Printemps 2014

1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )

+ Carl Larsson, l'imagier de la Suède

du 7 mars au 7 juin 2014

« « L’exposition Carl Larrson, l'imagier de la Suède » au petit Palais présente pour la première fois en france la grande figure de l'art suédois des années 1900. Cent vingt oeuvres - aquarelles, peintures, estampes et meubles - plongent le visiteur dans une vie domestique paisible et une campagne tout aussi policée, symbole de l’art de vivre à la suédoise. Grâce aux prêts exceptionnels consentis par le Nationalmuseum de Stockholm et la maison de Larsson à Sundborn, le public découvrira les différentes facettes de son art. Travaillant aussi bien la peinture, l’aquarelle et la peinture murale, c'est surtout pour son travail d'illustration que Carl Larsson (1850-1919) a connu de son vivant une gloire internationale qui s'est maiontenue jusqu'à nos jours. »

+ Charles Girault et le Petit Palais, Un architecte en 1900

du 11 mars au 19 septembre 2014

L’exposition Paris 1900, la Ville spectacle est l’occasion pour le Petit Palais de rendre hommage à son architecte, Charles Girault (1851-1932). Si le Petit Palais, reconnu comme un des joyaux architecturaux de l'Exposition Universelle demeure aujourd’hui une silhouette familière, à deux pas des Champs-Élysées, la personnalité de son concepteur est en revanche injustement méconnue. Charles Girault a pourtant mené une carrière exemplaire au tournant du dernier siècle, à Paris et à Bruxelles. Il peut d’autant mieux être mis à l’honneur que le Petit Palais a reçu, en 2012, une importante donation provenant des descendants de l'architecte. Une partie de la donation – dont « L'Espérance », modèle de la superbe -mosaïque du Tombeau du Pasteur- est présentée ici pour la première fois, au côté de dessins, de peintures, de sculptures et de médailles issues des collections du Petit Palais. D’origines modestes, Charles Girault commence comme apprenti serrurier. Ses talents de dessinateur l’incitent à se présenter à l’École des Beaux-Arts où il est admis dans l’atelier d’Honoré Daumet. Prix de Rome en 1880, il entame une carrière parisienne à son retour de la Villa Médicis en 1884. Le tombeau de Pasteur, édifié en 1896, lui vaut son premier succès public. La même année, à quarante-quatre ans, Charles Girault est nommé, à l’issue d’un concours, architecte du Petit Palais. La responsabilité est de taille puisqu’il s’agit de réaliser l’un des deux seuls monuments pérennes de l’Exposition, avec le Grand Palais dont Girault coordonne également les travaux. Le petit Palais s'inscrit au cœur d'une perspective prestigieuse, entre les Champs-Elysées, les Invalides et la Place de la Concorde. L’enjeu pour l’architecte est double : il lui faut imaginer un projet en harmonie avec les monuments qui l’entourent. Mais il lui faut aussi inventer un édifice moderne, qui réponde à sa future affectation, être le Palais des Beaux-Arts de la ville de Paris. Charles Girault parvient à relever brillamment le défi : cet architecte au parcours académique sans faute, conçoit le Petit Palais comme un « musée modèle » qui associe avec élégance les références classiques, le style Art Nouveau et les innovations techniques, comme l’usage du béton armé. Depuis 1900, le Petit Palais suscite l’admiration des visiteurs, nombreux à s’émerveiller devant les morceaux de bravoure que constituent la grille d’entrée, dessinée par l’architecte, les mosaïques du vestibule, la colonnade et les fresques du jardin intérieur ou les rampes en fer forgé des escaliers d’angle.

2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )

Moi, Auguste, Empereur de Rome

du 19 Mars au 13 juillet 2014

« Pour commémorer le bimillénaire de sa mort, le Grand Palais et le musée du Louvre font revivre les grandes heures de l’empereur Auguste et l’effervescence artistique de son règne. L’image de l’empereur est alors omniprésente à Rome et dans les provinces. Une sélection de statues, reliefs sculptés, fresques, pièces de mobilier ou d’argenterie mais aussi la reconstitution d’une villa des pentes du Vésuve ou de tombes découvertes en Gaule révèlent les transformations du cadre de vie des Romains. »

3- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris)

Robert Mapple Thorpe

du 26 Mars au 13 juillet 2014

« Robert Mapplethorpe est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art. C’est avec un noir et blanc extrêmement stylisé qu’il réalise portraits, nus, et natures mortes. Au-delà de la puissance érotique qui fait la célébrité de l’œuvre de Robert Mapple-Thorpe, l’exposition présente la dimension classique du travail de l’artiste et sa recherche de la perfection esthétique, à travers plus de 200 images qui couvre toute sa carrière du début des années 1970 à sa mort précoce en 1989. »

4- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )

Henri Cartier-Bresson

du 12 février au 9 juin 2014

« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » disait Henri Cartier-Bresson.

De la fin des années 1920 à l’orée du XXIe siècle, le photographe s'est évertué à respecter ce principe de vie et de vue. Depuis que Cartier-Bresson a commencé à exposer et à publier ses images, certains ont tenté de circonscrire ce qui faisait l'unité de ce principe. Son génie de la composition, son intelligence des situations ou sa dextérité à les saisir au bon moment, se sont dès lors le plus souvent trouvés résumés dans la notion d'« instant décisif ».

Dix ans après la disparition du photographe en 2004, maintenant que les milliers de tirages qu'il a laissés à la postérité ont été soigneusement réunis et classés par la fondation qui porte son nom, tandis que ses archives de notes, de lettres et de publications sont désormais accessibles aux chercheurs, il apparaît clairement que l'instant décisif, s'il permet de qualifier certaines de ses images les plus connues, est trop restrictif pour appréhender l’œuvre dans son ensemble. À rebours d’une vision unificatrice et simplificatrice, la rétrospective du Centre Pompidou se propose de montrer la richesse du parcours du photographe, ses réorientations successives et ses différents moments de développement. Elle a pour ambition de montrer qu’il n’y a pas eu un seul, mais bien plusieurs Cartier-Bresson.

