1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

Concordances esthétiques

jusqu'au 17 juillet 2016

« L’art de George Desvallières auquel le Petit Palais consacre une rétrospective jusqu’au 17 juillet (accès à l’étage), s’est singularisé au contact de ses maîtres, Jules-Élie Delaunay et Gustave Moreau.
Un choix d’œuvres puisées dans le riche fonds des peintures et des arts graphiques du musée des beaux-arts de la Ville de Paris, permet d’évoquer la diversité des rencontres esthétiques, qui d’une génération à l’autre, ont accompagné l’évolution de l’artiste.
Dès 1907, le musée accueille des œuvres de Desvallières. L’artiste était déjà présent au Petit Palais en 1903 pour la première édition du Salon d’automne dont il fut l’un des ardents défenseurs et il fut largement représenté en 1937 dans la grande rétrospective des Maitres de l’art indépendant. Certains de ses compagnons de route ont également laissé leur empreinte au musée, tels Maurice Denis, le co-fondateur des Ateliers d’art sacré ou encore Georges Rouault formé dans l’atelier de Moreau. »

Horaires

Le Petit Palais est ouvert du lundi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)
Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.
Nocturnes le jeudi jusqu’à 20h uniquement pour les expositions temporaires.

Tarifs

Accès gratuit pour les expositions permanentes
Pour soutenir les musées, un ticket "donation", pour la visite des collections permanentes et/ou des expositions temporaires vous est proposé au tarif de 2€. Ce tarif s'applique sur la base du volontariat des visiteurs.
Le tarif des expositions temporaires varie en fonction des expositions.
Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )

++ Carambolages (Galeries Nationales)

du 2 mars au 4 juillet 2016

Carambolage : terme du jeu de billard. Coup dans lequel la bille du joueur va toucher deux autres billes. fig. : coup double, ricochet.
185 œuvres d’art, issues d’époques, de styles et de pays différents, sont présentées dans un parcours conçu comme un jeu de dominos, où chaque œuvre induit la suivante par une association d’idées ou de formes. Les créations de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray, Annette Messager et d’autres artistes anonymes dialoguent au sein d’un parcours ludique qui revisite notre approche traditionnelle de l’histoire de l’art.

++ Seydou Keita (Galeries Nationales)

du 31 Mars au 11 juillet 2016

« Seydou Keïta (1921-2001) est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands photographes de la deuxième moitié du XXe siècle. La valorisation de ses sujets, la maîtrise du cadrage et de la lumière, la modernité et l’inventivité de ses mises en scène lui ont valu un immense succès. Il prend sa retraite en 1977, après avoir été le photographe officiel d’un Mali devenu indépendant. Son œuvre constitue un témoignage exceptionnel sur la société malienne de son époque. »

++ Amadeo de Souza Cardoso (Galeries Nationales)

du 20 avril au 18 juillet 2016

« Amadeo de Souza-Cardoso est un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre se situe à la croisée de tous les courants artistiques du XXe siècle. Au-delà des influences impressionnistes, fauves, cubistes et futuristes, il refuse les étiquettes et imagine un art qui lui est propre, entre tradition et modernité, entre le Portugal et Paris. Cent cinquante œuvres d’Amadeo et de ses amis proches, Modigliani, Brancusi ou encore le couple Delaunay, sont rassemblées dans cette exposition, qui est la première grande rétrospective consacrée à l’artiste portugais depuis 1958. »

++ La terre, le feu et l'esprit (Salon d'Honneur, square Jean Perrin

du 27 avril au 20 juin 2016

« Si la céramique est créée à l’aide de terre et de feu dans le monde entier, son style et ses caractéristiques varient grandement d’une région à l’autre. La céramique coréenne incarne à merveille le caractère unique de la Corée et l’esprit du pays. Elle est un domaine artistique à part entière. Cette exposition présente de nombreux chefs-d’œuvre de la collection du Musée National de Corée, dont bon nombre ont été officiellement désignés Trésors et Trésors nationaux. Elle permet aux visiteurs d’explorer toute l’histoire de la céramique coréenne, en se plongeant dans l’esprit qui l’habite.
L’exposition présente une vision d’ensemble de la céramique coréenne, des temps anciens de la période des Trois royaumes à l’ère contemporaine, en passant par les dynasties Goryeo et Joseon. Parmi les œuvres anciennes les plus remarquables figurent notamment des vases anthropomorphes, souvent enterrés avec les défunts pour guider leur âme dans l’au-delà conformément aux croyances funéraires à l’époque. »




++ Monumenta 2016. Huang Yong Ping (Nef)

du 8 mai au 18 juin 2016

« Depuis 2007, des artistes contemporains de renommée internationale investissent la Nef du Grand Palais avec des œuvres magistrales conçues pour l’occasion. Après Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Anish Kapoor, Daniel Buren et Ilya et Emilia Kabakov, Huang Yong Ping relève le défi en 2016. Représentant de l’avant-garde artistique chinoise, il imagine une installation spectaculaire, qui est aussi une réflexion sur les transformations de notre monde. »

Horaires

Ouverture 10h à 20h les lundi jeudi vendredi samedi et dimanche
Le mercredi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi



Tarifs

Plein : 13 €
Réduit : 9 €
Gratuit pour les moins de 16 ans

3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

++ Paul Klee



L'ironie à l’œuvre

Expositions


6 avril 2016 - 1er août 2016
de 11h00 à 21h00
Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris
14€ / TR 11€
Nocturne jusqu'à 23 h tous les jeudis soirs

« Le Centre Pompidou propose une nouvelle traversée de l’œuvre de Paul Klee, quarante-sept années après la dernière grande rétrospective française que lui consacra le musée national d’art moderne, en 1969.
Réunissant environ deux cent cinquante œuvres, en provenance des plus importantes collections internationales, du Zentrum Paul Klee et de collections privées, cette rétrospective thématique pose un regard inédit sur cette figure singulière de la modernité et de l’art du 20e siècle.
... L’artiste interroge les moyens que lui donne l’art d’atteindre ses aspirations. Ce thème éclaire l’attitude de Paul Klee vis-à-vis de ses pairs et des courants artistiques contemporains, montre comment il assimile ou détourne ces influences, créant une expression unique....

L’exposition se déploie en sept sections thématiques qui mettent en lumière chaque étape de l’évolution artistique de Paul Klee : les débuts satiriques ; Cubisme ; Théâtre mécanique (à l’unisson avec Dada et le surréalisme) ; Constructivisme (les années au Bauhaus de Dessau) ; Regards en arrière (les années 1930) ; Picasso (la réception par Klee après la rétrospective de Picasso à Zurich en 1932) ; Années de crise (entre la politique nazie, la guerre et la maladie).
Le parcours réunit peintures, sculptures, dessins et peintures sous verre, une sélection prestigieuse dont la moitié n’a jamais été montrée en France. »

++ Pierre Paulin



Expositions

11 mai 2016 - 22 août 2016


de 11h00 à 21h00
Galerie 3 - Centre Pompidou, Paris
14€ / TR 11€

« Designer, architecte d’intérieur, créateur, Pierre Paulin sculpte l’espace, l’aménage, le «paysage». Ses environnements, ses meubles, ses objets industriels, se mettent au service du corps. Avec plus de soixante-dix pièces de mobilier et une cinquantaine de dessins inédits, l'exposition consacrée par le Centre Pompidou à Pierre Paulin propose une traversée de tout l’œuvre du designer et de quarante années de création.
Elle présente des pièces phares devenues des « icônes » de l’histoire du design «Anneau, Mushroom, Ribbon Chair, Butterfly, Tulip ...» et fait la part belle à des projets inédits, auto-édités, comme le Tapis-siège, la déclive, la tente, etc. Des pièces rares des années 1950 et des prototypes sont également dévoilés dans l'exposition.
En 1971, Pierre Paulin est choisi par Claude et Georges Pompidou pour revisiter l’aménagement des appartements privés du Palais de l’Élysée. En 1984, c’est au même designer que fait également appel François Mitterrand pour concevoir l’architecture intérieure et le design de son bureau présidentiel.
L’exposition invite le visiteur à établir un dialogue entre corps et confort. Parce que les recherches de Pierre Paulin ont été sans cesse motivées par les thèmes du confort et d’un nouvel art de vivre, au ras du sol par exemple, le parcours propose au public de s’asseoir dans les sièges les plus emblématiques du créateur, des rééditions mises à la disposition des visiteurs.
L’exposition présente, enfin, une reconstitution inédite du living room de la Calmette, la villa dessinée dans les Cévennes par le designer dans les années 1990 : le public y expérimente un épais diwan (tapis) glissant le long d’un mur, se retournant sur le sol et accueillant quatre fauteuils Tongue. »

