1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

++ Les Bas-fonds du Baroque

La Rome du vice et de la misère
du 24 février au 24 Mai 2015

++ Claude Gellée

Un lorrain à Rome au XVIIème siècle

du 17 février au 7 juin 2015

++ De Carmen à Mélisande

Drames à l'Opéra Comique

du 18 mars au 24 juin 2015

++ Thomas Lerooy

« Beauty in the shadows on the stars »

du 26 mars au 5 juillet 2015

Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)
Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.
Nocturnes le jeudi jusqu’à 20h uniquement pour les expositions temporaires.
Accès gratuit pour les expositions permanentes
Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit.

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )

++ Velazquez

du 25 mars au 13 juillet 2015

« Figure majeure de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599- 1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol.
L’exposition met son œuvre en dialogue avec de nombreuses toiles d’artistes de son temps qu’il a pu connaître, admirer ou influencer.
Elle se penche également sur la question des variations de styles et de sujets dans les premières compositions de Velázquez, le passage entre naturalisme et caravagisme, ainsi que son égale habileté à exécuter paysages, portraits et peintures d’histoire. »

++ Jean-Paul Gaultier



du 1er avril au 3 août 2015

« L’exposition présente des pièces inédites du créateur (haute couture et prêt-à-porter), créées entre 1970 et 2013. Elles sont accompagnées de croquis, archives, costumes de scène, extraits de films, de défilés, de concerts, de vidéoclips, de spectacles de danse et d’émissions télévisées.
Le parcours bénéficie en outre du talent de nombreux artistes et experts de renom, dont la compagnie avant-gardiste théâtrale montréalaise UBU dirigée par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, qui a animé les mannequins suivant un procédé technologique novateur. Cet événement constitue la dixième étape d’un projet initié par Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal.
Cette exposition est réalisée par le Musée des beaux-arts de Montréal avec la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, et la collaboration de la Maison Jean Paul Gaultier, Paris. »

++ Icônes américaines



du 8 avril au 22 Juin 2015

« Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les œuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher - dont le SF Moma est dépositaire - l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde.
Commencée dans les années 1970, la collection de Doris et Donald Fisher, co-fondateurs de l’entreprise Gap, rassemble plus d’un millier d’œuvres signées de 185 artistes tels que Alexander Calder, Roy Lichtenstein, Agnes Martin, Richard Serra ou encore Andy Warhol. »

++ Lumière, le cinéma inventé, au Salon d'honneur,



du 27 mars au 14 Juin 2015

 « À l’occasion du 120e anniversaire du Cinématographe, l’Institut Lumière organise une exposition inédite dédiée aux  inventions phares des pionniers lyonnais du cinéma, Louis et Auguste Lumière, dont l’histoire est intimement liée à Paris : la première séance publique payante fut ainsi organisée au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895, et les frères Lumière présentèrent les premiers films en 75 mm lors de l’Exposition Universelle de 1900 non loin du Grand Palais…
Riche, créative et avant-gardiste, l’œuvre des frères Lumière fut motivée par une fascination pour les images fixes ou en mouvement.
  Du Cinématographe, appareil permettant tout à la fois de filmer, de tirer des copies et de les projeter, à l’Autochrome mettant la photographie couleur à la portée de tous, en passant par le Photorama, premier essai concluant de projection de vues à 360°, la première partie de l’exposition présente les multiples innovations de la famille Lumière qui marquèrent l’avènement d’une épopée technique, artistique et industrielle universelle en constante évolution : le cinéma. Une large place est ainsi consacrée à la diffusion, sous différentes formes, des 1 500 films Lumière, joyaux aux multiples interprétations : reflets de l’Histoire, des prémices de l’écriture cinématographique, de l’ouverture au monde mais aussi témoins de la vie familiale du début du XX e siècle. D’un parti-pris visuel qui bénéficie des dernières techniques liées au numérique, le parcours et le dispositif scénographique contribuent à ré-enchanter les images et à retrouver leur magie originelle. Ils donnent aussi  l’occasion de s’interroger sur leur devenir et sur les territoires du futur technologique que les héritiers des Lumière, d’Edison, de Marey, Demenÿ ou Muybridge explorent à l’aube du XXIe siècle. Ainsi, la seconde partie de l’exposition aborde au sens large la question de l’Héritage Lumière : l’évolution des techniques de filmage - le passage de l’argentique au numérique -, la trace de l’esthétique Lumière chez les cinéastes contemporains, la mythologie des salles de cinéma… Sont alors convoquées les œuvres de Bresson, Pialat, Klein, Crasneanscki, etc.

Cette exposition contribue à redonner sens et place à l’image de cinéma, qui au début du XXI e siècle, connaît d’importantes mutations. »

Ouverture dimanche et lundi 10h à 20h
Du mercredi au samedi 10h à 22h
Sauf « Icônes américaines » nocturne jusqu'à 22h que le mercredi
Fermeture hebdomadaire le mardi
Tarifs
Plein : 13 € (12 euros pour Icônes américaines)
Réduit : 9 €
Gratuit pour les moins de 16 ans

3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

++ Le Corbusier

Mesures de l'homme
du 29 avril au 3 août 2015

++ Qu'est-ce que la photographie ?

Du 4 mars au 1er Juin 2015

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

Bruce Nauman

Du 14 mars au 21 juin 2015,

« la fondation Cartier pour l'art contemporain a le privilège de présenter la première exposition majeure de l'artiste américain Bruce Nauman à paris depuis plus de 15 ans.
Pour cette occasion, l’artiste a sélectionné une série d’œuvres récentes, présentées pour la première fois en France à côté d’installations plus anciennes.



L’ensemble représente un large éventail des médiums explorés tout au long de sa carrière et reflète l’attention très particulière que Bruce Nauman porte à l’environnement immédiat entourant ses œuvres et à l’implication physique et sensible des spectateurs. Œuvres immersives, les pièces exposées résonnent avec le bâtiment de la Fondation Cartier et accentuent le contraste entre les espaces d’exposition transparents du rez-de-chaussée et ceux, plus fermés, de l’étage inférieur...
…... Cette exposition, spécialement créée pour la Fondation Cartier, offre une occasion unique de découvrir certaines des œuvres les plus marquantes de Bruce Nauman de ces deux dernières décennies. Elle révèle également le lien rarement exploré entre ses pièces les plus abstraites » – vidéos et œuvres sonores centrées sur une exploration de la voix et du corps humains – et ses installations monumentales, chargées de références spirituelles et environnementales.

Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée
Droit d'entrée 10,50 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité dans certains cas

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

De Giotto à Caravage



du 27 mars au 20 juillet 2015

« L’exposition présente les grands noms de la peinture italienne, du XIVe au XVIIe siècle, redécouverts par Roberto Longhi (1899/1890-1970), l’une des personnalités majeures de l’histoire de l’art italien. Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera, Caravage… autant d’artistes de premier plan qui seront ainsi mis en lumière. Aux oeuvres issues de la Fondation Roberto Longhi, présentées pour la première fois en France, répondront les oeuvres prêtées par les plus grands musées français et italiens. Un dialogue inédit entre ce grand connaisseur et ses passions artistiques.

L’exposition s’ouvre sur une section consacrée aux œuvres de Caravage dont le célèbre Garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi (Florence). Artiste emblématique pour lequel Roberto Longhi s’est passionné, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle en passant d’une peinture naturaliste à une peinture plus inspirée, marquée par le clair-obscur. Autour du Garçon mordu par un lézard, deux autres oeuvres de Caravage sont exceptionnellement réunies : Le Couronnement d’épines de la Collezione Banca Popolare di Vicenza et L’Amour endormi de la Galleria Palatina (Florence).
Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l’exposition mettra en regard les œuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l’influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, à Rome d’abord, puis dans toute l’Europe. Carlo Saraceni (vers 1579 – 1620) et Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ont contribué à populariser les thèmes travaillés par Caravage – figures du Christ, scènes bibliques… – et à les diffuser. Deux générations reprendront ces thèmes à leur compte : Jusepe Ribera (1591-1652) à travers ses apôtres saisissants, Matthias Stomer (1600 – 1652) ou Mattia Preti (1613 – 1699).

