1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

Expositions temporaires




+++ L'art du pastel de Degas à Redon

Du 15 septembre 2017 au 08 avril 2018

« Parmi une collection riche de plus de 200 pastels, le Petit Palais présente pour la première fois une sélection de près de 150 d’entre eux offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du XIXe siècle, de l’Impressionnisme au Symbolisme.
L’exposition permet de découvrir les fleurons de la collection avec des œuvres de Berthe Morisot, Auguste Renoir, Paul Gauguin, Mary Cassatt et Edgar Degas, des artistes symbolistes comme Lucien Lévy-Dhurmer, Charles Léandre, Alphonse Osbert, Émile-René Ménard et un ensemble particulièrement remarquable d’œuvres d’Odilon Redon, mais aussi l’art plus mondain d’un James Tissot, de Jacques-Émile Blanche, de Victor Prouvé ou Pierre Carrier-Belleuse. La technique du pastel infiniment séduisante par sa matière et ses couleurs, permet une grande rapidité d’exécution et traduit une grande variété stylistique. De la simple esquisse colorée aux grandes œuvres très achevées, le pastel est à la croisée du dessin et de la peinture. La grande majorité des pièces exposées datées entre 1850 et 1914 illustrent le renouveau du pastel durant la seconde moitié XIXe siècle.
L’exposition sera également l’occasion d’initier les visiteurs à la technique du pastel et à la question de la conservation des œuvres sur papier, particulièrement sensibles aux effets de la lumière et qui ne peuvent donc être exposées de façon permanente. »

+++Les Hollandais à Paris, 1789-1914
Van Gogh, Van Dongen, Mondrian...

Du 06 février 2018 au 13 mai 2018

« De la tradition de la peinture de fleurs aux ruptures esthétiques de la modernité, l’exposition, organisée avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, met en lumière les riches échanges artistiques, esthétiques et amicaux entre les peintres hollandais et français, du règne de Napoléon à l’orée du XXe siècle.

Dès le premier Empire, et surtout à partir de 1850, plus d’un millier de peintres hollandais quittent leur pays pour renouveler leur inspiration. Parmi eux, la quasi-totalité s’établit à Paris, inexorablement attirée par le dynamisme de sa vie artistique. Les peintres avaient là l’occasion de suivre un enseignement riche, de trouver des lieux d’exposition, d’y vendre leurs œuvres, ou simplement de nouer de nouveaux contacts. Ces séjours, plus ou moins longs, sont parfois le premier pas vers une installation définitive en France. Ils eurent en tout cas une influence décisive sur le développement de la peinture hollandaise, certains artistes comme Jacob Maris ou Breitner diffusant des idées nouvelles à leur retour en Hollande.

De la même manière, des artistes comme Jongkind ou Van Gogh apportèrent à leurs camarades français, des thèmes, des couleurs, des manières proches de la sensibilité néerlandaise, puisés dans la tradition du Siècle d’or hollandais que le public français redécouvre à cette période. Cent quinze oeuvres empruntées aux plus grands musées des Pays-Bas, mais aussi à d’autres musées européens et américains, jalonnent ce parcours retraçant un siècle de révolutions picturales.

Le parcours chronologique nous raconte ces liens qui se sont noués entre les artistes hollandais et leurs confères français, les influences, échanges et enrichissements mutuels à travers les figures de neuf peintres hollandais : Gérard van Spaendonck pour la fin du XVIIIe et Ary Scheffer pour la génération romantique ; Jacob Maris, Johan Jongkind et Frederik Kaemmerer pour le milieu du XIXe siècle et enfin, George Breitner, Vincent van Gogh, Kees van Dongen et Piet Mondrian pour la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Leurs oeuvres sont présentées aux côtés de celles d’artistes français contemporains comme Géricault, David, Corot, Millet, Boudin, Monet, Cézanne, Signac, Braque, Picasso... afin d’établir des correspondances et comparaisons. »

  Horaires
Le Petit Palais est ouvert du lundi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)
Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.

Tarifs
Plein tarif : 13 euros
Tarif réduit : 11 euros
  Billet combiné pour les deux expositions
Plein tarif : 15 euros
Tarif réduit : 13 euros

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris
)

Kupka
Pionnier de l'abstraction

21 Mars 2018 - 30 Juillet 2018

« La rétrospective exceptionnelle du Grand Palais, retrace le parcours de František Kupka, ses débuts marqués par le symbolisme et son évolution progressive vers l’abstraction dont il sera l’un des pionniers.
300 peintures, dessins, gravures, livres et documents redonnent vie à l'artiste et dévoilent sa personnalité engagée et singulière.

L’exposition nous entraîne à la découverte de son chemin artistique et intellectuel et nous plonge dans un univers riche en couleurs, formes et mouvement.

Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais en partenariat avec le Centre Pompidou, Paris, la Národní Galerie v Praze, Prague, et l’Ateneum Art Museum, Helsinki.

Cette exposition bénéficie du soutien de KPMG, de le branche Infrastructure d'Eiffage, et de la Fondation Louis Roederer. »

Ouverture 10h à 20h les lundi jeudi vendredi samedi et dimanche
Le mercredi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi



Tarifs
Plein : 13 €
Réduit : 9 €
Gratuit pour les moins de 16 ans

3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

++ César
Expositions



13 décembre 2017 - 26 mars 2018

de 11h à 21h ou de 11h à 23h
Centre Pompidou

« Il y a vingt ans mourait César, l’un des plus illustres et des plus méconnus artistes de son temps. Illustre, il l’avait été à l’âge de 25 ans, lorsque, « monté » à Paris en 1944, il avait mis au point sa technique des « fers soudés ». Méconnu, il l’était : la faconde et la manière d’être affichées en public cachaient une difficulté à se satisfaire des seules œuvres qui avaient fait son succès.
Loin d’être l’homme des « Fers soudés », « Compressions », « Empreintes » et « Expansions », César était resté attaché à une idée de la sculpture peuplée d’un bestiaire et de figures humaines qu’il voulait à l’égal de celles des maîtres admirés. Moderne, César l’avait été à l’instar des Nouveaux Réalistes, rejoints en 1960. Inventif, guidé par la seule logique du matériau, attaché à incarner son temps, il rejouait son œuvre en gestes novateurs et décisifs qui firent sa notoriété.
Métamorphosant le langage et la pratique de la sculpture, il revenait toujours aux techniques inventées lorsque, sans le sou, il soudait fragments et déchets de métal récupérés. Portées par la mythologie du récit de leur conception, Le Poisson, La Vénus de Villetaneuse, La Ginette en étaient les icônes. Elles incarnaient ce rapport intime à la création, une praxis qui ne déléguait rien à la machine et ne devait qu’au pouvoir de ses mains. Plus tard, Le Centaure, en hommage à Picasso, l’occupa avec passion. César avait aussi le goût du monument.
De cette opposition entre un faire artisanal et une pratique fondée sur le pouvoir de la machine et des techniques industrielles, César fit une dialectique, un va-et-vient, une méthode, ouvrant ce que son ami Raymond Hains appelait des « chantiers », y revenant sans cesse, s’inventant des outils, poussant plus loin sa curiosité. César, devant ses « Enveloppages » de feuilles de Plexiglas, ses « Championnes » faites de carcasses de voitures accidentées, devant sa « Suite milanaise » de voitures neuves compressées et laquées, se nourrissait de ses expériences, les rejouant en autant d’exercices, guidé par une réflexion sur le langage de la sculpture, à l’ère des temps modernes. À Cluny en 1996, il s’évertuait encore « à refaire des choses nouvelles ».

Né dans le Paris de Saint-Germain-des-Prés et de Montparnasse de l’après-guerre, son œuvre était une perpétuelle remise en question, dans une veine n’ignorant rien de celles de Picasso, Giacometti, Germaine Richier… Les moments décisifs – qui donnèrent à son travail une tournure inégalée et lui firent inventer parmi les grands paradigmes de la sculpture du 20e siècle – auront été rythmés d’œuvres pérennisant une idée du métier que César lui-même avait contribué à faire disparaître. De cette complexité, reste une œuvre magnifique et inimitable, même si certains ont tôt fait de vouloir la comparer à d’autres, américaines pour la plupart… Le temps aura passé et avec lui, celui de juges qui se plaisaient à critiquer l’homme et refusaient de donner à César la place essentielle que cette rétrospective entend révéler. »

++ Jean Echenoz
Roman, rotor, stator

29 novembre 2017 - 5 mars 2018


de 11h à 21h ou de 12h à 22h
Espace Presse, Bpi Niveau 2 - Bpi, Paris
Entrée libre

« Écrivain à l'univers jubilatoire, ayant exploré, à travers dix-sept romans, les différents genres littéraires jusqu’à les détourner - du roman d’aventure au roman d’espionnage ou au roman biographique - Jean Echenoz nous entraîne dans une course audacieuse contre l’ennui, et organise avec le lecteur une apparente complicité qui se révèle également manipulation, dérivation, renversement.

