1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)

Exposition à venir :

Grenoble et ses artistes au XIXe siècle, du 14 mars au 28 juin 2020




Horaires :

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Fermeture à 17h30 les 24 et 31 décembre

Tarifs :

Plein tarif exposition et collections : 8 €
Tarif réduit*: 5 €
Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.

Entrée gratuite*:
Jeunes de moins de 18 ans,
Chômeurs,
Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,
enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,
groupes scolaires accompagnés par les enseignants,
Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,
Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,
Artistes sur présentation de la carte professionnelle,
Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.
Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois

2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)

++Le Bureau des dépositions - Association Excès /Collectif en résidence

Jusqu'au 14 juin 2020

« L'association Excès est un des collectifs en résidence en 2019 au Mhz. Portée par Marie Moreau, artiste, cette association développe un projet collectif LE BUREAU DES DÉPOSITIONS.
  Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une oeuvre processuelle, sous licence creative commons, qui a commencé à s'élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d'occupation sur le campus universitaire grenoblois. Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, en demande d'asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, travaillent à l'écriture et au dépôt d'une requête juridique en matière de contentieux du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. Ce contentieux porte sur l'atteinte à l'intégrité de l'oeuvre Bureau des dépositions par les responsables des politiques migratoires.
L'oeuvre immatérielle, processuelle Bureau des dépositions est sabotée quand un ou des co-.auteur.trice.s sont expulsées, violentées, empêchées. L'écriture à plusieurs de la requête permet de lever les responsabilités des violences subies. Depuis cette pratique d'écriture à plusieurs, les co-auteur.trice.s se lèvent pour dire que ce qui a cours aujourd'hui n'est pas fait en leur nom. Le Bureau des dépositions est une œuvre de justice spéculative. La « justice spéculative » signifie ici suspendre la justice actuelle, tout en s'appuyant sur le droit existant, la force créatrice de la jurisprudence, le pouvoir créateur des juges. La requête du Bureau des dépositions est amenée à être portée auprès d'un Tribunal de Grande Instance.
Dans les manifestations récentes de l'oeuvre, les co-auteur.trice.s sont : Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangouran, Aguibou Diallo, Aliou Diallo, Pathé Diallo, Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Diakité Laye, Sarah Mekdjian, Marie Moreau, Saâ Raphaël Moudekeno. D’autres co-auteur.trice.s peuvent rejoindre Bureau des dépositions. Dossier de requête téléchargeable, Bureau des dépositions. »

++Dream Operator
Chloé Delaume

On récolte vos rêves !

  « Venez participer à DreamOperator, ou comment Chloé Delaume tente de cartographier l’inconscient d’une ville : à priori, rien n’est plus intime qu’un rêve ou un cauchemar. Individuel, propre singulier, difficile à saisir, compliqué à transmettre, impossible à communiquer. L’inconscient collectif, des siècles de formatage, le neuro-marketing, jusqu’au creux du cortex. La nuit, des rêves communs, des pulsions, égaux dans le sommeil ?
   Sommes nous-libres, pendant que nous dormons ?
Je dépose mon rêve

Merci de votre participation ! »

Horaires

Le Magasin est ouvert du mardi au vendredi de 13 h à 19 h
Samedi et dimanche 14h 19h
Ouverture 1er Mai, 8 Mai, 30 Mai



3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)

++ Exposition temporaire :

il n'y en a pas actuellement

++ Exposition permanente :

« la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.
Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.
Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. »



Horaires

Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,
Samedi et dimanche de 11h à 18h



l'entrée est gratuite.

4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)

