dans les jardins du Musée Hébert, La Tronche
jusqu'au 17 octobre 2011
« Né en Dauphiné en 1943, Olivier Giroud vit près de Vienne, où il a installé son atelier.
Après des études à l'IEP de Grenoble, il entre dans un atelier de ferronnerie, puis dans un atelier de céramique en Drôme et au château de Ratilly. Depuis 1972, il a exposé dans de nombreuses galeries et a participé à des salons. Il a réalisé plusieurs œuvres monumentales, notamment à Lyon une sculpture pour la cité administrative de la Part-Dieu. »
Le musée Hébert à La Tronche possède un très beau parc. C'est dans ce cadre naturel que nous pouvons découvrir les 9 sculptures d'Olivier Giroud.
Une des sculptures est en céramique, « Croisée » : l'impression de voir du bois naturel est étonnante, pas un seul instant on imagine la réalité du matériau utilisé : couleur, aspérités, tout y est confondant de naturel.
Les autres œuvres proposées sont en peuplier majoritairement. Elles ont été sculptées d'un seul tenant, l'artiste se jouant des formes des troncs, des aspérités du bois, en en rajoutant par des coups inégaux de plus ou moins grandes tronçonneuses , en creusant par endroit pour produire des effets de lumière, fentes, vagues, dans des morceaux naturellement « énormes », qui en imposent, tout en s'intégrant fort bien dans ce lieu naturel, où les arbres eux-mêmes sont gigantesques.
Le bois brut a des couleurs évolutives, imprimées par le temps, complétant le geste créateur d'Olivier Giroud, d'une couleur très claire à une couleur plus grisée.
Olivier Giroud aime laisser son imagination aller en fonction des formes possédées par le bois, à partir de là, il invente, modèle, crée. Ce qui aboutit à des sculptures variées, proches de l'abstraction, qu'il aime bien offrir à l'imaginaire du spectateur. C'est le côté ludique de l'exposition : les rechercher dans le jardin et imaginer ce qu'elle représente ou provoque en soi.
Toutes sont légères d'apparence, aériennes, mais avoisinent plusieurs centaines de kilos.... magie du geste du sculpteur ..... et si fragiles en même temps, car le bois est périssable.
« En marge de la vie urbaine, le parc du musée, avec ses allées ombragées, ses charmilles en tonnelles et ses bruissements d'eau, souvenir et charme du jardin de l'artiste » Ernest Hébert, est un cadre attirant pour tout promeneur solitaire ou pas, avec en prime, les sculptures d'Olivier Giroud à découvrir.....
Les sculptures, dont certaines ont été créées à l'occasion de cette exposition, sont à voir jusqu'au 17 octobre 2011.