1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)

Kandinsky

du 29 octobre 2016 au 29 janvier 2017

L'exposition couvre la dernière décennie de vie du peintre.
En effet, né en 1866 à Moscou, parti de Russie pour Munich et l'Allemagne en 1896, Kandinsky sera classé parmi les artistes « dégénérés » par les nazis et quittera son pays d'adoption, un vrai déchirement pour lui, pour la France en 1933, alors que les nazis viennent de fermer l'école du Bauhaus dans laquelle il enseignait depuis 1922.
A Paris, où il s’intégrera bien parmi le milieu artistique, il va adopter un style tout à fait original, synthèse du vocabulaire géométrique des années du Bauhaus, et des tracés aléatoires et ondulants de la décennie précédente, enrichi de tout un répertoire de motifs biomorphes issus de l'univers des cellules et de l’embryologie qui le passionne, et symbolique de ses tiraillements intérieurs d'exilé et de croyant profondément orthodoxe.
L'exposition dont je vous parlerai plus amplement lorsqu'elle aura ouvert ses portes, sera présentée sous forme chronologique.

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30

Plein tarif : 8€
Tarif réduit*: 5€
Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.
Tarif titulaires de la carte M'RA: 2€
Entrée gratuite
Jeunes de moins de 18 ans,
Chômeurs,
Etudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,
enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,
groupes scolaires accompagnés par les enseignants,
Amis du Musée de Grenoble,
Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,
Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,
Artistes sur présentation de la carte professionnelle,
Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.
Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois

2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)

Horizon (2016)
Événements et exhibitions



Du 24 novembre au 24 décembre 2016

"De Turin à Clermont-Ferrand, de Genève à Grenoble, les 17 artistes sélectionnéEs invitent à parcourir des territoires, des possibles jusqu’aux limites du visible…. Horizon (2016) est un espace dans/sur/ autour/dessous/sur les côtés/au milieu du MAGASIN ! Un projet hybride et transdisciplinaire où évoluent entre ciel et terre des équilibristes cherchant à tracer d’autres horizons.
Sur le fil, doux rêveurs mais non moins performeurs, Marianne Mispelaëre, Estefania Peñafiel Loaiza et Jordi Galì invitent à saisir l’instant présent. Elles/il effacent, dessinent, assemblent ou étendent des lignes jusqu’à l’indicible… tentant de suspendre le temps. Qu’elle soit numérique ou volcanique, la neige habite les expériences de Nick Chendela Sangale, Muriel Joya et Adrien M & Claire B. Les éléments s’agitent et invitent à un voyage météorologique ! Arpentant limites et lignes, Guillaume Barborini, Laura Pugno et Marjolaine Turpin proposent des paysages singuliers nés de marches effrénées, de sommets gravis, de villes parcourues ou de failles rencontrées. Ils guident nos pas sur les cartes… Alors que Benoît Billotte donne à voir celle de ce mythe oublié de la Terre creuse. À la manière d’un voyage initiatique pour trouver l’invisible, le creux, l’imperceptible. Un voyage vers un ailleurs se dessine, au sel sur le sol. Une invitation à perdre volontairement le nord et ainsi (re)découvrir en silence des pays entre-deux… à s’arrêter en Abkhasie (Beat Lippert). Valentine Gouget et Golnâz Pâyâni guident nos pas sur ces frontières, ces lignes imaginaires inventées, découpées, concrétisées… pour mieux les contourner, les dénoncer. Et surtout pour ne pas oublier que le fini et l’infini, le proche et le lointain se rejoignent là où la terre et le ciel se confondent.
Quelques rêves de lignes imaginaires que nous/vous/moi/je/toi/ils/elles contribuons à faire exister le temps de l’avent … Tout un mois pour élargir ses horizons !"

Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h
Plein tarif 4€
Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).
Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes.