Au cours de ses recherches, Roberto Longhi s’est également intéressé aux primitifs, ces artistes rénovateurs du début du XIVe siècle (Giotto), et aussi aux artistes italiens du XVe siècle à l’origine de la peinture moderne (Masaccio, Masolino, Piero della Francesca). Quelques uns de leurs chefs-d’œuvre ont été prêtés pour cette exposition par la Galerie des Offices et la Galleria Palatina à Florence, les Musées du Vatican et les Gallerie dell’Accademia à Venise.

L’exposition retrace ainsi au Musée Jacquemart-André quelques-uns des moments clés de l’art italien grâce aux lumières apportées par Roberto Longhi, des maîtres de l’avant-garde de la Renaissance italienne, jusqu’à Caravage et les caravagesques. »

Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes les lundis et samedis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.
  PT 12 euros
TR 10 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )



Fermeture pour travaux

Horaires d'ouverture de 10h30 à 19h00.
Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30
Prix d'entrée : 13 €
Gratuit pour les moins de 11 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)




++ Pierre Bonnard. Peindre l'Arcadie



du 17 mars au 19 juillet 2015

« Après les expositions Bonnard organisées dans le monde entier, le musée d'Orsay se devait de lui consacrer une rétrospective représentative de toutes les périodes de sa création.
Pratiquant l'art sous des formes multiples, Bonnard a défendu une esthétique essentiellement décorative, nourrie d'observations incisives et pleines d'humour tirées de son environnement immédiat.

Du tableautin au grand format, du portrait à la nature morte, de la scène intime au sujet pastoral, du paysage urbain au décor antique, l’œuvre de Bonnard nous révèle un artiste instinctif et sensible.
Sa palette aux couleurs vives et lumineuses en fait l'un des principaux acteurs de l'art moderne et un représentant éminent du courant arcadien. »





++ Dolce vita ? Du Liberty au design italien (1900-1940)



du 14 avril au 13 septembre 2015

« Dans l'Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs se font les interprètes du désir de progrès d'une nation venant de trouver son unité. Ébénistes, céramistes, maîtres verriers travaillent en collaboration avec les plus grands artistes, créant ainsi un véritable "style italien".
Cette période de créativité extraordinaire est présentée à travers un parcours chronologique d'une centaine d’œuvres. Le style Liberty, qui s'affirme au tournant du siècle, est évoqué par les créations de Carlo Bugatti, Eugenio Quarti, Federico Tesio, en dialogue avec l’œuvre des peintres divisionnistes. Une deuxième section est consacrée au futurisme dont l'esthétique inspirée par le progrès et la vitesse s'étend à tous les aspects de la vie.

Par la suite, le retour au classicisme, qui se décline en Italie sous de multiples formes, trouve son expression dans les céramiques de Gio Ponti, ou les verres de Carlo Scarpa, jusqu'au langage sévère du "Novecento".
Dans le même temps, le style rationaliste va désormais marquer la naissance du "design" moderne. C'est donc une période charnière, bien que souvent méconnue, de l'art italien que cette exposition met à l'honneur. »




Ouverture de 9h30 à 18h
le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi

Plein tarif 11 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 8,50 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans
Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 15 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

++ Les maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire

du mardi 14 avril au dimanche 26 juillet 2015

« L’Afrique de l’Ouest a ses maîtres. Mésestimé durant plusieurs décennies, l’art des Sénoufo, des Lobi, des Gouro ou encore des Dan retrouve ses lettres de noblesse, à travers une exposition témoignant du savoir-faire artistique et personnel de ses créateurs.
Longtemps considérées en Occident comme de simples pièces d’artisanat, les sculptures sur bois produites en Afrique de l’Ouest – et principalement en Côte d’Ivoire – déploient leurs qualités techniques et leur force esthétique au sein d’un parcours retraçant les styles majeurs de la région.



L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi introduire le contexte géographique, religieux et social dans lequel quelques-unes des œuvres majeures furent créées et, par la même occasion, initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Les œuvres et installations contemporaines présentées en conclusion de l’exposition confirment la force de cet héritage. »

++ Tatoueurs, tatoués

du mardi 6 mai 2014 au dimanche 18 octobre 2015

« L’exposition revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais permanent et mondialisé . Dans les sociétés dites "primitives", issue des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a un rôle social, religieux et mystique et accompagne le sujet dans ses rites de passage en l’incluant dans la communauté. À l’inverse, en Occident, on retient qu’il fut marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque (avec le phénomène des side-shows) puis marque identitaire de tribus urbaines.

Durant la première moitié du 20ème siècle, il a en effet évolué au sein de cercles marginaux, et il est demeuré geste clandestin jusqu’à ce que les médias le surexposent. Aujourd’hui, la publicité ou la mode s’emparent de ses codes. Cette approche géographique et antinomique tend aujourd’hui à disparaître : dans les sociétés traditionnelles, le tatouage perd son exclusivité rituelle ; dans les sociétés urbaines et au style de vie "occidentalisé", son caractère marginal s’efface pour devenir un ornement corporel assez communément partagé.



Le champ universitaire s'est déjà penché sur les valeurs ethnologiques ou anthropologiques du tatouage, avant d'en explorer le terreau sociologique et les significations psychologiques. Depuis peu, les universitaires étudient la popularisation de la pratique en milieu urbain, qui établit le corps comme un lieu d’affirmation de soi. Mais le champ artistique et celui de l'histoire contemporaine restent encore à investir. Ce sont tous ces domaines que l’exposition explore, en offrant un nouvel éclairage sur le tatouage. Outre l’histoire du tatouage et son ancrage anthropologique fort, elle souligne également le geste de l'artiste, les échanges entre tatoueurs du monde entier et l’émergence de styles syncrétiques.
Certaines des œuvres présentées dans l’exposition sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs, et tout particulièrement du jeune public. »

Tarifs expositions permanentes PT : 9 euros TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 9 euros TR : 7 euros
Billets jumelés PT : 11 euros TR : 9 euros

Horaires : mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h




9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Pas d'exposition temporaire

Horaires du musée : Tous les jours (sauf lundi et fériés) de 15h à 19h
Tarifs du musée : Gratuit hors expos
Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

L’École de Lingnan : l'éveil de la Chine moderne

du 20 mars au 28 juin 2015

« La naissance et l'évolution de la dernière grande école de peinture traditionnelle dans le contexte politique mouvementé de la Chine au début du XXe siècle.
Dernière grande école de peinture traditionnelle chinoise, l'école de Lingnan est née au Guangdong (actuelle région de Canton), province depuis longtemps ouverte au commerce international et aux influences étrangères.

Au début du XXe siècle, Chen Shuren et les deux frères Gao, Gao Jianfu et Gao Qigeng, s'inquiètent de l'essoufflement politique et culturel de la Chine. Comme bon nombre de leurs contemporains artistes et penseurs, ils se tournent alors vers le Japon pour refonder une modernité chinoise. Ils s'inspirent du Nihonga, mouvement rénovateur de la peinture traditionnelle japonaise, et élaborent un style pictural original.

L'école de Lingnan s'enrichit des sujets naturalistes propres à la sensibilité japonaise. De plus, les thèmes inspirés par l'actualité contemporaine et d'autres mettant en scène le peuple dans ses activités quotidiennes occupent une place jusque-là inédite dans l'art chinois. La montée du nationalisme en réponse à la perte d'autorité de l’État mandchou et face aux ingérences étrangères, conduit ces artistes à s'interroger sur les implications sociales et politiques de leur travail et à aborder frontalement les événements tragiques de l'histoire en marche.