+++Expositions temporaires

++Le rêve blanc. L'épopée des sports d'hiver dans les Alpes



Du 18 avril 2017 31 décembre 2025

« Songer aux sports d’hiver, c’est s’évader vers de grands espaces immaculés, imaginer une poudreuse légère et revivre ses exploits entre amis autour d’un feu de cheminée. Mais ce rêve blanc suffit-il aujourd’hui à attirer les foules dans les stations de ski, tant les attentes et les pratiques ont évolué durant le XXe siècle ?
La fréquentation des sites en moyenne altitude est, par ailleurs, dépendante d’un enneigement devenu aléatoire. En montagne, le changement climatique est une préoccupation que les acteurs locaux ont intégré depuis longtemps déjà. Quelle sera donc le modèle de station de ski du XXIe siècle ? L’exposition raconte l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes, le plus grand domaine skiable au monde.
Peu à peu depuis la fin du XIXe siècle, la montagne perd de son hostilité et les plaisirs de la glisse gagnent un public de plus en plus nombreux. En quelques décennies elle se métamorphose en un vaste espace récréatif où la bonne santé est certifiée par la publicité. Les champions font rêver les jeunes générations et les marques de matériel deviennent emblématiques : Alphonse Allais et les skis Allais60 fabriqués par Rossignol, Jean-Claude Killy et les fameux VR17 de Dynamic, le snowboard Apocalypse de Régis Rolland... La ruée vers l’or blanc s’est accélérée dans les années soixante. L’enjeu économique devient national. On invente alors la station intégrée grâce au Plan neige qui accompagne acteurs locaux et communes. Cent cinquante mille lits ont ainsi été « ouverts » entre 1971 et 1975. À la faveur de cet essor et des innovations nécessaires, notamment pour les remontées mécaniques, de grands noms vont voir le jour : POMA, GMM. Plus récemment, de nouvelles pratiques de glisse et un autre rapport à la neige et à la nature imposent une évolution à laquelle les stations doivent répondre. Nouvelles pratiques, nouvelles communautés, nouveaux réseaux ? Le tourisme à l’ère digitale, où chacun donne son avis et partage ses impressions, est une révolution majeure.
Ainsi, le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, le numérique, la diversification des pratiques de ski et des loisirs annexes, interrogent la station du futur. De nombreux témoignages filmés abordent ces questions dans l’exposition et esquissent, chacun dans son domaine de compétences, des solutions pour que l’aventure du ski dans les Alpes réponde toujours au rêve blanc. »




++Rose Valland. En quête de l'art spolié



Du 5 novembre 2019 27 avril 2020

« L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié relate le parcours hors-norme de cette figure de la Résistance. Née à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, la jeune Rose se passionne pour les beaux-arts et l’histoire de l’art. Elle accomplit un cursus brillant, d’abord à Grenoble, puis à Lyon et enfin à Paris. À la fin des années trente, elle travaille bénévolement au Musée du Jeu de Paume où sont exposées les avant-gardes européennes.
Rose Valland reste à son poste en 1940 alors que le musée devient le dépôt principal des œuvres enlevées par les nazis aux familles juives et aux collections publiques. Parfaitement germanophone, la conservatrice note scrupuleusement le mouvement des œuvres en partance pour l’Allemagne, où elles viennent alimenter les collections des plus hauts dignitaires nazis. À la Libération, les informations recueillies par la résistante permettent de retrouver, dans les anciens territoires du Reich, quelque 45 000 œuvres volées et de les restituer à leurs propriétaires légitimes. Nommée capitaine de l’Armée française en 1945, Rose prend part à ce travail de terrain aux côtés notamment des Monuments Men américains. Jusqu’à sa disparition en 1980, elle n’aura de cesse d’œuvrer à la restitution.
Malgré tout, l’engagement de la conservatrice n’a pas toujours reçu la reconnaissance qu’il aurait méritée.
Cette manifestation est l’occasion de lui rendre hommage, mais aussi d’aborder le travail de restitution, toujours en cours soixante-quinze ans après les faits. L’exposition donne à voir plusieurs de ces pièces spoliées pendant la guerre ; certaines n’ont pas encore retrouvé leur propriétaire légitime. Dans cette exposition immersive, le visiteur se fait enquêteur.
L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié, tout comme l’exposition Femmes des Années 40, présentée parallèlement au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère du 23 novembre 2019 au 18 mai 2020, s’inscrit dans la programmation culturelle du 75e anniversaire de la Libération. »

