1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

Expositions temporaires


+++ Paris romantique, 1815-1848

Du 22 mai 2019 au 15 septembre 2019



« Après "Paris 1900, la Ville spectacle", le Petit Palais présente une grande exposition-événement qui offre un vaste panorama de la capitale durant les années romantiques, de la chute de Napoléon à la révolution de 1848.
Plus de 600 œuvres -peintures, sculptures, costumes, objets d’art et mobilier- plongent le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette époque. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, la cathédrale Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, ou les Grands Boulevards des théâtres. Dans le même temps, un volet dédié aux salons littéraires et mondains est présenté au musée de la Vie romantique et complète l’exposition. »

+++ L'Allemagne romantique

Dessins des musées de Weimar

Du 22 mai 2019 au 01 septembre 2019



Le Petit Palais présente pour la première fois en France une sélection de 140 dessins, provenant de la riche collection des musées de Weimar en Allemagne. Ces feuilles d’exception, alors choisies par Goethe (1749-1832) pour le Grand-Duc de Saxe-Weimar-Eisenach mais aussi pour sa propre collection, offrent un panorama spectaculaire de l’âge d’or du dessin germanique de 1780 à 1850 environ.
À la fin du XVIIIe siècle, la ville de Weimar, résidence des ducs de Saxe-Weimar joue un rôle éminent en tant que centre intellectuel de l’Allemagne. Personnalité centrale de cette cour éclairée, Goethe y accumule de nombreuses responsabilités liées à la politique culturelle et y rédige la plupart de ses œuvres. Collectionneur averti et dessinateur lui-même, il choisit pour le compte du Grand-Duc de très belles feuilles représentant toutes les facettes du dessin allemand.

À cette époque, la littérature, les arts plastiques et la musique connaissent de profondes transformations qui bouleversent leurs règles et leur pratique. Si le mouvement romantique n’a jamais eu de chef de file et s’il existe une grande disparité de styles, les artistes s’accordent à privilégier l’expression des passions et la subjectivité de leur vision. Cette période voit s’épanouir, chez un grand nombre d’artistes allemands, un génie du dessin qui s’impose comme l’expression la plus novatrice de la création d’alors.
Outre les figures emblématiques de Caspar Friedrich, Philipp Runge et Johann Füssli, le visiteur découvre plus de trente-cinq artistes essentiels dans l’histoire du dessin : Tischbein, Carstens, Fohr, Horny, von Schadow, Schinkel, von Schwind, Richter ou encore les nazaréens,Overbeck et Schnorr von Carolsfeld, qui étaient portés par la spiritualité chrétienne et le sentiment national.

Tarifs
Plein tarif : 13 euros
Tarif réduit : 11 euros
  Billet combiné pour les deux expositions
Plein tarif : 15 euros
Tarif réduit : 13 euros

Horaires
Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)
Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre
Nocturne le vendredi jusqu'à 21h

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )

+++Rouge
Art et utopie au pays des Soviets

Grand Palais, Galeries nationales
20 mars 2019 - 1 juillet 2019

« Plus de 400 œuvres exposées
Peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design…des œuvres pour la plupart jamais montrées en France !
Alexandre Rodtchenko, Kazimir Malevitch, Gustav Klutsis, Alexandre Deïneka, Sergueï Eisenstein, Varvara Stepanova…
 L’exposition Rouge. Art et utopie au pays des Soviets présente un ensemble de plus de 400 œuvres conçues dans un contexte social et politique particulier. Son parcours chronologique commence en 1917 avec la révolution d’Octobre et se termine en 1953, année de la mort de Staline. Elle interroge la manière dont le projet de société communiste a engendré des formes d’art spécifiques. Des années 1920, marquées par un grand nombre de propositions d’avant-garde, aux années 1930 qui voient l’affirmation d’un dogme esthétique, le parcours aborde tous les domaines des arts visuels : peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design, arts graphiques avec des œuvres, pour la plupart jamais montrées en France. Les artistes tels que Rodtchenko, Malevitch, Klutsis … ont voulu accompagner par leurs œuvres l’édification du socialisme et contribuer à la transformation du mode de vie des masses. C’est cette histoire, ses tensions, ses élans comme ses revirements que relate l’exposition en posant la question d’une possible politisation des arts. »

Horaires : Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h.
Mercredi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi
Fermé le 1er Mai
Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018.

Tarif plein 14 euros
Tarif réduit 10 euros

+++ La Lune
Du voyage réel aux voyages imaginaires

Grand Palais, Galeries nationales
3 avril 2019 - 22 juillet 2019

+Plus de 190 œuvres exposées
+De l’antiquité à l’art contemporain
+Peinture, sculpture, photographie, vidéo…et des œuvres originales créées pour l’exposition
+Marc Chagall, Man Ray, François Morellet, Joan Mirò, Auguste Rodin, Félix Vallotton…
  « À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les oeuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés.
Observable par chacun de nous à l’oeil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir.
Pourtant, cela ne semble pas avoir changé fondamentalement nos rapports avec elle. L’astre conserve son aura et son pouvoir de fascination. Elle continue de nous interroger sur nous-mêmes, à la façon d’un miroir.
La Lune nous invite au rêve et à la contemplation au Grand Palais, depuis l’antiquité jusqu'à nos jours, avec des œuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales. Vous découvrirez également des instruments scientifiques témoignant de la recherche des connaissances sur l’astre. »

Horaires
Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h
Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h
Fermeture hebdomadaire le mardi

Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 11 €





3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

+++ Préhistoire. Une énigme moderne



Du 8 mai au 16 septembre 2019
Galerie 1

« Voyagez dans une histoire de regards et de fascination, en présence d’icônes préhistoriques, modernes et contemporaines ! Du Mammouth de la Madeleine à Dove Allouche en passant par Louise Bourgeois, cette exposition originale met en lumière le lien qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain.
Au cours d’un parcours chronologique, découvrez comment les artistes et la société ont subi l’attrait des origines pendant la modernité, cédant à une vision fantasmée de ce qui était avant l’histoire. Cette véritable machine à remuer le temps n’a cessé de modeler les horizons mentaux de la modernité et de fournir des modèles concrets pour des expérimentations de tous ordres. »

+++ Ellsworth Kelly. Fenêtres



Du 27 février au 27 mai 2019
Musée, niveau 4 - Galerie 0, Espace prospectif

« Découvrez Ellsworth Kelly, figure majeure de l’art abstrait des 20e et 21e siècles, au travers des six Fenêtres réalisées en France entre 1949 et 1950, accompagnées d’un ensemble de peintures, dessins, esquisses et photographies. Les années françaises de l’artiste ont été une période de perpétuelle invention à laquelle il est régulièrement revenu tout au long de sa carrière. »
Ellsworth Kelly est l’une des grandes figures de l’art abstrait des 20e et 21e siècles. Quelques mois avant son décès le 27 décembre 2015, à l’âge de 92 ans, l’artiste décida de faire don au Centre Pompidou de son œuvre la plus célèbre, Window, Museum of Modern Art, Paris (1949). Aussi retrouva-t-elle à la fois la ville où elle avait été créée et, sous les espèces de son avatar le plus récent, l’institution dont l’architecture lui avait servi d’inspiration. La présente exposition, rendue possible grâce à une collaboration étroite avec la Fondation Ellsworth Kelly (Spencertown, New York), rend hommage au geste généreux de Kelly en réunissant, fait exceptionnel, les six Fenêtres réalisées en France en 1949 et 1950, accompagnées d’un ensemble de peintures, dessins, esquisses et photographies qui leur font directement écho.
Né à Newburgh, dans l’État de New York, en 1923, Ellsworth Kelly suit des études d’art au Pratt Institute de Brooklyn en 1941-1942, avant d’être mobilisé l’année suivante dans l’armée américaine. Intégré aux troupes spéciales aujourd’hui connues sous le nom d’armée fantôme (ghost army), où il est notamment affecté à des fonctions de camouflage, il débarque en Normandie en juin 1944 et participe à la libération de la France, ce qui lui vaut de découvrir Paris. Il rentre en 1945 aux États-Unis et suit les cours de l’école du Museum of Fine Arts de Boston tout en visitant divers grands musées de la côte Est. Sa peinture est alors figurative. Grâce à la bourse d’étude accordée aux soldats démobilisés, Kelly s’installe à Paris en octobre 1948 et y restera jusqu’en juin 1954. Il voyage en France, allant voir le retable d’Issenheim de Grünewald à Colmar, les églises romanes en Poitou-Charentes, et devient un habitué des musées parisiens, à commencer par le Louvre.
Son œuvre prend rapidement une inflexion de plus en plus abstraite et pendant son séjour de l’été 1949 à Belle-Île, Kelly peint Window 1, toile de dimensions modestes, en noir et blanc, où l’idée de fenêtre n’existe guère qu’à l’état de structure : celle de la croisée orthogonale, mêlée d’ailleurs à l’observation de poteaux télégraphiques, comme le prouve une encre sur papier parallèle. De retour à Paris, qu’il parcourt inlassablement en se laissant guider par son goût pour l’architecture et pour ses détails, le peintre américain réalise en octobre-novembre Window II, variante de la précédente teintée d’un certain anthropomorphisme, Window III, étonnant monochrome blanc dont le dessin, dérivé d’un croquis hâtif jeté sur le dos d’une enveloppe, est exécuté à l’aide de ficelle cousue sur la toile, et Window, Museum of Modern Art, Paris, une construction peinte en bois et toile, qui reprend la structure et les proportions d’une fenêtre du Musée national d’art moderne de l’époque (aujourd’hui Palais de Tokyo). Ce tableau-objet de près d’1m30 de haut marque chez Kelly l’affirmation d’une esthétique de ce qu’il nommera already made (« déjà fait », très différent du ready-made duchampien en ce qu’il supposera toujours une duplication, moyennant un quotient plus ou moins fort de transformation quant au matériau, aux dimensions et aux couleurs, et non un simple déplacement d’objet), laquelle esthétique sera le principe d’une très large part de sa production ultérieure. Dans ses Notes de 1969, Kelly écrira à ce sujet : « Après avoir construit Fenêtre avec deux toiles et un cadre de bois, je me suis rendu compte que, désormais, la peinture telle que je l’avais connue était terminée pour moi. À l’avenir, les œuvres devraient être des objets, non signés, anonymes. Partout où je regardais, tout ce que je voyais devenait quelque chose à réaliser ; tout devait être exactement ce que c’était, sans rien de superflu. C’était une liberté nouvelle : je n’avais plus besoin de composer. Le sujet était là, déjà fait, et tout était matière. Tout m’appartenait : la verrière d’une usine avec ses panneaux cassés et rapiécés, les lignes d’une carte routière, le coin d’un tableau de Braque, des bouts de papier dans la rue. Tout était pareil ; tout convenait. »
Indice de sa qualité d’objet, la fenêtre perd ici toutes les connotations de transparence qui s’attachaient à elle depuis le début du 15e siècle et le De pictura d’Alberti, où elle était assimilée au tableau même. Kelly nous donne à penser – avant tout à voir – la fenêtre en termes d’opacité. Cela fait de son œuvre un chapitre essentiel de la réflexion touchant le sens de l’art abstrait, son mode particulier de signification et la relation nouvelle qu’il suppose avec son spectateur. Durant le premier semestre 1950, Kelly réalise Window V, une huile sur bois suscitée par des ombres aperçues à travers une fenêtre d’hôtel et initialement censée être suspendue, puis Window VI, la plus grande de ce sextuor de fenêtres, elle aussi en deux panneaux de toile et bois et elle aussi spécifiquement dérivée de la fenêtre d’un bâtiment parisien (celle du Pavillon suisse de la Cité universitaire, conçu par Le Corbusier et Pierre Jeanneret en 1930). Les années françaises de Kelly, ainsi que l’avait démontré l’exposition pionnière présentée à la Galerie nationale du Jeu de Paume en 1992-1993, ont été une période de perpétuelle invention à laquelle l’artiste est régulièrement revenu tout au long de sa carrière. Au cœur du Centre Pompidou, « Ellsworth Kelly : Fenêtres » propose un nouvel examen de ce moment cardinal en se centrant sur le motif qui en donne pour ainsi dire la tonalité dominante et à partir d’une cinquantaine d’œuvres encore jamais réunies. Seule exception à la chronologie du séjour de Kelly en France (1948-1954), l’exposition inclut la dernière peinture laissée achevée dans son atelier à la date de sa disparition, White over Black III (2015), un tableau noir et blanc de grandes dimensions, en deux éléments joints, qui évoque immanquablement la Fenêtre du Musée, avec laquelle il voisinera pour la première fois. »