Grâce à la riche collection du Musée de Hong Kong et au prêt d'œuvres japonaises par des musées européens et des collectionneurs privés, le musée Cernuschi retrace la naissance de cette école et la complexité de son inscription dans un contexte politique mouvementé qui lui confère son importance artistique autant qu'historique. »

Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.
Fermé les jours fériés
Plein tarif : 10 €
Tarif réduit 1 : de 6 à 8 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Exposition La fabrique des saintes images
Rome-Paris, 1580-1660



du 2 Avril 2015 au 29 Juin 2015

« En consonance avec l'exposition "Poussin et Dieu", cette exposition montre l'iconophilie de la Rome pontificale et l'expression qu'en donna l’École française entre 1580 et 1660.
La crise religieuse du XVIe siècle vit la réédition de l’antique combat contre les images. Cette iconophobie prit les formes les plus dures chez les penseurs  radicaux de la Réforme, tels que Carlstadt et Calvin. Elle se traduisit, dès l’hiver de 1522, par la réapparition d’un iconoclasme véhément qui allait donner toute sa mesure en France et aux Pays-Bas durant les années 1560. À la fin du siècle, après une brève période de réaction, l’art religieux se reconstruisit en Italie sur la base d’une recherche dévote de pureté et de vérité. Mais ce fut également l’aube d’une renaissance inattendue, prélude à une floraison incomparable, dont la présente exposition montrera deux pôles opposés et  profondément liés – l’iconophilie triomphante de la Rome pontificale et l’expression mineure qu’en donna l’École française – manière de questionner, une fois encore, le sens de l’amour chrétien des images. »

++ Exposition Poussin et Dieu



du 2 Avril 2015 au 29 Juin 2015

« À l’occasion du 350e anniversaire de la mort de Nicolas Poussin (1665), l’exposition au musée du Louvre a pour ambition de mettre en lumière l’originalité de la peinture sacrée de Nicolas Poussin, source d’une réflexion personnelle sur Dieu.
Poussin est le plus grand peintre français du XVIIe siècle. Figure du « peintre poète » inspiré par Ovide ou Virgile, modèle du « peintre philosophe » imprégné des vertus antiques, Poussin fut l’auteur d’une œuvre aux résonances multiples, dont la dimension chrétienne a été trop souvent négligée, voire même contestée. Peintre des Nymphes endormies et des grands moments de l’histoire ancienne, le maître français fut aussi et surtout le peintre des Évangiles. Repenser la peinture de Poussin à l’aune de la religion, permet d’apporter un regard nouveau sur la puissance imaginative d’un artiste d’exception, capable de mêler le profane et le sacré pour mieux méditer les mystères de la religion. »

++ Exposition L’épopée des rois thraces

Découvertes archéologiques en Bulgarie



du 16 Avril 2015 au 20 Juillet 2015

« En exposant pour la première fois plusieurs ensembles funéraires majeurs dans leur globalité et en  confrontant ce matériel, en partie inédit, avec celui des cités grecques littorales, cette exposition propose une exploration de la Thrace antique à travers les différentes composantes du royaume odryse. La réunion, jamais opérée jusqu’ici, des objets de la tombe royale de Seuthès III et la magnifique tête en bronze du roi, seront le point fort de la présentation.

La Thrace antique reste attachée à la figure emblématique d’Orphée, ainsi qu’aux différents rois thraces – Rhésos, Térée… – qui rythment l’univers mythologique grec. Pourtant, cette région, située entre mer Égée et mer Noire, vit l’émergence sur ses terres d’un puissant royaume dirigé par les Odryses. Il devint par son dynamisme un interlocuteur incontournable dans les conflits régionaux qui animèrent le sud-est de l’Europe à partir du Ve siècle av. J.-C. Nourri par les échanges nombreux qu’il  entretint avec les Grecs, les Macédoniens, les Perses et les Scythes, il sut affirmer une identité originale au service d’une aristocratie tumultueuse et guerrière. La vitalité de l’archéologie bulgare a permis, ces dernières années, de redécouvrir cette civilisation en mettant au jour des tombeaux exceptionnels qui témoignent de la richesse  économique, sociale, culturelle et artisanale de la Thrace antique. »

++ Exposition Mark Lewis

Invention au Louvre
Art contemporain

du 9 Octobre 2014 au 31 Août 2015




« Depuis ses débuts dans les années 1990, l’œuvre de Mark Lewis semble traverser à rebours l’histoire des images. Peinture, photographie et cinéma entretiennent dans ses films une conversation silencieuse.
Se référant aux frères Lumière, l’artiste canadien place l’exploration optique au centre de l’expérience artistique. Un nouvel espace temporel s’invente, où se croisent les chemins du regard et ceux de la mémoire, les temps mêlés de l’image en mouvement et les durées internes de la perception.

Sous le titre d’Invention au Louvre, Mark Lewis a conçu trois nouveaux films à partir des collections du musée. En observant Le Bienheureux Ranieri délivre les pauvres d’une prison de Florence, de Giovanni Sassetta, L’Enfant au toton, de Chardin, ou encore la galerie de la Vénus de Milo, l’artiste réactive une tradition ancienne de la littérature artistique : celle du mouvement imaginé. Diderot, dans sa critique du Salon de 1763, invitait le spectateur à évoluer de plain-pied dans la peinture par le  truchement d’une lunette ; Goethe, face au groupe sculpté du Laocoon au Vatican, préconisait de cligner des yeux pour en « animer » optiquement les figures ; dans son poème Le Peintre, Girodet s’identifiait au mythe de Pygmalion, aspirant à insuffler la vie aux images. Le film, suggère Mark Lewis, s’est inventé avant la technique du  cinéma, dans l’oeil du spectateur. »

++ Exposition

Claude Lévêque - Sous le plus grand chapiteau du monde
Art contemporain

du 2 Avril 2014 au 4 Janvier 2016

« Avec des gestes plastiques d’une énergie dense et ramassée, l’oeuvre de Claude Lévêque travaille avec les lieux qu’elle rencontre pour y activer une forte charge d’images et de sensations. L’invitation du Louvre commence avec une mise en incandescence de la pyramide de Ieoh Ming Pei.

Le néon, l’un des matériaux privilégiés de l’artiste, se fait ici foudre, tranchant un volume d’air pour distribuer ses résonances nocturnes sur l’architecture alentour. Après Tony Cragg, Wim Delvoye et Loris Gréaud, cette création in situ de Claude Lévêque vient inscrire sa propre lecture de l’entrée du musée. Il s’agit du premier chapitre d’une intervention plus développée de l’artiste, qui s’étendra, en 2015, aux fossés et au donjon du Louvre médiéval.
« La lumière et le son sont des moyens de métamorphose complète, affirme Claude Lévêque. Ce sont deux éléments primordiaux dans une sensation. Après viennent les textures, les images, les ambiances, les objets, etc. » »

Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.
Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.
Tarifs : Billets collections permanentes 12 euros
Billes exposition Hall Napoléon : 13 euros
Billet jumelé ; 16 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

++ Rodin, le laboratoire de la création

Du 13 novembre 2014 au 27 septembre 2015

« L’exposition Rodin, le laboratoire de la création, nous introduit dans le secret de l’atelier du sculpteur, véritable laboratoire de la création et creuset d’une Œuvre. Un ensemble unique de cent cinquante plâtres et terres cuites souvent inédits, est sorti des réserves à cette occasion. Il permet de suivre le parcours exceptionnel du sculpteur. Le visiteur plonge au cœur du processus de création, invité, par l’exercice de son regard, à percevoir les chemins, les hésitations, mais aussi les fulgurances de la pensée formelle de Rodin. »

++ Robert Doisneau, sculpteurs et sculptures

du 14 mars au 22 novembre 2015

« L’atelier de Doisneau à Montrouge n’était pas éloigné du musée Rodin à Meudon où il aimait quelque fois faire poser ses modèles, loin du tumulte parisien. Aussi, le 25 septembre 1993, il choisit la Villa des Brillants pour photographier le dessinateur Philippe Druillet avec qui il partageait un projet de bande dessinée, Paris de fous. Dernier portrait. Dernier projet. Il meurt six mois plus tard sans voir paraître l’ouvrage qui ne sera publié qu’en 1995.

Ces images ont été le point de départ de cette exposition. La familiarité de Doisneau avec le musée Rodin a suscité l’envie de montrer son oeuvre à travers les liens étroits qui l’unissaient aux sculpteurs et à la sculpture. Les trente tirages présentés, parmi lesquels des photographies devenues des icônes côtoient des inédites, donnent un aperçu de la richesse de ce thème. A l’occasion de reportages, de commandes, de rencontres fortuites ou amicales, le photographe fréquentera, tout au long de sa carrière, de très nombreux ateliers de sculpteurs parmi lesquels Arp, Canonici, César, Giacometti, Hajdu, Hernandez, Henri Laurens, Parpan, Tinguely, Niki de Saint Phalle et enfin Voisin...... »

Du 13 novembre 2014 au 27 septembre 2015
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 17h45
Nocturne le mercredi jusqu'à 20h45

Tarif plein 7 € Tarif réduit 5 € Tarif jeune
18 à 25 ans hors de l'UE 5 € Tarif jeune
18 à 25 ans de l'UE gratuit

13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

La toilette, naissance de l'intime

Du 12 février au 5 juillet 2015

« Après avoir célébré les quatre-vingts ans de l’ouverture du musée au public à travers les deux expositions temporaires « Les Impressionnistes en privé » et « Impression, soleil levant », le musée Marmottan Monet présente du 12 février au 5 juillet 2015 la première exposition jamais dédiée au thème de La Toilette et à La Naissance de l’Intime. L’exposition réunit des œuvres d’artistes majeurs du XVe siècle à aujourd’hui, concernant les rites de la propreté, leurs espaces et leurs gestuelles. »
C’est la première fois qu’un tel sujet, unique et incontournable, est présenté sous forme d’exposition. Dans ces œuvres qui reflètent des pratiques quotidiennes qu’on pourrait croire banales, le public découvrira des plaisirs et des surprises d’une profondeur peu attendue.