Si les plus grandes icônes du photographe sont évidemment présentées, il s'agissait aussi, afin de bien rendre compte de sa diversité, de prendre en considération des images moins connues, de réévaluer certains reportages et de faire émerger des ensembles de ses peintures, dessins, ou incursions dans le domaine du cinéma. Des tentatives qui en disent aussi beaucoup sur son rapport à l'image et, par défaut, sur ce qu'il cherchait en photographie.

La première partie de l'exposition, retraçant les années 1926 à 1935, est marquée par la fréquentation du groupe surréaliste, les débuts photographiques et les grands voyages à travers l'Europe, le Mexique et les États-Unis. La deuxième période, qui commence en 1936, au retour des États-Unis et se clôt en 1946 avec un nouveau départ pour New York, est celle de l'engagement politique, du travail pour la presse communiste, de l’activisme antifasciste, du cinéma et de la guerre. Enfin, le troisième temps commence avec la création de l'agence Magnum en 1947 et se termine au début des années 1970, au moment où Henri Cartier-Bresson arrête le reportage. Du surréalisme à Mai 68, en passant par le conflit espagnol, la Seconde Guerre mondiale, la décolonisation, la guerre froide et les Trente glorieuses, la rétrospective du Centre Pompidou propose, loin des mythes et des raccourcis, une nouvelle lecture de l'oeuvre du plus célèbre des photographes français.

À travers plus de cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents, rassemblant images célèbres et inédites, l'exposition fait l'histoire de cette oeuvre magistrale et, à travers elle, celle du 20e siècle.

5- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)

America Latina 1960-2013

Du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014,

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique. Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des œuvres d’artistes contemporains. Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.

6- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )

De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes

du 14 mars au 21 juillet 2014

« À l'occasion de l'exposition "De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes", le Musée Jacquemart-André réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.

Le terme de "fête galante" désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Jean-Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences. À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires. Le thème de la fête galante a tout naturellement trouvé sa place au Musée Jacquemart-André, dont la collection de peintures françaises du XVIIIe siècle, réunies par Nélie Jacquemart et Édouard André, est l’un des joyaux. »

7- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )

Le trésor de Naples, les joyaux de San Gennaro

du 19 mars au 20 juillet 2O14

Un pacte millénaire, un mystère inexplicable, pour la première fois en dehors de l'Italie Le trésor de Naples San Gennaro, saint Janvier, mort en martyr des persécutions de Dioclétien, est le grand saint patron de la ville de Naples. Son sang, recueilli dans deux ampoules, se liquéfie trois fois par an, aux mêmes dates depuis des siècles, un phénomène que même aujourd’hui la science ne peut expliquer. Entre 1526 et 1527 la ville subit deux fléaux : la guerre et la peste. Face à ces événements tragiques les Napolitains implorent la protection de San Gennaro. Le 13 janvier 1527 un contrat insolite est établi devant notaire entre le saint, mort depuis plus de mille deux cents ans, qui s’engage à protéger la ville de la peste et des éruptions du Vésuve, et le peuple de Naples qui s’engage à travers la Députation à lui constituer un trésor et à lui construire une nouvelle chapelle au sein de la cathédrale. La Députation, gardienne de la chapelle, est une institution laïque créée en 1601, une des plus anciennes et singulières organisations encore actives en Italie. Constituée de dix représentants de la noblesse et de deux du peuple, elle garantit depuis quatre siècles l’intangibilité des ampoules du sang et des saintes reliques, l’administration et la tutelle du culte et du trésor de San Gennaro. La Députation a permis de sauvegarder jusqu’à aujourd’hui la tradition, l’histoire et l’extraordinaire Patrimoine artistique liés au culte de San Gennaro. Les plus importants chefs-d’oeuvre de l’immense trésor de San Gennaro, réalisés et accumulés au cours des siècles seront montrés dans l’exposition.

8- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)

+ Gustave Doré (1832-1883) L'imaginaire au pouvoir

du 18 février au 11 mai 2014

« Gustave Doré est sans doute l'un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle. A quinze ans à peine, il entame une carrière de caricaturiste puis d'illustrateur professionnel - qui lui vaudra une célébrité internationale - avant d'embrasser tous les domaines de la création : dessin, peinture, aquarelle, gravure, sculpture. L'immense talent de Doré s'investit aussi dans les différents genres, de la satire à l'histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques...

En tant qu'illustrateur, Doré s'est mesuré aux plus grands textes (La Bible, Dante, Rabelais, Perrault, Cervantes, Milton, Shakespeare, Hugo, Balzac, Poe), faisant de lui un véritable passeur de la culture européenne. Il occupe ainsi une place cruciale dans l'imaginaire contemporain, de Van Gogh à Terry Gilliam, sans compter son influence certaine sur la bande-dessinée ; autant d'aspects que cette première rétrospective depuis trente ans souhaite explorer. »

+ Van Gogh/Artaud Le suicidé de la société

du 11 mars au 6 juillet 2014

« Quelques jours avant l'ouverture d'une rétrospective Van Gogh à Paris en 1947, le galeriste Pierre Loeb suggéra à Antonin Artaud (1896-1948) d'écrire un texte sur le peintre. Prenant le contre pied de la thèse de l'aliénation, Artaud s'attacha à démontrer comment la lucidité supérieure de Van Gogh gênait les consciences ordinaires. En voulant l'empêcher d'émettre "d'insupportables vérités", ceux que sa peinture dérangeait le poussèrent au suicide.

En s'appuyant sur les catégories ou les désignations singulières mises en avant par Artaud dans Van Gogh le suicidé de la société, le parcours de l'exposition se déroule à travers une quarantaine de tableaux, un choix de dessins et de lettres de Van Gogh ainsi qu'une sélection d’œuvres graphiques du poète-dessinateur. »

+ Carpeaux (1827-1875), un sculpteur sous l'Empire

du 24 juin au 28 septembre 2014

« Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III. Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l'opéra de Charles Garnier). Le sculpteur du sourire et le peintre du mouvement, le portraitiste remarquable, le dessinateur familier de la cour des Tuileries, l'observateur attentif de la vérité de la rue, est aussi un admirateur sensible de Michel-Ange qui s'abîme sans cesse dans une sombre mélancolie, brossant à grands traits, dès ses débuts, la tragédie anthropophage d'Ugolin, et, plus tard, les fulgurances fantomatiques d'un sentiment religieux empreint d'inquiétude, la violence de scènes de naufrages ou des autoportraits douloureux. Première rétrospective depuis 1975 consacrée à Carpeaux, sculpteur, peintre et dessinateur, cette exposition se propose d'explorer l'oeuvre contrasté d'une figure majeure de la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle, qui selon Alexandre Dumas, faisait "plus vivant que la vie". »

9- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )

Indiens des Plaines

Du 8 avril au 20 juillet 2014

« L’exposition rassemble un ensemble de 140 objets et œuvres d’art reprenant, dans leur continuité, les traditions esthétiques au fil d’une longue histoire, du XVIème au XXème siècle, offrant une vision sans précédent de ces traditions. La force de leur culture tient en particulier à la continuité des styles visuels, alors même qu’au cours des trois siècles de contacts avec les Européens et les Américains, le territoire des Plaines a été soumis à des changements culturels et politiques fondamentaux. Cette continuité dans les formes et les dessins est révélée dans l’exposition à travers une grande variété d’objets et de supports : peintures et dessins, sculptures de pierre, de bois, d’andouillers et de coquillages, broderies à base d’épines de porc-épic et de perles de verre, parures de plumes... Des objets composites, assemblages élaborés de divers matériaux et techniques caractéristiques de différents types d’art des Plaines, sont également présentés. Les costumes peints de motifs figuratifs et géométriques, les vêtements de haute valeur symbolique richement ornés, les objets cérémoniels et sculpturaux constitueront une part importante des œuvres exposées.

10- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )

Hors des réserves, Accueil du Musée de Picardie

du 22 mars au 22 juin 2014

« Le temps d’un accrochage temporaire de trois mois, le musée de la Vie romantique accueille une trentaine d’œuvres du musée de Picardie. Cet accrochage rassemble un dépôt exceptionnel d'une vingtaine de feuilles du cabinet des Arts graphiques du musée de Picardie et de dix tableaux romantiques pour une durée de trois ans pendant la fermeture des salles de peintures du musée d’Amiens.

L’antichambre accueillera des feuilles, très souvent inédites, des meilleurs artistes de la période comme Delacroix, Léon Cogniet, Steuben, Nicolas Auguste Hesse, Eugène Devéria, Jacques-Raymond Brascassat et Edouard Bertin. »

11- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )

Objectif Vietnam

Photographies de l’École française d'Extrême-Orient

du 14 mars au 29 juin 2014 « A la suite de l’exposition Du Fleuve Rouge au Mékong, Visions du Viêt Nam, consacrée en 2011 aux regards des peintres français et vietnamiens sur le Vietnam des années 30, le musée Cernuschi présente des photographies anciennes du riche fonds de l’Ecole Française d’Extrême-Orient. Il nous offre un parcours au cœur des traditions vietnamiennes et des sites prestigieux de son histoire. Des explorateurs, savants et archéologues, pressentant la richesse archéologique de cette civilisation ancienne ouvrirent le champ des études de ce pays. Passionnés par leurs missions, ils relevèrent les inscriptions de son passé, étudièrent les us et coutumes de ses populations et fondèrent ses premiers musées. Ils rapportèrent de leur séjour des aquarelles et de précieux témoignages photographiques. Des photographies anciennes présenteront des sites archéologiques, des édifices dont certains sont aujourd’hui disparus, la construction des musées à Danang et Hanoi, des pagodes du nord Vietnam ainsi que la dernière cérémonie rendue au ciel, le Nam Giao, par l’empereur Bao Daï. Quelques aquarelles, estampages originaux et journaux de fouilles compléteront l’ensemble. »

12- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )

New Frontier III Portraits anglo-américains à l'heure de la Révolution

du 1er février au 28 avril 2014

« Avec cette exposition-dossier, le Louvre poursuit son exploration de l’histoire de la peinture aux États-Unis. Cette troisième étape met en regard cinq portraits anglo-américains des années 1780 à 1800 et un peu au-delà, produits à l’heure de la Révolution qui va conduire à l’indépendance et à la création des États-Unis d’Amérique autour de la figure tutélaire et emblématique du général George Washington (1732-1799), élu premier président des États Unis en 1789. L’exposition rassemble ainsi trois portraits du père de la patrie dont un, dû à Charles Wilson Peale (1741-1827), le représentant en commandant en chef de l’armée américaine, exceptionnellement prêté par le musée du château de Versailles. Par ailleurs, des portraits des belligérants de l’autre camp et notamment un superbe portrait du Capitaine Robert Hay of Spot par l’Écossais Raeburn (1756-1823) tout juste restauré, sont présentés en écho au magnifique portrait de Washington en président de la jeune nation peint en 1797 par Gilbert Stuart (1755-1828) – l’un des plus brillants portraitistes américains – prêté par le Crystal Bridges Museum. »

13- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )

+ Mapplethorpe-Rodin

du 8 avril au 21 septembre 2014

« Le musée Rodin confronte deux formes d’expression à travers l’œuvre de deux artistes majeurs : Robert Mapplethorpe et Auguste Rodin. Bénéficiant de prêts exceptionnels de la Robert Mapplethorpe Foundation, l'exposition Mapplethorpe-Rodin présente 50 sculptures de Rodin et un ensemble de 102 photographies dont l’audacieux dialogue révèle la permanence des thèmes et sujets chers à ces deux grands créateurs.

Sept thèmes ont été retenus par les commissaires, servant de fil rouge aux rapprochements qui sont à la fois formels, thématiques et esthétiques. Mouvement et Tension, Noir et Blanc/Ombre et Lumière, Erotisme et Damnation sont quelques-unes de ces grandes problématiques traversant l’œuvre des deux artistes. Cette exposition est une invitation à questionner le dialogue établi par les commissaires et à faire sien les rapprochements. Cette vision "sculpture et photographie" est inédite au musée Rodin car jamais un tel face à face n’avait été réalisé, renouvelant le regard sur la photographie comme sur la sculpture. »

