Printemps 2014

1- Martigny Fondation Gianada (Rue du Forum 59 1920 Martigny, Suisse)

La beauté du corps dans l'Antiquité Grecque



en collaboration avec le British Museum de Londres

du 28 février au 9 juin 2014
tous les jours de 10h à 18h


Le British Museum de Londres fondé en 1753 s’ouvre au public en 1759 et ses collections, constituées de plus de sept millions d’objets, sont parmi les plus importantes au monde et proviennent de tous les continents. Parmi toutes ces richesses, vingt-quatre salles représentent Rome et la Grèce antiques : il s’agit de la section la plus importante du musée qui propose des œuvres s’étendant du début de la préhistoire à l’ère byzantine.

Une des responsables de ce département antique a spontanément proposé à Léonard Gianadda d’organiser une exposition avec quelques unes des pièces maîtresses choisies parmi ces antiquités grecques et romaines. Pour célébrer la beauté du corps dans l’Antiquité grecque, dix thèmes seront à l’honneur et entraîneront le visiteur dans une balade éclectique où la beauté des corps féminins et masculins, le sport, la naissance, le mariage et la mort, l’amour et le désir, seront documentés par des pièces archéologiques.

L’espace de quelques mois, l’Antiquité gréco-romaine sera reine à la Fondation et toutes ces richesses archéologiques rappelleront le passé gallo-romain de Martigny-la-Romaine avec ses témoins comme le temple antique dédié à Mercure, le musée gallo-romain, le taureau tricorne etc. Un heureux mariage de pierre, de bronze et de marbre : Londres dans l’antique capitale du Valais romain : Forum Claudii Vallensium.

2- Musée d'Art Contemporain Saint Martin - MAC Montélimar (avenue St Martin - place de Provence 26200 Montélimar )

« Épreuves d'artistes »

jusqu'au 31 mars 2014

« Épreuves d’artistes » présente plus d’une centaine d’estampes des plus grands artistes contemporains. En partenariat avec les artothèques de Grenoble et de Lille ainsi que la galerie Eric Linard, vous pourrez admirer une palette de techniques et de couleurs grâces aux procédés de la sérigraphie, lithographie et digigraphies.
L'exposition présente le travail d’artistes majeurs de l’histoire de l’art tels que  François Bruetschy, Villeglé, Viallat, Arroyo, Monory, Di Rosa, Adami, César, Klein, Arman, St Phall, Ben, Aki Kuroda, Chillida, mais également la démarche audacieuse de Françoise Pétrovitch

Horaires : lundi au vendredi de 10h à 17h et Samedi et dimanche de 14h à 17h

3- Musée des Beaux-Arts de Valence (4, place des Ormeaux 26000 Valence )

De Gainsborough à Turner



l'Age d'Or du paysage et du portrait anglais dans les collections du Louvre

du 28.06.2014 au 28.09.14

La peinture britannique connaît son âge d'or sous l'ère Georgienne (du nom de tous les monarques qui vont se succéder sur le trône d'Angleterre, de Georges Ier jusqu'à George IV) soit des années 1720 environ jusqu'au début du règne de la reine Victoria au milieu du 19e siècle. Seules, en dehors des musées britanniques ou américains, les collections de peintures et arts graphiques du Musée du Louvre, méconnues et dont l'histoire et l'extension demeurent relativement récentes à l'échelle de cette institution, permettent largement de rendre compte de ce moment d'exception dans l'histoire artistique britannique.
C'est spécifiquement cet ensemble, cohérent et de grande qualité, que la présente exposition, pour la première fois, entend faire mieux connaître au public, du 28 juin au 28 septembre, à partir d'une sélection de soixante-dix œuvres environ.



4- Musée Paul Valéry de Sète (148 Rue François Desnoyer  34200 Sète )

4 à 4 / 4 expositions à 4 artistes



Jean Denant (Sète)
Curro Gonzalez (Séville)
Grisor (Lille)
Liu Zhengyong (Pékin)

jusqu'au 11 mai 2014

4 à 4, première manifestation d’un cycle d’art actuel qui sera proposé tous les deux ans par le Musée Paul Valéry et qui réunira chaque fois 4 expositions individuelles consacrées simultanément à 4 artistes sur le plan international. 4 catalogues seront publiés à cette occasion, consacrés à chacun des artistes invités.
La première de ces expositions, présentée à Sète du 28 février au 11 mai 2014, a mis en œuvre une collaboration avec ART UP, la foire d’art contemporain de Lille, où un stand consacré au Musée Paul Valéry permet de présenter les œuvres des quatre artistes réunis pour cette première exposition, parmi lesquels figurent un Lillois et un Sétois.
Si ces quatre artistes ont en commun une référence à la figuration, leur engagement sur des voies très diverses offre un regard multiple sur une création contemporaine qui ne cesse d’interroger l’identité et l’état du monde.

+ « Jean Denant entame des chantiers, met en place des situations, ouvre des failles. Aux frontières de la peinture, de l’architecture, du design ou encore de la sculpture, il développe une pratique plurielle posant la question des matériaux, des gestes laborieux et des identités » (Léa Bismuth).

