1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

Expositions temporaires


+++Accrochage
Valérie Jouve

Du 13 octobre 2018 au 13 janvier 2019

« Pour sa programmation automnale d’art contemporain, le Petit Palais invite Valérie Jouve à dialoguer avec ses collections d’art ancien. L’artiste s’insinue parmi les tableaux d’histoire pour en proposer une relecture politique et contemporaine. Titulaire d’une licence en Ethnologie, diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, Valérie Jouve photographie et expose depuis le milieu des années 90. Son travail est principalement concentré sur la question de la relation de l’humain à son espace (les Passants, les Figures, les Personnages, les Arbres, les Façades, les Paysages…).
Au début du XXe siècle, le Petit Palais achetait au Salon des œuvres d’artistes vivants pour constituer sa jeune collection. Depuis le transfert des œuvres plus récentes au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris lors de sa création en 1961, les collections du Petit Palais s’arrêtent en 1914. Pour renouer ce fil avec la création contemporaine, le musée a choisi d’inviter chaque année, depuis quatre ans, un artiste  d’aujourd’hui  à dialoguer avec son prestigieux fonds ancien. Valérie Jouve, artiste engagée et figure majeure de la scène artistique contemporaine, relève le défi cet automne avec 50 œuvres présentées dans le circuit des collections permanentes.
Engagée depuis les années 1990 dans une recherche rigoureuse visant à retranscrire « l’intensité du vivant », selon les mots de l’artiste, Valérie Jouve a abordé les œuvres du Petit Palais d’un œil clinique. Ne se laissant pas emporter par les séductions faciles d’une collection foisonnante, la photographe et vidéaste a bâti un accrochage en contrepoint, voire à rebrousse-poil. Comme un commentaire à mi-voix, ses œuvres soulignent des aspects méconnus des collections, et font ressortir toute une veine politique et engagée caractéristique du musée. Le pacours propose, sur les deux étages des collections permanentes, une méditation très personnelle dans des salles soigneusement choisies. Les confrontations se font parfois terme à terme, parfois de manière plus symbolique ou allusive ; elles entraînent le visiteur dans une redécouverte des gestes du travail à travers les âges, dans l’observation des attitudes de résistance, dans une contemplation des paysages marqués par l’histoire.

L’entrée dans cet univers urbain habité de présences fortes se fait par la galerie des grands formats, dans laquelle l’artiste a disposé plusieurs tirages de son « corpus » –  mot qu’elle affectionne pour désigner ces ensembles d’images toujours ouverts au développement – le plus connu, les Personnages. Les Façades et les Situations arrivent ensuite pour rendre hommage à la grande peinture républicaine et permettre aux visiteurs de repenser La Rue d’hier au regard de celle d’aujourd’hui.
Accrochant ses photographies sur de grands tirages scénographiques de ses propres images, Valérie Jouve entend offrir une approche plurielle. S’immisçant parmi les tableaux et les sculptures, ses Personnages transforment par leur présence têtue et charnelle la peinture religieuse tout comme l’art romantique, et proposent ainsi une réflexion sur le portrait et le statut de la femme dans l’histoire de l’art.
Un représentant massif des Arbres invite à poursuivre la découverte de ces corps singuliers à l’étage inférieur : de la salle symboliste à la galerie des Antiques, en passant par les salles de sculptures et de paysages, ou celle de la Renaissance, les Figures, les Passants, les Situations, les Façades guident le visiteur attentif à travers des objets devenus étranges, parfois inhumains. Au cœur du parcours, parmi les chefs-d’œuvre anciens, se love un discret hommage au monde ouvrier, qui met en parallèle des esquisses peintes et des portraits d’objets.

En ménageant des respirations et des surprises, l’artiste invite chacun à s’approprier ses œuvres et, à travers elles, celles du musée, pour entre tisser les perceptions et les interprétations dans une expérience autant intellectuelle que véritablement physique. »

Entrée libre

+++ Fernand Khnopff à partir du 11 décembre 2018

+++ Jean-Jacques Lequeu à partir du 11 décembre 2018

Tarifs

Plein tarif : 13 euros
Tarif réduit : 11 euros
  Billet combiné pour les deux expositions
Plein tarif : 15 euros
Tarif réduit : 13 euros

Horaires
Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)
Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre
Nocturne le vendredi jusqu'à 21h

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )




+++ Eblouissante Venise!
Venise, les arts et l'Europe au XVIIIe siècle
Grand Palais, Galeries nationales

du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019



« Héritière de longs siècles de domination sur la Méditerranée, la Venise du XVIIIe siècle a perdu de sa puissance politique et commerciale et de son influence. Cependant, la production des artistes reste de tout premier plan. Une grande énergie anime la vie sociale. Fêtes officielles, opéra, théâtre, réceptions somptueuses, divertissements variés ponctuent le quotidien et étonnent les étrangers de passage.
  L’exposition est un hommage à cette page d’histoire artistique de la Serenissima, en tout point remarquable, par le choix des peintures, sculptures, dessins et objets les plus significatifs ainsi que par la présence de comédiens, danseurs et musiciens se produisant in situ chaque mercredi soir de 20h à 22h dans des "Éclats nocturnes" (sauf les mercredis 26 septembre, 26 décembre et 2 janvier).

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, avec la collaboration de la Fondazione Musei Civici di Venezia, Venise, et la participation du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, des théâtres Gérard Philipe à Saint Denis et de La Criée à Marseille, du Pavillon Bosio, école supérieure d’Arts plastiques de la Ville de Monaco, et du laboratoire d’humanités digitales de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. »

Horaires : Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h
. Mercredi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi
Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018.

Tarif plein 14 euros
Tarif réduit 10 euros

+++ Miró
Grand Palais, Galeries nationales

du 3 octobre 2018 au 4 février 2019

« Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste.
Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique.
  Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.
Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellé de métamorphoses poétiques qui vient réenchanter notre monde.
"Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème. »

Horaires
Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi

Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 11 €





+++ Michael Jackson
On the Wall
Grand Palais, Galerie sud-est

du 23 novembre 2018 au 14 février 2019



« Cette exposition explore l’impact culturel de la personnalité et de l’œuvre de Michael Jackson dans le champ de l’art contemporain des années 1980 à aujourd’hui.
Michael Jackson est l’une des personnalités culturelles les plus influentes du XXe siècle, et son héritage se poursuit au XXIe siècle. S’il a toujours été considéré comme une référence dans l’univers de la musique, des clips vidéo, de la danse et de la mode, son impact sur l’art contemporain n’a jamais été abordé et n’a jamais fait l’objet d’une exposition internationale comme celle-ci.
  Son influence et sa célébrité ne faiblissent pas, et les questions qu’il a soulevées en tant que phénomène social, en particulier du point de vue de l’identité, de la question raciale et de la célébrité, sont toujours d’actualité.
  Ses chansons, ses chorégraphies et ses clips vidéos témoignent du destin artistique hors du commun de Michael Jackson, source d’inspiration pour de nombreux artistes : Andy Warhol, Lorraine O’Grady, Isaac Julien… Découvrez l’oeuvre et la personnalité du « king of pop » à travers leurs œuvres ! »

Horaires :Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi
Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018
Fermeture anticipée à 19h le 23 novembre 2018

Tarifs
Plein : 13 €
Réduit : 9 €
Gratuit pour les moins de 16 ans






3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

+++ Le cubisme
Galerie 1



Du 17 octobre 2018 au 25 février 2019

« Une traversée inédite de l’un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne : le cubisme (1907-1917). Selon un parcours chronologique, quelques 300 pièces de Pablo Picasso, Georges Braque, André Derain, Henri Laurens, Robert Delaunay, Fernand Léger, Francis Picabia, Marcel Duchamp... mettent en lumière la richesse, l’inventivité et le foisonnement de ce mouvement qui ne se limite pas uniquement à la géométrisation des formes et au rejet de la représentation classique, mais dont les recherches radicales et l’énergie créatrice de ses membres sont aux sources de l’art moderne. »