++L’ivresse des sommets. Eaux-de-vie, liqueurs et autres breuvages des Alpes



Du 29 mars 2019 au 29 juin 2020

« Boire a toujours été un enjeu culturel et symbolique. Aucune rencontre, célébration ou fête familiale ne peut se passer de breuvages ! Ainsi l’alcool, pour le meilleur ou le pire,est omniprésent dans notre histoire culturelle…
L’exposition du Musée dauphinois fait la démonstration que ses usages témoignent de la diversité des sociabilités rurales et citadines, le « vivre ensemble ». Chartreuse, génépi, absinthe, gentiane, Cherry et tant d’autres, tous ces spiritueux dont la renommée dépasse largement nos frontières, sont nés sur ce territoire et résultent d’une alchimie de la flore alpine et de savoirs ethnobotaniques hérités de longue date. Les systèmes productifs - monastiques, domestiques, artisanaux ou industriels - appartiennent à notre patrimoine agro-alimentaire alpin. Mais un patrimoine bien vivant puisque aujourd’hui, relancées par les sports d’hiver et le tourisme de montagne, les distilleries en Dauphiné et en Savoie constituent l’un des fleurons de l’économie régionale.
Alors que la première fabrique s’installe à La Côte Saint-André en 1705, de nouveaux distillateurs transforment l’eau pure et les céréales du Trièves ou du Vercors en un whisky de haute montagne…
Grâce aux collections rassemblées exceptionnellement (les liqueurs ont donné naissance à une riche culture iconographique et matérielle) et à la collaboration des entreprises et de spécialistes, l’exposition approfondit la connaissance de la culture des alcools, les innovations résultant de l’histoire du goût et l’évolution des modes de consommation au cours des siècles (alcoolisme et dangers pour la santé).

Hors les murs, l’exposition sera l’opportunité de découvrir le réseau des producteurs contemporains qui perpétuent ces savoir-faire ou renouvellent - à l’ère de la mixologie - l’univers des boissons. Une exposition à déguster sans modération ! »

+++ Expositions permanentes

++ Sainte Marie d'En Haut, Quatre siècles d'Hisoire

Parcours permanent

En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.
À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique. En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.
Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.

++ « Gens de l'Alpe »

Exposition de longue durée

« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.
L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.
L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »

++ La Grande Hisoire du Ski

Exposition de longue durée

« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.
Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !
Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »

Horaires

Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, les 1er Janvier, 1er Mai et 25 décembre
de 10h à 18h, du lundi au vendredi
de 10h à 19h le samedi et le dimanche

L'entrée est gratuite.

5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)

Femmes des années 40



Du 23 novembre 2019 18 mai 2020

« La place accordée aux femmes et le regard qu’on leur porte sont autant d’enjeux qui animent aujourd’hui notre société. Loin de la postérité des hommes, les femmes et leurs actions ont souvent été oubliées ou peu valorisées, notamment dans le récit de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, qu’elles soient résistantes, collaborationnistes, soldates, juives, mères de famille ou ménagères, les femmes ont dû se positionner, s’engager ou simplement tenter de survivre à cette période troublée de l’Histoire.
À travers l’exposition Femmes des années 40, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère revient sur l’histoire des femmes iséroises des années 1940, de l’entre-deux-guerres à la Libération. Leurs parcours, leurs choix et leurs rôles sont évoqués grâce à de nombreux documents – photographies, vêtements, témoignages textuels ou filmés, produits de substitution – présentés pour la première fois.
Une exposition inédite qui invite le visiteur à se plonger au cœur du quotidien des femmes des années 1940.
En partenariat avec l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre »

Horaires

Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin
Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h
Mardi de 13h30 à 18h
Samedi et dimanche de 10h à 18h
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

L'entrée du Musée est gratuite

Une visite guidée gratuite est proposée le premier dimanche du mois à 14h30.

6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)

+++ Collections permanentes :

L'Histoire à travers les œuvres d'art

« Créé en 1983 par le Département de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis.
Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.
Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre. Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.
L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »

+++ Exposition temporaire

L'Art & la Matière | Galerie de sculptures à toucher



Du 8 novembre 2019 30 mars 2020

« Le Musée de la Révolution française présente une exposition unique en France : L’Art et la Matière - Galerie de sculptures à toucher. Elle invite le visiteur à une découverte insolite de l’art au moyen de moulages de sculptures, provenant des collections du musée Fabre et du musée du Louvre.
Conçue par le Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre, cette exposition a déjà connu un franc succès ! Fort de cette expérience auprès de ses visiteurs, le musée Fabre a souhaité en faire bénéficier d’autres publics en mettant ce dispositif culturel à disposition du Musée de la Révolution française.
À cette occasion, le visiteur est invité à appréhender les moulages du bout des doigts et à vivre une expérience nouvelle, intime et sensorielle dans un espace conçu comme un véritable parcours initiatique afin de découvrir l’art autrement.
Réalisé autour de quatre sections, le parcours amène progressivement le visiteur de l'éveil des sens vers une immersion totale dans un atelier de sculpteur. Des dispositifs sonores, ludiques et des visites guidées les yeux bandés l'accompagnent pour apprendre à toucher comme on apprend à regarder.
Exposition conçue par le Musée Fabre de  Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre. »

Horaires

Le Musée est ouvert
D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)
De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, du 22 décembre 2018 au 1er janvier 2019)

Entrée gratuite

Audioguides gratuits pour les individuels.
Le parc : fermé les mardis, et le 1er Mai.
Accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.
Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.
Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.

7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)

Pas d'exposition temporaire actuellement
En prévision :

Cappiello ou l’art publicitaire

Du 15 mai 2020 au 18 octobre 2020


« « Leonetto Cappiello (1875-1942), auteur de près de 3000 affiches, invente au début du XXe siècle un langage et une esthétique nouvelle qui marquent les débuts d’un véritable art publicitaire et, par la même occasion, ceux de l’affiche moderne. Les plus grandes marques commerciales de l’époque font appel à sa créativité. Il signe ainsi de nombreuses affiches pour des entreprises alpines (France, Italie, Suisse), dont certaines établies en Isère et à Grenoble, comme notamment Lustucru.
L’exposition Cappiello s’inscrit dans les thématiques d’expositions développées par la Maison Bergès autour du papier. On rappellera qu’Aristide Bergès est un industriel papetier et que la maison familiale dans laquelle le musée est aujourd’hui installé, est entourée des bâtiments de la papeterie que l’ingénieur a créée en 1869.
Les Bergès fabriquent et aiment le papier ; ils garnissent les murs de leur maison de papiers peints et d’affiches comme celle de Manuel Orazi L’Hippodrome Brd de Clichy ou d’Alfons Mucha, célèbre affichiste de l’Art nouveau, et ami de la famille. C’est encore la modernité et l’inventivité, si chères aux Bergès, qui relient une telle exposition à ce lieu.
A partir de vignettes (croquis à l’encre), d’esquisses, de photographies d'esquisses - en noir et blanc ou retouchées à la gouache dans le cas de variantes -, de maquettes (qui précèdent le bon à tirer) et d’affiches imprimées, l’exposition illustrera les différentes étapes du processus de création de Cappiello, son style inventif, son art et sa place dans l’histoire de l’affiche.
  Elle présentera un choix d’une quarantaine d’œuvres du début du XXe siècle jusque dans les années 1930, dont la fameuse affiche du chocolat Klaus qui va révolutionner l’art de l’affiche commerciale et faire la célébrité de l’affichiste en 1903. Les Alpes seront le territoire de référence avec des affiches réalisées pour des grandes marques commerciales des Alpes françaises (Isère et Savoie), italiennes et suisses. » »

Entée gratuite

Audioguide gratuit

Horaires

Le musée est ouvert :
Du 1er avril au 31 octobre
de 13h à 18h : du mercredi au vendredi
de 10h à 18h : samedi et dimanche
Du 1er novembre au 31 mars
de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi
de 10h à 17h30 : samedi et dimanche
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent 38000 Grenoble)

« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.
Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.
Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.
Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.
Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »



L'entrée est gratuite.
Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.
Fermé les 1er Janvier, 1er Mai et 25 Décembre.

