1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

Expositions temporaires


+++ Yan Pei-Ming / Courbet
Corps-à-corps

Du 12 octobre 2019 au 19 janvier 2020

« À l’occasion du Bicentenaire de Gustave Courbet (1819-1877), le Petit Palais a le plaisir de présenter Yan Pei-Ming / Courbet, Corps-à-corps, prolongeant ainsi l’exposition organisée cet été au musée Courbet à Ornans. Une dizaine d’œuvres de Courbet, toutes issues des collections du Petit Palais, seront montrées en regard d’une quinzaine de toiles monumentales de Yan Pei-Ming réalisées pour certaines dans l’atelier de Courbet à Ornans. Elles seront présentées cette fois dans un accrochage volontairement inspiré des Salons du XIXe siècle, expérience inédite pour l’artiste.
Le Petit Palais possède en effet l’une des plus grandes collections de tableaux de Courbet grâce à des achats de la Ville de Paris effectués dès la fin du XIXe siècle, enrichis au début du XXe siècle par les dons de sa sœur, Juliette Courbet et du critique Théodore Duret. Cet ensemble comprend des œuvres majeures du chef de file des réalistes telles que Le Sommeil, Les Demoiselles de Bord de Seine, Proudhon et ses enfants, L’Autoportrait au chien, Les Amants dans la campagne, ou encore La Sieste pendant la saison des foins… Yan Pei-Ming découvre le travail du peintre français dans un livre de propagande en noir et blanc lors de ses premières années d’études en Chine. Installé en France depuis 1980, il redécouvre alors la diversité de l’œuvre de l’artiste pour laquelle il nourrit une fascination accrue. De fait, dans ce corps-à-corps présenté dans la galerie des grands formats du Petit Palais, la matérialité des peintures de Yan Pei-Ming et de Courbet se parlent et se répondent. »

+++ Vincenzo Gemito (1852-1929)

Le sculpteur de l’âme napolitaine

Du 15 octobre 2019 au 26 janvier 2020

« Une des personnalités les plus fortes de l’art italien de la fin du XIXe siècle, Gemito est l’auteur d’une œuvre abondante et variée de sculpteur et de dessinateur, qui comporte aussi bien des portraits de célébrités comme Verdi, que des figures qui mettent en scène le petit peuple napolitain.
La personnalité de Gemito est en effet indissociablement liée à sa ville natale où il a effectué l’essentiel de sa carrière. De son triomphe à l’Exposition Universelle de Paris en 1878 à son combat contre la maladie mentale qui l’a rongé, l’exposition – la première en France - retrace le parcours de cet artiste au style inimitable, alliant virtuosité et réalisme. »

+++ Luca Giordano (1634-1705)
Le triomphe de la peinture napolitaine



Du 14 novembre 2019 au 23 février 2020

« Le Petit Palais présente pour la première fois en France une rétrospective consacrée au peintre napolitain Luca Giordano (1634-1705), l’un des artistes les plus brillants du XVIIe siècle européen. L’exposition met en valeur l’exceptionnelle virtuosité de cette gloire du Seicento à travers la présentation de près de 90 œuvres, tableaux monumentaux et dessins, réunis grâce aux prêts exceptionnels du musée de Capodimonte à Naples, des principales églises de la ville et de nombreuses institutions européennes dont le musée du Prado. Avec l’exposition sur le sculpteur Vincenzo Gemito (1852-1929), cette rétrospective constitue le second volet de la saison que le Petit Palais consacre à Naples cet automne en partenariat avec le musée de Capodimonte. »

Tarifs



Gemito
Plein tarif : 11 euros
Tarif réduit : 9 euros

Giordano
Plein tarif : 13 euros
Tarif réduit : 11 euros

  Billet combiné pour les deux expositions
Plein tarif : 16 euros
Tarif réduit : 14 euros

Horaires
Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45) Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre
Nocturne le vendredi jusqu'à 21h

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )

+++ Toulouse-Lautrec
Résolument moderne

Grand Palais, Galeries nationales
9 octobre 2019 - 27 janvier 2020




« Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré les attaches de l’œuvre de Toulouse-Lautrec avec la « culture de Montmartre ».
Cette approche a réduit la portée d’un artiste dont l’œuvre offre un panorama plus large.
L’exposition du Grand Palais - qui réunit environ 225 œuvres - veut, à la fois, réinscrire l’artiste et dégager sa singularité.
Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, il ambitionne de traduire la réalité de la société contemporaine dans tous ses aspects, jusqu’aux moins convenables.
L’exposition montre enfin comment cet aristocrate du Languedoc, soucieux de réussir, a imposé son regard lucide, grave et drôle au Paris des années 1890 et pourquoi Toulouse-Lautrec s’inscrit comme un précurseur de mouvements d’avant-garde du 20e siècle, comme le futurisme. Exposition coproduite par les musées d’Orsay et de l’Orangerie et la Rmn - Grand Palais avec le soutien exceptionnel de la ville d’Albi et du musée Toulouse-Lautrec. Exposition conçue avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, détentrice de l’ensemble de l’œuvre lithographié de Henri de Toulouse-Lautrec. »




+++ Greco



Grand Palais, Galerie sud-est
16 octobre 2019 - 10 février 2020

« Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique.
Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome.
C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques promesses du chantier de l’Escorial, l’artiste importe dans la péninsule la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais cohérente par rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage, une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du dernier grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du Siècle d’Or.
Ce sont les avant-gardes européennes qui, au tournant des XIXe et XXe siècles, redécouvrent Greco, éblouis par son œuvre à la fois fougueuse et électrique, inscrivant son nom à côté du leur dans le grand livre naissant de la modernité.
Exposition organisée par la Rmn - Grand Palais, le musée du Louvre et l’Art Institute de Chicago.
Cette exposition bénéficie du soutien d’Aurel BGC, de Sanef et de la fondation Stavros Niarchos. »

Horaires
Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi

Tarifs

Toulouse-Lautrec
Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 11 €

Greco
Plein tarif : 13 €
Tarif réduit : 9 €





3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

+++ Bacon. En toutes lettres



Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020
Galerie 2

« L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’un des plus grands peintres du 20ème siècle met en lumière ses œuvres tardives, réalisées depuis la grande rétrospective du Grand Palais en 1971 jusqu’à sa mort en 1992.

Francis Bacon a largement participé à la construction d’un regard critique sur le monde moderne. Il s’approprie la culture classique, notamment à travers les mythes, pour en présenter la face la plus sombre. La violence, la folie, ou encore l’hybris, synonyme d’excès chez les grecs anciens, sont des thèmes que l’artiste britannique porte sur des toiles puissantes telles ses triptyques. Dans la seconde partie de sa carrière, Bacon fait entrer les livres dans ses œuvres. Il illustre alors certaines des expressions terrifiantes de ses auteurs favoris, comme celle du « cliquetis des os » extrait d’un poème de T.S. Eliot.

À la lecture de George Bataille, Michel Leiris, ou encore Nietzsche, Bacon se façonne une vision très polarisée du monde, entre civilisation et barbarie, beauté et laideur, vie et mort. Adoptant une démarche méthodique, quasiment chirurgicale – notamment dans la représentation du corps humain – il rejette toute forme d’idéalisme. C’est en opérant ce travail permanent de déconstruction du monde « poétique » que l’œuvre de Bacon s’inscrit dans la modernité. »

+++ Cosmopolis #2



Du 23 octobre au 23 décembre 2019
Galerie 3

« Cosmopolis est une plate-forme inédite d’exploration des pratiques artistiques enracinées dans la recherche et le partage des savoirs, nourries du dialogue qu’elles engagent avec les enjeux sociaux, urbains et politiques de notre temps. L’exposition présente les résultats de recherches scientifiques menées sur le long cours et les travaux d’artistes en résidence.

Cette deuxième édition est consacrée aux pratiques créatives centrées sur la relation entre les espaces urbains et ruraux et les implications culturelles, sociales et écologiques de cette imbrication géographique et économique.

Résolument prospective, cette manifestation interdisciplinaire présente également un cycle de conférences et de débats faisant intervenir des universitaires, des ONG, des groupes de recherche, des conservateurs et des artistes. Le public est au cœur de Cosmopolis #2 : il est invité à participer à des ateliers, des conférences, des groupes d'étude et des concerts, et à poursuivre sa visite sur le site web dédié, également base de données de recherche. »

+++ Boltanski



Du 13 novembre 2019 au 16 mars 2020
Galerie 1

« Avec cette grande exposition rétrospective, le Centre Pompidou revient sur la vie et l’œuvre d’un des principaux artistes contemporains français, célèbre notamment pour avoir brouillé les frontières entre sa vie et son œuvre. À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski s’approprie une multitude d’expressions artistiques et de matériaux et ne cesse d’explorer la lisière entre l’absent et le présent.

Boltanski commence à peindre en 1958. À partir de 1967 il s'éloigne de la peinture pour expérimenter d'autres modes d'expression, comme la rédaction de lettres ou de dossiers qu'il envoie à des personnalités du monde de l'art. Pour les constituer, il utilise des photocopies qu'il mêle à des documents originaux ou à des photographies tirées d’albums de sa famille. Il intègre ainsi à son œuvre des éléments issus de son univers personnel, au point que sa biographie devient l'une de ses principales thématiques. Selon lui « Les bons artistes n'ont plus de vie, leur seule vie consiste à raconter ce qui semble à chacun sa propre histoire ».
L’expression de « mythologie individuelle », qui intitulait une section de la Documenta 5 de Kassel à laquelle il participait en 1972, caractérise parfaitement son œuvre : il y raconte sa vie sous la forme d'une fiction dans laquelle chacun se reconnaît.
Conjuguant à un art de la mémoire une réflexion continue sur les rites de notre société occidentale, Boltanski a développé une œuvre sensible et corrosive, pensée comme un état de veille lucide sur notre culture, ses illusions et désenchantements.