3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)

Exposition temporaire :
Pic et Bulle

du 19 novembre 2016 au 30 avril 2017

La bande dessinée est née dans les Alpes en 1827, de la pure imagination d'un suisse, Rodolphe Töpfer. Ce n'est donc pas étonnant que ce soit un musée alpin qui pour la première fois consacre toute une exposition sur le thème du rapport de l'homme à la montagne dans la BD, idée soufflée par Michel Jans éditeur grenoblois de BD, (éditions Mosquito), et qui a pris forme grâce au journaliste Hugo Gaspard passionné de BD d'altitude.

Le Musée de l'Ancien Évêché de Grenoble nous présente 90 auteurs d'hier et d'aujourd'hui.
La plupart des planches qui sont exposées sont des originaux. Il y a quelques reproductions, lorsque il s'est avéré impossible d'avoir des originaux et en tout près de deux cents documents.
La montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même. C'est à voir par l'enrichissement que cette exposition apporte, et par son côté ludique très agréable, qui peut intéresser de 7 à 77 ans ....

Exposition permanente :la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même. Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.
Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h, l'entrée est gratuite.
Samedi et dimanche de 11h à 18h





4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)

+++ NUNAVIK. EN TERRE INUIT

Exposition du 24 mars 2016 au 2 janvier 2017



« Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l'alpe ? L'exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s'intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux. Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XXe siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales.
En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l'Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l'épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l'ingéniosité perpétuelle a permis de s'adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée.
Venus d'Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent. Certains franchissent l'Arctique canadien autour de l'an Mil pour venir à l'Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik. L'exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques,d'objets de la culture matérielle et d’œuvres d'art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers de la baie d'Hudson et d'Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d'hier comme celle d'aujourd'hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l'Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d'esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires...
L'exposition sera l'occasion d'inviter des artistes du Grand Nord québécois qui sculpteront la pierre devant le public et d'organiser des échanges autour de la culture inuit à partir de films, tables-rondes, concerts ... »

+++ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME

Exposition présentée du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017

« Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s'intéresse aujourd'hui aux populations constituant la minorité la plus importante d'Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens,les Maghrébins, les Pieds-Noirs,etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms,etc., à prendre leur place dans l'histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L'exposition s'interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe.
Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd'hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels... Dans les années 1960, l'administration française les classe « gens du voyage »... malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement... Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d'armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l'Église. Excepté dans l'actuelle Roumanie où ils sont à l'époque réduits à l'esclavage, ils sont généralement tolérés. L'hostilité apparaît au XVIIe siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d'un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l'image du Tsigane « voleur de poules » naît alors... tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème ». Victimes des guerres, notamment d'un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale,les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l'ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n'est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d'autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation.
L'exposition se termine par la présentation du travail d'un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d'Europe de l'Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s'agit d'appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d'humanité »

+++ Life

du 19 novembre 2016 au 29 janvier 2017

"Considéré comme l'un des grands maîtres japonais du graphisme, Kazumasa Nagai puise son inspiration dans la relation étroite que les japonais entretiennent avec la nature et la montagne en particulier.
Dans la mémoire collective du peuple japonais, les contes et légendes racontent que les forêts et les montagnes qui couvrent l'archipel sont peuplées d'animaux aux formes étranges.
Kazumasa Nagai a entrepris de transmettre ces récits légendaires à travers une extraordinaire série d'affiches, dont une trentaine est présentée au Musée Dauphinois.

Cette exposition est présentée dans le cadre plus large du Mois du Graphisme d’Échirolles.

++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE

Parcours permanent

En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.
À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.
En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.
Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.

++ « GENS DE L’ALPE »

Exposition de longue durée

« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.
L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.
L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »

++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI

Exposition de longue durée

« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !
Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »

Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, du 1er septembre au 31 mai, de 10h à 19h, du 1er juin au 31 août.
L'entrée est gratuite.






