Printemps 2014

1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)

La Pointe et l'Ombre

du 15 mars au 9 juin 2014

En 2010 et 2011, le musée de Grenoble présentait un choix des plus belles feuilles, italiennes puis françaises, extraites de son cabinet d’art graphique. Dernier volet de la trilogie, l'exposition La pointe et l'ombre, se consacre à la présentation du fonds des dessins nordiques. Près de six cents dessins allemands, flamands et hollandais du XVIe au XVIIIe siècle, entrés pour la plupart grâce au legs de Léonce Mesnard en 1890, sont actuellement conservés par le cabinet des dessins du musée de Grenoble. Près de 120 d’entre-eux ont été sélectionnés pour être présentés dans le cadre de l’exposition.  Émouvantes et virtuoses, toutes ces feuilles nous permettent d'entrer dans l'intimité des artistes et de découvrir les secrets de la création en train de s'élaborer. Grâce à un prêt exceptionnel du musée du Louvre et en écho à l’exposition (qui compte une feuille du maître), le musée présentera Autoportrait au chevalet, un des chefs-d’œuvre de Rembrandt conservé en France.

2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)

Ericka Beckman

du 8 février au 4 mai 2014

Le Magasin nous propose, après Berne, une rétrospective du travail de l'artiste américaine Ericka Beckman : une sélection de vidéos, photos et dessins qui nous font entrer dans l'univers onirique de l'artiste. Assorties d’une esthétique aux couleurs saturées, d’une atmosphère ludique et faussement naïve, les œuvres d’Ericka Beckman nous projettent dans un univers onirique, à la fois familier et difficile à situer , dans lequel la présence et la mémoire du spectateur se trouvent inextricablement mêlées, parfois même bousculées, voire provoquées.

3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)

Diodore Rahoult (1819-1874) : Paroles de palette

Une exposition en deux lieux
jusqu'au 1er avril 2014


Diodore Rahoult (1819-1874), talentueux artiste dauphinois, n'a eu de cesse de peindre des scènes du monde qui l’entoure, tant de son Dauphiné natal que de lieux visités comme Rome et l’Italie. Il était temps de remettre à l’honneur son travail quelque peu oublié. Né dans une famille de confiseurs, le jeune artiste fait son apprentissage à Grenoble puis à Paris, et parfait sa formation lors d'un long voyage en Italie. Cette solide culture artistique fait de lui un dessinateur hors pair et un peintre ouvert à tous les genres : peinture religieuse et allégorique, Paysage animé, scène de genre, portrait. De ses innombrables dessins et études préparatoires jusqu'à sespeintures romantiques, son oeuvre témoigne d’une grande curiosité où l'émotion a toute sa place. Il est surtout connu pour le magistral travail d'illustration qu'il réalise en 1860 autour des poésies en patois de Blanc dit Lagoutte, édité sous le titre Grenoblo malhérou. On sait moins qu'au sommet de sa carrière en 1868, il est désigné, ainsi que son ami Henri Blanc-Fontaine, par le maire de Grenoble, Jean-Thomas Vendre, pour effectuer une partie des décors peints du nouveau Musée-Bibliothèque situé place de Verdun. L'exposition Paroles de palette, déclinée sur deux lieux, offre deux regards sur la richesse de l’œuvre de cet artiste sensible, ancré dans son temps. La Bibliothèque d'étude et d'information de Grenoble, qui conserve le fonds d’atelier de l'artiste, présente plus de cent cinquante dessins et des œuvres imprimées ; le Musée de l'Ancien Évêché expose soixante-dix huiles et aquarelles complétées de dessins préparatoires et documents provenant de collections publiques et privées.