Suivant un parcours labyrinthique, cette rétrospective, après la première que le Centre Pompidou lui a consacré en 1984, célèbre une œuvre essentielle et en pleine emprise avec l’histoire du monde dans lequel nous vivons. »

+++ Calais. Témoigner de la « Jungle »



Du 16 octobre 2019 au 24 février 2020
Galerie de photographies

« L'exposition explore la situation des réfugiés et des exilés installés dans un camp situé aux abords de la ville de Calais, surnommé la « Jungle », avant son démantèlement en octobre 2016. Et ce, à travers trois approches : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006-2018), les clichés de l’Agence France Presse diffusés par les médias, et les témoignages des anciens habitants de la « Jungle ».
Conçue comme une expérience et une approche comparative, elle permet d'interroger les différentes fonctions de l’image, ses rôles et ses statuts. »

+++ Points de rencontres



Du 23 octobre 2019 au 27 janvier 2020
Musée, niveau 4 - Galerie d'art graphique, Galerie du Musée

« « Points de rencontres » est le fruit de la première saison du Fonds de dotation Centre Pompidou Accélérations, dédié à la rencontre entre les artistes, les acteurs économiques et le grand public.
L'exposition dévoile les œuvres réalisées par les sept artistes en résidence au sein des sept entreprises membres fondateurs du Fonds, au cours du premier semestre 2019 : Hubert Duprat chez Teréga, Lionel Estève chez Cdiscount, Alexandre Estrela chez Orange, Agnès Geoffray chez Neuflize OBC, Jonathan Monk chez Axa, Camila Oliveira Fairclough chez Tilder, Bruno Serralongue chez Ermewa.
Celles-ci sont présentées en dialogue avec un ensemble d'œuvres appartenant à la collection du Musée national d'art moderne. »

+++ Jean-Pierre Bertrand. Diamon'd

Du 30 octobre 2019 au 27 janvier 2020
Musée, Niveau 4 - Galerie 0, Espace prospectif

« Réunissant un grand nombre de travaux conceptuels réalisés dès le début des années 1970 (films, vidéos, photographies, peintures, dessins, livres d’artiste et archives), l'exposition invite à une relecture de l'œuvre de l'artiste français Jean-Pierre Bertrand (1937-2016). Un travail qui s'articule autour des principes de répétition et de sérialité, et de la porosité des médiums. »

+++ Richard Linklater
Le cinéma, matière-temps

Du 25 novembre 2019 au 6 janvier 2020
Forum –1

« Photographies de tournage et de plateau, affiches, vidéos et films, reconstitution d'un décor… Tous documents inédits rassemblés ici pour illustrer la « matière-temps » à l'œuvre dans le travail du cinéphile passionné et réalisateur autodidacte Richard Linklater (né en 1960 au Texas). »

Prochainement :

+++ Yuan Jai



Du 5 février au 27 avril 2020
Musée, niveau 4 - Salle Focus

« Paysages luxuriants, bestiaires fantasmagoriques, éléments biographiques et motifs contemporains, références à l'art oriental aussi bien qu'européen… L'œuvre de l'artiste Yuan Jai (née en 1941 en Chine, résidant à Taïwan depuis 1947) occupe une place centrale dans l'art taïwanais. Travaillant à rebours des dualismes, elle interroge les possibilités plastiques d'un récit culturel complexe. »

+++ Neurones. Les intelligences simulées
Dans le cadre de Mutations / Créations

Du 26 février au 20 avril 2020
Galerie 4

« À l'heure où l’intelligence artificielle semble avoir envahi tous les domaines industriels du monde contemporain, de la finance au domaine médical, des jeux aux objets à comportement, de l’architecture au militaire, l'exposition souligne la continuité des recherches d’artistes, d’architectes, de designers et de musiciens avec celles développées par les grands laboratoires scientifiques ou ceux du monde industriel. »

+++ Jeremy Shaw
Dans le cadre de Mutations / Créations

Du 26 février au 20 avril 2020
Galerie 3

« Première grande exposition en France de l'artiste canadien installé à Berlin, Jeremy Shaw (né en 1977).
Cathartic Technology est une installation immersive sonore, qui entremêle des références aux subcultures et à la science pour interroger notre rapport au réel, tiraillé entre biotechnologies et aspiration à la transcendance. »

+++ Christo et Jeanne Claude. Paris !



Du 18 mars au 15 juin 2020

Galerie 2

« L'exposition retrace la période parisienne de Christo (né en 1935) et Jeanne Claude (1935-2009) entre 1958 et 1964, ainsi que l'histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, projet pour Paris (1975-1985).
Sept années essentielles au cours desquelles Christo s'affranchit de la surface du tableau ; s'approprie et empaquette les objets du quotidien, réalise des actions en public. C'est à Paris qu'il donne une dimension monumentale à ses œuvres en concevant différents projets pour la Ville lumière. »

+++ Matisse



Du 13 mai au 31 août 2020
Galerie 1


« Hommage à l'artiste français Henri Matisse (1869-1954) à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance. À travers les chefs-d'œuvre de la collection du Centre Pompidou notamment, l'exposition retrace la carrière de Matisse selon un parcours chronologique. Elle invite à la redécouvrir sous un jour singulier : à travers l'intrication texte/image dans sa création, un rapport ininterrompu de l'œuvre au mot. »

+++ Alice Neel.
Un regard engagé



Du 10 juin au 24 août 2020
Galerie 4


« Traversant les périodes de l'abstraction, du Pop Art, de l'art minimal et conceptuel, l'artiste américaine Alice Neel (1900-1984) est toujours restée à contre-courant des avant-gardes et fidèle à une figuration très personnelle.
La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou propose de redécourvir son œuvre à travers deux thèmes majeurs : la lutte des classes et la lutte des sexes. Elle met en lumière l'engagement politique et social d'une artiste pour laquelle l'acte de peindre est fondamentalement recherche de vérité. »

Horaires :
Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h
sauf les mardis et le 1er Mai
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)
Clôture des caisses 1h avant la fermeture

AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h

Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h
Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h
Jour de fermeture : mardi

Tarifs :
Billet « Musée et Expositions »
TP : 14 euros
TR : 11 euros

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris
)

+++ Nous les Arbres



Du 12 juillet 2019 au 5 janvier 2020



« Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation Cartier pour l’art contemporain se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques qui portent sur les arbres un regard renouvelé. »
« Organisée autour de plusieurs grands ensembles d’œuvres, l’exposition Nous les Arbres laisse entendre les voix multiples de ceux qui ont développé, à travers leur parcours esthétique ou scientifique, un lien fort et intime avec les arbres, et qui mettent en lumière la beauté et la richesse biologique de ces grands protagonistes du monde vivant aujourd’hui massivement menacés.
Après avoir été longtemps sous-évalués par la biologie, les arbres - comme l’ensemble du règne végétal - ont fait l’objet, ces dernières décennies, de découvertes scientifiques qui permettent de porter un nouveau regard sur ces plus anciens membres de la communauté des vivants. Capacités sensorielles, aptitude à la communication, développement d’une mémoire, symbiose avec d’autres espèces et influence climatique : la révélation de ces facultés invite à émettre l’hypothèse fascinante d’une « intelligence végétale » qui pourrait apporter des éléments de réponse à bien des défis environnementaux actuels. En résonance avec cette « révolution végétale », l’exposition Nous les Arbres croise les réflexions d’artistes et de chercheurs, prolongeant ainsi l’exploration des questions écologiques et de la relation de l’homme à la nature, qui habite régulièrement la programmation de la Fondation Cartier, comme ce fut le cas récemment avec Le Grand Orchestre des Animaux (2016).
Réunissant des dessins, peintures, photographies, films et installations d’artistes d’Amérique latine, d’Europe, des Etats-Unis, mais également d’Iran, ou encore de communautés indigènes comme les Nivaklé et Guaranídu Gran Chaco, au Paraguay, ainsi que les Indiens Yanomami qui vivent au cœur de la forêt amazonienne, le parcours de l’exposition, rythmé par plusieurs grands ensembles d’œuvres, déroule trois fils narratifs : celui de la connaissance des arbres – de la botanique à la nouvelle biologie végétale – ; celui de leur esthétique – de la contemplation naturaliste à la transposition onirique – ; celui enfin de leur dévastation - du constat documentaire au témoignage artistique. Orchestré avec l’anthropologue Bruce Albert, qui accompagne la curiosité de la Fondation Cartier depuis l’exposition Yanomami, l’esprit de la forêt (2003), le projet s’articule autour de la présence de personnalités qui ont développé une relation singulière aux arbres – qu'elle soit intellectuelle, scientifique ou esthétique. Ainsi, le botaniste Stefano Mancuso, pionnier de la neuro-biologie végétale et défenseur de la notion d’intelligence des plantes, cosigne avec Thijs Biersteker, une installation qui « donne la parole » aux arbres et qui, grâce à une série de capteurs, révèle leur réaction à l’environnement ou à la pollution, le phénomène de la photosynthèse, la communication racinaire ou l’idée d’une mémoire végétale, rendant visible l’invisible. Au nombre également de ces grandes figures qui construisent le propos de l’exposition, le botaniste-voyageur Francis Hallé, dont les carnets de planches conjuguent l’émerveillement du dessinateur face aux arbres et la précision de l’intime connaissance du végétal, se fait le témoin de la rencontre entre la science et le sensible. Au cœur de la pensée de l’exposition, la relation de l’homme et de l’arbre devient le sujet du film de Raymond Depardon qui brosse, à travers les mots de ceux qui les côtoient, le portrait de ces platanes ou de ces chênes qui ombragent les places des villages et auxquels sont associés nombre de souvenirs des plus personnels aux plus historiques. Artiste-semeur – il a planté quelques 300 000 graines d’arbres dans sa vallée vendéenne -, Fabrice Hyber offre, dans ses toiles, une observation poétique et personnelle du monde végétal, interrogeant les principes de croissance en rhizome, d’énergie et de mutation, de mobilité et de métamorphose. Guidé davantage par l’esthétique d’une collecte intuitive que par la recherche d’une rigueur scientifique, l’artiste brésilien Luiz Zerbini compose, quant à lui, des paysages luxuriants, organisant la rencontre imaginaire d’arbres empruntés à des jardins botaniques tropicaux et de signes d’une modernité urbaine. A cette exubérance picturale répond l’inventaire conceptuel et systématique de l’architecte Cesare Leonardi qui dresse, avec la complicité de Franca Stagi, une typologie des arbres, de leurs ombres et de leur variations chromatiques, en un précieux corpus réuni en vue de la conception de parcs urbains. Les silhouettes fantomatiques des grands arbres de Johanna Calle évoquent, avec poésie et délicatesse, la fragilité de ces géants menacés par une déforestation irréversible. Au drame de la destruction des grands espaces forestiers de la planète, évoqué notamment par le film EXIT des architectes Diller Scofidio + Renfro, succède l’univers onirique de la cinéaste paraguayenne Paz Encina qui propose une image intériorisée de l’arbre comme refuge de la mémoire et de l’enfance.
Prolongement naturel de l’exposition, le jardin, créé en 1994, par l’artiste Lothar Baumgarten pour la Fondation Cartier, invite à une flânerie au contact des arbres qui, comme le majestueux cèdre du Liban, planté par Chateaubriand en 1823, ont inspiré à Jean Nouvel une architecture de reflets et de transparence, qui joue sur le dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, et fait naître des « émotions furtives ». Niché dans la végétation en un double discret de la nature, gardant sur son tronc la trace de la main de l’artiste, l’arbre de bronze de Giuseppe Penone a trouvé sa place dans le jardin de la Fondation Cartier, qui accueille à l’occasion de l’exposition la sculpture qu’Agnès Varda avait spécialement imaginée pour ce projet. Enfin, à l’automne, le Theatrum Botanicum deviendra, le temps d’une semaine, le support naturel d’une installation-vidéo réalisée par Tony Oursler.
Rendant à l’arbre la place que l’anthropocentrisme lui avait soustraite, Nous les Arbres réunit les témoignages, artistiques ou scientifiques, de ceux qui portent sur le monde végétal un regard émerveillé et qui nous révèlent que, selon la formule du philosophe Emanuele Coccia, « il n’y a rien de purement humain, il y a du végétal dans tout ce qui est humain, il y a de l’arbre à l’origine de toute expérience »

Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
fermé le lundi
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée

Plein tarif 10,50 euros
Tarif coupe-file internet 11 euros
Tarif réduit 7 euros (7,50 en ligne
) Enfant de moins de 13 ans gratuit

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

La collection Alana Chefs-d’œuvre de la peinture italienne

Du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020


« À la rentrée 2019, le Musée Jacquemart-André met à l’honneur la Collection Alana, l’une des plus précieuses et secrètes collections privées d’art de la Renaissance italienne au monde, actuellement conservée aux États-Unis. En écho à son exceptionnelle collection d’art italien, le Musée Jacquemart André présente plus de 75 chefs-d’œuvre des plus grands maîtres italiens comme Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Uccello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Le Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi. Cette exposition offre l’occasion unique d’admirer pour la première fois des tableaux, sculptures et objets d’art qui n’avaient jusque-là jamais été présentés au public.
  Dans la lignée des plus grandes collections américaines, la Collection Alana est le fruit d’un intense travail de sélection et d’amour de l’art opéré depuis plusieurs décennies par Alvaro Saieh et Ana Guzmán, un couple dont la réunion des prénoms forme celui de la Collection Alana. Au fil des ans, leur passion s’est muée en une véritable fascination pour l’art gothique et la Renaissance italienne et les a progressivement conduits à s’intéresser aussi à la peinture des XVIe et XVIIe siècles.
Le prêt de ces chefs-d’œuvre a été accordé à titre exceptionnel au Musée Jacquemart-André en raison de l’affection que les deux collectionneurs lui ont toujours portée. Les œuvres présentées démontrent la vitalité du goût pour la Renaissance italienne, considérée comme moment fondateur de la civilisation occidentale. Elles offrent un aperçu exhaustif de l’une des plus grandes collections privées d’art ancien, de la peinture du XIIIe siècle aux œuvres caravagesques. »

Horaires
Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.

Tarifs
  PT 14,50 euros
TR 65 ans et plus 13,50 euros
tarif réduit 11,50 euros
Tarif 7-25 ans 9,5 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )

Du Douanier Rousseau à Séraphine Les grands maîtres naïfs

Du 11 septembre 2019 au 23 février 2020

« À la rentrée, le Musée Maillol accueille plus d’une centaine d’œuvres issues du monde passionnant, rêveur, insolite et inépuisable des artistes dit "naïfs". Appelés "primitifs modernes" par l’un de leurs fervents défenseurs, le collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde (1874-1947), ces artistes renouvellent la peinture à leur manière, à l’écart des avant-gardes et des académismes.
Réunies pour la première fois à Paris, leurs œuvres aux couleurs éclatantes livrent un pan souvent négligé de l’histoire de l’art de l’entre-deux guerres. Sur les pas d’Henri Rousseau et de Séraphine Louis, l'exposition vise à sortir de l'oubli une constellation d'artistes tels qu’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Ève, René Rimbert, Dominique Peyronnet et Louis Vivin.
L’exposition, à travers un parcours thématique, soulignera les qualités picturales de ces artistes, au-delà de l’anecdote biographique qui a longtemps constitué le seul commentaire disponible sur eux. Une sélection d’œuvres étonnantes et à contre-courant, issues d’importantes collections publiques et privées françaises et internationales révélera la grande inventivité formelle de chaque artiste, sans dissimuler les dialogues qu’ils entretiennent avec la tradition picturale comme avec la création de leur temps.
En croisant approches historique, analytique et sensible des œuvres et de leur présentation au monde, le Musée Maillol lèvera le voile sur la dimension subversive de l’art dit naïf et présentera ces naïfs, primitifs, modernes ou anti-modernes, comme des grands artistes à contre-courant des avant-gardes. »

Horaires d'ouverture
de 10h30 à 18h30.
Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30



Tarifs
Plein tarif : 13,50 €
Tarif senior 12,50 euros
Tarif réduit : 11,50 euros
Tarif 7-25 ans : 9,50 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)

+++ Degas à l'Opéra

24 septembre 2019 - 19 janvier 2020



« Sur toute sa carrière, de ses débuts dans les années 1860 jusqu'à ses œuvres ultimes au-delà de 1900, Degas a fait de l'Opéra le point central de ses travaux, sa "chambre à lui". Il en explore les divers espaces - salle et scène, loges, foyer, salle de danse -, s'attache à ceux qui les peuplent, danseuses, chanteurs, musiciens de l'orchestre, spectateurs, abonnés en habit noir hantant les coulisses. Cet univers clos est un microcosme aux infinies possibilités et permet toutes les expérimentations : multiplicité des points de vue, contraste des éclairages, étude du mouvement et de la vérité du geste.

Aucune exposition jusqu'ici n'a envisagé l'Opéra globalement, étudiant tout à la fois le lien passionné que Degas avait avec cette maison, ses goûts musicaux, mais aussi les infinies ressources de cette merveilleuse "boîte à outils". A travers l’œuvre d'un immense artiste, le portrait de l'Opéra de Paris au XIXe siècle. »

+++ Yan Pei-Ming, Un enterrement à Shanghai

1 octobre 2019 - 12 janvier 2020

« Quand il arrive en France en 1980, Yan Pei-Ming, alors âgé de vingt ans, se rend immédiatement à Paris afin de découvrir les œuvres de Gustave Courbet alors exposées au musée du Louvre. Trente-neuf ans plus tard, devenu un des peintres les plus magistraux de notre temps, il s'inspire d'Un enterrement à Ornans, chef-d’œuvre du réalisme, pour créer Un enterrement à Shanghai, conçu spécialement pour le musée d'Orsay en célébration du 200e anniversaire de Courbet.

Yan Pei-Ming réalise Un enterrement à Shanghai (Montagne céleste, Ma mère, L'adieu), une oeuvre composée de trois panneaux.

Le premier panneau figure des montagnes, peintes de manière expressionniste et tendant vers l'abstraction : "C'est un paysage idéal, une sorte de paradis. Là où je voudrais que ma mère puisse résider." Le portrait de sa mère défunte est monumental : "Ma mère était une femme ordinaire, mais je l'ai peinte à la même échelle que les icônes du pouvoir politique."
Le troisième panneau, l'enterrement de la mère de l'artiste, est peint à l'échelle exacte d'Un enterrement à Ornans (1849-1850) : Les funérailles de sa mère sont ici minutieusement dépeintes. La scène se déroule, non plus à Ornans, mais à Shanghai, ville natale de l'artiste »

+++ Joris-Karl Huysmans critique d'art.

De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli

26 novembre 2019 - 1 mars 2020

« Écrivain crucial de la fin du XIXe siècle, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) reste un critique d'art mal connu ou mal compris du grand public. Sa contribution à la presse artistique et au débat esthétique fut pourtant aussi décisive que le retentissement de son roman A rebours.

Plutôt féru de Hals et Rembrandt jusque-là, Huysmans a avoué combien sa découverte de Degas, en 1876-1879, fut déterminante. Pourtant, sa critique d'art admet d'emblée la possibilité d'une double modernité. Celle des peintres de la vie moderne et celle des explorateurs du rêve ne s'excluent pas. Manet cohabite ici avec Rops et Redon. Le désir qu'il montre très tôt d'échapper aux logiques de chapelle a sans doute brouillé la perception de ses choix esthétiques.

L’exposition se propose donc de montrer que l'émule précoce de Zola aura secrètement, puis ouvertement, agi en héritier du Baudelaire des Fleurs du Mal. Et le public est ainsi invité à reprendre pied dans un moment particulier de l'art européen et de la sensibilité moderne, à la croisée de la poussée naturaliste des années 1870, du décadentisme des années 1880-1890 et du "retour" aux Primitifs sur fond de renaissance catholique. Il est peu de grands écrivains qui aient été aussi impliqués dans ce vaste mouvement d'époque. »

Ouverture
de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi
fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre

Tarifs
Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 11 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans
Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

+++ 20 ans du Musée
Les acquisitions du Musée du quai Branly Jacques Chirac

du 24 septembre 2019 au 26 janvier 2020

« Depuis 1998, date de création de l’Établissement public du musée du quai Branly - Jacques Chirac, plus de 78 000 pièces historiques et contemporaines (objets et œuvres graphiques et photographiques) ont intégré les collections publiques. Parmi celles-ci, des œuvres majeures, des pièces complétant un ensemble ou historiquement significatives. Des acquisitions savamment choisies, complétant un héritage de près de quatre siècles, fusion des collections du musée de l’Homme et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (MNAAO), comme autant de promesses de regards neufs et de savoirs renouvelés pour les collections extra-européennes. »

+++ Helena Rubinstein
La collection de Madame

19 nov. 2019 - 28 juin 2020

« Personnalité hors-norme, première femme d’affaires du XXe siècle, self-made-woman affranchie et visionnaire… Si les superlatifs fusent pour décrire l’ascension vertigineuse d’Helena Rubinstein (1870-1965), l’Impératrice de la beauté selon Cocteau, on en oublie parfois son parcours de collectionneuse aguerrie et son rôle pionnier dans la reconnaissance des arts africains et océaniens en Europe et outre-Atlantique.
Construite essentiellement à Paris, au gré de ses rencontres, « la collection de Madame », aujourd’hui dispersée, rassemblait plus de 400 pièces d’art extra-européen, précieux gardiens de reliquaires kota ou fang, pièces d’exception baoulé, bamana, senoufo ou dogon, qui voisinaient avec les œuvres de peintres et sculpteurs de la modernité, Chagall, Braque ou Picasso, et beaucoup d’autres domaines de collection.
À travers une soixantaine de pièces, l’exposition met à l’honneur sa passion pour les arts extra-occidentaux, principalement l’art africain, et sa fascination pour leur intensité expressive et leur caractère. Des arts qu’elle a découverts dans les années 1910, au contact du sculpteur Jacob Epstein puis de collectionneurs d’avant-garde parisiens, et qu’elle mettra un point d’honneur à mettre en valeur dans ses intérieurs de Paris, New-York et Londres mais aussi, dans un souci d’éducation de sa clientèle féminine, dans ses salons de beauté du monde entier et en participant à de grandes expositions. »