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

Fernel Franco
Cali, Clair–Obscur

6 février › 5 juin 2016



Commissaires de l’exposition : Alexis Fabry et María Wills Londoño
« Du 6 février au 5 juin 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la première rétrospective européenne consacrée à Fernell Franco, figure majeure et pourtant méconnue de la photographie latino-américaine. Photojournaliste de profession, Fernell Franco réalise en parallèle un travail personnel expressif dédié à la précarité et aux contrastes urbains de Cali, ville où il a vécu et travaillé presque toute sa vie. L’exposition réunit plus de 140 photographies issues de 10 séries différentes réalisées entre 1970 et 1996, et met en lumière l’importance du travail de Fernell Franco au sein de la riche scène artistique de Cali qui émerge au début des années 1970. En hommage à Fernell Franco, l’artiste colombien Oscar Muñoz réalise une nouvelle œuvre spécialement pour l’exposition. »



Horaires

Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée

Tarifs

Droit d'entrée 10,50 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité dans certains cas

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

L'atelier en plein air, les Impressionnistes en Normandie

du 18 mars au 25 juillet 2016

« Cette exposition rassemble un ensemble d’une cinquantaine d’œuvres prestigieuses, issues de collections particulières et d’institutions européennes et américaines majeures, qui retrace l’histoire de l’Impressionnisme, de ses peintres précurseurs aux grands maîtres.
Le XIXe siècle voit l’émergence d’un genre pictural nouveau : le paysage en plein air. Cette révolution picturale, née en Angleterre, va se propager sur le continent dès les années 1820 et la Normandie devenir, pendant un siècle, la destination préférée des peintres d’avant-garde.
  Pour attirer les artistes, la Normandie dispose de sérieux atouts : la beauté et la diversité de ses paysages ; la richesse de son patrimoine architectural ; la mode des bains de mer qui draine une clientèle fortunée ; la facilité d’accès par bateau ou par diligence, puis par le train ; sa situation à mi-chemin entre Londres et Paris, les deux capitales artistiques de l’époque. Dès la fin des guerres napoléoniennes, les paysagistes anglais (Turner, Bonington, Cotman...) débarquent en Normandie, avec leurs boîtes d’aquarelle, tandis que les français (Géricault, Delacroix, Isabey...) se rendent à Londres pour découvrir l’école anglaise. De ces échanges naît une école française du paysage, dont Corot et Huet prennent bientôt la tête. À leur suite, c’est une myriade de peintres qui va sillonner la région et inventer une nouvelle esthétique : Delacroix, Riesener, Daubigny, Millet, Jongkind, Isabey, Troyon...
  Cette révolution artistique se cristallise, au début des années 1860, lors des rencontres de Saint-Siméon, qui réunissent chaque année à Honfleur et sur la Côte Fleurie tout le gratin de la nouvelle peinture.  Il y a là Boudin, Monet et Jongkind, un trio inséparable, mais aussi tous leurs amis : Courbet, Daubigny, Bazille, Whistler, Cals... Sans compter Baudelaire, le premier à avoir célébré, dès 1859, les « beautés météorologiques » de Boudin. Non loin de là, dans la Normandie bocagère, Degas peint ses premières courses de chevaux au Haras-du-Pin et Berthe Morisot s’initie au paysage, tandis qu’à Cherbourg, Manet révolutionne la peinture de marine. Dès lors, pendant plusieurs décennies, la Normandie va devenir l’atelier en plein air préféré des Impressionnistes. Monet, Degas, Renoir, Pissarro, Boudin, Morisot, Caillebotte, Gonzales, Gauguin... vont y épanouir leur art et le renouveler constamment.
L’exposition se propose d’évoquer d’abord le rôle décisif joué par la Normandie dans l’émergence du mouvement impressionniste, à travers les échanges franco-anglais, le développement d’une école de la nature et les rencontres de Saint-Siméon. Puis, passant d’une approche historique à une approche géographique, l’exposition montrera à quel point les paysages et plus encore les lumières de la Normandie ont été déterminants dans l’attirance que cette région a exercée sur tous les maîtres de l’Impressionnisme. »

Horaires

Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.

Tarifs
 

PT 12 euros
TR 10 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )



Fermeture pour travaux, réouverture en septembre 2016

Horaires%%

de 10h30 à 19h00.
Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30

Tarifs

Prix d'entrée : 13 €
Gratuit pour les moins de 11 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)




Le Douanier Rousseau, l'innocence archaïque

du 22 mars au 17 juillet 2016

« Peintre éminemment singulier, Henri Rousseau est un cas unique dans l'histoire de l'art européen. Son œuvre s'inscrit pourtant dans son temps, au tournant du XXe siècle : en confrontant sa peinture à quelques-unes de ses sources d'inspiration, qui comptent l'académisme comme la nouvelle peinture, et aux œuvres des artistes d'avant-garde l'ayant intronisé comme père de la modernité, Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque se veut une mise en lumière critique de son art autour d'une réflexion sur la notion d'archaïsme.

L'archaïsme est ainsi le fil conducteur entre les œuvres de cette exposition, présentée une première fois au Palazzo Ducale de Venise en 2015, avant de rejoindre les salles du musée d'Orsay au printemps prochain. Les chefs-d’œuvre d'Henri Rousseau des collections des musées d'Orsay et de l'Orangerie (de La Charmeuse de Serpents à La Noce) seront confrontés aux toiles prêtées par les plus prestigieuses institutions internationales. Des œuvres de Seurat, Delaunay, Kandinsky ou Picasso mais aussi d'artistes méconnus permettront d'évoquer la richesse des liens qui se tissent autour du Douanier Rousseau, creuset d'une voie originale dans l'exploration de la modernité. »



Horaires

Ouverture de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi



Tarifs

Plein tarif 12 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 9 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans
Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

++ Persona, étrangement humain

du 26 Janvier au 13 novembre 2016

« Comment l'inanimé devient-il animé ? Comment l'homme instaure t il une relation insolite ou intime avec des objets ? Un groupe d'anthropologues s'est penché sur ces questions, à l'heure où notre conception de l'humain vacille et que ses frontières ne cessent d'être repoussées. (robotique, anthropomorphisme) »


++ Chamanes et divinités de l'équateur précolombien

du 16 février au 15 mai 2016

« Immersion dans le monde des esprits de l'Amérique précolombienne à travers l'une des figures majeures des cultures ancestrales d’Équateur : le chamane. Passeur de tradition, il présidait rites, cérémonies ou fêtes, assurant ainsi l'ordre spirituel et social d'une communauté »




++ Dakar 66, chroniques d'un festival panafricain

du 16 février au 15 mai 2016

« Avril 1966 : le premier « Festival Mondial des Arts Nègres » ouvre ses portes à Dakar. Les plus grands noms des scènes culturelles d'Afrique et de la diaspora s'y donnent rendez-vous. » L'exposition retrace cet événement.




Tarifs

expositions permanentes PT : 9 euros TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 9 euros TR : 7 euros
billets jumelés PT : 11 euros TR : 9 euros

Horaires :

mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h




9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Pas d'exposition temporaire actuellement

Horaires du musée :

Tous les jours (sauf lundi et fériés) de 15h à 19h

Tarifs

Gratuit hors expos
Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Zao Wou-Ki, une donation exceptionnelle
Dessins, céramiques et encres de Chine, bronzes et céladons de la collection du Maïtre.