+++Tadao Ando - Le défi
Galerie 3



Du 10 octobre au 31 décembre 2018

« Rétrospective consacrée au grand architecte japonais (né en 1941 à Osaka), célèbre pour son esthétique sobre et épurée, récompensé par de nombreux prix, dont le Pritzker en 1995.
À travers 50 projets majeurs, l’exposition interroge les principes de la création de Tadao Ando : l'usage du béton lisse ; la prééminence des volumes géométriques simples ; l’intégration des éléments naturels (comme la lumière ou l’eau) dans les dispositifs spatiaux ; l’intensité de l’expérience corporelle générée par sa propre architecture. »

+++Franz West
Galerie 2



Du 12 septembre au 10 décembre 2018

« La plus grande rétrospective consacrée à ce jour au travail de l'artiste autrichien Franz West (1947–2012). Près de 200 œuvres réalisées de 1972 à 2012 : dessins, sculptures, œuvres-meubles, œuvres monumentales de plein air... pour apprécier tout autant la capacité d'invention plastique exceptionnelle que la sensibilité irrévérente et sarcastique de cet artiste, l’un des plus influents de ces cinquante dernières années. »

+++Prix Marcel Duchamp 2018
Galerie 4

Du 10 octobre au 31 décembre 2018

« Exposition des quatre finalistes du Prix Marcel Duchamp 2018, un des prix d’art contemporain les plus prestigieux au monde, orienté sur la scène artistique française.
Cette année : Mohamed Bourouissa, Clément Cogitore, Thu-Van Tran et Marie Voignier.
Le lauréat est Clément Cogitore ! »

+++ Une avant-garde polonaise
Katarzyna Kobro et Wladyslaw Strzeminski
Galerie du Musée / Galerie d'art graphique, Musée - niveau 4



Du 24 octobre 2018 au 14 janvier 2019

« Katarzyna Kobro (1898-1951) et Wladyslaw Strzeminski (1893-1952) sont des figures majeures de l’avant-garde constructiviste polonaise.
Couple moderne, révolutionnaires discrets, radicaux dans leurs postures artistiques, engagés dans la réforme de l'enseignement artistique, ils comptent parmi les piliers de l'abstraction en Pologne, et sont à l’origine d’un des premiers musées d’art moderne au monde, le Muzeum Sztuki à Lodz, ouvert au public en 1931. »

+++ Histoire(s) d'une collection
Musée - niveau 5



Du 25 mai 2018 au 15 avril 2019


Plus de cent vingt œuvres, accompagnées d’un appareil documentaire inédit, permettent d’interroger, des années 1920 à l’ouverture du Centre Pompidou, l’identité du Musée national d’art moderne et de ses devanciers, le Musée des artistes vivants (ou musée de Luxembourg) et le musée du Jeu de Paume. Jalonnant le parcours de visite principal, cette nouvelle séquence d'expositions-dossiers met en relief la concordance ou les écarts entre les choix d’acquisition accomplis par le Musée, et le cours de l’histoire des arts.




+++ Photographie, arme de classe
La photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936
Galerie des photographies

Du 7 novembre 2018 au 4 février 2019

« A travers une trentaine de documents inédits et une centaine d’œuvres où se côtoient les grands noms de la photographie moderne (Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Chim, André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar, Willy Ronis, René Zuber), l’exposition interroge le passage d’une iconographie pittoresque de la pauvreté vers une conscience sociale et l'expérimentation d'un langage à la croisée du discours critique, du geste militant et de l’esthétique du documentaire. »

+++ Riad Satouf
Bibliothèque publique d'information

Du 14 novembre 2018 au 11 mars 2019

« Hommage au travail du dessinateur et réalisateur Riad Sattouf, à son regard acéré et tendre sur l'adolescence, la richesse de ses références, son art du récit et la dimension souvent autobiographique de ses travaux. »




Horaires :
Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)
Clôture des caisses 1h avant la fermeture




AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h

Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h
Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h
Jour de fermeture : mardi

Tarifs :
Billet « Musée et Expositions »
TP : 14 euros
TR : 11 euros

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

En ce moment :
Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu



Du 14 octobre 2018 au 24 février 2019



« La Fondation Cartier pour l’art contemporain célèbre, avec l’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu, la richesse et la variété des motifs, couleurs et figures dans l’art latino-américain. De l’art populaire à l’art abstrait, de la céramique à la peinture corporelle en passant par la sculpture, l’architecture ou la vannerie, cette exposition rassemble près de 250 œuvres de plus de 70 artistes, de la période précolombienne jusqu’aux productions les plus contemporaines. Elle explore les formes multiples de l’abstraction géométrique en Amérique latine, qu’elles trouvent leurs sources dans l’art précolombien, les avant-gardes européennes ou les cultures autochtones encore vivantes aujourd’hui. Créant des dialogues inattendus, Géométries Sud tisse des liens visuels entre les époques, les territoires et les cultures, et invite à une rêverie au cœur de ces univers. »

Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
fermé le lundi
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée

Droit d'entrée 10,50 euros à 12 euros
Tarif réduit 7 euros à 8,50 euros
Gratuité dans certains cas

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

Caravage à Rome, amis & ennemis




Du 21 septembre au 28 janvier 2019

« À l’automne 2018, venez découvrir une exposition consacrée à Caravage (1571 – 1610), figure emblématique de la peinture italienne du XVIIe siècle. Pour cet événement unique,10 chefs-d’œuvre de Caravage, dont 7 jamais présentés en France, seront réunis pour la première fois dans une exposition et dialogueront avec des œuvres d'illustres contemporains comme le Cavalier d'Arpin, Orazio Gentileschi ou Giovanni Baglione.
Provenant des plus grands musées italiens, comme le Palazzo Barberini, la Galleria Borghese et les Musei Capitolini à Rome, la Pinacoteca di Brera de Milan, les Musei di Strada Nuova à Gênes ou le Museo Civico Ala Ponzone de Crémone, ces toiles extraordinaires permettront de retracer la carrière romaine de Caravage (1592 – 1606) jusqu’à l’exil. Elles dialogueront avec les œuvres d’illustres contemporains, comme le Cavalier d’Arpin, Annibal Carrache, Orazio Gentileschi, Giovanni Baglione ou Ribera, afin de dévoiler toute l’étendue du génie novateur de Caravage et de rendre compte de l’effervescence artistique qui régnait alors dans la Cité éternelle.
Né en 1571, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par le réalisme de ses toiles et par son usage novateur du clair-obscur, et devenir le plus grand peintre naturaliste de son temps.
L’exposition sera consacrée à la carrière romaine de Caravage et au milieu artistique dans lequel il a évolué : comme les études les plus récentes l’ont montré, le peintre entretenait des relations étroites avec le cercle intellectuel romain de l’époque. L’exposition s’intéressera ainsi aux rapports de Caravage avec les collectionneurs et les artistes, mais aussi avec les poètes et les érudits de son temps, liens qui n’ont jamais fait l’objet d’une exposition.
Il s’agira tout d’abord d’évoquer la vie à Rome au début du XVIIe siècle, en montrant l’activité des ateliers des grands peintres, dans lesquels Caravage fait ses premières armes. C’est aussi à cette période qu’il fait des rencontres qui vont être déterminantes pour sa carrière, celles du marquis Giustiniani (1564 - 1637) et du cardinal Francesco Maria del Monte (1549 - 1627): ils deviennent deux des plus grands mécènes de Caravage et lui adressent de nombreuses et prestigieuses commandes. Évoquer ces collectionneurs et leurs palais, fréquentés par les amateurs et les artistes, permettra aussi de montrer l’influence de Caravage et de ses thèmes sur les peintres européens.
Après les amis et les soutiens de Caravage, l’exposition s’attachera à présenter ses ennemis et rivaux présents sur la scène artistique romaine de ce temps. Caravage, qui ne voulait pas être imité et qui le fut pourtant malgré lui, s’est parfois opposé à ses contemporains, à l’occasion de discussions, de rixes, et même de procès.
L’exposition s’achèvera sur l’épisode de la rixe de 1606, au cours de laquelle Caravage tue Ranuccio Tomassoni, et sur les derniers jours de l’artiste à Rome. Condamné à mort à la suite de cette rixe fatale, Caravage est contraint à l’exil et meurt en 1610, sans avoir pu regagner Rome. »

Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.
  PT 16 euros
TR 65 ans et plus 15 euros
tarif réduit 13 euros
Tarif 7-25 ans 9,5 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )

Giacometti Entre tradition et avant-garde

Du 14 septembre au 20 janvier 2019

« À la rentrée 2018, l’artiste suisse Alberto Giacometti est à l'honneur au Musée Maillol. Cette exposition réalisée en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris propose une relecture de son oeuvre en dialogue avec les grands sculpteurs classiques et les modernes de son époque.
L’exposition présente plus de 50 sculptures de l’artiste, toutes issues de la collection de la Fondation Giacometti, mises en regard avec près de 25 oeuvres d’autres artistes majeurs tels que Rodin, Bourdelle, Maillol, Despiau, mais aussi Brancusi, Laurens, Lipchitz, Zadkine, Csaky ou encore Richier.
Giacometti : d’un style à l’autre
À travers un parcours chronologique et thématique, l’exposition met en lumière les relations entretenues avec ces artistes à chacune des étapes de l’évolution du style de Giacometti. Le parcours propose ainsi un éclairage nouveau sur la période méconnue d’avant-guerre : d’abord les oeuvres de jeunesse de Giacometti encore empreintes de modernité classique (Despiau, Maillol), puis une seconde section plus importante consacrée à la rencontre des avant-gardes parisiennes après 1925 (Zadkine, Lipchitz, Csaky).
La tentation de l’abstraction, en marge du surréalisme, est éclairée par de riches comparaisons (Brancusi, Laurens). Le retour définitif à la figuration d’après modèle de l’artiste après 1935, permet d’évoquer la formation de son style de la maturité. De manière thématique, l’exposition propose de nombreuses comparaisons avec Rodin, Bourdelle et Maillol : motif de la tête, question du socle, inspiration de la Haute Antiquité.
Un dialogue entre les sculptures
Les grands thèmes de l’après-guerre (groupes de figures, femme debout et homme qui marche), sont évoqués depuis leur source dans le surréalisme avec la Femme qui marche (1932) jusqu’aux oeuvres iconiques des années 1950-60 comme La Clairière (1950), Femme de Venise III (1956), ou encore l’Homme qui marche II (1960). Les orientations formelles de Giacometti sont analysées de façon novatrice par la comparaison avec plusieurs artistes de référence, en particulier Rodin, et avec certains de ses contemporains comme Richier.
Le parcours est enrichi d’une sélection d’arts graphiques et de documents d’archives. Faisant écho à l’atelier d’Aristide Maillol reconstitué au sein du musée, le mythique atelier parisien de Giacometti est également évoqué par un ensemble de lithographies de l’artiste et des photographies prises par certains des plus grands photographes du XXe siècle tels que Brassaï, Denise Colomb, Sabine Weiss ou Herbert Matter. »

Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.
Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30



Plein tarif : 13,50 €
Tarif senior 12,50 euros
Tarif réduit : 11,50 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)

+++Picasso bleu et rose

Jusqu'au 6 janvier 2019

« Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre nos deux musées. Elle réunit des chefs-d’œuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.
La présentation de cette exposition au musée d'Orsay manifeste la volonté d'inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son œuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle.
L'exposition rassemble un ensemble important de peintures et de dessins et ambitionne de présenter de manière exhaustive la production sculptée et gravée de l'artiste entre 1900 et 1906. »





+++Renoir père et fils. Peinture et cinéma.

Jusqu'au 27 janvier 2019

« L'exposition veut explorer le dialogue fécond et parfois paradoxal entre un père, Pierre-Auguste Renoir, et un fils, Jean Renoir, entre deux artistes, entre peinture et cinéma. Les points de contact entre l’œuvre du cinéaste et du peintre vont au-delà d'un jeu d'influence et de transposition. Tout se passe comme si c'est en interrogeant la peinture de Renoir et de ses contemporains et, plus généralement, le XIXe siècle finissant, que Jean forge sa personnalité artistique et établit son autonomie de cinéaste. L'exposition revient de façon neuve sur son rôle dans la diffusion de l’œuvre de son père, ses relations avec le milieu artistique et sa pratique de céramiste qu'il met en parallèle avec celle du cinéma, car potiers et cinéastes composent avec le hasard.
Les relations entre Pierre-Auguste et Jean sont jalonnées de portraits croisés, entre un fils qui a posé pour son père sans jamais l'avoir filmé, mais qui prépare pendant près de vingt ans sa biographie encore très lue aujourd'hui. A travers des tableaux, des extraits de films, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inédits, cette exposition pluridisciplinaire explore des thèmes (le rôle du modèle féminin par exemple) et des géographies (la Seine, Montmartre, le Midi) communs à deux œuvres que réunissent peut-être plus sûrement encore un goût de la liberté et une profonde humanité. »




Ouverture
de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi
fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre

Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 11 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans

Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

+++ Madagascar, arts de la grande île

jusqu'au 1er janvier 2019

« Située au large des côtes est-africaines, caressée par l'Océan indien, l'île de Madagascar est un continent en miniature. Une position exceptionnelle, qui explique une diversité - naturelle, linguistique, culturelle - unique au monde. Bien avant l'arrivée des Européens en 1500, ce fragment de terre a constitué un melting-pot extraordinaire au gré des voyages et migrations africaines, perses, arabes, indiennes et sud-asiatiques.
Ces métissages, indispensables à la compréhension de la culture malgache, l’exposition choisit de les révéler à travers les créations artistiques de l’île, chacune replacée dans son contexte et son époque. Un art méconnu, qui transparaît dans le quotidien de ses habitants, dans l’architecture, le mobilier ou les objets personnels (étuis, coiffes ou bijoux) au design épuré. Et qui gagne en raffinement, lorsqu’il a trait au sacré et au monde des défunts, comme en témoignent certaines pièces utilisées dans les cérémonies rituelles funéraires, à l’esthétique subtile, qu’elles soient tissées de soie (textiles) ou sculptées dans le bois (poteaux, sculptures) ou composites (amulettes). »

+++ Peintures des lointains
La Collection du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac

jusqu'au 3 février 2019

« Pour cette première exposition consacrée à la collection de peintures conservée quai Branly, Peintures des lointains rassemble près de deux cent toiles et œuvres graphiques – parmi les cinq cents du fonds – datant de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle.
Une collection composite et largement méconnue, où l’odalisque d’Ange Tissier côtoie les portraits d’Amérindiens de George Catlin, les scènes de vie quotidienne cairote d’Émile Bernard voisinent les estampes et dessins de Tahiti signés Matisse ou Gauguin.
À travers cette collection, c’est aussi l’histoire d’une rencontre avec l’Autre et l’Ailleurs qui est contée, l’évolution du regard artistique face à l’inconnu qui est questionnée. Dans une Europe en pleine expansion coloniale, face au choc d’un monde qu'il entrevoit, l’art occidental emprunte différentes voies. Cédant d’abord à la tentation de l’exotisme – où l’exaltation de la couleur et de la lumière sert les rêves d’un Orient de luxe et de volupté – il figurera par la suite un regard plus réaliste, ethnographique, attentif à l’autre. »




Tarifs
expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros
billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros

Horaires :
mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h
fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.