Des musées prestigieux et des collections internationales se sont associés avec enthousiasme à cette entreprise et ont consenti des prêts majeurs, parmi lesquels des suites de peintures qui n’avaient jamais été montrées depuis leur création. Une centaine de tableaux, des sculptures, des estampes, des photographies et des images animées (« chronophotographies ») permettent de proposer un parcours d’exception.

L’exposition s’ouvre sur un ensemble exceptionnel de gravures de Dürer, de Primatice, de peintures de l’École de Fontainebleau, parmi lesquels un Clouet, l’exceptionnelle Femme à la puce de Georges de La Tour, un ensemble unique et étonnant de François Boucher, montrant l’invention de gestes et de lieux spécifiques de toilette dans l’Europe d’Ancien Régime.

Dans la deuxième partie de l’exposition, le visiteur découvrira qu’avec le XIXe siècle s’affirme un renouvellement en profondeur des outils et des modes de la propreté. L’apparition du cabinet de toilette, celle d’un usage plus diversifié et abondant de l’eau inspirent à Manet, à Berthe Morisot, à Degas, à Toulouse Lautrec et encore à d’autres artistes, et non des moindres, des scènes inédites de femmes se débarbouillant dans un tub ou une cuve de fortune. Les gestuelles sont bouleversées, l’espace est définitivement clos et livré à une totale intimité, une forme d’entretien entre soi et soi se lit dans ces œuvres, d’où se dégage une profonde impression d’intimité et de modernité.

La dernière partie de l’exposition livre au visiteur l’image à la fois familière et déconcertante de salles de bains modernes et « fonctionnelles » qui sont aussi, avec Pierre Bonnard, des espaces où il est permis, à l’écart du regard des autres et du bruit de la ville, de s’abandonner et de rêver.»

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Plein tarif 11 euros
Tarif réduit 6,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Exposition
Adolfo Wildt (1868-1931), le dernier symboliste

Du 15 avril au 13 juillet 2015

« Ce sculpteur italien, proche du Liberty et du symbolisme, a su élaborer un langage où l'expressionnisme se mêle aux réminiscences de l'art antique, de la Renaissance, mais aussi néogothiques, dans un équilibre inédit entre la force expressive du modelé et de la grâce de motifs purement décoratifs. Étranger au monde des avant-gardes, Wildt connut un succès critique controversé, tant en raison des sujets de ses œuvres parfois obscurs, que de choix formels considérés comme excentriques. Sa sensibilité en a fait l'interprète d'une "époque fatiguée et anxieuse, crédule et curieuse" (Ugo Ojetti).

Organisée avec la participation de la Fondation Cassa dei Risparmi di Forlì, cette exposition exceptionnelle présente pour la première fois en France sculptures et dessins de l'un des artistes les plus raffinés et cultivés du XXe siècle. »

Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,
Entrée plein tarif : 9€
Entrée tarif réduit : 6,5€

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Les Tudors

Du 18 mars au 19 juillet 2015

« Pour la première fois en France, une exposition est consacrée aux Tudors, cette dynastie qui a régné sur l’Angleterre entre 1485 et 1603. Elle met à l’honneur les portraits qui dévoilent leur vrai visage et leur habileté à construire une image à la hauteur de leurs ambitions. A travers ces figures de pouvoir, le spectateur découvre la Renaissance anglaise et un tournant, particulièrement célèbre, dans l’histoire de l’Angleterre.

L’exposition offre aussi l’occasion unique d’évoquer les échanges, mêlant l’art et la diplomatie, qui enrichirent les rapports entre la France et l’Angleterre tout au long du XVIe siècle. Elle propose parallèlement de décrypter la célébrité des Tudors, particulièrement vive dans la France du XIXe siècle où peintres et dramaturges mettent en scène leurs vies hors du commun, annonçant le succès que des monarques comme Henri VIII ou Elisabeth Iere rencontreront sur les écrans au XXe siècle.
Exposition co-organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et la National Portrait Gallery, Londres. »

Le Musée est ouvert :
Tous les jours de 10h à 19h
Nocturne les lundis jusqu'à 22h
Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros
Tarif Réduit : 7,50 euros
Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans
Gratuité pour les moins de 16 ans

16- Pinacothèques de Paris

(1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris)
(2- 8 rue Vignon 75009 Paris)

1- Le Pressionnisme, les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile



du 12 mars au 13 septembre 2015

« L’exposition Le Pressionnisme 1970 - 1990, les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando, rassemblera à partir du 12 mars 2015 à la Pinacothèque de Paris, près d’une centaine d’œuvres, réalisées entre les années 1970 et 1990 par les plus grands maîtres du graffiti sur toile. Ces chefs-d’œuvre mettront en lumière l’histoire cachée de ce mouvement, injustement associé au tag et mal identifié par l’histoire officielle de l’Art.

Si les toiles récentes d’art urbain sont une évidence pour le grand public qui les côtoie en galerie, peu savent encore que, depuis les années 1970, les artistes graffiti créent en atelier une véritable production sur toile, loin de la rue et du Street Art dans lequel on les cantonne. En effet, dès les origines, les graffeurs, parmi lesquels Coco et Phase 2, se regroupent autour d’Hugo Martinez au sein de l’UGA (Union of Graffiti Artists) pour exposer leurs œuvres dans les galeries.

Andy Warhol approche et associe à son histoire deux artistes issus du graffiti, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat (présenté dans cette exposition) couvrant les années 1970 à 1990. Le mouvement dans son entier, avec son histoire et ses grands maîtres, est resté quant à lui à l'écart de la scène artistique classique et du regard d'un public qui peut enfin découvrir et en admirer les chefs-d’œuvre. »

2- Au temps de Klimt, la sécession à Vienne

du 12 février au 21 juin 2015

« La Pinacothèque de Paris, en partenariat avec Arthemisia Group et 24 ORE Cultura - Gruppo 24 ORE, souhaite revenir sur un aspect essentiel de l'Art nouveau qui s'est développé à Vienne au début du XXème siècle sous le nom de Sécession. Le rôle de Gustav Klimt dans l'éclosion de ce mouvement est majeur. Le talent et le brio de cet artiste, de ses débuts précoces à ses excés décoratifs où les dorures et l'expressionnisme naissant dominent, sont le socle d'une période nouvelle qui s'est épanouie à Vienne au tournant du siècle. Ce mouvement artistique est en effet à l'origine de la naissance, quelques années plus tard, de l'un des courants majeurs de l'art moderne, l'expressionnisme, qui a fait l'objet d'une exposition au musée en 2011.

L'exposition Au Temps de Klimt, la Sécession à Vienne raconte en détail ce développement de l'art viennois de la fin du XIXème siècle, début de la Sécession viennoise, jusqu'aux premières années de l'expressionnisme.
Le cœur de l'exposition s'appuie sur une sélection des travaux majeurs de Gustav Klimt, de ses premières années d'études jusqu'aux grandes oeuvres de son âge d'or comme Judith I (1901) ou la Frise Beethoven, œuvre monumentale reconstituée à l'échelle et présentée pour la première fois en France.

Un ensemble de documents rares ayant trait à la vie de l'artiste, à sa famille et à ses frères Ernst et Georg, artistes comme lui, avec lesquels Gustav a souvent collaboré, accompagne le visiteur tout au long de l'exposition.
Une attention toute particulière est par ailleurs portée aux premières années de la Sécession et à l'influence exercée sur la formation de l'artiste par les grands intellectuels viennois comme Carl Schuch, Tina Blau, Théodor Hörmann, Josef Engelhart, Max Kurzweil, qui, tout comme lui, ont séjourné à Paris à cette époque. Les personnalités artistiques ayant influencé son art sont évoquées grâce à un choix de peintures provenant du Belvédère, présentées à côté d’œuvres racontant l'histoire des mécènes du mouvement. L'exposition présente ainsi d'importants chefs-d’œuvre de la Sécession et de l'avant-garde autrichienne, tels les premières œuvres d'Egon Schiele et d'Oskar Kokoschka.