+ Dewar et Gicquel

du 12 juin au 26 octobre 2014

« Poursuivant son dialogue avec l’art contemporain, le musée Rodin ouvre les jardins de l’hôtel Biron au duo d’artistes, Dewar et Gicquel, lauréats en 2012 du Prix Marcel Duchamp, attribué pour la première fois à un modèle de production à deux. Collaborant depuis leur rencontre en 1997 à l’École des Beaux-Arts de Rennes, les deux artistes explorent une voie très expérimentale entre érudition et amateurisme, relecture de l’histoire de l’art et pratiques artisanales. L’hybridation des techniques, des motifs et des matériaux leur permettent d’interroger les canons de la sculpture. Le corpus d’œuvres conçu pour l’exposition est composé d’un ensemble de sculptures en béton de grandes dimensions, coulées et réalisées par les artistes selon les techniques classiques, au cours d’un processus à la fois performatif, ludique et conceptuel. »

14- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )

Les impressionnistes en privé : 100 chefs-d’œuvre de collections particulières

du 13 février au 6 juillet 2014

« Le musée Marmottan Monet présente une exposition intitulée : Les Impressionnistes en privé, réunissant exclusivement des œuvres en provenance de collections particulières. Cinquante prêteurs se sont associés avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des prêts en provenance de France, des États-Unis, du Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie. Cette exposition offre l’opportunité unique au public de découvrir des tableaux pour la plupart jamais vus. Une centaine de chefs-d’œuvre impressionnistes constitue un ensemble d’exception. Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, Édouard Manet, Frédéric Bazille, Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Armand Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès et Auguste Rodin permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme à travers des œuvres inédites

Le parcours de l’exposition présente d’abord les prémices de l’impressionnisme. Il continue avec son éclosion vers 1874, puis avec les années 1880-1890 quand le groupe des impressionnistes se disloque pour laisser place au génie créatif de chacun de ses membres. Enfin, l’œuvre ultime de maîtres tels Pierre-Auguste Renoir, Camille Pissarro, Alfred Sisley et Claude Monet, qui, par bien des égards se situe au-delà de l’impressionnisme, ouvre une fenêtre sur l’art moderne et clôt la manifestation. Cette exposition, unique et incontournable, témoigne de la présence et de l’engouement toujours vifs des maîtres impressionnistes au sein des collections privées. »

15- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )

Les archives du rêve, dessins du Musée d'Orsay, carte blanche à Werner Spies

du 26 mars au30 juin 2014

« Le musée d'Orsay est riche d'une collection de près de 93 000 dessins, dont 18 000 dessins d'arts décoratifs et d'architecture, auxquels s'ajoutent plus de 700 pastels. Fragiles à la lumière, les dessins sont peu exposés. Ils sont conservés pour leur majorité au département des arts graphiques du Louvre, rangés par format et par école avec les œuvres des siècles précédents. Consultables par le public dans une salle de lecture silencieuse située au cœur des réserves, ils forment des archives méticuleusement classées dont nul ne pourra sans doute jamais épuiser les secrets. Mais ces œuvres toujours vivantes s'échappent de l'histoire pour entrer dans le rêve. A l'origine des autres arts qu'il réunit, le dessin est au plus près de la création : le geste de l'artiste n'est pas encore figé. Repentirs, reprises, ratures, variations et variantes au fil de feuilles d'études et de carnets, ce sont les traces de l'acte de création lui-même. A côté de ces milliers de pages préparatoires, de "belles feuilles" trouvent leur achèvement en elles-mêmes. Qu'il soit esquisse ou œuvre finie, le dessin porte toujours la trace intime de la main qui les a tracés et colorés. Ne nécessitant que peu d'outils et un support aisément maniables, le dessin est le terrain idéal des libertés plastiques, des expérimentations graphiques. Le journal intime de l'artiste, où se côtoient autoportraits, notations du quotidien et de fragments du monde, visions fantastiques et oniriques, peut s'y écrire. La sélection d'environ 200 dessins ne se voudra pas représentative de la collection, trop complexe pour être montrée en une seule exposition. Elle développera l'oxymore et le paradoxe des "archives du rêve" à travers le regard exigeant et original de Werner Spies qui fut l'ami des plus grands dessinateurs du XXe siècle, Ernst et Picasso. »

16- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )

Joséphine

du 12 mars au 29 juin 2014

« À l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’exposition rassemble souvenirs personnels et œuvres majeures provenant des prestigieuses collections d’art de l’impératrice Joséphine. Des origines créoles à son mariage avec Napoléon Bonaparte, de son rôle de souveraine jusqu’à sa vie après le divorce, les visiteurs sont invités à entrer dans l’intimité de Joséphine et à découvrir le rôle capital qu’elle a joué dans la constitution du style de l’époque consulaire et impériale. L’exposition restituera l’image d’une femme moderne, passionnée par les voyages, la musique et les jardins, qui incarne encore aujourd’hui un destin hors du commun dans une société en pleine mutation. »

17- Pinacothèques de Paris (1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris) (2- 8 rue Vignon 75009 Paris)

Le Mythe de Cléopâtre

du 10 avril au 7 septembre 2014

« Pour sa saison estivale, la Pinacothèque de Paris renoue avec une exposition unique : Le Mythe Cléopâtre. Cléopâtre VII Thea Philopator, dernière reine d’Égypte membre de la dynastie des Ptolémées, maîtresse de Jules César puis compagne de Marc-Antoine, a eu une vie exceptionnelle, devenue légendaire. Malgré la rareté des sources historiques, ses amours et sa fin tragique ont suscité la fascination et son histoire a très tôt inspiré les écrivains et les artistes. Cléopâtre devient une figure iconographique majeure de la fin du XVIe siècle au XIXe siècle. Considérée tantôt comme une femme fatale, puissante et tentatrice, tantôt comme la victime de forces politiques qui la dépassent, voire comme une héroïne qui a préféré la mort plutôt que la soumission à son vainqueur, Cléopâtre est immortalisée par les artistes et s’inscrit dans l’imaginaire collectif. L’exposition invite au rêve : elle débute par la découverte
 d’œuvres archéologiques d’exception de la période ptolémaïque
 et se poursuit par la naissance du mythe dans la Rome antique (Pinacothèque 2). Des tableaux, des sculptures et des costumes de film illustrent ensuite l’essor du mythe dans l’histoire des arts (Pinacothèque 1). »

18-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )

Clemenceau, le Tigre et l'Asie

du 12 mars au 16 juin 2014

« L’exposition a reçu le «label Centenaire» de la Mission du centenaire de la Première guerre mondiale et fait partie du programme officiel commémoratif de l’État. Surnommé «le Tigre» ou «le Tombeur de Ministère», statufié en Père la Victoire, Georges Clemenceau s’inscrit dans l’histoire et la mémoire nationale comme l’une des figures politiques les plus importantes de son temps. Celui qui ne fut pas seulement homme d’État et chef de guerre nourrissait une véritable passion pour l’Asie, ses arts, ses civilisations, ses religions. L’exposition présentée au musée national des arts asiatiques-Guimet sera consacrée à cet aspect méconnu de l’homme illustre, grand collectionneur d’objets asiatiques. Axée sur sa découverte de l’Inde et du bouddhisme, sur l’orientalisme et son intérêt pour l’Asie, la collection de Clemenceau sera rassemblée au musée : soit quelque 800 objets dont une partie fut dispersée en 1894 lorsque, frappé par le scandale de Panama, Clemenceau dut se résoudre à vendre sa collection aux enchères. Estampes, peintures, kôgôs ou boîtes à encens japonais, masques, céramiques, mais aussi photographies sont les témoins de cette passion pour les arts de l’Extrême-Orient. Écrivain, critique d’art, collectionneur, ou commanditaire, Clemenceau fut fondamentalement un esthète. Homme politique de premier plan, il avait en outre accès à des canaux diplomatiques pour sa collection. Loin d’accumuler les objets dans un seul but esthétique, Clemenceau voulait comprendre leur signification profonde, s’imprégner du sens et de la pensée dont ils étaient issus. Clemenceau, le Tigre et l’Asie, révélera comment cet homme, orientaliste, promoteur du dialogue des cultures, contribua à diffuser la connaissance de l’art et des civilisations de l’Asie auprès du public français. La scénographie retenue évoque le périple du « Tigre » en Asie en 1920 et offre l’image d’un voyage d’un genre inédit. Son intérêt pour l’étude des religions, de la philosophie orientale et des concepts philosophiques qui imprègnent la cérémonie du thé, sont soulignés par les nombreux ouvrages et objets de collection que possédait Clemenceau. Le musée national des arts asiatiques-Guimet bénéficie pour cette exposition exceptionnelle, du concours scientifique de deux institutions partenaires : le musée de arts asiatiques de Nice et l’Historial de la Vendée qui accueilleront chacun l’exposition Clemenceau. »

19- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )

+Raymond Mason : Le voyage

du 7 Mars au 9 novembre 2014

« A l’occasion de l’acquisition en 2012 de deux sculptures majeures de Raymond Mason, achat du bas-relief en bronze La Place de l’Opéra (1957) et don par Madame Jeannine Hao du plâtre polychrome Le Voyage (1966-2010), le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris rend hommage à l’artiste d’origine britannique, né à Birmingham, en 1922, installé à Paris en 1946 jusqu’à sa mort en 2010.

Autour des deux œuvres La Place de l’Opéra et Le Voyage de Raymond Mason, s’articule un choix de sept sculptures et de plusieurs dessins datant de 1950 à 2008 ainsi que des photographies de Martine Franck et de Henri Cartier-Bresson, tous provenant de l’atelier parisien de l’artiste. Cette présentation permet d’évoquer les principales étapes chronologiques du travail de sculpteur de Raymond Mason à travers des œuvres phares qui ont été pour lui des références constantes. Ce sont d’abord les scènes de rue narratives des années 1950, comme le haut-relief en bronze : Le Tramway de Barcelone (1953) dont Picasso a fait l’éloge. Celle-ci est suivie d’une série dessinée et sculptée de scènes du paysage parisien.

Se qualifiant de sculpteur réaliste, Raymond Mason rassemble les passants des rues dans le décor d’un théâtre urbain qu’il compose avec rigueur et dynamisme. Assistant à une scène de rue à New York, il reproduit sa vision d’un spectacle animé et coloré dans la boite vitrée de St Mark’s Place, East Village, New York City (1972). Les personnages sont transfigurés par une polychromie franche et éclatante dans la tradition de la statuaire du Moyen-Âge. L’artiste focalise l’attention en multipliant les détails peints des expressions et des émotions des visages éclairés dans la sculpture Une Foule illuminée (1979-1980). Yves Bonnefoy a dit de cette œuvre : « Je regarde Une Foule illuminée, et je vois là, soit dit tout d’abord, la même sympathie que toujours pour la chose humaine en ses aspects les plus dénués de prestige ». Enfin, la beauté majestueuse des gratte-ciels de New York du bas-relief New York City (1987) a pour pendant le spectacle hypnotique de la destruction des Tours Jumelles le 11 septembre, Amazement (Stupeur, 2003). »

+Douglas Gordon : Pretty much every film and video work from about 1992 until now

du 7 mars à décembre 2014

Cette œuvre « Pretty much ...until now » qui appartient au musée depuis 2003 vient d'être considérablement enrichie par 43 nouvelles vidéos de l'artiste. Cette présentation vient s'ajouter aux grands ensembles du musée tels que Fée Electricité de raoul Dufy, les deux danses de Henri matisse, ou la Réserve des enfants de Boltanski. L’œuvre « Pretty much every ….until now. » exposée dans plusieurs grandes villes depuis 1999 (Hayward Gallery, Londres, 2002 ; Galerie Yvon Lambert, Paris 2003 ; SF MoMA, San Francisco 2007 ; Aéroport de Cork, 2011 ; Akademie der Künste, Berlin 2012,Tel Aviv Museum of Art, 2013), a été acquise en 2003 par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et présentée en 2006 dans ses collections. Elle consiste en une compilation de toutes les œuvres vidéo de l’artiste depuis 1992. Dotée en 2003 d’une quarantaine de films, elle comprend désormais 82 vidéos réparties sur 101 moniteurs posés sur des caisses de bière. L’artiste interroge  dans son travail la notion de mémoire et l’aspect conceptuel du temps, de la durée d’une œuvre jamais terminée. Douglas Gordon qui a exposé à l’ARC/Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2000, travaille essentiellement la vidéo, mais aussi la photographie, le texte, la performance, l’installation. Ses installations vidéo se réfèrent souvent à des classiques du cinéma. Ainsi, 24 Hours Psycho (1993) ou Feature Film (1999) sont des références directes à Vertigo (1958) et Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock. En modifiant la perception de ces œuvres, il les place hors du temps, hors de l’image, « hors-limites », et en propose une nouvelle lecture. L’artiste  aborde des thèmes récurrents dans son œuvre : innocence, culpabilité, fait et fiction, vie et mort, bien et mal, tout en traitant la question de l’identité. Il fait appel au spectateur en sollicitant sa mémoire et les souvenirs d’images fragmentées. »

+Lucio Fontana : rétrospective

du 25 avril au 24 août 2014

« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente l’une des plus importantes rétrospectives de Lucio Fontana (1899-1968). Considéré comme un des grands visionnaires du vingtième siècle, son œuvre a marqué plusieurs générations d’artistes, d’Yves Klein à aujourd’hui. Pour la première fois en France depuis 1987, plus de 200 sculptures, toiles, céramiques et environnements permettent d’offrir une vision globale de son parcours atypique et de ses changements de styles.