9- Musée de la Vie Romantique (16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Markus Lüpertz dans l'atelier

Du 16 octobre 2018 au 20 janvier 2019

« le musée de la Vie romantique en collaboration avec la galerie Michaël Werner, présente pour la toute première fois en collections publiques, la série de sculptures la plus récente de l’artiste réalisée entre 2016 et 2018.
La sculpture accompagne depuis plus de trente ans l’œuvre de Markus Lüpertz. Artiste majeur de la scène artistique allemande, il a suivi depuis les années 60 une voie personnelle et forte, commencée dans la mouvance de l’expressionisme abstrait de l’après-guerre. A l’instar des autres personnalités de sa génération comme Immendorf, Penck ou Baselitz, Il va s’affranchir de ce mouvement pour construire une œuvre qui interroge les formes classiques de l’art, entre figuration et abstraction.
Depuis les années 80 ce jeu sur le style et le motif se nourrit d’une pratique de la sculpture qui prend désormais une place essentielle. Il développe ainsi une œuvre monumentale en bronze peuplée de dieux et de héros surdimensionnés, où les formes s’altèrent et enflent : ces figures comme échappées des tableaux prolongent cette réflexion sur l’idéal où, pas à pas, sculpture et peinture sont indissociablement liées.
A travers une sélection de sculptures, de dessins et de peintures, le musée présente une cinquantaine d’œuvres qui prolongent le dialogue permanent qu’entretient Markus Lüpertz entre passé et présent, installées dans le grand atelier, la cour et le jardin du salon de thé. »

Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h

Tarifs du musée : Gratuit hors expos
Expo : Plein tarif : 8 € tarif réduit : 6 €

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Escale coréenne

du 16 novembre 2018 au 13 janvier 2019


« Dès l’origine, le musée Cernuschi a possédé quelques objets coréens mais ceux-ci ne constituent, par rapport aux cinq mille objets de la collection historique du musée, qu’un ensemble restreint.
La générosité de collectionneurs et d’artistes, des achats et les dépôts effectués par le Fonds municipal d’art contemporain ainsi que le Centre national des arts plastiques ont permis de réunir un ensemble encore très lacunaire, mais qui rend possible aujourd’hui cette escale coréenne, à la fois plongée dépaysante dans un monde esthétique parfois lointain et étape dans la constitution jamais achevée d’une collection. À la manière dont on découvre de nouvelles contrées lors des haltes d’un périple, le panorama ne se veut pas exhaustif, mais plutôt représentatif. Plusieurs artistes qui ont bénéficié de l’attention marquée du musée ces dernières années ou qui se verront proposer des projets plus étoffés dans un avenir proche ont ainsi été écartés de cette présentation pour favoriser la découverte d’œuvres moins souvent proposées au public.
Le regain d’intérêt du musée Cernuschi pour l’art coréen a par ailleurs suscité la sympathie de collectionneurs privés qui l’ont ainsi aidé à réunir quelques jalons supplémentaires de l’histoire de l’art coréen. Les céladons de l’époque du Koryǒ (918-1392) et les plaques épitaphes du Chosǒn (1392-1910) font ainsi le lien entre l’art traditionnel et ses expressions contemporaines dans le domaine céramique. Ils permettent aussi d’ouvrir de nouveaux horizons à une collection constituée aujourd’hui d’un peu plus de deux cents œuvres. »

Musée ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h sans interruption.
Fermé les jours fériés



Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.
L'entrée des collections permanentes est gratuite.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Une lutte moderne
De Delacroix à nos jours



du 11 Avril 2018 au 3 Décembre 2018



« Eugène Delacroix consacra les derniers années de sa vie à peindre les décors de la chapelle des Saints-Anges, dans l’Église St Sulpice, une œuvre monumentale dont il avait reçu commande en 1849. L'exposition est la première dédiée à ce chef-d'oeuvre de la peinture du XIXème siècle.
Associant le lieu de la conception – le dernier atelier de Delacroix où est installé le musée – et celui du chef-d’œuvre, cette manifestation permet d’entrer dans le laboratoire intérieur, suivant les beaux mots de Charles Baudelaire, du grand peintre. Des promenades et des parcours associent le musée et l’église Saint-Sulpice, sur les pas de Delacroix. Ils permettent de proposer une promenade dans Paris, liant art et histoire, mémoire et présent. La collection du musée Delacroix réunit plusieurs œuvres exceptionnelles dédiées aux peintures de Saint-Sulpice, présentées au sein de l’appartement du musée. »

Horaires
Ouvert tous les jours de 9h30 à 17h30, sauf le mardi.
Ouverture en nocturne jusqu'à 21h le premier jeudi de chaque mois.



Tarif
7 euros, entrée au musée comprise
Accès libre 48 heures avec le billet du musée du Louvre
Gratuit les premiers dimanches du mois et le 14 juillet.




+++ Japonismes 2018
Kohei Nawa, Throne
Art contemporain

du 13 Juillet 2018 au 14 Janvier 2019



« L’année 2018 marquera le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, ainsi que le 150e anniversaire du début de l’ère Meiji, qui inaugure l’ouverture du pays à l’Occident. Dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 : les âmes en résonance », le musée du Louvre présente, sous la Pyramide, Throne, une œuvre monumentale de Kohei Nawa, entièrement couverte de feuilles d’or, qui synthétise la tradition culturelle japonaise et les technologies les plus novatrices.
Kohei Nawa puise son inspiration dans la forme des chars portatifs des fêtes rituelles d’Asie. Dans sa conception, il associe l’impression 3D et la technique de dorure à la feuille d’or, dont le savoir-faire fait écho aux collections du musée du Louvre. Son œuvre propose une réflexion sur l’intelligence artificielle et interroge la question du savoir absolu. »

Belvédère sous la pyramide
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h. Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

+++ Gravure en clair-obscur
Cranach, Raphaël, Rubens…



du 18 Octobre 2018 au 14 Janvier 2019



« Réunissant de manière inédite près de 120 estampes conservées dans les collections parisiennes les plus importantes (collection Edmond de Rothschild, musée du Louvre ; Bibliothèque nationale de France ; Fondation Custodia et Beaux-Arts de Paris), ainsi que des prêts emblématiques de musées français (musée des Beaux-Arts de Besançon) et étrangers (British Museum, Ashmolean Museum et Rijksmuseum), l’exposition retrace à la fois une technique et une esthétique particulières de l’estampe : la gravure en clair-obscur, dite aussi en couleurs.
Elle en propose un panorama chronologique et géographique à travers les chefs-d’œuvre gravés par ou d’après les plus grands maîtres de la Renaissance et du maniérisme européen, tels que Cranach, Raphaël, Pierre Paul Rubens, Parmigianino, Domenico Beccafumi ou Hans Baldung Grien. L’exposition s’appuie sur un projet de recherche scientifique, financé par la fondation Patrima, portant sur l’analyse des pigments et colorants d’une quarantaine de gravures en clair-obscur et faisant collaborer le musée du Louvre, la BnF et le Centre de recherche et restauration des musées de France (C2RMF). »

Tarif sur place :
Billet unique (collections permanentes et expositions) : 15€ sur place.

Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45

+++ Amour



du 26 Septembre 2018 au 21 Janvier 2019



« Si l’amour est un sentiment universel, les manières d’aimer sont multiples et n’ont cessé d’évoluer au cours de l’Histoire. D’une époque à une autre, les transformations de la relation amoureuse constituent une inépuisable source d’inspiration pour les artistes. L’exposition se propose d’écrire une histoire des manières d’aimer, depuis le péché originel jusqu’à la quête de liberté.
Cette histoire d’amours évoque tour à tour l’adoration, la passion, la galanterie, le libertinage ou encore le romantisme. Elle montre comment, partant d’une stigmatisation du féminin, chaque époque a réhabilité successivement la femme, l’amour, la relation, le plaisir et le sentiment, pour aboutir à l’invention de l’amour libre. Rendue sensible à travers un florilège de quelque 250 œuvres d’art, croisant les techniques et les civilisations, cette histoire ne prétend pas à l’exhaustivité mais privilégie un point de vue d’auteur.
Chacun des sept chapitres met en lumière un tournant majeur dans l’histoire de la relation amoureuse. Au fil de ce récit ponctué de citations littéraires et d’extraits de films, l’exposition dévoile des chefs-d’œuvre de la statuaire antique, des objets précieux du Moyen Âge, des peintures de Memling, Fragonard, Delacroix, ou encore des sculptures de Rodin, Claudel et Niki de Saint Phalle. »

Musée de Lens
Plein tarif 10 euros
18-25 ans 5 euros
Gratuit moins de 18 ans

+++ Un rêve d’Italie
La collection du marquis Campana



du 7 Novembre 2018 au 18 Février 2019

« Le musée du Louvre et le musée de l’Ermitage s’associent pour une exposition exceptionnelle sur la très riche collection du marquis Campana, constituée pour l’essentiel entre les années 1830 et les années 1850. Avec cette collection, la plus ambitieuse collection privée du 19e siècle, le marquis Campana entendait donner une image du patrimoine culturel italien, aussi bien antique que moderne. Mais la collection fut saisie au terme d’un procès retentissant pour détournement de fonds qui lui fut intenté en 1857 et vendue par l’État pontifical. Sa dispersion à travers l’Europe a suscité une émotion qui témoigne de son importance dans la conscience culturelle italienne et européenne.
Des œuvres majeures de la collection ont été acquises en 1861 par le tsar Alexandre II et sont venues enrichir les collections du musée de l’Ermitage. Le reste – plus de 10 000 objets – a été acheté par Napoléon III et partagé entre le musée du Louvre et de nombreux musées de province. Nombre de primitifs de la collection Campana, tels que la Vierge à l’Enfant de Botticelli, ont par la suite été regroupés au Petit Palais à Avignon, qui ouvrit ses portes en 1976.
Pour la première fois depuis sa dispersion en 1861, l’exposition permet de donner une image de la richesse et de la diversité de la collection Campana. Avec plus de 500 œuvres dont de nombreux chefs-d’œuvre, comme le Sarcophage des Époux ou la Bataille de San Romano de Paolo Uccello, elle présente la figure romanesque de Giampietro Campana, sa passion de collectionneur et la manière dont il a réuni cet ensemble extraordinaire. L’exposition met également en lumière l’influence de la collection Campana dans l’art et l’artisanat de la seconde moitié du 19e siècle. »

Billet unique 15 euros

Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.





12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

Dessiner, découper

Du 6 novembre 2018 au 24 février 2019

« Si Rodin reste aux yeux du public un sculpteur, ses dessins sont, dit-il, « la clé de mon œuvre ». L’exposition Rodin, Dessiner, Découper, révèle au public près de deux cent cinquante dessins au sein desquels quatre-vingt dix ont pour particularité le découpage et l’assemblage de figures. Jouant de la mise en espace de ces corps, ce procédé révèle des silhouettes découpées audacieuses et un dynamisme d’une grande modernité. Cette exposition annonce un des modes d’expression novateurs du XXe siècle.
« J’ai une grande faiblesse pour ces petites feuilles de papiers ». C’est ainsi que Rodin manifestait son attachement à son œuvre dessiné. Dès ses débuts, Rodin réalise – de façon indépendante de ses sculptures – des dessins qu’il exécute d’après le modèle vivant. Il présente ses dessins dans toutes les expositions qui lui sont consacrées, d’abord à Bruxelles, Amsterdam, Rotterdam, La Haye en 1899, puis Paris en 1900, Prague en 1902 ou encore Düsseldorf en 1904. Le musée conserve la majeure partie de cet œuvre dessiné, environ 7500 feuilles.
Un mode opératoire inédit : dessiner, découper
Rodin soumet ses dessins faits d’un premier jet à diverses métamorphoses. Il décalque ses dessins, repère le trait qui lui convient, pose la couleur en utilisant l’aquarelle, découpe ses figures, les replace, les assemble à d’autres figures et construit progressivement un dispositif inattendu.
Dès ses jeunes années, Rodin procède au découpage de dessins et croquis qu’il colle dans des albums. Entre 1900 et 1910, il découpe une centaine de dessins de nus aquarellés qui sont le cœur de cette exposition. En les découpant, Rodin aime à les manipuler, les situer dans l’espace de multiples façons, les découper de manière volontairement approximative. Il joue avec les petites figures de papier qui sont l’équivalent de ses figures en plâtre. En mettant en relation ces découpages avec le caractère tridimensionnel de la sculpture, les figures découpées apparaissent comme un nouvel « objet » entre le dessin bidimensionnel et la sculpture.
Dans une autre série, Rodin exécute à partir de ses figures découpées de véritables assemblages qu’il fixe lui-même sur un nouveau support, entrelaçant les corps dans une nouvelle composition. Dessinés et découpés, ces dessins ne sont pas de simples accessoires techniques : ils ont conquis leur statut d’œuvres à part entière. Le dynamisme des silhouettes annonce la modernité de Matisse. »

Ouvert tous les jours sauf le lundi
de 10h à 17h45

Tarif plein 10 €
18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune
18 à 25 ans de l'UE 4 €




13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris)

Collections privées
Un voyage des impressionnistes aux fauves

Du 13 septembre 2018 au 10 février 2019

« Maison des collectionneurs », le musée Marmottan Monet réunira, du 13 septembre 2018 au 10 février 2019, une soixantaine d’œuvres provenant exclusivement de collections particulières, séculaires ou récentes, du monde entier. Cet ensemble sera composé de peintures, sculptures et dessins, qui seront présentés pour la première fois au public parisien ou qui ont rarement été montrés auparavant. Ces chefs-d’œuvre, signés entre autres par Monet, Degas, Caillebotte, Renoir, Rodin, Camille Claudel, Seurat, Signac, Émile Bernard, Gauguin, Van Gogh, Redon, Vuillard, Bonnard, Derain, Vlaminck ou Matisse, témoignent de la vitalité des arts, de l’impressionnisme au fauvisme. Conçu grâce à la générosité des collectionneurs et pour leur rendre hommage, le parcours offrira aux visiteurs une promenade inédite à travers les arts de la fin du XIXe au début du XXe siècle. »

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h



Plein tarif 12 euros
Tarif réduit 8,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Focus collection / Monet – Clemenceau

Jusqu'au 11 mars 2019

« Le 12 novembre 1918, au lendemain de l’Armistice, le peintre Claude Monet écrivait à Georges Clemenceau, président du Conseil, son ami depuis près de trente ans : « Je suis à la veille de terminer deux panneaux décoratifs que je veux signer le jour de la Victoire et viens vous demander de les offrir à l'État, par votre intermédiaire ; c'est peu de chose mais c'est la seule manière que j'ai de prendre part à la Victoire. Je vous admire et vous embrasse de tout mon cœur.
Les musées d’Orsay et de l’Orangerie en partenariat avec la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, et dans le cadre de l’année Clemenceau, organisent un focus Monet – Clemenceau qui sera présenté au musée de l’Orangerie du 12 novembre 2018 au 11 mars 2019.
Ce focus souhaite illustrer les liens existant entre Claude Monet (1840-1926) et Georges Clemenceau (1841-1929), tant du point de vue personnel, que dans le contexte de la Première Guerre mondiale et celui de la création artistique. Il sera essentiellement centré sur le projet des Grandes Décorations des Nymphéas du musée de l’Orangerie qui cristallise les liens et les ambitions des deux hommes dans un dessein où se mêlent l’art et la nation à un moment historique crucial.
Il se tiendra dans une salle de 40m2, spécialement réaménagée. Il comprendra notamment : des œuvres et des portraits de Monet, mais aussi des portraits de Clemenceau, dont son buste par Rodin, des pièces de correspondance, un plan de l’Orangerie avec les salles définitives des grandes décorations conservé aux Archives nationales, des objets personnels évoquant le lien d’amitié unissant les deux hommes, des photographies et des imprimés. »




Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,



Entrée plein tarif : 9,50 €
Entrée tarif réduit : 6,50 €
gratuit pour les moins de 18 ans

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Alphonse Mucha

12 septembre 2018 - 27 janvier 2019



« Au début du XXe siècle, l’idée de l’existence d’un monde slave, malgré ses dissensions, est courante. Le concept de cycle slave est né chez Mucha au moment de sa réalisation du décor du pavillon consacré à la Bosnie-Herzégovine, au sein de l’Exposition universelle de 1900. Certains des grands panneaux qu’il réalisa alors rappellent ceux qui suivirent une décennie plus tard.
Grâce au mécénat de Charles Richard Crane, il poursuit cet objectif avec énergie et détermination. En 1911, après avoir achevé la décoration du salon du maire de la maison municipale, à Prague il s’installe au château de Zbiroh, en Bohême occidentale et se concentre sur le projet de L’Épopée slave.
L’Épopée slave est un appel éclatant à l’unité, destiné à inspirer tous les Slaves et à guider leur avenir, en les incitant à tirer les enseignements de leur propre histoire. Mucha choisit vingt grands épisodes qui, selon lui, ont marqué ces peuples d’un point de vue politique, religieux, philosophique ou culturel. Dix scènes sont tirées de l’histoire tchèque et dix autres du passé d’autres nations slaves. Mucha accomplit un travail préparatoire considérable. Il lit, consulte des savants, effectue des voyages en Croatie, en Serbie, en Bulgarie, au Monténégro, en Pologne, en Russie et en Grèce, où il dessine, photographie et étudie les coutumes et traditions locales. »
Retrouvez dans l'exposition les études préparatoires, ainsi que la projection de l'Épopée slave dans l'exposition.

Le Musée est ouvert :
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne jusqu’à 22h tous les vendredis, ainsi que les lundis du 12 novembre au 17 décembre 2018.
les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre

Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros
Tarif Réduit : 9,00 euros
Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans Gratuité pour les moins de 16 ans






16- Pinacothèques de Paris

Fermée





17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

+++Meiji, Splendeurs du Japon impérial (1868-1912)



jusqu'au 14 janvier 2019

A l’occasion de la commémoration du 150e anniversaire de la Restauration de Meiji, cette exposition mettra en lumière les nombreux bouleversements liés à l’ère Meiji (1868-1912), qui fut une révolution sans précédent pour le Japon comme pour le Monde.
Cette exposition abordera différents aspects de la modernisation du Japon et de l’internationalisation de la production artistique à travers les différentes techniques artistiques. Elle rassemblera, entre autres, des exemples d’orfèvrerie, des cloisonnés, des photographies, des textiles, des peintures, des bronzes, des céramiques afin d’illustrer les mutations opérées dans la société tout entière et dans l’art en particulier. Elle fera découvrir de grands noms de l’art tel Kawanabe Kyosai ou Shibata Zeshin. Les liens entre artistes et créateurs au Japon et en Europe seront également évoqués par des rapprochements entre œuvres japonaises et occidentales contemporaines. Cet événement permettra de montrer la richesse des collections européennes publiques (MNAAG, Victoria & Albert Museum, British Museum) ou privées, de découvrir un chapitre de l’histoire des arts trop méconnu et de montrer en quoi le Japon inventa lui aussi un « japonisme ».

+++ Carte blanche à Pascal Convert : Revoir Bamiyan

jusqu'au 28 janvier 2019


« Le musée national des arts asiatiques – Guimet confie cet automne une carte blanche à l’artiste plasticien Pascal Convert né en 1957.
Parti en mission en Afghanistan en 2016 pour réaliser des captations de la falaise de Bamiyan en péril, son travail est constitué de relevés photographiques de sites disparus, sur le thème de la mémoire et de l’oubli. L’image et l’esthétique de la trace se trouvent au cœur de la réflexion ainsi que le rapport à la destruction et le passage du temps. L’exposition est complétée par les images d’archive de photographies prises en Afghanistan par Benjamin Simpson.
Les liens du musée avec le patrimoine de l’Afghanistan et sa transmission seront mis à l’honneur au travers du site de Bamiyan et des figures mystérieuses et valeureuses de Joseph et Ria Hackin, héros de la France Libre, archéologues de Bamiyan, qui laisseront un souvenir de référence en Afghanistan. Mais c’est aussi, en cette veille de célébration du centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, se souvenir de Joseph Hackin, directeur du musée Guimet (1923-1941), soldat courageux de la Grande Guerre. »



Horaires
Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.



Tarifs :

collections permanentes
8,50 euros PT
6,50 euros TR

Billet jumelé collections permanentes et temporaires
11,50 euros PT
8,50 euros TR
Gratuit pour les moins de 18 ans.

18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

+++ Zao Wou-Ki
L'espace est silence

jusqu'au 6 janvier 2019

« Le Musée d'Art moderne présente la première grande exposition à Paris depuis 15 ans consacrée à l’artiste Zao Wou-Ki (1920-2013).
Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris.
L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.
Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec l’œuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences. Cette étape décisive précède un premier séjour aux États-Unis, l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours plus vaste.
Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu'il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.
Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.
En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées. »

+++ Ron AmirQuelque part dans le désert

Du 14 septembre 2018 au 06 janvier 2019



« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris accueille l’exposition Quelque part dans le désert du photographe israélien Ron Amir, présentée au Musée d’Israël à Jérusalem en 2016.
Composée de trente photographies grand format en couleurs et de six vidéos, l’exposition évoque les conditions de vie de réfugiés venus du Soudan et de l’Erythrée alors qu’ils étaient retenus dans le centre de détention de Holot, situé dans le désert du Néguev et aujourd’hui fermé. Ces migrants avaient fui vers Israël pour échapper à la terreur et à l’oppression dans leur pays d’origine et n’étaient pas autorisés à vivre ou travailler légalement en Israël. Bien qu’ils pouvaient se déplacer librement hors du centre d’Holot pendant la journée, ils étaient tenus de pointer matin et soir.
Les photographies de Ron Amir datant de 2014-2016 documentent les activités de journée de ces réfugiés. Elles montrent comment, en plein désert, et sans ressources, ils ont tenté de développer une vie commune et quotidienne. Utilisant des bâtons, du sable, des pierres et toutes sortes d’objets abandonnés, ils sont parvenus à construire des huttes communautaires ainsi que des salons de thé, des bancs, des salles de sport, des fours improvisés et d’autres équipements qui viennent compléter les équipements sommaires prévus à Holot.
Alors que les réfugiés eux-mêmes ne sont pas visibles sur les photographies, leur créativité, leur instinct de survie et leur sensibilité sont évidents dans les représentations de Ron Amir. Ce qui ressemble de prime abord à une photographie de paysage se révèle dans un second temps être une photo témoin, empreinte de l’attente avant la libération, du vivre ensemble et de l’espoir d’un foyer.
L’une des caractéristiques du travail de Ron Amir tient dans son implication active dans la vie de la communauté qu’il choisit de photographier – généralement aux marges de la société qui nous entoure. Il a ainsi entamé son projet photographique à Holot par des visites sans but prédéfini, si ce n’est de faire connaissance avec les demandeurs d’asile. Dès ses premières visites, les frontières entre action politique et art ont commencé à se brouiller. Contrastant avec la photographie documentaire ou de presse traditionnelle, les photographies de Ron Amir véhiculent plusieurs messages simultanément. Elles témoignent de la détresse sociale tout en racontant la créativité foisonnante des personnes qui la subissent. Elles sont à la fois un document et une métaphore. »

« À propos de l’artiste :
Né en 1973, Ron Amir est une voix singulière sur la scène de la photographie contemporaine en Israël. Connu pour ses projets à long terme de photographie engagée socialement, Ron Amir a présenté son travail dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, en Israël et à l’étranger. Ron Amir vit et travaille à Tel Aviv. »

Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15)
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires dernière entrée 21h15

Entrée gratuite pour les collections permanentes

Accès gratuit aux expositions permanentes
Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions
Tarif réduit de 18 à 26 ans
Gratuit : -18 ans

19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )

La Conciergerie fait sa révolution
depuis le 14 décembre 2016

"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.
Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.
1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.
Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.
  Exemple :
Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.
2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.
Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."