+++Isidore Isou



Du 6 mars au 20 mai 2019
Musée, niveau 4 - Galerie du Musée

  « C’est un Nom et non un maître que je veux être », écrivait Isidore Isou en 1947. De fait, arrivé à Paris en août 1945, à l’âge de 20 ans, Isou s’est déjà fait connaître. Il a rencontré des personnalités du monde intellectuel telles qu’André Breton, André Gide ou Tristan Tzara, avec et contre lesquelles il s’affirmera comme l’un des derniers champions des avant-gardes. Aux cotés de Gabriel Pomerand, il fonde le lettrisme, proclamé en 1946 lors d’une scandaleuse intervention au théâtre du Vieux-Colombier. Avec le soutien de Jean Cocteau et de Jean Paulhan, Isou est publié à La Nouvelle Revue française en 1947. Son essai théorique, Introduction à une nouvelle poésie et à une nouvelle musique, jette les fondements du lettrisme : Isou y décrit la phase de décomposition dans laquelle la poésie est entrée depuis Baudelaire et déclare l’avènement de la lettre, stade ultime de ce processus de purification. La lettre, et plus généralement le signe, constitueront pour lui le socle possible d’un renouvellement total des arts.

Graphomane sans limites, Isou rédige plusieurs centaines d’ouvrages témoignant de l’extension de sa réflexion à d’autres disciplines : arts plastiques, architecture, politique, économie, mathématiques, médecine, psychologie ou érotologie seront étudiées à l’aune de la « kladologie », méthode d’invention applicable à l’ensemble des branches de la culture. En 1976, ses recherches sont synthétisées dans une titanesque somme théorique, La Créatique ou la Novatique.

Isou s’entoure tout au long de sa vie de compagnons de route aux côtés desquels il mettra à l’épreuve ses idées et produira une œuvre plastique conséquente. Certains, comme Maurice Lemaître, resteront longtemps proches de lui et joueront un rôle déterminant dans les réalisations du lettrisme. D’autres passeront de façon plus fulgurante à travers le mouvement, en en tirant de précieux enseignements, à l’instar de Guy Debord. Car les concepts inventés par Isou sont nombreux et souvent précurseurs : il annonce indubitablement par son œuvre et sa pensée certaines grandes inflexions de l’histoire de l’art. L’« hypergraphie », la « méca-esthétique », l’« art infinitésimal » ou le « cadre supertemporel » correspondent ainsi à des pratiques essentielles dans l’art de la seconde moitié du 20e siècle. La prescience d’Isou se manifeste également dans d’autres domaines : la place cruciale qu’il accorde à la jeunesse dans sa théorie politique trouvera un écho certain dans la pensée situationniste comme dans les revendications de mai 1968. Construite autour des archives récemment acquises par le Centre Pompidou, l’exposition tente de rendre compte de la richesse de cette œuvre résolument hors norme. »

+++ Stéphane Mandelbaum



Du 6 mars au 20 mai 2019
Musée, niveau 4 - Galerie d'art graphique

« Les circonstances troubles qui entourent la mort de Stéphane Mandelbaum, assassiné en 1986 à l’âge de vingt-cinq ans, comme son aptitude à endosser des personnalités multiples font de l’artiste belge un personnage de roman.

À la manière d’un récit, l’exposition retrace au travers d’une centaine de dessins, les vies réelles et fictives de Stéphane Mandelbaum. Né d’un père juif et d’une mère arménienne, Mandelbaum interroge sa judaïté dès ses premières œuvres réalisées à dix-sept ans : il multiplie les figures de dignitaires nazis, détourne les symboles, puis accumule titres et imprécations dans un yiddish qu’il tente de maîtriser. Il se passionne pour les figures des parias magnifiques, Arthur Rimbaud auquel l’adolescent s’identifie, Pierre Goldman qu’il portraiture à plusieurs reprises et qu’il cite inlassablement dans ses œuvres, Pier Paolo Pasolini dont le visage le fascine au point de le décliner dans une vingtaine de dessins.
Malgré sa jeunesse, Mandelbaum s’approprie rapidement les références culturelles de son père, Arié, artiste lui aussi : il se passionne pour le cinéma de Buñuel, de Lanzmann ou d’Oshima. Ses intérêts sont multiples, il étudie de près l’œuvre de Bacon et puise aussi bien son inspiration chez Antonello da Messine, Kubin, Pollock, Picasso ou Hokusai que chez Hergé. Très vite, le jeune adulte provocateur copie en les détournant des photographies trouvées dans les magazines pornographiques, redoublant leur caractère transgressif par l’application détachée qu’il leur accorde. Multipliant les portraits de prostituées fatiguées, de proxénètes et de gangsters aux mines patibulaires, il donne à voir, enfin, le monde interlope qu’il affectionne et où il se perdra. À l’instar de sa vie, l’œuvre dessiné de Mandelbaum paraît marqué par l’urgence. La facture classique de ses grands portraits est corrompue par les traits, les écritures et les collages qui envahissent les marges comme autant de commentaires narquois. Les feuilles format raisin, recouvertes de figures et d’écritures tracées en tous sens au stylo à bille, tiennent à la fois du dessin automatique et de la composition réfléchie. Quant à ses petits croquis quotidiens plus abstraits et succincts, ils forment une sorte de journal de bord, frayant avec l’art brut. Projection sans filtre de son imaginaire, le dessin de Stéphane Mandelbaum apparaît, aujourd’hui, dans sa capacité à échapper à toute catégorie, étrangement contemporain. »

+++Shunk-Kender. L'art sous l'objectif (1957-1983)

Du 27 mars au 5 août 2019
Galerie de photographies

«  Avec cette exposition, le Centre Pompidou consacre la première rétrospective des photographes Harry Shunk (1924-2006) et János Kender (1937-2009). Au travers d’une sélection parmi plus de dix mille tirages d’époque conservés à la Bibliothèque Kandinsky, entrés dans les collections en 2008 grâce à un don de la Roy Lichtenstein Foundation, découvrez un témoignage inestimable sur l’art d’après-guerre.
Travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes, Shunk et Kender immortalisent les vernissages, les biennales, les performances, les artistes au travail dans leur atelier, chez eux, ou en extérieur. À Paris, proches des nouveaux réalistes, leurs images documentent les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, le saut et les anthropométries d’Yves Klein, ou les dîners de Daniel Spoerri. Installés à New York à partir de 1967, Shunk et Kender photographient Andy Warhol et son entourage; ils enregistrent les performances de Yayoi Kusama, de Trisha Brown, et participent aux expositions d’avant-garde de leur époque comme « Pier 18 » (MoMA, 1971).

Ces photographies constituent autant une documentation cruciale de l’art d’avant-garde de la seconde moitié du 20e siècle, qu’une œuvre photographique à part entière. C’est à cette nature double de leurs photographies que rend hommage cette exposition, en mettant au jour les grands sujets et thématiques chers à ce duo. Ces images-témoins se démarquent en effet profondément de celles qui les ont précédées : plus qu’un enregistrement des arts qui se font devant leur objectif, Shunk et Kender opèrent un véritable corps à corps avec ceux-ci. Un renversement majeur s’opère : la photographie, cette « humble servante des arts », devient ici leur plus vital compagnon. N’oublions pas que le monde de l’art d’après 1945 est terriblement avide d’images : l’heure est aux créations et aux manifestations éphémères – actions, performances, happenings et autres événements uniques n’existent aujourd’hui que par ces captations visuelles.

Ces images sont également essentielles pour la construction de la figure de l’artiste et la diffusion de ses œuvres. En phase avec l’art de leur temps, Shunk et Kender sont en mouvement perpétuel : parmi les premiers à se déplacer hors de la bulle du studio photographique, ils accompagnent les artistes, partout où l’œuvre naît et vit. Devenues, avec le temps, des documents historiques inestimables, leurs images racontent l’esprit d’une génération préoccupée par la libération des corps, du geste artistique, toujours à l’affût de nouveaux espaces alternatifs de création et de diffusion. »

Prochainement

+++ Bernard Frize. Sans repentir



Du 29 mai au 26 août 2019
Galerie 3

« Le Centre Pompidou revisite l’œuvre de Bernard Frize, peintre français incontournable de la scène artistique internationale, depuis ses débuts en 1977. Connu pour ses peintures abstraites conceptuelles, au cours des années 1980, Frize intègre des éléments figuratifs à sa pratique et s’intéresse également à la photographie.
L’exposition propose un parcours thématique libre, sans direction ni hiérarchie, qui brouille l’approche sérielle caractéristique du travail de l’artiste. Riche d’une soixantaine d’œuvres, ce projet, conçu en collaboration étroite avec l’artiste, nous fait entrer dans l’acte même de création, en révélant quels stratégies et défis intellectuels soustendent les œuvres du peintre.
Six thèmes structurent le parcours d’inspiration oulipienne et volontairement paradoxal : Avec déraison, Sans effort, Avec système, Sans système, Avec maîtrise, Sans arrêt. »

+++ Dora Maar



Du 5 juin au 29 juillet 2019
Galerie 2

« La plus grande rétrospective jamais consacrée en France à l’œuvre de Dora Maar (1907-1997) vous invite à découvrir tous les volets de son travail, au travers de plus de cinq cents œuvres et documents.
D’abord photographe professionnelle et surréaliste, puis peintre, Dora Maar jouit d’une reconnaissance incontestable. Bien loin du modèle auquel sa relation intime avec Pablo Picasso la limite trop souvent, l’exposition retrace le parcours d’une artiste accomplie, d’une intellectuelle libre et indépendante.
L’exposition est organisée en coproduction avec le J. Paul Getty Museum Los Angeles et en collaboration avec la Tate Modern (Londres). L’exposition est organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris »

+++ Cao Fei. HX

6 juin - 26 août 2019
Galerie 4

« Le Centre Pompidou présente une exposition personnelle de l’artiste pékinoise Cao Fei, née en 1978, à Guangzhou. Intitulée « HX », cette exposition marque les débuts internationaux de « Hongxia », projet de recherche d’un ensemble d’œuvres inédites. Elle comprend un long métrage, une collection de vidéos, des photographies et des documents d’archives, ainsi que des installations créées à partir d’objets trouvés lors des recherches de l’artiste.
Le projet « HX » tire son nom du quartier qui accueille l’atelier de Cao Fei, à Pékin. Il s’agit d’un cinéma de quartier désaffecté, situé à proximité du désormais célèbre 798 Art District, dans une zone au passé industriel récent. Beaucoup de ces bâtiments et infrastructures ont été construits dans les années 1950 avec l’aide technique de l’Union soviétique. Certains furent spécifiquement bâtis pour produire de l’équipement électronique ; c’est notamment ici que le premier ordinateur fabriqué en Chine a été monté. Depuis, le quartier a changé radicalement, avec de nombreuses usines en cessation d’activité et des espaces en cours de réhabilitation.
« HX » est sans doute le projet artistique le plus ambitieux de Cao Fei à ce jour. C’est l’aboutissement de près de quatre années de recherches minutieuses menées sur cette zone par l’artiste et son équipe. Elle révèle les riches et complexes strates d’un quartier en train de rapidement disparaître. En se saisissant de son histoire industrielle et en l’utilisant comme point de départ, Cao Fei (ré)écrit et (re)imagine le passé, le présent et le futur d’une communauté en pleine transformation, dans un pays en proie à une modernisation sans frein.
Certaines facettes des pratiques artistiques de Cao Fei sont clairement influencées par les évolutions radicales survenues en Chine durant les trois dernières décennies. Cependant, des sujets transnationaux tels que la mondialisation de la société et de la main-d’œuvre sont également abordés. Son langage artistique se situe dans un entre-deux, à mi-chemin entre réalité et imaginaire. Il transpose des éléments empruntés à la culture populaire et aux jeux vidéo afin de produire une œuvre pop et attrayante qui reflète notre condition contemporaine en constant mouvement.
Cao Fei a été finaliste du prix Hugo Boss en 2010 et a été nommée meilleure artiste lors du dixième Chinese Contemporary Art Award en 2016. Elle a également représenté la Chine à la cinquante-deuxième Biennale de Venise en 2007. »

+++ Takesada Matsutani



Du 26 juin au 23 septembre 2019
Musée, niveau 4 - Galerie du Musée

  « L’exposition que vous invite à découvrir le Centre Pompidou embrasse soixante ans de la carrière de Takesada Matsutani. Né en 1937 à Osaka au Japon, il vit et travaille à Paris depuis 1966. Cette première rétrospective majeure en France retrace son parcours aussi riche que singulier et met en valeur vingt-deux œuvres de la fin des années 1950 à nos jours, une donation exceptionnelle de l’artiste au Centre Pompidou. Cette exposition est aussi un hommage sans précédent à l’aventure artistique originale de Matsutani ; au travers d’une expérimentation constante sur la matière organique et ses liens avec le spirituel, il n’a jamais cessé d’aller en quête de son « image intérieure ».
Initiée à la fin des années 1950, la première période de son travail mêle la peinture classique nihonga et une veine empruntant au surréalisme, avant d’évoluer vers une abstraction informelle, puis vers un style proprement Gutaï. C’est en 1963 que Matsutani est accepté dans ce groupe d’avant-garde par son fondateur, JiroYoshihara (1905-1972), séduit par ses tableaux abstraits aux surfaces couvertes de cloques béantes obtenues à partir d’un procédé de son invention utilisant de la colle vinylique. Ainsi s’engage un dialogue avec la matière organique, socle fondateur de l’œuvre à venir. Le vivant et son expansion fascinent d’autant plus Matsutani qu’il a souffert durant son adolescence de la tuberculose. La découverte de cellules observées au microscope renforce cet intérêt, de même que les œuvres de Kandinsky.
En 1966, le premier prix qu’il remporte à un concours lui permet de profiter d’un séjour de six mois en France, où il décide finalement de s’installer. De 1967 à 1971, il s’adonne à la gravure à l’Atelier 17 de Stanley William Hayter. Il découvre la sérigraphie et épouse un nouveau style proche du Hard Edge américain. Chez lui les notions de propagation, voire de développement dans la troisième dimension, prédominent toujours, sans réelle influence des théories américaines. Au gré de diverses lectures, Matsutani renoue avec sa réflexion spirituelle marquée par le shinto et le bouddhisme. Son style évolue de manière très personnelle, l’expérience sur la matière organique se mêlant à un travail sur la notion d’espace-temps.
À partir de 1977 débute la série des Streams, utilisant de larges bandes de papier, du graphite, et de l’encre sumi. On y voit nettement le geste patient de l’artiste, trait de graphite après trait, comme l’écoulement du temps nécessaire à la réalisation. Il faut attendre 2015 pour que la couleur recommence à jouer un rôle primordial dans son œuvre, avec des formats inhabituels en tondos. »

+++ Bacon. En toutes lettres



Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020
Galerie 2

« L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’un des plus grands peintres du 20ème siècle met en lumière ses œuvres tardives, réalisées depuis la grande rétrospective du Grand Palais en 1971 jusqu’à sa mort en 1992.
Francis Bacon a largement participé à la construction d’un regard critique sur le monde moderne. Il s’approprie la culture classique, notamment à travers les mythes, pour en présenter la face la plus sombre. La violence, la folie, ou encore l’hybris, synonyme d’excès chez les grecs anciens, sont des thèmes que l’artiste britannique porte sur des toiles puissantes telles ses triptyques. Dans la seconde partie de sa carrière, Bacon fait entrer les livres dans ses œuvres. Il illustre alors certaines des expressions terrifiantes de ses auteurs favoris, comme celle du « cliquetis des os » extrait d’un poème de T.S. Eliot. À la lecture de George Bataille, Michel Leiris, ou encore Nietzsche, Bacon se façonne une vision très polarisée du monde, entre civilisation et barbarie, beauté et laideur, vie et mort. Adoptant une démarche méthodique, quasiment chirurgicale – notamment dans la représentation du corps humain – il rejette toute forme d’idéalisme. C’est en opérant ce travail permanent de déconstruction du monde « poétique » que l’œuvre de Bacon s’inscrit dans la modernité. »

+++ Cosmopolis #2



Du 23 octobre au 23 décembre 2019
Galerie 3

« Cosmopolis est une plate-forme inédite d’exploration des pratiques artistiques enracinées dans la recherche et le partage des savoirs, nourries du dialogue qu’elles engagent avec les enjeux sociaux, urbains et politiques de notre temps. L’exposition présente les résultats de recherches scientifiques menées sur le long cours et les travaux d’artistes en résidence.
Cette deuxième édition est consacrée aux pratiques créatives centrées sur la relation entre les espaces urbains et ruraux et les implications culturelles, sociales et écologiques de cette imbrication géographique et économique.
Résolument prospective, cette manifestation interdisciplinaire présente également un cycle de conférences et de débats faisant intervenir des universitaires, des ONG, des groupes de recherche, des conservateurs et des artistes. Le public est au cœur de Cosmopolis #2 : il est invité à participer à des ateliers, des conférences, des groupes d'étude et des concerts, et à poursuivre sa visite sur le site web dédié, également base de données de recherche. »

+++ Boltanski



Du 13 novembre 2019 au 16 mars 2020
Galerie 1

« Avec cette grande exposition rétrospective, le Centre Pompidou revient sur la vie et l’œuvre d’un des principaux artistes contemporains français, célèbre notamment pour avoir brouillé les frontières entre sa vie et son œuvre. À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski s’approprie une multitude d’expressions artistiques et de matériaux et ne cesse d’explorer la lisière entre l’absent et le présent.
Boltanski commence à peindre en 1958. À partir de 1967 il s'éloigne de la peinture pour expérimenter d'autres modes d'expression, comme la rédaction de lettres ou de dossiers qu'il envoie à des personnalités du monde de l'art. Pour les constituer, il utilise des photocopies qu'il mêle à des documents originaux ou à des photographies tirées d’albums de sa famille. Il intègre ainsi à son œuvre des éléments issus de son univers personnel, au point que sa biographie devient l'une de ses principales thématiques. Selon lui « Les bons artistes n'ont plus de vie, leur seule vie consiste à raconter ce qui semble à chacun sa propre histoire ».
L’expression de « mythologie individuelle », qui intitulait une section de la Documenta 5 de Kassel à laquelle il participait en 1972, caractérise parfaitement son œuvre : il y raconte sa vie sous la forme d'une fiction dans laquelle chacun se reconnaît.
Conjuguant à un art de la mémoire une réflexion continue sur les rites de notre société occidentale, Boltanski a développé une œuvre sensible et corrosive, pensée comme un état de veille lucide sur notre culture, ses illusions et désenchantements.
Suivant un parcours labyrinthique, cette rétrospective, après la première que le Centre Pompidou lui a consacré en 1984, célèbre une œuvre essentielle et en pleine emprise avec l’histoire du monde dans lequel nous vivons. »

Horaires :

Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h
sauf les mardis et le 1er Mai
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)
Clôture des caisses 1h avant la fermeture

AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h

Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h
Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h
Jour de fermeture : mardi

Tarifs :
Billet « Musée et Expositions »
TP : 14 euros
TR : 11 euros

4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

+++ En ce moment :
Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses

Du 4 avril au 16 juin 2019


Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses est consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen.
Avec les œuvres de :
Gabriel Abrantes, Magnus Andersen,Evgeny Antufiev,Charlie Billingham, Kasper Bosmans, Formafantasma, Benjamin Graindorge, Miryam Haddad, Klára Hosnedlová, NikaKutateladze, Piotr Łakomy, Lap-See Lam, Kostas Lambridis, Kris Lemsalu, George Rouy, John Skoog, Tenant of Culture, Alexandros Vasmoulakis, Marion Verboom, Jonathan Vinel, Raphaela Vogel

« Pendant un an, l’équipe de la Fondation Cartier pour l’art contemporain est partie à la rencontre de jeunes artistes à travers le continent, au-delà des frontières politiques de l’Europe. Cet ambitieux travail de recherche l’a menée dans 29 pays, à la découverte de plus de 200 artistes choisis parmi près d’un millier de créateurs repérés en amont. Initiée sans idée préconçue ni mot d’ordre, cette quête a abouti à une sélection volontairement resserrée de 21 artistes, issus de 16 pays, s’exprimant par le biais de la peinture, de la sculpture, de la mode, du design ou du film. Nés entre 1980 et 1994, ils ont grandi après la chute du mur de Berlin et témoignent ensemble de l’extraordinaire dynamisme des scènes artistiques du continent. La plupart d’entre eux se sont formés ou vivent ailleurs que dans leur pays d’origine, attestant ainsi d’une mobilité bien réelle au sein de l’espace culturel européen. Pour la très grande majorité de ces artistes, il s’agit ici de leur première exposition dans une institution internationale.
L’exposition trouve son titre dans les multiples métamorphoses qui traversent les créations de ces artistes. Leurs esthétiques souvent fragmentées dévoilent un intérêt pour l’hybridation, le collage et l’archéologie. En s’appuyant sur les legs du passé, les traditions folkloriques ou les mémoires collectives, ils s’emparent de savoir-faire comme le moulage, la céramique ou la broderie. Imprégnées du passé, leurs œuvres, faites de matériaux souvent collectés et transformés, révèlent une attention tout aussi aiguë aux enjeux du présent. C’est au cœur même de leur processus de travail que l’on retrouve, métamorphosées, des préoccupations contemporaines majeures comme la préservation et le recyclage des matériaux, la relecture des héritages historiques et culturels ou le réexamen des constructions identitaires. Les œuvres qui en résultent, lyriques, épurées ou sauvages, attestent d’une très forte volonté d’hybridation des identités, des cultures et des modes d’expression. Avec poésie, onirisme et humour, cette nouvelle génération de créateurs contribue ainsi à dessiner le visage de l’Europe d’aujourd’hui et de demain.
Au rez-de-chaussée, les artistes réunis témoignent d’un intérêt pour les questions d’architecture et d’espace partagé, public ou domestique. Leurs œuvres ont été pensées dans une relation très étroite avec l’architecture du bâtiment qui les accueille. À l’étage inférieur, l’attention des artistes se focalise sur la figure humaine et l’espace intime. Les œuvres présentées font le portrait d’une humanité aux identités fluctuantes dans un monde lui-même en pleine transformation. Point d’orgue de l’exposition, la dernière salle rassemble des artistes qui proposent un dialogue, spirituel ou plus profane, avec le monde non-humain et la figure animale en particulier. »




Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h
fermé le lundi
Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée

Plein tarif 10,50 euros
Tarif réduit 7 euros
Enfant de moins de 13 ans gratuit

5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

Hammershøi, le maître de la peinture danoise



Du 14 mars au 22 juillet 2019

Une rétrospective du maître de la peinture danoise
Découvert à Paris au Petit Palais en 1987 puis à Orsay en 1997, Hammershøi fascine par ses peintures représentant des intérieurs vides et subtils où figure parfois la silhouette d’une femme de dos, dans des gammes de gris et de blanc.
Les tableaux exposés évoquent l’ensemble de l'oeuvre d’Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Peu sociable et taciturne, Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa soeur, son frère, son beaufrère et quelques amis proches. Ses oeuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve souvent de dos, dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre.
Vous découvrez également les liens d’Hammershøi avec la France, ses deux séjours à Paris et sa participation dans la même ville aux Expositions universelles de 1889 et de 1900.
Hammershøi face à son cercle proche
Le Musée Jacquemart-André aborde l’art d’Hammershøi dans une perspective nouvelle en illustrant ses liens avec les artistes de son entourage. Pour la première fois, cette rétrospective permet de confronter les oeuvres d’Hammershøi avec des tableaux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted et de son ami Carl Holsøe. Cette mise en regard souligne leurs affinités, leurs différences et le génie singulier de Vilhelm Hammershøi, l’artiste de la solitude, du silence et de la lumière.
Des prêts exceptionnels
Une quarantaine d’oeuvres révélent l’univers mystérieux et poétique de l’artiste. Des oeuvres inédites issues de la Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, rarement exposées lors des grandes rétrospectives internationales dédiées à Hammershøi, sont présentées pour la première fois en France.
L'exposition présente également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst, la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum et la Thielska Galleriet à Stockholm et le Malmö Konstmuseum mais aussi du musée d'Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières. Des oeuvres majeures illustrent toutes les facettes du travail d’Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d'architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd'hui célèbre.

Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.

PT 14,50 euros
TR 65 ans et plus 13,50 euros
tarif réduit 10 euros
Tarif 7-25 ans 7,5 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )

La collection Emil Bührle

du 20 Mars au 21 juillet 2019

« Au printemps 2019, le musée Maillol accueille les chefs-d’œuvre de la Collection Emil Bührle, l'une des collections particulières les plus prestigieuses au monde. Présenté pour la première fois en France, cet ensemble, réuni entre 1936 et 1956 à Zurich, propose un panorama de l’art français du XIXe et du début du XXe siècle.
Né en Allemagne, Emil Georg Bührle (1890-1956) s’établit en Suisse en 1924 et rassemble, surtout entre 1951 et 1956, plus de 600 œuvres d’art. Pour la première fois à Paris, une partie de ces chefs-d’œuvre est présentée et réunie au sein d’une même exposition.
Dévoilant une soixantaine de trésors de la Collection Emil Bührle, l’exposition parcourt plusieurs courants de l’art moderne : les grands noms de l’impressionnisme (Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Sisley) et du postimpressionnisme (Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Toulouse-Lautrec), les débuts du XXe siècle avec les Nabis (Bonnard, Vuillard), les Fauves et les Cubistes (Braque, Derain, Vlaminck), et l’École de Paris (Modigliani), pour finir avec Picasso.
En attendant son emménagement permanent dans la nouvelle extension du Kunsthaus de Zurich, la Collection Emil Bührle s’offre une visibilité nationale et internationale. Après la Fondation de l’Hermitage à Lausanne en 2017 et trois musées majeurs au Japon en 2018, le musée Maillol aura le privilège de montrer des chefs-d’œuvre tels que La petite danseuse de quatorze ans de Degas (vers 1880), Les coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888/90), ou encore Le semeur au soleil couchant de Van Gogh (1888).
Leur confrontation soulignera les liens et les filiations entre les courants artistiques à travers différentes époques, tout en illustrant l’apport personnel de chacun des peintres à l’histoire de l’art. Emil Bührle, pour qui les créations passées influençaient celles du présent, aimait préciser que « finalement Daumier me conduisait à Rembrandt et Manet à Frans Hals ».
L’exposition propose un témoignage historique majeur, présentant l’histoire de cette collection d’un industriel suisse pendant la Seconde Guerre mondiale et de la décennie qui a suivi. Une salle, consacrée aux documents d’archives, évoque le parcours des chefs-d’œuvre et présente les résultats de la recherche que mène la Collection E.Bührle sur ses fonds depuis plus de quinze ans.

Une exposition de toiles incontournables à travers l’une des collections les plus importantes au monde. »

Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.
Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30



Plein tarif : 13,50 €
Tarif senior 12,50 euros
Tarif réduit : 11,50 euros
Tarif 7-25 ans : 9,50 euros
Gratuit pour les moins de 7 ans

7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)

+++ Le "Talisman" de Sérusier
Une prophétie de la couleur



29 janvier - 02 juin 2019

« La petite étude de plein-air réalisée par Paul Sérusier à Pont-Aven, en octobre 1888, "sous la direction de Gauguin", comme l'indique l'inscription manuscrite au revers du panneau, a été très vite élevée au rang d'icône. Lorsque l'artiste, de retour à l'Académie Julian, présente aux Nabis ("prophètes" en hébreu) ce paysage "synthétique" aux couleurs pures et aux formes simplifiées, ceux-ci en font leur "talisman".
Ce dernier rejoint la collection de Maurice Denis, qui a contribué à en faire une oeuvre fondatrice en livrant le récit de sa création dans un texte publié dans la revue L'Occident en 1903 :
"Comment voyez-vous cet arbre, avait dit Gauguin devant un coin du Bois d'Amour : il est vert. Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible".
Ainsi nous fut présenté pour la première fois, sous une forme paradoxale, inoubliable, le fertile concept de la "surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées".
L'étude de Sérusier a ainsi été placée au centre d'une sorte de mythe d'origine qui en fixe l'interprétation : une "leçon de peinture" délivrée par Paul Gauguin inspirant au jeune peintre le manifeste d'un art qui remplace une approche mimétique par la recherche d'un "équivalent coloré". C'est à l'aune de cette présentation que la postérité réinterprètera ce tableau comme l'annonce d'une nouvelle conception de la peinture : pure, autonome et abstraite.
Cette exposition se propose de revenir sur l'histoire de cette oeuvre iconique des collections du musée d'Orsay. En s'appuyant sur les dernières recherches sur le sujet, elle retrace le contexte de sa création, sa place au sein de l'oeuvre de Sérusier et ses rapports avec celles de ses compagnons Nabis. Elle s'intéresse aussi à son histoire matérielle, celle d'une petite huile sur bois, oeuvre inachevée de 27 sur 21 centimètres, dont Maurice Denis avait exagéré le caractère improvisé en parlant d'une boîte à cigare. Des analyses effectuées en 2018 par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) apportent ainsi des informations détaillées sur la nature du support et les couleurs utilisées par l'artiste.
Enfin, elle évoque l'histoire de sa réception par les artistes de son époque, mais aussi la postérité qui a été la sienne dans l'art du XXe siècle.
Cette présentation, riche de plus 60 oeuvres, s'appuie sur les collections du musée d'Orsay liées à l'école de Pont-Aven et aux Nabis en même temps que sur celles du musée de Pont-Aven. Elle intègre des prêts exceptionnels de musées français, ainsi que de nombreuses oeuvres conservées en collection particulière. »

+++Le modèle noir
De Géricault à Matisse

26 mars - 21 juillet 2019

« En adoptant une approche multidisciplinaire, entre histoire de l'art et histoire des idées, cette exposition se penche sur des problématiques esthétiques, politiques, sociales et raciales ainsi que sur l'imaginaire que révèle la représentation des figures noires dans les arts visuels, de l'abolition de l'esclavage en France (1794) à nos jours. Tout en proposant une perspective continue, elle s'arrête plus particulièrement sur trois périodes clé : l'ère de l'abolition (1794-1848), la période de la Nouvelle peinture jusqu'à la découverte par Matisse de la Renaissance de Harlem et les débuts de l'avant-garde du XXe siècle et les générations successives d'artistes post-guerre et contemporains.
L'exposition s'intéresse principalement à la question du modèle, et donc du dialogue entre l'artiste qui peint, sculpte, grave ou photographie et le modèle qui pose. Elle explore notamment la manière dont la représentation des sujets noirs dans les oeuvres majeures de Théodore Géricault, Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux, Edouard Manet, Paul Cézanne et Henri Matisse, ainsi que des photographes Nadar et Carjat, évolue. »

+++ Des Parisiens noirs. Glenn Ligon

26 mars - 21 juillet 2019

« L’œuvre de Glenn Ligon Des Parisiens noirs consiste en douze néons de grande taille qui mettent en évidence le nom de modèles, performers, et écrivains, présents dans d'importantes oeuvres d'art français importantes du XIXe et du début du XXe siècle.
Certaines de ces figures sont bien connues du grand public (Josephine Baker et Alexandre Dumas père, par exemple), tandis que d'autres, telle que Laure, qui posa pour la servante de l'Olympia d'Edouard Manet, demeurent relativement obscures. Même si elle est une figure centrale d'une des plus importantes oeuvres de Manet, le nom propre de Laure demeure aujourd'hui inconnu, et sa présence est souvent à peine mentionnée dans les nombreux travaux sur cette oeuvre.
Cette "invisibilité si visible" est le destin de bien des figures noires dans l'art français, et Des Parisiens noirs représente une tentative de rétablir la situation en plaçant le nom de Laure, parmi d'autres, "en lumière". Ces noms reproduits en néon blanc ont été réalisés à partir des écritures des modèles eux-mêmes ou de celles des artistes pour lesquels ils travaillaient mais également de proches et d'amis-artistes de Glenn Ligon.
Ils furent ensuite agrandis et montés sur des supports d'aluminium. Ces néons seront placés sur les tours au fond de la nef centrale du musée. Visibles depuis de nombreux points de vue, ces douze noms seront rejoints par l'expression "nom inconnu", qui apparaîtra en écriture de néon en haut d'une des tours, pour rendre également hommage à tous ceux dont l'identité n'a encore pu être retrouvée.
Glenn Ligon (né en1960) vit et travaille à New York. Des expositions monographiques lui ont notamment été consacrées dans des lieux tels que: Camden Arts Centre, Londres (2014-15); Whitney Museum of American Art, New York (2011); The Power Plant, Toronto (2005); The Studio Museum in Harlem, New York (2001); Kunstverein, Munich (2001); Walker Art Center, Minneapolis (2000); et l'Institute of Contemporary Art, Philadelphie (1998). Son oeuvre a été inclue dans Documenta XI (2002); dans deux biennales du Whitney (1991, 1993); et dans All the World's Futures à la 56e Biennale de Venise (2015). Parmi ses récents projets de conception d'exposition : Blue Black à la Pulitzer Arts Foundation (2017) et Encounters and Collisions, conçue en collaboration avec Nottingham Contemporary et Tate Liverpool (2015). »

Horaires
de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche
de 9h30 à 21h45 le jeudi
fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre

Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires
Tarif réduit 11 euros
Gratuit pour les moins de dix huit ans
Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros
Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros

8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

+++ Océanie

du 12 Mars au 7 juillet 2019

« Voyage à travers le Pacifique, à la rencontre des cultures et peuples insulaires d’Océanie. De la Nouvelle-Guinée à l’Île de Pâques, d’Hawaii à la Nouvelle-Zélande, près de 200 œuvres dressent le panorama de l’art d’un continent, passeur de traditions et des défis du présent.
Voici trente-cinq ans qu’aucune exposition à travers le monde n’avait abordé les cultures océaniennes dans leur ensemble. Océanie rend hommage, deux cent cinquante ans après le premier voyage de James Cook dans le Pacifique, aux créations artistiques du continent aux 25 000 îles. Rassemblant 170 pièces provenant de collections publiques et privées, parmi lesquelles plusieurs chefs-d’œuvre inconnus du grand public, l’exposition brosse, de l’Antiquité à la période contemporaine, l’histoire d’un art gardien de traditions et d’identités bousculées à maintes reprises par le commerce, la colonisation ou l’évangélisation forcée.
Sur ce vaste territoire éclaté où chaque archipel, îlot, terre a su conserver ses particularités, les artistes partagent néanmoins des questionnements, des problématiques, des réflexions universelles. Des pirogues soigneusement sculptées aux ornements en jade, des figures rituelles aux vidéos et installations contemporaines, Océanie raconte comment tradition et mémoire ancestrale coexistent avec le regard visionnaire, parfois critique, que portent les artistes sur leur société et le reste du monde. La recherche préparatoire en vue de cette exposition a été subventionnée par le Conseil européen de la recherche ( ERC). Exposition organisée par la Royal Academy of Arts, Londres, en collaboration avec le musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris, et avec la participation du musée d'Archéologie et d'Anthropologie de Cambridge. »

+++ Anting-Anting, armes secrètes des Philippins



du 12 Mars au 26 Mai 2019

« Les Anting-Anting sont des talismans : médaillons en laiton, cuivre, bois ou os, il s’agit d’objets naturels qui sont portés près du corps et qui protègent la personne qui les porte, la rendent invincible – notamment aux blessures par balles –, lui procurent richesse, amour et romantisme, et lui confèrent un pouvoir mystique.
Ces objets sont le produit d’un mélange syncrétique de croyances animistes précoloniales, de catholicisme populaire et de tradition cabalistique et maçonnique. Sources de force et de pouvoir, ils ont figuré en bonne place pendant la Révolution philippine de 1898, ainsi que lors des révoltes millénaristes et paysannes. Jusqu’à ce jour, ils sont portés par les policiers, les soldats et les membres des cultes secrets comme moyen de protection. À la fois objets physiques et vecteurs d’une mémoire collective, les Anting-Anting reflètent l’histoire et les influences qui ont façonné les Philippines et les Philippins. »

Tarifs
expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros
expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros
billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros

Horaires :
mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h
jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h
fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.



9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Paris romantique, 1815-1848, les salons littéraires

du 22 Mai au 15 septembre 2019

Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique  1815 – 1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.
Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette période, grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, dessins, costumes et manuscrits.
Durant la première moitié du XIXe siècle, les plus grands noms de la littérature – parmi lesquels Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier– se réunissent dans des salons en compagnie d’autres artistes pour échanger sur leurs créations. Cette camaraderie, éloignée de l’image habituelle de l’écrivain solitaire, a contribué à l’affirmation du mouvement romantique, fondé sur un dialogue incessant entre la musique, la littérature et les beaux-arts.
Au Petit Palais, « Paris Romantique, 1815 – 1848 », présente cette fois près de 600 œuvres et plonge le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette période. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards.

Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermé les lundis et jours fériés

Tarifs du musée : Gratuit hors expos
Expos :Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Tarif combiné 16 euros et 14 euros

10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Musée fermé à partir du 2 Mai 2019 pour travaux

Musée ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h sans interruption.

Fermé les jours fériés
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.
L'entrée des collections permanentes est gratuite.

11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

++ Graver pour le roi

Collection de la Chalcographie du Louvre



du 21 Février 2019 au 20 Mai 2019


« Créée en 1797 sous le Directoire, la Chalcographie du Louvre conserve plus de 14 000 matrices gravées sur cuivre, qui sont utilisées pour  l’impression des estampes. Elle a pour vocation de diffuser l’image des chefs-d’oeuvre du musée par l’estampe.
Cette institution, qui  dépend du musée du Louvre, est née de la réunion de trois collections de matrices gravées constituées depuis la seconde moitié du 18e siècle : le Cabinet du roi comprenant près de mille plaques commandées par Colbert pour illustrer la grandeur du règne de Louis XIV ; le fonds des Menus-Plaisirs qui diffusa l’image des grandes cérémonies de la Cour et des réjouissances publiques au 18e siècle ; la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture constituée des morceaux de réception demandés aux graveurs lors de leur admission, et de planches gravées que l’institution a acquises durant la seconde moitié du 18e siècle pour constituer son fonds commercial.
L’exposition réunit plus de soixante matrices gravées de ces trois collections historiques de la Chalcographie du Louvre, présentées en regard de dessins du département des Arts graphiques du musée du Louvre et d’estampes de la collection Edmond de Rothschild, et de la Bibliothèque nationale de France. Elle montre le rôle crucial qu’ont eu ces collections de matrices gravées dans la diffusion de l’image du roi et de ses institutions artistiques en France durant la seconde moitié du 17e et au 18e siècles. Elle permet également de souligner l’importance de cette collection singulière, dont il n’existe que peu d’équivalents dans le monde, et surtout de pénétrer, avec ces matrices, au cœur du travail de l’art du graveur. »

Horaires
Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu'à 21h45.



Lieu : Rotonde Sully
Tarif
Billet unique 15 euros

+++ L’Archéologie en bulles



du 26 Septembre 2018 au 1 Juillet 2019

« Chaque année, pendant 9 mois, la Petite Galerie, l’espace d’éducation artistique et culturelle du musée du Louvre, propose un nouveau thème en lien avec la programmation du hall Napoléon et les programmes scolaires. Un choix d’œuvres mêlant les époques et les différentes formes d’art visent à sensibiliser le regard du public, invité à poursuivre sa visite dans les collections grâce à des propositions de parcours. Pour sa 4e saison, l’exposition de la Petite Galerie fait dialoguer l’archéologie et la bande dessinée.
Le public peut, d’un côté, s’approprier la démarche de l’archéologue et, de l’autre, comprendre comment, à leur tour, les auteurs de bande dessinée s’emparent du vaste champ d’étude qu’est l’archéologie. Se glisser dans les pas des curieux, amateurs et archéologues épris d’Antiquité ; découvrir fortuitement des « trésors » ; exhumer des objets enfouis à différentes époques, les classer puis essayer de les interpréter.
Autant d’étapes qui seront l’occasion de montrer comment le 9e art s’approprie, entre réel et fiction, les découvertes archéologiques à l’origine des collections du Louvre. »

Lieu : Petite Galerie Aile Richelieu
Billet unique 15 euros
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

+++ Broderies de tradition byzantine en Roumanie du XVe au XVIIe siècle

Autour de l’étendard d’Étienne le Grand



du 17 Avril 2019 au 29 Juillet 2019

« Dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019 et à l’occasion du prêt emblématique par la Roumanie de la Bannière de saint Georges du prince Étienne le Grand, l’exposition se propose de mettre en valeur le caractère exceptionnel des collections roumaines de broderies religieuses de tradition byzantine et post-byzantine, fleuron du patrimoine roumain et universel.
Autour du chef-d’œuvre offert par Étienne le Grand (1457-1504) au monastère de Zographou au Mont Athos, récupéré par un détachement de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale et remis solennellement par la France à l’État roumain en 1917, une trentaine d’œuvres insignes illustreront l’extraordinaire développement de la broderie de tradition byzantine en Roumanie du milieu du XVe au milieu du XVIIe siècles. Les textiles réunis dans l’exposition sont présentés en trois grands ensembles, correspondant essentiellement à leur fonction et usage.
Le premier ensemble évoque la « panoplie sacerdotale » des évêques, des prêtres et des diacres, héritée de Byzance : epitrachelion (étole), epigonation (tissus en forme de losange), epimanikia (manchettes), orarion (étole des diacres). A leurs côtés, le célèbre manuscrit des Œuvres de saint Denis Aréopagite offert en 1408 au trésor de Saint-Denis par l’empereur Manuel II Paléologue et un saint Nicolas de la fin du XVIe siècle attribué à Michel Damaskinos aideront le public à mieux comprendre le vêtement sacertodal orthodoxe.
Le deuxième ensemble est dévolu à la « panoplie liturgique », textiles destinés à la célébration de la liturgie : voiles de calice et de patène (grand aer et petits aers), epitaphioi, voile d’icône / podea, rideau d’iconostase / katapetasma / ex votos. Pour comprendre l’usage des epitaphioi dans l’espace liturgique sera exposé en regard un relevé des fresques de l’église de la Vierge Peribleptos de Mistra issu des archives Gabriel Millet.
Enfin, le troisième ensemble, unique au monde, rassemble de spectaculaires couvertures de tombeaux princiers, dans lesquelles le caractère hiératique des images byzantines cède bientôt le pas à la tentation du portrait. À partir de la célèbre Marie de Mangop, l’exposition esquisse les grands traits d’une typologie princière jusqu’au XVIIe siècle, avec les deux princes Mogila de Sucevita et les deux portraits de Iasi, celui de la princesse Tudosca, épouse de Basile le Loup et celui de leur fils Ioan. La présentation de de l’effigie d’une impératrice byzantine gravée au XVIIe siècle, permet d’inscrire les chefs-d’œuvre roumains dans une longue tradition.
L’exposition se clôt par l’évocation de la figure de Gabriel Millet (1867-1953), qui sillonna la Grèce et les Balkans et rapporta de ses voyages une documentation photographique et aquarellée irremplaçables. »

Lieu Aile Richelieu salle 505 -1- Richelieu
Tarif sur place :
Billet unique : 15€ .

Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45

+++ Royaumes oubliés
De l'empire hittite aux Araméens



du 2 Mai 2019 au 12 Août 2019

« L’empire hittite, grande puissance rivale de l’Égypte antique, domina l’Anatolie et étendit son influence sur le Levant, jusqu’aux alentours de 1200 av. J.-C. Sa chute donna lieu à l’émergence de royaumes néo-hittites et araméens dans les territoires de la Turquie et de la Syrie modernes, héritiers des traditions politiques, culturelles et artistiques de l’empire disparu. L’exposition invite à redécouvrir les sites mythiques de cette civilisation oubliée dont les vestiges majestueux du site de Tell Halaf, situé près de l’actuelle frontière turco-syrienne.
Ce site majeur du patrimoine syrien fut découvert par Max von Oppenheim qui y conduisit des fouilles de 1911 à 1913. Les grandes sculptures qui ornaient le palais du roi araméen Kapara furent ramenées à Berlin où elles furent exposées puis très fortement endommagées dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un incroyable travail de restauration mené au début des années 2000 a permis de les réhabiliter.
L’histoire de cette collection est un témoignage saisissant des efforts continuels pour préserver le patrimoine en péril, hier comme aujourd’hui. Le Louvre s’est fortement engagé dans cette mission, notamment dans les pays en situation de conflit, en mobilisant la communauté internationale et, tout récemment, en participant à la création, en 2017, d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits). »

Lieu Hall Napoléon

Billet unique 15 euros

Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.
Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.