Le parcours chronologique de l'exposition couvre l'ensemble de sa production, de la fin des années 1920 à sa mort en 1968, à travers tous ses grands cycles : sculptures primitives et abstraites, dessins, céramiques polychromes, œuvres spatialistes, toiles perforées, œuvres informelles, environnements, Tagli (Fentes), Nature, Fine di Dio, Venezie, Metalli, Teatrini, etc, oscillant entre geste conceptuel épuré et profusion de matières et de couleurs jouant avec le décoratif.

L’exposition, réalisée avec la collaboration de la Fondazione Lucio Fontana, met en valeur la diversité de sa création, entre abstraction et figuration, quête métaphysique et incarnation, utopie et kitsch, fascination technologique et matières informes. Ses toiles fendues, devenues des icônes de l’art moderne, sont mises en regard d’œuvres moins connues, notamment ses sculptures des années trente et ses céramiques, la plupart présentées pour la première fois en France. »

+United History : Iran 1960-2014

du 16 mai au 24 août 2014

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’Arc Unedited History, Iran 1960-2014. Composée de plus de 200 œuvres pour la plupart inédites en France, l’exposition offre un nouveau regard sur l’art et la culture visuelle en Iran des années 1960 à aujourd’hui. L’exposition interroge l’histoire contemporaine de ce pays sous forme de séquences : les années 1960-1970, l’époque de la révolution de 1979 et la guerre Iran-Irak (1980-1988), puis de l’après-guerre à aujourd’hui. L’exposition rassemble une vingtaine d’artistes issus des années 1960-1970 ainsi que de la plus jeune génération. Elle met en perspective les médiums de la peinture, de la photographie et du cinéma mais aussi des éléments centraux de la culture visuelle moderne iranienne (affiches et documents : du Festival des arts de Shiraz-Persépolis à la période de la révolution et de la guerre Iran-Irak). Qu’ils soient déjà historiques (Bahman Mohassess, Behdjat Sadr, Kaveh Golestan, Bahman Jalali) ou issus de la scène contemporaine (Barbad Golshiri, Arash Hanaei…), tous ont construit leur œuvre sur une relation critique aux médiums et aux formes.

Artistes exposés Morteza Avini (1947-1993), Mazdak Ayari (né en 1976), Kazem Chalipa (né en 1957), Mitra Farahani (née en 1975), Chohreh Feyzdjou (1955-1996), Jassem Ghazbanpour (né en 1963), Kaveh Golestan (1950-2003), Barbad Golshiri (né en 1982), Arash Hanaei (né en 1978), Behzad Jaez (né en 1975), Bahman Jalali (1944-2010), Rana Javadi (née en 1953), Khosrow Khorshidi (né en 1932), Bahman Kiarostami (né en 1978), Parviz Kimiavi (né en 1939), Ardeshir Mohassess (1938-2008), Bahman Mohassess (1931-2010), Morteza Momayez (1935-2005), Tahmineh Monzavi (née en 1988), Mohsen Rastani (né 1958), Narmine Sadeg (née en 1955), Behdjat Sadr (1924-2009), Kamran Shirdel (né en 1939), Kourosh Shishegaran (né en 1944), Behzad Shishegaran (né en 1952), Esmail Shishegaran (né en 1946). D’une génération à l’autre, ces artistes contribuent à repenser la manière dont s’est écrite l’histoire politique et culturelle de leur pays. L’exposition et le livre qui l’accompagne invitent à élargir notre perception de l’Iran et de sa modernité.

20- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )




21- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )

+ Les secrets de la laque française, le vernis Martin

du 13 février au 8 juin 2014

« Les Arts Décoratifs mettent le XVIIIème siècle à l'honneur. En consacrant une grande exposition aux secrets de la laque française, le musée révèle l'engouement pour une technique qui incarne le luxe et le raffinement.Du plus important au plus discret, du plus somptueux au plus modeste : meubles, panneaux de boiserie, pbjets d'ameublement, boîtes et étuis, carrosses et traîneaux dessinent l'hsitorie d'une passion largement partagée par une clientèle parisienne et européenne, qui dépassa celle de la chinoiserie à laquelle cette production sacrifia. La question particulière du vernis Martin, expression que seuls les français utilisent, pour parler de la laque, soulève de nombreuses interrogations qui trouvent ici, poour la première fois, des réponses étayées par de nombreuses études et exemples. Réalisée en collaboration avec le Lackunst Museum de Münster en Allemagne, l'exposition réunit près de 300 objets. »

+ Dries Van Noten – Inspirations

du 1er mars au 31 août 2014

« Cette exposition est consacrée au créateur de mode belge contemporain Dries Van Noten. Cette première exposition à Paris est une invitation à un voyage intime et affectif de son univers. En présentant ses sources d'inspiration nombreuses et multiples, Dries Van Noten a choisi de nous révéler son processus si particulier de création. Ce projet totalement inédit, fait d'accumulations choisies et de superpositions pensées, confronte les collections de mode féminine et masculine de Dries Van Noten aux collections de mode des Arts Décoratifs, ainsi qu'aux photos, vidéos, extraits de films, références musicales, œuvres d'art françaises et internationales provenant de collections privées et publiques qui ont nourri sa création. »