+++ Frapper le fer, l'art des forgerons africains

du 19 novembre 2019 au 29 mars 2020

« Peu d’endroits dans le monde ont un rapport aussi puissant avec le fer que l’Afrique subsaharienne. Depuis plus de deux millénaires, le travail de l’un des matériaux les plus fondamentaux de la planète a révolutionné le continent et façonné en profondeur ses communautés et cultures, des champs aux foyers, des terrains de bataille aux lieux religieux. Sous le marteau du forgeron africain, maître du feu et virtuose de la transformation, le métal a été fondu, forgé, martelé puis métamorphosé en objets, et parfois investis d'un pouvoir social et spirituel, avec une sensibilité artistique impressionnante.
Orchestrée par l'artiste et forgeron américain Tom Joyce et les membres du comité scientifique, l’exposition "Frapper le fer, l’art des forgerons africains" déploie une diversité de formes et de traditions autour du fer dans différentes régions du continent subsaharien. Près de 230 pièces réalisées entre le 17e siècle et l’époque contemporaine, allant de la sculpture en bois à une myriade de formes de monnaies, instruments de musique, armes, objets de prestige, témoignent du talent et des prouesses techniques des forgerons d’Afrique, personnages autant vénérés que craints. Un ensemble unique d’œuvres, de collections publiques et privées, originaires de plus de quinze pays parmi lesquels le Nigeria, le Mali, le Bénin ou la République démocratique du Congo, est réuni au musée du quai Branly - Jacques Chirac pour l’une des présentations les plus complètes jamais réalisées. »

+++ Somuk, premier artiste moderne du Pacifique

du 19 novembre 2019 au 8 mars 2020


« Célèbre dans son village du nord des îles Salomon dès les années 1930, Somuk attire l’attention de l’intelligentsia parisienne d’après-guerre grâce aux écrits du père Patrick O'Reilly. Il tombe ensuite dans l’oubli sauf à Gagan, son village natal, ou il acquiert après sa mort un statut de demiurge.
L’acquisition récente d’un album de photographies constitué par le père O’Reilly donne l’occasion de présenter le travail de l’un des artistes majeurs du Pacifique, de mettre en lumière le contexte dans lequel ces dessins ont été créés ainsi que les différentes interprétations qu’on leur a données. L’exposition évoque en premier lieu les sociétés de Bougainville au sein desquelles Somuk a grandi, et en parallèle les nombreuses commandes de dessins par les missionnaires et anthropologues de l’époque. Le parcours explore ensuite la singularité de son œuvre, puis s’intéresse à son héritage actuel. À travers une série de dessins contemporains inspirés par Somuk, elle se conclut en évoquant l’une des pages les plus noires de l’histoire contemporaine du Pacifique : la guerre civile de Bougainville.
Cette exposition est associée à l'année internationale des langues autochtones organisée par l’Unesco. »

Tarifs
expositions permanentes PT : 10 euros ,TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 10 euros , TR : 7 euros
billets jumelés, PT : 12 euros, TR : 9 euros

Horaires :
mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 10h 30 à 19h
jeudi de 10h30 à 22h
fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.




9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Paris romantique, 1815-1848, les salons littéraires

du 22 Mai au 15 septembre 2019

Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique  1815 – 1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.
Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette période, grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, dessins, costumes et manuscrits.
Durant la première moitié du XIXe siècle, les plus grands noms de la littérature – parmi lesquels Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier– se réunissent dans des salons en compagnie d’autres artistes pour échanger sur leurs créations. Cette camaraderie, éloignée de l’image habituelle de l’écrivain solitaire, a contribué à l’affirmation du mouvement romantique, fondé sur un dialogue incessant entre la musique, la littérature et les beaux-arts.
Au Petit Palais, « Paris Romantique, 1815 – 1848 », présente cette fois près de 600 œuvres et plonge le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette période. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards.

Horaires du musée :
du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermé les lundis et jours fériés

Tarifs du musée :
Gratuit hors expos Expos :Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Tarif combiné 16 euros et 14 euros

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Musée fermé à partir du 2 Mai 2019 pour travaux, réouverture en mars 2020

Musée ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h sans interruption.

Fermé les jours fériés
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.
L'entrée des collections permanentes est gratuite.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Léonard de Vinci



du 24 Octobre 2019 au 24 Février 2020


« L’année 2019, cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci en France, revêt une signification particulière pour le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures de Léonard ainsi que 22 dessins.
Le musée trouve en cette année de commémoration l’occasion de rassembler autour des cinq tableaux essentiels qu’il conserve, à savoir la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Joconde — qui reste dans la salle où elle est habituellement exposée —, le Saint Jean Baptiste et la Sainte Anne, la plus grande part possible des peintures de l’artiste, afin de les confronter à un large choix de dessins ainsi qu’à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures de l’environnement du maître.
Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard permet de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu’il appelait « la science de la peinture », fut l’instrument de son art, dont l’ambition n’était rien moins que d’apporter la vie à ses tableaux.
Aboutissement de plus de dix années de travail, qui ont vu notamment l'examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d’entre eux, permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l’exposition clarifie également la biographie de Léonard en reprenant tous les documents d’archives. Elle dresse le portrait d’un homme et d’un artiste d’une extraordinaire liberté.
L’expérience de réalité virtuelle « En tête-à-tête avec la Joconde », réalisée en partenariat avec HTC Vive Arts, permettra au public d’interagir avec le tableau. Ainsi, les visiteurs auront l’occasion unique de s’immerger dans cette œuvre emblématique et de vivre une rencontre inoubliable »

+++ Le Goût de l’Orient : Georges Marteau collectionneur



du 30 Octobre 2019 au 3 Février 2020

« Le legs fait aux musées nationaux par l’ingénieur et héritier de la firme Grimaud Georges Marteau (1851-1916) se situe à la croisée de trois univers : les cartes à jouer, le japonisme et l’art du livre persan. Ce sont aussi trois pans de collection aujourd’hui dispersés entre différentes institutions. Liés à l’itinéraire singulier de leur propriétaire et traduisant l’esprit d’une époque qui s’enthousiasme pour les arts de l’Orient, ils seront réunis le temps de l’exposition au travers d’une sélection d’œuvres du musée du Louvre, de la Bibliothèque nationale, du musée Guimet et du musée des Arts décoratifs.
L’art du livre persan, qui passionna Georges Marteau les dernières années de sa vie, y tiendra une place particulière. Au début du 20e siècle, l’engouement d’un petit milieu de marchands, d’amateurs et de savants, dont Georges Marteau fait partie, contribue à la reconnaissance et à l’étude de cet art. Il entraîne aussi le démembrement de certains ensembles. Quelques pages ayant appartenu au joaillier français Henri Vever et formant  paire avec des pièces du legs Marteau conservées au Louvre, porteront témoignage, tout en l’effaçant momentanément, de cette irréversible dispersion. »

Horaires
Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu'à 21h45.
Lieu : Rotonde Sully

Tarif
Billet unique 15 euros

12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

Barbara Hepworth



Du 5 novembre 2019 au 22 mars 2020



« Le musée Rodin, en collaboration avec la Tate, présente l’œuvre de Barbara Hepworth (1903-1975), figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Encore aujourd’hui méconnue en France, Barbara Hepworth, qui côtoyait Henry Moore, Picasso ou Mondrian, a pourtant révolutionné la sculpture et fait émerger une nouvelle sensibilité esthétique. Ses œuvres abstraites, aussi pures que poétiques aspirent à un monde idéal et pacifique. Le musée Rodin rend hommage à cette femme artiste et présente ses œuvres saisissantes, entre vide et plein, qui s’emparent du visiteur et ne le quittent plus.
Une nouvelle esthétique, la sculpture d'un monde moderne :
Après Rodin (1840-1917), l’éclosion d’une nouvelle sculpture émerge. En 1905, Maillol redonne à la statuaire densité et autonomie. À partir de 1909, Brancusi porte ce retour aux caractères fondateurs de la sculpture à sa plus grande épure. Le deuxième acte se déroule durant les années 1920, avec en Angleterre, Moore et Hepworth.
Loin de l’expressionnisme puissant de Rodin, Hepworth est en quête d’une nouvelle esthétique, privilégiant le langage des volumes et des formes. L’animal et le végétal sont les deux grandes sources d’inspiration de la poésie du volume développée par Barbara Hepworth. La sculpture organique de Hepworth est aussi une vision du monde : après la Première Guerre mondiale, la société trouve dans cette nouvelle sensibilité une vision pacifiée loin des atrocités de la guerre. Le vocabulaire d’Hepworth s’oppose aux mondes du pathos, de la construction ou de l’univers machiniste. En 1934, elle écrit que son objectif est de « projeter dans un médium plastique un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté ». Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein. Sous les dehors silencieux des formes pleines, l’univers de la sculpteur devient le lieu d’une nouvelle aspiration à un monde idéal, pour éviter, selon Hepworth, de « s’abandonner au désespoir ».
Cette exposition permet d’avoir une vue d’ensemble de sa carrière et de son œuvre sculptée peinte et dessinée, ainsi qu’un aperçu de ses méthodes de travail grâce à l’évocation de son atelier. De nombreuses archives inédites provenant de la famille complètent le parcours de l’exposition.
En France, avec son mari Ben Nicholson, elle fréquente les milieux artistiques, visite Brancusi, Picasso, Braque, Mondrian et rencontre Arp, Calder, Mirò. Barbara Hepworth travailla à partir de 1939 en Cornouailles dont les paysages influencèrent son oeuvre.
Plus encore, elle a de son vivant une aura immense en Angleterre : la reine la fait Commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique. Dès 1936, le MoMA de New York lui achète une oeuvre. Les expositions se succèdent : à la Biennale de Venise, San Francisco, Sao Paulo ou Tokyo. Le musée Rodin est un des très rares lieux français dans lesquels Barbara Hepworth présente ses oeuvres de son vivant. Il revenait donc au musée Rodin, qui l’avait accueillie lors de manifestations collectives il y a plus de 60 ans, de faire découvrir au public français la quintessence de son univers poétique et saisissant. »