12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

Pas d'exposition pour le moment

Ouvert tous les jours sauf le lundi
de 10h à 17h45

Tarif plein 10 €
18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune
18 à 25 ans de l'UE 4 €

13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

L’Orient des peintres Du rêve à la lumière



du 7 mars au 21 juillet 2019

« Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture.
Portés par le souffle de la conquête napoléonienne, les peintres européens ont fantasmé l’Orient avant de vérifier leur rêve dans le voyage. Pourtant, ce dernier ne fait pas disparaître un fantasme indissociable de la figure féminine, celle de l’odalisque, ou femme de harem, et continue de nourrir les peintres, d’Ingres et Delacroix aux premières heures de l’art moderne. « L’atelier du voyage » apporte cependant une connaissance de l’architecture et des arts décoratifs qui infléchissent progressivement une pratique classique vers une géométrisation et conduit à la recherche d’une harmonie entre corps humain et ornement abstrait, de Gérôme et Landelle à Vallotton, Migonney, Bernard ou même Matisse.
D’autre part, l’expérience du paysage, des scènes de la vie quotidienne en plein air, nourrit de nouvelles pratiques et précipite l’émancipation de la couleur. Dans l’éblouissement de la lumière d’Orient et face à des spectacles inconnus, le peintre invente de nouvelles manières de peindre. Des paysages de Fromentin ou de Lazerges aux prémices de l’art moderne, des impressionnistes et néo-impressionnistes aux fauves, à Kandinsky et à Klee, la couleur se libère peu à peu de l’exactitude photographique. La naissance de l’abstraction ainsi passe par l’Orient : l’exposition sera alors l’occasion de découvrir certains aspects moins connus de l’art moderne à sa naissance. »

Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Fermé le lundi et les jours fériés

Plein tarif 12 euros
Tarif réduit 8,50 euros
Gratuit en dessous de 7 ans

14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Franz Marc / August Macke. L'aventure du Cavalier bleu

Exposition du 6 mars au 17 juin 2019
Nocturnes exceptionnelles du 13 au 17 juin : ouverture jusqu’à 21h

« Cette exposition présente deux figures majeures de l’expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter Le Cavalier bleu, Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l’art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu’ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature.
C’est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l’Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de l’ouvrage. Si Marc co-édite avec Kandinsky l’Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige un essai intitulé "Les Masques". Très actifs, Marc et Macke participent également à l’organisation d’expositions internationales d’avant-garde, comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913, tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l’exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l’abstraction dès 1913. Macke, quant à lui, se distancie de la spiritualité artistique de Kandinsky, pour privilégier un rapport plus évident entre l’homme et la nature, notamment au cours de son voyage en Tunisie, effectué en compagnie de Paul Klee.
Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front, laissant deux œuvres emblématiques de l’expressionnisme allemand. »

Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours
sauf le mardi, le 1er Mai, le 14 juillet et le 25 décembre

Entrée plein tarif : 9,00 €
Entrée tarif réduit : 6,50 €
gratuit pour les moins de 18 ans

15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Les Nabis et le décor
Bonnard, Vuillard, Maurice Denis...

13 mars 2019 - 30 juin 2019

« Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d’introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme un principe fondamental de l’unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l’esthétique du pastiche qui est en vogue à l'époque.
Cette exposition est la première en France consacrée à l’art décoratif et ornemental des Nabis. Il s’agit pourtant d’un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués.
Le parcours montre une sélection représentative de leurs œuvres, qui se distinguent par des formes simplifiées, des lignes souples, des motifs sans modelé, influencées par l’art japonais. Réunissant une centaine de peintures, dessins, estampes et objets d’art, elle permet de montrer des ensembles décoratifs aujourd’hui dispersés. »

Le Musée est ouvert :
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne jusqu’à 22h tous les vendredis, ainsi que les lundis du 12 novembre au 17 décembre 2018.
les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre

Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros
Tarif Réduit : 9,00 euros
Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans
Gratuité pour les moins de 16 ans

16- Pinacothèques de Paris

Fermée




17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

+++Fables d’Orient – Miniaturistes, artistes et aventuriers à la Cour de Lahore

20 février - 27 mai2019

« Un ensemble d’illustrations qui révèle un aspect surprenant de la production picturale indienne due à un peintre de Lahore, Imam Bakhsh, au XIXe siècle. Parmi elles, 60 miniatures des Fables de la Fontaine, grâce au prêt exceptionnel du musée de Château-Thierry, constituent un premier florilège. Des peintures de l’école du Punjâb s’ajoutent aux fables : portraits de maharajahs, dignitaires royaux, paysages, destinées à illustrer les Mémoires du général Claude-Auguste Court dont le manuscrit est conservé au MNAAG. Des photographies anciennes de la ville de Lahore et des sites alentours complètent la présentation. »

+++ Infinis d’Asie – Jean-Baptiste Huynh

20 février - 20 mai 2019

Pour ce nouveau rendez-vous photographique, le MNAAG invite Jean-Baptiste Huynh et son regard singulier sur l’Asie. Dans une scénographie épurée et intemporelle, conçue par l’artiste lui-même, se décline un travail ordonné, intime et introspectif à travers le portrait, le nu, l’univers minéral et végétal, ou encore les symboles spirituels emblématiques des pays dont il est familier depuis plus de vingt ans. Le visage, le regard, l’image de soi, la lumière, l’intemporalité et la relation à l’infini forment les thèmes récurrents de son œuvre.

+++ Un firmament de porcelaines, de la Chine à l’Europe

13 mars -10 juin 2019

« Les 300 porcelaines de Chine du XVIe et du XVIIe siècle qui ornent le plafond de l’actuelle Ambassade de France à Lisbonne, ancienne demeure royale, sont rendues visibles par l’entremise d’une restitution 3D dans la Rotonde du quatrième étage du musée. Cette restitution virtuelle associe des techniques d’imageries (modélisation 3D) et de sculpture numérique (pour le relief).Une prouesse technique qui enchantera aussi bien les amateurs d’architecture baroque, que de nouvelles technologies.
Telle une voûte céleste sur fond de bois doré et laqué, ces porcelaines témoignent de la hardiesse de l’art baroque portugais et de l’intensité des échanges maritimes entre la Chine et l’Europe dès le XVIe siècle. Le MNAAG s’est engagé dans une démarche scientifique où chercheurs chinois, portugais et français contribuent à faire connaître ce témoignage architectural unique, – véritable choc esthétique -, rendu possible grâce au mécénat de la fondation Michelin. »

+++ Les couleurs du Zen – Peintures de Hsiao Chin

13 mars -03 juin 2019

Réalisée avec le concours de la Hsiao Chin International Foundation (Taipei), l’exposition présente un corpus représentatif des grands moments de l’œuvre du peintre Hsiao Chin né à Shanghai en 1935, initiateur du mouvement italien Punto (1961-1966).
Un choix d’œuvres présente les évolutions artistiques de Hsiao Chin depuis les années 1950, à travers une sélection inspirée du zen provenant de la Fondation ainsi que des collections privées européennes et asiatiques, accompagnées d’archives. Son travail mêle les influences de l’expressionnisme abstrait américain, de la peinture spirituelle et performative du groupe Gutai au Japon, aboutissant à une singulière abstraction colorée.

Horaires
Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.



Tarifs :
collections permanentes
8,50 euros PT
6,50 euros TR
Billet jumelé collections permanentes et temporaire
11,50 euros PT
8,50 euros TR
Gratuit pour les moins de 18 ans.

18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

+++ Thomas Houseago
Almost Human

Du 15 mars au 14 juillet 2019


Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective en France de Thomas Houseago.
« Figure majeure de la scène artistique internationale, Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis 2003, et son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées. Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou le bronze, il s’inscrit dans la lignée de sculpteurs qui, de Henry Moore à Georg Baselitz et Bruce Nauman, se concentrent sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.
L’exposition est présentée dans les salles monumentales des collections du musée, qui sont, pour l’artiste, parties prenantes de la scénographie. Le bâtiment, les bas-reliefs d’Alfred Auguste Janniot réalisés en 1937, la Tour Eiffel, permettent également à l’artiste d’ancrer son œuvre dans l’environnement architectural du musée. Souvent monumentales, ses sculptures conservent les vestiges du processus de fabrication et oscillent entre force et fragilité.
Almost Human retrace les différentes évolutions du travail de l’artiste, de ses œuvres des années 1990 jusqu’à ses dernières réalisations. Le parcours, principalement chronologique, s’articule autour de quatre salles, qui croisent à la fois les grandes étapes géographiques de la vie de l’artiste, mais aussi son rapport intrinsèque aux matériaux. Une imposante œuvre en bronze, intitulée Striding Figure II (Ghost), est également installée dans le bassin de l'esplanade du musée.
L’exposition s’ouvre sur les sculptures anthropomorphes des débuts de l’artiste et reprend l’équilibre et l’aspect brut du plâtre est parfois teinté de couleur.
La deuxième salle de l’exposition est pensée autour de sculptures hybrides et expérimentales. Elles servent de passerelle entre les œuvres figuratives du début de sa carrière et les ensembles architecturés et immersifs, qui constituent la plus grande partie de la production actuelle de Thomas Houseago. La troisième salle, la plus monumentale, est consacrée au gigantisme et à la noirceur où se répand le sentiment troublant d’isolement et d’introspection. L’Homme pressé, imposant colosse de bronze prenant possession de la verticalité des lieux, est contré par l’horizontalité de la sculpture couchée Wood Skeleton I (Father) et de la longue frise murale de la série Black Paintings.
La quatrième salle est un espace immersif dédié à la présentation de l’œuvre Cast Studio (Stage–Chairs–Bed–Mound–Cave–Bath–Grave), réalisée spécialement pour l’exposition. Accompagnée d’un film et de photographies retraçant sa conception, cette sculpture –moulée dans l’argile – retranscrit physiquement l’atelier de l’artiste à travers ses mouvements et actions, et marque ainsi son retour à la dimension performative de ses premières œuvres. »