Poursuivant sa présentation des œuvres littéraires, après les récentes expositions et programmations consacrées à Claude Simon (2013) et Marguerite Duras (2014), la Bibliothèque publique d’information a choisi de consacrer une exposition à cet écrivain contemporain majeur qui poursuit son travail littéraire depuis près de 40 ans.

À travers tapuscrits et manuscrits originaux, carnets de notes, repentirs et réflexions sur l’écriture, mais également photographies, archives et documents audiovisuels, extraits cinématographiques, l’exposition nous entraine dans le foisonnement de l’écriture et la vivacité du romanesque qui surgissent de l’univers de Jean Echenoz.

Conçue avec le concours de Gérard Berthomieu, spécialiste de langue et littérature françaises contemporaines (Université de Paris IV Sorbonne), en partenariat avec la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et les éditions de Minuit, l’exposition élaborée par la Bpi sera accompagnée d’une riche programmation associée (rencontres, conférences, ateliers…). »

++ Broomberg & Chanarin. Divine violence



21 février 2018 - 21 mai 2018


de 11h à 21h
Galerie de photographies - Centre Pompidou
Entrée libre

« Dans sa Galerie de photographies, le Centre Pompidou présente pour la première fois une pièce monumentale et majeure des artistes Adam Broomberg et Oliver Chanarin, Divine Violence, récemment entrée dans les collections. Cette installation, composée de cinquante-sept cadres correspondant chacun à un chapitre de la Bible met en relation la violence manifeste exprimée dans le Livre avec celle des images du monde aujourd’hui. Pour cette série, les deux artistes s’inspirent de l’exemplaire personnel de Bertold Brecht et reprennent la Bible du roi Jacques (1611) qu’ils illustrent chapitre par chapitre, sans explication ni commentaire, à l’aide d’impressions de photographies issues de l’Archive of Modern Conflict. Sur chaque page de texte le duo souligne en rouge un passage en correspondance avec l’image choisie et confronte le texte saint aux photographies anonymes et mettent ainsi en évidence les icônes et les stéréotypes visuels de la violence. »




++ David Goldblatt
Expositions



21 février 2018 - 7 mai 2018

Galerie 4 - Centre Pompidou
de 11h à 21h
Accès avec le billet Musée et expositions

« Le Centre Pompidou consacre pour la toute première fois une rétrospective à l’œuvre de David Goldblatt, figure clé de la scène photographique sud-africaine et artiste phare du documentaire engagé. À travers ses photographies, Goldblatt raconte l’histoire de son pays natal, sa géographie et ses habitants. L’artiste entretient dans son œuvre une tension singulière entre les sujets, le territoire, le politique et la représentation. L’exposition retrace son parcours à travers un choix de séries majeures et dévoile aussi des ensembles plus méconnus, comme ses premières photographies prises dans les townships de Johannesbourg. La série On the Mines, devenue aujourd’hui une œuvre emblématique de l’histoire de la photographie documentaire, est présentée avec des tirages de travail. L’exposition montre enfin une partie de la série Particulars appartenant à la collection du Centre Pompidou, ou encore le travail plus récent de l’artiste à travers la série Intersections. Toutes ces séries reviennent avec acuité sur la complexité des relations sociales sous l’apartheid. »




++ Broomberg & Chanarin. Divine violence
Expositions



21 février 2018 - 21 mai 2018


Galerie de photographies - Centre Pompidou
de 11h à 21h

Entrée libre

« Dans sa Galerie de photographies, le Centre Pompidou présente pour la première fois une pièce monumentale et majeure des artistes Adam Broomberg et Oliver Chanarin, Divine Violence, récemment entrée dans les collections. Cette installation, composée de cinquante-sept cadres correspondant chacun à un chapitre de la Bible met en relation la violence manifeste exprimée dans le Livre avec celle des images du monde aujourd’hui. Pour cette série, les deux artistes s’inspirent de l’exemplaire personnel de Bertold Brecht et reprennent la Bible du roi Jacques (1611) qu’ils illustrent chapitre par chapitre, sans explication ni commentaire, à l’aide d’impressions de photographies issues de l’Archive of Modern Conflict. Sur chaque page de texte le duo souligne en rouge un passage en correspondance avec l’image choisie et confronte le texte saint aux photographies anonymes et mettent ainsi en évidence les icônes et les stéréotypes visuels de la violence. »




++ Jim Dine
Paris Reconnaissance
Musée



14 février 2018 - 23 avril 2018
de 11h à 21h
Musée - Niveau 4 - Galerie du Musée, Musée - Niveau 4 - Galerie d'art graphique - Centre Pompidou, Paris Accès avec le billet Musée et expositions

« Artiste et poète américain de renommée mondiale, Jim Dine, né en 1935, rejoint New York en 1958. Il délaisse alors le happening pour la peinture, ses sujets mêlant expressionnisme abstrait et pop, sans se réclamer du mouvement. À l’occasion de l’importante donation faite par l’artiste au Musée national d’art moderne, le Centre Pompidou consacre une exposition inédite à son œuvre.
À travers la peinture et la sculpture sous toutes leurs formes, développant une iconographie puissamment personnelle, l’artiste fait entendre depuis soixante ans sa voix singulière. »



Horaires :
Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6
) Clôture des caisses 1h avant la fermeture




Atelier Brancusi : Tous les jours 14h-18h

Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h
Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h
Jour de fermeture : mardi

Tarifs :
Billet « Musée et Expositions »
TP : 14 euros
TR : 11 euros

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

+++ En ce moment :

°°°Malick Sidibé, Mali Twist .



Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018



« En 1995, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait la première exposition monographique du photographe malien Malick Sidibé hors du continent africain. Un an après la disparition de l’artiste le 14 avril 2016, elle lui rend hommage avec Mali Twist, une grande exposition rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin en collaboration avec Brigitte Ollier.
  À côté d’œuvres iconiques, l’exposition propose pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de "l'œil de Bamako", ces clichés exceptionnels en noir et blanc révèlent comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise. Le titre de l’exposition, Mali Twist, fait référence à la chanson éponyme du chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré, sortie en 1963. »

°°°Buenos Aires

Les Visitants. Un Regard de Guillermo Kuitca sur la Collection de la Fondation Cartier pour l’art contemporain



Du 26 octobre 2017 au 24 juin 2018




+++A venir :

°°°Junya Ishigami, Freeing Architecture .
Ouverture le 30 mars 2018




°°°Shanghai

Fondation Cartier pour l’art contemporain, A Beautiful Elsewhere



Du 25 avril au 29 juillet 2018

Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée

Droit d'entrée 10,50 euros à 12 euros
Tarif réduit 7 euros à 8,50 euros
Gratuité dans certains cas

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

Mary Cassatt Une impressionniste américaine à Paris

Du 9 mars au 23 juillet 2018

« Au printemps 2018, Culturespaces et le Musée Jacquemart-André organisent une grande rétrospective consacrée à Mary Cassatt (1844 – 1926). Considérée de son vivant comme la plus grande artiste américaine, Cassatt a vécu près de soixante ans en France. C’est la seule peintre américaine à avoir exposé avec le groupe des impressionnistes à Paris.

Figure féminine de l'impressionnisme
L’exposition met à l’honneur l’unique figure féminine américaine du mouvement impressionniste, qui, repérée par Degas au Salon de 1874, exposera par la suite régulièrement aux côtés du groupe. Cette monographie permettra aux visiteurs de redécouvrir Mary Cassatt à travers une cinquantaine d’oeuvres majeures, huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, raconteront toute la modernité de son histoire, celle d’une Américaine à Paris.

Une approche franco-américaine de la peinture
Issue d’une riche famille de banquiers américains d’origine française, Mary Cassatt a séjourné quelques années en France durant son enfance, puis poursuivi ses études à l’Académie des Beaux-Arts à Pennsylvanie, avant de s’intaller définitivement à Paris. Ainsi, elle n’a cessé de naviguer entre deux continents. Cette dualité culturelle se répercute sur le style singulier de l’artiste qui a su se frayer un chemin dans le monde masculin de l’art français et réconcilier ces deux univers.

