Allons au musée - Musées de Paris Présentation d'expositions diverses de peintures, sculptures, photos et vidéos, de lieux multiples, musées, centres d'art contemporain, galeries, cafés-restaurants, entre Grenoble, Paris, Lyon, Rhône-Alpes et la Suisse... Ressentis et impressions critiques. 2023-06-28T13:02:04+02:00 Andrée Laporte-Daube urn:md5:627146f22bec1346990949372a159bfa Dotclear Expositions à Paris Printemps – Été 2020 urn:md5:9b203b7a9e0fa152a7f8abc0c3a31a7c 2020-03-13T20:59:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Expositions temporaires :<br /></h4> <h4>++ La Force du dessin<br /> Chefs-d’œuvre de la Collection Prat<br /></h4> <h5>Du 24 mars 2020 au 12 juillet 2020<br /></h5> <p>« « Initiée dans les années 1970 par Louis-Antoine et Véronique Prat, cette collection qui porte leur nom est devenue l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde, et le premier à avoir fait l’objet d’une présentation au Louvre en 1995. Le Petit Palais a décidé d’organiser en 2020 une nouvelle présentation élargie de cette collection au moment de l’ouverture du Salon du dessin, manifestation qui fédère tous les amateurs français et internationaux.<br /> La collection Prat se concentre sur l’illustration de l’école française avant 1900, et constitue un survol particulièrement représentatif de trois siècles d’art français, de Callot à Seurat. Les deux amateurs ont toujours privilégié dans leurs choix des oeuvres très significatives du point de vue de l’histoire de l’art, et certains de leurs plus fameux dessins sont liés à la genèse d’oeuvres séminales de la peinture française : décors de Versailles par Le Brun, Coypel ou La Fosse, Douleur d’Andromaque de David, Songe d’Ossian d’Ingres ou Famille Belleli de Degas. Les dessins de Poussin, Watteau, Prud’hon, Delacroix, Gros, Millet, Redon, Cézanne ou Toulouse-Lautrec de cette collection sont certainement parmi les plus importants. La collection comprend également des chefs-d’oeuvre d’artistes encore oubliés naguère, mais à qui l’histoire de l’art restitue peu à peu leur place, tels La Hyre, Restout, Vincent, Peyron, Girodet, Doré ou Gustave Moreau. » »<br /></p> <pre></pre> <h4>++ L’Âge d'or de la peinture danoise (1801-1864)<br /></h4> <h5>Du 28 avril 2020 au 16 août 2020<br /></h5> <p>« « Au printemps 2020, le Petit Palais présentera pour la première fois en France depuis près de trente-cinq ans une exposition dédiée aux plus belles heures de la peinture danoise de 1800 à 1864.<br /> L’exposition organisée conjointement par le Nationalmuseum de Stockholm, le SMK de Copenhague et le Petit Palais inclue plus de 200 oeuvres d’artistes phares de cette période comme Christoffer Eckersberg, Christen Købke, Martinus Rørbye ou encore Constantin Hansen. Cette exposition offre l’une des analyses les plus ambitieuses de cette période artistique entreprises depuis de nombreuses années. L’accrochage se concentre sur un certain nombre de thèmes clés ayant trait aux conditions sociales, politiques, économiques et culturelles du Danemark au XIXe siècle et offre un panorama de sujets familiers tels que la vie à Copenhague, l’artiste au travail, le voyage, la peinture de paysages ou encore la famille. Peintures précises et délicates, ces oeuvres offrent une plongée dans le Danemark du XIXe.<br /> Exposition organisée en collaboration avec le Statens Museum for Kunst, Copenhague et le Nationalmuseum, Stokholm » »<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>« La Force du dessin »<br /> Plein tarif : 11 euros<br /> Tarif réduit : 9 euros<br /></p> <p>« L'âge d'or de la peinture danoise »<br /> Plein tarif : 13 euros<br /> Tarif réduit : 11 euros<br /></p> <p>Billet combiné pour les deux expositions<br /> Plein tarif : 16 euros<br /> Tarif réduit : 14 euros<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Pompéi<br /> Promenade immersive. Trésors archéologiques. Nouvelles découvertes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Grand Palais, Salon d'Honneur - Square Jean Perrin<br /> du 25 mars 2020 au 8 juin 2020<br /></h5> <p>« « Un parcours immersif plonge le visiteur au cœur de Pompéi, du temps de sa splendeur et pendant la tragédie de sa destruction, par des projections 360° en très haute définition, des créations sonores et des reconstitutions en 3D des rues et habitations. Alliant technologies et archéologie, l’exposition raconte l’histoire fascinante de cette Cité et des (re)découvertes permises par les fouilles menées à toutes les époques, jusqu’à aujourd’hui.<br />  Partageant les trésors et découvertes archéologiques les plus récentes, le Grand Palais vous propose une expérience d’un genre nouveau et donne à voir Pompéi sous ses nombreux visages.<br />    Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et Gedeon Programmes, en collaboration avec le Parc archéologique de Pompéi. » »<br /></p> <h4>+++ Noir &amp; Blanc : une esthétique de la photographie<br /> Collection de la Bibliothèque nationale de France<br /></h4> <pre></pre> <h5>Grand Palais, Galerie sud-est<br /> du 8 avril 2020 au 6 juillet 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Intemporel et résolument contemporain, le noir et blanc incarne l'essence de la discipline par sa force esthétique et plastique.  Terrain d’expression des plus grand(e)s photographes, il est sollicité aujourd’hui encore pour la richesse de ses nuances et sa radicalité. Le Grand Palais vous invite à découvrir 300 tirages emblématiques des collections de la BnF à travers ce thème qui embrasse l’histoire de la photographie du XXe siècle et explore l’esthétique d’une technique puissante et engagée.<br />  Parmi plus de 200 photographes, des tirages de Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Franck, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin, Brassaï, et Cartier Bresson sont présentés. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h<br /> Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif : 15 €<br /> Tarif réduit : 11 €<br /> Plein tarif : 13 €<br /> Tarif réduit : 9 €<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Yuan Jai<br /> Du 5 février au 27 avril 2020<br /></h4> <h5>Musée, niveau 4<br /> Salle Focus<br /></h5> <p>« Paysages luxuriants, bestiaires fantasmagoriques, éléments biographiques et motifs contemporains, références à l'art oriental aussi bien qu'européen… L'œuvre de l'artiste Yuan Jai (née en 1941 en Chine, résidant à Taïwan depuis 1947) occupe une place centrale dans l'art taïwanais. Travaillant à rebours des dualismes, elle interroge les possibilités plastiques d'un récit culturel complexe. »<br /></p> <h4>+++ Neurones. Les intelligences simulées<br /> Dans le cadre de Mutations / Créations<br /></h4> <h5>Du 26 février au 20 avril 2020<br /> Galerie 4<br /></h5> <p>« À l'heure où l’intelligence artificielle semble avoir envahi tous les domaines industriels du monde contemporain, de la finance au domaine médical, des jeux aux objets à comportement, de l’architecture au militaire, l'exposition souligne la continuité des recherches d’artistes, d’architectes, de designers et de musiciens avec celles développées par les grands laboratoires scientifiques ou ceux du monde industriel. »<br /></p> <h4>+++ Jeremy Shaw<br /> Dans le cadre de Mutations / Créations<br /></h4> <h5>Du 26 février au 20 avril 2020<br /> Galerie 3<br /></h5> <p>« Première grande exposition en France de l'artiste canadien installé à Berlin, Jeremy Shaw (né en 1977).<br /> Cathartic Technology est une installation immersive sonore, qui entremêle des références aux subcultures et à la science pour interroger notre rapport au réel, tiraillé entre biotechnologies et aspiration à la transcendance. »<br /></p> <h4>+++ Christo et Jeanne Claude. Paris !<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 18 mars au 15 juin 2020<br /> Galerie 2<br /></h5> <p>« L'exposition retrace la période parisienne de Christo (né en 1935) et Jeanne Claude (1935-2009) entre 1958 et 1964, ainsi que l'histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, projet pour Paris (1975-1985).<br /> Sept années essentielles au cours desquelles Christo s'affranchit de la surface du tableau ; s'approprie et empaquette les objets du quotidien, réalise des actions en public. C'est à Paris qu'il donne une dimension monumentale à ses œuvres en concevant différents projets pour la Ville lumière. »<br /></p> <h4>+++ Matisse<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 13 mai au 31 août 2020<br /> Galerie 1<br /></h5> <pre></pre> <p>« Hommage à l'artiste français Henri Matisse (1869-1954) à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance. À travers les chefs-d'œuvre de la collection du Centre Pompidou notamment, l'exposition retrace la carrière de Matisse selon un parcours chronologique. Elle invite à la redécouvrir sous un jour singulier : à travers l'intrication texte/image dans sa création, un rapport ininterrompu de l'œuvre au mot. »<br /></p> <h4>+++ Alice Neel.<br /> Un regard engagé<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 10 juin au 24 août 2020<br /> Galerie 4<br /></h5> <pre></pre> <p>« Traversant les périodes de l'abstraction, du Pop Art, de l'art minimal et conceptuel, l'artiste américaine Alice Neel (1900-1984) est toujours restée à contre-courant des avant-gardes et fidèle à une figuration très personnelle.<br /> La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou propose de redécourvir son œuvre à travers deux thèmes majeurs : la lutte des classes et la lutte des sexes. Elle met en lumière l'engagement politique et social d'une artiste pour laquelle l'acte de peindre est fondamentalement recherche de vérité. »<br /></p> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h<br /> sauf les mardis et le 1er Mai<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)<br /> Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <p>AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h<br /></p> <p>Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h<br /> Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h<br /> Jour de fermeture : mardi<br /></p> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Billet « Musée et Expositions »<br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h3>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)</h3> <h4>Claudia Andujar<br /> La Lutte Yanomami<br /></h4> <h5>Du 30 janvier au 10 mai 2020<br /></h5> <p>« « La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la plus vaste exposition jamais consacrée à l’œuvre de la grande photographe brésilienne Claudia Andujar qui, depuis les années 1970, dédie sa vie à la photographie et à la défense des Yanomami, peuple amérindien parmi les plus importants de l’Amazonie brésilienne. » »<br /> « « Fruit de plusieurs années de recherche dans les archives de la photographe, cette exposition, conçue par Thyago Nogueira pour l’Instituto Moreira Salles au Brésil, présente son œuvre à travers plus de 300 photographies en noir et blanc ou en couleur dont un grand nombre d’inédits, une installation audiovisuelle ainsi que des dessins réalisés par des artistes Yanomami et des documents historiques. Reflétant les deux versants indissociables de sa démarche, l’un esthétique, l’autre politique, elle révèle à la fois la contribution majeure de Claudia Andujar à l’art photographique et le rôle essentiel qu’elle joue en faveur de la défense des droits des Indiens Yanomami et de la forêt qu’ils habitent. » »<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires</h5> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> fermé le lundi<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 10,50 euros<br /> Tarif coupe-file internet 11 euros<br /> Tarif réduit 7 euros (7,50 en ligne)<br /> Enfant de moins de 13 ans gratuit<br /></p> <h3>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Turner, peintures et aquarelles<br /> Collections de la Tate<br /></h4> <h5>Du 13 Mars au 20 juillet 2020<br /></h5> <p>« « En 2020, le musée Jacquemart-André présente une rétrospective de Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Incontestablement le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, il en exploita les effets de lumière et de transparence sur les paysages anglais ou les lagunes vénitiennes.<br />  Cette exposition révèle le rôle qu’ont joué les aquarelles dans la vie et l’art de Turner, des oeuvres de jeunesse qu’il envoya à la Royal Academy aux fascinantes expérimentations lumineuses et colorées de sa maturité. Pour un public moderne, ces dernières comptent parmi ses oeuvres les plus radicales et accomplies.<br />  Grâce aux prêts exceptionnels de la Tate Britain de Londres, qui abrite la plus grande collection de Turner au monde, le musée Jacquemart-André accueille une exposition de 60 aquarelles et quelque 10 peintures à l’huile, dont certaines n’ont jamais été présentées en France.<br /> Outre ses œuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait pour lui-même un fonds considérable d’oeuvres, laissé à sa mort dans sa maison et dans son atelier. Avec leur caractère propre, ces esquisses, plus expressives et expérimentales, sont certainement plus proches de sa vraie nature que celles peintes pour le public. Au total, après la mort de l’artiste, la nation britannique en 1856 reçoit un legs immense comprenant une centaine de peintures à l’huile, des études inachevées et des ébauches, ainsi que des milliers d’oeuvres sur papier : aquarelles, dessins et carnets de croquis.<br /> L’écrivain John Ruskin, l’un des premiers à avoir étudié l’ensemble de ce legs, observa que Turner avait réalisé la plupart de ces oeuvres « pour son propre plaisir ». Aujourd’hui conservé à la Tate Britain, ce fonds révèle toute la modernité de ce grand peintre romantique. L’exposition dévoile une partie de ce fonds intime qui offre des points de vue uniques sur l’esprit, l’imagination et la pratique privée de Turner.<br /> Cette monographie évoque le jeune Turner, issu d’un milieu modeste. D’abord autodidacte, il travaille chez un architecte, prend des cours de perspective et de topographie, puis entre à l’école de la Royal Academy à l’âge de quatorze ans. Insatiable voyageur, il s'affranchit progressivement des conventions du genre pictural et met au point sa propre technique.<br /> Un parcours chronologique permet de suivre pas à pas son évolution artistique : de ses œuvres de jeunesse d’un certain réalisme topographique aux œuvres de sa maturité, plus radicales et accomplies, fascinantes expérimentations lumineuses et colorées. Associées ici à quelques aquarelles achevées et peintures à l’huile pour illustrer leur influence sur la production publique de Turner, ces œuvres très personnelles demeurent aussi fraîches et spontanées que lorsqu’elles sont nées sur le papier. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h.<br /> Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br /></p> <h5>Tarifs<br /> </h5> <p>PT 15 euros<br /> TR 65 ans et plus 14 euros<br /> tarif réduit 12 euros<br /> tarif étudiant 10 euros<br /> Tarif 7-25 ans 7,5 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Du Douanier Rousseau à Séraphine<br /> Les grands maîtres naïfs<br /></h4> <h5>Du 11 septembre 2019 au 23 février 2020<br /></h5> <p>« « Le Musée Maillol accueille plus d’une centaine d’œuvres issues du monde passionnant, rêveur, insolite et inépuisable des artistes dit "naïfs". Appelés "primitifs modernes" par l’un de leurs fervents défenseurs, le collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde (1874-1947), ces artistes renouvellent la peinture à leur manière, à l’écart des avant-gardes et des académismes.<br /> Réunies pour la première fois à Paris, leurs oeuvres aux couleurs éclatantes livrent un pan souvent négligé de l’histoire de l’art de l’entre-deux guerres. Sur les pas d’Henri Rousseau et de Séraphine Louis, l'exposition vise à sortir de l'oubli une constellation d'artistes tels qu’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Ève, René Rimbert, Dominique Peyronnet et Louis Vivin. L’exposition, à travers un parcours thématique, soulignera les qualités picturales de ces artistes, au-delà de l’anecdote biographique qui a longtemps constitué le seul commentaire disponible sur eux. Une sélection d’oeuvres étonnantes et à contre-courant, issues d’importantes collections publiques et privées françaises et internationales révélera la grande inventivité formelle de chaque artiste, sans dissimuler les dialogues qu’ils entretiennent avec la tradition picturale comme avec la création de leur temps.