+++ Rumeurs & Légendes
Un nouveau parcours dans les collections du musée

Du 15 mars au 14 juillet 2019

« Parallèlement à l’exposition de Thomas Houseago, et à l’occasion de nouvelles donations majeures, le nouvel accrochage des collections du Musée d’Art moderne explore le thème de la narration envisagée comme une expression plastique plutôt que littéraire. Tel un récit révélé à travers l’histoire et le temps, Rumeurs & Légendes présente un art confronté à son actualité politique, sociale et esthétique tout en restant perméable aux aléas de l’histoire personnelle.
Le parcours se décline en deux grandes parties. L’une rouvre une fenêtre sur les décennies précédentes de l’art en France et au-delà, tandis que l’autre résonne des échos du présent à une échelle internationale.
- - En première partie, quatre séquences invitent à redécouvrir, à travers le choix de plusieurs grands ensembles des artistes ayant joué un rôle majeur ou singulier dans les mouvements esthétiques des années soixante et soixante-dix. Des expositions des Mythologies quotidiennes 1 et 2 (1964 et 1977) à l’émergence des mythologies individuelles (1972-2000), la plupart de ces artistes furent défendus et montrés dans ces mêmes lieux du Musée d’Art moderne tout au long de ces quarante dernières années. Par l’importance de leur œuvre et la place qu’ils tiennent dans l’histoire, les artistes de la Figuration Narrative sont au centre de cette nouvelle présentation qui se fait elle-même autour de Une passion dans le désert, un cycle de 13 tableaux peints en 1964 par Gilles Aillaud, Antonio Recalcati et Edouardo Arroyo et qui fut l’œuvre inaugurale du mouvement.
De part et d’autres sont présentées un ensemble de sculptures, de dessins et de documents d’Etienne-Martin, dont la collection s’est enrichie à l’occasion d’une importante donation, et de tableaux, de gravures et de photographies du peintre-écrivain Bernard Dufour et de son œuvre manifeste hommage à Holger Meins où sont représentés de manière crue la coexistence de l’histoire politique et intime. Plus loin le musée rend hommage à l’œuvre d’Annette Messager et à celle de Christian Boltanski qui sont l’un et l’autre des artistes défendus de longue date par le musée. Tous ces artistes sont aujourd’hui constitutifs de l’identité du musée.
- - La seconde partie du parcours rassemble une nouvelle génération d’artistes, dont la plupart des œuvres sont exposées pour la première fois dans les espaces des collections. Elles témoignent du soutien actif du musée pour la création contemporaine internationale qui décrypte notre monde en mouvement. Internet et les réseaux sociaux ont bousculé les récits d’information et la circulation des images. Ils ont généré un dangereux changement d’échelle en donnant au monde amical ou intime une dimension planétaire. Terreaux d’histoires sérielles et multiples, ils régissent de nouveaux modes de narration, jouant un rôle d’accélérateurs des légendes à venir. Nombreux sont les artistes qui réagissent à ces turbulences, se frayant une voie singulière entre l’individuel et le collectif, entre le digital et l’organique, pour mieux interroger notre perception du réel. Une part importante de ces œuvres sont entrées dans les collections par donation et la plupart d’entre elles grâce à la générosité de la très active société des Amis du musée. Les deux parties de cet accrochage historique et contemporain sont constituées d’œuvres qui, malgré leurs différences formelles ou techniques, ont en commun de chercher à figurer la relation de l’individu dans son environnement, qu’il soit personnel ou collectif. »

Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15
) Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires et permanentes (dernière entrée 21h15)

Entrée gratuite pour les collections permanentes
En raison des travaux, certaines salles sont fermées

Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions
Tarif réduit de 18 à 26 ans
Gratuit : -18 ans

19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )

Monument fermé
Prochaine ré ouverture le 14 Mai 2019

La Conciergerie fait sa révolution
depuis le 14 décembre 2016

"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.
Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives. 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.
Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.
  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.
  Exemple :
Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.
2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.
Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."

La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h

Plein tarif 9 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuité moins de 18 ans

20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

Drôles de petites bêtes d’Antoon Krings

Jusqu'au 8 septembre 2019

« Le Musée des Arts Décoratifs consacre une exposition aux Drôles de Petites Bêtes, l’univers d’Antoon Krings, grand auteur-illustrateur de la littérature jeunesse contemporaine. Elle rassemble plus de 500 peintures, objets d’art, dessins et estampes, issus du fonds du musée et de la collection personnelle de l’artiste, enrichis de prêts de particuliers et d’institutions culturelles. »

Plein Tarif 11 euros
Tarif Réduit 8,50 euros
Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros

Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,
le jeudi : nocturne jusqu’à 21h
Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai

20 bis – Musée Nissim de Camondo (63, rue de Monceau 75008 Paris)



Édouard Bénédictus, le spectacle en couleurs

du 21 mars au 23 juin 2019


« À l’occasion de la Semaine du dessin, dédiée cette année aux arts du spectacle, le Musée Nissim de Camondo présente, du 21 mars au 23 juin 2019, une exposition consacrée aux rapports privilégiés que le chimiste, peintre et décorateur Édouard Bénédictus (1878-1930) a entretenus avec l’univers du spectacle. L’exposition « Édouard Bénédictus. Le spectacle en couleurs » revient sur la contribution aux arts de la scène de ce créateur prolifique et pluridisciplinaire dont les œuvres révèlent toute sa virtuosité à jouer des couleurs et des motifs. Celles-ci sont issues du fonds du département des Arts graphiques du Musée des Arts Décoratifs, l’un des plus importants en France et qui conserve les plus remarquables productions de cet artiste dont certaines n’ont jusqu’alors jamais été exposées. »

Plein Tarif 9 euros
Tarif Réduit 6,50 euros
Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros

Ouverture du Musée Nissim de Cassondo
du mardi au dimanche de 10h à 17h30
fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.

21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

+++ Héléna Rubinstein, l'aventure de la beauté

du mercredi 20 mars 2019 jusqu'au dimanche 25 août 2019

« Pour la première fois en France, le mahJ consacre une exposition à Helena Rubinstein (1872-1965). Plus de trois cents documents, objets, vêtements, photos, gravures, ouvrages, peintures, sculptures, tapisseries – et notamment des œuvres de Marc Chagall, Michel Kikoïne, Sarah Lipska, Louis­ Marcoussis, Elie Nadelman ou Maurice Utrillo, provenant de sa célèbre collection personnelle – retracent le parcours de celle que Jean Cocteau nommait « l’impératrice de la beauté ».

+++ Dans les collections de la BNF Manuscrits hébreux d'Italie

du mercredi 20 mars 2019 jusqu'au dimanche 22 septembre 2019

« En raison du prêt de l’arche sainte de Modène et­ du pupitre de­ Torah italien, pièces majeures de la collection Strauss, au ­museo dell’Ebraismo italiano e della Shoah à ­Ferrare, musée national récemment créé en Italie, le mahJ présente dans la salle italienne un accrochage exceptionnel de manuscrits enluminés des collections de la BnF. »

Ouverture du Musée
Horaires du 20 Mars au 14 juillet
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Mercredi : 11h-21h
Samedi et dimanche : 10h-19h
Jours fériés : 11h-19h

Horaires du 15 juillet au 16 octobre
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Samedi et dimanche : 10h-18h

Horaires du 17 octobre au 16 février
Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h
Mercredi : 11h 21h
Samedi et dimanche : 10h-19h

1er novembre : 11h 19h
25 décembre : 11h 18h

Le Musée est fermé le lundi

Tarifs
Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)
Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €
Gratuit pour les moins de 18 ans

22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Pas d'exposition actuellement

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés
de 10h à 18h30
Gratuit

23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Dans l’atelier
La création à l’oeuvre



Du 15 mai au 30 septembre 2019

« Installé dans le dernier atelier du peintre romantique, le musée Delacroix fait jaillir un imaginaire particulièrement puissant. Lieu de mémoire, il est aussi, grâce à l’ambition de sa transformation en musée par les grands artistes des années 1920, un lieu de création et un lieu de vie. Consacrée à l’atelier et aux métamorphoses qu’il autorise, permet et provoque, l’exposition Dans l’atelier, la création à l’œuvre dévoile le processus créateur de Delacroix et met en lumière, l’importance, en ces lieux, de la transmission artistique à laquelle nous ont invité les fondateurs du musée.
L’exposition donne à voir le génie créatif de Delacroix en mettant en évidence, pour un ensemble d’œuvres choisies, les sources auxquelles il s’est référé et les études qu’il a dessinées, peintes ou mises en forme. Delacroix conservait dans son atelier les dessins et les études préparatoires à toutes ses œuvres, autant de notes que l’artiste pouvait reprendre pour d’autres compositions ou projets.
Ponctuée par des œuvres d’artistes du XIXe et du XXe siècle, l’exposition est dédiée au processus artistique. Les filiations artistiques entre Delacroix et de nombreux autres artistes sont évoquées, de Théodore Géricault à Jean-Baptiste Carpeaux, de Théodore Chassériau à Paul Gauguin. Le projet s’ouvre notamment par une présentation de l’atelier comme sujet de représentation artistique et montre des vues d’atelier de Delacroix lui-même, de Frédéric Bazille et de Pablo Picasso qui l’admiraient. Chaque section s’organise autour d’une ou plusieurs thèmes chers à Delacroix tels que la peinture des fauves, les mythes de Médée, d’Orphée, l’histoire d’Ovide, la représentation des « têtes coupées » ou encore les enlèvements, et illustre le lien créatif qui unit Delacroix à ses pairs et à ses successeurs.
L’exposition bénéficie de prêts exceptionnels des musées français et étrangers dont le musée des Beaux-Arts d’Orléans, le Palais des Beaux-Arts de Lille, la National Gallery de Londres ou encore le Kunsthalle de Hambourg.
L’invitation adressée à trois artistes de notre temps, Anne-Lise Broyer, Laurent Pernot et Jérôme Zonder, permet de rendre aussi sensible que possible l’élaboration de cette pensée artistique. La présence de leurs créations dans l’atelier de Delacroix est ainsi l’occasion de souligner le mouvement de conception propre au peintre. Elles rendent au musée-atelier sa double vérité, celle d’un lieu historique où vécut l’un des plus grands artistes du XIXe siècle, celle d’un espace où s’est jouée, et se joue encore, l’alchimie complexe de l’acte créateur.
Le musée Eugène-Delacroix a dédié, depuis 2014, son programme de recherche au thème de l’atelier. Historique et muséal, inscrit dans l’étude du passé et dans l’analyse du présent, ce programme associe l’atelier et le musée. Cette exposition constitue ainsi l’aboutissement d’une réflexion sur l’atelier comme espace de création et de mémoire, pleinement ancré dans l’histoire. »

Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30
Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois
Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre



Tarifs
Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €
Gratuité pour les moins de 26 ans

Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €

24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

+++ A la plume, au pinceau, au crayon : dessins du monde arabe

26 mars 2019 - 15 septembre 2019


« Le musée de l’IMA présente une exposition inédite sur le dessin dans le monde arabe. A découvrir, une centaine d’œuvres issues de sa collection, récemment enrichie de la donation Claude & France Lemand. Ces dessins, pour la plupart figuratifs, datent du XIe siècle à nos jours, certains sont exposés pour la première fois. »



+++ Foot et monde arabe
La révolution du ballon rond

10 avril 2019 - 21 juillet 2019


« Les deux trophées remportés par la France en 1998 et 2018 et présentés exceptionnellement, le maillot de Zidane, des ballons du coup d'envoi de la dernière Coupe du monde… : venez à l'IMA découvrir le sport le plus populaire au monde, dans les pays arabes mais aussi en France, à travers les immenses joueurs issus de l'immigration. De Zidane à Mbappé, de Benbarek à Salah, une plongée dans de grandes histoires qui, au-delà du sport, racontent leur époque, les peuples arabes et les liens qui nous unissent.
Dans une scénographie immersive le visiteur découvre - à la manière d’un joueur entrant sur un terrain de foot - 11 épopées humaines de joueurs et de supporters dans le monde arabe : l’équipe du Front de Libération national de l’Algérie, le célèbre joueur Larbi Ben Barek, l’essor du football féminin en Jordanie ou encore la ville du Caire comme capitale du Football...
Objets iconiques (maillots, ballons, trophées des Coupes du monde 1998 et 2018...), photographies, extraits d’archives, documentaires, interviews sont complétés par le travail de plusieurs artistes contemporains (Philippe Parreno...). Plusieurs expériences interactives sont également proposées aux visiteurs : composer son équipe de foot arabe idéale ou se glisser dans la peau d’un commentateur sportif.
Portée par l’ambiance de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TOTAL) en Egypte et la Coupe du monde féminine en France qui se tiendront en juin 2019, l’exposition Foot et monde arabe, la révolution du ballon rond fait vivre et revivre des moments singuliers où le foot transcende le sport, suscite ferveur et passion, rassemble, marque la mémoire de chacun et fait basculer l’Histoire.
11 histoires emblématiques de Foot
Exemple unique d’assimilation d’un élément étranger aux cultures arabes, le football a joué, à l’heure des indépendances, un rôle déterminant dans l’élaboration des identités nationales. L’engagement du sport dans les combats sociaux demeure très vif au 21ème siècle, dans le monde arabe mais aussi hors de celui-ci. En France, l’équipe victorieuse du mondial de 1998 consacre des joueurs issus de l’immigration, dont Zinedine Zidane est l’emblème. Le football répercute, voire intensifie, le caractère foncièrement mondialisé de nos sociétés. Le mouvement des joueurs ou les droits de diffusion des matchs, répondent à des logiques économiques globales. Certains pays arabes occupent en ce sens une place de premier plan à l’échelle du football européen et mondial : le Qatar, propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du monde 2022, en est le meilleur exemple. »

