1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)

Cristina IGLESIAS
du 23 avril au 31 juillet 2016

Christina Iglesias est une des grandes artistes espagnoles actuelles. Le Musée de Grenoble va présenter à partir du 23 avril « un ensemble de sculptures réalisées ces quinze dernières années. Fascinantes et belles, ses œuvres mêlent en de singulières hybridations, la nature à l’architecture et constituent comme autant d’invitations à passer du réel au rêve et inversement. Ce faisant, dans cet univers de reflets et de bruissements, la familiarité du visible s’estompe peu à peu pour dévoiler l’étrangeté radicale de toute chose.»

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30



Tarifs

Plein tarif : 8€
Tarif réduit*: 5€
Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.
Tarif titulaires de la carte M'RA: 2€
Entrée gratuite*:
Jeunes de moins de 18 ans,
Chômeurs,
Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,
enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,
groupes scolaires accompagnés par les enseignants,
Amis du Musée de Grenoble,
Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse, Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,
Artistes sur présentation de la carte professionnelle,
Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.



Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois

2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)

Horaires

Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h

Tarifs

Plein tarif 4€
Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).
Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes.



3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)

+++Exposition temporaire
Le spectacle des rues et des chemins
Joseph Apprin Photographies 1890-1908

28 novembre 2015 - 29 mai 2016

« Une œuvre photographique jusque-là inédite !
Ils ne furent pas nombreux, les photographes amateurs qui, à la Belle Époque, songèrent à immortaliser le quotidien de leurs contemporains ! Passionné de photographie instantanée, Joseph Apprin (1859-1908) ne va pas chercher loin ses sujets : il descend dans la rue et multiplie les prises de vue, avec la curiosité du spectateur enchanté d’être à pareille fête.
L’activité grouillante des rues de Grenoble, mais aussi les charmes d’une campagne encore non urbanisée : Joseph Apprin nous propose une vision stupéfiante de l’agglomération grenobloise. De même, des rives du Drac au lac de Saint-Sixte à Merlas en passant par les chemins de l’Oisans, ses images de l’Isère nous happent littéralement. Il fait preuve d’une belle modernité lorsqu’il documente la vie de ses semblables, tout comme lorsqu’il photographie ses enfants pour lesquels il compose de belles mises en scène.
À travers une sélection de plus de cent dix clichés légendés et documentés, l’exposition présente une œuvre photographique entièrement inédite jusque-là. Un témoignage unique et précieux, qui renouvelle notre vision de la vie en Isère à l’orée du 20e siècle. »

+++Expositions permanentes

Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.
Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère.

Horaires

Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,
Samedi et dimanche de 11h à 18h

Tarif

l'entrée est gratuite





4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)

+++ NUNAVIK. EN TERRE INUIT

Exposition du 24 mars 2016 au 2 janvier 2017

« Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l'alpe ? L'exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s'intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux. Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XXe siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales.
En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l'Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l'épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l'ingéniosité perpétuelle a permis de s'adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée.
Venus d'Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent. Certains franchissent l'Arctique canadien autour de l'an Mil pour venir à l'Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik.
L'exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques,d'objets de la culture matérielle et d’œuvres d'art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers de la baie d'Hudson et d'Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d'hier comme celle d'aujourd'hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l'Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d'esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires... L'exposition sera l'occasion d'inviter des artistes du Grand Nord québécois qui sculpteront la pierre devant le public et d'organiser des échanges autour de la culture inuit à partir de films, tables-rondes, concerts ... »

+++ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME

Exposition présentée du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017

« Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s'intéresse aujourd'hui aux populations constituant la minorité la plus importante d'Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens,les Maghrébins, les Pieds-Noirs,etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms,etc., à prendre leur place dans l'histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L'exposition s'interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe.
Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd'hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels... Dans les années 1960, l'administration française les classe « gens du voyage »... malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement... Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d'armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l'Église. Excepté dans l'actuelle Roumanie où ils sont à l'époque réduits à l'esclavage, ils sont généralement tolérés. L'hostilité apparaît au XVIIe siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d'un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l'image du Tsigane « voleur de poules » naît alors... tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème »
Victimes des guerres, notamment d'un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale,les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l'ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n'est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d'autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation.
L'exposition se termine par la présentation du travail d'un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d'Europe de l'Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s'agit d'appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d'humanité »