<br /> En croisant approches historique, analytique et sensible des oeuvres et de leur présentation au monde, le Musée Maillol lèvera le voile sur la dimension subversive de l’art dit naïf et présentera ces naïfs, primitifs, modernes ou anti modernes, comme des grands artistes à contre-courant des avant-gardes. » »<br /></p> <h5>Horaires d'ouverture<br /></h5> <p>de 10h30 à 18h30 tous les jours<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif : 13,50 €<br /> Tarif senior 12,50 euros<br /> Tarif réduit : 11,50 euros<br /> Tarif 7-25 ans : 9,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h3> <h4>+++ Léopold Chauveau (1870-1940)<br /> Au pays des monstres<br /></h4> <h5>10 mars - 28 juin 2020<br /></h5> <p>« « Parallèlement à son activité de médecin, embrassée par obligation familiale mais qu'il n'appréciait guère, Léopold Chauveau s'est réfugié en autodidacte dans un univers artistique étrange, aussi singulier qu'original. A la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants, il est longtemps resté oublié de l'histoire de l'art, avant qu'une donation de son petit-fils au musée d'Orsay en 2017 (18 sculptures et 100 dessins) ne remette son nom en lumière.<br /> Personnalité atypique, Chauveau s'initie à la sculpture vers 1905 alors qu'il exerce la médecine depuis plusieurs années. Dès 1907, les monstres deviennent un leitmotiv de sa production, en sculpture comme en dessin.<br /> Hybrides, ses créatures sont souvent attachantes, maladroites et comme étonnées de leur propre présence. Semblant sortir de son inconscient, elles constituent pour Chauveau de véritables compagnons, le peuple d'un monde imaginaire dans lequel il trouverait refuge.<br /> Malgré leur singularité, les monstres sculptés de l'artiste peuvent s'inscrire dans une généalogie de l'histoire de l'art, on pense notamment aux gargouilles médiévales ou à des influences japonaises. En dessin, Chauveau adopte un trait synthétique, précis et incisif pour représenter ses personnages dans un style naïf, dans des décors simplifiés mais explicites.<br /> Ses cadrages traduisent la dimension narrative et parfois dramatique de ses séries.<br /> A partir des années 1920, il imagine des paysages monstrueux : étendues antédiluviennes et désertiques où évoluent des monstres biomorphes qui se plient à des activités étranges. Chauveau a aussi illustré de grands classiques (L'Ancien et le Nouveau Testament, Les Fables de La Fontaine), dont il a même parfois revisité le texte (Le Roman de Renard), et a également créé des histoires attachantes et fantastiques d'animaux et d'enfants.<br /> Cette exposition permet une complète redécouverte d'un oeuvre sans équivalent à son époque. Elle s'articule autour de deux grands axes : d'une part la personnalité, la vie et l’œuvre de Léopold Chauveau et de l'autre son univers pour les enfants qui saura fasciner les plus jeunes visiteurs. » »<br /></p> <h4>+++ James Tissot<br /> L'ambigu moderne<br /></h4> <h5>24 mars - 19 juillet 2020<br /></h5> <p>« « Né à Nantes, formé à l’École des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, Jacques Joseph Tissot, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant.<br /> S'il est très régulièrement représenté dans les expositions dédiées à cette période, cette rétrospective est la première qui lui est consacrée à Paris depuis celle organisée au Petit Palais en 1985.<br /> A la fin des années 1850, Tissot fait ses premières armes dans la capitale où sa passion pour l'art japonais comme ses relations avec les cercles les plus influents nourrissent sa peinture. Dans le creuset parisien, à une époque où la modernité théorisée par Baudelaire trouve son expression sous le pinceau de Whisler, Manet ou Degas, Tissot et son esprit dandy sont appréciés par la société mondaine.<br /> Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, il s'installe à Londres et poursuit une carrière en vue qui le voit naviguer dans les meilleures sphères.<br /> Peu à peu, son œuvre se concentre sur la figure radieuse puis déclinante de sa compagne Kathleen Newton, incessamment présente dans ses tableaux. La mort de cette dernière en 1882 scelle le retour en France de Tissot.<br /> Sa carrière se poursuit dans la description des déclinaisons multiples de la Parisienne, objet d’un grand cycle (La Femme à Paris), et les explorations de sujets mystiques et religieux, avec le cycle du Fils prodigue et les centaines d'illustrations de la Bible, qui rendront l'artiste immensément célèbre au tournant du XIXe au XXe siècle.<br /> Centrée sur la figure de James Tissot, veillant à ancrer l'art de ce peintre dans le contexte artistique et social de son temps, cette exposition présente les grandes réussites d'un artiste aux images souvent iconiques, et ses recherches les plus audacieuses. Elle explore également la fabrique de son oeuvre : les thèmes qui lui sont chers et leurs variations, mais également sa volonté de s'exprimer dans des techniques variées, telles que l'estampe, la photographie ou l'émail cloisonné, en sus de la peinture. » »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++Aubrey Beardsley (1872-1898)<br /></h4> <h5>15 juin - 13 septembre 2020<br /></h5> <p>« « L'illustrateur et graveur anglais Aubrey Beardsley meurt à l'âge de vingt-cinq ans. Sa carrière n'en est pas moins prolifique.<br /> A vingt ans, il reçoit sa première commande importante : l'illustration de La Mort d'Arthur de Thomas Malory. Très vite, son travail se diffuse à travers la production éditoriale. Ses réalisations pour Salomé d'Oscar Wilde figurent parmi les plus célèbres.<br /> Ses dessins, vifs et élégants, mettent en scène un univers étrange, érotique et parfois pervers, reflétant la vision du monde de cette figure originale de l'Angleterre fin-de-siècle.<br /> Première monographie de Beardsley en France, l'exposition dévoilera une centaine de dessins qui permettront de distinguer ses influences, des préraphaélites au japonisme, et ses évolutions stylistiques. » »<br /></p> <h5>Ouverture<br /></h5> <p>de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /> fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 11 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h3>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Helena Rubinstein<br /> La collection de Madame<br /></h4> <h5>19 nov. 2019 - 28 juin 2020<br /></h5> <p>« Personnalité hors-norme, première femme d’affaires du XXe siècle, self-made-woman affranchie et visionnaire… Si les superlatifs fusent pour décrire l’ascension vertigineuse d’Helena Rubinstein (1870-1965), l’Impératrice de la beauté selon Cocteau, on en oublie parfois son parcours de collectionneuse aguerrie et son rôle pionnier dans la reconnaissance des arts africains et océaniens en Europe et outre-Atlantique. Construite essentiellement à Paris, au gré de ses rencontres, « la collection de Madame », aujourd’hui dispersée, rassemblait plus de 400 pièces d’art extra-européen, précieux gardiens de reliquaires kota ou fang, pièces d’exception baoulé, bamana, senoufo ou dogon, qui voisinaient avec les œuvres de peintres et sculpteurs de la modernité, Chagall, Braque ou Picasso, et beaucoup d’autres domaines de collection.<br /> À travers une soixantaine de pièces, l’exposition met à l’honneur sa passion pour les arts extra-occidentaux, principalement l’art africain, et sa fascination pour leur intensité expressive et leur caractère. Des arts qu’elle a découverts dans les années 1910, au contact du sculpteur Jacob Epstein puis de collectionneurs d’avant-garde parisiens, et qu’elle mettra un point d’honneur à mettre en valeur dans ses intérieurs de Paris, New-York et Londres mais aussi, dans un souci d’éducation de sa clientèle féminine, dans ses salons de beauté du monde entier et en participant à de grandes expositions. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Frapper le fer, l'art des forgerons africains<br /></h4> <h5>du 19 novembre 2019 au 29 mars 2020<br /></h5> <p>« Peu d’endroits dans le monde ont un rapport aussi puissant avec le fer que l’Afrique subsaharienne. Depuis plus de deux millénaires, le travail de l’un des matériaux les plus fondamentaux de la planète a révolutionné le continent et façonné en profondeur ses communautés et cultures, des champs aux foyers, des terrains de bataille aux lieux religieux. Sous le marteau du forgeron africain, maître du feu et virtuose de la transformation, le métal a été fondu, forgé, martelé puis métamorphosé en objets, et parfois investis d'un pouvoir social et spirituel, avec une sensibilité artistique impressionnante.<br /> Orchestrée par l'artiste et forgeron américain Tom Joyce et les membres du comité scientifique, l’exposition "Frapper le fer, l’art des forgerons africains" déploie une diversité de formes et de traditions autour du fer dans différentes régions du continent subsaharien. Près de 230 pièces réalisées entre le 17e siècle et l’époque contemporaine, allant de la sculpture en bois à une myriade de formes de monnaies, instruments de musique, armes, objets de prestige, témoignent du talent et des prouesses techniques des forgerons d’Afrique, personnages autant vénérés que craints. Un ensemble unique d’œuvres, de collections publiques et privées, originaires de plus de quinze pays parmi lesquels le Nigeria, le Mali, le Bénin ou la République démocratique du Congo, est réuni au musée du quai Branly - Jacques Chirac pour l’une des présentations les plus complètes jamais réalisées. »<br /></p> <h4>+++ Les curiosités du monde de Françoise Huguier<br /></h4> <h5>du 31 mars 2020 au 14 juin 2020<br /></h5> <p>« Les objets, source d’inspiration pour mes images, sont conservés chez moi comme un carnet de voyage. Prendre une photo est d’abord un concept immatériel, je vois, je shoote. Alors qu'avec un objet en volume, je m’approprie d’emblée une histoire qui ne m’appartient pas. <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/…" title="…">…</a> Ce cabinet de curiosités rassemblant mes objets et mes photos, est à la fois mon microcosme et ma manière de pénétrer les secrets intimes du Monde, la rencontre du réel des objets et du virtuel des images, l’incarnation d’une culture et d’un art populaire. Je ne suis pas une collectionneuse, plutôt une ramasseuse, au gré de mes inspirations. » Françoise Huguier<br /></p> <h4>+++ A toi appartient le regard et (…) la liaison infinie entre les choses<br /></h4> <h5>du 31 mars 2020 au 12 juil. 2020<br /></h5> <p>« Photographie, vidéo, installation : pour la première fois, le musée du quai Branly-Jacques Chirac consacre dans ses murs une exposition d’envergure à l’image contemporaine sous toutes ses formes. Dans le sillage de son programme de résidences et des prospections menées depuis une dizaine d'années, l’exposition met à l’honneur vingt-six artistes extra-européens. Des artistes aux profils très divers, jeunes et émergents comme Gosette Lubondo (RDC), Lek Kiatsirikajorn (Thaïlande) ou José Luis Cuevas (Mexique), mais aussi de nombreux auteurs majeurs, parmi lesquels Dinh Q. Lê (Vietnam), José Alejandro Restrepo (Colombie), Dayanita Singh (Inde), Sammy Baloji (République démocratique du Congo), Rosângela Rennó (Brésil) ou Brook Andrew (Australie). Au sein d’un parcours s’ouvrant sur l’œuvre spectaculaire du camerounais Samuel Fosso, l'exposition organise des rencontres fécondes entre des œuvres rarement vues en France. Elles évoquent les rapports à l’image, la perception du monde et la représentation de soi (The Black Photo Album / Look at me: 1880-1950 du sud-africain Santu Mofokeng), celle du paysage et des territoires (les travaux de Carlos Garaicoa, Heba Y. Amin, Mario García Torrès) ou la réappropriation du récit historique et politique (The Indian Project: Rebuilding History du mexicain Yoshua Okón). » »<br /></p> <h4>+++ Les olmèques et les cultures du golfe du Mexique<br /></h4> <h5>Du 19 mai 2020 au 15 nov. 2020<br /></h5> <p>« « C’est au cœur des régions du golfe du Mexique, sur un terrain marécageux situé au sud des États actuels de Veracruz et de Tabasco, que s’est épanouie la culture olmèque – du mot Olmán, « pays du caoutchouc » – donnant naissance à l’une des plus importantes et mystérieuses civilisations mésoaméricaines. Une civilisation d’une profonde sensibilité artistique, restée méconnue jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle, qui a pourtant joué un rôle éminent dans l’histoire du Mexique et de sa région. En témoigne la mise en place d’une pensée et de canons mésoaméricains (économiques, sociaux, politiques, intellectuels et artistiques) qui perdureront jusqu’à la conquête espagnole.<br /> L’exposition présentée au musée du quai Branly – Jacques Chirac met en lumière la richesse de la culture olmèque et sa diffusion dans le temps (1600 av. è.c. jusqu’à 100 ap. è.c) et l’espace. En tout, plus de deux cents pièces, dont certaines sont montrées pour la première fois hors du Mexique, dévoilent l’immense diversité du monde précolombien des cultures du Golfe, une dynamique pluriculturelle qui se déploie à travers une multitude de traditions artistiques, croyances et rites, langages, et dans un tissu complexe de relations politiques et économiques. » »<br /></p> <h4>+++ Carnets Kanak<br /> Voyage en inventaire de Roger Boulay<br /></h4> <h5>Du 07 juil. 2020 au 01 nov. 2020<br /></h5> <p>« « Roger Boulay, collaborateur de l’Agence du Développement de la Culture Kanak de 1979 à 1998, se vit confier par Jean-Marie Tjibaou et son équipe, une exceptionnelle mission d’Inventaire du Patrimoine Kanak Dispersé (IPKD) dans les musées et collections publiques du monde entier. Il réalisa cet important travail de recensement en étroite collaboration avec Emmanuel Kasarhérou, aujourd’hui Adjoint au Directeur du patrimoine et des collections, Responsable de la coordination scientifique des collections du musée du quai Branly Jacques Chirac. Un minutieux travail d’enquête documenté par plus de 3 000 croquis et fines aquarelles des objets inventoriés.<br /> À travers un dialogue entre les carnets originaux et des œuvres conservées au musée, l’exposition propose d’entraîner les visiteurs dans « l’aventure de l’inventaire », de manière à en appréhender la réalité concrète et de mettre en lumière les étapes, les acteurs et les enjeux mémoriels de cette mission colossale. » »<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>expositions permanentes<br /> PT : 12 euros<br /> TR : 9 euros<br /></p> <p>expositions temporaires<br /> PT : 12 euros<br /> TR : 9 euros<br /></p> <p>billets jumelés<br /> PT : 12 euros<br /> TR : 9 euros<br /></p> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 10h 30 à 19h<br /> jeudi de 10h30 à 22h<br /> fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.<br /></p> <pre></pre> <h3>9- Musée de la Vie Romantique (16 Rue Chaptal 75009 Paris)<br /></h3> <h4>Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain<br /></h4> <h5>Du 14 février au 12 juillet 2020<br /></h5> <p>« « Cette exposition souhaite ouvrir la programmation du musée au-delà du XIXe siècle en explorant les prolongements du romantisme dans l’art contemporain, en résonance avec ses collections. À la manière des écrivains et peintres romantiques qui inscrivaient les passions au cœur de leur création, l’exposition invite à une découverte esthétique du cœur et de sa représentation. Le cœur en tant qu’organe, motif et symbole est présenté ici à travers différentes techniques : peinture, dessin, sculpture, céramique, néon et photographie. Certains artistes évoquent leurs sentiments et leurs tourments intérieurs en harmonie avec le romantisme du XIXe siècle. D’autres reprennent le motif en tant que forme esthétique et invitent à des pensées humanistes en ouvrant des horizons de sensibilité vers le rêve, l’idéal et le sublime. Outre les figures emblématiques de Niki de Saint Phalle, Jim Dine, Annette Messager, Sophie Calle, Pierre et Gilles, Jean-Michel Othoniel et Françoise Pétrovitch, le visiteur pourra découvrir dans cette présentation une vingtaine d’autres artistes.<br /> Le parcours se décline en sept sections autour d’un récit sur l’amour et se poursuit dans l’ensemble du musée et du jardin, invitant le visiteur à revoir de façon sensible et poétique les collections permanentes. Le principe de la déambulation permet de faire ressentir au public les multiples nuances du sentiment amoureux en évoquant les grands thèmes de la séduction, du coup de foudre, de la déclaration d’amour, de l’érotisme, de la rupture, du deuil et de l’amour éternel. Des miniatures, dessins et objets précieux, aux côtés de formats plus spectaculaires, mêlant une approche naturaliste à une vision idéaliste, illustrent ce motif populaire, son sens symbolique et ses appropriations esthétiques dans l’art d’aujourd’hui.