Une dernière section de l'exposition est consacrée aux arts viennois, aux anciens et raffinés métiers de l'artisanat d'art, qui ont donné naissance à des pièces de mobilier et des bijoux précieux, à de splendides céramiques, mais aussi à de complexes reconstructions d’œuvres et de riches documents historiques, témoignages de la genèse et de l'évolution de grands artistes et d'architectes de cette époque tels Adolf Loos, Josef Hoffmann et à l'Atelier viennois.
L'exposition présente plus de 180 œuvres issues des collections du musée du Belvédère de Vienne ainsi que de collections privées. Le commissariat de l'exposition est assuré par Alfred Weidinger, conservateur au musée du Belvédère de Vienne. »

Musée ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30
Nocturnes les mercredis et les vendredis jusqu’à 20h30
Jours fériés de 14h à 18h30
Tarifs : billet simple 13 euros P1, et 14 euros P2, (14,50 euros billet coupe file)
billet à tarif réduit 11 euros P1, et 13 euros pour P2 (12,50 euros billet coupe file)
4 euros pour la collection permanente de P2

17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

++ Japon, images d'acteurs, estampes du Kabuki au 18e siècle

Du 15 avril au 6 juillet 2015

« « Japon, images d’acteurs, estampes du kabuki au 18e siècle», puisant au très riche fonds d’estampes du musée national des arts asiatiques – Guimet, accompagne l’exposition « Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie » et, loin d’épuiser le sujet, en explore un moment spécifique.

Le Japon occupe une place singulière dans l’histoire du théâtre mondial ; créateur de formes d’art total nous lui devons le nô et le kabuki, ce dernier, objet d’une attention particulière de la part des maîtres de l’estampe. C’est que, peu ou prou, l’art de l’estampe et le kabuki s’incarnent fondamentalement en un même lieu – Edo, l’antique Tokyo – et atteignent leur pleine maturité en un même temps. Dans le quartier de Yoshiwara se concentrent les théâtres de la capitale après le grand incendie de 1657. Le kabuki, destiné à un large public à l’inverse du nô, praxis essentiellement aristocratique, y prend sa forme classique après l’institution par décret shogunal, en 1653, d’une classe professionnelle d’acteurs, exclusivement masculins. Un répertoire varié organisé en grands genres, le chant, une gestuelle parfaitement codifiée, un maquillage dramatisant les traits et l’expression des sentiments, de spectaculaires et inattendus costumes à effets « transformistes », un espace scénique tout à fait particulier sont autant de caractéristiques de l’art du kabuki.

Accompagnant son succès, l’image est partout, sous la forme de programmes annonçant les spectacles, ou sous celle de pleines pages en format oban véhiculant, tels nos modernes magazines, l’engouement pour un grand nom de la scène. Le kabuki ne néglige aucun des outils à la disposition du spectacle il fut ainsi une source inépuisable d’images, de l’illustration des grands rôles à la description physique et psychologique singulière d’acteurs désormais célèbres. Le paradoxe est que, de cet art total qui fut, à sa réception en Europe, une source majeure d’inspiration de nos metteurs en scène – on songe à Mnouchkine – et de nos cinéastes – tel Eisenstein – ne demeure pour nous que la gloire des peintres. C’est le nom de Sharaku qui brille pour un Européen au firmament du kabuki tandis que nous ne savons pas nommer acteurs ou caractères. »

++ Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de Théâtre en Asie

Du 15 avril au 31 août 2015

« Le musée national des arts asiatiques – Guimet propose une exposition sur 2000 ans de théâtre en Asie. Ce panorama inédit s’anime de ce qui participe, comme signes visibles et tangibles, de l’essence même du théâtre : le costume, la parure et le masque.
Le musée national des arts asiatiques – Guimet propose une exposition sur 2000 ans de théâtre en Asie. Ce panorama inédit s’anime de ce qui participe, comme signes visibles et tangibles, de l’essence même du théâtre : le costume, la parure et le masque.

Des costumes du théâtre indien aux kimonos et masques de nô japonais, en passant par les robes de l’Opéra de Pékin et le théâtre d’ombre de l’Asie du Sud-Est, c’est tout un monde de divinités, d’animaux et de personnages qui prend vie. L’exposition aborde les aspects épique et dramatique qui caractérisent les différentes créations théâtrales asiatiques dans toutes leurs variétés. Les premières représentations qui en sont conservées sont les substituts funéraires de terre cuite – minqi – montrant des danseurs et des acrobates datant de la Chine des Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.). L’exposition culmine avec une relecture contemporaine des traditions théâtrales avec la présentation concertante de kimonos paysages d’Itchiku Kubota qui donne tout son sens à la dimension scénique du costume.

Dépassant leurs sources rituelles, les théâtres dansés en Inde se sont épanouis en une perfection gestuelle qui a donné naissance à des formes complexes et raffinées tel le kathakali dès le 17e siècle. En Asie orientale, un théâtre historique, s’appuyant sur des chefsd’oeuvre littéraires a suscité la création de costumes chatoyants mais extrêmement codifiés.
Le masque est particulièrement mis à l’honneur dans l’exposition, tant il est indissociable des formes du théâtre en Asie, de l’Inde jusqu’au Japon, du théâtre épique au drame historique.

Marionnettes et théâtres d’ombres de l’Asie du Sud-Est et de la Chine forment un autre pan de cette création et servent tantôt des textes épiques, tantôt des textes historiques, leur présentation évocatrice introduisant le visiteur dans un espace peuplé de silhouettes. Les cuirs découpés, âmes des ancêtres, confèrent un pouvoir surnaturel au montreur capable de faire revenir les morts, de guérir ou d’exorciser.
Un grand barong – lion à l’ossature légère habillée de textiles ou de fibre végétale – accueillera le visiteur de l’exposition au milieu de silhouettes architecturales asiatiques et modernes, exprimant ainsi la capacité d’adaptation et de réinvention de ces traditions millénaires et toujours en pleine effervescence.

L’auditorium du musée offrira de nombreuses représentations de spectacles de théâtre chanté et dansé. Outre la projection des épopées fondatrices du Ramayana et du Mahabharata, il proposera une riche programmation de films et documentaires. Ainsi Mata Hari, qui, en exécutant en 1905 des danses brahmaniques dans l’ancienne bibliothèque du musée Guimet aménagée en petit temple hindou, s’illustra devant le Tout Paris orientaliste médusé, sera mise à l’honneur dans les salles mais également à travers un documentaire et deux films de fiction. Quant au célèbre opéra chinois, Le pavillon aux pivoines, celui-ci sera projeté en intégralité durant trois jours.

Le catalogue, premier ouvrage de référence sur ce sujet, présentera un panorama des types de théâtre asiatique des origines à nos jours : théâtre joué, dansé, chanté, acrobatique et animé.
Cette exposition est rendue possible grâce à des prêts importants accordés par la Fondation Oriente de Lisbonne, la collection Kubota de Kawaguchiko, le musée du Quai Branly et des collectionneurs privés. »

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.
Tarifs : collections permanentes 7,50 euros PT
5,50 euros TR
Billet jumelé collections permanentes et temporaire
9 ,50 euros PT
7,00 euros TR

18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

La passion selon Carol Rama

Du 3 avril au 12 juillet 2015

"Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente, pour la première fois en France, une rétrospective à l’artiste italienne Carol Rama. Marginalisée par l’histoire de l’art et par le mouvement féministe, l’œuvre de Carol Rama a traversé tous les mouvements d’avant-garde du XXe siècle (surréalisme, art concret, pop art, arte povera, soft sculpture…), tout en restant inclassable.
La férocité de son travail, qui oscille entre l’abstraction et la figuration, invite à revisiter les courants artistiques officiels mais aussi les catégories établies.