L’originalité du regard
Tout comme Berthe Morisot, Mary Cassatt excelle dans l’art du portrait, qu’elle approche de manière expérimentale. Influencée par le mouvement impressionniste et ses peintres aimant à dépeindre la vie quotidienne, Mary Cassatt a pour sujet de prédilection les membres de sa famille qu’elle représente dans leur environnement intime. Son regard unique et son interprétation moderniste du sujet traditionnel de la mère à l’enfant lui vaudront, par ailleurs, une reconnaissance internationale. À travers cette thématique, le public reconnaîtra de nombreuses facettes familières de l’impressionnisme et du postimpressionnisme français et découvrira de nouveaux éléments qui relèvent de l’identité farouchement américaine de Mary Cassatt.

Une sélection prestigieuse
L’exposition réunit une sélection de prêts exceptionnels provenant des plus grands musées américains, comme la National Gallery of Art de Washington, le Metropolitan Museum of Art de New York, le Museum of Fine Arts de Boston, le Philadelphia Museum of Art, ou la Terra Foundation à Chicago, mais aussi d’institutions prestigieuses en France – Musée d’Orsay, Petit Palais, INHA, BnF… – et en Europe – Musée des beaux-arts de Bilbao, Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, Fondation Bührle à Zurich… De nombreuses oeuvres proviennent également de collections privées. Rarement exposés, ces chefs-d’oeuvre sont réunis ici pour la première fois. »

Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.
  PT 13,50 euros
TR 10,50 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )

Foujita Peindre dans les années folles

Du 7 mars au 15 juillet 2018

« Le Musée Maillol à Paris, présente une exposition consacrée à l’artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita. Plus d’une centaine d’œuvres majeures, issues de collections publiques et privées, retracent le caractère exceptionnel des années folles de Foujita à Montparnasse, entouré de ses amis Modigliani, Zadkine, Soutine, Indenbaum, Kisling ou Pascin. L’exposition se concentre sur la première période parisienne de l’artiste, très productif entre 1913 et 1931.
L’exposition retrace l’histoire d’un destin unique, celui d’un artiste évoluant entre deux cultures. De ses prémices au Japon, en passant par son ascension et la révélation de son oeuvre, son parcours le mènera jusqu’à la création de ce personnage si singulier dans le contexte parisien des années folles. Ses thèmes récurrents – femmes, chats, natures mortes, enfants et autoportraits – sont spécifiques du foisonnement de sa production artistique. Foujita traverse les grands courants modernistes sans dévier de son schéma de recherche, respectueux de ses racines japonaises et du classicisme des grands maîtres occidentaux.
Ses œuvres en appellent d’autres, celles de ses voisins d’atelier, ses amis, admirateurs et inspirateurs, pour un dialogue enrichissant permettant de mesurer l’originalité et la complémentarité des artistes regroupés sous l’appellation « École de Paris ».
Les œuvres majeures en provenance d’institutions et de musées remarquables et une centaine d’œuvres rares de quelques 45 collections privées en provenance du Japon, des États-Unis et d’Europe, concourent à souligner à la fois l’extraordinaire génie créateur de Foujita et à inviter le visiteur à découvrir l’intimité d’un artiste surprenant. Les deux diptyques monumentaux, Combats I et II et Compositions au lion et au chien datés de 1928, prêts du Conseil Départemental de l’Essonne, coeur des Années Folles et de l’exposition, démontrent la puissance virtuose de Foujita et l’impact qu’il eut sur son époque. Ces grands formats, confiés par Foujita à sa femme Youki, étaient considérées par l’artiste comme ses tableaux les plus aboutis. L’exposition démontre le talent de l’artiste fou de dessin qui, après son illustre prédécesseur Hokusai, maniait le pinceau avec brio. Le trait de Foujita se révèle d’une sûreté infaillible et ses lignes d’une finesse calligraphique exemplaire avec l’utilisation du sumi (encre noire japonaise) autant sur le papier que pour ses huiles. Il laisse à la couleur un rôle secondaire mais si décisif qu’elle en sublime le trait. La délicatesse de la gouache et de l’aquarelle emplit les formes par aplat, pour des transparences subtiles lorsqu’il s’agit de peinture à l’huile. Ses fonds d’or renforcent quant à eux l’impression de préciosité et de raffinement.
Cinquante ans après la mort de Foujita en 1968, le musée Maillol met à l’honneur l'œuvre lumineuse et rare du plus oriental des peintres de Montparnasse. »

Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.
Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30



Plein tarif : 13 €
Tarif réduit : 11 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)

Degas Danse Dessin. Hommage à Degas avec Paul Valéry

28 novembre 2017 - 25 février 2018



« A l'occasion du centenaire de sa mort, le musée d'Orsay rend hommage à Edgar Degas (1834-1917) avec une exposition dont le fil conducteur est l'ouvrage méconnu de l’écrivain, poète et penseur Paul Valéry (1871-1945).

L'amitié de plus de vingt ans de Degas et de Valéry a, en effet, donné lieu à un texte publié aux éditions Vollard en 1937, Degas Danse Dessin. Tout à la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.

Dans l'exposition, documents figurés et documents d'archive donnent à voir ces hommes et leurs sociabilités. Les nombreux dessins du premier et les fameux carnets du second montrent l'importance de ces productions qui ont été, pour l'un et l'autre, le creuset de leur art.

Les thèmes majeurs explorés dans Degas Danse Dessin sont évoqués en associant des extraits du texte de Valéry à des œuvres graphiques, des peintures et des sculptures de Degas.

Cet écho entre texte et images invite à appréhender tour à tour la pratique de dessinateur de l'artiste, puis son attachement aux univers de la danse et de l'équitation, que Valéry lie à une même recherche du trait et du mouvement. »




Ouverture
de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi




Plein tarif 12 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 9 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans
Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

Le Pérou avant les Incas

jusqu'au 1er avril 2018

« Cupisnique, Mochica, Chimú, Lambayeque… Loin d’avoir dans notre imaginaire la puissance évocatrice des Incas, ces cultures anciennes du Nord du Pérou ont pourtant porté les germes du plus vaste empire préhispanique. Enquête sur les traces de ces civilisations disparues avec pour toile de fond une réflexion sur le pouvoir.
Au pied de la cordillère des Andes, sur la côte nord du Pérou, se trouve l'un des déserts les plus arides du globe. Un territoire inhospitalier sur lequel se sont épanouies de nombreuses cultures aujourd’hui tombées dans l’oubli, éclipsées dans l’imaginaire par l’Empire Inca. Parmi ces sociétés anciennes, les Mochicas (ou Moché) – sans doute l’une des premières à avoir construit une structure étatique – ont posé, il y a plus de 1500 ans, les bases de la civilisation préhispanique.
S’appuyant sur les récentes avancées archéologiques réalisées dans la région, sur les sites des Huacas près de Trujillo ou des tombes royales de Sipán notamment, l’exposition se propose d’étudier l’origine et  l’organisation du pouvoir dans ces sociétés anciennes. Parmi les dieux célestes, les rois, les élites et seigneurs urbains, les guerriers et prêtres ou prêtresses, qui détenait ce pouvoir ?  Comment se manifestait-il ? À travers près de 300 pièces dont des céramiques uniques, une enquête archéologique sur la succession des systèmes politiques. »




Tarifs
expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros
billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros

Horaires :
mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h
fermeture le lundi




9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Le Musée est fermé jusqu'au printemps pour travaux.

Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h
Tarifs du musée : Gratuit hors expos
Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Entre la Chine et l'Occident, autour du legs de Jacques Touron

jusqu'au 18 mars 2018

« Le musée Cernuschi possède une importante collection de céramiques japonaises et chinoises, dont le noyau original est constitué par l’ensemble de plusieurs milliers de pièces réunies par Henri Cernuschi au XIXème siècle. Toutefois, si la collection de céramiques chinoises du musée a été considérablement développée au XXème siècle par l’acquisition de nombreuses pièces antiques ou préhistoriques, les œuvres datées de la dynastie Qing (1644-1911) occupaient jusqu’à une date récente une place plus modeste au sein du musée.

Conscient de cette lacune, M. Jacques Touron s’était rapproché de la conservation du musée au début des années 1990. En concertation avec Mlle Marie-Thérèse Bobot, alors directrice du musée Cernuschi, M. Touron avait sélectionné une quinzaine de pièces de sa collection pour le musée. En 2017, le legs de M. et Mme Jacques Touron a donc permis d’enrichir les collections d’un ensemble très cohérent de céramiques chinoises appartenant au type de la « famille verte », porcelaines dont le décor est entièrement peint d’émaux translucides sans accompagnement de bleu de cobalt sous couverte.