24 juin - 23 octobre 2016




« L’entrée dans la collection du Musée Cernuschi de la donation de Madame Françoise Marquet-Zao est historique.
Tout d’abord, elle rappelle que, dès 1946, les œuvres de Zao Wou-ki avaient été présentées pour la première fois en France au Musée Cernuschi. Vadime Elisseeff, alors conservateur au musée, avait eu le discernement et l’audace de présenter au public parisien cet artiste à la fois jeune et inconnu ! La presse de l’époque avait tout de suite reconnu le talent de Zao Wou-ki. Deux ans plus tard, le jeune peintre chinois arrivait à Paris, une ville qui allait demeurer l’espace privilégié de sa création.
Les œuvres de la donation évoquent justement cette période clé au cours de laquelle Zao Wou-ki multiplie les expériences techniques et chemine de la figuration vers l’abstraction. Ainsi pour le seul travail sur papier, l’artiste pratique le fusain, l’aquarelle, la gouache et bien sûr l’encre. Il réalise quelques portraits d’un trait sûr aux accents matissiens, s’inspire aussi bien de modèles vivants nus que de gravures et d’estampages chinois antiques. Après quelques années de rupture, il retrouvera la voie de l’encre à partir des années 1970 et ne la quittera plus. La série de compositions abstraites datées des décennies 1970 à 2000, illustre avec précision les multiples facettes de cette recherche.
Il faut également souligner l’extrême importance des objets antiques collectionnés par Zao Wou-ki pour les collections patrimoniales du Musée Cernuschi. Il commence à les rassembler à partir de la fin des années 1960, mais c’est surtout à partir des années 1990 et 2000 que les acquisitions se font plus nombreuses, au gré des achats, des cadeaux d’amis à l’occasion d’anniversaire ou de visites à l’atelier. Ces pièces datées des Shang aux Qing, témoignent de plusieurs millénaires d’histoire de l’art de la Chine. Ces vases rituels, brûle-parfums aux patines vertes et bleutées, ces céladons aux formes simples sont aussi des sources irremplaçables pour tous ceux qui souhaitent connaître le goût et l’intérêt pour l’antiquité chinoise de Zao Wou-ki.
La donation compte également des œuvres des artistes chinois amis de Zao Wou-ki, en particulier Walasse Ting. Alors même que le Musée Cernuschi prépare un hommage à cet artiste pour l’automne 2016, ces œuvres viennent enrichir les collections à point nommé.
Auparavant, le public pourra découvrir les œuvres de la donation de Françoise Marquet-Zao à partir du 24 juin et pendant tout l’été 2016. »

Horaires

Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.
Fermé les jours fériés

Tarifs

Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Hubert Robert, 1733-1808
Un peintre visionnaire

du 9 Mars 2016 au 30 Mai 2016

« Le musée du Louvre rend hommage à l’un des plus brillants artisans de sa création, artiste de premier plan au talent visionnaire. Bien plus que le peintre de ruines et de paysages dont la postérité a gardé l’image, Hubert Robert fut l’un des plus grands créateurs d’imaginaire poétique du 18e siècle.
Véritable homme des Lumières, il entreprit un remarquable itinéraire d’artiste qui le conduisit de Rome jusqu’à la cour de France dont il réalisa certains des plus spectaculaires décors. Mémorialiste de Paris et de l’histoire tumultueuse de la Révolution française, Hubert Robert acheva sa brillante carrière en conservateur attentif et engagé du tout récent Muséum central des arts, le futur musée du Louvre. Cet artiste à l’œuvre tout à la fois éclectique et profondément cohérente embrassa les genres distincts du paysage poétique, des caprices urbains et architecturaux, des études archéologiques, et il entreprit des réalisations, remarquables et novatrices, dans le domaine des jardins paysagers ou des décors palatiaux. Cette dimension est au coeur de l’exposition monographique – la première depuis 1933 – que le musée du Louvre en association avec la National Gallery of Art de  Washington a décidé de lui consacrer. Est ainsi réuni un ensemble exceptionnel et varié de 140 œuvres (dessins, peintures, gravures, peintures monumentales), issues des plus grands fonds patrimoniaux français et étrangers. »

++ Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador

du 17 Octobre 2015 au 4 Juillet 2016

« Ouverte tout au long de l’année scolaire, l’exposition « Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador » raconte comment dessinateurs, sculpteurs, peintres, marionnettistes, cinéastes ou musiciens du monde entier se sont nourris des mythes et leur ont donné forme et vie.
Qu’est-ce qu’un mythe ? Comment les mythes sont-ils représentés ? Comment les artistes s’en sont-ils emparés ? Racontés, chantés, transcrits, illustrés, les  mythes sont présents dans toutes les cultures et civilisations, jusqu’à la culture populaire contemporaine.
L’exposition présente environ 70 œuvres, réparties en quatre sections. Découvrez les récits imaginés par différentes civilisations pour tenter d’expliquer la création du monde. Laissez-vous conter les cycles de la nature dans le monde grec, égyptien, ou dans les civilisations de l’Islam ; partez à la rencontre des héros mythologiques, comme Gilgamesh, Orphée, Hercule ou Icare, et observez comment les artistes de l’Antiquité ou de l’époque moderne les ont représentés ;
interrogez-vous sur l’interprétation contemporaine des mythes et métamorphoses… De Jean Cocteau à Star Wars, des mangas japonais à Fantômas, les mythologies de la culture populaire ne puisent-elles pas toujours dans le même répertoire d’histoires et de récits ? »

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.
Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.



Tarifs :

Billets collections permanentes 12 euros
Billets exposition Hall Napoléon : 13 euros
Billet jumelé ; 16 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

++ Entre sculptures et photographies

Du 12 avril au 17 juillet 2016

« A la suite de l'exposition Mapplethorpe-Rodin et en écho à la place singulière qu’occupa la photographie dans le travail de sculpteur d’Auguste Rodin, le musée Rodin consacre une exposition à des artistes de la seconde moitié du XXe siècle qui ont pratiqué de front la sculpture et la photographie.
L’exposition présentera une sélection d’œuvres de John Chamberlain (1927-2011), Cy Twombly (1928-2011), Dieter Appelt (né en 1935), Markus Raetz (né en 1941), Mac Adams (né en 1943), Gordon Matta-Clark (1943-1978), Richard Long (né en 1945), Giuseppe Penone (né en 1947), avec l’ambition de mettre en lumière la diversité et la particularité des pratiques et univers artistiques combinant sculpture et photographie, et de proposer ainsi une approche renouvelée de ces techniques, au-delà de la traditionnelle question de leur influence réciproque.
Les huit artistes présentés appartiennent à cette génération et dans la continuité de cette attitude, ils entretiennent une proximité étroite entre photographie et sculpture, au point de ne pouvoir parfois faire la part de chaque pratique. De Richard Long à Giuseppe Penone, de Dieter Appelt à Cy Twombly, l’exposition explore diverses voies de leur alliance et de leur connexion, tantôt activités autonomes (Cy Twombly), tantôt imbriquées dès l’instant de leur production (Richard Long), tantôt en résonances d’un imaginaire commun  - l’arbre, la croissance, la vision (Giuseppe Penone), - le corps primitif (Dieter Appelt) -, tantôt dans la similitude formelle (John Chamberlain). Liées par les mêmes paradoxes de la vue et de la perception (Markus Raetz) ou par une logique narrative incertaine (Mac Adams), ou double témoignage en creux et en relief d’une intervention irréversible sur des architectures abandonnées (Gordon Matta-Clark).
L’exposition démontre ainsi un élargissement considérable des catégories formelles et conceptuelles évoquées par les termes de « sculpture » et « photographie » avec des œuvres surprenantes mais toujours convaincantes, qui travaillent le corps humain, la matière, la lumière, le paysage. »

++ Stahly : géométrique organique

Du 21 mai 2016 au 20 novembre 2016

« À l’occasion du dixième anniversaire de la mort de l’artiste, le musée Rodin rend hommage au sculpteur François Stahly (1911-2006) qui avait installé son atelier à Meudon en 1949.
Une occasion pour découvrir l’œuvre intime et polymorphe du sculpteur qui oscilla entre le végétal et le minéral, l’organique et le géométrique, à la recherche d’une appréhension de l’espace profondément géométrique. L’exposition sera réalisée grâce à des prêts exceptionnels de la famille Stahly et en collaboration avec la ville de Meudon et son musée d’art et d’histoire, où se tiendra également une exposition dédiée à l’artiste. »

Horaires

Ouvert tous les jours sauf le lundi
Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 17h45
Nocturne le mercredi jusqu'à 20h45

Tarifs

Tarif plein 10 € Tarif réduit 7 € Tarif jeune
18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune
18 à 25 ans de l'UE 4 €




13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

"L'art et l'enfant"
Chefs-d’œuvre de la peinture française : Cézanne, Chardin, Corot, Manet, Monet, Matisse, Renoir, Picasso… »

Du 10 mars 2016 au 03 juillet 2016.