L’exposition La Passion selon Carol Rama révèle les multiples facettes du travail de cette artiste. La scénographie entend reprendre l’image d’une "anatomie" fragmentée, dans une lecture mi-chronologique, mi-thématique, la plus à même de dévoiler toute la complexité obsessionnelle de l’œuvre de Carol Rama.
Cet œuvre forme un corps hybride, où les sujets et les techniques ne font qu’un : de la "bouche-aquarelle" au "pénis/sein-caoutchouc", en passant par "l’œil-bricolage".

Ces différentes séries, en apparence hétérogènes dans leurs thématiques et dans leurs matériaux, dessinent un ensemble cohérent autour de sujets tels que la folie, le fétichisme, l’ordure et le dévalué, le plaisir, l’animalité, la mort.
Autodidacte, née en 1918 à Turin et issue d’une famille bourgeoise catholique traditionnelle, Carol Rama déclare : "Je n’ai pas eu besoin de modèle pour ma peinture, le sens du péché est mon maître." Depuis ses premières aquarelles censurées des années 1930, elle invente son propre système visuel, contrastant avec les représentations modernistes et normatives dominées par la vision masculine. Carol Rama se tourne vers l’abstraction à partir de 1950, se rapprochant de l’art concret, dont elle livre une vision organique. Vingt ans plus tard, elle crée une "image-matière" à partir de pneus découpés, d’une facture minimale et sensuelle. En 1980, elle revient à la figuration, avec des aquarelles peintes sur des planches d’architecture. Sa dernière grande série réalisée dans les années 2000, qui s’inspire de la "mucca pazza" (épidémie de la vache folle), consiste en des compositions provocantes encaoutchouc, que l’on pourrait qualifier de povera queer.

A l'opposé de l'atelier d'artiste lumineux, l'appartement de Rama est une chambre obscure savamment mise en scène, où cohabitent une multitude de portraits, d’œuvres et d'objets : matériaux bruts servant à ses pièces, statuettes primitives ou religieuses, objets pop. Sélectionnés avec Maria Cristina Mundici (Archivio Carol Rama), des objets dialoguent ici avec une installations de photographies de la casa studio réalisées par Bepi Ghiotti, sur une bande-son originale de Paolo Curtoni, mixant des sons enregistrés dans l'appartement, avec des captations de la voix de l'artiste."

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 5 €
  Gratuit : -18 ans
Billet combiné (Delaunay + Altmejd) : 13€ et 9,50€ (tarif réduit)




19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )

Pas d'exposition en cours

La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h
Nocturnes tous les mercredis jusqu’à 20h
Plein tarif 8,50 euros
Tarif réduit 5,50 euros
Gratuité moins de 25 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

++ Piero Fornasetti : la Folie pratique

du 11 mars au 14 juin 2015

« Présentée dans la Nef des Arts Décoratifs, l’exposition Piero Fornasetti : la Folie pratique regroupe plus de mille pièces de Piero Fornasetti (1913-1988), puisées au cœur de ses incroyables archives. Cette rétrospective brosse le portrait de ce créateur qui fut peintre autant que décorateur, imprimeur et éditeur, collectionneur et marchand.... »

++ Le coffre à jouer : les jouets du musée des Arts décoratifs comme vous ne les avez jamais vus

du 9 avril au 30 août 2015

« Pour célébrer les quarante ans du département des jouets, le musée des Arts décoratifs présente Le coffre à jouer : les jouets du musée des Arts décoratifs comme vous ne les avez jamais vus. Ce projet est l’occasion de découvrir une sélection de plus de 300 jouets, chefs-d’œuvre et jouets emblématiques de la collection. Jouet précieux ou artisanal, traditionnel ou moderne, culte ou unique, de France ou d’ailleurs, chaque pièce exposée est représentative de l’histoire du jouet, tout en étant exceptionnelle par son histoire, sa réalisation ou sa signification. Certaines sont inédites, sorties des réserves pour la première fois, d’autres sont à redécouvrir. Le visiteur est amené à renouveler le regard qu’il porte sur le département des Jouets dans une scénographie, signée Leslie Setbon, véritable invitation à jouer pleinement le jeu de la mise en scène, et à changer d’échelle en se débarrassant de ses repères. La visite de la galerie des Jouets se fait alors d’une façon tout à fait nouvelle, ludique et surprenante.... »

++ Mutations

du 27 mars au 5 juillet 2015

« À l’occasion de l’édition 2015 des journées européennes des métiers d’art, une exposition phare intitulée « Mutations » est présentée au musée des Arts décoratifs.
Organisée par l’Institut National des Métiers d’Art (INMA), en partenariat avec le musée des Arts décoratifs, l’exposition « Mutations » est pensée comme un manifeste visant à renouer avec l’histoire respective des deux institutions et celle des métiers d’art. Imaginée par le commissaire Eric-Sébastien Faure-Lagorce, en lien avec la direction du musée et les conservateurs, cette exposition joue sur une confrontation d’œuvres. À travers une sélection d’objets emblématiques des collections du musée,
« Mutations » soumet à des collectifs de créateurs le dessein de revisiter le répertoire des formes, des techniques et des matières en créant une œuvre spécifique. Les neuf objets d’art contemporains, nés de ce projet, sont présentés en vis-à-vis des objets historiques qui les ont inspirés, témoignant d’une évolution, d’une mutation. La réalisation de ces neuf objets a été rendue possible grâce au soutien de la manufacture horlogère Vacheron constantin qui renoue avec la lignée des grands commanditaires."

Tarifs de 11 à 15 euros
Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h




21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

Magie
Anges et démons dans la tradition juive

4 mars - 19 juillet 2015

« « On ne doit pas croire les superstitions, mais il est ... plus sûr de les respecter. »
Yehoudah ben Samuel de Ratisbonne (vers 1150-1217), Le Livre des pieux

Les traditions populaires du monde juif sont peuplées d’un cortège d’êtres surnaturels : les anges Métatron, Raziel, Raphaël et Gabriel, ou les anges médecins Sanoï, Sansanoï et Semangelof, redoutables protecteurs des hommes contre les puissances démoniaques conduites par Lilit ou Samaël. S’y manifestent aussi les dibbouks – ces esprits qui hantent le monde ashkénaze – ou le Golem créé par le Maharal de Prague au XVIe siècle.

Ces êtres sont la part familière de croyances et de pratiques «magiques » destinées à la protection des accouchées et des nouveau-nés, du foyer, de la vie familiale, de la vie conjugale ou de la santé.
Leur usage, mal connu, pour ne pas dire méprisé, souvent désigné par le terme de « Kabbale pratique » , regagne en vigueur aujourd’hui. Ces rites, transmis depuis l’Antiquité et souvent ancrés dans les textes religieux, sont mis en oeuvre par des Wunderrabbi dans le monde ashkénaze et des rabbins thaumaturges en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Au-delà du monde juif, ils ont largement influencé la culture occidentale.

Paradoxalement, dans un univers religieux régi par la Torah, le Talmud et de nombreuses prescriptions rabbiniques, ces pratiques sont encore vivantes. Et, si l’on connaît bien leur fortune littéraire – les dibbouks inspirèrent à Shalom An-Ski une pièce fondamentale du théâtre yiddish ; Gustave Meyrink tira du mythe du Golem un roman qui irriguera l’imaginaire du XXe siècle ; quant à Lilit, elle est omniprésente dans l’art et la littérature depuis le XIXe siècle –, on ignore le plus souvent leurs sources.
Avec plus de 300 œuvres et documents, l’exposition « Magie. Anges et démons dans la tradition juive » présente de nombreux inédits provenant du Proche-Orient ancien, de l’Empire romain, de Byzance, de l’Empire ottoman, ainsi que d’Asie centrale, du Moyen-Orient, du Maghreb et du monde ashkénaze du Moyen Âge à nos jours : recueils de recettes, amulettes, colliers, pendentifs, hamsot, bracelets, vêtements contre le « mauvais œil », bols incantatoires...