+++100 ans de passion et d’innovations
1919-2019 | Centenaire de la Fédération française de football

10 avril 2019 - 6 juin 2019


Il y a tout juste un siècle, le football français vivait une étape décisive de son organisation et de son développement avec la création de la Fédération française de football (FFF).
Cent ans d’une histoire riche en émotions, exploits et personnalités, mais aussi en évolutions et innovations sportives et techniques, que la FFF a retracée et vous propose de revivre ici.
Jetant une passerelle entre les générations, « FFF : 100 ans de passion et d’émotion » fait prendre la mesure de l’évolution qu’a connu en un siècle le sport le plus populaire au monde, aux plans sportif et technique mais aussi culturel et sociétal et apporte un éclairage inédit sur les arcanes de la FFF, des acteurs de sa construction à ses grands « patrons », Jules Rimet, Henri Delaunay, Fernand Sastre à Noël Le Graët et à leur apport dans l’essor du football français et mondial.
Du trophée de Kopa au maillot de Mbappé
A découvrir, des documents et objets historiques, inédits ou insolites, tirés des archives de la FFF exposés pour la première fois : les premières correspondances manuscrites des années 20, la création des grandes compétitions du football français et mondial, les causeries d’Albert Batteux, de Michel Hidalgo, d’Aimé Jacquet…. Ou encore le trophée du Ballon d’Or de Raymond Kopa, les chaussures de Zinédine Zidane ou d’Antoine Griezmann, le maillot de Didier Deschamps et celui de Kilian Mbappé.
Autant de symboles, de souvenirs, d’émotions, qui ont forgé un imaginaire collectif dans le plaisir du jeu et de son partage, que le visiteur pourra vivre et revivre au fil de cette exposition anniversaire exceptionnelle.
Licenciés, clubs, instances nationales, régionales, amateurs, professionnels : celles et ceux qui font vivre notre sport ont contribué et contribuent à cet inestimable héritage. Cette exposition leur rend hommage et leur appartient ; la FFF a souhaité que son accès leur soit libre et gratuit. Billet d’entrée compris dans celui l’exposition
Dans une scénographie immersive le visiteur découvre - à la manière d’un joueur entrant sur un terrain de foot - 11 épopées humaines de joueurs et de supporters dans le monde arabe : l’équipe du Front de Libération National de l’Algérie, le célèbre joueur Larbi Ben Barek, l’essor du football féminin en Jordanie ou encore la ville du Caire comme capitale du football…

Tarifs
8 € 6 € 4 €
Tarifs  aux caisses de l'IMA,
Tarif réduit 6 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes
Tarif réduit 4 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE
Gratuité pour les partenaires de la FFF

Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h
samedi, dimanche et jours fériés 10h-20h

25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )

Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.
Une collection unique au monde
Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.
Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes
L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.
Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.

Visite libre

Horaires
du mardi au vendredi de 12h à 18h
le samedi et le dimanche de 10h à 18h

26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019

27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)




+++ Corps et sport

Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020

« L’expo à visiter avec des baskets !

Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?

Passez le relais ! Corps Et Sport.
Le sport, un vaste terrain de découvertes…
Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »

+++ Microbiote
D'après "Le charme discret de l'intestin"

Du 4 décembre 2018 au 4 août 2019

Si vous qui croyez que votre intestin n'est bon qu'à se vider et qu'il pendouille inutilement le reste du temps dans votre ventre, vous allez être surpris en découvrant la richesse et la complexité du microbiote, le petit monde de virus, de bactéries, d'archées et de champignons qui l'habite !
  Les recherches de ces dernières décennies ont en effet montré que ce microbiote jouait un rôle fondamental dans l'organisme et ont mis en évidence son influence sur notre système immunitaire et notre comportement.
   Décalée et décomplexée, l'exposition Microbiote vous explique sans tabou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur vos intestins sans jamais oser le demander : après une visite complète et détaillée du système digestif, vous ferez connaissance avec l'étonnant petit peuple du microbiote - sa composition, son fonctionnement et son rôle essentiel pour la santé - et pourrez profiter de précieux conseils pour maintenir en forme ces indispensables compagnons de digestion.
  L'exposition Microbiote est inspirée du best-seller “Le Charme discret de l’intestin” de Giulia et Jill Enders (paru aux éditions Actes Sud en 2015)

+++ Robots, l'exposition

Exposition permanente

Pour s'adapter à leur environnement, les robots doivent pouvoir capter, se déplacer, manipuler, communiquer. Cette capacité d'autonomie en fait des machines extraordinaires.
  Qu'est-ce qu'un robot exactement ? Comment fonctionne cette machine si fascinante ? À quoi peut servir un robot ? Les robots vont-ils modifier notre quotidien ? Sommes-nous prêts à les accepter ?

La nouvelle exposition permanente "Robots", découpée en six grands moments muséographiques, vous permettra de saisir les enjeux de la robotique contemporaine, d'interagir avec de véritables robots et d'aborder les grandes questions liées à leur arrivée dans notre vie quotidienne.

Robot, pas robot ?
Familiarisez-vous avec la notion de robot et découvrez les caractéristiques techniques qui distinguent une simple machine d’un véritable robot. Un objet très quotidien comme une porte d’ascenseur, capable grâce à ses capteurs de ne pas se refermer intempestivement, est par exemple un robot. Saurez-vous distinguer ce qui est un robot de ce qui ne l'est pas ?

Dessine moi un robot
Dotés de caméras, gyroscopes et autres capteurs, les robots peuvent s'adapter à leur environnement. Des algorithmes traitent les informations qu'ils perçoivent, prennent des décisions et envoient des consignes à leurs moteurs. En réponse à ce qui l'entoure, un robot peut ainsi effectuer des mouvements et exécuter des tâches. Cette capacité le distingue des autres machines.
Dans cette partie de l'exposition, apprenez comment fonctionne un robot et découvrez à quel point, au fil des années, les robots gagnent en autonomie.

Au labo les robots
Découvrez comment travaillent les roboticiennes et roboticiens pour trouver des méthodes aidant les robots à accomplir leurs tâches. Que ce soit pour remplacer ou assister l’homme dans des tâches pénibles, s’adapter à lui pour mieux le servir, explorer des mondes inaccessibles... Et si vous pensez qu’il est simple de faire marcher un robot sur deux jambes, détrompez-vous !

Vivre avec les robots
Les progrès en robotique sont fascinants mais parfois déconcertants, voire inquiétants. On peut noter des améliorations dans le domaine industriel, en chirurgie, dans les domaines de l'automobile, de l'aviation, du service à la personne... Ces évolutions ouvrent de grandes perspectives de collaboration entre robots et humains.
Au-delà des rêveries utopiques ou des peurs irrationnelles, cette partie de l'exposition s'attache à démystifier les robots et aide à mieux les comprendre pour les utiliser à bon escient.

Le salon robotique
En conclusion de l'exposition, vous êtes invité·e·s à vous questionner sur votre propre rapport aux robots. Quelles représentations en avez-vous, quel est votre degré d'acceptation de ces machines d'exception ?
Vous pourrez également explorer la robotique de façon plus large : découvrir des pratiques amateurs, vous intéresser à ses actualités et à ses métiers.

Trobo, installation artistique
Œuvre d'Aurélien Bory, chorégraphe et plasticien
Au cœur de l'exposition, deux robots tentent de mettre dans l’ordre de grandes lettres composant le mot ROBOT, sans jamais y parvenir. Au fil de la pièce, les deux robots collaborent ou au contraire s’opposent. Tantôt impressionnantes, tantôt burlesques, leurs actions dessinent une danse où, à la grande précision des machines, s’opposent l’imperfection et le non-sens...

+++ Grande vitesse ferroviaire
l'exposition

Du 19 février au 18 août 2019

Alors que le développement d'autres modes de transport semblait vouer le train à un déclin irréversible, la révolution de la grande vitesse a permis l'extension du réseau ferré mondial : transporter les voyageurs dans des trains plus confortables, plus sûrs, et surtout plus rapides est aujourd'hui un enjeu majeur du ferroviaire.
Venez découvrir les dessous de la grande vitesse sur rail et devenez, le temps de la visite, l'acteur de cette fabuleuse aventure humaine, scientifique et technique : construction et tracé des lignes, installation et entretien des voies, équipement et alimentation des rames n'auront plus de secrets pour vous !
Après une brève introduction au monde de la grande vitesse ferroviaire, l'exposition vous invite à comprendre les principaux défis techniques qu'ont eu à relever les ingénieurs pour battre des records de vitesse et réduire les temps de trajet. Trois installations artistiques inspirées par l'imaginaire de l'univers ferroviaire complètent le propos.
Cette exposition a été coproduite avec l’Espace des sciences de Rennes,
où elle a été présentée en 2017.

Horaires
ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
le dimanche de 10h à 19h
Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Plein Tarif 12 euros
Tarif réduit 9 euros
A partir de 2 ans

28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris




La fondation Courtauld
Le parti de l'impressionisme

du 20 février au 17 juin 2019

« L'exposition présente la collection de l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld, l'une des plus significatives collections de peintres impressionnistes, rassemblés pour la première fois à Paris depuis 60 ans.
L’exposition témoigne de l’extrême exigence et de l’engagement artistique de Samuel Courtauld. Elle réunit quelque 110 œuvres – dont une soixantaine de peintures, mais aussi des œuvres graphiques, ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery ou dans différentes collections publiques et privées internationales. Elle présente également un ensemble de  qui ont appartenu au frère de Samuel Courtauld, Sir Stephen Courtauld.
Occasion unique de découvrir quelques-unes des plus grandes peintures françaises de la fin du XIXème siècle et du tout début du XXème siècle (Manet, Seurat, Cézanne, Van Gogh, Gauguin), l’exposition réunit des chefs-d’œuvre tels que :
Bar aux Folies-Bergère de Manet (1882)
Nevermore de Gauguin (1897)
La Loge de Renoir (1874)
La femme se poudrant de Seurat (1889)
L’autoportrait à l’oreille bandée de Van Gogh (1889)

Samuel Courtauld (1876 - 1947) est un industriel anglais, collectionneur d'art et fondateur du Courtauld Institut of Art et de la Courtauld Gallery à Londres en 1932.
Samuel Courtauld joue un rôle fondamental dans la reconnaissance de Cézanne au Royaume-Uni, en rassemblant le plus grand ensemble du peintre, dont la Montagne Sainte-Victoire au grand pin et l’une des cinq versions des Joueurs de cartes de Seurat constitue l’autre point fort de la collection avec un ensemble significatif de quatorze œuvres, dont La Jeune Femme se poudrant. »

Tarifs :
Plein tarif 16 euros
Moins de 26 ans 10 euros
Moins de 18 ans 5 euros
Moins de 3 ans gratuit
Offre famille 32 euros
Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns



Horaires du 6 Mai au 17 juin

Lundi 11h-20h Mardi fermé Mercredi, Jeudi 11h-20h Vendredi jusqu'à 21 h Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne Samedi Dimanche 10h-20h