« Provenant de collections particulières et de prestigieux musées français et étrangers, une centaine d’œuvres signées Le Nain, Champaigne, Fragonard, Chardin, Greuze, Corot, Millet, Manet, Monet, Morisot, Renoir, Cézanne, Matisse, Picasso… composent une fresque inédite. A travers une sélection de rares peintures, le parcours retrace l’évolution du statut de l’enfant du XVe au XXe siècle et s’interroge, in fine, sur le rôle du dessin enfantin sur les avant-gardes du début du siècle passé.
Une invitation à découvrir sous un jour nouveau des chefs-d’œuvre tel L’enfant au toton de Chardin, La béquée et La leçon de tricot de Millet, Le Clairon d’Eva Gonzalès, Le petit marchand de violettes de Pelez, Promenade à Argenteuil de Monet, Eugène Manet et sa fille Julie de Berthe Morisot, Les enfants de Martial Caillebotte et La Leçon de Renoir, Le ballon de Vallotton, Le portrait de Pierre par Matisse et Le peintre et l’enfant de Picasso.
Une autre manière de voir la peinture, une exposition événement. »

Horaires

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h

Tarifs

Plein tarif 11 euros
Tarif réduit 6,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Appolinaire, le regard du poète

du 6 avril au 18 juillet 2016

« L’exposition Apollinaire, le regard du poète s’attache à la période où Guillaume Apollinaire a été actif comme critique d’art, essentiellement entre 1902 et 1918. Cette large quinzaine d’années, qui peut sembler réduite dans ses bornes chronologiques, va cependant concentrer un foisonnement prodigieux d’écoles, de manifestes, de tentatives et de découvertes dans le domaine des arts. La personnalité d’Apollinaire, sa sensibilité artistique, son insatiable curiosité, font de lui un témoin, un acteur et un passeur privilégié des bouleversements du début du XXe siècle. Grand découvreur de l’art de son temps, Apollinaire avait "situé une fois pour toutes la démarche d’un Matisse, d’un Derain, d’un Picasso, d’un Chirico (…) au moyen d’instruments d’arpentage mental comme on en avait plus vus depuis Baudelaire" déclarait Breton en 1952. Le propos de cette exposition est de rendre l’importance qu’a pu avoir pour son époque le regard de ce poète-critique comme Baudelaire ou Mallarmé en leurs temps. Poète, critique, découvreur des arts africains, ami des artistes, Apollinaire s’est révélé un acteur central de la révolution esthétique qui donna naissance à l’art moderne.
Cette exposition souhaite explorer l’univers mental et esthétique d’Apollinaire à travers un parcours thématique : du Douanier Rousseau à Matisse, Picasso, Braque ou Delaunay, du cubisme à l’orphisme et au surréalisme, des sources académiques à la modernité, des arts premiers aux arts populaires. Elle mettra tout particulièrement à l’honneur les liens du poète avec Picasso dans une section dédiée... Elle trouve tout naturellement sa place au musée de l’Orangerie, aux côtés d’œuvres réunies par son ami Paul Guillaume, qu’il introduisit dans les cercles d’avant-garde et dont il devint le conseiller. »

Horaires

Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi

Tarifs

Entrée plein tarif : 9 €
Entrée tarif réduit : 6,50 €

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Chefs-d’oeuvre de Budapest : Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai...

du 9 mars au 10 juillet 2016

« Le Musée du Luxembourg accueille les chefs-d’œuvre des musées de Budapest. Le célèbre Szépmuvészeti Múzeum, en cours de rénovation, se joint à la Galerie Nationale Hongroise pour présenter à Paris les fleurons de leurs collections, depuis la sculpture médiévale jusqu’au symbolisme et à l’expressionnisme.
L’exposition rassemble quatre-vingt peintures, dessins et sculptures de Dürer, Cranach, Greco, Goya, Manet, Gauguin, Kokoschka (…) et une dizaine d’œuvres emblématiques de l’art hongrois offrant une perspective inattendue sur l’art européen. »

Horaires

Le Musée est ouvert :
Tous les jours de 10h à 19h
Nocturne les lundis jusqu'à 22h

Tarifs

Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros
Tarif Réduit : 7,50 euros
Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans
Gratuité pour les moins de 16 ans






16- Pinacothèques de Paris

Fermée




17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

++ Carte blanche à Shouchiku Tanabe

Du 13 avril au 19 septembre 2016

Exposition présentée dans la Rotonde du 4e étage

Le MNAAG invite un artiste japonais à imaginer pour le musée une création unique et éphémère. L’œuvre monumentale de l’artiste japonais Tanabe Shouchiku III est présentée dans la rotonde couronnant le musée et offrant une vue sur le ciel et le patrimoine de Paris.

"Tanabe Shouchiku III représente la quatrième génération d’une lignée de maîtres vanniers japonais initiée en 1890. Né Tanabe Takeo en 1973, il reçoit le nom d’artiste de Shouchiku, signifiant en japonais « petit bambou ». Son savoir-faire lui est transmis par son père qui lui enseigne l’art traditionnel de la vannerie – part de l’art floral japonais (ikebana) – et il utilise une technique de tressage en grosses mailles, procédé traditionnel familial. Formé également à l’Osaka Craft High School et à l’université des arts de Tokyo, il crée dans un style propre des objets utiles ou des formes pures, parfois en lien avec d’autres artistes, dont la laqueuse Sasai Fumie.
Tanabe Shouchiku III, qui innove dans une complète fidélité à une quête devenue adage familial – « En relevant de nouveaux défis on crée la tradition » –, donne également une dimension monumentale toute particulière à son art. Il a exposé dans de nombreuses galeries et institutions et son travail est présent dans plusieurs collections de musées tant au Japon qu’en Europe et en Amérique. Il s’agit de sa première exposition dans un musée en France.
En 2017, Tanabe Shouchiku III prendra le nom de Chikuunsai IV ou « nuage de bambou », quatrième du nom.
Quatrième sculpture végétale élaborée par Tanabe Shouchiku III, cette installation est réalisée à partir de 8000 tiges de bambou calibrées. Symbole de bon augure tout comme le pin ou le prunier, le bambou est une incarnation de l’esthétique japonaise. Il se dresse haut et droit, ses feuilles produisant dans le vent un son naturel et apaisant. L’artiste emploie exclusivement des tiges de bambou tigré (torachiku) ou de bambou noir, constamment réutilisées. Ces bambous ne poussent qu’en un endroit du Japon, où le sol leur confère ces tigrures uniques. Ces brins de torachiku parlent ainsi de l’enracinement en un lieu mais aussi de la virtualité inépuisable de leur déplacement dans le temps et dans l'espace.

Création sculpturale, proprement spatiale, l’installation évoque des formes organiques. Elle met en évidence cinq grands éléments japonais : la terre (chi), l’eau (sui), le feu (ka), le vent (fû), le vide (kokû). C’est dans ce dernier élément que l’artiste puise son inspiration, sa philosophie du vide s’inscrivant parfaitement dans l’espace dédié de la rotonde que l’artiste qualifie de « dôme du musée », situé au dessus de la bibliothèque historique et largement ouvert sur le ciel de Paris.
L’exposition est réalisée avec le concours de la Galerie Mingei Japanese Arts."