Heures d'ouverture : tous les jours de 9h30 à 18h

Plein tarif 9 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité moins de 18 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris)

+++ Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018

Jusqu'au 3 mars 2019

« Dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 : les âmes en résonance », le Musée des Arts Décoratifs rend hommage au Japon et à son art et révèle à cette occasion toute la richesse de ses collections qui illustrent depuis la fin du XIXe siècle les relations artistiques entre ces deux grandes nations.
 Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018 » met en lumière ce fonds exceptionnel d’art japonais ancien, l’un des plus importants en France, mis en regard avec les créations occidentales japonistes. L’exposition, enrichie de prêts d’institutions, de créateurs et de collections particulières venues tout spécialement du Japon, dit combien cette fascination réciproque a eu d’expressions pendant plus d’un siècle et demi, et qui donne, encore aujourd’hui, toute sa vigueur à l’imagination des artistes. »





+++ Tutto Ponti, Gio Ponti archi-designer

jusqu'au 10 février 2019

« Considéré comme l’un des architectes et designers les plus influents du XXe siècle, Gio Ponti (1891-1979) est mis à l’honneur au Musée des Arts Décoratifs pour une première rétrospective en France. Créateur prolifique, autant intéressé par la production industrielle que par l’artisanat, il a bouleversé l’architecture d’après-guerre tout en ouvrant les perspectives d’un nouvel art de vivre. »

+++ L’Art de vivre selon Moïse de Camondo

jusqu'au 10 mars 2019


« L’exposition présente un fonds d’archives inédit qui retrace l’art de vivre du comte Moïse de Camondo (1860-1935), éminent collectionneur d’art décoratif du XVIIIe siècle, mais aussi homme de son temps, passionné par le progrès technique. Adepte de la chasse à courre, grand touriste et fin gastronome, le comte a laissé de nombreux témoignages de son mode de vie raffiné proche, par beaucoup d’aspects, de celui de la haute aristocratie parisienne du début du XXe siècle. Les photographies, guides de voyages et cartes routières ainsi que sa correspondance, nous font aussi découvrir sa passion pour « l’automobilisme » et ses nombreux voyages dans toute l’Europe. Enfin, datant des années trente, quelques plans de tables et menus évoquent son goût de la gastronomie et son art de recevoir.
Après la mort prématurée de son fils Nissim en 1917, le comte Moïse de Camondo décide de léguer en 1924 son hôtel et les exceptionnelles collections qu’il abrite à l’État, par l‘intermédiaire de l’Union centrale des Arts décoratifs, à la condition d’en faire un musée portant le nom du jeune disparu. Conçu comme la « reconstitution d’une demeure artistique du XVIIIe siècle », le musée Nissim de Camondo ouvre ses portes en 1936. Il témoigne du goût du collectionneur pour les arts décoratifs français des périodes Transition et Louis XVI, époque qu’il a lui-même « aimée entre toutes ». Cette passion pour un XVIIIe siècle idéal n’affecte cependant pas son mode de vie. Homme de son temps, fasciné par le progrès technique, Moïse de Camondo apprécie le confort de la vie moderne et aménage en conséquence son hôtel librement inspiré du Petit Trianon qui est achevé en 1914. »





Plein Tarif 11 euros
Tarif Réduit 8,50 euros

Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h
Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai




Ouverture du Musée Nissim de Cassondo
du mercredi au dimanche de 10h à 17h30
fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.

21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

+++David Perlov Cinéaste, photographe, dessinateur

2 octobre 2018 – 10 février 2019

« Le parcours artistique de David Perlov (1930-2003), figure centrale du cinéma israélien du dernier quart du XXe siècle, excède sa seule activité de cinéaste. Son œuvre s’est nourri d’une pratique du dessin et de la photographie, qui l’a accompagné tout au long de sa vie. »

+++Sigmund Freud, Du regard à l'écoute

du mercredi 10 octobre 2018 jusqu'au dimanche 10 février 2019



« Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse. »

Ouverture du Musée
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Mercredi : 11h-21h
Samedi et dimanche : 10h-19h
Jours fériés : 11h-19h

Tarifs
Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)
Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Photographier Paris

j!usqu'au 5 janvier 2019

« La nouvelle scène de la photographie contemporaine est au cœur de cette exposition qui met en lumière un nouveau visage de la cité vivante et plurielle qu'est Paris. Le regard de 16 artistes, de tous horizons, est ainsi à découvrir : original, drôle, grave, mélancolique, coloré, chaotique ou encore silencieux. Une « exposition qui révèle le regard neuf, vif et feutré d’une nouvelle génération de photographes dont les clichés captent le quotidien des Parisiens. ... » selon Christophe Girard, adjoint à la Maire de Paris en charge de la Culture. »

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés
de 10h à 18h30

Gratuit





23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Une lutte moderne, de Delacroix à nos jours

Du 28 juillet au 3 décembre 2018



Pour la première fois, une exposition est dédiée aux derniers grands chefs-d’œuvre monumentaux d’Eugène Delacroix, les trois peintures de la chapelle des Saints-Anges dans l’église Saint-Sulpice. Associant le lieu de la conception – le dernier atelier de Delacroix où est installé le musée – et celui du chef-d’œuvre, cette manifestation permet d’entrer dans le laboratoire intérieur, suivant les beaux mots de Charles Baudelaire, du grand peintre. Des promenades et des parcours associent le musée et l’église Saint-Sulpice, sur les pas de Delacroix. Ils permettent de proposer une promenade dans Paris, liant art et histoire, mémoire et présent. La collection du musée Delacroix réunit plusieurs œuvres exceptionnelles dédiées aux peintures de Saint-Sulpice, présentées au sein de l’appartement du musée.




Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30
Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre



Tarifs
Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €
Gratuité pour les moins de 26 ans

Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €






24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

+++ Cités millénaires
Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul

10 octobre 2018 - 10 février 2019



« Palmyre, Alep, Mossoul, Leptis Magna : des noms qui résonnent comme les symboles millénaires du fabuleux patrimoine du monde arabe. Mais aussi comme autant de sites martyrs, défigurés par la folie ou la rapacité des hommes, ou menacés par leur négligence et par l’injure du temps. Les voici ressuscités le temps d’une exposition, au fil d’un voyage virtuel et d’une spectaculaire mise en scène immersive… »

+++ Youssef Abdelké
Une donation contre la mort en Syrie

6 octobre 2018 - 10 mars 2019



« Ces 23 œuvres du peintre syrien Youssef Abdelké, exécutées entre 1991 et 2017, dressent un grave et saisissant tombeau du martyre de la Syrie. Des œuvres appartenant à la toute récente donation Claude & France Lemand au musée de l'Institut du monde arabe. »

+++ Le Monde arabe vu par ses artistes
Une sélection d’œuvres de 23 artistes de la Donation Claude & France Lemand

2 octobre 2018 - 10 mars 2019



« Une sélection au sein de la Donation Claude & France Lemand qui matérialise, à travers des œuvres exécutées sur les quarante dernières années, la vision du Monde arabe par des artistes, hommes et femmes, qui en sont issus. »




Tarifs
8 € 6 € 4 €
Tarifs  aux caisses de l'IMA,
Tarif réduit 6 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes
Tarif réduit 4 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h
samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h

25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris)

Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.
Une collection unique au monde
Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.
Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes
L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.
Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.