Ces œuvres datées du règne du XVIIème et du XVIIIème siècle illustrent non seulement la maîtrise et la créativité des céramistes chinois, mais elles permettent aussi de mettre en évidence les échanges avec l’Occident qui connaissent à l’époque un véritable essor, notamment lié à la vogue de la Chinoiserie. En effet, parmi les œuvres du legs Touron, il est possible d’identifier, aux côtés de formes chinoises classiques, des vases ou des fontaines destinées à s’inscrire dans un intérieur européen de l’époque.

Pour accompagner ces pièces en céramique, quelques éventails et œuvres graphiques illustrent le dynamisme de Canton, qui s’affirme au XIXème siècle comme un centre de création d’œuvres originales. Les deux éventails de l’ancienne collection Hoguet sont caractéristiques de cette production largement destinée aux voyageurs et à l’export. Les deux peintures représentant des figures populaires sont réalisées sur papier de moelle, un support extrêmement fragile qui permet des effets singuliers dans la représentation des carnations, visages et mains. Ces œuvres ont été restaurées en 2006. »




Musée ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h sans interruption.

Fermé les jours fériés
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Théâtre du pouvoir



du 27 Septembre 2017 au 2 Juillet 2018



« L’art et le pouvoir politique ont toujours noué des liens étroits, comme le révèle la nouvelle exposition de la Petite Galerie. Pour sa troisième saison, l’espace dédié à  l’éducation artistique et culturelle du Louvre s’intéresse ainsi aux codes de représentation du pouvoir politique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Mettant en scène des œuvres du Louvre et celles de grandes institutions culturelles françaises, l’exposition présente aussi bien des figures du prince « guerrier », «  bâtisseur » ou « héroïsé », en référence aux modèles antiques, que des objets symbolisant la puissance.
Le parcours montre tout d’abord comment les images sont utilisées pour légitimer le pouvoir, notamment à travers la figure d’Henri IV qui fait l’objet d’une étude particulière, ou quelques célèbres portraits de monarques et d’empereurs comme Louis XVI ou Napoléon. Des objets emblématiques de la monarchie, tels que les regalia, objets du sacre des rois de France, sont également mis en avant. La dernière partie met enfin en lumière les ruptures historiques et iconographiques nées avec la Révolution française. »

++ Reliures précieuses dans les collections de la BnF au musée du Louvre



du 1 Novembre 2017 au 2 Juillet 2018



« En lien avec l’exposition de la Petite Galerie, Théâtre du pouvoir, la Bibliothèque nationale de France a accepté le prêt de cinq de ses reliures les plus précieuses, conservées au département des Manuscrits.Ces reliures forment un ensemble exceptionnel par leur somptuosité et leur histoire, du siècle de Charlemagne à la fin du Moyen Âge.
Au Moyen Âge, les livres liturgiques utilisés pour la célébration du service divin faisaient partie des trésors des églises aux côtés d’autres objets sacrés comme les reliques. Ils revêtaient, pour l’établissement religieux qui les conservait, une fonction mémorielle essentielle : le trésor servait à perpétuer le glorieux souvenir de la fondation du lieu comme à incarner son histoire vivante et la puissance de son assise spirituelle et temporelle.
Tous ont pour point commun d’avoir reçu une riche décoration enluminée et, en guise de couverture, de véritables joyaux dont la splendeur et l’iconographie élaborée sont à la mesure de la dimension spirituelle et symbolique de leur contenu. Ces manuscrits proviennent de centres variés : Metz pour les deux livres d’Évangiles présentés dans la première et dernière vitrine, Saint-Vaast d’Arras pour le Missel de Saint-Denis dans la vitrine de la salle 4 et Paris pour les deux Évangéliaires de la Sainte-Chapelle dans la vitrine centrale de la salle 2.
Si l’exécution de ces manuscrits et de leurs enluminures est bien localisée dans l’espace et le temps, il n’en va pas toujours de même de leurs reliures, dont certaines présentent un aspect composite. Leur décor est formé à l’aide de matériaux aussi précieux que variés : or, argent, cuivre, ivoire, gemmes, perles… Ceux-ci, comme les techniques raffinées avec lesquelles ils étaient travaillés, avaient pour fonction d’accroître la valeur esthétique et spirituelle des livres.
Conservés par la BnF depuis la Révolution et le Consulat, ces livres dialoguent, dans un parcours inédit, avec les Objets d’art des collections médiévales du Louvre et s’offrent sous un nouveau jour, en particulier pour les deux reliures restaurées grâce au mécénat de la Fondation Polonsky. »

Ouverture du Musée
Lundi : 9 h - 18 h
Mardi : Fermé
Mercredi : 9 h - 21h45
Jeudi : 9 h - 18 h
Vendredi : 9 h - 21h45
Samedi : 9 h - 18 h
Dimanche : 9 h - 18 h



Tarifs :
Billets collections permanentes 15 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

Hommage à Octave Mirbeau

Du 17 novembre 2017 au 18 février 2018

« Octave Mirbeau (1848-1917), écrivain, journaliste, critique et amateur d’art est aujourd’hui présenté au musée Rodin à l’occasion du centenaire de sa disparition. Le Journal d’une femme de chambre, incarnée à l’écran par l’actrice Jeanne Moreau dans un film de Luis Bunuel en 1964 reste son œuvre la plus connue. Mais Mirbeau fut aussi un dénicheur de talent, un défricheur des avant-gardes et un justicier des arts. Les mots d’un journaliste en 1900 qui déclarait « Rodin est grand, Mirbeau est son prophète » résume parfaitement la relation privilégiée et la belle amitié qui unirent l’artiste à l’homme de lettres jusqu’à leur mort en 1917.
 En 1884, sur le chantier de la Porte de l’Enfer, il est parmi les premiers à saisir l’essence même du travail de Rodin et usera toute sa vie de sa plume redoutable pour défendre celui qui renouvèle la sculpture de son temps.
Les manifestations de cette amitié sont nombreuses, qu’il s’agisse des portraits de l’écrivain sculptés par Rodin ou de l’exposition Monet-Rodin, présentée à Paris en 1889, dont Mirbeau est l’un des artisans. En 1902, vingt dessins de Rodin viennent illustrer une édition luxueuse du Jardin des Supplices, roman composé par Mirbeau en 1899.
Collectionneur, il accumule des œuvres des plus grands artistes de son temps, des toiles de Monet, Cézanne ou Van Gogh et des sculptures, notamment de Camille Claudel et de Rodin. Grand amateur d’art, dénicheur de talents et ardent défenseur des avant-gardes, Octave Mirbeau rédige des chroniques qui ont un impact inestimable sur le public.

Le parcours Mirbeau au musée
Le musée propose un dépliant reprenant les textes que Mirbeau écrivit sur les grandes œuvres de Rodin. La salle 12 et le cabinet d'arts graphiques rassemblent l'édition du Jardin des supplices illustré par Rodin et un ensemble d'œuvres se rapportant à Mirbeau. Le parcours se poursuit dans le jardin du musée. Une façon originale de parcourir le musée avec cet ardent défenseur de l'artiste. »

« Tout ce qui est sorti de son cerveau et tout ce que sa main créa, - idées et matière, pensées et forme, même le plus humble cherchement de sa plume sur des bouts de papier volant, même le plus rapide pétrissement d’une esquisse dans la glaise, - vaut d’être pieusement conservé. Il importe que toutes les manifestations de sa pensée, linéaires ou plastiques, soient rassemblées, car elles sont un exemple de ce que l’étude constante, l’observation, la vie surprise dans le plus fugitif ou le plus familier de ses rythmes, peuvent développer un cerveau comme celui d’Auguste Rodin. »
Octave Mibeau, L’Art et les artistes, 1914

Ouvert tous les jours sauf le lundi
de 10h à 17h45

Tarif plein 10 €
18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune
18 à 25 ans de l'UE 4 €

13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

Corot le peintre et ses modèles

Du 8 février au 8 juillet 2018

« Aujourd’hui universellement célèbre pour ses paysages, Camille Corot fut aussi un immense peintre de figures ; Degas l’estimait d’ailleurs tout particulièrement en ce domaine, soulignant sa modernité. Portraits d’intimes et nus étranges, paysannes romaines et moines absorbés dans la lecture, enfants et modèles d’ateliers, femmes à la mode et hommes en armures, Corot aborda tous les genres avec succès, des toutes petites effigies de ses intimes à ses monumentales figures de fantaisie, dont la Femme à la perle du Louvre est la plus célèbre.
Contemporain aussi bien d’Ingres auquel il rend hommage que de Courbet ou du jeune Manet, auquel il se confronte, Corot, au cours de sa longue carrière, cherche, avec ses figures, à élever un pont entre tradition et modernité.
Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée des Beaux-Arts de Lyon, musée d’Art et d’Histoire de Genève, Fondation Collection E.G. Bührle de Zurich, le Metropolitan Museum of Art de New York, la National Gallery of Art de Washington, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid,…), l’exposition organisée par le musée Marmottan Monet entend mettre en lumière cet aspect aussi original que brillant de la production de celui qui fut le premier paysagiste moderne.