+ Représentant de la génération sévillane des années 1980, Curro González précise : « Le monde tel que nous le connaissons est sans cesse sur le point de disparaître », avant d’ajouter : « L’histoire de l’humanité n’a cessé depuis son origine, de nous donner des motifs de déception ; la Bombe, par malheur, est seulement un épisode de plus parmi les nombreux épisodes honteux qui, comme des cicatrices, emplissent notre histoire »




+ « La singularité de la démarche de Grisor provient de sujets simples universellement mémorisés, semblant immédiatement porteurs de sens. (…) L’évocation prime sur la description absolue et contribue à rendre visible la pensée » (Yann Steven)

+ «Empreintes d’un expressionnisme vibrant (…), les toiles de Liu Zhengyong sont le reflet de la complexité et de la profondeur des émotions humaines, mais aussi l’expression d’une véritable réflexion sur les problèmes de la société ».

5- Musée Fabre Montpellier (39 Boulevard Bonne Nouvelle 34000 Montpellier)




François-André Vincent (1746-1816)

Du 8 février 2014 au 11 mai 2014

A l’occasion de la publication du catalogue raisonné François-André Vincent – un artiste entre David et Fragonard, par J.P. Cuzin (ancien conservateur général du département des peintures du musée du Louvre), le musée Fabre et le musée des Beaux-Arts de Tours s’associent afin de présenter la première rétrospective consacrée à cet artiste.
L’exposition du musée Fabre met en lumière cet artiste méconnu du public, qui fut pourtant l’un des grands rivaux de David, et dont les œuvres ont été confondues avec celles de Fragonard. Elle montre aussi la place essentielle qu’il a occupée dans la peinture française, tant à travers sa production de peintures d’histoires que de portraits. Ses nombreux portraits-charge attestent d’ailleurs de la virtuosité de son œuvre, non seulement peinte mais aussi dessinée.
Après une formation académique à Paris puis à Rome, Vincent revient en France en 1777. Il connaît un succès considérable en cette fin d’Ancien Régime et est le seul grand rival de David qui finira par le supplanter peu avant la Révolution. Pendant la Révolution et sous le Premier Empire il continue de recevoir des commandes officielles en parallèle de sa production de portraits. Les sujets, très variés, sont novateurs et souvent annoncent le courant romantique. Vincent fut également un dessinateur exceptionnel et prolifique.
L’exposition réunit plus de 100 peintures et dessins. Le musée Fabre, réputé pour la richesse de ses collections du XVIIIe siècle, détient plusieurs chefs-d’œuvre de F.-A. Vincent. Le musée du Louvre, les grands musées de région français ainsi que plusieurs institutions étrangères, notamment au sein du réseau FRAME (French Regional American Museums Exchange), participent généreusement à cette grande rétrospective.

6- Maison Ravier Morestel (302 rue Ravier 38 Morestel)

Albert Gleizes et ses disciples : Burlet, Chevalier, Dangar, Gloria, Le Coultre, Pouyaud, Regny

du 30 mars au 22 juin 2014

Albert Gleizes (1881-1953) participe aux premières manifestations du Cubisme. Avec son ami Jean Metzinger (1883-1956), il publie, en 1912, Du «Cubisme» premier ouvrage jamais consacré à cette nouvelle représentation du réel, élaborée par Braque et Picasso autour de 1908. Il participe la même année au Salon de la Section d’or dont le but est de soumettre à la réflexion l’organisation du tableau, pour procéder méthodiquement à la réduction géométrique de la réalité. Évoquant le principe du Nombre d’or, ces artistes entendent donner une solide assise au Cubisme et jeter les bases d’un nouveau langage artistique, en phase avec la modernité.

Albert Gleizes tente de rapprocher traitement cubiste et tradition, puis il alterne compositions purement abstraites et figurations allusives, avant de se tourner vers le renouvellement de l’art sacré dans les dernières années de sa vie. En 1927, il crée la communauté de Moly-Sabata à Sablons, dans l’Isère puis aux Méjades près de Saint-Rémy de Provence. Il y accueille les artistes les plus divers, dans une sorte d’utopie communautaire, pour leur permettre d’exprimer leur art, mais aussi de partager sa vision de la peinture.

Les disciples de Gleizes, dont le plus actif est le peintre Jean Chevalier (1913-2002), y font alors de fréquentes visites : Daniel Gloria (1908-1989), René-Maria Burlet (1907-1994), fondateur de l’Académie du Minotaure à Lyon et auteur des fresques de l’église de Saint-Victor-de-Morestel, Paul Régny (1918-2013) et Andrée Lecoultre (1917-1986).

Grâce au concours de la Fondation Albert Gleizes, des Musées de Lyon et de Grenoble, et de collectionneurs particuliers, cette exposition réunira autour de Gleizes, les œuvres de ces cinq artistes qui, tout en conservant leur individualité, transcendent l’influence du maître.