Visite libre

Horaires
du mardi au vendredi de 12h à 18h
le samedi et le dimanche de 10h à 18h

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019

27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris)




+++ Corps et sport

Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020

« L’expo à visiter avec des baskets !
Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?

Passez le relais ! Corps Et Sport.
Le sport, un vaste terrain de découvertes…
Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »

+++ Feu

Du 10 avril 2018 au 6 janvier 2019

« Jouer avec le feu ; déclarer sa flamme ; être tout feu, tout flamme ; mettre sa main au feu ; faire des étincelles ; mettre à feu et à sang...
Si notre langue est truffée d’expressions qui révèlent les multiples facettes du feu et qu’il est si présent dans les récits mythiques de toutes les civilisations, c’est qu’il revêt une importance capitale dans l’histoire de l’humanité. Tantôt ami qui réchauffe, éclaire et nous réunit cordialement autour du foyer, tantôt ennemi qui évoque ravage, destruction et violence, il fascine et effraie tout à la fois.
Depuis sa domestication, il fait partie de notre quotidien. Mais il a fallu attendre le 18e siècle et les avancées de la chimie pour que le mystère soit levé et que les scientifiques comprennent cette réaction chimique appelée combustion.
Cette compréhension du phénomène a donc ouvert la voie au développement industriel basé sur la puissance motrice du feu, générant progrès technique et conséquences néfastes sur l’environnement et la santé.
Pourtant, le feu reste toujours aussi terrifiant et indomptable lorsqu’il échappe à notre contrôle. C’est pourquoi, la recherche se poursuit activement pour pouvoir le prévenir, le combattre et nous en protéger.
Grâce à des installations immersives à grande échelle et une scénographie qui tire parti de la beauté, de la puissance et de la féerie du feu, l’exposition a pour thème la maîtrise du feu et se découpe en trois parties : apprivoiser le feu, comprendre le feu, combattre les incendies. »

+++ Patate !

Du 5 décembre 2017 au 6 janvier 2019

Cultivée sur l'altiplano andin il y a 8000 ans, la pomme de terre, première denrée non céréalière du monde, est aujourd'hui un élément essentiel du système alimentaire mondial. Mais la connaît-on vraiment ?  Créée par le forum départemental des Sciences de Villeneuve d'Ascq, l'exposition Patate ! se propose de retracer le destin exceptionnel de ce tubercule hors norme, si familier de nos assiettes.
  Venez découvrir son histoire, sa culture, ses différentes variétés, ses qualités nutritionnelles et la façon dont elle est transformée et utilisée industriellement.
Structurée en 3 parties, l'exposition suit les grandes étapes du cycle de vie de la pomme de terre.
  1. Naître : la plante et sa culture
Comment la pomme de terre naît-elle ?
Quel est son cycle de développement ?
Quelles sont les conditions nécessaires à sa croissance ?
Ici sont présentés sous de multiples formes le cycle végétatif du plan de pomme de terre et les étapes de son développement avec, entre autres, un film documentaire présentant des témoignages forts d’agriculteurs et d’agricultrices, un "Qui-suis-je?" inspiré du célèbre jeu de déduction qui permet de découvrir les différentes variétés et une manip montrant les organismes favorisant ou pas le bon développement du plan.



2. Devenir : la récolte et la transformation
Cette deuxième partie s’intéresse à une étape cruciale de la culture : la sortie de terre des pommes de terre, qui doit être réalisée avec minutie. Séparés de leur tige et de leurs  feuilles, les tubercules riches en amidon deviennent une véritable matière première, transformable par l'industrie.
Ici, on peut voir l'évolution des techniques de récolte, se glisser dans la peau d'un agriculteur pour trouver les meilleures conditions de stockage, suivre la transformation de la pomme de terre en frite surgelée et découvrir les produits de notre quotidien qui contiennent  de la fécule de pomme de terre.
  3. Régaler : la consommation du tubercule
  La pomme de terre se décline sous de multiples formes culinaires et, outre le plaisir gustatif, elle nous apporte une étonnante richesse nutritionnelle.

Cette dernière partie s'attache à retracer l'histoire de la pomme de terre et de sa découverte ainsi que les différentes façons de percevoir et de consommer la pomme de terre selon les cultures et les pays. Une maquette animée reconstituant le village péruvien de Tarcuyo évoque notamment les conceptions animistes qui entourent la pomme de terre dans certaines communautés de la Cordillère des Andes.

Horaires
ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Plein Tarif 12 euros
Tarif réduit 9 euros
A partir de 2 ans

28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris




+++ Egon Schiele

Du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019

« L’œuvre d’Egon Schiele est indissociable de l’esprit viennois du début du XXe siècle. En quelques années, son dessin s’est imposé comme l’un des sommets de l’expressionnisme.
En rupture avec l’Académie où il rentre précocement, il fonde en 1909 le Neukunstgruppe et, grâce à la Secession viennoise et Gustav Klimt, découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop.
À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur sa production propre, fascinante par la distorsion des corps qu’il propose, l’introspection, l’expression frontale du désir et du sentiment tragique de la vie. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins. Première monographie de Schiele à Paris depuis vingt-cinq ans, elle propose des œuvres de tout premier ordre, comme Autoportrait à la lanterne chinoise (1912) emprunté au Leopold Museum (Vienne), Femme enceinte et mort (mère et mort)  (1911) de la Národní galerie (Prague), Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe (1917) de la Morgan Library & Museum (New York), Nu féminin debout avec tissu bleu (1914) du Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Nu masculin assis vu de dos (1910), de la Neue Galerie New York ou Autoportrait  (1912) de la National Gallery of Art, Washington. »

+++ Jean-Michel Basquiat

Du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019

« L’œuvre de Jean-Michel Basquiat, l’un des peintres les plus marquants du XXe siècle, se déploie dans quatre niveaux du bâtiment de Frank Gehry.
L’exposition parcourt, de 1980 à 1988, l’ensemble de la carrière du peintre en se concentrant sur plus de 120 œuvres décisives. À l’image des Heads  de 1981-1982, pour la première fois réunies ici, ou de la présentation de plusieurs collaborations entre Basquiat et Warhol, l’exposition compte des ensembles inédits en Europe, des travaux essentiels tels que Obnoxious Liberals (1982),  In Italian (1983) ou encore Riding with Death (1988), et des toiles rarement vues depuis leurs premières présentations du vivant de l’artiste, telles que  Offensive Orange  (1982), Untitled (Boxer)  (1982), et Untitled (Yellow Tar and Feathers)  (1982).
Dès la sortie de l’enfance, Jean-Michel Basquiat quitte l’école et fait de la rue de New York son premier atelier. Rapidement, sa peinture connaîtra un succès à la fois voulu et subi. L’exposition affirme sa dimension d’artiste majeur ayant radicalement renouvelé la pratique du dessin et le concept d’art. Sa pratique du copier-coller a frayé la voie à la fusion des disciplines et des idées les plus diverses. Il a créé de nouveaux espaces de réflexion et anticipé, ce faisant, notre société Internet et post-Internet et nos formes actuelles de communication et de pensée. L’acuité de son regard, sa fréquentation des musées, la lecture de nombreux ouvrages lui ont donné une réelle culture. Mais son regard est orienté :  l’absence des artistes noirs apparaît avec une douloureuse évidence ; l’artiste s’impose alors de faire exister, à parité, les cultures et les révoltes africaines et afro-américaines dans son œuvre. »

Tarifs :
Plein tarif 16 euros
Moins de 26 ans 10 euros
Moins de 18 ans 5 euros
Moins de 3 ans gratuit
Offre famille 32 euros

Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns



Horaires
Lundi 11h-20h
Mardi fermé
Mercredi, Jeudi Vendredi 11h-20h
Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne
Samedi Dimanche 9h-21h

Horaires vacances scolaires
du lundi au dimanche 9h-21h
jusqu'à 23 h les vendredis les soirs de nocturne