++ Orient/Asie - Aller\Retour

Du 13 avril au 27 juin 2016

« Le MNAAG dévoile ses trésors photographiques du 19e siècle à l’époque contemporaine et invite à un voyage dans l’espace et dans le temps qui témoigne de l’apport d’un savoir-faire, celui de la photographie, de l’Europe vers l’Asie et d’un retour d’images en sens inverse.
Des régions qui étaient en partie représentées dans les collections du musée Guimet des origines, alors « musée des Religions », demeurent des photographies de l’Algérie, du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. Plusieurs panoramas sont exposés pour la première fois : Athènes, le Pirée, Constantinople ou encore Aden. Un album unique de 1860 sur l’Iran clôt cette première partie du voyage qui se poursuit par une série de rares photographies d’Afghanistan prises par B. Simpson en 1880-1881. Une cinquantaine d’années les sépare de celles des époux Hackin, alors qu’ils travaillaient pour la Délégation archéologique française en Afghanistan. Le visiteur découvre ensuite Peshawar au Pakistan et pénètre en Inde par Srinagar au Cachemire. Plus d’une vingtaine d’épreuves montrent le continent indien à travers l’œuvre de photographes célèbres comme Beato, Tripe et Bourne. Après un détour par Ceylan, le voyage se continue en Birmanie, puis avec les toutes premières photographies du Siam, avant celles des découvreurs d’Angkor, de la Cochinchine et du Tonkin. À cette étape du parcours, est présenté un panorama de Singapour vers 1874, attribué à Sachtler, et des photographies prises en Indonésie et aux Philippines. Puis, la Chine ouvre grand ses portes sur l’Extrême-Orient avec son architecture impériale et ses mandarins.
Deux nouveaux panoramas, l’un de Macao par W. P. Floyd, et l’autre de Hong Kong par le photographe chinois Lai Fong, rappellent la présence des Portugais et des Britanniques dans la région. L’avant-dernière étape de ce grand périple est la Corée en 1908, vue par un jeune photographe amateur J. Corpet. Le Japon, pays pour lequel le MNAAG conserve une collection exceptionnelle, est représenté par plusieurs albums de différents auteurs comme Le Bas, Beato, ou J. Jansen lorsque ce dernier photographie depuis Nagasaki et Kobe le passage de Vénus devant le soleil le 9 décembre 1874, mais également Tamamura, Suzuki – dont un album accordéon est déployé sur plusieurs mètres – et quelques petits albums de poche à destination des touristes. Afin de montrer la qualité des plats en laque dont ils sont recouverts, deux albums sont exposés fermés.
Ce panorama des trésors photographiques du MNAAG ne serait pas complet sans la présentation des photographes contemporains comme Marc Riboud, avec une vingtaine de photographies prises en Chine, Inde et Japon, Suzanne Held, le Coréen Bohnchang Koo ou encore le daguerréotypiste japonais Takashi Arai. »

++ Araki

Du 13 avril au 5 septembre 2016

« Figure incontournable de la photographie contemporaine japonaise, Nobuyoshi Araki est connu mondialement pour ses photographies de femmes ligotées selon les règles ancestrales du Kinbaku - l’art du bondage japonais -, pratique qui puise ses origines au XVe siècle. Cette exposition retrace cinquante années de son travail en plus de 400 photographies et compte parmi les plus importantes consacrées à Araki en France.
Un choix très important sera extrait des milliers de photographies que l’artiste a réalisées de 1965 à 2016, depuis l’une de ses séries les plus anciennes intitulée Théâtre de l’amour en 1965 jusqu’à des oeuvres inédites, dont sa dernière création de 2015 réalisée spécifiquement pour le musée sous le titre Tokyo-Tombeau. Après une première découverte de la presque totalité des livres conçus par Araki suivie d’une introduction aux grandes thématiques de son œuvre – les fleurs, la photographie comme récit autobiographique, sa relation avec son épouse Yoko, l’érotisme, le désir, mais aussi l’évocation de la mort -, l’exposition évoquera son studio, laboratoire d’idées.
Véritable journal intime d’un grand plasticien de la photographie pour qui « photographier est avant tout une façon d’exister », l’exposition se déploiera selon un parcours thématique, depuis les séries consacrées aux fleurs, la scène de Tokyo, ou encore le Voyage sentimental, illustration de son voyage de noce en 1971, suivie du Voyage en hiver en 1990, année du décès de son épouse.
À mi-parcours de l’exposition, le visiteur s’introduit dans l’atelier d’Araki et découvre la démesure de sa production photographique, mise en regard d’œuvres issues des collections du MNAAG : estampes, photographies et livres anciens, illustrant les liens que l’artiste a entretenus avec la permanence d’une inspiration japonaise. Empreint de poésie et de recherche plastique, l’œuvre d’Araki repose également sur une expérimentation incessante. Ainsi les codes et stéréotypes du médium sont revisités par l’artiste qui intervient sur ses propres négatifs ou recouvre parfois ses images de calligraphies ou de peinture, dans un geste audacieux, souvent teinté d’humour.
Conçue à partir d’œuvres provenant de collections privées et publiques (Tokyo, New York, Paris…), complétée des archives de l’artiste, cette exposition donnera à voir et à comprendre l’enracinement de l’art d’Araki dans la culture traditionnelle japonaise. »

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.



Tarifs :

collections permanentes : 7,50 euros PT et 5,50 euros TR
Billet jumelé collections permanentes et temporaire : 9 ,50 euros PT 7,00 euros TR




18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

++Paula Modersohn-Becker

L’intensité d’un regard

Du 8 avril au 21 août 2016


« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première monographie de Paula Modersohn-Becker (1876-1907) en France. Bien que méconnue du public français, elle est aujourd’hui une figure majeure de l’art moderne. Malgré sa courte carrière artistique réduite à seulement une dizaine d’années, l’artiste nous transmet une œuvre extrêmement riche que l’exposition retrace à travers une centaine de peintures et dessins. Des extraits de lettres et de journaux intimes viennent enrichir le parcours et permettent ainsi de comprendre combien son art et sa vie personnelle furent intimement liés.
Après une formation à Berlin, Paula Modersohn-Becker rejoint la communauté artistique de Worpswede, dans le nord de l’Allemagne. Très rapidement, elle s’en détache pour trouver d’autres sources d’inspiration. Fascinée par Paris et les avant-gardes du début du XXe siècle, elle y fait de nombreux séjours et découvre les artistes qu’elle admire (Rodin, Cézanne, Gauguin, Le Douanier Rousseau, Picasso, Matisse).
Résolument moderne et en avance sur son temps, Paula Modersohn-Becker offre une esthétique personnelle audacieuse. Si les thèmes sont caractéristiques de son époque (autoportraits, mère et enfant, paysages, natures mortes,…), sa manière de les traiter est éminemment novatrice. Ses œuvres se démarquent par une force d’expression dans la couleur, une extrême sensibilité et une étonnante capacité à saisir l’essence même de ses modèles. Plusieurs peintures jugées trop avant-gardistes furent d’ailleurs présentées dans l’exposition Art dégénéré à Munich organisée par les nazis en 1937.
Paula Modersohn-Becker s’affirme en tant que femme dans de nombreux autoportraits en se peignant dans l’intimité, sans aucune complaisance, toujours à la recherche de son for intérieur.
Elle entretient, tout au long de sa vie, une forte amitié avec le poète Rainer Maria Rilke. Leur correspondance et plusieurs œuvres en constituent de fascinants témoignages. Rilke rend hommage à l’artiste dans un poème, Requiem pour une amie, composé après sa mort à l’âge de 31 ans.
L’écrivaine Marie Darrieussecq porte un regard littéraire sur le travail de l’artiste en collaborant à l’exposition et au catalogue. Elle publie également sa première biographie en langue française, Être ici est une splendeur, Vie de Paula M. Becker (Éditions P.O.L, 2016). »

++ Albert Marquet

Peintre du temps suspendu

Du 25 mars au 21 août 2016


"Le Musée d’Art moderne consacre à Albert Marquet (1875-1947), une importante monographie regroupant plus d’une centaine d’œuvres -peintures et dessins-, certaines montrées pour la première fois en France. Le parcours chronologique et thématique de l’exposition permet de redécouvrir un artiste inclassable qui a évolué avec les mouvements de l’époque, du post-impressionnisme au fauvisme, tout en conservant son indépendance stylistique.
Marquet a passé sa vie à voyager entre les rives de la méditerranée et de la Seine, faisant du paysage et de l’eau, ses motifs favoris. Il a construit son œuvre loin des débats artistiques du moment, en maintenant une amitié indéfectible avec Henri Matisse, rencontré en 1892 dans l’atelier de Gustave Moreau.
Du fauvisme auquel il est associé à ses débuts, il ne retient que quelques caractéristiques : la simplification des formes, une autonomisation relative de la couleur, l’apparence d’improvisation rapide. Mais Marquet recherche une harmonie tonale afin de montrer l’essentiel, veut synthétiser les sujets avec justesse et équilibre, « peindre comme un enfant sans oublier Poussin » (Marquet).
Le parcours de l’exposition met en lumière cette constante recherche de modernité à travers les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil aux côtés de Matisse, ses œuvres de la période fauve, ses nus si caractéristiques entre étude académique et face à face sensuel, jusqu’à son obsession du paysage, de la variation à la série, « cette très particulière domination optique du monde » pour reprendre les mots de Jean Cassou, à la fois moderne et intemporelle.
Conçue par le Musée d’Art moderne, cette exposition sera ensuite présentée au musée Pouchkine à Moscou d’octobre 2016 à janvier 2017."