5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)

La B.D. prend le maquis

du 3 Décembre 2016 au 22 Mai 2017

"La bande dessinée a investi depuis longtemps le champ historique de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut même présente durant le conflit comme en témoigne le célèbre album d'Edmond-François Calvo, La bête est morte !, publié en 1944. Cette production foisonnante a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à bâtir une exposition dédiée au « neuvième art » autour du thème central du maquis, dans une région où cette forme de résistance fut particulièrement développée. Sur une idée originale de Xavier Aumage, archiviste du Musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne et commissaire de l'exposition, ce travail revient ainsi sur plus de soixante-dix ans de création artistique à travers des planches originales, des story-boards, des archives et des objets qui gagent de la place du maquis dans les représentations du conflit."

En partenariat avec le Musée de la Résistance nationale, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, le Dauphiné libéré et les éditions Glénat.

Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi matin, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h, mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.

L'entrée est gratuite.

6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)

La Splendeur des Lesdiguières
le Domaine de Vizille au XVIIème siècle
Exposition temporaire dans le cadre de l'année Lesdiguières
23 Juin 2017 - 12 mars 2018
"En référence à l'Assemblée de Vizille qui s'est tenue dans une salle du château le 21 juillet 1788, la création du musée de la Révolution française dans ce lieu insigne de l'histoire de l'ancienne province du Dauphiné et de l'histoire de France a été décidée en 1983 par son propriétaire, le Département de l'Isère. Depuis, dans ses missions, il revient naturellement au musée, en dehors de son thème principal, de mettre en valeur le domaine départemental dans lequel il s'insère.
Paradoxalement, en regard de son importance historique, la création au XVIIe siècle de cet ensemble exceptionnel, monumental autant que paysager, n'a jamais été étudiée jusqu'à présent dans sa globalité. Cette démarche de remise en lumière s'inscrit dans un projet culturel plus large autour de l'importance de l'héritage du XVIIe siècle en Dauphiné dans la mouvance de la plus influente famille aristocratique de ce temps. C'est dans cette perspective qu'avec d'autres musées du Département de l'Isère ainsi que l'Université Grenoble-Alpes, une ambitieuse saison Lesdiguières se déroulera à partir de l'été 2017 jusqu'en 2018.
À Vizille, site géographiquement propice à la surveillance d'un important passage alpin depuis l'Antiquité, on assiste à partir de 1600 à la transformation d'une forteresse médiévale déclassée en une grande demeure de plaisance au goût de l'époque avec des décors intérieurs somptueux, dans un écrin naturel tout à fait original incluant non seulement les dimensions d'agrément mais aussi des préoccupations économiques. Initié par François de Bonne dont la personnalité est particulièrement frappante le domaine est parachevé par son petit-fils François de Créqui dans la seconde moitié du XVIIe siècle.
Cependant le destin ultérieur du château aux XIXe et XXe siècles a largement fait disparaître ou occulté ce que fut cette propriété au temps de sa splendeur, d'où la nécessité de restituer cette apogée.
L'exposition en s'appuyant sur les archives, l'iconographie, la cartographie, les traces archéologiques, l'existant, les objets d'art subsistants ou équivalents se propose par une muséographie déambulatoire et dynamique de permettre au grand public qui fréquente le Domaine de Vizille de retrouver et comprendre ce patrimoine qui est le sien au-delà de son apparence et de ses fonctions contemporaines."

Le Musée est ouvert
D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)
De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, et du 24 décembre 2015 au 1er janvier 2016 inclus)

Audioguides gratuits pour les individuels.
Le parc : fermé les mardis, accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.
Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.

7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)