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h



Plein tarif 11 euros
Tarif réduit 7,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Dada Africa, sources et influences extra-occidentales



Jusqu'au 19 février 2018

Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg Zurich et la Berlinische Galerie Berlin, en collaboration avec les musées d’Orsay et de l’Orangerie.
« Dada, mouvement artistique foisonnant et subversif, naît à Zurich pendant la Guerre de 14-18 et se déploie ensuite à travers plusieurs foyers, Berlin, Paris, New York... Par leurs œuvres nouvelles – poésie sonore, danse, collages, performance –, les artistes dadaïstes interrogent la société occidentale aux prises avec la Grande Guerre, tout en s’appropriant les formes culturelles et artistiques de cultures extra-occidentales, l’Afrique, l’Océanie, l’Amérique.
Le Musée de l’Orangerie propose une exposition sur ces échanges en confrontant œuvres africaines, amérindiennes et asiatiques et celles, dadaïstes, de Hanna Höch, de Jean Arp, de Sophie Taeuber-Arp, de Marcel Janco, de Hugo Ball, de Tristan Tzara, de Raoul Haussmann, de Man Ray, de Picabia….
Ainsi seront évoquées les soirées Dada, avec plusieurs archives, film de danse et documents sonores, musicaux, mais aussi la diversité, l’inventivité et la radicalité des productions Dada – textiles, graphisme, affiches, assemblages, reliefs en bois, poupées et marionnettes – face à la beauté étrange et la rareté d’œuvres extra-occidentales, statue africaine Hemba, masque africain de Makondé, masque Hannya du Japon, proue de pirogue de guerre maori...
Le propos a toute sa place au musée de l’Orangerie, berceau de la collection Jean Walter - Paul Guillaume. Celui-ci, grand marchand d’art africain, a joué un rôle de premier plan dans cette confrontation qui s’opère sur fond d’interrogations sur l’hybride, le genre, la posture coloniale.

En contrepoint de l’exposition seront présentées dans le musée des œuvres de deux artistes contemporains :
- deux photographies de l’artiste Athi-Patra Ruga issues d’une performance et d’une réflexion sur l’identité… A Vigil for Mayibuye (from the Exile series), 1915 et The Future White Woman of Azania, 2012
- un ensemble d’œuvres (tapisseries, photographie et dessins) d’Otobong Nkanga dont deux tapisseries In pursuit of Bling, 2014.

Athi-Patra Ruga réside et travaille à Johannesburg. Explorant les frontières entre la mode, la performance et l'art contemporain, Athi-Patra Ruga expose et subvertit le corps confronté aux structures, aux idéologies et à la politique. Débordant de références multiculturelles éclectiques, d'une sensualité charnelle sous-tendue d'humour, ses performances, vidéos, costumes et images photographiques créent un monde où l'identité culturelle n'est plus déterminée par l'origine géographique, l'ascendance ou l'aliénation biologique, mais bien plus par une construction hybride.
Otobong Nkanga, artiste formée au Nigeria et à Paris, vit et travaille à Anvers. Les dessins, installations, photographies, performances et sculptures d'Otobong Nkanga interrogent de différentes manières la notion de territoire et la valeur accordée aux ressources naturelles. Dans plusieurs de ses travaux Otobong Nkanga réfléchit de manière métonymique les différents usages et valeurs culturelles connectés aux ressources naturelles, explorant ainsi comment sens et fonction sont relatifs au sein de cultures,  et révélant les différents rôles et histoires de ces matières, tout particulièrement dans le contexte de sa propre vie et de ses souvenirs. »

Cette présentation a été rendue possible grâce au soutien de Fabienne Leclerc / Galerie In Situ, Paris.

Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,



Entrée plein tarif : 9,50 €
Entrée tarif réduit : 6,50 €
gratuit pour les moins de 18 ans

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Tintoret,  Naissance d'un génie

7 mars - 1er juillet 2018

« A l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret, le Musée du Luxembourg célèbre l’un des plus fascinants peintres de la Renaissance vénitienne.
  L’exposition se concentre sur les quinze premières années de sa carrière, période décisive et déterminante pour comprendre comment il se construit. Elle propose ainsi de suivre les débuts d’un jeune homme ambitieux, pétri de tradition vénitienne mais ouvert aux multiples nouveautés venues du reste de l’Italie, décidé à renouveler la peinture dans une Venise cosmopolite. Peinture religieuse ou profane, décor de plafond ou petit tableau rapidement exécuté, portrait de personnalité en vue ou d’ami proche, dessin ou esquisse… les œuvres rassemblées rendent compte de la diversité du travail de Tintoret et de sa volonté de frapper l’œil et l’esprit par son audace.
  L’exposition retrace en définitive l’ascension sociale d’un homme d’extraction modeste, fils de teinturier, qui, grâce à son talent, parvient à s’élever dans la société, à s’imposer et à se faire un nom sans rien oublier de ses propres origines. »

Le Musée est ouvert :
Du lundi au jeudi de 10h30 à 18h
vendredi, samedi, dimanche et jours fériés de 10h30 à 19h
fermeture le 1er mai
(pas de jour de fermeture hebdomadaire)

Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros
Tarif Réduit : 9,00 euros
Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans
Gratuité pour les moins de 16 ans

16- Pinacothèques de Paris

Fermée





17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

++ Enquêtes vagabondes, le voyage illustré d’Émile Guimet en Asie

06 décembre 2017,12 mars 2018

« Des États-Unis au Japon et de la Chine à l’Inde, l’exposition évoquera l’extraordinaire voyage d’Émile Guimet accompagné du peintre et illustrateur Félix Régamey.
En 1876, Émile Guimet (1838-1918), fils d’industriel lyonnais, retrouve aux États-Unis le peintre Félix Régamey (1844-1907), qu’il avait rencontré quatre ans plus tôt. Tous deux entament alors un voyage au long-cour, décisif pour l’histoire du musée, qui va les conduire au Japon, en Chine, en Asie du Sud-Est, puis en Inde avant de retrouver l’Europe. Lors des différentes étapes, Guimet se renseigne auprès des érudits dans le cadre de son enquête sur les religions d’Extrême-Orient. Ces recherches l’amèneront à créer un musée pour lequel il acquiert de nombreux objets. À ses cotés, Régamey dessine des esquisses, un long travail à partir duquel, de retour en France, il réalisera de nombreuses œuvres à sujet asiatique.
Les deux hommes partis sur les routes de l’Asie se lient d’une amitié et d’un profond respect alors que rien ne les unissait. Entre Émile Guimet, riche industriel lyonnais, et Félix Régamey, communard et dessinateur de presse, s’exprimera au cœur de l’exposition un récit intime, rempli d’humanité, réalisé à partir d’une sélection de peintures, toiles grand format, photographies, dessins, objets personnels, échanges épistolaires… Autant de témoignages qui permettront de suivre la grande épopée de deux personnalités atypiques qui aimaient à rappeler que leur séjour, c’est « dix mois qui éclaireront tout le reste de nos vies ».

Un moment crucial puisque préliminaire à la fondation du musée national des arts asiatiques – Guimet. Le musée, en effet, naîtra de ce voyage, d’abord à Lyon puis à Paris. Dans sa recherche d’exhaustivité et dans sa volonté de comprendre les religions, l’érudit Émile Guimet rapporte un extraordinaire Panthéon bouddhique. Insatiable collectionneur, il est l’une des plus étonnantes figures de son temps, qui marqua profondément l’histoire du goût pour les arts asiatiques en France. Cette itinérance d’Émile Guimet et de son compagnon de route, qui conçoivent le déplacement comme un voyage philosophique, sera aussi prétexte à une réflexion ouverte sur les premiers touristes des temps modernes. »

++ Daimyo – Seigneurs de la guerre au Japon

Du 15 février au 13 mai 2018

Le Musée national des arts asiatiques – Guimet et le Palais de Tokyo, réunissent dans le cadre d’un partenariat inédit, un ensemble exceptionnel d’armures et d’attributs de daimyo, ces puissants gouverneurs qui régnaient au Japon entre le XIIe et le XIXe siècle.