Ouvert tous les jours sauf le lundi
de 10h à 18h30

Tarif plein 12 €
Tarif réduit 18 à 25 ans hors de l'UE 9 €





13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

Mondrian figuratif



Du 12 septembre 2019 au 26 janvier 2020

« Membre du groupe De Stijl, Piet Mondrian est principalement connu pour ses peintures abstraites aux lignes épurées et ses carrés rouge, jaune et bleu. Le musée Marmottan Monet lui consacre une exposition événement en septembre 2019 et met l’accent sur son œuvre figurative majeure.
Une soixantaine de peintures de premier ordre, sélectionnées par Mondrian lui-même vers 1920 pour son plus grand collectionneur Salomon B. Slijper, sont présentées en exclusivité à Paris et révèlent cette face méconnue de l’artiste. Paysages, portraits, peintures de fleurs marquées par l’impressionnisme, le luminisme, les fauves et le symbolisme font face à de rares compositions cubistes et néo-plasticistes et placent l’artiste au rang des premiers coloristes de son temps et des grands maîtres de la peinture figurative du XXe siècle. Une invitation à découvrir un autre Mondrian. »

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Fermé le lundi et les jours fériés

Plein tarif 12 euros
Tarif réduit 8,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris
)

Félix Fénéon. Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse

Exposition du 16 octobre 2019 au 27 janvier 2020

« Aucune exposition n’a encore rendu hommage à Félix Fénéon (1861-1944), acteur majeur de la scène artistique de la fin du XIXe siècle et du tournant du XXe siècle. Le musée de l’Orangerie en association avec le musée du Quai Branly-Jacques Chirac et The Museum of Modern Art, New York (MoMA) propose de célébrer sa personnalité hors du commun, encore injustement méconnue. L’exposition montrera les différentes facettes de ce personnage singulier, au physique de quaker et à l’humour pince-sans-rire, qui sut concilier carrière de fonctionnaire modèle, engagement artistique et convictions anarchistes. Chroniqueur, rédacteur à la Revue Blanche, critique d’art, éditeur - il publia Les Illuminations de Rimbaud -, galeriste, Fénéon fut également un collectionneur exceptionnel qui réunit un nombre important de chefs d’œuvre comprenant un ensemble unique de sculptures africaines et océaniennes. Soutien inconditionnel du néo-impressionnisme, découvreur de Seurat, directeur artistique de la galerie Bernheim-Jeune, défendant le fauvisme, le futurisme, Matisse, le rôle de Fénéon sur la scène artistique du début du XXe siècle fut déterminant.
L’exposition réunira un ensemble exceptionnel de peintures et dessins de Seurat, Signac, Degas, Bonnard, Modigliani, Matisse, Derain, Severini, Balla, etc., des pièces africaines et océaniennes ainsi que des documents et archives. »




Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours
sauf le mardi, le 1er Mai, le 14 juillet et le 25 décembre

Entrée plein tarif : 9,00 €
Entrée tarif réduit : 6,50 €
gratuit pour les moins de 18 ans

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris)

L'âge d'or de la peinture anglaise
De Reynolds à Turner

Exposition du 11 septembre 2019 au 16 février 2020

« Cette exposition, construite à partir des chefs-d’œuvre de la Tate Britain, met à l’honneur une période phare dans l’histoire de la peinture en Angleterre, allant des années 1760 jusqu’à 1820 environ. Elle entend dresser un panorama qui permette d’en saisir toute l’originalité et la diversité. Elle mène le visiteur de la fondation de la Royal Academy, avec des artistes comme Reynolds et Gainsborough, jusqu’au nouveau tournant qui s’amorce au début du XIXe siècle, notamment avec Turner.
Le public y redécouvrira les grands classiques de l’art britannique, trop rarement présentés en France. »




Le Musée est ouvert :
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne jusqu’à 22h les lundis
les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre

Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros
Tarif Réduit : 9,00 euros
Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans
Gratuité pour les moins de 16 ans

16- Pinacothèques de Paris

Fermée




17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

+++L’Asie maintenant

16 octobre 2019 - 10:00,06 janvier 2020



« L’année 2019 marque les 130 ans du musée, qui a gardé l’esprit de jeunesse intrépide et l’âme fraîche qui caractérisaient son fondateur Émile Guimet (1836-1918). Lors de son voyage en Asie, notamment au Japon à la fin de 1876, outre sa quête du bouddhisme et sa visite assidue aux temples, Émile Guimet traque la nouveauté et achète « du contemporain ». Pas une officine de céramiste qui lui échappe, ce qui vaut aujourd’hui au musée une très belle collection de céramiques d’époque Meiji.
Suivant la même voie, le musée ouvre ses portes aux artistes d’aujourd’hui et s’attache à représenter toutes les expressions artistiques. En photographie, avec les Japonais Takashi Arai et Takumi Fujimoto, les Français travaillant dans le no man’s land de Fukushima Carlos Ayesta et Guillaume Bression, avec Pascal Convert en Afghanistan, Hugues et Caroline Dubois en Indonésie, Christian Milovanoff ou encore Michael Kenna. En métal, peinture, toile, verrerie, bambou, papier ou paravent, avec les univers étonnants de Jayashree Chakravarty, de Min Jung-yeon et de Lee Bae, les encres de Li Xin, les délicats tressages de bambou de Shouchiku Tanabe, les calligraphies de Shingai Tanaka, les peintures sur toile du Chinois Jiang Dahai et du Coréen Kim Chong-hak. En laque, avec Kohei Sekino, Fumie Sasai ou encore Tran Nu Yen Khe. En textile et costume, avec Samiro Yunoki et Junko Koshino.
Il est tout particulièrement un domaine dans lequel le musée a poursuivi très activement l’enrichissement de ses collections ces dernières années : celui de la céramique contemporaine japonaise. Citons l’œuvre Reduction de Takahiro Kondo, mais surtout un ensemble significatif constitué de créations où les femmes occupent une place prépondérante, comme Hakuko Ono, Hitomi Hosono, Fuku Fukumoto, Machiko Ogawa, Kayoko Hoshino, Chieko Katsumata ou Yoshimi Futamura. Après des siècles d’interdit, les Japonaises accèdent à la pratique de la céramique grâce aux formations qui leur sont ouvertes dans les écoles d’art seulement après la Seconde Guerre mondiale, en 1945 pour l’université des arts de Kyoto, en 1952 pour celle de Tokyo. Les années 1950 ouvrent la voie au mouvement sculptural de « céramiques-objets ». Le MNAAG a fait de l’illustration de cette scène très dynamique un axe majeur de ses acquisitions et entend ainsi rendre un hommage aux femmes artistes d’Asie.
En miroir de la collection du musée, est présenté un ensemble de céramiques japonaises acquises par le musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la ville de Paris, actuellement fermé pour travaux (réouverture en mars 2020). Cette politique d’acquisition novatrice fut initiée au musée national de céramique à Sèvres par Christine Shimizu, qui la poursuivit dans ses fonctions de directrice du musée Cernuschi, ouvrant cette voie aux musées français.
Le parcours contemporain L’Asie maintenant investit les collections permanentes, dans le bâtiment principal place d’Iéna ainsi que dans l’hôtel d’Heidelbach, présentant un foisonnement d’œuvres, dont un certain nombre a été offert par les artistes. »

+++ L’Inde, au miroir des photographes

06 novembre 2019 - 10:00,17 février



« Présentant quatre-vingt-dix tirages originaux, de paysages, d’architectures, de scènes de la vie quotidienne ou encore de personnages, cette exposition illustre la grandeur de la civilisation indienne, et comment les photographes de cette seconde moitié du 19e siècle façonnèrent à l’étranger l’image d’un pays pour beaucoup encore mystérieux et inconnu.
En 1839 la naissance de la photographie est annoncée à Paris. Immédiatement, la presse britannique s’en fait l’écho dans les grandes villes indiennes. Une décennie plus tard, Bombay, Calcutta et Madras sont les foyers de son développement technique et artistique. Le Raj, les Indes britanniques, fondé en 1858, offre un cadre propice à son essor, notamment par l’entremise de militaires, avant même l’arrivée de civils talentueux. Parmi ceux-là, le sergent Linnaeus Tripe débute dès 1854 et se présente à l’exposition de Madras où le jury qualifie son travail de « meilleure série de vues photographiques sur papier ». La qualité de ses épreuves fait de lui un auteur majeur des débuts de la photographie. Peu après, William Baker, sergent retraité, fonde vers 1861 à Murree (Pakistan actuel) le studio Baker & Burke avec John Burke qui le reprend en 1873 sous le nom de John Burke Studio. Avec son associé, il réalise parmi les tout premiers paysages du Cachemire.
Cette invention technologique occidentale contribue à façonner l’image du pays. Les lumières de l’Inde, travaillées par l’œil des photographes, fournissent des sujets variés et inépuisables. Chaque État a sa part d’originalité – et plus particulièrement ceux du nord du pays pour la somptuosité de leur architecture – dans sa diversité ethnographique ou encore la majesté de ses paysages. Les villes « icônes » telles que Delhi, Fatehpur Sikri, Agra ou l’ancienne Bénarès (aujourd’hui Varanasi) et les sites archéologiques ou monuments célèbres (Elephanta, Qubt Minar, Taj Mahal) ont fasciné leurs contemplateurs qui ont su en saisir la monumentalité et la grande richesse de détail.
Les photographes partis en quête de nouveaux espaces arrivent sur place nantis d’une importante culture visuelle. C’est le cas de Samuel Bourne, actif en Inde de 1863 à 1870, qui, à l’occasion de trois importantes expéditions au Cachemire, fait les tout premiers paysages d’exception de cette région. Les extraordinaires vues qu’il rapporte sont un fait notable dans l’histoire de la photographie de paysage. Dans la transparence de l’émulsion des épreuves photographiques sur papier, l’Inde contemple son reflet. »