<br /> Cette exposition a ouvert le 14 février, pour la Saint-Valentin, lors d’une journée gratuite exceptionnelle de 10h à 22h, destinée à tous les amoureux de l’art, de la musique et de la poésie. Une riche programmation culturelle, des animations et des dispositifs de médiation comme un photomaton, un parcours de visite pour les enfants, une carte du cœur ainsi que des visites guidées et des ateliers pour les familles, feront battre le cœur du public au musée de la Vie romantique. » »<br /></p> <h5>Horaires du musée :<br /></h5> <p>du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé les lundis et jours fériés<br /></p> <h5>Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /></h5> <p>Expos :Plein tarif : 9 €<br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Tarif combiné 16 euros et 14 euros<br /></p> <h3>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h3> <p>Musée fermé à partir du 2 Mai 2019 pour travaux, réouverture en mars 2020<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche<br /> de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif : 6 €<br /> Tarif réduit : 4 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /> L'entrée des collections permanentes est gratuite.<br /></p> <h3>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h3> <h4>Figure d’artiste<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 25 Septembre 2019 au 29 Juin 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « La Petite Galerie du Louvre propose, pour sa 5e saison, une exposition intitulée « Figure d’artiste ». Elle accompagne le cycle d’expositions que le musée consacre en 2019-2020 aux génies de la Renaissance : Vinci, Donatello, Michel-Ange ou Altdorfer. C’est à la Renaissance que l’artiste affirme son indépendance et cherche à quitter le statut d’artisan pour revendiquer une place particulière dans la cité. Cette invention de la figure de l’Artiste a cependant une histoire plus ancienne et complexe que l’ampleur des collections du Louvre permet de mesurer, des premières signatures d’artisans dans l’Antiquité aux autoportraits de l’époque romantique. La signature, l’autoportrait,  l’invention du genre de la biographie d’artiste servent son dessein : mettre en images les mots et accéder à la renommée accordée aux poètes  inspirés par les Muses. En France, l’Académie royale de peinture et de sculpture et le Salon, première exposition temporaire d’art contemporain, apportent, sous le regard de la critique, la reconnaissance et les commandes aux artistes avant qu’ils ne soient consacrés par leur entrée au musée. C’est ainsi que le lien ancien entre les arts visuels et les texte  a conduit à inviter, cette année, la littérature pour un dialogue fécond entre textes et images. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu'à 21h45.<br /> Lieu : Rotonde Sully<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Billet unique 17 euros<br /></p> <h3>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h3> <h4>+++Barbara Hepworth<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 novembre 2019 au 22 mars 2020<br /></h5> <p>« Le musée Rodin, en collaboration avec la Tate, présente l’œuvre de Barbara Hepworth (1903-1975), figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Encore aujourd’hui méconnue en France, Barbara Hepworth, qui côtoyait Henry Moore, Picasso ou Mondrian, a pourtant révolutionné la sculpture et fait émerger une nouvelle sensibilité esthétique. Ses œuvres abstraites, aussi pures que poétiques aspirent à un monde idéal et pacifique. Le musée Rodin rend hommage à cette femme artiste et présente ses œuvres saisissantes, entre vide et plein, qui s’emparent du visiteur et ne le quittent plus.<br /> Une nouvelle esthétique, la sculpture d'un monde moderne :<br /> Après Rodin (1840-1917), l’éclosion d’une nouvelle sculpture émerge. En 1905, Maillol redonne à la statuaire densité et autonomie. À partir de 1909, Brancusi porte ce retour aux caractères fondateurs de la sculpture à sa plus grande épure. Le deuxième acte se déroule durant les années 1920, avec en Angleterre, Moore et Hepworth.<br /> Loin de l’expressionnisme puissant de Rodin, Hepworth est en quête d’une nouvelle esthétique, privilégiant le langage des volumes et des formes. L’animal et le végétal sont les deux grandes sources d’inspiration de la poésie du volume développée par Barbara Hepworth.<br /> La sculpture organique de Hepworth est aussi une vision du monde : après la Première Guerre mondiale, la société trouve dans cette nouvelle sensibilité une vision pacifiée loin des atrocités de la guerre. Le vocabulaire d’Hepworth s’oppose aux mondes du pathos, de la construction ou de l’univers machiniste. En 1934, elle écrit que son objectif est de « projeter dans un médium plastique un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté ». Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein. Sous les dehors silencieux des formes pleines, l’univers de la sculpteur devient le lieu d’une nouvelle aspiration à un monde idéal, pour éviter, selon Hepworth, de « s’abandonner au désespoir ».<br /> Cette exposition permet d’avoir une vue d’ensemble de sa carrière et de son œuvre sculptée peinte et dessinée, ainsi qu’un aperçu de ses méthodes de travail grâce à l’évocation de son atelier. De nombreuses archives inédites provenant de la famille complètent le parcours de l’exposition.<br /> En France, avec son mari Ben Nicholson, elle fréquente les milieux artistiques, visite Brancusi, Picasso, Braque, Mondrian et rencontre Arp, Calder, Mirò. Barbara Hepworth travailla à partir de 1939 en Cornouailles dont les paysages influencèrent son oeuvre. Plus encore, elle a de son vivant une aura immense en Angleterre : la reine la fait Commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique. Dès 1936, le MoMA de New York lui achète une œuvre. Les expositions se succèdent : à la Biennale de Venise, San Francisco, Sao Paulo ou Tokyo.<br /> Le musée Rodin est un des très rares lieux français dans lesquels Barbara Hepworth présente ses oeuvres de son vivant. Il revenait donc au musée Rodin, qui l’avait accueillie lors de manifestations collectives il y a plus de 60 ans, de faire découvrir au public français la quintessence de son univers poétique et saisissant. »<br /></p> <h4>+++ Une exposition, deux lieux<br /> Picasso - Rodin<br /></h4> <h5>Musée Picasso du 15 septembre 2020 au 7 mars 2021<br /></h5> <p>Musée Rodin du 15 septembre 2020 au 7 mars 2021<br /></p> <p>« « La confrontation du travail des deux monstres sacrés Auguste Rodin (1840-1917) et Pablo Picasso (1881-1973) révèle des points de contacts déjà connus, mais aussi des rencontres inédites. Les inventions formelles de ces deux artistes hors du commun marquent à leurs époques respectives des tournants dans l’art moderne. Le croisement de leur processus créatif mettra donc en lumière des convergences saisissantes qui jalonnent leurs recherches, comme l’expérimentation, le travail en séries et la perpétuelle mutation des formes.  Déclinée simultanément au musée national Picasso-Paris et au musée Rodin, l'exposition permettra de découvrir un dialogue entre les deux artistes et maintes facettes de ces proximités inattendues. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 18h30<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarif plein 12 €<br /> Tarif réduit 18 à 25 ans hors de l'UE 9 €<br /></p> <h3>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris)<br /></h3> <h4>Les dialogues inattendus<br /> Colombet / Monet<br /> L’empreinte de l’eau<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 28 avril au 25 octobre 2020<br /></h5> <p>« « Le musée Marmottan Monet invite pour le troisième opus des Dialogues inattendus, l’artiste franco-américaine Vicky Colombet, nominée au prix Joan Mitchell Foundation Painters and Sculptors et lauréate du Pollock-Krasner Foundation. Peintre abstrait, elle compose des paysages méditatifs et sensibles. À la proposition qui lui a été faite par le musée de dialoguer avec les pièces des collections, l’artiste s’est naturellement tournée vers l’œuvre de Monet. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /> Fermé le lundi et les jours fériés<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h3>14- Musée de l'Orangerie (Jardin Tuileries 75001 Paris)<br /></h3> <h4>Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique<br /></h4> <h5>Exposition du 1er avril au 13 juillet 2020<br /></h5> <p>« « L’exposition Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique retrace le parcours et les influences artistiques et philosophiques qui ont nourri l’artiste Giorgio de Chirico de Munich à Turin, puis à Paris où il découvre les avant-gardes picturales de son temps et enfin à Ferrare. De manière inédite, seront mis en lumière les liens du peintre, découvert par Apollinaire puis soutenu par le marchand Paul Guillaume, avec les cercles culturels et littéraires parisiens.<br /> Né en Grèce et formé dans le creuset de la culture classique et du romantisme allemand tardif, De Chirico développe les fondements d’une nouvelle conception artistique aux côtés de son frère cadet Alberto Savinio. Élève à l’Académie des Beaux-Arts de Munich à partir de 1908, il découvre la pensée de Nietzsche et Schopenhauer ainsi que les œuvres de Böcklin et de Klinger. Après un passage à Milan puis Florence, c’est cependant depuis la France, à Paris dès l’automne 1911, qu’il met en place un vocabulaire plastique singulier au contact des révolutions picturales modernistes. Il est très vite remarqué par certaines personnalités artistiques de son temps. Guillaume Apollinaire, Maurice Raynal et André Salmon, mais aussi André Breton, Paul Éluard, Jean Paulhan, sont parmi les premiers à s’intéresser à son œuvre et à la promouvoir.<br /> L’exposition trouve ainsi toute sa place au musée de l’Orangerie autour de la figure de Paul Guillaume qui fut le tout premier marchand de Giorgio de Chirico. De retour en Italie en 1915, il est envoyé avec son frère Savinio à Ferrare pour des raisons militaires et y poursuit ses recherches picturales. La période ferraraise (juin 1915-décembre 1918) est l’occasion pour les peintres Carlo Carrà et Giorgio Morandi de fréquenter les deux frères permettant ainsi la formation de ce que l’on qualifiera plus tard d’"école métaphysique" et sur laquelle se clôt l’exposition. » »<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours<br /> sauf le mardi, le 1er Mai, le 14 juillet et le 25 décembre<br /></p> <p>Tarifs<br /> Entrée tarif : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris)<br /></h3> <h4>Les nabis et le décor<br /></h4> <h5>Du 13 mars au 30 juin 2019<br /></h5> <p>« « Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d’introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme un principe fondamental de l’unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l’esthétique du pastiche qui est en vogue à l'époque.<br /> Cette exposition est la première en France consacrée à l’art décoratif et ornemental des Nabis. Il s’agit pourtant d’un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués.<br /> Le parcours montre une sélection représentative de leurs œuvres, qui se distinguent par des formes simplifiées, des lignes souples, des motifs sans modelé, influencées par l’art japonais. Réunissant une centaine de peintures, dessins, estampes et objets d’art, elle permet de montrer des ensembles décoratifs aujourd’hui dispersés. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert :<br /> tous les jours de 10h30 à 19h<br /> nocturne jusqu’à 22h les lundis<br /> les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros<br /> Tarif Réduit : 9,00 euros<br /> Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>16- Pinacothèques de Paris<br /></h3> <p>Fermée<br /></p> <pre></pre> <h3>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris)<br /></h3> <h4>Carte blanche à Ru Xiao Fan<br /></h4> <h5>Du 11 mars au 8 juin 2020<br /></h5> <p>« « Ru Xiao Fan, peintre, sculpteur, conteur, amoureux de la vie, poète de l’humour, a imaginé pour le MNAAG un panthéon de 72 divinités délicates et facétieuses sculptées en porcelaine de Jingdezhen.<br /> En résonance avec l’espace sacral de la rotonde, ces figures de méditation exaltent le geste millénaire des artistes de la porcelaine, mêlant biscuit sans glaçure et glaçure céladon ou blanc bleuté. L’assise de ces sculptures est composée des bols de cuisson des fours Song que l’artiste découvrait par hasard il y a dix ans sur un marché de la ville de Jingdezhen.<br /> Les personnages à tête de fleurs sont caractéristiques de la production de l’artiste. Ils évoquent à la fois le mandala bouddhique mais aussi la tradition céramique du site de Jingdezhen. C’est en visitant le musée que l’artiste s’est rappelé qu’il avait représenté un bouddha assis sur un grand plat avec un bouquet de fleurs à la place de la tête. Il décida de reprendre en partie cette idée et de fixer sur les assiettes serties dans leur socle un moine en céramique (appelé luohan ou arhat – un disciple du Bouddha) et de disposer les pièces en éventail, forme parfaitement adaptée à l’espace circulaire. Telle une ode du cheminement, chacune des figures installées sur une boule de cristal, comme en apesanteur, semble voler sur la mer ou dans le ciel.<br /> Ru Xiao Fan est né en 1954 à Nankin (Chine). Il est diplômé des Beaux-Arts de l’École Normale Supérieure de Nankin en 1982 et de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris en 1986. Il a été  boursier de la Casa Velasquez à Madrid en 1988 et 1990. Il vit et travaille à Paris. De par sa double éducation artistique, Ru Xiao Fan passe tour à tour d’un langage pictural occidental rappelant le Pop Art, à des sculptures réalisées dans des techniques traditionnelles chinoises telles la laque et la porcelaine. Si la consommation moderne et la nature morte sont des sujets récurrents dans son œuvre, les fleurs en sont un thème majeur depuis sa série de peintures intitulées 100 fleurs (2003), faisant référence au mouvement « Que cent fleurs s’épanouissent » (1957). » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>collections permanentes, billets hors exposition temporaire<br /> 8,50 euros PT<br /> 6,50 euros TR<br /> Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 11,50 euros PT<br /> 8,50 euros TR<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h3>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris)<br /></h3> <h4>+++ La vie moderne, Nouveau parcours dans les collections<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2019 au 30 septembre 2020<br /></h5> <p>En parallèle des expositions temporaires, le public pourra découvrir une nouvelle présentation des collections, intitulée La vie moderne, permettant de revisiter un siècle d’histoire de l’art à travers des œuvres majeures.<br /> « Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours.<br /> En mai 1937, Paris inaugurait l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne et le musée ouvrait pour la première fois ses portes, au sein d’une aile du Palais de Tokyo. Prenant pour point de départ ce moment fondateur, l’accrochage se déploie à partir des salles monumentales où sont présentés les Rythmes des Delaunay, évocation de ce nouveau décor de « la vie moderne » qui accompagne les premières décennies du XXème siècle. Il se développe ensuite à travers une présentation chronothématique, autour des principaux chefs-d’œuvre, entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs (Vollard en 1937, Girardin en 1953, Amos en 1955, Henry-Thomas en 1976, 1984, 1986). Sont ainsi représentés Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… En écho aux mouvements artistiques qui ont façonné l’histoire de l’art depuis le fauvisme et le cubisme, l’accent est mis à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction et les nouveaux courants d’après-guerre qui se sont épanouis à Paris, devenue « capitale de l’art moderne ».<br /> Le parcours se poursuit avec les nouvelles voies ouvertes par les artistes dans les dernières décennies du XXème siècle, alors qu’ils cherchent à combler définitivement le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et de la figure de Beuys, interrogeant la place et le rôle de l’artiste dans la société. Grâce à la donation Werner, une séquence est dédiée aux artistes allemands confrontés aux mêmes enjeux outre-rhin. La présentation se poursuit avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, qui remettent en perspective le geste artistique et la création picturale au tournant du XXIeme siècle. Le parcours s’achève autour des dernières acquisitions contemporaines, qui participent à l’élaboration d’une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles. »<br /></p> <h4>+++ Sarah Moon Passé Présent<br /></h4> <h5>Du 24 avril au 16 août 2020<br /></h5> <p>« « Le Musée d’Art Moderne de Paris présente l’exposition « PasséPrésent » autour de l’œuvre de Sarah Moon. Reconnue comme une grande photographe de mode, active en France et à l’étranger depuis la fin des années soixante, ses réalisations débordent pourtant ce seul domaine, et l’exposition souhaite faire découvrir la singularité de son travail, tant photographique que cinématographique, oscillant entre reflets et transparence, mirages et obscurité.