°° Au musée national des arts asiatiques – Guimet

« La classe des Daimyos joue un rôle essentiel dans l’histoire japonaise dans la deuxième moitié de la période féodale (du XVe au XIXe siècle). L’exposition du musée réunira pour la première fois un ensemble exceptionnel issu des collections françaises, privées et publiques. Au total, trente-trois armures ainsi que de somptueux ornements associés à l’imaginaire guerrier japonais : casques, armes, textiles…
Organisée sur deux sites – l’hôtel d’Heidelbach et la rotonde du quatrième étage du musée principal – cette spectaculaire exposition dévoilera en deux grands chapitres des pièces magistrales, expression du pouvoir et de la toute puissance du guerrier, chaque espace devenant pour un temps des lieux d’animation.
Armures et ornements – dont beaucoup seront présentés pour la première fois  -, nous plongeront dans la fascination d’une fresque historique militaire, jouant les atours du pouvoir et la notoriété des grands feudataires japonais. En écho à cet univers guerrier singulier,  propre à l’impermanence du monde flottant, l’installation au palais de Tokyo de George Henri Longly, artiste britannique, parachèvera le parcours en semant le trouble dans l’espace et la perception. »

°° Au Palais de Tokyo

« George Henry Longly déploie autour de ces chefs-d’oeuvre rarement exposés une installation inédite intitulée « Le corps analogue ».
George Henry Longly conçoit une expérience sensorielle et troublante sur une vaste arène habitée par huit armures de daimyo, par des bannières et par des fourreaux de lances en poils d’ours. L’artiste britannique pose un regard contemporain sur ces objets historiques qui dialoguent avec une installation mêlant sculpture, vidéo et son. Les armures, véritables chefs-d’oeuvre de technologie, entrent en résonnance avec des robots de recherche sous-marine explorant les abysses. De la peau à l’armure, de l’exosquelette à l’extension artificielle du corps, les oeuvres de George Henry Longly et les attributs de daimyo se rencontrent à travers le prisme de l’histoire, de la science et de la phénoménologie.
Attentif aux systèmes de présentation, qu’ils soient muséologiques, scéniques ou marchands, George Henry Longly conçoit au Palais de Tokyo un environnement mouvant qui se dérobe et se mue à mesure de son appréhension. L’artiste convoque pour ce projet la culture populaire, l’inconscient collectif et s’inspire d’une matière synthétique imitant le tissu cellulaire du corps humain. Prenant la forme de membres ou de torses, ce matériau envoyé en dehors de l’atmosphère permet de mesurer l’intensité des radiations auxquelles le corps serait soumis dans l’espace. De la même manière, « Le corps analogue » expose le visiteur à des distorsions et à des oscillations qui modifient constamment la perception de l’espace, des œuvres et des objets japonais. »

Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.

Tarifs :

collections permanentes
8,50 euros PT
6,50 euros TR

Billet jumelé collections permanentes et temporaire
11,50 euros PT
8,50 euros TR

18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

++ Jean Fautrier
Matière et Lumière

Du 26 janvier au 20 mai 2018


« Peu exposé, cet artiste au parcours solitaire est aujourd’hui considéré comme le plus important précurseur de l’art informel en 1928, inventeur des hautes pâtes en 1940 et une figure majeure du renouvellement de l’art moderne après le cubisme. L’exposition sera la reprise de la rétrospective Jean Fautrier qui a eu lieu cet été au Kunstmuseum de Winterthur (Suisse) complétée des œuvres du Musée d’Art moderne, de plusieurs musées français et de collections privées.

Jean Fautrier est tout particulièrement lié à l’histoire des collections et de la programmation du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. En effet, en 1964, le musée présente sa première rétrospective, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste suite à son importante donation. En 1989, une seconde rétrospective apporta un nouveau regard sur l’ensemble d’une oeuvre riche, variée et particulièrement singulière.

Cette nouvelle exposition vient près de trente ans après la précédente. Elle est composée d’environ 200 œuvres - dont près de 160 tableaux, dessins et gravures, ainsi qu’un important ensemble de sculptures - issues de nombreuses collections publiques et privées, françaises et étrangères. L’exposition comprendra la quasi-totalité de la donation faite par l’artiste au musée, complétée au fil du temps par d’importants dons et achats. Le Musée d’Art moderne dispose aujourd’hui du plus important fonds Fautrier dans les collections muséales (plus de 60 œuvres).

La carrière de peintre de Jean Fautrier débute dès 1920. Sa peinture, alors figurative, est constituée de natures mortes, paysages et nus qui vont d’un réalisme cru à une représentation faite d’une lumière sombre aux formes presque abstraites. Après une brève reconnaissance, la crise économique de 1929 a finalement raison de sa carrière d’artiste. Contraint à quitter Paris, il s’installe au début des années 1930 dans les Alpes où il vivra plusieurs années, travaillant comme moniteur de ski et gérant d’un hôtel avec dancing.

De retour à Paris en 1940, il retrouve ou rencontre des écrivains tels qu’André Malraux, Francis Ponge, Paul Éluard, Georges Bataille et surtout Jean Paulhan qui sera son plus fervent défenseur. Pendant les années de guerre, il développe une nouvelle forme de l’image dans laquelle la matière prend de plus en plus d’importance dans la représentation des objets, des paysages ou des corps.

Dans ses célèbres séries - Otages (1943-1945), Objets (1955), Nus (1956), Partisans (1957) - les effets de matière deviennent le sujet principal de l’œuvre. Jean Fautrier utilise une peinture à la colle qui mêle les masses de pigments aux encres transparentes ou opaques, d’où émergent des harmonies recherchées et lumineuses, créant ainsi des empâtements et des textures variés provoquant une certaine angoisse. En 1960, il est célébré à la Biennale de Venise avec le Grand prix de peinture qu’il partage avec Hans Hartung. Fautrier meurt durant l’été 1964, peu après sa première rétrospective au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. »

++ Mohamed Bourouissa
Urban Riders

Du 26 janvier au 22 avril 2018

« Le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris consacre la première exposition institutionnelle en France à Mohamed Bourouissa. Remarqué dans les expositions prospectives Younger than Jesus au New Museum à New York (2009) et Dynasty au Palais de Tokyo et au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2010), le plasticien franco-algérien, né à Blida en 1978, est aujourd'hui l'un des artistes majeurs de sa génération. Dès les premières séries photographiques Périphérique (2005-2008) et Temps mort (2008) se dégagent les principes de son travail : l'observation de la société par ses marges et les pratiques collectives où la dimension humaine occupe une place centrale.

L'exposition Urban Riders, s’articule autour du film Horse Day réalisé à Philadelphie, dans le quartier défavorisé de Strawberry Mansion, au Nord de la ville et dont la réalisation a marqué une étape décisive dans son évolution.

Durant huit mois, le temps d’une résidence, il s’est intéressé aux écuries associatives de Fletcher Street qu’il a découvertes grâce aux images de Martha Camarillo, une photographe américaine. Territoire de réparation et de cristallisation des imaginaires, fondé par des cavaliers afro-américains, les écuries de Fletcher Street accueillent les jeunes adultes du quartier et offrent un refuge aux chevaux abandonnés. Sans pour autant documenter une réalité, l’artiste s’est emparé de l’histoire du lieu, de l’imagerie du cowboy et de la conquête des espaces.

Au fil des mois, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer des conditions d’échange et de partage avec la communauté locale. Le film, de facture cinématographique, retrace ce projet. Il rend compte avec force d’une utopie urbaine. Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs, il synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.

Horse Day s'accompagne d'un corpus d’environ quatre-vingt pièces. Un ensemble  d’œuvres graphiques traduit la liberté et la richesse du langage plastique de l’artiste. Croquis sur le vif, dessins préparatoires, story-board du film, collages, encres, aquarelles relatent l’origine du projet et son élaboration. En regard de cet ensemble, sont présentés des portraits de cavaliers et les costumes des chevaux. Prolongeant la métaphore du tuning des éléments de carrosseries sont agencés et deviennent le support des images du film.

Montré sous différentes versions notamment au Stedelijk Museum (Amsterdam) et à la Fondation Barnes (Philadelphie), l’exposition se réinvente au Musée d’Art moderne sous une forme amplifiée. À travers un programme de workshops invitant des artistes, Mohamed Bourouissa prolonge une réflexion sur  l'histoire collective et la représentation des identités.