+++ GRENOBLE 1925
LA GRANDE MUTATION

Exposition présentée jusqu'au 20 septembre 2016
en parallèle avec « Éloge de la modernité » à la Maison Bergès

« En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises.
La Maison Bergès-Musée de la Houille blanche et le Musée dauphinois, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions sur Grenoble 1925 : Éloge de la modernité au Musée de la Houille blanche et La grande mutation au Musée dauphinois. Au tournant du XXe siècle, Grenoble reste enclavée dans ses remparts et la nécessité de développer la ville mobilise les élus locaux. La forte croissance démographique, l'essor de l'industrie locale avec l'émergence de nouvelles filières techniques (électrochimie, électrométallurgie,...), le développement du tourisme dans les Alpes, vont permettre à Paul Mistral, alors maire de Grenoble, d'ouvrir la ville à la modernité. L'exposition internationale est le symbole de cette grande mutation et la Tour Perret en béton armé,œuvre de l'architecte Auguste Perret, l'incarnation de ce Grenoble moderne.
Dès son investiture en 1919, Paul Mistral confie à Léon Jaussely, architecte urbaniste parisien, le projet d'un vaste plan d'aménagement urbain, qui sera réalisé en partie. La réorganisation des voies ferrées et la construction d'une nouvelle gare,l'aménagement des grands boulevards, la création de terrains de sports et de piscines couvertes, transforment radicalement la ville... qui peut s'étendre au sud grâce à la destruction des dernières fortifications.
Visionnaire et rassembleur, Paul Mistral constitue une commission chargée d'organiser l'Exposition internationale, composée de personnalités confiantes dans le progrès technique. Toutes adhèrent au courant régionaliste de maintien des populations locales sur place, grâce notamment à la houille blanche : le député Léon Perrier, président du Conseil général, les industriels Aimé Bouchayer, Marius Blanchet, Charles-Albert Keller, le géographe Raoul Blanchard de l'Institut de Géographie alpine, les architectes Léon Jaussely, Alfred Rome et Auguste Perret, les conservateurs de musées Hippolyte Müller, Andry-Farcy, Victor Piraud, etc.
Le fameux modèle grenoblois, fondé sur le lien université/recherche/industrie, est l'héritage de cette époque. Aujourd'hui encore, Grenoble conserve et cultive cette image de ville de l'innovation et le 90e anniversaire de l'Exposition internationale sera l'occasion d'une campagne de souscription pour la restauration de la Tour Perret, l'unique vestige de cette importante manifestation qui attira plus d'un million de visiteurs. »

++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE

Parcours permanent

En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.
À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.
En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.
Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.

++ « GENS DE L’ALPE »

Exposition de longue durée

« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.
L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.
L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »

++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI

Exposition de longue durée

« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.
Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !
Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »

Horaires

Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, du 1er septembre au 31 mai, de 10h à 19h, du 1er juin au 31 août.

Tarif

L'entrée est gratuite.

5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)

Le musée a 50 ans !