+ + Alain Séchas, Coup de vent
Accrochage dans les collections permanentes

Du 12 février au 12 juin 2016

« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose, au sein des collections contemporaines, une sélection d’œuvres d’Alain Séchas (né en 1955 à Colombes). Partant des deux œuvres phares de la collection du musée, Le Chat écrivain (1996) et Untitled 49 (2012), cet accrochage présente également de nouvelles peintures inédites, provenant directement de l’atelier de l’artiste.
Entre Le Chat écrivain donné au Musée d’Art moderne et Untitled 49 acquis en 2013, Alain Séchas pose d’emblée le cadre de cette présentation : une sculpture, son premier chat, qui deviendra une des figures-clefs de son œuvre ; et une toile représentative de sa période abstraite à laquelle l’artiste s’est consacré pendant quelques années. S’y rajoutent de nouvelles toiles qui marquent le retour d’Alain Séchas à la figuration, et plus particulièrement à sa figure emblématique du chat.
Cette nouvelle série, pleine de sensibilité et d’humour, est incarnée par un « nouveau » chat dont la silhouette a tendance à se dissoudre dans le paysage. Le trait s’ouvre, le dessin n’a plus besoin d’être affirmé en tant que tel. La figure du chat devient davantage vectrice d’une idée et agit comme la synthèse d’une posture ou d’un geste issu d’une observation distancée, non sans autodérision. Séchas s’éloigne de la narration, et dresse plutôt un constat tendre et empathique de notre environnement. Derrière le burlesque de l'animal, se cache le récit partagé entre le spectateur et l’artiste. Séchas pousse le public à la confrontation, à s’interroger, tout en nous proposant une réflexion humoristique sur la vie quotidienne. À travers cet accrochage, Alain Séchas revient sur trois grandes périodes de sa carrière en mettant l’accent sur son œuvre actuelle. Il réactive, une nouvelle fois, le questionnement propre à la peinture qui, depuis plus d’un siècle, oscille entre forme et contenu, entre matérialité et représentation. Cette problématique se pose, pour Alain Séchas, en terme de vases communicants : "Mes chats sont d'autant plus humains qu'ils s'incarnent en peinture. J'aime ce médium toujours aussi aventureux..." (Alain Séchas, 2015) »

++ Tacita Dean
Accrochage dans les collections permanentes

Du 12 février au 25 septembre 2016

« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente, au sein des collections contemporaines, le film JG de Tacita Dean. Acquis en 2014 par la Société des Amis du musée d’Art moderne et donné au musée, il complète un ensemble exceptionnel de l’artiste déjà présent dans les collections du musée.
Depuis le début des années 90, l’artiste britannique Tacita Dean, née en 1965, ne cesse de voyager à travers le monde à la recherche d’images et de sons. Attirée par des objets, des événements ou des êtres disparus, elle s’emploie à les confronter au présent dans une approche très sensible. Ayant souvent recours à des prises de vue en temps réel et à des successions de plans fixes, l’artiste place le spectateur en situation d’attente et perturbe ainsi profondément sa perception du temps. Elle utilise différentes techniques comme la photographie, le dessin, l’installation mais privilégie le cinéma sur pellicule argentique en 16 et 35 mm. Elle est par ailleurs activement engagée dans la préservation de ce médium aujourd’hui en voie de disparition.
Dans JG, film réalisé en 2013, les images de paysages de lacs salés, tournées dans plusieurs sites naturels des états de l’Utah et de Californie, s’entremêlent avec l’évocation de la Spiral Jetty réalisée par Robert Smithson en 1970. Celle-ci fut au centre de la correspondance de l’artiste avec J.G Ballard qui a inspiré le titre de l’œuvre. En effet, dans sa nouvelle de science-fiction La Voix du Temps (1960), l’écrivain anglais anticipe le dessin d’une figure mystérieuse proche de l’œuvre de Robert Smithson réalisée 10 ans plus tard. Pour Tacita Dean, son film JG et Spiral Jetty « ont un cœur analogique, non pas uniquement parce qu’elles ont été créées ou écrites à une époque où tourner en pellicule était le moyen pour enregistrer et transmettre images et sons, mais bien parce que leur forme hélicoïdale est analogue au temps lui-même.» Ainsi la sculpture de Smithson et le mandala dans le désert décrit par Ballard, deux images de la temporalité, se rejoignent dans la bobine de Tacita Dean, elle-même spirale et métaphore du temps qui se déroule.
Pour JG, Tacita Dean utilise un procédé technique qu’elle a spécifiquement conçu pour le médium cinématographique qui consiste à masquer partiellement l’obturateur, suivant le principe du pochoir. La dimension matérielle du film qui n’aurait pu être obtenu dans un format numérique est rappelée par la présence de la pellicule noire qui borde les images. »

++ Charlotte von Poehl
En série

Du 12 février au 04 septembre 2016

« A l’occasion de l’entrée dans la collection de l’œuvre "The Notepiece" de Charlotte von Poehl, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose un accrochage autour de cette série de cent dix dessins réalisés en 2004 lors d’une résidence au Henry Moore Institute à Leeds. L’artiste y a étudié les écrits et les ouvrages consacrés aux artistes conceptuels Eva Hesse, Robert Smithson et Sol LeWitt. Les notes - citations et réflexions - illustrées de dessins et d’aquarelles sur des feuilles d’un carnet à dessins, sont ici présentées tel un journal de bord.
Charlotte von Poehl place au centre de son travail le temps, la répétition et la sérialité. Dans une activité quotidienne, elle revient sur ses motifs en ayant recours à des matériaux et des techniques ordinaires. Prendre des notes, dessiner, modeler participent d’une même pratique essentielle à sa démarche artistique. Chacune des œuvres fait partie d’un processus en devenir et n’est qu’un fragment d’un projet plus ample.
Les Arrow Drawings (2004-2006) sont produits au crayon sur de grands papiers couverts d’un motif de flèches pointant dans toutes les directions, certaines repassées à l’encre ; chaque dessin est tracé à partir du modèle dans une vaine tentative de recopier à l’identique.
Les Harlequins Drawings débutés depuis 2011 combinent cinq nuances d’aquarelle, dont la couleur bleue, et sont conçues à partir d’un protocole et d’une grille de rectangles d’1 cm par 2.
Posés au sol selon un système géométrique, les Newtons, (2002-2015) petits cylindres en pâte à modeler de couleur, fabriqués manuellement par l’artiste, donnent aussi bien à voir le temps passé que l’énergie dépensée par le corps (un newton correspondant à la force qu’exerce une masse de 100 gr).
La vidéo Blue Maiden (2009) dresse le portrait de l’île mythique Blå Jungfrun, située dans la Baltique et devenue une réserve naturelle. Margareta Claesson, une ancienne habitante, raconte comment des pierres de l’île sont redéposées anonymement : en effet, une malédiction est supposée frapper ceux qui les prennent. »

Horaires

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h pour les expositions temporaires

Tarifs

Entrée gratuite pour les expositions permanentes
Plein tarif : de 5 à 12 euros
Tarif réduit de 18 à 26 ans
Gratuit : -18 ans

19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )

Corps et âmes

Exposition de photographies de Nikos Aliagas
du 24 mars au 22 mai 2016

Horaires

La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h

Tarifs

Plein tarif 8,50 euros
Tarif réduit 6,50 euros
Gratuité moins de 26 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

++ Barbie

Du 10 mars au 18 septembre 2016

« C’est la première fois que Barbie fait l’objet d’une véritable invitation dans une institution muséale française. Connu pour ses collections de design et de mode, de jouets et de publicité, le musée des Arts décoratifs est le lieu idéal pour mettre à l’honneur cette poupée iconique dont l’histoire se nourrit de sources multiples, en l’inscrivant pleinement dans une histoire culturelle et sociale du jouet aux XXe et XXIe siècles. »

++ De la caricature à l'affiche 1850-1918

du 18 février au 4 septembre 2016

« Le début du siècle voit s’éteindre ou se retirer de la scène, Toulouse Lautrec, Chéret, Mucha. L’absence de leurs images crée alors un sentiment de vide d’autant plus fort qu’elles étaient omniprésentes sur les murs de la ville. Un vide qui a laissé s’installer l’idée que l’art de l’affiche est resté moribond jusqu’en 1918. C’était mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période. Les annonceurs d’alors repèrent leur trait acerbe, leur maitrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent les premières théories publicitaires. Ces dessinateurs prennent le relais et renouvellent le genre en profondeur. Parmi eux Jossot, Sem, Barrère, Guillaume, Gus Bofa, Roubille, ou Cappiello. Réalisée à partir des collections du musée, l’exposition retrace ce moment de l’histoire de l’affiche intimement lié à l’histoire de la presse, aux contextes politiques et économiques depuis 1850. »

++ Une histoire, encore !
50 ans de création à l’École des Loisirs

du 1er octobre 2015 au 22 mai 2016

++ Faire le mur, quatre siècles de papiers peints

du 21 janvier au 12 juin 2016

« Présenté dans les galeries d’études, cet événement révèle le fonds exceptionnel du département des papiers peints, en rendant publiques trois cents pièces emblématiques de la collection qui compte aujourd’hui plus de 400 000 œuvres en réserve.
L’exposition juxtapose et compare des productions issues d’origines et de périodes différentes afin d’illustrer un large éventail de styles et de savoir-faire en usage du XVIIIe siècle à nos jours. L’ensemble exposé met ainsi en lumière la place majeure du papier peint dans l’histoire des arts décoratifs, tout en insistant sur les points forts de cette collection qui est la plus importante conservée au monde. »





++ Tissus inspirés, Pierre Frey

du 21 janvier au 12 juin 2016

« Installé dans les galeries d’études, cet événement est le premier grand hommage jamais rendu à cette figure majeure de la décoration intérieure. À travers un parcours chronologique retraçant 80 années de création, œuvres et savoir-faire définissant l’esprit et le regard de Pierre Frey sont ainsi mis en lumière.
Cette présentation inédite de tissus et de papiers peints côtoie non seulement les collections permanentes du musée, mais également des travaux d’artistes contemporains réunis en exclusivité pour l’occasion. Ces derniers permettent de se rendre compte de l’impact considérable de Pierre Frey sur les pratiques artistiques actuelles. En célébrant l’histoire et l’identité de cette Maison, cette exposition plonge le visiteur dans les coulisses du métier d’éditeur de tissus d’ameublement et de papiers peints afin de révéler ses sources d’inspiration et ses méthodes de production. »

Tarifs

de 11 à 19 euros Plein Tarif
De 8,50 à 15 euros Tarif Réduit

Horaires

Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h




21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

Michel Nedjar
Présences

15 février - 23 octobre 2016

« Petit-fils d’une chiffonnière des Puces, fils d’un tailleur, Michel Nedjar fabrique, dès l’enfance, des poupées de chiffons qu’il enterre. La découverte de Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, agit sur lui comme une déflagration. Il s’identifie aux corps des victimes ; ses premières poupées, faites de tissus trouvés dans des poubelles, qu’il plonge dans l’eau, la boue, opèrent comme des rituels de renaissance.

La très importante donation qu’il fait aujourd’hui au mahJ est l’aboutissement de longues années d’échanges qui ont débuté en 2004, lors d’un colloque sur le « schmattès » (tissu de rebut), suivi, en 2005, par la commande d’un théâtre de Pourim intitulé Poupées Pourim, qui inaugura une nouvelle phase dans son œuvre. La découverte du sens profond de la fête des sorts, qui célèbre – par l’inversion, la transgression, le rire – le sauvetage des juifs d’une extermination programmée, a été déterminante et a donné naissance à une famille de poupées drôles, fragiles, carnavalesques, « réparées ».

Michel Nedjar a choisi des œuvres résumant au mieux son parcours artistique : un nombre important de dessins à l’acrylique, au pastel ; des masques ; des poupées constituées de tissus récupérés ; celles qu’il a réalisées en tant qu’éléments scénographiques de la pièce Meurtres de Hanokh Levin ; des « poupées-journaux », composées à partir d’éléments collectés lors de ses voyages.

La présentation dans le foyer de l’auditorium d’une partie de cette donation privilégie le versant graphique de l’œuvre. Poupées Pourim est réinstallé dans la chambre du duc, au sein du parcours permanent.
Les œuvres de Michel Nedjar sont conservées au Centre Pompidou (donation Daniel Cordier) et à la Collection de l’art brut, à Lausanne (donation Dubuffet).

Le mahJ devient, avec le LaM de Villeneuve-d’Ascq (qui consacrera une rétrospective en 2017 à Michel Nedjar), un des centres de référence de l’œuvre de cet artiste. »

Horaires

Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h
Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h, Mercredi : 11 h à 21 h
Dimanche : 10 h à 19 h

Tarifs

Expositions permanentes de 6 à 8 euros
Expositions temporaires de 4,50 à 7 euros
Expositions jumelées de 4,50 à 10 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Grandes résistantes contemporaines

Du 7 mars au 9 avril 2016

« De l’engagement continu des femmes résistantes aux femmes agissant pour la paix et les droits dans le monde : 32 portraits : Lucie Aubrac, Shirin Ebadi, Pinar Selek, Aung San Suu Kyi, Taslima Nasreen, Malala Yousafzai, Anna Politkovskaïa…. »



Horaires

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 18h30

Tarif

Gratuit





23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Nouvel accrochage
Delacroix en modèle

Du 16 mars à fin juin 2016

« Eugène Delacroix ne fonda pas d’atelier, il fut considéré comme un modèle par bien des artistes, des futurs jeunes impressionnistes à Picasso et Matisse. Son talent, sa fidélité à son propre idéal, l’originalité de ses sujets et de leur traitement, la part donnée à l’imagination ont suscité, et suscitent toujours, une très vive admiration de la part des créateurs, peintres, graveurs, photographes. La collection du musée est riche d’œuvres pour lesquelles Delacroix, l’artiste et l’homme, a été pris pour modèle.

Cet accrochage exceptionnel, organisé dans l’atelier du peintre, donne l’occasion de présenter pour la première fois des acquisitions récentes, dont la magnifique interprétation des Femmes d’Alger dans leur appartement par Henri Fantin-Latour (1836-1904), acquis en 2015 grâce à un don généreux de la Société des Amis d’Eugène Delacroix.

« Je regrette beaucoup que vous ne puissiez faire une copie de l’Héliodore ; personne ne serait plus à même d’en faire une excellente reproduction. » Eugène Delacroix à Pierre Andrieu, le 15 décembre 1861

Dès 1822, Delacroix pressent le rôle essentiel des estampes d’interprétation, copies des peintures d’un maitre par d’autres artistes, dans la carrière d’un artiste et dans la diffusion de la connaissance des œuvres auprès du public. Ainsi, il autorise volontiers la gravure de ses œuvres, tout en portant un regard vigilant sur les estampes qu’on lui soumet, comme en témoignent ses échanges épistolaires avec Emile Lassalle au sujet de La Médée.

Le défi de telles estampes est de taille car l’œuvre de Delacroix se qualifie par ses effets de couleurs, difficiles à rendre dans une gravure en noir et blanc. Delacroix lui-même s’essaye à l’exercice de la lithographie au début de sa carrière, notamment avec Faust et Hamlet, mais tente également la copie de ses propres tableaux comme le Forgeron, ici présenté.