4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)

Bretelles et fabulations

du 14 février au 30 juin 2014

« Inspirée par l'Histoire du Couvent de Ste Marie d'en Haut, la plasticienne Rébecca fabulatrice raconte un rêve artistique à travers trois installations : Trouver Raiponce, Corps Cloîtrés, Galerie du temps magasin général. Ses fabulations s'inscrivent dans le cadre de l'exposition « Les dessous de l'Isère, une histoire de la lingerie féminine » Rébecca enrobe ses créations d'un matériau aux couleurs chatoyantes. Saisi par la sensualité de sa palette déclinée du rose au rouge, le regard peine à déceler des bretelles de soutiens-gorge patiemment assemblées. Car l'artiste brouille les pistes pour laisser l'imagination hésiter entre réalité et fabulation. La chevelure de bretelles échappée d'une tourelle de Sainte-Marie d'en-Haut capte l'attention depuis les quais de l'Isère. Trouver Raiponce ravive la mémoire du conte de Grimm et tisse un lien entre l'enfermement de la jeune fille et la clôture des sœurs de la Visitation, premières habitantes du couvent. Dans les niches aux statues absentes, des corps démembrés sont enfermés dans une camisole de bretelles. Ces Corps cloîtrés, nus ou écorchés, exaltent la féminité. Galerie du temps, magasin général est une ode à l'activité des femmes qui confectionnaient les vêtements de la famille, travaillaient à domicile ou pour les usines du textile et de la ganterie. Leurs outils, sortis des réserves du musée, retrouvent une nouvelle âme sous la main de Rébecca. Marottes couvertes de perruques et de chapeaux, fers à repasser, métiers à broder, rouets et mains de fer parés de bretelles, exhibent la fierté des métiers d'autrefois. »

Exposition à venir : à partir du 19 avril 2014 : « A l'arrière comme au front, les Isérois dans la Grande Guerre ».

5- Musée de la Résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)

Automne 43. Résistance et répressions

Du 26/11/2013 au 19/05/2014



« L'automne 1943 constitue un moment charnière dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Isère. Début septembre, dans le contexte de l'armistice signé par Badoglio en Italie, les troupes allemandes occupent la totalité du département en lieu et place de leurs anciens alliés italiens. S'ensuit une répression sans précédent contre la Résistance, mais aussi contre la population juive qui ne s'achèvera qu'avec la Libération du département à la fin août 1944. En quelques semaines, une succession d'événements se produisent dans la région grenobloise dont la mémoire collective conserve encore le souvenir. Aux actes de répression opérés par l'occupant le 11 novembre à Grenoble contre les manifestants venus nombreux dans les rues de la ville pour dire leur opposition, puis du 25 au 30 novembre dans le cadre de la « Saint-Barthélemy grenobloise » contre les chefs de la Résistance iséroise, des actions de riposte aboutissent aux explosions du polygone d'artillerie et de la caserne de Bonne des 14 novembre et 2 décembre où se trouvent entreposés les stocks d'armes allemands. Une période marquante à laquelle le musée a voulu s'attacher soixante-dix ans après ces événements en les situant dans le contexte plus large de l'évolution du conflit à cette époque. »

6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)

Culture populaire et Révolution Française XXème et XXIème siècles

Quelle est la place de la Révolution française dans nos sociétés mondialisées?


jusqu'au 28 avril 2014

« Quel souvenir en conservent nos contemporains, loin de toute histoire savante ou officielle ? Telles sont les questions soulevées par l'imaginaire de la Révolution qui s'exprime à travers le monde depuis la naissance d'une société de consommation et de communication il y a un peu plus d'un siècle. La circulation de récits, d'images, de spectacles ou d'objets rend sensible la confrontation entre des conceptions opposées : exaltation ou dénégation, admiration ou condamnation. L'objectif de cette exposition est triple : elle vise à mettre en évidence la construction de stéréotypes culturels à travers leurs figures récurrentes et leurs scènes emblématiques, mais également leur circulation d'une forme d'expression dans une autre ou d'un pays vers un autre, et enfin leur écho avec les questions de notre époque. Cette culture peut être qualifiée de « populaire » aussi bien par l'ampleur du public qu'elle mobilise à des fins militantes ou pédagogiques que par la façon dont elle s'inscrit dans les pratiques quotidiennes et les usages courants propres à notre temps ».