Chorégraphies nocturnes. Photographies de Jadikan

du 8 décembre 2016 jusqu'au 1er octobre 2017



"Ancien taggeur puis pochoiriste, le photographe Jadikan est proche de l'art urbain. Il affectionne l'usine lorsqu'elle devient friche, la nuit lorsqu'elle est mystère et silence. Muni de ses appareils photographiques, il a pour seule revendication : le droit à l'imagination.
Barrages, centrales hydroélectriques, aménagements hydrauliques constituent ses terrains de création privilégiés où il pénètre la nuit, seulement accompagné de son matériel photographique. Muni des outils lumineux qu'il a confectionnés, Jadikan réalise dans le noir et devant l'objectif de l'appareil, une véritable performance - artistique et physique - qui s'apparente davantage à une chorégraphie dansée qu'à une simple intervention graphique.
Avec lui, le temps d'une pose longue, d'une prise de vue unique et d'un cadrage particulièrement étudié, l'usine, la machine, l'eau deviennent monde du sublime et de la poésie, totalement réinventés par la lumière.
Aujourd'hui reconnu sur la scène internationale du light painting, ou « peinture de lumière », Jadikan est en passe de devenir l'un des artistes de cette discipline artistique, les plus créatifs et innovants de sa génération.
L'exposition présentée à la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche est à l'image de ce jeune artiste qui s'intéresse à la 3D et aux nouvelles technologies, en proposant au public une autre manière de découvrir ses photographies, en plongeant véritablement au cœur de ses univers réinventés notamment à l'aide d'outils de visualisation comme les casques d'immersion."

L'entrée est gratuite et le musée est ouvert :
→Du 1er avril au 31 octobre
de 13h à 18h : du mercredi au vendredi
de 10h à 18h : samedi et dimanche
→Du 1er novembre au 31 mars
de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi
de 10h à 17h30 : samedi et dimanche
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Entée gratuite

8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent

38000 Grenoble)




« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.
Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.
Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.
Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.
Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »



L'entrée est gratuite.



Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.

9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)

°°° L'exposition Chris Kenny

"Au milieu de nulle part"

du 16 septembre 2016 au 15 mars 2017

dans la Grande Galleri
e

°°° L'exposition Monique Deyries

"Origine"

du 21 octobre 2016 au 6 mars 2017

de l'autre côté

°°° A voir au Musée en collection permanente :




Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies
Autoportait 1834
Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834
La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850
La mère de l'artiste, vers 1850
Louise Lefuel enfant, 1858
Le baiser de Judas, 1853
Les Cervarolles
Autoportrait à la cravate rouge, 1870
La Vierge de la Délivrance

Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi, l'entrée est gratuite.




10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex

L'entrée du Musée est gratuite.



Le Musée est ouvert (sauf le mardi) tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, les week-end jusqu'à 19h du 1er Mai au 31 Août,.

11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)

"Cent papiers", musée Géo-Charles, du vendredi 29 janvier au dimanche 24 avril.




« On le tient en main, le plie, le froisse, le déchire, le perfore, le lacère, le lave, l'adresse, le gaspille, le recycle... Le papier est une matière qu'on utilise dès nos premiers jours à l'école. Le papier en tant que support, médium, porteur de message, en tant que territoire. Le papier qui nous accompagne, qui enveloppe, qu'on chante, qui nous sert d'acte de naissance, de témoin, telle une trace de notre passage sur Terre. Le papier sur lequel on s'inscrit, on s'écrit. S'il est si près de nous, c'est qu'il est peut-être vivant... solide et fragile. Et résistant face au numérique.

Le musée Géo-Charles nous invite à en percevoir ses identités, ses frontières, ses profondeurs et fractures. "L'histoire de l'art est une histoire de la matière. Le papier en fait partie. C'est un enjeu en soi dans l'histoire de l'art du XXe siècle, dans le renouvellement des matériaux et toutes sortes d'expérimentations sur les techniques possibles de mise en œuvre. Les cubistes, les premiers, ouvrent les horizons et font apparaître le collage", dit la conservatrice Élisabeth Chambon.

L'exposition "Cent papiers" réunit des dessins, peintures, gravures, parchemins, maquettes, planches de BD, installations... des œuvres contrastées issues de collections privées, publiques et d'artistes qui interrogent et transcendent la surface originelle. Cent papiers donc, mais l'on peut entendre sans papiers, ou sans-papiers, tant le papier, quand on en est dépourvu ou qu'on le prononce, révèle des enjeux de société, politiques.
Le musée proposera des visites commentées (goûters de l'art, nocturne), une rencontre avec des artistes, des ateliers de pratiques artistiques pour les enfants ou en famille. »

Le Musée est gratuit et est ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h, fermé le mardi.