Un camp pour les Tsiganes Saliers, 1942-1944
Exposition de Mathieu Pernot

A voir jusqu'au 23 Mai 2016

« Mettant à l'honneur les photographies de Mathieu Pernot, cette exposition est complémentaire de celle présentée au Musée dauphinois, Tsiganes. La vie de bohème ? Les conditions de vie des Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale, leur internement en France sous Vichy, leur déportation et leur extermination par le régime nazi, demeurent encore aujourd'hui des sujets relativement ignorés.
En France, la politique de sédentarisation des Tsiganes dans laquelle s'inscrit Vichy est ancienne. C'est en 1912 que le carnet anthropométrique voit le jour, identifiant ceux que l'on appelle « nomades ». Au début de la Seconde Guerre mondiale, le 6 avril 1940 est voté le décret assignant à résidence les porteurs du carnet anthropométrique.
Avec la mise en place de Vichy sont créés les premiers camps d'internement, dont celui de Saliers, en Camargue, qui voit le jour en mars 1942. Avec Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Saliers est le seul camp d'internement réservé aux « nomades » en zone sud. Les conditions de vie y sont lamentables : les nombreuses pénuries alimentaires, le manque d'hygiène et d'eau ainsi que le sentiment d'abandon auxquels doivent faire face les populations internées, rendent leur quotidien déplorable.
À la lumière des documents conservés aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Mathieu Pernot a exhumé l'histoire de ce camp dont il ne reste aucun vestige. À la recherche des survivants du lieu qu'il convainc d'être photographiés, il établit un parallèle entre portraits d'hier et d'aujourd'hui. »

Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi matin, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h, mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.

Tarif

L'entrée est gratuite.

6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)

Rencontre avec Napoléon, un empereur à cheval pour la postérité

jusqu'au 26 mars 2016

« Depuis 1988, année de célébration de l'Assemblée de Vizille, nous avons vécu en temps réel le bicentenaire de la Révolution française et de l'Empire. Ce cycle historique de 28 ans s'achèvera en 2015 avec la défaite de Waterloo (18 juin 1815). Cependant quelques mois auparavant, le 7 mars 1815, Napoléon Bonaparte, empereur déchu, échappé de l'île d'Elbe, ralliait à lui l'armée française à l'entrée de Laffrey, sur le plateau Matheysin.
Après un passage rapide devant le château de Vizille et une étape à Grenoble, il continua sa marche triomphale jusqu'à Paris. À cette occasion, le Musée de la Révolution française présente une exposition consacrée au bronze équestre de Napoléon Ier réalisé par Emmanuel Frémiet vers la fin du Second Empire pour la place d'Arme de Grenoble.
Ce chef d'œuvre de la sculpture, situé depuis 1929 sur la Prairie de la Rencontre surplombant le lac de Laffrey, à l'endroit même où Napoléon a retrouvé sa légitimité impériale, fait en effet partie des collections du musée. »

Exposition permanente

« Créé en 1983 par le Conseil général de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis. Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles. Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.
Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre. Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.
L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »

Horaires

Le Musée est ouvert
D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)
De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, et du 24 décembre 2015 au 1er janvier 2016 inclus)

Audioguides gratuits pour les individuels.
Le parc : fermé les mardis, accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.
Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.

7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)

Grenoble 1925. Éloge de la modernité : l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme

Du 21/01/2016 au 25/09/2016

« En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises.
Le Musée dauphinois et la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions. Au début du 20e siècle, la houille blanche offre un souffle nouveau à l'économie des Alpes et permet à Grenoble de réaliser sa révolution industrielle basée sur l'électricité. Domptées, les eaux des torrents des montagnes sont en effet canalisées à l'intérieur d'impressionnantes conduites forcées établies à flanc de montagne. L'usine peut désormais s'installer au bas des chutes et offrir du travail sur place aux populations locales.
L'électricité est dès lors au centre de l'enseignement technique supérieur à Grenoble, en étroite relation avec les besoins des industriels. L'histoire régionale est ainsi réécrite autour de cette nouvelle énergie, promue dans la seconde moitié du 19e siècle par les pionniers Aristide Bergès, Amable Matussière, Alfred Fredet et Marcel Deprez. L'existence d'un « pays de la houille blanche » se dessine peu à peu au cœur d'une région économique des Alpes françaises que l'on souhaite créer, selon une proposition du Gouvernement, avec Grenoble comme capitale.
Vouée à la technique, au progrès et à la modernité, l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme de 1925 accueille pendant près de cinq mois un million de visiteurs. Palais et pavillons des « mille et une nuits » ont pris place dans l'actuel parc Paul Mistral, à l'intérieur desquels pas moins de de 10 000 exposants, dont certains venus de pays étrangers, présentent leurs matériels et équipements électriques dans des stands soigneusement aménagés.
Véritable métaphore de l'hydroélectricité, les fontaines lumineuses constituent l'un des attraits majeurs de l'Exposition. Chaque soir, dômes et gerbes d'eau lumineuses s'élancent vers le ciel et forment un ballet orchestré à distance tandis que 40 000 lampes illuminent le parc.
Si cette confiance dans le progrès et la modernité technique est atténuée par la crise économique de 1929 puis par la Seconde Guerre mondiale, la fée électricité, encore timide pendant la Première Guerre mondiale et magnifiée en 1925, commence une irrésistible ascension dont on mesure aujourd'hui encore tous les effets. »