+++ Carte blanche à Min Jung-yeon

06 novembre 2019 - 10:00,17 février

« La notion de réconciliation est à l’origine de l’installation de Min Jung-yeon, artiste invitée par le MNAAG pour cette nouvelle carte blanche confiée à un artiste contemporain. L’œuvre s’appuie sur l’histoire de cette jeune femme coréenne et la réalité tragique d’un pays scindé en deux depuis soixante-six ans. Dans le monde à l’extrême délicatesse de Min Jung-yeon, agitation et calme, plein et vide se relaient, éléments figuratifs et zones d’abstraction cohabitent. L’installation présentée dans la rotonde du 4e étage réunit différents éléments et matériaux tout en préservant l’intégrité de chacun, pour créer une harmonie nouvelle.
Née en 1979, Min Jung-yeon grandit dans la campagne sud-coréenne où elle observe et s’immerge dans la nature qui l’entoure. Diplômée en arts plastiques à l’Université Hongik de Séoul en 2003, puis aux Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 2006, l’artiste vit depuis en France et poursuit une œuvre empreinte de sa culture d’origine, celle d’une Corée contemporaine tiraillée entre consumérisme et tradition.
Son socle théorique est double. Min Jung-yeon convoque la pensée de Lao-Tseu sur les contraires – envisagés comme nécessaires et générateurs de nouveauté – et inscrit sa création dans cette conception millénaire selon laquelle le vide n’est pas vide mais créateur d’énergie. La recherche contemporaine et les considérations sur le temps et l’espace du physicien quantique Carlo Rovelli sont également source d’inspiration : si l’on croyait autrefois l’espace vide, l’on parle aujourd’hui de matière « noire » ou « transparente » dont l’essentiel reste à découvrir.
À partir de ces éléments réels, philosophiques et scientifiques, Min Jung-yeon a conçu une œuvre monumentale et immersive. Le visiteur y est à la fois maître de sa déambulation et pris malgré lui dans un kaléidoscope immense où se tissent des entrelacs en superposition. Le reflet dans le miroir est la seule réalité d’un temps qui n’a pas d’ordre. Les visions en strates alternent en permanence. S’y opère une dynamique organique sans fin.
L’installation est complétée par la présentation au 3e étage de la collection de pierres coréennes patiemment collectées par Min Moung-Chul, père de Min Jung-yeon, perpétuant une tradition originaire de Chine et apparue au 14e siècle dans les milieux aristocratiques et lettrés coréens. Ensemble d’inspiration philosophique et poétique, ces pierres sont le réceptacle d’une idée projetée par le collectionneur qui a transmis à sa fille l’art de regarder la nature. »

+++ L’étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris

04 décembre 2019 - 10:00,09 mars

« Grâce à une exceptionnelle donation textile, le MNAAG devient le récipiendaire de la plus importante collection au monde de textiles coréens en dehors de la Corée.
Consacrée par son pays comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l’image d’une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé et de sa tradition raffinée. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le hanbok, le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s’épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d’un hanbok libéré.
Lee Young-hee entame une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu’elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l’histoire du costume. Ensemble elles s’attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d’après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1394-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d’une extrême rareté. Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l’identique, l’emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s’alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu’elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière.
En 1993 Lee Young-hee montre une collection de prêt-à-porter à Paris, et présente un défilé haute-couture l’année suivante. Ses « étoffes de vents et de songes » enchanteront les défilés haute-couture jusqu’en 2016 à Paris, ainsi qu’à New York. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de bananier et soie), jouant tour à tour des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une ample robe s’élargissant sous la poitrine et un très court boléro noué de rubans), un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.
Le Musée national des arts asiatiques- Guimet a reçu en 2019 la donation exceptionnelle du fonds de textiles de LEE Young-hee de la part de sa fille, Chungwoo LEE, avec le soutien de la fondation DARI. »

Horaires
Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.



Tarifs :
collections permanentes, billets hors exposition temporaire
8,50 euros PT
6,50 euros TR
Billet jumelé collections permanentes et temporaire
11,50 euros PT
8,50 euros TR
Gratuit pour les moins de 18 ans.

18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

+++ Hans Hartung La fabrique du geste

Du 11 octobre 2019 au 01 mars 2020


« La dernière rétrospective dans un musée français datant de 1969, il était important de redonner à Hans Hartung (1904-1989) toute la visibilité qu’il mérite. L’exposition porte un nouveau regard sur l’ensemble de l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle et sur son rôle essentiel dans l’histoire de l’art. Hans Hartung fut un précurseur de l’une des inventions artistiques les plus marquantes de son temps : l’abstraction.
Acteur d’un siècle de peinture, qu’il traverse avec une soif de liberté à la mesure des phénomènes qui viennent l’entraver – de la montée du fascisme dans son pays d’origine l’Allemagne à la précarité de l’après-guerre en France et à ses conséquences physiques et morales – jamais, il ne cessera de peindre.
Le parcours de la rétrospective comprend une sélection resserrée d’environ trois cents oeuvres, provenant de collections publiques et particulières françaises et internationales et pour une grande part de la Fondation Hartung-Bergman. Cet hommage fait suite à l’acquisition du musée en 2017 d’un ensemble de quatre œuvres de l’artiste.
L’exposition donne à voir la grande diversité des supports, la richesse des innovations techniques et la panoplie d’outils utilisés durant six décennies de production. Hans Hartung, qui place l’expérimentation au cœur de son travail, incarne aussi une modernité sans compromis, à la dimension conceptuelle. Les essais sur la couleur et le format érigés en méthode rigoureuse d’atelier, le cadrage, la photographie,
l’agrandissement, la répétition, et plus surprenant encore, la reproduction à l’identique de nombre de ses œuvres, sont autant de recherches menées sur l’original et l’authentique, qui résonnent aujourd’hui dans toute leur contemporanéité. Hans Hartung a ouvert la voie à certains de ses congénères, à l’instar de Pierre Soulages qui a toujours admis cette filiation.
L’exposition est construite comme une succession de séquences chronologiques sous la forme de quatre sections principales. Composée non seulement de peintures, elle comprend également des photographies, témoignant de cette pratique qui a accompagné l’ensemble de sa recherche artistique. Des ensembles d’oeuvres graphiques, des éditions limitées illustrées, des expérimentations sur céramique, ainsi qu’une sélection de galets peints complètent la présentation et retracent son itinéraire singulier.
Afin de mettre en relief le parcours d’Hans Hartung, en même temps que son rapport à l’histoire de son temps, cette exposition propose des documents d’archives, livres, correspondances, carnets, esquisses, journal de jeunesse, catalogues, cartons d’invitations, affiches, photographies, films documentaires, etc.
Figure incontournable de l’abstraction au XXe siècle, Hans Hartung ne se laisse pas pour autant circonscrire dans ce rôle de précurseur historique, car sa vision d’un art tourné vers l’avenir, vers le progrès humain et technologique, vient nous questionner aujourd’hui encore. Le parcours met en tension et en dialogue ces deux aspects complémentaires qui constituent le fil rouge de cette exposition. »

+++ You
Œuvres de la collection Lafayette Anticipations

Du 11 octobre 2019 au 16 février 2020

Le musée présente une sélection d’œuvres d’artistes contemporains français et internationaux, issue des 330 pièces de la Collection Lafayette Anticipations – Fonds de dotation Famille Moulin.
« Pensée autour d’œuvres et d’installations acquises par le fonds depuis 2005 qui intègrent la sculpture, la vidéo, ou la performance, l’exposition présente un aperçu des dernières évolutions de l’art et rend compte de la capacité des artistes à interroger et décrypter notre monde en mutation.
L’exposition propose une réflexion autour des notions de proximité, de partage, et tout particulièrement de dialogue, de la manière dont les œuvres échangent avec le public, se répondent, mais aussi se transforment en se côtoyant. Des pièces spectaculaires alternent avec d’autres plus sensibles, parfois à la limite du perceptible, convoquant la vision, l’ouïe, l’odorat, mais aussi l’imaginaire de la science et de la fiction. Elle compose ainsi un panorama où les sens et l’intellect sont stimulés.
Aussi singulières et autonomes soient-elles, les œuvres de l’exposition ont en commun de refléter, chacune à leur manière, les mues de notre monde. Elles traduisent une certaine opacité poétique (Ketuta Alexi-Meskhishvili, Olga Balema, Trisha Donnelly…) reposant souvent sur le ready made. Elles renvoient autant à la préhistoire qu’au digital (Marguerite Humeau, Rachel Maclean…), et utilisent les images de fragmentation, de transmutation, voire de disparition comme des métaphores vivantes ; la fumée, le liquide ou encore le plastique émergent ainsi sous plusieurs formes au fil de l’exposition (Michaela Eichwald, Guillaume Leblon, Liz Magor…).
Chacune des œuvres évoque ainsi un organisme ouvert, un monde en miniature (Ian Kiaer) ou en évolution, qui résiste à l’idée même de conservation figée. Elles semblent chargées de la mémoire de leur propre passé, mais aussi de la promesse de leur possible réinvention. Elles parlent de fractures autant que de force créatrice (Anne Imhof), la destruction pouvant aussi permettre une renaissance (Michael E. Smith). En faisant dialoguer et interagir différentes œuvres renvoyant de manière poétique à des éléments pluriels et complexes (Eau, Feu, Air, Terre et Métal), l’exposition crée autant de situations, de microclimats qui, agrégés ensemble, contribuent à la création d’une atmosphère plus globale, bien qu’elle aussi fluctuante : plus ou moins humide, sèche, froide ou chaude (Michel Blazy, Rachel Rose).
L’exposition se propose de repenser les oppositions dépassées entre les notions de nature et de culture, dans un monde de soi-disant progrès, où l’homme, entre l’animal et la machine, détruit autant qu’il produit. Comme alternatives, il peut alors choisir la dématérialisation ou encore la performance d’une identité autre (Wu Tsang, Rosalind Nashashibi et Lucy Skaer). L’exposition refuse ainsi une vision fataliste. En effet, les œuvres, en reprenant le pouvoir, nous invitent à repenser notre rapport à l’art et à travers lui, au monde »

+++ La vie moderne, Nouveau parcours dans les collections

Du 11 octobre 2019 au 30 septembre 2020

En parallèle des expositions temporaires, le public pourra découvrir une nouvelle présentation des collections, intitulée La vie moderne, permettant de revisiter un siècle d’histoire de l’art à travers des œuvres majeures.
« Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours.
En mai 1937, Paris inaugurait l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne et le musée ouvrait pour la première fois ses portes, au sein d’une aile du Palais de Tokyo. Prenant pour point de départ ce moment fondateur, l’accrochage se déploie à partir des salles monumentales où sont présentés les Rythmes des Delaunay, évocation de ce nouveau décor de « la vie moderne » qui accompagne les premières décennies du XXème siècle. Il se développe ensuite à travers une présentation chronothématique, autour des principaux chefs-d’œuvre, entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs (Vollard en 1937, Girardin en 1953, Amos en 1955, Henry-Thomas en 1976, 1984, 1986). Sont ainsi représentés Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… En écho aux mouvements artistiques qui ont façonné l’histoire de l’art depuis le fauvisme et le cubisme, l’accent est mis à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction et les nouveaux courants d’après-guerre qui se sont épanouis à Paris, devenue « capitale de l’art moderne ».
Le parcours se poursuit avec les nouvelles voies ouvertes par les artistes dans les dernières décennies du XXème siècle, alors qu’ils cherchent à combler définitivement le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et de la figure de Beuys, interrogeant la place et le rôle de l’artiste dans la société. Grâce à la donation Werner, une séquence est dédiée aux artistes allemands confrontés aux mêmes enjeux outre-rhin. La présentation se poursuit avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, qui remettent en perspective le geste artistique et la création picturale au tournant du XXIeme siècle. Le parcours s’achève autour des dernières acquisitions contemporaines, qui participent à l’élaboration d’une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles. »