<br /> Dans le prolongement de sa carrière de mannequin, au début des années soixante, Sarah Moon commence à pratiquer la photographie en autodidacte et reçoit ses premières commandes. En 1968, sa collaboration avec Corinne Sarrut pour l’image de la marque Cacharel bénéficie d’un écho international dans la photographie de mode, dominée par les hommes. Elle façonne un imaginaire immédiatement reconnaissable au fil de ses campagnes, affiches et magazines. Les femmes qui peuplent ses photographies semblent suspendues dans le cours d’un récit où affleurent les références littéraires et cinématographiques. En 1985, à la mort de son assistant, Mike Yavel, Sarah Moon développe une pratique personnelle, au-delà des commandes qui continuent d’affluer. Des thématiques apparaissent de façon rémanente dans ses photographies, à traversune recherche perpétuelle de l’imprévisible et de l’instant suspendu.<br /> À rebours de tout déroulé chronologique, Sarah Moon a souhaité croiser pour cette exposition les époques, les typologies, les sujets, afin de montrer leurs porosités. Le parcours est constitué autour d’un choix de films, pour la plupart des adaptations de contes populaires, qui forment un fil narratif à partir duquel le visiteur est invité à évoluer. Chaque film – Circus (2002), Le Fil rouge (2005), Le chaperon noir (2010), L’Effraie (2004), Où va le blanc ? (2013) - fonctionne comme une escale autour de laquelle les images s’organisent et s’animent.<br /> L’exposition est complétée par une salle, dans le parcours des collections permanentes, dédiée à Robert Delpire (1926-2017), qui partagea la vie de Sarah Moon durant quarante-huit ans. Elle présente des photographies, des affiches, des livres, des films, qui restituent les activités plurielles de ce personnage phare de l’histoire culturelle française, l’un de ses plus importants éditeurs, mais aussi directeur artistique de l’agence de publicité Delpire qu’il a créée, et fondateur du Centre National de la Photographie qu’il a dirigé de 1983 à 1996. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15)<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires et permanentes (dernière entrée 21h15)<br /> Entrée gratuite pour les collections permanentes<br /> En raison des travaux, certaines salles sont fermées<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif expositions temporaires : de 7 à 13 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h3>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris)<br /></h3> <h4>La vie quotidienne au Moyen Age<br /></h4> <h5>Du 23 février 2020 au 28 juin 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>Famille, découvrez deux lieux exceptionnels du Moyen Âge avec vos enfants<br /> « « Un dimanche médiéval,<br /> Alimentation, plaisir des fêtes, cuisines, suivez le guide à la Conciergerie et découvrez la vie quotidienne dans l’ancien palais des rois capétiens. Partez ensuite à la Tour Jean sans Peur pour découvrir la vie d'un prince à la fin du Moyen Âge (architecture, confort, mobilier sans oublier la mode vestimentaire extravagante de cette époque!).<br /> Après la visite de la tour, parcourez librement l'exposition "A table au Moyen Âge", une exposition qui permet de tout savoir pour organiser un vrai repas médiéval.<br /> Parcours-jeu offert sur la tour et l'exposition A table ! » »<br /></p> <p>La Conciergerie fait sa révolution<br /> depuis le 14 décembre 2016<br /></p> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.<br /> 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.<br /> Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.<br />  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 9,50 euros<br /> Tarif réduit 7,50 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h3>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris)<br /></h3> <h4>Harper’s Bazaar, premier magazine de mode<br /></h4> <h5>du 28 février au 14 juillet 2020<br /></h5> <p>« « A l’occasion de la réouverture des galeries de la mode, entièrement rénovées grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzman, le Musée des Arts Décoratifs présente une grande exposition consacrée au célèbre magazine de mode américain Harper’s Bazaar. Soixante créations de couture et de prêt-à-porter, issues essentiellement des collections du musée, ponctuées de prêts de pièces iconiques prestigieuses sont présentées en correspondance avec leur parution dans ce magazine. Le regard des grands photographes et illustrateurs qui ont fait le renom de Bazaar est ainsi mis en perspective pour résumer un siècle et demi d’histoire de mode. Man Ray, Salvador Dali, Richard Avedon, Andy Warhol, ou encore Peter Lindbergh ont, en effet, contribué à l’esthétique hors pair du magazine. « Harper’s Bazaar, premier magazine de mode » retrace les moments forts de cette revue mythique, son évolution depuis 1867, en rendant hommage aux personnalités qui l’ont façonnée : Carmel Snow, Alexey Brodovitch et Diana Vreeland. Tous trois, à partir des années trente propulsent le magazine dans la modernité de la mode et du graphisme instaurant une exigence qui fait encore école. La scénographie, tout comme la rénovation et l’aménagement des galeries, a été confiée à l’architecte et designer Adrien Gardère. » »<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein Tarif 14 euros<br /> Billet commun 20 euros (20 + 20 bis)<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /> Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai<br /></p> <h3>20 bis – Musée Nissim de Camondo (63, rue de Monceau 75008 Paris)<br /></h3> <pre></pre> <h4>Le 61 rue de Monceau, l’autre hôtel Camondo<br /></h4> <h5>du 17 octobre 2019 au 28 juin 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Partis de Constantinople et installés à Paris en 1869, le comte Abraham-Béhor de Camondo (1829-1889) et son frère Nissim (1830-1889) choisissent de s’établir avec leur famille en bordure du parc Monceau. La périphérie sud du parc fait alors l’objet d’une opération de lotissement par les frères Pereire afin d’y élever des hôtels particuliers de prestige. En juin 1870, ils acquièrent deux terrains mitoyens au 61 et 63 rue de Monceau. L’exposition dévoile une sélection de documents et d’acquisitions récentes qui renseignent de façon détaillée sur l’architecture, la décoration, l’ameublement et les collections d’œuvres d’art de cette demeure d’exception que le comte Abraham-Béhor fait construire en 1875 par l’architecte Denis-Louis Destors (1816-1882) au 61, rue de Monceau et dont l’intérieur est entièrement détruit dans les années soixante-dix.<br /> Outre des photographies de l’hôtel en 1875, des plans et élévations publiés par Le Moniteur en 1880, des inventaires et catalogues de ventes liés à la succession d’Abraham-Béhor de Camondo en 1893, puis à celle de son épouse Régina en 1905, c’est aussi l’occasion pour le public de découvrir des œuvres majeures et pour la plupart inédites. Parmi les plus emblématiques, citons des panneaux de laque provenant du boudoir chinois, deux dessins aquarellés réalisés par Denis-Louis Destors pour le concours d’architecture de l’Académie des Beaux-Arts en 1876, un écran de cheminée et deux chaises ayant appartenu à la comtesse Régina ainsi qu’une livrée de domestique en panne de velours rouge. » »<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Billet commun 20 euros (20 + 20 bis)<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture du Musée Nissim de Cassondo<br /> du mardi au dimanche de 10h à 17h30<br /> fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.<br /></p> <h3>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h3> <h4>Rosine Cahen. Dessins de la Grande Guerre<br /></h4> <pre></pre> <h5>du jeudi 17 octobre 2019 jusqu'au dimanche 19 avril 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Rosine Cahen (1857-1933), née à Delme aujourd’hui en Moselle, arrive à Paris après que sa famille a opté pour la nationalité française, comme 25 % des juifs des territoires annexés par l’Allemagne en 1871.<br /> Elle y étudie les arts à l’académie Julian, promotion remarquable pour une jeune fille d’un milieu aussi modeste – son père boulanger, puis boucher, devait subvenir aux besoins de six autres enfants.<br /> À partir de 1884, elle expose régulièrement au Salon des artistes français et reçoit plusieurs récompenses, dont une médaille d’or en 1921. Professeur de dessin à l’école Gustave de Rothschild, elle gagne aussi sa vie en réalisant des gravures, notamment des lithographies d’œuvres de Jules Adler.<br /> Entre 1916 et 1919, elle visite plusieurs hôpitaux militaires et exécute le portrait de grands blessés de guerre au pastel et au fusain. Cet ensemble de dessins d’une grande sensibilité, où l’artiste, dépassant l’horreur des blessures, s’attache à saisir l’expression des soldats convalescents, est ici présenté pour la première fois en France, faisant écho au travail de Jules Adler pendant la Première Guerre mondiale. » »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>jusqu'au 1er avril 2020<br /> Du mardi au vendredi : 11h-18h<br /> Samedi et dimanche : 10h-18h<br /></p> <p>du 2 avril au 10 juillet 2020<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Mercredi : 11h-21h<br /> Samedi et dimanche : 10h-19h<br /></p> <p>du 14 juillet au 7 octobre 2020<br /> Le Musée est fermé le lundi<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <pre></pre> <p>Plein tarif : 10 €<br /> Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)<br /> Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h3> <p>Pas d'expositions<br /></p> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /></p> <p>Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h3>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris)<br /></h3> <h4>Découvrez les collections du musée<br /></h4> <h5>Hiver 2019-2020<br /></h5> <p>« Le musée national Eugène-Delacroix vous invite à redécouvrir ses collections permanentes tout au long de l’hiver. Dans le dernier appartement et atelier d’Eugène Delacroix, retrouvez les œuvres emblématiques du peintre comme la Madeleine au désert, qui inspira Baudelaire, L’Éducation de la Vierge, Roméo et Juliette ou la fresque Bacchus et un tigre.<br /> Découvrez également des œuvres moins connues, des esquisses et tableaux achevés, des dessins réalisés grâce à différentes techniques… permettant de mieux connaître les différents aspects du talent de l’artiste et de porter un regard différent sur son travail de création, au-delà de ses chefs-d’œuvre.<br /> L’entourage de Delacroix est également évoqué dans les salles du musée par des portraits croisés et échangés entre l’artiste et le peintre Thalès Fielding ou les copies de La Mort de Sardanapale réalisées par des amis de Delacroix. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30<br /> Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /> Gratuité pour les moins de 26 ans<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €<br /></p> <pre></pre> <h3>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)</h3> <h4>+++ Hommage d’artistes à Notre-Dame - 2e volet</h4> <h5>Du 14 janvier 2020 au 19 avril 2020</h5> <p>« « A l’occasion des 36e Journées européennes du patrimoine, le musée de l’Institut du monde arabe dévoile son premier « Hommage d’artistes à Notre-Dame », exposition des œuvres des premiers artistes à avoir répondu à l’appel : la Franco-Marocaine Najia Mehadji, le Marocain de Montpellier Mohamed Lekleti, le Syrien de Hambourg Boutros Al-Maari et l’Irakien de Londres Dia Al-Azzawi. Cette exposition sera suivie d’autres accrochages. Ainsi, au fil des saisons, sera constituée une collection d’œuvres en hommage à Notre-Dame, par des artistes du monde arabe et des diasporas sensibles à cette thématique et totalement libres de leur expression et de leurs moyens - cette même liberté qui avait guidé Claude et France Lemand dans la constitution de la collection Tondo d’Orient et d’Occident ou du 3e volet du Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas. » »</p> <p>« « En avril 2019, bouleversés par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris, les collectionneurs Claude et France Lemand ont demandé à des artistes de leur fonds d’apporter leur témoignage en réponse à ce drame. Leur projet : constituer une collection d’œuvres en hommage à Notre-Dame, par des créateurs du monde arabe et des diasporas sensibles à cette thématique et totalement libres de leur expression et de leurs moyens. Cette collection est exposée par volets au musée de l’Institut du monde arabe, au fil de la réception des œuvres. Après une première série présentée à l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2019 (incluant les œuvres de Najia Mehadji, Mohamed Leketi, Boutros Al-Maari et Dia Al-Azzawi), l’IMA vient de procéder à un nouvel accrochage. On retrouve dans la nouvelle moisson, signée Manabu Kochi (Japon, 1954), Hani Zurob (Palestine, 1976), Hussein Taï (Iraq, 1966), Khaled Takreti (Syrie, 1964) et Nasser Al-Aswadi (Yémen, 1978), un même vent d’universalisme et de liberté – celui que fait depuis toujours souffler la collection Lemand. » »</p> <pre></pre> <h4>+++ Les collections vivantes de l'IMA | Mémoires partagées Un choix de photos et vidéos du monde arabe dans la Donation Claude &amp; France Lemand</h4> <h5>du 18 mars 2020 au 17 mai 2020</h5> <p>« « En 2018, les collectionneurs Claude et France Lemand ont fait don au musée de l'Institut du monde arabe d'une exceptionnelle collection d'art moderne et contemporain. Courant 2019, la donation initiale s'est étoffée de photographies et de vidéos d'artistes, que ce nouvel accrochage propose de découvrir jusqu'au 17 mai prochain. » »</p> <p>« « Depuis sa concrétisation il y a deux ans, la donation initiale de Claude et France Lemand au musée de l’IMA s’est étoffée de photographies et de vidéos d’artistes ; une démarche allant de soi pour les donateurs, tant ces deux supports d’expression ont généré d’œuvres au plein sens du terme. Tantôt nostalgiques, tantôt lourdes des drames et des inquiétudes du monde arabe d’aujourd’hui, les voici ici réunies. « « La construction des histoires nationales s’avère souvent sélective et n’inculque dans la mémoire collective qu’une part du vécu des générations passées. Il appartient davantage aux artistes – écrivains et poètes, musiciens et interprètes, plasticiens… – de donner en partage des souvenirs tout en émotions, même si leurs œuvres sont intimement liées à des événements étrangers à la mémoire de celles et ceux qui les lisent, les écoutent, les regardent. La photographie avait contribué à construire, à partir des années 1880, des images souvent fantasmées du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient. Au cours des trois dernières décennies, de nombreux artistes du monde arabe se la sont appropriée – d’autres adoptaient la vidéo – afin de déconstruire ces clichés et bâtir une vision personnelle. Si certains cultivent la nostalgie, d’autres témoignent des conséquences individuelles des conflits et des crises qui jalonnent l’histoire du monde arabe contemporain. La conscience de perdre ce que la modernisation prétend remplacer, la contrainte d’un exil proche ou lointain, la réparation des oublis de l’histoire officielle et l’incertitude de ce que sera l’avenir face à l’ampleur des destructions, nourrissent le travail des artistes exposés. » »</p> <h4>+++ Les collections vivantes de l'IMA | Couleurs du monde Collection du Musée d’art moderne et contemporain de la Palestine</h4> <h5>du 18 mars 2020 au 17 mai 2020</h5> <p>L'IMA abrite depuis 2016 la collection du futur Musée national d'art moderne et contemporain de la Palestine : une « collection solidaire », constituée de dons d'artistes, conçue par l'ambassadeur de Palestine auprès de l'Unesco Elias Sanbar. L'IMA en a déjà présenté des pans en 2017 et 2018. Pour ce nouvel accrochage, carte blanche à l'écrivain Laurent Gaudé, prix Goncourt 2014, Prix du livre européen et Grand prix du romain métis 2019.