7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)

Recadrages. Des entreprises en mouvement 1991-2013

Jusqu'au 31 Mai 2014

Trente entreprises de Grenoble et de sa couronne, signalées en 1991 par la Chambre de commerce et d'industrie comme les plus performantes du département, ont été photographiées par l'artiste Anne-Marie Louvet. L'usage du noir et blanc, le choix de réaliser des prises de vue la nuit et selon un cadrage étudié, donnent aux sites industriels une forme de mystère et de poésie. Vingt-deux ans plus tard, l'artiste choisit de retourner sur les lieux. Le cadrage reste approximativement le même, mais l'argentique a laissé la place au numérique et à la couleur, la nuit à la lumière du jour. Ce sont deux époques de l'histoire de la photographie qu'Anne-Marie Louvet propose ici à travers la constitution de diptyques qui mettent en parallèle hier et aujourd'hui : celle du noir et blanc qui sublime, celle du numérique qui dresse davantage un constat et un état des lieux. Mais au-delà du seul travail plastique et artistique, ces photographies laissent entrevoir l'évolution de ces entreprises durant ces vingt dernières années. Seules quatre d'entre elles ont disparu, la majorité a conservé son activité sur le même site, voit l'architecture de ses bâtiments peu modifiée et reste encore aujourd'hui très performante. Pourtant derrière cette apparente stabilité, se cachent souvent des transformations très profondes qui témoignent de la mondialisation de l'économie. C'est cette double approche originale -artistique et économique-, que nous propose cette exposition.

8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent 38000 Grenoble)




« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011. Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble. Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes. Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site. Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. » Et l'entrée est gratuite.

9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)

+ Ouvrages de dames,



jusqu'au 15 avril 2014

+ « Envert »

Photographies d'Aurore de Souza, cabinet de dessins



jusqu'au 15 avril 2014

+ Italiens pittoresques, 1888-1893

Instantanés de Gabrielle Hébert

jusqu'au 31 Août 2014


10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex


11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)

Exposition « White »

A partir du 6 Janvier 2014

Invitation du photographe coréen Bohnchang KOO avec deux séries « Vessel » et « White » Cette exposition sera complétée par des oeuvres la collection du Musée Géo-Charles ainsi que des prêts du Musée de Grenoble. Exposition réalisée en collaboration avec la Galerie Camera Obscura, Paris

Et à partir du 16 avril 2014, jusqu'au 17 Août 2014 : Exposition : « Occuper le terrain » le sport : le sens du jeu, les collections du Musée Géo-Charles

12- Musée St Antoine l'Abbaye

Du Vercors et d'ailleurs, oeuvres de Jean Vinay Salle voûtée du Noviciat

Du 3 Mars au 18 mai 2014

« C'est à Saint-Marcellin que Jean Vinay vit le jour un matin d'hiver 1907, le 2 février. Mais très vite, naîtra un attachement particulier pour le pittoresque village de l'Albenc où il viendra souvent se réfugier. Très jeune, il affiche un goût prononcé pour le dessin. Il crayonne sur d'infimes carnets de croquis ceux qui peupleront ensuite ses œuvres emplies de soleil et de prairies verdoyantes. Sur ses routes buissonnières, la Nature au cœur de sa « Vallée heureuse » le fascine, tant sur les rives de la Bourne ou de l'Isère, que sur celles du Lac de Paladru ou de Laffrey. La verticalité du minéral devient aussi prétexte à une orchestration des masses lorsqu'il peint avec ardeur de frêles chapelles ou d'altières fontaines, ces places enfin que traversent de fantomatiques silhouettes un soir d'hiver. Mais son cœur bat plus encore pour les massifs du Vercors et de la Chartreuse, à l'ombre desquels sommeillent les fermes dauphinoises de son enfance ou d'improbables sentiers. »

13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)

L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50. A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art. Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.

14- VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)

Jean-Marc Thommen



A main levée

Du 21 mars au 19 avril 2014


Jean-Marc Thommen est un artiste français né en 1965 et diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris L’artiste évolue dans le champ de l’abstraction et s’est particulièrement axé vers la peinture gestuelle. Jonglant entre le wall drawing ou des formats plus humbles sur papier ou sur toile, il en vient à questionner aussi bien la surface que les médiums ou la couleur. Chaque aspect étant primordial dans sa création. L’artiste rejette toutes formes d’images et de narration afin d’être le plus proche possible de l’abstraction. Il ne se disperse pas, il va à l’essentiel : le geste, la ligne, la couleur. Il aura réalisé au VOG une peinture murale « Improvisation n° 6 ».

15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble

La grimace du monde



du 13 février au 24 avril 2014

« Quand Bosch et Bruegel rencontrent Boucq, Druillet, Franquin, Hausman, Hergé, Hermann ou Vandersteen… La fondation Glénat présente au couvent Sainte-Cécile une exposition sur le fantastique réunissant plus de trente chefs-d’œuvre flamands du XVIe siècle et autant d’œuvres majeures de la bande dessinée, parmi lesquelles des dessins inédits de monstres de Franquin ou une planche originale de L’oreille cassée de Hergé. Le fantastique, plus souvent du côté de l’Enfer que du Paradis, apparaît comme un état permanent de notre culture visuelle. Monstres hybrides, lumières de l’au-delà, apparitions, fureur ou fusion des éléments : ces ingrédients constitutifs de l’imaginaire fantastique ont traversé les siècles, suscitant tour à tour terreur, émerveillement, sidération, fascination chez le spectateur ou le lecteur. On les retrouve dans la peinture flamande du XVIe siècle comme dans la bande dessinée d’aujourd’hui. L’exposition organisée par la fondation Glénat, « La Grimace du monde » propose un rapprochement entre ces deux formes d’art. Un face-à-face inédit pour tous les amateurs de fantastique ! Du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de 13h30 à 19 h Entrée : 6€ (gratuite pour les moins de 13 ans).

16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron





Un artiste en Italie. Voyages de Lucien Mainssieux.

Jusqu'au 31 décembre

"Le musée de Voiron vous invite aux voyages, à travers les peintures et dessins de Lucien Mainssieux lors de ses séjours en Italie de 1910 à 1926.

+ Le voyage et Mainssieux
Lucien Mainssieux est attaché à la tradition du voyage. Pour ne rien perdre des moments qu’il vit, l’artiste voironnais capte ses impressions, ses souvenirs, ses sensations sur des toiles, des dessins ou des carnets de voyage, à la manière de Delacroix. Très tôt attiré par de nouveaux horizons, le peintre Mainssieux fait de nombreux voyages en Italie entre 1910 et 1926.

+ Une exposition pour mieux comprendre l'artiste
Grâce à cette nouvelle exposition, le musée nous livre la place de l’Italie dans le cheminement artistique du peintre Mainssieux. Cela donne la possibilité au visiteur de mieux comprendre comment se met en place sa manière de peindre, et ce qui va caractériser ses peintures par la suite

+ Le peintre et l'homme
Une nouvelle facette de l’artiste est dévoilée grâce à son carnet de voyage où dessins et notes personnelles sont consignés. Outre les toiles de l’artiste, le catalogue de l’exposition propose de découvrir l’homme, le touriste aussi. Un texte de Gilles Bertrand (du Centre de recherche en histoire et histoire de l’art : Italie. Pays alpins) présent dans le catalogue nous plonge fin du XIXe siècle, début du XXe, pour mieux contextualiser cette période de la vie de l’artiste.




+ Peintures dessins et croquis
Des portraits et paysages seront mis en lumière lors de cette exposition. Le visiteur pourra donc admirer les paysages immortalisés témoignant de la fascination du peintre pour l’architecture antique, avec notamment deux grands panoramas de Rome. Pour respecter la fragilité des œuvres sur papier, les nombreux dessins seront accrochés par roulement, pour inviter au voyage trimestriel."