Issus de collections publiques et privées, ils attestent la continuité jusqu’à nos jours des croyances dans la magie.
S’appuyant sur les recherches les plus récentes des anthropologues, l’exposition traite le sujet dans une scénographie audacieuse. Elle éclaire les rapports des rabbins avec les kabbalistes pratiques et met en évidence le rôle des leaders spirituels dans la transmission du savoir magique. Elle montre comment les autorités religieuses ont encadré ces usages à défaut de pouvoir les interdire. Elle explore les échanges dans le monde gréco-romain, puis dans les pays chrétiens et musulmans depuis le Moyen Âge.
Enfin, des témoignages montrent que la Kabbale pratique a toujours cours, tant en Israël que dans la diaspora, et notamment en France. »

Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h
Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h, Mercredi : 11 h à 21 h
Dimanche : 10 h à 19 h
Expositions permanentes de 6 à 8 euros
Expositions temporaires de 4,50 à 7 euros
Expositions jumelées de 4,50 à 10 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

++ Femmes et résistance

Du 29 avril au 2 juin 2015

« Cette exposition en plein air rend hommage à l’engagement de toutes les femmes résistantes durant la seconde guerre mondiale.
Cette exposition est la première manifestation sur le chemin de l’entrée au Panthéon le 27 mai, de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, deux grandes figures de la Résistance. « Femmes et Résistance » célèbre également le 70e anniversaire du premier vote des femmes, le 29 avril 1945 pour une élection municipale, droit acquis notamment grâce au combat des femmes lors de la seconde guerre mondiale.

Agents de liaison, cantinières, infirmières, secrétaires, standardistes ou combattantes…. Les Françaises ont largement participé à la Résistance. Une fois l’armée française défaite et l’Armistice signé, alors que la France de Vichy entre en collaboration avec l’Allemagne, des voix s’élèvent pour dire non et résister dès l’été 1940. Parmi ces voix, celles des femmes.
L’exposition Femmes et Résistance présente vingt panneaux qui seront exposés deux mois durant, en extérieur sur deux lieux symboliques. Elle a été réalisée par l’association « Bâtisseurs de mémoires » sous la conduite de l’historien Pascal Blanchard.

Du 29 avril au 2 juin, elle sera visible sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris, lieu emblématique de la libération de Paris, 70 ans jour pour jour après des élections municipales, premier scrutin où des femmes purent enfin voter en France.

Du 6 juin au 6 juillet, ce sont les grilles du Panthéon, où Germaine Tillion et Geneviève De Gaulle Anthonioz seront entrées quelques jours auparavant, qui accueilleront cette galerie de portraits.
Cette exposition en plein air, sur des lieux ouverts au grand public permettra de rendre hommage à l’engagement de toutes ces femmes. »

Du mercredi 29 avril au mardi 2 juin 2015
Tous les jours
de 08h00 à 00h00
Gratuit

++ Arménie 1915 centenaire du génocide

« Organisée à l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.



Les violences de masse perprétées contre les arméniens ottomans en 1915-1916 par le régime jeune-turc ont inauguré « le siècle des génocides », le XXème siècle, celui des deux guerres mondiales et des idéologies totalitaires.
Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en œuvre son programme génocidaire.

Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences.
Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915.

De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux.
Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916.

À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.
Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. "

Du 29 avril au 4 juillet 2015
Tous les jours sauf dimanche et jours fériés
De 10h à 18h30
Gratuit

23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Un musée, une collection en hommage à Delacroix, douze ans d’acquisition, 2002-2014



Du 11 février au 29 juin 2015




« Fondé en 1929, plus de soixante après la mort du peintre, grâce à l’opiniâtreté de Maurice Denis, le musée Eugène-Delacroix fut créé en hommage à l’un des plus grands créateurs français. Il se distingue ainsi des autres musées ateliers. Malgré son attachement à ce lieu calme et serein au cœur de Paris, Delacroix n’envisagea pas, comme d’autres le firent après lui, Gustave Moreau notamment, qu’il puisse être, après sa disparition, conservé. Il avait, plusieurs mois avant son décès, rédigé son testament et prévu l’organisation d’une vente posthume, qui eut lieu, effectivement, en février 1864. Toutes les possessions du peintre, les milliers de dessins retrouvés dans l’atelier y compris, furent, ainsi, conformément à ses volontés, données ou vendues. L’appartement et l’atelier, vides, virent différents occupants se succéder, pendant près de soixante ans. L’implication de la Société des Amis d’Eugène Delacroix, qui associait, aux côtés de Denis, certains des plus grands créateurs de l’époque – Henri Matisse, Paul Signac, Edouard Vuillard -, des collectionneurs avertis – dont le baron Joseph Vitta – et des conservateurs des musées parisiens, fut précieuse. Les dons de ses membres permirent de créer une première collection, enrichie par les prêts majeurs consentis par le département des Peintures et le cabinet des Dessins du Louvre. Comme l’avait écrit avec brio Maurice Denis, dans la préface du catalogue de la première exposition, en 1932, « Delacroix se trouvait ainsi, enfin, à nouveau chez lui. »




En 1952, une part importante de cette collection fut vendue à l’État afin de permettre l’achat des lieux ; elle est, aujourd’hui, inscrite sur les inventaires du département des Peintures et du département des Arts graphiques du Louvre et, souvent, au rythme des prêts, présentée au musée Delacroix.




En 2002, la transformation de la Société initiale en Société des Amis du musée Eugène Delacroix souligna à nouveau la nécessité impérieuse d’une collection propre au musée Delacroix. Généreusement, l’association nouvelle donna plus de cinq cents œuvres et objets au musée ; parmi eux, des ensembles hérités de la première société, ainsi les pierres lithographiques de la suite Hamlet ou les objets rapportés par le peintre de son voyage au Maroc.

Grâce à l’engagement de la nouvelle Société et de ses membres, grâce à l’opportunité remarquable du rattachement à l’établissement public du musée du Louvre en 2004, la collection du musée s’est enrichie de près de six cents éléments, depuis 2002. Associant peintures, dessins, manuscrits, estampes, autographes d’Eugène Delacroix, elle se distingue par son unicité, offrant une vision singulière de la création de l’artiste, peintre, graveur et écrivain.
Au souvenir fétichiste, elle préfère le primat de la création.

Fidèle à la fondation du musée en hommage au peintre, elle rassemble également des œuvres de ses aînés, de ses proches comme de ses disciples – Antoine Gros, Théodore Géricault, Hippolyte Poterlet, Théodore Chassériau, Pierre Andrieu, Maurice Denis par exemple. L’accrochage, du 11 février au 29 juin 2015, présente un ensemble d’œuvres choisies, dont plusieurs inédites ou récemment restaurées, comme la copie de La Médée furieuse par Théodore Chassériau, le pastel portrait de Sophie Gay par Jules-Robert Auguste. Il met en valeur les grands chefs d’œuvre de la collection, œuvres insignes de Delacroix, la Madeleine au désert, tableau préféré de Charles Baudelaire, L’Education de la Vierge, peinte pour George Sand, le portrait de Richard de la Hautière, le portrait de Thales Fielding, le Roméo et Juliette au tombeau des Capulet, les manuscrits de jeunesse du peintre




Transparaît ainsi, dans un double hommage à Delacroix et aux fondateurs du musée, la singularité d’une collection, assemblée non par l’héritage des propriétés de l’artiste mais par le rassemblement patient et constant, appelé à se poursuivre, d’œuvres choisies .

Lieu de mémoire, fondé en hommage au grand peintre, le musée Delacroix est ainsi, grâce à sa collection en constant accroissement, un musée. »




Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00
Tarifs
Billet d’entrée au musée Delacroix : 6 €
Billet d’entrée à l’exposition temporaire : 7,50 €
Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 12 €

24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

++ Desdémone, entre désir et désespoir

du 26 Mars au 26 Juillet 2015



« C’est un tableau d’Eugène Delacroix inspiré du célèbre drame de Shakespeare, Othello et Desdémone, qui est la source de réflexion et l’origine de cette exposition au musée de l’Institut du monde arabe. Elle met en lumière comment transcrire en formes et couleurs la séquence des sentiments littéraires qui, du désir au désespoir, conduira au meurtre.

L’exposition fait dialoguer des créations du XIXe au XXIe siècle. Ainsi, Paul Cézanne, Théodore Chassériau, Léon Cogniet, Eugène Delacroix, Jean Hélion, Georges Lacombe, Gustave Moreau, Charles Nègre, Pablo Picasso, Émile Picault et Félix Vallotton correspondent avec Mathieu K. Abonnenc, Guillaume Bresson, Mohamed Bourouissa, Sophie Calle, Adrien Couvrat, Jochen Gerner, Camille Henrot, Erik Nussbicker, Émilie Pitoiset, Lili Reynaud-Dewar et Edwart Vignot. Ces œuvres proviennent de musées (Besançon, Centre Georges Pompidou, Eugène Delacroix, Louvre, Metz, Orsay, Picasso), de collections particulières ou ont été réalisées spécialement par certains des artistes. Dans cette conversation, au-delà du thème classique de la jalousie d’Othello, l’exposition redonne une place forte au personnage de Desdémone, tour à tour aimante, maîtresse, femme et victime, interrogeant par là-même le rôle qu’avait voulu lui confier Shakespeare.