12- Musée St Antoine l'Abbaye

++ Expositions temporaires - Musée fermé

++ Expositions permanentes

- Quand le parfum portait remède
- Chroniques d'une abbaye, à partir du 10 juillet 2016

Horaires
En mars et avril et en septembre, octobre et novembre
Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h
En mai et juin
Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h
et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
En juillet et août
tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Les 17, 18 septembre et 23 octobre
de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Fermé le 1er mai
Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication
Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)

L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.
A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.
Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.
Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.

14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)

Laure Mary-Couégnias
Love is a beach

19 Janvier – 18 mars

"Laure Mary-Couégnias est une artiste issue de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Diplômée en 2015 avec les Félicitations du Jury, elle vit et travaille à Lyon, représentée par la Galerie Houg à Paris. Son œuvre est déjà conséquente. Elle travaille surtout le médium pictural mais s’essaie également à la sculpture. Sa peinture porte sur une iconographie fantasque, à la fois chimères, fruits et fleurs subtilement détournés de l’imagerie ultra-réaliste.
L’univers de cette jeune artiste est la construction d’un monde à priori naïf, totalement revisité par une lecture en second plan. D’ailleurs, elle a comme références la peinture naïve et l’art brut.
Peignant petits et grands formats, elle réalise également in sitù des peintures murales. Sa peinture à l’acrylique lui permet de travailler rapidement tout en ayant un ton qu’on peut qualifier de « belle peinture ».
Mais il faut regarder attentivement pour voir toute la déviance de cette iconographie."

Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h, entrée gratuite

15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble

Du 24 novembre 2016 au 4 mars 2017
"Exposition « Fashion altitude, mode et montagne du 18e siècle à nos jours.  »

L’exposition raconte l’évolution de la silhouette des origines de la pratique des sports d’hiver à nos jours à travers des œuvres iconographiques, vêtements, accessoires, revues, films et photographies.
Au début du XXe siècle, il n’existe pas de costume spécifique pour la montagne. Quelques rares témoignages montrent des ensembles confectionnés dans de la laine tissée pour les compétitions de luge mais les hivernants, quelques familles de l’aristocratie européenne ou de la haute finance, improvisent des tenues en fonction de leur imagination. Superpositions de vêtements de chasse ou de sports d’extérieurs, associées à des lainages de couleurs vives, sont les seules alternatives. Les années entre deux guerres connaissent pourtant de vraies inventions avec la création de pièces dédiées à la montagne comme le fuseau, l’anorak et la doudoune notamment.
Les textiles synthétiques, mis au point pendant la seconde guerre mondiale vont lancer une vraie révolution en permettant la réalisation de vêtements toujours plus performants tandis que l’industrie touristique développe les loisirs de montagne. Tourisme et prêt-à-porter travaillent alors de concert pour permettre l’accès aux sports d’hiver au plus grand nombre, dans les meilleures dispositions possibles et équipé de tenues de plus en plus techniques."

Du lundi au samedi, de 11h à 12h30 et de 13h30 à 19h.
Entrée : 6 €, gratuit pour les moins de 13 ans.
Espace enfants en accès libre.





16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron




« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.
Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.

La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »

En exposition temporaire, dans le cadre Paysages, paysages
Paysages-in-situ, où se trouvait l'artiste quand il a réalisé le paysage ?
L'exposition associe des œuvres de paysage originales conservées dans les collections des musées et leurs répliques contemporaines réalisées depuis le même point de vue par le public.




Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et 25 décembre. Entrée libre.





17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel



++ Exposition temporaire

Fermé en hiver

++ François Auguste RAVIER

« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.
En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.
De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847. De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.
C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.
Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.
En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.
Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »

La « Maison Ravier » est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermée le mardi et le 1er mai et entre deux expositions temporaires.
Prix d'entrée 5 euros
Prix réduit 3 euros
Gratuité pour les moins de 18 ans