« Copier, c’a été l’éducation de presque tous les grands maîtres. On copiait tout ce qui nous tombait sous la main d’œuvres d’artistes contemporains ou antérieurs » Eugène Delacroix, Journal, 20 janvier 1857

La copie d’après les maitres est un exercice incontournable, ancré dans l’enseignement académique, et Delacroix ne déroge pas à cette règle. Illustre copiste qui arpente le Louvre pour y apprendre de ses prédécesseurs tels que Rubens, Van Dyck ou Goya, Delacroix devient à son tour une source d’inspiration pour ses contemporains et les générations qui le suivent. A la fois romantique, épris d’Antiquité, homme de rupture, génie de la couleur, il incarne pour beaucoup un modèle à copier.

Le musée Delacroix, fidèle à sa vocation originelle de lieu de commémoration et d’hommage à l’artiste, présente dans son atelier plusieurs peintures d’après les chefs d’œuvres de Delacroix comme la Mort de Sardanapale par Frédéric Villot, qui est une copie stricte du maitre, mais aussi des interprétations plus libres telles que la copie des Femmes d’Alger de Fantin-Latour ou encore Apollon et le serpent Python, d’Odilon Redon. »

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00



Tarifs

Billet d’entrée au musée Delacroix : 6 €
Billet d’entrée à l’exposition temporaire : 7,50 €
Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 12 €





24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

++ Des Trésors à porter

Du 11 février au 28 août 2016

« L’exposition veut explorer l’univers de la parure des femmes à travers les bijoux du Maghreb, qui nous sont donnés à voir pour la première fois grâce à la collection Bouvier

Ces bijoux en métaux précieux – or, argent et argent doré – produits et diffusés en milieux citadins ou ruraux couvrent une période allant de la seconde moitié du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle. Bijoux de fête comme du quotidien, ils dévoilent l’inventivité et le savoir-faire des artisans ou des particuliers qui les ont façonnés.
Les parures féminines du Maroc, d’Algérie, et de Tunisie se distinguent par un riche corpus : ornements de tête, temporaux, boucles d’oreille, colliers, fibules, bracelets et anneaux de chevilles qui revêtent une fonction utilitaire, ornementale mais aussi protectrice. La variété de leurs formes, de leurs décors et de leurs techniques témoigne de la diversité des peuples et de l’identité des régions qui constituent le monde arabe d’aujourd’hui. »

++ Jardins d'Orient
De l'Alhambra au Taj Mahal

19 avril - 25 septembre 2016

« Saviez-vous que la tulipe, bien avant de devenir un emblème des Pays-Bas, était celui des sultans ottomans ? Que le parc public est une innovation récente en Orient ? Et qu’il est aujourd’hui à la pointe des projets de développement durable de mégalopoles du monde arabe ? Saviez-vous que dans une des anciennes langues de la Perse, le mot jardin, pairi-daeza, a donné… paradis ?
Cette extraordinaire histoire des jardins d’Orient, venez la découvrir… au jardin : pendant toute la durée de l’exposition, le parvis de l’IMA sera investi par un jardin éphémère exceptionnel. Confiée au paysagiste Michel Péna, cette interprétation contemporaine des jardins d’Orient se veut une invitation ludique et sensorielle à s’imprégner des multiples facettes d’un art millénaire. Le visiteur pourra lézarder et déambuler à sa guise dans ses allées de roses et d’orangers, de palmiers et de jasmins, avant que ses pas ne le mènent à la découverte d’une immense anamorphose végétale imaginée par François Abelanet.
Du jardin des sens au développement durable
À l’intérieur du bâtiment de l’Institut du monde arabe, une exposition en cinq temps retracera l’histoire des jardins d’Orient depuis la plus haute Antiquité jusqu’aux innovations les plus contemporaines, de la péninsule Ibérique au sous-continent indien. Un parcours riche de quelques 300 œuvres d’art prêtées par de grands musées internationaux ou des collections privées, mais aussi de maquettes, de tirages photo géants ou encore d’ingénieux dispositifs rappelant ce que les jardins doivent au talent des ingénieurs du passé.
Culture, histoire, technique, botanique, environnement, société…, l’art des jardins, privés comme publics, sera traité sous tous ses aspects : l’exposition analysera les sources d’inspiration du jardin oriental, ses codes et ses déclinaisons, avant de rechercher les liens tissés au fil des siècles avec les jardins d’Occident. Sans oublier d’ouvrir le débat sur le rôle que de la nature peut jouer dans les grandes villes contemporaines pour relever le défi de la modernité et de la durabilité environnementale.

Des jardins suspendus de Babylone au tout récent parc al-Azhar du Caire, de l’Alhambra de Grenade au Jardin d’essai d’Alger, du jardin princier au jardin pour tous, un passionnant parcours dont le fil conducteur est l’essence de la vie des jardins : l’eau, bien sûr ! »

Musée de l'IMA, 7eme étage
Tarifs

Combien tarifs du musée 8 € / 6 €* / 4 €**

Horaires

Mardi - jeudi : 10h00-18h00
Vendredi : 10h00-21h30
Samedi, dimanche et jours fériés : 10h00-19h00

25- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )

« Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.
Une collection unique au monde
Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7000 instruments et objets d’art. Près de 1000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde. Des expositions temporaires explorent la musique sous toutes ses formes.

Tarifs

Tarif plein de 7 à 12 euros
tarifs réduits variables allant jusqu'à la gratuité

Horaires

Le Musée est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h. Fermeture le lundi.

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

Collections permanentes

Tarifs

Accès gratuit aux collections permanentes et aux expositions-dossiers présentées dans la galerie de liaison du musée. Collections temporaires
Entrée payante pour les expositions temporaires
Les droits d'entrée sont spécifiques à chaque exposition (tarif plein, tarif réduit)

Horaires

Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés, dimanches de Pâques et de Pentecôte




27- Cité des Sciences et de l'Industrie

++ Darwin l'original

du 15 décembre 2015 au 31 juillet 2016

« Réalisée en collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle, l’exposition « Darwin, l’original » entend renouer avec la pensée - souvent mal interprétée - de Charles Darwin, en expliquant la démarche du scientifique et les notions qui fondent sa théorie de l’évolution.
Au fil d’un parcours interactif et immersif, l’exposition suit la vie de cet homme légendaire et nous guide dans le cheminement de sa pensée, dans la compréhension de son œuvre aussi magistrale que révolutionnaire.
Elle aborde également le contexte historique de l’époque et la réception de ses idées dans une société où la science commence à s’affranchir de la religion. Enfin, elle donne un éclairage sur l’actualité des sciences de l’évolution et montre comment celles-ci s’inscrivent dans le programme tracé par Darwin. »

++ Mental désordre

à partir du 5 avril 2016

« Une exposition pour mieux comprendre les troubles psychiques
  Dans le monde, 1 personne sur 4 souffre d’un trouble psychique au cours de sa vie.
En France 1,4 million de personnes sont suivies par les services de psychiatrie publique.
Mais qu’est-ce qu’un trouble psychique ?
Quels en sont les symptômes ?
Comment soigne-t-on ces troubles ?
Comment impactent-ils la vie quotidienne ?
Souvent victime d’idées préconçues dues à l’ignorance, les personnes souffrant d’un trouble de la santé mentale rencontrent de nombreux obstacles qui entravent leur quotidien et gênent leur intégration sociale.
Mental désordre invite à porter un autre regard sur les troubles psychiques en dissipant les préjugés.
  Dans une scénographie dominée par le bois, ponctuée des œuvres de l’artiste finlandaise Vappu Rossi, jeux, maquettes, témoignages, quiz, tests et simulations placent le visiteur au cœur d’une expérience sensorielle qui le sensibilise au vécu des personnes souffrant de troubles mentaux et lui permet d'appréhender autrement la maladie psychique. »

Tarifs

Tarifs variables de 9 à 7 euros

Horaires

La cité des Sciences est ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
La Géode est ouverte de 10h30 à 20h30 du mardi au dimanche, ainsi que certains lundis