9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)

°°° Exposition temporaire
Carnets de plein-air

Du 14 décembre 2019 au 20 avril 2020

« « Après avoir admiré les aquarelles du peintre néerlandais Jongkind, il paraissait opportun de revisiter celles d’Hébert. Le jeune étudiant des Beaux-Arts ne pratiquait pas la peinture à l’eau. Contrairement à lui, Jules Papety, élève d’Ingres et pensionnaire à la villa Médicis, maîtrisait parfaitement cette technique. Il l’apprendra à son ami au cours des longues soirées passées à l’Académie de France à Rome. Dès lors, ce dernier ne l’utilisera pas seulement pour arrêter l’ordonnance d’un tableau mais aussi pour fixer ses souvenirs de voyage ou encore confier au papier des impressions qui n’étaient pas destinées à être révélées au public.
Ces esquisses jalonnent les séjours et les excursions de l’artiste, tout spécialement en Dauphiné où il revenait régulièrement se ressourcer à La Tronche, dans la maison de son enfance. Notées au gré de l'heure et de la saison, parfois esquissées d'un pinceau léger et à peine chargé de couleur, d'autres fois plus poussées et construites comme de véritables petits tableaux, ces aquarelles, conservées longtemps dans les cartons de l'artiste, ont gardé toute la fraîcheur et la richesse de leurs coloris. A découvrir ou redécouvrir dans la grande galerie… » »

°°° A voir au Musée en collection permanente :



Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies

« Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle. »

Parmi ces œuvres :
Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies
Autoportrait 1834
Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834
La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850
La mère de l'artiste, vers 1850
Louise Lefuel enfant, 1858
Le baiser de Judas, 1853
Les Cervarolles
Autoportrait à la cravate rouge, 1870
La Vierge de la Délivrance

L'entrée est gratuite.
Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h,
jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus

Fermeture 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
Particularité : Les salles d'exposition "De l'autre côté"
sont ouvertes de 14h à 18h
(tous les jours, sauf le mardi).

10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex)

""Le musée en quelques mots ...

Installé dans la maison natale du grand musicien romantique à La Côte Saint-André, le musée Hector-Berlioz évoque sa vie et son œuvre.

Né le 11 décembre 1803, Hector Berlioz reçoit de son père une éducation marquée par les idées d’un médecin éclairé du XVIIIe. En ces murs, il découvre la musique et compose très jeune ses premières romances. À 18 ans il quitte sa terre natale, à laquelle il restera toujours attaché, pour vivre à Paris et se consacrer pleinement à sa vocation musicale. Mobilier d’époque, partitions originales, correspondances et instruments de musique ayant appartenu à Hector Berlioz, tableaux et gravures agrémentent les pièces de la maison qui ont conservé leur décor d’origine. Des expositions temporaires régulières enrichissent la programmation culturelle tandis que l’auditorium offre à l’écoute les œuvres du compositeur.""

Pas d'exposition temporaire pour le moment

L'entrée du Musée est gratuite.
Horaires

Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) du 1er septembre au 30 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et du 1er juillet au 31 août tous les jours aux mêmes heures mardis inclus.
Fermeture 1er janvier, 1er mai, 25 décembre .

11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles

Depuis avril 2017, la Ville a engagé au Musée de la Viscose, un important chantier autour de ses collections et archives : inventaire, récolement, documentation, numérisation, informatisation, aménagement des réserves, ...
En 2019, ce travail sera dirigé sur les collections du Musée Géo-Charles et concerne l’importante collection d’œuvres du 20ème siècle issue de la donation Géo-Charles, des nouvelles acquisitions contemporaines qui ont enrichi le Musée. Ce chantier des collections devrait durer jusqu'à la rentrée 2020. De ce fait, le Musée Géo-Charles ne sera plus accessible au public à partir du 31 janvier. Les actions pédagogiques en direction des scolaires seront maintenues.



Musée fermé actuellement

Le Musée est gratuit
Horaires

Il est ouvert
le 2ème week-end du mois : le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h
le 3ème week-end du mois : samedi et dimanche de 14h à 18h
Fermeture les jours fériés, entre Noël et le jour de l'an et du 1er au 31 août