</p> <h4>+++ Divas arabes D'Oum Kalthoum à Dalida</h4> <h5>du 6 mai 2020 au 6 septembre 2020</h5> <p>« « Un fabuleux voyage au cœur de l’âge d’or de la musique et du cinéma arabes, à travers les portraits de ses plus grandes icônes… Reconstitutions de décors, objets personnels, tenues, bijoux, mobilier, œuvres contemporaines, installations, projections : en visitant l’exposition « Divas arabes », vivez une expérience interactive et immersive ! » »</p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>8 € 6 € 4 €<br /> Tarifs  aux caisses de l'IMA,<br /> Tarif réduit 8 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes<br /> Tarif réduit 6 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du mardi au jeudi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h<br /></p> <h3>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris)<br /></h3> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /> Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /> Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques. Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.<br /></p> <pre></pre> <p>Visite libre<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h3>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris)<br /></h3> <p>fermé pour rénovation<br /></p> <pre></pre> <h3>27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)<br /></h3> <pre></pre> <h4>+++ Contraires<br /></h4> <h5>Du 18 février 2020 au 3 janvier 2021<br /></h5> <p>« « Grand/petit, rapide/lent, aigu/grave, clair/foncé … l'exposition Contraires invite les petits curieux de 2 à 7 ans à explorer le monde des contrastes et des opposés.<br /> Au fil d'une déambulation sensorielle et ludique, les enfants expérimentent les couples de contraires dans un village insolite qui fourmille d'éléments inattendus. A eux d'arpenter librement la rue, l'épicerie, la maison, le parc et l'école pour découvrir les contrastes et les nuances à travers jeux, manipulations, films et activités interactives !<br /> Une exposition teintée d'humour et de poésie, qui mobilise le corps et l'esprit pour permettre aux enfants de ressentir ces notions essentielles à leur développement et à leur compréhension du monde. » »<br /></p> <h4>+++ Espions<br /></h4> <h5>Du 15 octobre 2019 au 9 août 2020<br /></h5> <p>« Un essai nucléaire de faible intensité vient d'être détecté en République Occidentale, pays placé sous surveillance dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire. C'est à vous, visiteur, d'endosser le rôle d'agent de renseignement et de participer à la collecte des informations qui permettront de rédiger la note destinée au chef de l’État !<br /> Guidé par les nombreux protagonistes de la fiction qui tient lieu de fil rouge à l'exposition, vous passerez de service en service et découvrirez l'organisation, les techniques et les métiers du monde singulier du renseignement, dont la discrétion est une seconde nature.<br /> Inspirée du Bureau des Légendes dont elle reproduit certains décors, et conçue en partenariat avec les principaux acteurs du renseignement français,  l'exposition Espions propose une expérience de visite immersive en trois parties : après une introduction présentant l'univers du renseignement français et une fois reçu le brief général de la mission, vous passerez à l'action en expérimentant de nombreux dispositifs interactifs propres à la réalité du travail des agents du renseignement. L'exposition s'achève avec l'analyse des données recueillies, dans une salle de crise identique à celle du Bureau des légendes, et par un focus sur six "affaires" contemporaines dans lesquelles les services de renseignement français et étrangers ont eu une action décisive. »<br /></p> <h4>+++ Robots, l'exposition<br /></h4> <h5>Exposition permanente<br /></h5> <p>Pour s'adapter à leur environnement, les robots doivent pouvoir capter, se déplacer, manipuler, communiquer. Cette capacité d'autonomie en fait des machines extraordinaires.<br />  Qu'est-ce qu'un robot exactement ? Comment fonctionne cette machine si fascinante ? À quoi peut servir un robot ? Les robots vont-ils modifier notre quotidien ? Sommes-nous prêts à les accepter ?<br /> La nouvelle exposition permanente "Robots", découpée en six grands moments muséographiques, vous permettra de saisir les enjeux de la robotique contemporaine, d'interagir avec de véritables robots et d'aborder les grandes questions liées à leur arrivée dans notre vie quotidienne.<br /> Robot, pas robot ?<br /> Familiarisez-vous avec la notion de robot et découvrez les caractéristiques techniques qui distinguent une simple machine d’un véritable robot. Un objet très quotidien comme une porte d’ascenseur, capable grâce à ses capteurs de ne pas se refermer intempestivement, est par exemple un robot. Saurez-vous distinguer ce qui est un robot de ce qui ne l'est pas ?<br /> Dessine moi un robot<br /> Dotés de caméras, gyroscopes et autres capteurs, les robots peuvent s'adapter à leur environnement. Des algorithmes traitent les informations qu'ils perçoivent, prennent des décisions et envoient des consignes à leurs moteurs. En réponse à ce qui l'entoure, un robot peut ainsi effectuer des mouvements et exécuter des tâches. Cette capacité le distingue des autres machines.<br /> Dans cette partie de l'exposition, apprenez comment fonctionne un robot et découvrez à quel point, au fil des années, les robots gagnent en autonomie.<br /> Au labo les robots<br /> Découvrez comment travaillent les roboticiennes et roboticiens pour trouver des méthodes aidant les robots à accomplir leurs tâches. Que ce soit pour remplacer ou assister l’homme dans des tâches pénibles, s’adapter à lui pour mieux le servir, explorer des mondes inaccessibles... Et si vous pensez qu’il est simple de faire marcher un robot sur deux jambes, détrompez-vous !<br />  Vivre avec les robots<br /> Les progrès en robotique sont fascinants mais parfois déconcertants, voire inquiétants. On peut noter des améliorations dans le domaine industriel, en chirurgie, dans les domaines de l'automobile, de l'aviation, du service à la personne... Ces évolutions ouvrent de grandes perspectives de collaboration entre robots et humains.<br /> Au-delà des rêveries utopiques ou des peurs irrationnelles, cette partie de l'exposition s'attache à démystifier les robots et aide à mieux les comprendre pour les utiliser à bon escient.<br /> Le salon robotique<br /> En conclusion de l'exposition, vous êtes invité·e·s à vous questionner sur votre propre rapport aux robots. Quelles représentations en avez-vous, quel est votre degré d'acceptation de ces machines d'exception ?<br /> Vous pourrez également explorer la robotique de façon plus large : découvrir des pratiques amateurs, vous intéresser à ses actualités et à ses métiers.<br /> Trobo, installation artistique<br /> Œuvre d'Aurélien Bory, chorégraphe et plasticien<br /> Au cœur de l'exposition, deux robots tentent de mettre dans l’ordre de grandes lettres composant le mot ROBOT, sans jamais y parvenir. Au fil de la pièce, les deux robots collaborent ou au contraire s’opposent. Tantôt impressionnantes, tantôt burlesques, leurs actions dessinent une danse où, à la grande précision des machines, s’opposent l’imperfection et le non-sens..."<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h3>28 - Fondation Vuitton (8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris)<br /></h3> <pre></pre> <h4>Open Space #7 Jean Claracq<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 7 mars au 31 mai 2020<br /></h5> <p>« « Open Space est un programme dédié à la création dans ses expressions les plus actuelles. Des artistes nationaux et internationaux sont invités à imaginer un projet spécifique. Nomade dans le bâtiment de Frank Gehry, Open Space se déroule selon un rythme régulier.<br /> Jean Claracq entretient depuis l’enfance une fascination pour l’histoire de l’art dans laquelle il continue de puiser son inspiration de l’enluminure médiévale à la photographie en passant par la peinture de la Renaissance.<br /> Privilégiant le format miniature, ses peintures procèdent d’un collage numérique dans lequel se mêlent des sources variées. Malgré les limites imposées par le format, ses œuvres foisonnent d’une multitude de détails et offrent des récits multiples où se croisent différentes temporalités et espaces selon une iconographie très contemporaine.<br /> Inspiré par la tradition des scènes de genre, Jean Claracq met en scène des personnages masculins, jeunes, absorbés dans des mondes virtuels, isolés dans des espaces intérieurs ou extérieurs offrant différents points de vue sur la ville périphérique et ses bâtiments mais aussi sur le paysage urbain ou naturel.<br /> A l’occasion de sa première exposition personnelle, il conçoit Propaganda cinq œuvres inédites enchâssées dans un dispositif de maquette architecturale conviant le visiteur à tourner autour des peintures. » »<br /></p> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 9 euros<br /> Moins de 18 ans 4 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 20 euros<br /> Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires hors vacances scolaires<br /></h5> <p>Lundi 11h-20h<br /> Mardi fermé<br /> Mercredi, Jeudi 11h-20h<br /> Vendredi jusqu'à 21 h<br /> Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne<br /> Samedi Dimanche 10h-20h<br /></p> <h5>Horaires vacances scolaires<br /></h5> <p>Lundi mardi mercredi jeudi samedi dimanche10h 20h<br /> Vendredi 10h 21h (23h les soirs de nocturne)<br /></p> <h3>29 - Musée Montmartre (12 rue Cortot - 75018 Paris 18e)<br /></h3> <h4>Otto Freundlich (1878-1943), La révélation de l'abstraction<br /></h4> <h5>Du 28 février au 6 septembre 2020<br /></h5> <p>« « Otto Freundlich (1878-1943) est l'un des premiers grands créateurs de l’art non-figuratif. Le peintre et sculpteur allemand est engagé dans le combat politique ainsi que dans la lutte pour un art nouveau. La parcours d'exposition réunit près de 80 œuvres (sculptures, peintures, vitraux, mosaïques, œuvres graphiques) auxquelles viennent s'ajouter un ensemble inédit de documents, d'écrits et de lettres d’artistes amis. » »<br /></p> <h5>À propos du lieu<br /></h5> <p>Les très anciennes maisons entourées de jardins qui constituent le Musée de Montmartre furent le lieu de résidence de nombreux artistes tels qu’Auguste Renoir, Émile Bernard, Raoul Dufy, Suzanne Valadon ou Maurice Utrillo.<br /> Créé en 1960, le lieu abrite une collection unique de peintures, d'affiches et de dessins qui vous imprégnera du passé de la Butte, de l’effervescence artistique de ses ateliers, du Bateau-Lavoir à l’atelier Cortot, et de l’ambiance de ses célèbres cabarets, du Chat noir au Moulin Rouge.<br /> Si la Maison du Bel Air, abritant les collections permanentes, et la salle Charpentier, centrée sur le Montmartre des XIXe et XXe siècles, retracent l'histoire de ce quartier emblématique de la capitale, l'atelier-appartement de Suzanne Valadon reconstitué en restitue l'âme. Le modèle préféré de Renoir, restée célèbre pour avoir été l’une des premières femmes peintres, y habitat de 1912 à 1926, avec son compagnon André Utter et son fils Maurice Utrillo. Ce dernier a pour sa part laissé d'inoubliables vues de Montmartre.<br /> L'Hôtel de Marne se fait quant à lui le lieu d'accueil des expositions temporaires qui ponctuent et enrichissent encore la richesse culturelle du lieu.<br /> Aux abords du musée, les Jardins Renoir ont été pensés en souvenir du peintre impressionniste Auguste Renoir, qui vécut ici entre 1875 et 1877. Pendant son séjour, il peignit plusieurs chefs-d’œuvres dont Le Bal du moulin de la Galette et La Balançoire. Les jardins offrent également une vue exceptionnelle sur les vignes du Clos Montmartre.<br /></p> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>Tous les jours 10h-19h ou 18h (d'Octobre à Mars),<br /> Jeudi jusqu'à 22h (uniquement juillet et août)<br /></p> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Plein : 13 euros<br /> Hors expo : 12 euros<br /> 18/25 ans : 10 euros<br /> 10/17 ans : 7 euros<br /> moins de 10 ans : gratuit<br /></p> http://www.allonsaumusee.com/post/Expositions-%C3%A0-Paris-Printemps-%E2%80%93-%C3%89t%C3%A9-2020#comment-form http://www.allonsaumusee.com/feed/atom/comments/166 Expositions à Paris Automne 2019 - Printemps 2020 urn:md5:5ce57e62cde92a22e46bc35ca22c15a9 2019-12-10T11:04:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h5>Expositions temporaires<br /></h5> <pre></pre> <h4>+++ Yan Pei-Ming / Courbet<br /> Corps-à-corps<br /></h4> <h5>Du 12 octobre 2019 au 19 janvier 2020<br /></h5> <p>« À l’occasion du Bicentenaire de Gustave Courbet (1819-1877), le Petit Palais a le plaisir de présenter Yan Pei-Ming / Courbet, Corps-à-corps, prolongeant ainsi l’exposition organisée cet été au musée Courbet à Ornans. Une dizaine d’œuvres de Courbet, toutes issues des collections du Petit Palais, seront montrées en regard d’une quinzaine de toiles monumentales de Yan Pei-Ming réalisées pour certaines dans l’atelier de Courbet à Ornans. Elles seront présentées cette fois dans un accrochage volontairement inspiré des Salons du XIXe siècle, expérience inédite pour l’artiste.<br /> Le Petit Palais possède en effet l’une des plus grandes collections de tableaux de Courbet grâce à des achats de la Ville de Paris effectués dès la fin du XIXe siècle, enrichis au début du XXe siècle par les dons de sa sœur, Juliette Courbet et du critique Théodore Duret. Cet ensemble comprend des œuvres majeures du chef de file des réalistes telles que Le Sommeil, Les Demoiselles de Bord de Seine, Proudhon et ses enfants, L’Autoportrait au chien, Les Amants dans la campagne, ou encore La Sieste pendant la saison des foins… Yan Pei-Ming découvre le travail du peintre français dans un livre de propagande en noir et blanc lors de ses premières années d’études en Chine. Installé en France depuis 1980, il redécouvre alors la diversité de l’œuvre de l’artiste pour laquelle il nourrit une fascination accrue. De fait, dans ce corps-à-corps présenté dans la galerie des grands formats du Petit Palais, la matérialité des peintures de Yan Pei-Ming et de Courbet se parlent et se répondent. »<br /></p> <h3>+++ Vincenzo Gemito (1852-1929)<br /></h3> <h4>Le sculpteur de l’âme napolitaine<br /></h4> <h5>Du 15 octobre 2019 au 26 janvier 2020<br /></h5> <p>« Une des personnalités les plus fortes de l’art italien de la fin du XIXe siècle, Gemito est l’auteur d’une œuvre abondante et variée de sculpteur et de dessinateur, qui comporte aussi bien des portraits de célébrités comme Verdi, que des figures qui mettent en scène le petit peuple napolitain.<br /> La personnalité de Gemito est en effet indissociablement liée à sa ville natale où il a effectué l’essentiel de sa carrière. De son triomphe à l’Exposition Universelle de Paris en 1878 à son combat contre la maladie mentale qui l’a rongé, l’exposition – la première en France - retrace le parcours de cet artiste au style inimitable, alliant virtuosité et réalisme. »<br /></p> <h4>+++ Luca Giordano (1634-1705)<br /> Le triomphe de la peinture napolitaine<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 14 novembre 2019 au 23 février 2020<br /></h5> <p>« Le Petit Palais présente pour la première fois en France une rétrospective consacrée au peintre napolitain Luca Giordano (1634-1705), l’un des artistes les plus brillants du XVIIe siècle européen. L’exposition met en valeur l’exceptionnelle virtuosité de cette gloire du Seicento à travers la présentation de près de 90 œuvres, tableaux monumentaux et dessins, réunis grâce aux prêts exceptionnels du musée de Capodimonte à Naples, des principales églises de la ville et de nombreuses institutions européennes dont le musée du Prado. Avec l’exposition sur le sculpteur Vincenzo Gemito (1852-1929), cette rétrospective constitue le second volet de la saison que le Petit Palais consacre à Naples cet automne en partenariat avec le musée de Capodimonte. »<br /></p> <p>Tarifs<br /></p> <pre></pre> <p>Gemito<br /> Plein tarif : 11 euros<br /> Tarif réduit : 9 euros<br /></p> <p>Giordano<br /> Plein tarif : 13 euros<br /> Tarif réduit : 11 euros<br /></p> <p>  Billet combiné pour les deux expositions<br /> Plein tarif : 16 euros<br /> Tarif réduit : 14 euros<br /></p> <p>Horaires<br /> Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45) Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Toulouse-Lautrec<br /> Résolument moderne<br /></h4> <h5>Grand Palais, Galeries nationales<br /> 9 octobre 2019 - 27 janvier 2020<br /><br /></h5> <pre></pre> <p>« Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré les attaches de l’œuvre de Toulouse-Lautrec avec la « culture de Montmartre ».<br /> Cette approche a réduit la portée d’un artiste dont l’œuvre offre un panorama plus large.<br /> L’exposition du Grand Palais - qui réunit environ 225 œuvres - veut, à la fois, réinscrire l’artiste et dégager sa singularité.<br /> Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, il ambitionne de traduire la réalité de la société contemporaine dans tous ses aspects, jusqu’aux moins convenables.