Avec ce projet, le musée renouvelle son soutien à l’artiste dont la série photographique Temps mort et le film Legend figurent dans les collections permanentes. Un livre d’artiste rassemblant l’ensemble de ses œuvres sur papier sera publié par Paris Musées à l’occasion de l’exposition. »

++ Ian Kiaer
Endnote, tooth

Du 1 décembre 2017 au 04 mars 2018

« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente dans les salles des collections un ensemble d’œuvres récentes et inédites de l’artiste anglais Ian Kiaer. Il s’agit de la première présentation dans un musée à Paris.
Endnote, tooth est un projet initié depuis plusieurs années par Ian Kiaer qui prend des formes diverses selon les occurrences et qui s’appuie sur les concepts utopistes de l’architecte Frederick Kiesler (1890-1965). Celui-ci avait imaginé à la fin des années 40 un ensemble architectural non réalisé (rassemblant des espaces domestique, professionnel et de loisirs) en forme de dent humaine Tooth House.
Poursuivant ici ses recherches autour des architectures modernistes, Ian Kiaer prend comme point d’ancrage le restaurant panoramique Monsanto construit sur les hauteurs de Lisbonne en 1968  par l’architecte Chaves da Costa. Cette construction se voulait l’emblème de la modernité vue par la dictature d’Estao Novo  (Etat Nouveau portugais 1933-1974). Conçu comme un édifice de luxe et de domination, le bâtiment aujourd’hui abandonné est devenu un lieu à usage alternatif.
Le travail de Kiaer trouve son origine dans une forme de nomadisme culturel,  à partir de ses lectures de l’histoire de l’art et de l’architecture mais aussi de ses obsessions structurelles autour desquelles il tisse une réflexion.  Il développe dans son œuvre une approche de la peinture comme "forme mineure". Ses installations et ses objets sont réalisés à partir d’éléments de la vie quotidienne ou de matériaux trouvés. Utilisant le sol et les murs comme surfaces de présentation il confronte ainsi le visiteur à des dimensions et échelles différentes et positionne les peintures et les maquettes sans donner de préférence à l’un des medium. Ces prototypes sont pour lui une structure expérimentale qui permet à la pensée d’être matérialisée comme un fragment.
Ian Kiaer déploie dans l’espace des collections du musée un ensemble de pièces récentes conçues pour l’occasion : des peintures sur papier recouvertes par des panneaux publicitaires, une maquette sommaire du restaurant, une œuvre gonflable, des éléments au sol.

Ian Kiaer, né en 1971 à Londres, il vit et travaille à Londres et Oxford. Il a notamment bénéficié d’expositions personnelles au Neubaeur Collegium, Chicago, à Lulu, Mexico, au Henry Moore Institue, Leeds, au Aspen Art Museum, au Kunstverein Munich ainsi qu’à la Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea de Turin. Son travail a également été montré dans des expositions collectives à la Kunstshalle Berlin, au MUDAM, à la Biennale de Rennes, à la Tate Britain, au British Art Show, au Hammer Museum, Los Angeles ainsi qu’à la Xe Biennale de Lyon.» 

++ Nouvelle Présentation
Collections permanentes

Du 1 décembre 2017 au 01 juin 2018


Le Musée d’Art moderne de La Ville de Paris présente un nouveau parcours dans les collections permanentes donnant à voir les œuvres phares du musée (Le Nu dans le bain de Pierre Bonnard, La Danseuse espagnole de Henri Laurens, les oeuvres de Sonia et Robert Delaunay, Léonard Foujita, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, František Kupka, Raoul Dufy…) en regard d’oeuvres rarement exposées (Laure Garcin, Natalia Gontcharova, Chana Orloff, œuvres figuratives de Auguste Herbin, ou Jean Messagier).
En écho aux donations fondatrices de la collection, sont présentées les nouvelles acquisitions du musée : Otto Freundlich, Etienne Cournault, Léon Tutundjian, Karel Appel, Jean Atlan, Lucio Fontana, Man Ray ou Willi Baumeister.

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne jeudi jusqu'à 22h pour les expositions temporaires

Entrée gratuite pour les expositions permanentes
Plein tarif : de 5 à 12 euros selon les expositions
Tarif réduit de 18 à 26 ans
Gratuit : -18 ans

19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris)

Monument fermé
Prochaine ouverture le 11 février 2018

La Conciergerie fait sa révolution
depuis le 14 décembre 2016

"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.
Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.
1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.
Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.
  Exemple :
Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.
2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.
Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."

La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h

Plein tarif 9 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité moins de 18 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

++ Constance Guisset Design, Actio !

Du 14 novembre 2017 au 11 mars 2018

« Le Musée des Arts Décoratifs donne carte blanche à la designer et scénographe Constance Guisset pour une rétrospective consacrée à ses 10 années de création. « Constance Guisset Design, Actio ! » invite le visiteur à explorer l’univers de celle qui est devenue, en quelques années, une figure du design français.
Connue pour le caractère éclectique et poétique de ses réalisations, les champs d’investigation de Constance Guisset sont multiples : design, scénographie d’expositions ou de spectacles, architecture, installations et vidéos. Son travail renouvelle les perceptions, favorise les illusions et éveille les émotions. »

++ Nissim de Camondo et la Grande Guerre 1914-1917

du 21 septembre 2017 au 11 mars 2018


« Le MAD célèbre le centenaire de la disparition de Nissim de Camondo, fils du comte Moïse de Camondo, pilote aviateur mort glorieusement en combat aérien le 5 septembre 1917 à l’âge de 25 ans. À l’occasion de cet anniversaire, un bel ouvrage et une exposition retracent ses années passées au front, à travers sa correspondance et son journal de campagne. Le fonds d’archives exceptionnel du Musée Nissim de Camondo, composé de documents, lettres et photographies inédites, permet de faire revivre le souvenir du jeune combattant, tout en apportant un témoignage précis et vivant sur la guerre telle qu’il l’a vécue.

Éminent collectionneur d’art décoratif du XVIIIe siècle, issu d’une famille de banquiers israélites ayant quitté Constantinople pour s’installer à Paris en 1869, le comte Moïse de Camondo fait bâtir à la veille de la première Guerre mondiale une magnifique demeure, 63 rue de Monceau, pour y présenter ses œuvres d’art. À la suite de la mort de son fils auquel il destinait son hôtel et ses collections, il décide en 1924 de les léguer à l’État français à travers l’Union centrale des Arts décoratifs (aujourd’hui MAD) afin d’en faire un musée portant le nom de ce fils trop tôt disparu et d’honorer sa mémoire. »

Plein Tarif 11 euros
Tarif Réduit 8,50 euros

Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h




21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

Exposition René Goscinny : Au-delà du rire

jusqu'au dimanche 4 mars 2018



« À l’occasion de la commémoration des quarante ans de la disparition de René Goscinny, le mahJ, en partenariat avec l’Institut René Goscinny, présente la première rétrospective consacrée au co-créateur d’Astérix et du Petit Nicolas. L'exposition rassemble plus de 200 œuvres, dont des planches et scénarios originaux, et de nombreux documents inédits issus des archives Goscinny. »

Ouverture du Musée

du lundi au vendredi : 11 h à 18 h
samedi et Dimanche : 10 h à 18 h
Nocturnes des expositions jusqu'à 21 h le mercredi et jusqu'à 19 h le samedi, dimanche et jours fériés.

Expositions permanentes de 6 à 9 euros
Expositions temporaires de 5 à 8 euros
Expositions jumelées de 5 à 10 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés
de 10h à 18h30
Gratuit





23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Imaginaires et représentations de l’Orient, Questions de regard(s)

du 11 janvier 2018 au 2 avril 2018

« La Fondation Lilian Thuram pour l’éducation contre le racisme et le musée national Eugène-Delacroix se sont associés pour construire un projet singulier d’exposition et de médiation, offrant de présenter les œuvres de la collection du musée de manière renouvelée. Un accrochage inédit de la collection du musée, dédié à l’Orient et à ses représentations, a été conçu. Ce projet met en évidence les liens étroits entre les représentations artistiques et notre histoire contemporaine, entre les œuvres d’art et les enjeux de notre monde.
L’utilisation du costume et du travestissement, le regard que l’artiste nous donne à voir sur le monde, la représentation d’un Orient imaginaire, d’une femme idéalisée ou de la puissance et du pouvoir dans la peinture sont autant de sujets abordés au fil des espaces. Confronté aux œuvres et aux commentaires laissée par Lilian Thuram, le visiteur vient a s’interroger sur le regard qu’il porte sur la peinture et sur le regard que porte la peinture sur le monde.
Un parcours original dans les collections du musée Delacroix est ainsi mis en œuvre, invitant à la discussion, aux débats, comme à la surprise esthétique et à la découverte.
L’accrochage est l’occasion de rencontres, de conférences, destinées à tous les publics. Ces moments de partages et d’échanges offrent de poser un regard neuf sur les œuvres, et invitent le public à une participation active. »

Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00



Tarifs
Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €

Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €






24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h
samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h

25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris

Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.