12- Musée St Antoine l'Abbaye

+++ Paysages croisés. François Auguste Ravier / JeanVinay

Du 9 mars au 17 mai 2020

Les œuvres de François Auguste Ravier à Saint-Antoine-l'Abbaye
« « Prolongeant la présentation organisée à Morestel au printemps 2019, les œuvres de François Auguste Ravier (1814 – 1895) prennent le chemin de Saint-Antoine à la rencontre de Jean Vinay (1907 – 1978). Un dialogue entre deux périodes florissantes de l’histoire de l’art et des regards croisés sur des paysages familiers du Dauphiné ou d’ailleurs. » »
+++ Exposition "Chroniques d'une abbaye"
Du 9 mars au 11 novembre 2020
« « Ces Chroniques d’une abbaye sont une invitation à remonter le fil d’une histoire millénaire à la rencontre des hospitaliers de Saint-Antoine, cet ordre puissant qui rayonna sur toute l'Europe médiévale.
Partez à la rencontre des Antonins à travers une présentation de peintures, d'estampes mais aussi d'objets d'art et d'instruments médicaux, suivez le chantier des bâtisseurs et découvrez le cabinet de curiosités des derniers abbés.
A l'aide de dispositifs interactifs et du visio-guide, vivez une visite augmentée pour tout saisir de cette histoire foisonnante. » »

+++ Exposition "Jardins des cloîtres, jardins des princes. Quand le parfum portait remède"

Du 9 mars 11 novembre 2020


« « Dès le Moyen Age, les jardins des cloîtres et les jardins des princes accueillent les plantes nécessaires à l'élaboration des remèdes et des compositions odorantes qui constitueront jusqu'au XIXe siècle l'essentiel de la pharmacopée.
Ce parcours muséographique propose une découverte sensible et interactive de l’histoire des parfums. A travers une plongée dans l’histoire sacrée et profane, découvrez l’usage thérapeutique des odeurs du Moyen Âge à l’époque moderne. De l’usage des simples dans l’apothicairerie des abbayes jusqu’au raffinement des maîtres gantiers-parfumeurs, découvrez en famille cette histoire des sens et du soin.
Coproduction Garde-Temps/ musée de Saint-Antoine-l'Abbaye
Espace consacré à la rose réalisé dans le cadre de la Coopération décentralisée du Conseil général de l'Isère en lien avec la région de Souss-Massa-Drâa. » »



+++ Le baume et le savon, une histoire du corps

Du 9 mars au 11 novembre 2020


« « Exposition autour de l’univers du savon et de l’évolution de l’hygiène corporelle proposée par Philippe Gayet
Laissez vous également transporter dans le monde imaginaire de Lionel Stocart plasticien.
Pour cette nouvelle présentation, le collectionneur Philippe Gayet a sélectionné des objets relatifs au soin du corps. Venez découvrir une insolite collection privée autour de l’univers du savon et de l’évolution de l’hygiène corporelle.
Lionel Stocard est un artiste plasticien lyonnais qui crée des installations propices à la rêverie.
Baume volatil est une installation cinétique qui allie la délicatesse et légèreté. Des pétales, des herbes, des graminées et des fleurs tournent lentement sur eux-mêmes rendant présente et presque tangible la volatilité du parfum. La reproduction de la recette originelle du baume Saint Antoine, trône et tournoie au milieu de cette danse de parfums symboliques. Un moment où tout semble en suspension... » »

+++ Baume volatil

Du 9 mars 11 novembre 2020


« « Laissez vous également transporter dans le monde imaginaire de Lionel Stocart plasticien.
Lionel Stocard est un artiste plasticien lyonnais qui crée des installations propices à la rêverie.
Baume volatil est une installation cinétique qui allie la délicatesse et légèreté. Des pétales, des herbes, des graminées et des fleurs tournent lentement sur eux-mêmes rendant présente et presque tangible la volatilité du parfum. La reproduction de la recette originelle du baume Saint Antoine, trône et tournoie au milieu de cette danse de parfums symboliques. Un moment où tout semble en suspension... » »

+++ Le jardin médiéval

Du 1 avril 11 novembre 2020

« « Le jardin médiéval dans la continuité de l'exposition "Jardins des cloîtres, jardins des princes...Quand le parfum portait remède". Entrez dans une parenthèse végétale et olfactive au cœur des bâtiments de la Grande cour. Laissez-vous guider par le bruit de la fontaine et pénétrez dans le jardin médiéval : une évocation en quatre haltes de l’histoire des jardins au Moyen Âge.
Des ouvrages sur les jardins au Moyen Âge ainsi que des savons, tisanes et épices sont disponibles à la boutique du musée en fin de visite. » »