<br /> L’exposition montre enfin comment cet aristocrate du Languedoc, soucieux de réussir, a imposé son regard lucide, grave et drôle au Paris des années 1890 et pourquoi Toulouse-Lautrec s’inscrit comme un précurseur de mouvements d’avant-garde du 20e siècle, comme le futurisme. Exposition coproduite par les musées d’Orsay et de l’Orangerie et la Rmn - Grand Palais avec le soutien exceptionnel de la ville d’Albi et du musée Toulouse-Lautrec. Exposition conçue avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, détentrice de l’ensemble de l’œuvre lithographié de Henri de Toulouse-Lautrec. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Greco<br /></h4> <pre></pre> <h5>Grand Palais, Galerie sud-est<br /> 16 octobre 2019 - 10 février 2020</h5> <p>« Cette rétrospective est la première grande exposition jamais consacrée en France à ce génie artistique.<br /> Né en 1541 en Crète, Domenico Theotokopoulos, dit El Greco, fait son premier apprentissage dans la tradition byzantine avant de parfaire sa formation à Venise puis à Rome.<br /> C’est cependant en Espagne que son art s’épanouit et s’implante durablement à partir de la décennie 1570. Attiré par les mirifiques promesses du chantier de l’Escorial, l’artiste importe dans la péninsule la couleur du Titien, les audaces du Tintoret et la force plastique de Michel-Ange. Cette éloquente synthèse, originale mais cohérente par rapport à sa trajectoire, donne à Greco, mort quatre ans après Caravage, une place particulière dans l’histoire de la peinture : celle du dernier grand maître de la Renaissance et du premier grand peintre du Siècle d’Or.<br /> Ce sont les avant-gardes européennes qui, au tournant des XIXe et XXe siècles, redécouvrent Greco, éblouis par son œuvre à la fois fougueuse et électrique, inscrivant son nom à côté du leur dans le grand livre naissant de la modernité.<br /> Exposition organisée par la Rmn - Grand Palais, le musée du Louvre et l’Art Institute de Chicago.<br /> Cette exposition bénéficie du soutien d’Aurel BGC, de Sanef et de la fondation Stavros Niarchos. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h<br /> Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <p>Tarifs<br /></p> <p>Toulouse-Lautrec<br /> Plein tarif : 15 €<br /> Tarif réduit : 11 €<br /></p> <p>Greco<br /> Plein tarif : 13 €<br /> Tarif réduit : 9 €<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Bacon. En toutes lettres<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020<br /> Galerie 2<br /></h5> <p>« L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’un des plus grands peintres du 20ème siècle met en lumière ses œuvres tardives, réalisées depuis la grande rétrospective du Grand Palais en 1971 jusqu’à sa mort en 1992.<br /></p> <p>Francis Bacon a largement participé à la construction d’un regard critique sur le monde moderne. Il s’approprie la culture classique, notamment à travers les mythes, pour en présenter la face la plus sombre. La violence, la folie, ou encore l’hybris, synonyme d’excès chez les grecs anciens, sont des thèmes que l’artiste britannique porte sur des toiles puissantes telles ses triptyques. Dans la seconde partie de sa carrière, Bacon fait entrer les livres dans ses œuvres. Il illustre alors certaines des expressions terrifiantes de ses auteurs favoris, comme celle du « cliquetis des os » extrait d’un poème de T.S. Eliot.<br /></p> <p>À la lecture de George Bataille, Michel Leiris, ou encore Nietzsche, Bacon se façonne une vision très polarisée du monde, entre civilisation et barbarie, beauté et laideur, vie et mort. Adoptant une démarche méthodique, quasiment chirurgicale – notamment dans la représentation du corps humain – il rejette toute forme d’idéalisme. C’est en opérant ce travail permanent de déconstruction du monde « poétique » que l’œuvre de Bacon s’inscrit dans la modernité. »<br /></p> <h4>+++ Cosmopolis #2<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 23 octobre au 23 décembre 2019<br /> Galerie 3<br /></h5> <p>« Cosmopolis est une plate-forme inédite d’exploration des pratiques artistiques enracinées dans la recherche et le partage des savoirs, nourries du dialogue qu’elles engagent avec les enjeux sociaux, urbains et politiques de notre temps. L’exposition présente les résultats de recherches scientifiques menées sur le long cours et les travaux d’artistes en résidence.<br /></p> <p>Cette deuxième édition est consacrée aux pratiques créatives centrées sur la relation entre les espaces urbains et ruraux et les implications culturelles, sociales et écologiques de cette imbrication géographique et économique.<br /></p> <p>Résolument prospective, cette manifestation interdisciplinaire présente également un cycle de conférences et de débats faisant intervenir des universitaires, des ONG, des groupes de recherche, des conservateurs et des artistes. Le public est au cœur de Cosmopolis #2 : il est invité à participer à des ateliers, des conférences, des groupes d'étude et des concerts, et à poursuivre sa visite sur le site web dédié, également base de données de recherche. »<br /></p> <h4>+++ Boltanski<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 13 novembre 2019 au 16 mars 2020<br /> Galerie 1<br /></h5> <p>« Avec cette grande exposition rétrospective, le Centre Pompidou revient sur la vie et l’œuvre d’un des principaux artistes contemporains français, célèbre notamment pour avoir brouillé les frontières entre sa vie et son œuvre. À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski s’approprie une multitude d’expressions artistiques et de matériaux et ne cesse d’explorer la lisière entre l’absent et le présent.<br /></p> <p>Boltanski commence à peindre en 1958. À partir de 1967 il s'éloigne de la peinture pour expérimenter d'autres modes d'expression, comme la rédaction de lettres ou de dossiers qu'il envoie à des personnalités du monde de l'art. Pour les constituer, il utilise des photocopies qu'il mêle à des documents originaux ou à des photographies tirées d’albums de sa famille. Il intègre ainsi à son œuvre des éléments issus de son univers personnel, au point que sa biographie devient l'une de ses principales thématiques. Selon lui « Les bons artistes n'ont plus de vie, leur seule vie consiste à raconter ce qui semble à chacun sa propre histoire ».<br /> L’expression de « mythologie individuelle », qui intitulait une section de la Documenta 5 de Kassel à laquelle il participait en 1972, caractérise parfaitement son œuvre : il y raconte sa vie sous la forme d'une fiction dans laquelle chacun se reconnaît.<br /> Conjuguant à un art de la mémoire une réflexion continue sur les rites de notre société occidentale, Boltanski a développé une œuvre sensible et corrosive, pensée comme un état de veille lucide sur notre culture, ses illusions et désenchantements.<br /></p> <p>Suivant un parcours labyrinthique, cette rétrospective, après la première que le Centre Pompidou lui a consacré en 1984, célèbre une œuvre essentielle et en pleine emprise avec l’histoire du monde dans lequel nous vivons. »<br /></p> <h4>+++ Calais. Témoigner de la « Jungle »<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 16 octobre 2019 au 24 février 2020<br /> Galerie de photographies<br /></h5> <p>« L'exposition explore la situation des réfugiés et des exilés installés dans un camp situé aux abords de la ville de Calais, surnommé la « Jungle », avant son démantèlement en octobre 2016. Et ce, à travers trois approches : celle de l’artiste Bruno Serralongue et son projet documentaire Calais (2006-2018), les clichés de l’Agence France Presse diffusés par les médias, et les témoignages des anciens habitants de la « Jungle ».<br /> Conçue comme une expérience et une approche comparative, elle permet d'interroger les différentes fonctions de l’image, ses rôles et ses statuts. »<br /></p> <h4>+++ Points de rencontres<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 23 octobre 2019 au 27 janvier 2020<br /> Musée, niveau 4 - Galerie d'art graphique, Galerie du Musée<br /></h5> <p>« « Points de rencontres » est le fruit de la première saison du Fonds de dotation Centre Pompidou Accélérations, dédié à la rencontre entre les artistes, les acteurs économiques et le grand public.<br /> L'exposition dévoile les œuvres réalisées par les sept artistes en résidence au sein des sept entreprises membres fondateurs du Fonds, au cours du premier semestre 2019 : Hubert Duprat chez Teréga, Lionel Estève chez Cdiscount, Alexandre Estrela chez Orange, Agnès Geoffray chez Neuflize OBC, Jonathan Monk chez Axa, Camila Oliveira Fairclough chez Tilder, Bruno Serralongue chez Ermewa.<br /> Celles-ci sont présentées en dialogue avec un ensemble d'œuvres appartenant à la collection du Musée national d'art moderne. »<br /></p> <h4>+++ Jean-Pierre Bertrand. Diamon'd<br /></h4> <h5>Du 30 octobre 2019 au 27 janvier 2020<br /> Musée, Niveau 4 - Galerie 0, Espace prospectif<br /></h5> <p>« Réunissant un grand nombre de travaux conceptuels réalisés dès le début des années 1970 (films, vidéos, photographies, peintures, dessins, livres d’artiste et archives), l'exposition invite à une relecture de l'œuvre de l'artiste français Jean-Pierre Bertrand (1937-2016). Un travail qui s'articule autour des principes de répétition et de sérialité, et de la porosité des médiums. »<br /></p> <h4>+++ Richard Linklater<br /> Le cinéma, matière-temps<br /></h4> <h5>Du 25 novembre 2019 au 6 janvier 2020<br /> Forum –1<br /></h5> <p>« Photographies de tournage et de plateau, affiches, vidéos et films, reconstitution d'un décor… Tous documents inédits rassemblés ici pour illustrer la « matière-temps » à l'œuvre dans le travail du cinéphile passionné et réalisateur autodidacte Richard Linklater (né en 1960 au Texas). »<br /></p> <p>Prochainement :<br /></p> <h4>+++ Yuan Jai<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 février au 27 avril 2020<br /> Musée, niveau 4 - Salle Focus<br /></h5> <p>« Paysages luxuriants, bestiaires fantasmagoriques, éléments biographiques et motifs contemporains, références à l'art oriental aussi bien qu'européen… L'œuvre de l'artiste Yuan Jai (née en 1941 en Chine, résidant à Taïwan depuis 1947) occupe une place centrale dans l'art taïwanais. Travaillant à rebours des dualismes, elle interroge les possibilités plastiques d'un récit culturel complexe. »<br /></p> <h4>+++ Neurones. Les intelligences simulées<br /> Dans le cadre de Mutations / Créations<br /></h4> <h5>Du 26 février au 20 avril 2020<br /> Galerie 4<br /></h5> <p>« À l'heure où l’intelligence artificielle semble avoir envahi tous les domaines industriels du monde contemporain, de la finance au domaine médical, des jeux aux objets à comportement, de l’architecture au militaire, l'exposition souligne la continuité des recherches d’artistes, d’architectes, de designers et de musiciens avec celles développées par les grands laboratoires scientifiques ou ceux du monde industriel. »<br /></p> <h4>+++ Jeremy Shaw<br /> Dans le cadre de Mutations / Créations<br /></h4> <h5>Du 26 février au 20 avril 2020<br /> Galerie 3<br /></h5> <p>« Première grande exposition en France de l'artiste canadien installé à Berlin, Jeremy Shaw (né en 1977).<br /> Cathartic Technology est une installation immersive sonore, qui entremêle des références aux subcultures et à la science pour interroger notre rapport au réel, tiraillé entre biotechnologies et aspiration à la transcendance. »<br /></p> <h4>+++ Christo et Jeanne Claude. Paris !<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 18 mars au 15 juin 2020<br /><br /> Galerie 2<br /></h5> <p>« L'exposition retrace la période parisienne de Christo (né en 1935) et Jeanne Claude (1935-2009) entre 1958 et 1964, ainsi que l'histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, projet pour Paris (1975-1985).<br /> Sept années essentielles au cours desquelles Christo s'affranchit de la surface du tableau ; s'approprie et empaquette les objets du quotidien, réalise des actions en public. C'est à Paris qu'il donne une dimension monumentale à ses œuvres en concevant différents projets pour la Ville lumière. »<br /></p> <h4>+++ Matisse<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 13 mai au 31 août 2020<br /> Galerie 1<br /></h5> <pre></pre> <p>« Hommage à l'artiste français Henri Matisse (1869-1954) à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance. À travers les chefs-d'œuvre de la collection du Centre Pompidou notamment, l'exposition retrace la carrière de Matisse selon un parcours chronologique. Elle invite à la redécouvrir sous un jour singulier : à travers l'intrication texte/image dans sa création, un rapport ininterrompu de l'œuvre au mot. »<br /></p> <h4>+++ Alice Neel.<br /> Un regard engagé<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 10 juin au 24 août 2020<br /> Galerie 4<br /></h5> <pre></pre> <p>« Traversant les périodes de l'abstraction, du Pop Art, de l'art minimal et conceptuel, l'artiste américaine Alice Neel (1900-1984) est toujours restée à contre-courant des avant-gardes et fidèle à une figuration très personnelle.<br /> La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou propose de redécourvir son œuvre à travers deux thèmes majeurs : la lutte des classes et la lutte des sexes. Elle met en lumière l'engagement politique et social d'une artiste pour laquelle l'acte de peindre est fondamentalement recherche de vérité. »<br /></p> <p>Horaires :<br /> Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h<br /> sauf les mardis et le 1er Mai<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)<br /> Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <p>AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h<br /></p> <p>Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h<br /> Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h<br /> Jour de fermeture : mardi<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Billet « Musée et Expositions »<br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h3>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris<br />)</h3> <h4>+++ Nous les Arbres<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 12 juillet 2019 au 5 janvier 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation Cartier pour l’art contemporain se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques qui portent sur les arbres un regard renouvelé. »<br /> « Organisée autour de plusieurs grands ensembles d’œuvres, l’exposition Nous les Arbres laisse entendre les voix multiples de ceux qui ont développé, à travers leur parcours esthétique ou scientifique, un lien fort et intime avec les arbres, et qui mettent en lumière la beauté et la richesse biologique de ces grands protagonistes du monde vivant aujourd’hui massivement menacés.<br /> Après avoir été longtemps sous-évalués par la biologie, les arbres - comme l’ensemble du règne végétal - ont fait l’objet, ces dernières décennies, de découvertes scientifiques qui permettent de porter un nouveau regard sur ces plus anciens membres de la communauté des vivants. Capacités sensorielles, aptitude à la communication, développement d’une mémoire, symbiose avec d’autres espèces et influence climatique : la révélation de ces facultés invite à émettre l’hypothèse fascinante d’une « intelligence végétale » qui pourrait apporter des éléments de réponse à bien des défis environnementaux actuels. En résonance avec cette « révolution végétale », l’exposition Nous les Arbres croise les réflexions d’artistes et de chercheurs, prolongeant ainsi l’exploration des questions écologiques et de la relation de l’homme à la nature, qui habite régulièrement la programmation de la Fondation Cartier, comme ce fut le cas récemment avec Le Grand Orchestre des Animaux (2016).