Horaires

L'entrée est gratuite et le musée est ouvert :
Du 1er avril au 31 octobre
de 13h à 18h : du mercredi au vendredi
de 10h à 18h : samedi et dimanche
Du 1er novembre au 31 mars
de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi
de 10h à 17h30 : samedi et dimanche
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Tarif

Entrée gratuite

8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent, 38000 Grenoble)

« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.
Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble. Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.
Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.
Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »

Tarif

L'entrée est gratuite.



Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.

9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)

A voir au Musée en collection permanente :

Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies
Autoportait 1834
Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834
La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850
La mère de l'artiste, vers 1850
Louise Lefuel enfant, 1858
Le baiser de Judas, 1853
Les Cervarolles
Autoportrait à la cravate rouge, 1870
La Vierge de la Délivrance

Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi



Tarif

l'entrée est gratuite.




10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex

Tarif

L'entrée du Musée est gratuite.

Horaires

Le Musée est ouvert (sauf le mardi) tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, les week-end jusqu'à 19h du 1er Mai au 31 Août.

11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)

"Cent papiers", musée Géo-Charles



du vendredi 29 janvier au dimanche 24 avril.

« On le tient en main, le plie, le froisse, le déchire, le perfore, le lacère, le lave, l'adresse, le gaspille, le recycle... Le papier est une matière qu'on utilise dès nos premiers jours à l'école. Le papier en tant que support, médium, porteur de message, en tant que territoire. Le papier qui nous accompagne, qui enveloppe, qu'on chante, qui nous sert d'acte de naissance, de témoin, telle une trace de notre passage sur Terre. Le papier sur lequel on s'inscrit, on s'écrit. S'il est si près de nous, c'est qu'il est peut-être vivant... solide et fragile. Et résistant face au numérique.

Le musée Géo-Charles nous invite à en percevoir ses identités, ses frontières, ses profondeurs et fractures. "L'histoire de l'art est une histoire de la matière. Le papier en fait partie. C'est un enjeu en soi dans l'histoire de l'art du XXe siècle, dans le renouvellement des matériaux et toutes sortes d'expérimentations sur les techniques possibles de mise en œuvre. Les cubistes, les premiers, ouvrent les horizons et font apparaître le collage", dit la conservatrice Élisabeth Chambon.

L'exposition "Cent papiers" réunit des dessins, peintures, gravures, parchemins, maquettes, planches de BD, installations... des œuvres contrastées issues de collections privées, publiques et d'artistes qui interrogent et transcendent la surface originelle. Cent papiers donc, mais l'on peut entendre sans papiers, ou sans-papiers, tant le papier, quand on en est dépourvu ou qu'on le prononce, révèle des enjeux de société, politiques.
Le musée proposera des visites commentées (goûters de l'art, nocturne), une rencontre avec des artistes, des ateliers de pratiques artistiques pour les enfants ou en famille. »

Tarif

Le Musée est gratuit

Horaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h, fermé le mardi.