L'entrée est gratuite
Horaires

Du 01/04 au 11/11/20, sauf le 1er Mai
Fermé le mardi
D'Avril à Juin de 14h à 18h

En juillet et Août, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30
De Septembre à Novembre, de 14h à 18h
Ouvertures exceptionnelles



Les 8, 9, 10Mai de 10h30 à 12h30 et de 14h0à 18h
Les 21, 23, 24 Mai de 10h30 à 12h30 et de 14h0à 18h
Les 30, 31 Mai et 1er Juin de 10h30 à12h30 et de 14h à18h
Les 8 et 9 Août de 14h à 20h
Le 25 Octobre de 10h30 à 12h30 et dec14h à 18h

Fermetures exceptionnelles : la journée du 1er mai, le 10 août de 10h30 à 12h30.




13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)


L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50. A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.
Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.

Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.

14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)

Marie-Anita Gaube
Passeurs

Du 6 février au 18 avril 2020

« « Marie-Anita Gaube est une artiste française, née en 1986 qui vit et travaille à Biziat dans l’Ain.
Ses peintures ressemblent à des rêves où plusieurs univers se frôlent et parfois se mélangent. Elle représente des « théâtres » étranges où certains indices questionnent la scène qui se déroule sous nos yeux. Ses toiles sont construites comme un collage où différents espaces se côtoient. Elles sont réalisées sur de grands formats, pour que le spectateur ait l’impression de rentrer à l’intérieur, pour s’imprégner de l’histoire et pour peut-­être, en prendre partie.
Au Vog, elle montrera une série de peintures réunies sous le terme « passeurs ». Dans les créations de l’artiste, il assure la liaison entre les espaces communs et imaginaires. Mais aussi, entre notre monde intérieur, notre perception de la réalité et ce qui est représenté dans la peinture. C’est un guide qui opère une transformation, une métamorphose. Il est une invitation à se laisser porter et à décloisonner son regard.
Une fois cet effort fait, notre esprit est libre de déformer les images qu’il voit pour en créer d’autres.
Il peut alors expérimenter la nouveauté, la création et le rêve.
Les toiles de l’artiste, sont oniriques au premier regard, souvent idyllique mais traduisent une certaine intranquilité, accentuée par les jeux de composition et la couleur (au ton parfois acides) posée sans remord. » »

Entrée gratuite
Horaires

Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h,
Visite commentée de l'exposition tous les samedis à 15h30





15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble

Pas d'exposition actuellement

Tarifs :

Entrée 7 € / Étudiants 5 € / – 13 ans gratuit

Horaires

Du mardi au samedi – De 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30
Fermeture estivale du 28 juillet au 19 août 2019
Réouverture le mardi 20 août 2019





16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron




« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.
Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.

La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »

« À l’occasion des 60 ans du legs de la collection, l’exposition permanente du musée Mainssieux a été redéployée. Le parcours propose une présentation épurée d’œuvres où, de salle en salle, vous découvrirez sa collection, sa formation, ses passions et ses voyages.

Pour cet événement, l’identité visuelle du Musée a été redéfinie avec la participation de l’artiste voironnaise Stéphanie Miguet. Dès le hall d’accueil, ses silhouettes découpées inspirées des motifs sur papier en vogue au XVIIe et XIXe siècle évoquent un « Album de souvenirs » de Lucien Mainssieux créé à partir de photos personnelles et archives conservées.

Cette exposition permanente n’a pas été conçue comme une fin en soi, mais comme un point de départ. Une rotation lente des œuvres permettra régulièrement de renouveler le regard sur une collection et un artiste multi facette, grâce aux œuvres en réserve ou prêtées par d’autres musées.

Salle 1 : Mainssieux collectionneur
« Un artiste ambitionnant une expression universelle doit être collectionneur ». L. Mainssieux
Il commence très jeune à acheter des œuvres anciennes ou celles d’amis. Au fil des années, sa collection s’enrichit et ses goûts s’affirment. Sa passion pour les maîtres du XIXe siècle s’exprime avec Corot, Courbet, Ravier, Carrand… Il nouera également de profondes amitiés avec ses contemporains qu’il collectionne : Flandrin, Dunoyer de Segonzac, Lewitska, Marchand, Marval….