Pour écrire son Othello en 1604, William Shakespeare s’est remémoré la visite historique, quatre ans auparavant, de l’ambassadeur du Maroc Abd el-Ouahed ben Messaoud Anoun à la reine Elisabeth Ire. Ce personnage inspira donc l’auteur anglais pour son célèbre Maure de Venise. Deux siècles et demi plus tard, ce sera à Eugène Delacroix de se souvenir du Maroc pour évoquer cette fois-ci une Italie fantasmée, une Venise inconnue où se déroule la scène d’un drame baignée des couleurs du Titien.

Un album contenant un recueil composé d’œuvres librement commentées (par Arlette Sérullaz, Dominique de Font-Réaulx, Sidonie Fraitot, Sarah Ihler-Meyer, Guy Cogeval, Pierre Bergé…), des interviews d’artistes et un enregistrement de Louise Bourgoin incarnant Desdémone a été édité en tirage limité. Il parachève la visite de l’exposition. »

Où : Musée de l'IMA, 7eme étage
Combien : tarifs du musée 8 € / 6 €* / 4 €**
Horaires : Mardi - jeudi : 10h00-18h00
Vendredi : 10h00-21h30
Samedi, dimanche et jours fériés : 10h00-19h00

++ HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes

du 28 avril au 26 juillet 2015

« Une exposition-événement à l’Institut du monde arabe, sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, consacrée au mouvement Hip-Hop, devenu en une quarantaine d’années une culture universelle aux facettes multiples et souvent méconnues. Pour la première fois en France, la culture Hip-Hop s’exposera en toute liberté à l’Institut du monde arabe. Depuis qu’il existe le Hip-Hop est un genre subversif. Il est un véritable médium artistique d’expression sociale et politique pour la jeunesse. Le Hip-Hop arabe est au départ un phénomène underground. Rapidement, par les réseaux sociaux et le web, il s’est fait l’écho d’un désir grandissant de dignité, de liberté et d’un futur meilleur. Les différents printemps arabes révolutionnaires de ces dernières années, ont vu les modes d’expression du Hip-Hop jouer un rôle d’éveilleur de conscience.

Ainsi, à sa manière, avec ses propres codes, le Hip-Hop s’est inscrit dans la grande histoire d’un style devenu universel. L’ambition de cette exposition est de retracer l’histoire de cette culture, de sa genèse aux États-Unis dans les années 1970, en passant par sa ré-appropriation en France dans les années 1980, à son développement dans les rues arabes des printemps révolutionnaires.

L’Institut du monde arabe ouvrira ses espaces à ceux qui, aux États-Unis, en France et dans le monde arabe, incarnent ce phénomène planétaire, sous de multiples formes : la musique, l’écriture, le graffiti, le tag, la danse, la mode, la photographie ou encore le cinéma.

Près d’une centaine d’œuvres historiques d’artistes américains, français et arabes seront déployées aux côtés de documents d’archives, dans une scénographie unique, sur plus de 1000 m2.
Dans une démarche de transversalité historique, géographique et artistique, des œuvres inédites de graffeurs tels que JonOne, Evol, Jay One, Meen One ou Yazan Halwani seront créées à cette occasion. Une bande sonore originale produite spécialement par Thierry Planelle positionnera cette exposition aux avants gardes de ce courant effervescent. »

Du mardi au vendredi de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu'à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés (sauf le 1er mai) de 10h à 19h.
Où : Salles d'expositions niveau +1/+2
Combien 10 € / 8 €*/ 5 € jeunes 12-25 ans

25- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )

Exposition Pierre Boulez

du 17 mars au 28 Juin 2015

Tarif plein de 7 à 12 euros
tarifs réduits variables allant jusqu'à la gratuité

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

++ « Mr Barré » architecte et spéculateur dans le Paris des Lumières

du 24 mars au 21 juin 2015

« Le musée Carnavalet - Histoire de Paris s’associe au 24e Salon du Dessin consacré au « dessin d’architecture dans tous ses états » à travers une exposition-dossier intitulée « Monsieur Barré, architecte et spéculateur dans le Paris des Lumières » présentée du 24 mars au 21 juin 2015 dans la galerie de liaison.

Le Cabinet des arts graphiques, riche d’un corpus de plus de 3 000 dessins d’architecture, a choisi de mettre en lumière un fonds méconnu : le musée possède en effet vingt-sept dessins (plans, coupes et élévations) de maisons et hôtels particuliers conçus par l’architecte parisien Jean-Benoît-Vincent Barré dans les nouveaux quartiers émergents de la capitale.

Actif durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, cet architecte fécond mais oublié par l’histoire de l’art, est né en 1735 à Paris et mort en 1824 à Seine-Port, localité où il s’était retiré à proximité de Melun. Fils de l’entrepreneur Silvain Barré, Jean-Benoît-Vincent entre à l’Académie royale d’architecture en 1753. Cependant, il choisit d’interrompre sa formation classique pour entrer en apprentissage dans le cabinet d’architecture d’Antoine-Mathieu Le Carpentier (1709-1773), qui lui transmet une partie de sa clientèle privée issue des milieux de la finance, décisive pour le développement de la carrière du jeune homme. Tout comme ses richissimes commanditaires, Barré se livre à la fièvre de la spéculation immobilière qui s’empare de Paris en même temps que l’urbanisme y connaît un développement sans précédent. La capitale repousse ses limites et, au nord, des quartiers en plein essor sont en passe de devenir le nouveau cœur de la vie parisienne : la Chaussée d’Antin, le boulevard des Italiens et le faubourg Poissonnière. Barré a su transformer l’architecture domestique pour l’adapter aux besoins de nouvelles élites. »

++ Napoléon et Paris, rêves d'une capitale

du 8 avril au 30 août 2015




« Principal théâtre politique de l’épopée napoléonienne, Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur. Le propos de cette exposition est d’illustrer les rapports complexes entretenus par Napoléon Bonaparte avec la capitale.

Paris fut le lieu où se montra sous le jour le plus révélateur sa double identité d’héritier des Lumières et de promoteur d’un nouvel absolutisme. Après avoir rappelé les étapes parisiennes de l’épopée napoléonienne, depuis sa jeunesse jusqu’à sa seconde abdication, l’exposition évoquera les acteurs de l’administration d’une cité alors peuplée de 600 000 habitants. Dans un Paris conçu comme le centre de la vie politique, diplomatique et mondaine du « Grand Empire », le palais des Tuileries devient la résidence officielle de l’empereur et accueille la nouvelle cour, ainsi que les élites de toute l’Europe.

Administrateur de génie mais aussi visionnaire, Napoléon rêve de grands monuments pour Paris et de projets d’urbanisme, qui annoncent les grandes transformations que connaîtra la capitale sous Napoléon III. L’exposition s’achève sur le souvenir que Napoléon a laissé à Paris, à travers des monuments comme la colonne Vendôme ou le tombeau de l’empereur.

Au même moment, dans le cadre d’une « saison Napoléon » au musée Carnavalet – Histoire deParis, est présentée l’exposition « Paris-Vienne : 1814-1815. Naissance d’une nouvelleEurope » organisée par le ministère des Affaires étrangères. »

Collections permanentes
Accès gratuit aux collections permanentes et aux expositions-dossiers présentées dans la galerie de liaison du musée.
Collections temporaires
Entrée payante pour les expositions temporaires
Les droits d'entrée sont spécifiques à chaque exposition (tarif plein, tarif réduit)
Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés, dimanches de Pâques et de Pentecôte




27- Cité des Sciences et de l'Industrie

++ L'odyssée de la lumière

du 17 mars au 1er novembre 2015

++ Chiens et chats l'expo

jusqu'au 28 février 2016

++ Solar Expulse 1 s'expose

à partir du 31 mars 2015

Tarifs variables
La cité des Sciences est ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
La Géode est ouverte de 10h30 à 20h30 du mardi au dimanche, ainsi que certains lundis