+ De la Chine aux Arts Décoratifs : l'Art Chinois dans les Collections du Musée des Arts Décoratifs

du 13 février au 29 juin 2014

Cette exposition dévoile, pour la première fois, la qualité et la diversité exceptionnelles de la collection d'objets d'art chinois conservées aux Arts Décoratifs. Fruits d'acquisitions faites dans les premières décennies de l'institution, mais aussi de dons et de legs de collectionneurs généreux, cet ensemble remarquable traduit l'engouement pour l'art chinois en France, principalement dans la seconde moitié du XIXème siècle et le premier tiers du XXème siècle. L’intérêt que ces donateurs ont eu pour les œuvres en provenance de Chine, et de manière plus large pour le Moyen-Orient et l'Extrême-Orient, réside souvent dans la fascination pour certaines techniques et matériaux, mais aussi pour leurs formes et leurs motifs. Les pièces exposées sont une invitation à découvrir des savoir-faire artisanaux et à pénétrer un univers qui a attiré et intrigué, en renouvelant le vocabulaire ornemental français depuis les premières expositions universelles jusqu'aux périodes plus récentes. L'attrait de l'époque pour ces œuvres est tel que des publications de grande envergure comme celles d'Adalbert de Beaumont, Owen Jones et Eugène Collinot contribuent à la diffusion de ces registres décoratifs avec un impact significatifsur les métiers d'art européens.

+ Parade

du 12 décembre 2013 au 11 mai 2014

Trente ans après Le cirque et le jouet, une exposition présentée au musée des Arts Décoratifs, Parade met en scène des jouets liés au monde du spectacle. Deux univers très différents sont à découvrir : celui du cirque et celui du théâtre. Ces lieux du divertissement populaire et de culture ont été, dès la fin du XIXe siècle, une source d’inspiration pour les fabricants qui ont développé une gamme de jouets inventive et toujours renouvelée, célébrant l’extraordinaire et la malice ainsi que la tradition et l’innovation. Principalement issus des collections des Arts Décoratifs et datés de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, deux cents objets sont exposés, enrichis par le prêt d’une collection de clowns mécaniques. L’exposition propose également une sélection d’œuvres d’artistes, plasticiens, photographes et réalisateurs, dans lesquelles la figure du comique et l’image animée nous replongent en enfance, parfois avec une inquiétante étrangeté. Pour mettre en scène ces univers festifs, l’artiste Jean-François Guillon crée des dispositifs ludiques mêlant jeux de typographies et de lumières, jeux de mots et de silhouettes. Il réalise pour cette exposition deux installations (un théâtre d’ombres animées, une installation vidéo) et une œuvre sonore.

22- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )

Albert Pann : œuvres de guerre (1915-1917) 60 estampes de la collection du Mahj

du 29 avril au 28 septembre 2014

Célébré dans le monde juif pour ses peintures sur les thèmes bibliques, Abel Pann (Kreslawka, 1883 – Jérusalem, 1963) est l’auteur d’une œuvre peu connue, aussi multiple par ses supports (peintures, dessins, estampes) que par ses sujets (héros et scènes bibliques, judaïsme d’Europe orientale, scènes de Palestine, société française) ou que par ses tonalités (romantique, lyrique, caricaturale).

Né Abba Pfeffermann en Lettonie, Abel Pann est issu d’un milieu juif orthodoxe. Après avoir quitté sa famille, il travaille dans une imprimerie et apprend le métier de graveur. Puis il étudie à l’Académie des beaux-arts d’Odessa et se spécialise dans la peinture, le dessin d’humour et la caricature, dont le portrait-charge.

Il arrive à Paris en 1905 et fréquente les artistes de la Ruche. Ses dessins sont publiés dans diverses revues. De 1912 à 1913, il séjourne à Jérusalem et enseigne à l’École des beaux-arts de Bezalel.

Sioniste convaincu, il rentre à Paris pour organiser son départ définitif ; mais ses projets sont empêchés par la déclaration de guerre. De 1914 à 1917, Abel Pann réalise des affiches populaires, destinées à éveiller le sentiment patriotique et à renforcer le moral des Français. Il s’inquiète aussi de la situation de ses coreligionnaires sur le front oriental. Dès juillet 1914, les juifs subissent des exactions de la part de l’armée tsariste et de la population polonaise. Abel Pann dénonce ces persécutions par une impressionnante suite de dessins exécutés entre décembre 1915 et la fin de 1916. Mais l’ambassadeur russe à Paris intervient pour en empêcher la publication. En 1917, certain que les juifs de la diaspora seront toujours perdants, Abel Pann part pour les États-Unis. Il s’établit en Palestine à partir de 1920, enseigne à l’école de Bezalel et entame la création d’une œuvre sur la Bible.

Exposition présentée dans le foyer de l’auditorium.

23- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )

Brassaï, pour l'amour de Paris,

du 14 novembre 2013 au 25 mars 2014

« Après le succès des rétrospectives Doisneau, Izis, Willy Ronis, la Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’œuvre intense et lumineuse de Brassaï ».

24- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )

Eugène Delacroix,

le plus légitime des fils de Shakespeare

du 26 mars au 31 juillet 2014

En lien avec la célébration du 450ème anniversaire de la naissance de William Shakespeare

« Sauvage contemplateur de la nature humaine », selon les mots de Delacroix, Shakespeare a tenu une place particulière dans la création de l’artiste. L’accrochage du musée Delacroix « Eugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare » présente pour la première fois l’ensemble des lithographies de la suite Hamlet ainsi que les pierres lithographiques, œuvres originales de Delacroix. En lien avec cette présentation exceptionnelle, des dessins et des tableaux de la collection du musée dédiés aux créations du dramaturge anglais seront montrés. »

25- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)