Salle 2 : un voironnais à Paris
Lucien Mainssieux se forme auprès des peintres François-Joseph Girot et Jules Flandrin eux-mêmes anciens élèves de Gustave Moreau. Ses premières œuvres affichent une certaine innocence, la touche est réaliste et académique. Convaincu du potentiel de son élève, Jules Flandrin le pousse à rejoindre Paris. Lucien Mainssieux évolue au milieu d’artistes comme : Picasso, Matisse, Derain, Marquet... Cette effervescence artistique influence considérablement sa peinture et fait naitre des amitiés solides.

Salle 3 : une vie entre peinture et musique
Très tôt, Lucien Mainssieux plonge dans l’univers de la musique par l’intermédiaire de sa mère pianiste. Il jouera du violon et de l’alto sous la baguette de grands chefs tel Stravinski ou Weingartner. Dès 1919, il sera également critique musical pour le journal « Le crapouillot - arts, lettres et spectacles ». Lucien Mainssieux peindra ses amis musiciens, comme « le violoniste Lilien » et les instruments prendront une place privilégiée dans ses tableaux.

Salle 4 : Mainssieux et la Méditerrannée
En 1910, Lucien Mainssieux entame son « Grand tour » d’Italie, il a alors 25 ans. Il séjourne essentiellement à Rome complétant sa formation au contact d’un prestigieux passé. Ses carnets, croquis et autres dessins témoins de ses déplacements, montrent une grande liberté et souplesse de style. Sous la lumière d’Italie, bien différente de celle du Dauphiné, il développe une peinture faite de simplifications et de tons modulés.
En 1920, la visite de l’atelier de Renoir à Cagnes bouleverse l’artiste. Baigné sous la lumière de la Méditerranée, il retrouve la technique de ses premières études au temps de son maître Girot. Il abandonne la pâte épaisse et massive et joue alors sur la transparence et la clarté de la touche.
Un an plus tard, il part en Afrique du Nord. La découverte d’une autre culture et de paysage aride inondé de lumière l’influence considérablement. L’utilisation de couleurs plus chaudes, le travail particulier des ambiances et une touche plus vacillante et ondulée composent les œuvres plus classiques de cette période. »

Entrée libre.
Horaires

Musée est ouvert de mai à septembre de 14h à 18h, et d'octobre à avril de 14h à 17h, tous les jours sauf le lundi. Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai 11 novembre et 25 décembre.




17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel

++ Exposition temporaire

1830 – 1930 : une collection dévoilée



Du 8 juillet au 1er novembre

« « Patiemment constituée, cette collection particulière se dévoile au public pour offrir un panorama de la peinture régionale. Un parcours allant de 1830 à 1930, riche par sa diversité, propose une promenade à travers différents courants (Romantisme, Symbolisme, Post-Impressionnisme). » »

« « François Guiguet (1860 – 1937) – Deuxième partie : Corbelin
Du 8 juillet au 1er novembre
Pendant la guerre de 1914-1918, François Guiguet partage son temps entre Corbelin, au Grimaud, et Lyon où il a de nombreuses commandes.
À Corbelin, il s’inspire de sujets variés : la vie domestique, les artisans au travail et ses nombreux neveux et nièces. Il révèle ainsi tout son talent de dessinateur et sa sensibilité. » »

++ Ravier hors-les-murs !



Du 1er avril au 28 juin

« « À l’occasion de l’exposition d’œuvres de Jean Vinay provenant du Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye qui s’est tenue à la Maison Ravier en 2019, un échange a été convenu avec ce musée. Il accueillera la collection Ravier du 9 mars au 17 mai. La Maison en profitera pour faire découvrir des œuvres de Ravier issues d’une collection particulière, pour la plupart jamais présentées au public. » »

++ François Auguste RAVIER



« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.
En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.
De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.
De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.
C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.
Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.
En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.
Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »

Horaires

du mercredi au dimanche de 14 H  à 18 H, jours fériés compris.
Fermeture hebdomadaire le lundi, mardi et le 1er mai.

Tarifs

Prix d'entrée 6 euros
Prix réduit 5 euros pour les plus de 60 ans
Gratuité pour les moins de 18 ans