12- Musée St Antoine l'Abbaye

++ Exposition temporaire :

+ Bâtisseurs d'éternité

du 10 juillet au 9 octobre 2016

  « Prolongeant les recherches conduites autour de l'église abbatiale de Saint-Antoine-l'Abbaye, cette exposition se présentera comme un voyage au cœur de l'histoire des bâtisseurs au Moyen Âge et à l'époque moderne au gré de peintures, estampes, objets d'art, manuscrits, maquettes d'architecture, sculptures en quatre parcours thématiques : Au chevet de la Jérusalem céleste : mythes et symboles - De sable et d'or : une société de bâtisseurs au Moyen Âge - La main et l'esprit : bâtir pour l'éternité - L'héritage des bâtisseurs à l'époque moderne.
A l'instar des précédentes expositions, l'ordre européen des Hospitaliers de Saint-Antoine confère ainsi la sphère géographique et l'ossature à l'ensemble de l'exposition.
Au Moyen Âge comme aujourd'hui, le chantier de construction est ce moment exceptionnel où le projet formulé par le commanditaire et dessiné par l'architecte prend ses formes concrètes entre les mains des hommes de l'art. Planté dans le sol, qui lui suscite des contraintes, l'édifice se déploie dans l'espace : la campagne, où il s'épanouit librement, la ville, où il doit s'imposer aux maisons et aux réseaux des rues et des rivières. Il est beau de ses qualités constructives - c'est l'esthétique du technique - et des œuvres des artistes, des sculpteurs aux maîtres verriers. »

++ Expositions permanentes



+ Quand le parfum portait remède

+ Chroniques d'une abbaye, à partir du 10 juillet 2016

Horaires

En mars et avril et en septembre, octobre et novembre
Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h
En mai et juin
Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h
et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
En juillet et août
tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Les 17, 18 septembre et 23 octobre
de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Fermé le 1er mai

Tarif

Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication
Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)

L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.
A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.
Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.

Horaires

Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi

Tarif

Entrée libre.

14- VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)

Horaires

Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h

Tarif

Entrée gratuite

15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble

Horaires

Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13h30 à 18h30.

16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron




« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.
Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.

La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »

Horaires

Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et 25 décembre.

Tarif

Entrée libre.





17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel



++ Exposition temporaire

Collection Jean-Louis et Odette Bernezat, Regard sur la peinture du 20e siècle

Du 13 mars au 5 juin 2016

« La Maison Ravier ouvre ses portes à la collection privée d’un couple amateur d’art audacieux, établi en Isère. Débutée en 1964, chez la peintre Mena Loopuyt, elle n’a cessé de s’enrichir : chaque toile qui la compose est le reflet d’un coup de cœur, parfois d’un coup de folie ! La dernière œuvre  a été acquise en 2014.
Cette présentation partielle, élaborée en étroite collaboration avec les propriétaires, réunit une soixantaine d’œuvres de près de quarante artistes qui illustrent tout autant leur attrait pour des œuvres figuratives que pour des expressions picturales abstraites.
Ces choix font la part belle aux peintres qui évoquent la « Nouvelle École de Paris » : Pignon, Guerrier, Atlan, Schneider, Doucet, Charchoune, Cherkaoui, Leppien, Noël…. Nous retrouverons aussi des tenants de la peinture lyonnaise : Lauran, Cottavoz, Palué… ou certains qui ont œuvré à Mirmande, dans la Drôme, avec André Lhote : Marcelle Rivier, Garbell, Bolin… Une salle sera dédiée à la passion des collectionneurs pour l’œuvre de Ferrato, peintre qu’ils avaient découvert en 1987.
Quelques assemblages de Vincent Gontier, des sculptures de Jacques Clerc, et des céramiques de Jean-Paul et Suzy Brunet complèteront le parcours de l’exposition. Cette sélection présente également des dessins et des gouaches de Paul Bernezat (1896-1967), directeur et professeur de l’École d’Art de Valence de 1929 à 1962, ainsi que quelques œuvres de ses élèves. Cet ensemble qui est le fruit d’une sincère amitié avec les artistes, exprime une volonté d’éduquer la sensibilité du spectateur, de développer l’esprit d’invention, et de respecter la personnalité des artistes comme l’enseignait Paul Bernezat. »

++ Exposition permanente
François Auguste RAVIER

« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois



En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.
De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.
De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867. C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.
Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.
En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.
Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »

Horaires

La « Maison Ravier » est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermée le mardi et le 1er mai et entre deux expositions temporaires.

Tarifs

Prix d'entrée 5 euros
Prix réduit 3 euros
Gratuité pour les moins de 18 ans