Voués à Ishtar Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari

du 23 janvier au 4 mai 2014

« Après qu’en août 1933 des bédouins aient trouvé à Tell Hariri une statue de type sumérien, l’archéologue André Parrot est missionné par le musée du Louvre afin de mener une exploration qui devait conduire à une découverte majeure pour la connaissance des cités anciennes du Proche-Orient des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. Au 31e jour de sa campagne, le 23 janvier 1934, André Parrot dégage la statuette d’un homme, représenté debout et les mains jointes, avec une inscription sur l’épaule qui le nomme Ishqi, roi de Mari. Ainsi était identifiée la ville qui allait être fouillée jusqu’en 2011 par une mission française puis franco-syrienne, conduite successivement par André Parrot, Jean-Claude Margueron et Pascal Butterlin. Au titre du partage des fouilles entre le musée du Louvre et les Antiquités de Syrie, la statue d’Ishqi-Mari échut au musée d’Alep. Sa mise en dépôt à l’Institut du monde arabe à l’occasion du réaménagent de son musée, a donné l’idée de célébrer le 80e anniversaire de la découverte du site en la réunissant avec les pièces aujourd’hui conservées au Louvre, elles aussi issues du périmètre du temple d’Ishtar, la déesse sémitique de l’amour et de la guerre. Ces œuvres, associées aux documents et photographies inédites prises à l’époque par les membres de la mission, font revivre les moments forts de cette histoire, tout autant scientifique qu’humaine. L’exposition, organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre, offre également l’opportunité de présenter le résultat des recherches et des interprétations récentes, en termes d’architecture, d’iconographie et d’épigraphie. »

26- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )

Europunk... Une révolution artistique ...

du 15 octobre 2013 au 19 janvier 2014

« Né sous les cendres froides de Mai 68, dans un contexte de crise économique et de faillite des idéologies, et dans un monde en proie à une menace protéiforme et confuse (nucléaire, totalitaire, terroriste), le punk est un mouvement aussi paradoxal que fondamental. Révolution sans cause, ambiguë, chaotique et radicale, faisant un usage systématique de la provocation et du second degré, le punk prônait le no future tout en proposant à chacun de changer le monde. L'injonction Do it yourself, exaltant les vertus de l'action autonome et faisant de chacun un acteur/créateur potentiel, est un axiome qui n'a rien perdu de sa pertinence. L'exposition Europunk veut montrer le fruit de cette effervescence créative qui, entre 1976 et 1980, parallèlement à ce qui se produisait aux États-Unis, a agité le Royaume-Uni d'abord, puis l'ensemble du continent européen. Enfant illégitime de Dada, de Fluxus et du situationnisme, cette contre-culture qui rejetait l'Art aura en effet réussi, au mépris des canons esthétiques, à imprégner profondément et durablement tous les domaines de la création : la musique bien entendu, mais aussi le cinéma, les arts plastiques, la mode, la bande dessinée… Au total, plus de 450 objets (vêtements, fanzines, affiches, tracts, dessins et collages, pochettes de disques, films, etc.), issus de collections privées et publiques, ainsi que de nombreux enregistrements audio et vidéo, témoignent de cette vitalité et de cette liberté créatrice qui ont fait du punk, malgré lui, une véritable révolution artistique. Les six chapitres de l'exposition seront encadrés par une frise chronologique replaçant les artistes dans le contexte politique et culturel de l'époque, tandis qu'une salle d'écoute constituée d'un mur d'enceintes fera ressentir, par l'image et le son, toute l'énergie innovante de cette révolution artistique ».

27- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )

+ Sur les traces des premiers parisiens

du 10 septembre 2013 au 31 décembre 2014

Le musée Carnavalet - Histoire de Paris accueille, dans son espace d’actualité archéologique, l’exposition-dossier «Sur les traces des premiers Parisiens» consacrée aux recherches menées rue Henry-Farman (Paris 15e), en 2008, par une équipe de préhistoriens de l’Institut national de recherches archéologique préventives (INRAP). La fouille a mis au jour des camps de chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (8000-6500 avant notre ère), implantés à 250 m de la rive actuelle de la Seine. La présentation porte sur le site archéologique et son contexte environnemental, les outils et les gestes techniques de ces hommes préhistoriques, ainsi que sur les méthodes archéologiques, depuis le terrain jusqu’au laboratoire. Pour la première fois, les plus anciens restes humains découverts à Paris sont présentés au public.

+ Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé

du 11 juin 2014 au 1er mars 2015

« A l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération de Paris et dans le cadre du Mois de la Photographie, le Musée Carnavalet présente l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ». Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2ème Division Blindée du général Leclerc et les Alliés. Dans le contexte de ces célébrations, la Ville de Paris propose aussi : un parcours retraçant la mémoire des événements de l’été 1945, au fil de totems implantés dans Paris sur des lieux emblématiques de la Libération, une exposition complémentaire en salle des Prévôts à l’Hôtel de Ville et un cycle de conférences à l’Hôtel de Ville et au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris. » et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.« Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause… Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre, la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un jeu où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui avec le temps font l’objet d’interprétations variées. Une installation audio-visuelle de l’artiste Stéphane Thidet illustre également ce travail de restitution de la mémoire. »

28- Cité des Sciences et de l'Industrie

Jeu Vidéo l'expo, entrons dans une nouvelle ère culturelle

du 22 octobre 2013 au 24 août 2014

« Cette exposition, d'un genre nouveau, vous révélera tout l'univers du jeu vidéo, de la conception jusqu'aux phénomènes de société. Jeu vidéo l’expo s’adresse à tous, que vous soyez « non-joueur » ou gamer averti, alors… à vos manettes ! Jeux d'aventures, jeux de rôles, jeux de stratégie... En 50 ans, le jeu vidéo a gagné toute la société et la France est devenue leader sur le marché de la création numérique. Mais que signifie jouer aujourd'hui ? Qu'est-ce que le Gameplay ? Comment fabrique-t-on un jeu ? Quelles sont les codes culturels du jeu et des gamers ? 1 000 m² d’exposition vous permettent de tout découvrir sur le jeu vidéo… tout en vous amusant ! Construisez librement votre visite et emparez-vous de ce nouveau média grâce à des installations conçues par la Cité des sciences et qui offrent des expériences de jeu inédites à vivre et à réfléchir . Pour les non-joueurs, un atelier d’initiation situé à l’entrée de l’expo, vous familiarise avec les différents contrôles de jeu et vous apprend le plaisir de jouer aux jeux vidéo. Jeu vidéo l’expo ravira les joueurs, experts ou non, qui pourront vivre des expériences de jeu magnifiées. Les joueurs réfléchiront aux notions d’immersion et d’avatar et découvriront quelles habiletés ils développent avec leur pratique. Les activités proposées dans cet immense « Exhibition play »  respectent le modèle d’harmonisation européenne en matière de protection de l’enfance : la norme PEGI utilisée et reconnue dans toute l’Europe comme système de classification d’un jeu en fonction de sa convenance à un certain d’âge. »