<br /> Réunissant des dessins, peintures, photographies, films et installations d’artistes d’Amérique latine, d’Europe, des Etats-Unis, mais également d’Iran, ou encore de communautés indigènes comme les Nivaklé et Guaranídu Gran Chaco, au Paraguay, ainsi que les Indiens Yanomami qui vivent au cœur de la forêt amazonienne, le parcours de l’exposition, rythmé par plusieurs grands ensembles d’œuvres, déroule trois fils narratifs : celui de la connaissance des arbres – de la botanique à la nouvelle biologie végétale – ; celui de leur esthétique – de la contemplation naturaliste à la transposition onirique – ; celui enfin de leur dévastation - du constat documentaire au témoignage artistique. Orchestré avec l’anthropologue Bruce Albert, qui accompagne la curiosité de la Fondation Cartier depuis l’exposition Yanomami, l’esprit de la forêt (2003), le projet s’articule autour de la présence de personnalités qui ont développé une relation singulière aux arbres – qu'elle soit intellectuelle, scientifique ou esthétique. Ainsi, le botaniste Stefano Mancuso, pionnier de la neuro-biologie végétale et défenseur de la notion d’intelligence des plantes, cosigne avec Thijs Biersteker, une installation qui « donne la parole » aux arbres et qui, grâce à une série de capteurs, révèle leur réaction à l’environnement ou à la pollution, le phénomène de la photosynthèse, la communication racinaire ou l’idée d’une mémoire végétale, rendant visible l’invisible. Au nombre également de ces grandes figures qui construisent le propos de l’exposition, le botaniste-voyageur Francis Hallé, dont les carnets de planches conjuguent l’émerveillement du dessinateur face aux arbres et la précision de l’intime connaissance du végétal, se fait le témoin de la rencontre entre la science et le sensible. Au cœur de la pensée de l’exposition, la relation de l’homme et de l’arbre devient le sujet du film de Raymond Depardon qui brosse, à travers les mots de ceux qui les côtoient, le portrait de ces platanes ou de ces chênes qui ombragent les places des villages et auxquels sont associés nombre de souvenirs des plus personnels aux plus historiques. Artiste-semeur – il a planté quelques 300 000 graines d’arbres dans sa vallée vendéenne -, Fabrice Hyber offre, dans ses toiles, une observation poétique et personnelle du monde végétal, interrogeant les principes de croissance en rhizome, d’énergie et de mutation, de mobilité et de métamorphose. Guidé davantage par l’esthétique d’une collecte intuitive que par la recherche d’une rigueur scientifique, l’artiste brésilien Luiz Zerbini compose, quant à lui, des paysages luxuriants, organisant la rencontre imaginaire d’arbres empruntés à des jardins botaniques tropicaux et de signes d’une modernité urbaine. A cette exubérance picturale répond l’inventaire conceptuel et systématique de l’architecte Cesare Leonardi qui dresse, avec la complicité de Franca Stagi, une typologie des arbres, de leurs ombres et de leur variations chromatiques, en un précieux corpus réuni en vue de la conception de parcs urbains. Les silhouettes fantomatiques des grands arbres de Johanna Calle évoquent, avec poésie et délicatesse, la fragilité de ces géants menacés par une déforestation irréversible. Au drame de la destruction des grands espaces forestiers de la planète, évoqué notamment par le film EXIT des architectes Diller Scofidio + Renfro, succède l’univers onirique de la cinéaste paraguayenne Paz Encina qui propose une image intériorisée de l’arbre comme refuge de la mémoire et de l’enfance.<br /> Prolongement naturel de l’exposition, le jardin, créé en 1994, par l’artiste Lothar Baumgarten pour la Fondation Cartier, invite à une flânerie au contact des arbres qui, comme le majestueux cèdre du Liban, planté par Chateaubriand en 1823, ont inspiré à Jean Nouvel une architecture de reflets et de transparence, qui joue sur le dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, et fait naître des « émotions furtives ». Niché dans la végétation en un double discret de la nature, gardant sur son tronc la trace de la main de l’artiste, l’arbre de bronze de Giuseppe Penone a trouvé sa place dans le jardin de la Fondation Cartier, qui accueille à l’occasion de l’exposition la sculpture qu’Agnès Varda avait spécialement imaginée pour ce projet. Enfin, à l’automne, le Theatrum Botanicum deviendra, le temps d’une semaine, le support naturel d’une installation-vidéo réalisée par Tony Oursler.<br /> Rendant à l’arbre la place que l’anthropocentrisme lui avait soustraite, Nous les Arbres réunit les témoignages, artistiques ou scientifiques, de ceux qui portent sur le monde végétal un regard émerveillé et qui nous révèlent que, selon la formule du philosophe Emanuele Coccia, « il n’y a rien de purement humain, il y a du végétal dans tout ce qui est humain, il y a de l’arbre à l’origine de toute expérience »<br /></p> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> fermé le lundi<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <p>Plein tarif 10,50 euros<br /> Tarif coupe-file internet 11 euros<br /> Tarif réduit 7 euros (7,50 en ligne<br />) Enfant de moins de 13 ans gratuit<br /></p> <h3>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h3> <h4>La collection Alana Chefs-d’œuvre de la peinture italienne<br /></h4> <h5>Du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« À la rentrée 2019, le Musée Jacquemart-André met à l’honneur la Collection Alana, l’une des plus précieuses et secrètes collections privées d’art de la Renaissance italienne au monde, actuellement conservée aux États-Unis. En écho à son exceptionnelle collection d’art italien, le Musée Jacquemart André présente plus de 75 chefs-d’œuvre des plus grands maîtres italiens comme Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Uccello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Le Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi. Cette exposition offre l’occasion unique d’admirer pour la première fois des tableaux, sculptures et objets d’art qui n’avaient jusque-là jamais été présentés au public.<br />  Dans la lignée des plus grandes collections américaines, la Collection Alana est le fruit d’un intense travail de sélection et d’amour de l’art opéré depuis plusieurs décennies par Alvaro Saieh et Ana Guzmán, un couple dont la réunion des prénoms forme celui de la Collection Alana. Au fil des ans, leur passion s’est muée en une véritable fascination pour l’art gothique et la Renaissance italienne et les a progressivement conduits à s’intéresser aussi à la peinture des XVIe et XVIIe siècles.<br /> Le prêt de ces chefs-d’œuvre a été accordé à titre exceptionnel au Musée Jacquemart-André en raison de l’affection que les deux collectionneurs lui ont toujours portée. Les œuvres présentées démontrent la vitalité du goût pour la Renaissance italienne, considérée comme moment fondateur de la civilisation occidentale. Elles offrent un aperçu exhaustif de l’une des plus grandes collections privées d’art ancien, de la peinture du XIIIe siècle aux œuvres caravagesques. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br /></p> <p>Tarifs<br />  PT 14,50 euros<br /> TR 65 ans et plus 13,50 euros<br /> tarif réduit 11,50 euros<br /> Tarif 7-25 ans 9,5 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Du Douanier Rousseau à Séraphine Les grands maîtres naïfs<br /></h4> <h5>Du 11 septembre 2019 au 23 février 2020<br /></h5> <p>« À la rentrée, le Musée Maillol accueille plus d’une centaine d’œuvres issues du monde passionnant, rêveur, insolite et inépuisable des artistes dit "naïfs". Appelés "primitifs modernes" par l’un de leurs fervents défenseurs, le collectionneur et critique d’art Wilhelm Uhde (1874-1947), ces artistes renouvellent la peinture à leur manière, à l’écart des avant-gardes et des académismes.<br /> Réunies pour la première fois à Paris, leurs œuvres aux couleurs éclatantes livrent un pan souvent négligé de l’histoire de l’art de l’entre-deux guerres. Sur les pas d’Henri Rousseau et de Séraphine Louis, l'exposition vise à sortir de l'oubli une constellation d'artistes tels qu’André Bauchant, Camille Bombois, Ferdinand Desnos, Jean Ève, René Rimbert, Dominique Peyronnet et Louis Vivin.<br /> L’exposition, à travers un parcours thématique, soulignera les qualités picturales de ces artistes, au-delà de l’anecdote biographique qui a longtemps constitué le seul commentaire disponible sur eux. Une sélection d’œuvres étonnantes et à contre-courant, issues d’importantes collections publiques et privées françaises et internationales révélera la grande inventivité formelle de chaque artiste, sans dissimuler les dialogues qu’ils entretiennent avec la tradition picturale comme avec la création de leur temps.<br /> En croisant approches historique, analytique et sensible des œuvres et de leur présentation au monde, le Musée Maillol lèvera le voile sur la dimension subversive de l’art dit naïf et présentera ces naïfs, primitifs, modernes ou anti-modernes, comme des grands artistes à contre-courant des avant-gardes. »<br /></p> <p>Horaires d'ouverture<br /> de 10h30 à 18h30.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 13,50 €<br /> Tarif senior 12,50 euros<br /> Tarif réduit : 11,50 euros<br /> Tarif 7-25 ans : 9,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h3> <h4>+++ Degas à l'Opéra<br /></h4> <h5>24 septembre 2019 - 19 janvier 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Sur toute sa carrière, de ses débuts dans les années 1860 jusqu'à ses œuvres ultimes au-delà de 1900, Degas a fait de l'Opéra le point central de ses travaux, sa "chambre à lui". Il en explore les divers espaces - salle et scène, loges, foyer, salle de danse -, s'attache à ceux qui les peuplent, danseuses, chanteurs, musiciens de l'orchestre, spectateurs, abonnés en habit noir hantant les coulisses. Cet univers clos est un microcosme aux infinies possibilités et permet toutes les expérimentations : multiplicité des points de vue, contraste des éclairages, étude du mouvement et de la vérité du geste.<br /></p> <p>Aucune exposition jusqu'ici n'a envisagé l'Opéra globalement, étudiant tout à la fois le lien passionné que Degas avait avec cette maison, ses goûts musicaux, mais aussi les infinies ressources de cette merveilleuse "boîte à outils". A travers l’œuvre d'un immense artiste, le portrait de l'Opéra de Paris au XIXe siècle. »<br /></p> <h4>+++ Yan Pei-Ming, Un enterrement à Shanghai<br /></h4> <h5>1 octobre 2019 - 12 janvier 2020<br /></h5> <p>« Quand il arrive en France en 1980, Yan Pei-Ming, alors âgé de vingt ans, se rend immédiatement à Paris afin de découvrir les œuvres de Gustave Courbet alors exposées au musée du Louvre. Trente-neuf ans plus tard, devenu un des peintres les plus magistraux de notre temps, il s'inspire d'Un enterrement à Ornans, chef-d’œuvre du réalisme, pour créer Un enterrement à Shanghai, conçu spécialement pour le musée d'Orsay en célébration du 200e anniversaire de Courbet.<br /></p> <p>Yan Pei-Ming réalise Un enterrement à Shanghai (Montagne céleste, Ma mère, L'adieu), une oeuvre composée de trois panneaux.<br /></p> <p>Le premier panneau figure des montagnes, peintes de manière expressionniste et tendant vers l'abstraction : "C'est un paysage idéal, une sorte de paradis. Là où je voudrais que ma mère puisse résider." Le portrait de sa mère défunte est monumental : "Ma mère était une femme ordinaire, mais je l'ai peinte à la même échelle que les icônes du pouvoir politique."<br /> Le troisième panneau, l'enterrement de la mère de l'artiste, est peint à l'échelle exacte d'Un enterrement à Ornans (1849-1850) : Les funérailles de sa mère sont ici minutieusement dépeintes. La scène se déroule, non plus à Ornans, mais à Shanghai, ville natale de l'artiste »<br /></p> <h4>+++ Joris-Karl Huysmans critique d'art.<br /></h4> <h4>De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli<br /></h4> <h5>26 novembre 2019 - 1 mars 2020<br /></h5> <p>« Écrivain crucial de la fin du XIXe siècle, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) reste un critique d'art mal connu ou mal compris du grand public. Sa contribution à la presse artistique et au débat esthétique fut pourtant aussi décisive que le retentissement de son roman A rebours.<br /></p> <p>Plutôt féru de Hals et Rembrandt jusque-là, Huysmans a avoué combien sa découverte de Degas, en 1876-1879, fut déterminante. Pourtant, sa critique d'art admet d'emblée la possibilité d'une double modernité. Celle des peintres de la vie moderne et celle des explorateurs du rêve ne s'excluent pas. Manet cohabite ici avec Rops et Redon. Le désir qu'il montre très tôt d'échapper aux logiques de chapelle a sans doute brouillé la perception de ses choix esthétiques.<br /></p> <p>L’exposition se propose donc de montrer que l'émule précoce de Zola aura secrètement, puis ouvertement, agi en héritier du Baudelaire des Fleurs du Mal. Et le public est ainsi invité à reprendre pied dans un moment particulier de l'art européen et de la sensibilité moderne, à la croisée de la poussée naturaliste des années 1870, du décadentisme des années 1880-1890 et du "retour" aux Primitifs sur fond de renaissance catholique. Il est peu de grands écrivains qui aient été aussi impliqués dans ce vaste mouvement d'époque. »<br /></p> <p>Ouverture<br /> de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /> fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 11 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h3>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h3> <h4>+++ 20 ans du Musée<br /> Les acquisitions du Musée du quai Branly Jacques Chirac<br /></h4> <h5>du 24 septembre 2019 au 26 janvier 2020<br /></h5> <p>« Depuis 1998, date de création de l’Établissement public du musée du quai Branly - Jacques Chirac, plus de 78 000 pièces historiques et contemporaines (objets et œuvres graphiques et photographiques) ont intégré les collections publiques. Parmi celles-ci, des œuvres majeures, des pièces complétant un ensemble ou historiquement significatives. Des acquisitions savamment choisies, complétant un héritage de près de quatre siècles, fusion des collections du musée de l’Homme et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (MNAAO), comme autant de promesses de regards neufs et de savoirs renouvelés pour les collections extra-européennes. »<br /></p> <h4>+++ Helena Rubinstein<br /> La collection de Madame<br /></h4> <h5>19 nov. 2019 - 28 juin 2020<br /></h5> <p>« Personnalité hors-norme, première femme d’affaires du XXe siècle, self-made-woman affranchie et visionnaire… Si les superlatifs fusent pour décrire l’ascension vertigineuse d’Helena Rubinstein (1870-1965), l’Impératrice de la beauté selon Cocteau, on en oublie parfois son parcours de collectionneuse aguerrie et son rôle pionnier dans la reconnaissance des arts africains et océaniens en Europe et outre-Atlantique.<br /> Construite essentiellement à Paris, au gré de ses rencontres, « la collection de Madame », aujourd’hui dispersée, rassemblait plus de 400 pièces d’art extra-européen, précieux gardiens de reliquaires kota ou fang, pièces d’exception baoulé, bamana, senoufo ou dogon, qui voisinaient avec les œuvres de peintres et sculpteurs de la modernité, Chagall, Braque ou Picasso, et beaucoup d’autres domaines de collection.<br /> À travers une soixantaine de pièces, l’exposition met à l’honneur sa passion pour les arts extra-occidentaux, principalement l’art africain, et sa fascination pour leur intensité expressive et leur caractère. Des arts qu’elle a découverts dans les années 1910, au contact du sculpteur Jacob Epstein puis de collectionneurs d’avant-garde parisiens, et qu’elle mettra un point d’honneur à mettre en valeur dans ses intérieurs de Paris, New-York et Londres mais aussi, dans un souci d’éducation de sa clientèle féminine, dans ses salons de beauté du monde entier et en participant à de grandes expositions. »<br /></p> <h4>+++ Frapper le fer, l'art des forgerons africains<br /></h4> <h5>du 19 novembre 2019 au 29 mars 2020<br /></h5> <p>« Peu d’endroits dans le monde ont un rapport aussi puissant avec le fer que l’Afrique subsaharienne. Depuis plus de deux millénaires, le travail de l’un des matériaux les plus fondamentaux de la planète a révolutionné le continent et façonné en profondeur ses communautés et cultures, des champs aux foyers, des terrains de bataille aux lieux religieux. Sous le marteau du forgeron africain, maître du feu et virtuose de la transformation, le métal a été fondu, forgé, martelé puis métamorphosé en objets, et parfois investis d'un pouvoir social et spirituel, avec une sensibilité artistique impressionnante.<br /> Orchestrée par l'artiste et forgeron américain Tom Joyce et les membres du comité scientifique, l’exposition "Frapper le fer, l’art des forgerons africains" déploie une diversité de formes et de traditions autour du fer dans différentes régions du continent subsaharien. Près de 230 pièces réalisées entre le 17e siècle et l’époque contemporaine, allant de la sculpture en bois à une myriade de formes de monnaies, instruments de musique, armes, objets de prestige, témoignent du talent et des prouesses techniques des forgerons d’Afrique, personnages autant vénérés que craints. Un ensemble unique d’œuvres, de collections publiques et privées, originaires de plus de quinze pays parmi lesquels le Nigeria, le Mali, le Bénin ou la République démocratique du Congo, est réuni au musée du quai Branly - Jacques Chirac pour l’une des présentations les plus complètes jamais réalisées. »<br /></p> <h4>+++ Somuk, premier artiste moderne du Pacifique<br /></h4> <h5>du 19 novembre 2019 au 8 mars 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Célèbre dans son village du nord des îles Salomon dès les années 1930, Somuk attire l’attention de l’intelligentsia parisienne d’après-guerre grâce aux écrits du père Patrick O'Reilly. Il tombe ensuite dans l’oubli sauf à Gagan, son village natal, ou il acquiert après sa mort un statut de demiurge.