Une collection unique au monde
Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.

Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes
L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.
Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.




Exposition temporaire
Daho l'aime pop !++
La pop française racontée en photos

Jusqu'au 29 avril

« Intimiste et immersive, l’exposition Daho l’aime pop ! retrace chronologiquement et subjectivement, en quelque 200 photographies, la trajectoire de la chanson populaire à travers le regard sensible d’Étienne Daho. Le parcours devient ainsi un voyage spatiotemporel qui promet de plonger dans les sources manifestes et cachées de la pop française et de révéler en images la playlist idéale d’un artiste qui a marqué nos dernières décennies.
Après MMM, la Philharmonie de Paris poursuit son cycle d’expositions associant photographie et musique avec Daho l’aime pop !.
Tout au long de sa carrière, en multipliant hommages, reprises et collaborations, Étienne Daho a montré qu’il était un exceptionnel passeur d’histoires et d’images. Il est aussi un photographe méconnu. Depuis quelques années, il témoigne de l’émergence passionnante des nouveaux jeunes gens modernes (Flavien Berger, La Femme, Lescop ou Calypso Valois), qui reconnaissent à leur tour son influence. « Parrain de la nouvelle génération », il donne à voir, à travers son histoire et ses influences, une vision unique de la French Pop. La Philharmonie propose ainsi de découvrir ses portraits inédits des nouveaux habitants de la planète pop, au cœur d’une sélection personnelle de photographies iconiques illustrant sept décennies de la chanson française.
La voix unique d’Étienne Daho guide le visiteur dans l’exposition. Les photographies évoquent les débuts rock à Rennes en 1979 auprès du groupe Marquis de Sade, ainsi que la rencontre avec les Stinky Toys, groupe punk emmené par Elli Medeiros et Jacno, qui marque le point de départ d’une carrière jalonnée de succès critiques et populaires. Inédit, le parcours sonore et musical composé pour cette exposition-événement mène des caves de Saint-Germain-des-Prés aux bars de Rennes, des yéyés à la new wave, des Scopitone aux clips télévisuels, de Charles Trenet à Cassius, en passant par Catherine Deneuve et Vanessa Paradis. La visite devient ainsi un voyage spatio-temporel organisé par Daho, qui promet de plonger dans les sources manifestes et cachées de la pop française et de révéler en images la playlist idéale d’un artiste qui a marqué nos dernières décennies. »

Visite libre

Horaires
du mardi au vendredi de 12h à 18h
le samedi et le dimanche de 10h à 18h

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019

27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)




++ Effets spéciaux Crevez l'écran !

Du 17 octobre 2017 au 19 août 2018

++ Froid

Du 5 décembre 2017 au 26 août 2018

++ Patate !

Du 5 décembre 2017 au 6 janvier 2019

++ Il était une fois la science dans les contes

Du 3 octobre 2017 au 18 novembre 2018

Horaires
ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi

Plein Tarif 12 euros
Tarif réduit 9 euros
A partir de 2 ans

28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris




++ Etre moderne : le MoMA à Paris
Exposition en cours -

Du 11 octobre 2017 au 5 mars 2018

La Fondation Louis Vuitton accueille dans le bâtiment dessiné par Frank Gehry une sélection de 200 œuvres qui retracent l’histoire du MoMA dans son rôle de collectionneur.
Le Museum of Modern Art (MoMA) et la Fondation Louis Vuitton organisent la première exposition majeure à présenter en France les collections exceptionnelles du MoMA. Sous le titre « Etre moderne : Le MoMA à Paris », l’exposition a lieu à la Fondation du 11 octobre 2017 au 5 mars 2018.
Une sélection transdisciplinaire de 200 œuvres, provenant des six départements du Musée et reflétant l’histoire de l’institution et de ses collections, occupera entièrement le bâtiment de la Fondation. Organisée conjointement par les deux institutions, l’exposition réunit des œuvres sélectionnées par le directeur et le conservateur du MoMA parmi les peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design qui, par leur diversité, illustrent les multiples facettes des collections du musée. L’exposition a été pensée en relation avec l’architecture et les espaces du bâtiment de la Fondation, offrant un parcours historique et rempli de surprises, sur ses quatre étages.
« Être moderne » présente des chefs-d’œuvre d’artistes comme Max Beckmann, Alexander Calder, Paul Cézanne, Marcel Duchamp, Walker Evans, Jasper Johns, Ernst Ludwig Kirchner, Gustav Klimt, Yayoi Kusama, René Magritte, Pablo Picasso, Ludwig Mies van der Rohe, Yvonne Rainer, Frank Stella et Paul Signac notamment.
Les salles présenteront en outre du matériel documentaire issu des archives du MoMA et rarement exposé, qui retracera l’histoire du Musée et mettra les œuvres en contexte.
Créé en 1929, le Museum of Modern Art, a été l’un des premiers musées à se consacrer exclusivement aux arts de l’époque. « Être moderne » présente un grand éventail d’œuvres acquises par le MoMA au fil des décennies, depuis les premiers grands mouvements de l’art moderne jusqu’aux œuvres numériques les plus récentes, en passant par l’expressionnisme abstrait, le minimalisme et le pop art.

++ "Au diapason du monde" Œuvres de la Collection
Exposition à venir -

Du 12 avril 2018 au 27 août 2018

« Au diapason du monde » présente un nouveau choix d’artistes de la Collection réunissant des œuvres modernes et contemporaines pour l’essentiel encore jamais exposées en ce lieu.
Deux parcours d’expositions complémentaires rassemblent quelque vingt-cinq artistes français et internationaux.

Le Parcours A débute au niveau 2, avec l’artiste japonais Takashi Murakami, et se déploie à travers trois ensembles : d’abord, autour de DOB, figure inventée par l’artiste et considérée comme son alter ego ; puis autour d’une fresque picturale en référence à l’histoire des HUIT IMMORTELS de la religion taoïste ; enfin, un espace KAWAÏ réunit sculptures et films d’animation.

Le Parcours B se déploie dans le reste du bâtiment et explore la problématique actuelle et récurrente de la place de l’homme dans l’univers et de ses relations avec les autres composants du monde vivant. Cette réflexion engage en priorité les artistes en résonance avec les chercheurs, les scientifiques mais aussi les poètes et les philosophes ; tous interrogent la relation entre l’ensemble des êtres vivants, au-delà de la distinction homme, végétal, animal.
À travers la réappropriation de mythes fondateurs et l’exploration d’une nouvelle sensibilisation au vivant, tous ces artistes renvoient à des questionnements actuels faisant écho au bruissement du monde.
L’accrochage lui-même s’inspire de l’injonction que se donne Roland Barthes dans La Chambre Claire « J’ai décidé de prendre pour guide la conscience de mon émoi. » (La Chambre claire,1980).

Chaque niveau d’exposition du Parcours B renvoie à une dominante particulière :
  Au premier étage, dans les galeries 5 et 6, Irradiances présente des œuvres de Matthew Barney, Mark Bradford, Trisha Donnelly, Dan Flavin, Jacqueline Humphries, Pierre Huyghe, Yves Klein, James Lee Byars, François Morellet, Sigmar Polke, Gerhard Richter et Anicka Yi ; Christian Boltanski occupe la galerie 7.
Au rez-de-chaussée, dans la galerie 4, Là, infiniment… avec Cyprien Gaillard, Wilhelm Sasnal et Adrián Vilar Rojas. Au rez-de-bassin, L’Homme qui chavire, présenté dans les galeries 1 et 2, regroupe des œuvres de Giovanni Anselmo, Maurizio Cattelan, Ian Cheng, Alberto Giacometti, Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Huyghe, Yves Klein, Henri Matisse, Philippe Parreno et Kiki Smith.
Cette manifestation donnera lieu à une publication inédite : un numéro « collector » du Journal dédié aux artistes, en complément du numéro classique. D’autre part est prévue une série d’événements pluridisciplinaires réunissant artistes, scientifiques, philosophes, poètes et musiciens.

Tarifs :
Plein tarif 16 euros
Moins de 26 ans 10 euros
Moins de 18 ans 5 euros
Moins de 3 ans gratuit
Offre famille 32 euros



Horaires jusqu'au 5 mars 2018
Lundi 11h-20h
Mardi fermé
Mercredi, Jeudi Vendredi 11h-20h
Samedi Dimanche 9h-21h

Horaires à partir du 17 février 2018
du lundi au dimanche 9h-21h
jusqu'à 23 h les vendredis les soirs de nocturne