+++ Loris Gréaud, Glorius Read

Du 11 octobre 2019 au 09 février 2020

Depuis le 11 octobre dernier, date de la réouverture du Musée d’Art Moderne de Paris, le public peut découvrir l’installation de Loris Gréaud, Glorius Read.
« Conçue comme une tentative d’infiltration clandestine dans les collections permanentes, cette installation qui est une exposition à part entière, s’est enclavée dans les murs de l’institution comme une chambre cachée dont le secret hante les lieux.
Ainsi, depuis près d’un mois, la rumeur se répand dans le bâtiment : un groupe d’individus aux yeux noirs frôle les murs, erre de salle en salle, parcourt les expositions temporaires et laisse pressentir l’existence de ce lieu mystérieux. Une seule information est mise à la disposition du public, un numéro de téléphone, une « infoline » : +33756815474. Un procédé qu’utilisaient dans les années 90 les organisateurs de soirées illégales afin de délivrer au compte goutte et au dernier moment les informations permettant d’accéder à une « zone d’autonomie temporaire ». C’est ainsi, qu’après plusieurs milliers d’appels et d’indices, se lève le voile sur Glorius Read.
Dans le sillage de Ladi Rogeurs et Sir Loudrage, les expositions qui ont été présentées à Paris puis à Berlin dans les espaces de la Galerie Max Hetzler en 2018, Glorius Read prolonge les explorations de l’artiste. Après l’esquisse, la nature morte, il s’agit cette fois d’une réinterprétation en trois dimensions du thème du paysage. Le public est invité à pousser les murs comme il enfonce une porte pour vivre une expérience statique et contemplative.
L’exposition Glorius Read fait suite à l’acquisition de MACHINE (2018), une des quatre œuvres faisant partie de l’installation, par les Amis du Musée d’Art Moderne de Paris. Elle répond au programme d’invitations faites à un artiste à réaliser un projet dans les salles des collections à partir d’une de ses œuvres récemment acquise. »

Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15)
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires et permanentes (dernière entrée 21h15)
Entrée gratuite pour les collections permanentes

Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions
Tarif réduit de 18 à 26 ans
Gratuit : -18 ans

19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )

Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image

Du 16 octobre 2019 au 26 janvier 2020 Exposition

« Aucune figure historique n'a connu un tel foisonnement de représentations, de son vivant, puis, surtout, après sa mort, le 16 octobre 1793. C'est à travers près de 200 œuvres, objets d’art et archives, extraits de films, accessoires de mode, que vous découvrirez les multiples représentations de Marie-Antoinette.
L'exposition abordera cinq thématiques qui vous permettront de comprendre les différentes images de la Reine Marie-Antoinette. Marie-Antoinette à la Conciergerie
Savez-vous que la reine passa ses dix dernières semaines dans le « couloir de la mort » emprisonnée à la Conciergerie. Son procès se tient dans le même temps au Tribunal révolutionnaire, à quelques mètres de sa cellule.
  Un certain nombre de fétiches mémoriels témoignent de ses derniers jours : chemise, soulier, ceinture, plans d’aménagement des lieux et documents d’archives autour du procès et de l’exécution de la reine.
Les histoires
Plongez au cœur de vingt événements de la vie de Marie-Antoinette, publics ou privés, de sa naissance à sa mort, puis à ses funérailles officielles en 1814 à partir de vingt livres édités de 1788 à nos jours.
  L’image de la reine
La figure de Marie-Antoinette est une véritable « planche à images », dont la production peut s’emballer soudain, en fonction d’un événement, d’une commémoration, de l’actualité culturelle ou de la vogue d’un motif.
  Dans cette troisième section, quatre corpus permettent d’organiser cette profusion des images hétérogènes de Marie-Antoinette, marquée par le motif de la reproduction en série.
- Les portraits d’Elisabeth Louise Vigée Le Brun
- La mémoire politique de la reine martyre
  - Marie-Antoinette dans l’imagerie d’histoire
- Marie-Antoinette à l’écran
Fétiches de reine
Le rapport à Marie-Antoinette a souvent été passionnel et conflictuel, engendrant des cultes, des hommages, ou au contraire de violentes attaques. De plus, il est généralement passé par le fantasme et l’imaginaire, s’établissant sur un registre où l’intime peut croiser le mythologique.
Trois principaux motifs illustreront dans l’exposition ce lien fétichiste à la reine :
- La chevelure
- Le corps
- La tête coupée
Les retours de la reine
Ces dernières années, Marie-Antoinette connaît un regain de popularité, lié à la modernisation du personnage, devenu une jeune femme de son/notre temps.
  Ce retour est illustré notamment par le manga japonais, qui a réinventé Marie-Antoinette dans La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda ; la biographie de l’écrivaine anglaise Antonia Fraser, Marie-Antoinette, puis son adaptation par le film de Sofia Coppola, Marie-Antoinette.  Ce revival est également présent à travers les rapports que les créateurs de mode entretiennent avec la figure de la reine. Enfin, le fan cult s’est emparé de la figure de Marie-Antoinette, la plus recyclée en poupées, mangas, romans, publicités ou jeux vidéo, illustrant la consommation de la reine. »

La Conciergerie fait sa révolution

depuis le 14 décembre 2016

"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.
Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.
1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires. Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument
  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.
  Exemple :
Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.
2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.
Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."

La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h

Plein tarif 9 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité moins de 18 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

+++ Moderne Maharajah. Un mécène des années 1930

du 26 septembre 2019 au 12 janvier 2020

« Le Musée des Arts Décoratifs met à l’honneur l’extraordinaire figure du maharajah d’Indore qui donne libre cours à son goût d’avant-garde artistique et décorative en créant, en Inde, un univers moderne unique. Personnalité visionnaire du milieu culturel européen des années 1920-1930, il est le commanditaire de la toute première construction moderniste de son pays : le palais Manik Bagh (1930-1933), témoignage de l’effervescence de la scène artistique de l’époque.
L’exposition met en lumière l’univers de cette demeure mythique évoquant les échanges entre l’Europe et l’Inde à travers la personnalité singulière et fascinante d’un jeune prince et de son épouse. Présenté dans la nef du musée, ce prestigieux patrimoine rassemble plus de 500 pièces réunies pour la première fois. Il dévoile les créations iconiques de Louis Sognot et Charlotte Alix, Jean Puiforcat, Eileen Gray ou encore Le Corbusier ainsi que des archives inédites dans une scénographie confiée au studio BGC – Giovanna Comana et Iva Berton Gajsak. »

+++ Marche et démarche. Une histoire de la chaussure

du 7 novembre 2019 au 23 février 2020

« L’exposition « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » s’interroge sur le statut de cet accessoire indispensable du quotidien en visitant les différentes façons de marcher, du Moyen Âge à nos jours, tant en Occident que dans les cultures non européennes. Comment femmes, hommes et enfants marchent-t-il à travers le temps, les cultures et les groupes sociaux ? Près de 500 œuvres : chaussures, peintures, photographies, objets d’art, films et publicités, issues de collections publiques et privées françaises et étrangères, proposent une lecture insolite d’une pièce vestimentaire parfois anodine souvent extraordinaire. »

+++ Affiches cubaines. Révolution et Cinéma

du 31 octobre 2019 au 2 février 2020

« Longtemps méconnue en raison du blocus et de l’isolement de Cuba, cette école stylistique commence tout juste à sortir du huis clos dans lequel elle s’est construite. Affiches cubaines. Révolution et Cinéma propose d’explorer cette effervescente production graphique à travers 300 affiches, principalement issues des collections du musée. Elle permet de découvrir et de comprendre l’éclosion de cette grande école d’affichistes et de suivre, à travers elle, l’histoire de l’État insulaire. »

Plein Tarif 11 euros
Tarif Réduit 8,50 euros
Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros

Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h
Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai

20 bis – Musée Nissim de Camondo (63, rue de Monceau 75008 Paris)



Le 61 rue de Monceau, l’autre hôtel Camondo

du 17 octobre 2019 au 15 mars 2020

« Partis de Constantinople et installés à Paris en 1869, le comte Abraham-Béhor de Camondo (1829-1889) et son frère Nissim (1830-1889) choisissent de s’établir avec leur famille en bordure du parc Monceau. La périphérie sud du parc fait alors l’objet d’une opération de lotissement par les frères Pereire afin d’y élever des hôtels particuliers de prestige. En juin 1870, ils acquièrent deux terrains mitoyens au 61 et 63 rue de Monceau. L’exposition dévoile une sélection de documents et d’acquisitions récentes qui renseignent de façon détaillée sur l’architecture, la décoration, l’ameublement et les collections d’œuvres d’art de cette demeure d’exception que le comte Abraham-Béhor fait construire en 1875 par l’architecte Denis-Louis Destors (1816-1882) au 61, rue de Monceau et dont l’intérieur est entièrement détruit dans les années soixante-dix. »

Plein Tarif 9 euros
Tarif Réduit 6,50 euros
Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros

Ouverture du Musée Nissim de Cassondo
du mardi au dimanche de 11h à 18h
fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.

21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

+++ Jules Adler. Peintre du peuple

du jeudi 17 octobre 2019 jusqu'au dimanche 23 février 2020

« Avec près de 200 peintures, dessins, gravures et documents, cette exposition est la première rétrospective consacrée à un artiste qui laisse une œuvre puissante sur les bouleversements de son temps.
Né en 1865 à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône, au sein d’une modeste famille juive, Jules Adler est un peintre de la seconde génération naturaliste, dans la lignée des peintres de la réalité initiée par Gustave Courbet (1819-1877), franc-comtois lui aussi. »

+++ Adolfo Kaminsky. Faussaire et photographe

du jeudi 23 mai 2019 jusqu'au dimanche 19 avril 2020

« Résistant dès l’adolescence et faussaire de génie, Adolfo Kaminsky a consacré trente ans de son existence à produire des faux papiers. »

Ouverture du Musée
Horaires jusqu'au 23 février 2020
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Mercredi : 11h-21h
Samedi et dimanche : 10h-19h
Jours fériés : 11h-19h

Horaires du 25 février au 1er avril 2020
Du mardi au vendredi 11h-18h
Samedi-dimanche 10h-18h

Horairesdu 2 avril au 12 juillet 2020
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Samedi et dimanche : 10h-18h
Le Musée est fermé le lundi

Tarifs
Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)
Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés
de 10h à 18h30
Gratuit

23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Découvrez les collections du musée



Hiver 2019-2020

« Le musée national Eugène-Delacroix vous invite à redécouvrir ses collections permanentes tout au long de l’hiver. Dans le dernier appartement et atelier d’Eugène Delacroix, retrouvez les œuvres emblématiques du peintre comme la Madeleine au désert, qui inspira Baudelaire, L’Éducation de la Vierge, Roméo et Juliette ou la fresque Bacchus et un tigre.
Découvrez également des œuvres moins connues, des esquisses et tableaux achevés, des dessins réalisés grâce à différentes techniques… permettant de mieux connaître les différents aspects du talent de l’artiste et de porter un regard différent sur son travail de création, au-delà de ses chefs-d’œuvre.
L’entourage de Delacroix est également évoqué dans les salles du musée par des portraits croisés et échangés entre l’artiste et le peintre Thalès Fielding ou les copies de La Mort de Sardanapale réalisées par des amis de Delacroix. »

Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30
Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre



Tarifs
Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €
Gratuité pour les moins de 26 ans

Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €





24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

+++ AlUla, merveille d'Arabie
L'oasis aux 7000 ans d'histoire

du 9 octobre 2019 au 19 janvier 2020


« Fabuleuse plongée dans une région méconnue du nord-ouest de l’Arabie saoudite, « AlUla, merveille d’Arabie » dévoile le fruit de plus de vingt ans de recherches, pour la première fois révélées au grand public. Invitation à un parcours  à travers les millénaires, de l’Antiquité à nos jours, au cœur d’une somptueuse oasis transportée jusqu’à l’IMA le temps d’une exposition par les technologies modernes, les objets nouvellement découverts et la magie de photographies anciennes. »



+++ Hommage d’artistes à Notre-Dame
Exposition au musée de l’IMA

du 21 septembre 2019 au 20 Décembre 2019

Les donateurs Claude et France Lemand, bouleversés par l’incendie qui a ravagé, le 15 avril dernier, l’emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris, ont demandé à des artistes du monde arabe et des diasporas, touchés eux aussi par ce drame, d’apporter leur témoignage.
A l’occasion des 36e Journées européennes du patrimoine, le musée de l’Institut du monde arabe dévoile son premier « Hommage d’artistes à Notre-Dame », exposition des œuvres des premiers artistes à avoir répondu à l’appel : la Franco-Marocaine Najia Mehadji, le Marocain de Montpellier Mohamed Lekleti, le Syrien de Hambourg Boutros Al-Maari et l’Irakien de Londres Dia Al-Azzawi.
Cette exposition sera suivie d’autres accrochages. Ainsi, au fil des saisons, sera constituée une collection d’œuvres en hommage à Notre-Dame, par des artistes du monde arabe et des diasporas sensibles à cette thématique et totalement libres de leur expression et de leurs moyens - cette même liberté qui avait guidé Claude et France Lemand dans la constitution de la collection Tondo d’Orient et d’Occident ou du 3e volet du Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas.

+++ Instants - photos
Exposition au musée de l’IMA

du 21 septembre 2019 au 23 février 2020

« Le monde arabe, autrefois appelé « Orient », a longtemps été perçu à travers le regard des peintres ou des voyageurs-photographes occidentaux en quête d’exotisme. Les clichés pris au XIXe siècle au cours de leurs périples ont marqué les Européens qui découvraient un monde rêvé. »
« Les artistes arabes se sont progressivement approprié les techniques photographiques pour être des témoins à leur tour. L’image de ce monde fantasmé, livrée par un regard extérieur, s’est alors inversée pour enfin offrir un reflet de l’intérieur. Il n’est pas étonnant de noter ce goût accru pour la photographie chez les artistes arabes. En effet, le perfectionnement du principe de la camera oscura, d’héritage grec, résulte des découvertes scientifiques des théories de l’optique nées dans le monde arabo-musulman. Ibn al-Haytham (Alhazen, 965 - 1039), « père de l’optique moderne », écrit entre 1015 et 1021 son Traité d’optique, dont la diffusion en Occident au xve siècle grâce à l’invention de l’imprimerie, favorisa le développement des règles de la perspective par les peintres à partir de la Renaissance. »

Tarifs
8 € 6 € 4 €
Tarifs  aux caisses de l'IMA,
Tarif réduit 8 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes
Tarif réduit 6 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h
samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h

25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )

Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques. Une collection unique au monde
Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.
Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes
L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.
Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.

Visite libre

Horaires
du mardi au vendredi de 12h à 18h
le samedi et le dimanche de 10h à 18h

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019

27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)

+++ Corps et sport

Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020

« L’expo à visiter avec des baskets !
Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?
Passez le relais ! Corps Et Sport.
Le sport, un vaste terrain de découvertes…
Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »

+++ Espions

Du 15 octobre 2019 au 9 août 2020

« Un essai nucléaire de faible intensité vient d'être détecté en République Occidentale, pays placé sous surveillance dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire. C'est à vous, visiteur, d'endosser le rôle d'agent de renseignement et de participer à la collecte des informations qui permettront de rédiger la note destinée au chef de l’État ! Guidé par les nombreux protagonistes de la fiction qui tient lieu de fil rouge à l'exposition, vous passerez de service en service et découvrirez l'organisation, les techniques et les métiers du monde singulier du renseignement, dont la discrétion est une seconde nature.
Inspirée du Bureau des Légendes dont elle reproduit certains décors, et conçue en partenariat avec les principaux acteurs du renseignement français,  l'exposition Espions propose une expérience de visite immersive en trois parties : après une introduction présentant l'univers du renseignement français et une fois reçu le brief général de la mission, vous passerez à l'action en expérimentant de nombreux dispositifs interactifs propres à la réalité du travail des agents du renseignement. L'exposition s'achève avec l'analyse des données recueillies, dans une salle de crise identique à celle du Bureau des légendes, et par un focus sur six "affaires" contemporaines dans lesquelles les services de renseignement français et étrangers ont eu une action décisive. »

+++ Robots, l'exposition

Exposition permanente

Pour s'adapter à leur environnement, les robots doivent pouvoir capter, se déplacer, manipuler, communiquer. Cette capacité d'autonomie en fait des machines extraordinaires.
  Qu'est-ce qu'un robot exactement ? Comment fonctionne cette machine si fascinante ? À quoi peut servir un robot ? Les robots vont-ils modifier notre quotidien ? Sommes-nous prêts à les accepter ?
La nouvelle exposition permanente "Robots", découpée en six grands moments muséographiques, vous permettra de saisir les enjeux de la robotique contemporaine, d'interagir avec de véritables robots et d'aborder les grandes questions liées à leur arrivée dans notre vie quotidienne.



Robot, pas robot ?
Familiarisez-vous avec la notion de robot et découvrez les caractéristiques techniques qui distinguent une simple machine d’un véritable robot. Un objet très quotidien comme une porte d’ascenseur, capable grâce à ses capteurs de ne pas se refermer intempestivement, est par exemple un robot. Saurez-vous distinguer ce qui est un robot de ce qui ne l'est pas ?

Dessine moi un robot
Dotés de caméras, gyroscopes et autres capteurs, les robots peuvent s'adapter à leur environnement. Des algorithmes traitent les informations qu'ils perçoivent, prennent des décisions et envoient des consignes à leurs moteurs. En réponse à ce qui l'entoure, un robot peut ainsi effectuer des mouvements et exécuter des tâches. Cette capacité le distingue des autres machines.
Dans cette partie de l'exposition, apprenez comment fonctionne un robot et découvrez à quel point, au fil des années, les robots gagnent en autonomie.

Au labo les robots
Découvrez comment travaillent les roboticiennes et roboticiens pour trouver des méthodes aidant les robots à accomplir leurs tâches. Que ce soit pour remplacer ou assister l’homme dans des tâches pénibles, s’adapter à lui pour mieux le servir, explorer des mondes inaccessibles... Et si vous pensez qu’il est simple de faire marcher un robot sur deux jambes, détrompez-vous !

Vivre avec les robots
Les progrès en robotique sont fascinants mais parfois déconcertants, voire inquiétants. On peut noter des améliorations dans le domaine industriel, en chirurgie, dans les domaines de l'automobile, de l'aviation, du service à la personne... Ces évolutions ouvrent de grandes perspectives de collaboration entre robots et humains. Au-delà des rêveries utopiques ou des peurs irrationnelles, cette partie de l'exposition s'attache à démystifier les robots et aide à mieux les comprendre pour les utiliser à bon escient.

Le salon robotique
En conclusion de l'exposition, vous êtes invité·e·s à vous questionner sur votre propre rapport aux robots. Quelles représentations en avez-vous, quel est votre degré d'acceptation de ces machines d'exception ?
Vous pourrez également explorer la robotique de façon plus large : découvrir des pratiques amateurs, vous intéresser à ses actualités et à ses métiers.

Trobo, installation artistique
Œuvre d'Aurélien Bory, chorégraphe et plasticien
Au cœur de l'exposition, deux robots tentent de mettre dans l’ordre de grandes lettres composant le mot ROBOT, sans jamais y parvenir. Au fil de la pièce, les deux robots collaborent ou au contraire s’opposent. Tantôt impressionnantes, tantôt burlesques, leurs actions dessinent une danse où, à la grande précision des machines, s’opposent l’imperfection et le non-sens..."

Horaires
ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Plein Tarif 12 euros
Tarif réduit 9 euros
A partir de 2 ans

28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris

Le monde nouveau de Charlotte Perriand

Exposition en cours - Du 2 octobre 2019 au 24 février 2020

« Le 2 octobre 2019, la Fondation ouvre une grande exposition consacrée à Charlotte Perriand (1903-1999), une femme libre, pionnière de la modernité, l'une des personnalités phares du monde du design du XXème siècle qui a contribué à définir un nouvel art de vivre.
A l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, la Fondation rend hommage à cette architecte et créatrice visionnaire à travers une exposition qui aborde les liens entre art, architecture et design.
L’exposition retrace le travail de cette architecte, dont l’œuvre anticipe les débats contemporains autour de la femme et de la place de la nature dans notre société. Elle offre au visiteur la possibilité d’entrer de plain-pied dans la modernité, grâce à des reconstitutions, fidèles scientifiquement, intégrant des œuvres d’arts sélectionnées par Charlotte Perriand afin d’incarner sa vision de la synthèse des arts. À travers cette exposition, son œuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans notre société : objet de délectation, il est aussi le fer de lance des transformations sociétales de demain. »

Tarifs :
Plein tarif 16 euros
Moins de 26 ans 10 euros
Moins de 18 ans 5 euros
Moins de 3 ans gratuit
Offre famille 32 euros
Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns



Horaires hors vacances scolaires
Lundi 11h-20h
Mardi fermé
Mercredi, Jeudi 11h-20h
Vendredi jusqu'à 21 h
Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne
Samedi Dimanche 10h-20h

Horaires vacances scolaires
Lundi mardi mercredi jeudi samedi dimanche10h 20h
Vendredi 10h 21h (23h les soirs de nocturne)