<br /> L’acquisition récente d’un album de photographies constitué par le père O’Reilly donne l’occasion de présenter le travail de l’un des artistes majeurs du Pacifique, de mettre en lumière le contexte dans lequel ces dessins ont été créés ainsi que les différentes interprétations qu’on leur a données. L’exposition évoque en premier lieu les sociétés de Bougainville au sein desquelles Somuk a grandi, et en parallèle les nombreuses commandes de dessins par les missionnaires et anthropologues de l’époque. Le parcours explore ensuite la singularité de son œuvre, puis s’intéresse à son héritage actuel. À travers une série de dessins contemporains inspirés par Somuk, elle se conclut en évoquant l’une des pages les plus noires de l’histoire contemporaine du Pacifique : la guerre civile de Bougainville.<br /> Cette exposition est associée à l'année internationale des langues autochtones organisée par l’Unesco. »<br /></p> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 10 euros ,TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 10 euros , TR : 7 euros<br /> billets jumelés, PT : 12 euros, TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires :<br /> mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 10h 30 à 19h<br /> jeudi de 10h30 à 22h<br /> fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.<br /></p> <pre></pre> <h3>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h3> <h4>Paris romantique, 1815-1848, les salons littéraires<br /></h4> <h5>du 22 Mai au 15 septembre 2019<br /></h5> <p>Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique  1815 – 1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.<br /> Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette période, grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, dessins, costumes et manuscrits.<br /> Durant la première moitié du XIXe siècle, les plus grands noms de la littérature – parmi lesquels Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier– se réunissent dans des salons en compagnie d’autres artistes pour échanger sur leurs créations. Cette camaraderie, éloignée de l’image habituelle de l’écrivain solitaire, a contribué à l’affirmation du mouvement romantique, fondé sur un dialogue incessant entre la musique, la littérature et les beaux-arts.<br /> Au Petit Palais, « Paris Romantique, 1815 – 1848 », présente cette fois près de 600 œuvres et plonge le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette période. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards.<br /></p> <p>Horaires du musée :<br /> du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé les lundis et jours fériés<br /></p> <p>Tarifs du musée :<br /> Gratuit hors expos Expos :Plein tarif : 9 € <br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Tarif combiné 16 euros et 14 euros<br /></p> <h3>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h3> <p>Musée fermé à partir du 2 Mai 2019 pour travaux, réouverture en mars 2020<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche<br /> de 10h à 18h sans interruption.<br /></p> <p>Fermé les jours fériés<br /> Plein tarif : 9 €<br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /> L'entrée des collections permanentes est gratuite.<br /></p> <h3>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h3> <h4>++ Léonard de Vinci<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 24 Octobre 2019 au 24 Février 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« L’année 2019, cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci en France, revêt une signification particulière pour le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures de Léonard ainsi que 22 dessins.<br /> Le musée trouve en cette année de commémoration l’occasion de rassembler autour des cinq tableaux essentiels qu’il conserve, à savoir la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Joconde — qui reste dans la salle où elle est habituellement exposée —, le Saint Jean Baptiste et la Sainte Anne, la plus grande part possible des peintures de l’artiste, afin de les confronter à un large choix de dessins ainsi qu’à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures de l’environnement du maître.<br /> Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard permet de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu’il appelait « la science de la peinture », fut l’instrument de son art, dont l’ambition n’était rien moins que d’apporter la vie à ses tableaux.<br /> Aboutissement de plus de dix années de travail, qui ont vu notamment l'examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d’entre eux, permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l’exposition clarifie également la biographie de Léonard en reprenant tous les documents d’archives. Elle dresse le portrait d’un homme et d’un artiste d’une extraordinaire liberté.<br /> L’expérience de réalité virtuelle « En tête-à-tête avec la Joconde », réalisée en partenariat avec HTC Vive Arts, permettra au public d’interagir avec le tableau. Ainsi, les visiteurs auront l’occasion unique de s’immerger dans cette œuvre emblématique et de vivre une rencontre inoubliable »<br /></p> <h4>+++ Le Goût de l’Orient : Georges Marteau collectionneur<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 30 Octobre 2019 au 3 Février 2020<br /></h5> <p>« Le legs fait aux musées nationaux par l’ingénieur et héritier de la firme Grimaud Georges Marteau (1851-1916) se situe à la croisée de trois univers : les cartes à jouer, le japonisme et l’art du livre persan. Ce sont aussi trois pans de collection aujourd’hui dispersés entre différentes institutions. Liés à l’itinéraire singulier de leur propriétaire et traduisant l’esprit d’une époque qui s’enthousiasme pour les arts de l’Orient, ils seront réunis le temps de l’exposition au travers d’une sélection d’œuvres du musée du Louvre, de la Bibliothèque nationale, du musée Guimet et du musée des Arts décoratifs.<br /> L’art du livre persan, qui passionna Georges Marteau les dernières années de sa vie, y tiendra une place particulière. Au début du 20e siècle, l’engouement d’un petit milieu de marchands, d’amateurs et de savants, dont Georges Marteau fait partie, contribue à la reconnaissance et à l’étude de cet art. Il entraîne aussi le démembrement de certains ensembles. Quelques pages ayant appartenu au joaillier français Henri Vever et formant  paire avec des pièces du legs Marteau conservées au Louvre, porteront témoignage, tout en l’effaçant momentanément, de cette irréversible dispersion. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu'à 21h45.<br /> Lieu : Rotonde Sully<br /></p> <p>Tarif<br /> Billet unique 15 euros<br /></p> <h3>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Barbara Hepworth<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 novembre 2019 au 22 mars 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le musée Rodin, en collaboration avec la Tate, présente l’œuvre de Barbara Hepworth (1903-1975), figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Encore aujourd’hui méconnue en France, Barbara Hepworth, qui côtoyait Henry Moore, Picasso ou Mondrian, a pourtant révolutionné la sculpture et fait émerger une nouvelle sensibilité esthétique. Ses œuvres abstraites, aussi pures que poétiques aspirent à un monde idéal et pacifique. Le musée Rodin rend hommage à cette femme artiste et présente ses œuvres saisissantes, entre vide et plein, qui s’emparent du visiteur et ne le quittent plus.<br /> Une nouvelle esthétique, la sculpture d'un monde moderne :<br /> Après Rodin (1840-1917), l’éclosion d’une nouvelle sculpture émerge. En 1905, Maillol redonne à la statuaire densité et autonomie. À partir de 1909, Brancusi porte ce retour aux caractères fondateurs de la sculpture à sa plus grande épure. Le deuxième acte se déroule durant les années 1920, avec en Angleterre, Moore et Hepworth.<br /> Loin de l’expressionnisme puissant de Rodin, Hepworth est en quête d’une nouvelle esthétique, privilégiant le langage des volumes et des formes. L’animal et le végétal sont les deux grandes sources d’inspiration de la poésie du volume développée par Barbara Hepworth. La sculpture organique de Hepworth est aussi une vision du monde : après la Première Guerre mondiale, la société trouve dans cette nouvelle sensibilité une vision pacifiée loin des atrocités de la guerre. Le vocabulaire d’Hepworth s’oppose aux mondes du pathos, de la construction ou de l’univers machiniste. En 1934, elle écrit que son objectif est de « projeter dans un médium plastique un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté ». Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein. Sous les dehors silencieux des formes pleines, l’univers de la sculpteur devient le lieu d’une nouvelle aspiration à un monde idéal, pour éviter, selon Hepworth, de « s’abandonner au désespoir ».<br /> Cette exposition permet d’avoir une vue d’ensemble de sa carrière et de son œuvre sculptée peinte et dessinée, ainsi qu’un aperçu de ses méthodes de travail grâce à l’évocation de son atelier. De nombreuses archives inédites provenant de la famille complètent le parcours de l’exposition.<br /> En France, avec son mari Ben Nicholson, elle fréquente les milieux artistiques, visite Brancusi, Picasso, Braque, Mondrian et rencontre Arp, Calder, Mirò. Barbara Hepworth travailla à partir de 1939 en Cornouailles dont les paysages influencèrent son oeuvre.<br /> Plus encore, elle a de son vivant une aura immense en Angleterre : la reine la fait Commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique. Dès 1936, le MoMA de New York lui achète une oeuvre. Les expositions se succèdent : à la Biennale de Venise, San Francisco, Sao Paulo ou Tokyo. Le musée Rodin est un des très rares lieux français dans lesquels Barbara Hepworth présente ses oeuvres de son vivant. Il revenait donc au musée Rodin, qui l’avait accueillie lors de manifestations collectives il y a plus de 60 ans, de faire découvrir au public français la quintessence de son univers poétique et saisissant. »<br /></p> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 18h30<br /></p> <p>Tarif plein 12 €<br /> Tarif réduit 18 à 25 ans hors de l'UE 9 €<br /></p> <pre></pre> <h3>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h3> <h4>Mondrian figuratif<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 12 septembre 2019 au 26 janvier 2020<br /></h5> <p>« Membre du groupe De Stijl, Piet Mondrian est principalement connu pour ses peintures abstraites aux lignes épurées et ses carrés rouge, jaune et bleu. Le musée Marmottan Monet lui consacre une exposition événement en septembre 2019 et met l’accent sur son œuvre figurative majeure.<br /> Une soixantaine de peintures de premier ordre, sélectionnées par Mondrian lui-même vers 1920 pour son plus grand collectionneur Salomon B. Slijper, sont présentées en exclusivité à Paris et révèlent cette face méconnue de l’artiste. Paysages, portraits, peintures de fleurs marquées par l’impressionnisme, le luminisme, les fauves et le symbolisme font face à de rares compositions cubistes et néo-plasticistes et placent l’artiste au rang des premiers coloristes de son temps et des grands maîtres de la peinture figurative du XXe siècle. Une invitation à découvrir un autre Mondrian. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /> Fermé le lundi et les jours fériés<br /></p> <p>Plein tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h3>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris <br />)</h3> <h4>Félix Fénéon. Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse<br /></h4> <h5>Exposition du 16 octobre 2019 au 27 janvier 2020<br /></h5> <p>« Aucune exposition n’a encore rendu hommage à Félix Fénéon (1861-1944), acteur majeur de la scène artistique de la fin du XIXe siècle et du tournant du XXe siècle. Le musée de l’Orangerie en association avec le musée du Quai Branly-Jacques Chirac et The Museum of Modern Art, New York (MoMA) propose de célébrer sa personnalité hors du commun, encore injustement méconnue. L’exposition montrera les différentes facettes de ce personnage singulier, au physique de quaker et à l’humour pince-sans-rire, qui sut concilier carrière de fonctionnaire modèle, engagement artistique et convictions anarchistes. Chroniqueur, rédacteur à la Revue Blanche, critique d’art, éditeur - il publia Les Illuminations de Rimbaud -, galeriste, Fénéon fut également un collectionneur exceptionnel qui réunit un nombre important de chefs d’œuvre comprenant un ensemble unique de sculptures africaines et océaniennes. Soutien inconditionnel du néo-impressionnisme, découvreur de Seurat, directeur artistique de la galerie Bernheim-Jeune, défendant le fauvisme, le futurisme, Matisse, le rôle de Fénéon sur la scène artistique du début du XXe siècle fut déterminant.<br /> L’exposition réunira un ensemble exceptionnel de peintures et dessins de Seurat, Signac, Degas, Bonnard, Modigliani, Matisse, Derain, Severini, Balla, etc., des pièces africaines et océaniennes ainsi que des documents et archives. »<br /></p> <pre></pre> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours<br /> sauf le mardi, le 1er Mai, le 14 juillet et le 25 décembre<br /></p> <p>Entrée plein tarif : 9,00 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris) <br /></h3> <h4>L'âge d'or de la peinture anglaise<br /> De Reynolds à Turner<br /></h4> <h5>Exposition du 11 septembre 2019 au 16 février 2020<br /></h5> <p>« Cette exposition, construite à partir des chefs-d’œuvre de la Tate Britain, met à l’honneur une période phare dans l’histoire de la peinture en Angleterre, allant des années 1760 jusqu’à 1820 environ. Elle entend dresser un panorama qui permette d’en saisir toute l’originalité et la diversité. Elle mène le visiteur de la fondation de la Royal Academy, avec des artistes comme Reynolds et Gainsborough, jusqu’au nouveau tournant qui s’amorce au début du XIXe siècle, notamment avec Turner.<br /> Le public y redécouvrira les grands classiques de l’art britannique, trop rarement présentés en France. »<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert :<br /> tous les jours de 10h30 à 19h<br /> nocturne jusqu’à 22h les lundis<br /> les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre<br /></p> <p>Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros<br /> Tarif Réduit : 9,00 euros<br /> Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>16- Pinacothèques de Paris<br /></h3> <p>Fermée<br /></p> <pre></pre> <h3>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++L’Asie maintenant<br /></h4> <h5>16 octobre 2019 - 10:00,06 janvier 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« L’année 2019 marque les 130 ans du musée, qui a gardé l’esprit de jeunesse intrépide et l’âme fraîche qui caractérisaient son fondateur Émile Guimet (1836-1918). Lors de son voyage en Asie, notamment au Japon à la fin de 1876, outre sa quête du bouddhisme et sa visite assidue aux temples, Émile Guimet traque la nouveauté et achète « du contemporain ». Pas une officine de céramiste qui lui échappe, ce qui vaut aujourd’hui au musée une très belle collection de céramiques d’époque Meiji.<br /> Suivant la même voie, le musée ouvre ses portes aux artistes d’aujourd’hui et s’attache à représenter toutes les expressions artistiques. En photographie, avec les Japonais Takashi Arai et Takumi Fujimoto, les Français travaillant dans le no man’s land de Fukushima Carlos Ayesta et Guillaume Bression, avec Pascal Convert en Afghanistan, Hugues et Caroline Dubois en Indonésie, Christian Milovanoff ou encore Michael Kenna. En métal, peinture, toile, verrerie, bambou, papier ou paravent, avec les univers étonnants de Jayashree Chakravarty, de Min Jung-yeon et de Lee Bae, les encres de Li Xin, les délicats tressages de bambou de Shouchiku Tanabe, les calligraphies de Shingai Tanaka, les peintures sur toile du Chinois Jiang Dahai et du Coréen Kim Chong-hak. En laque, avec Kohei Sekino, Fumie Sasai ou encore Tran Nu Yen Khe. En textile et costume, avec Samiro Yunoki et Junko Koshino.<br /> Il est tout particulièrement un domaine dans lequel le musée a poursuivi très activement l’enrichissement de ses collections ces dernières années : celui de la céramique contemporaine japonaise. Citons l’œuvre Reduction de Takahiro Kondo, mais surtout un ensemble significatif constitué de créations où les femmes occupent une place prépondérante, comme Hakuko Ono, Hitomi Hosono, Fuku Fukumoto, Machiko Ogawa, Kayoko Hoshino, Chieko Katsumata ou Yoshimi Futamura. Après des siècles d’interdit, les Japonaises accèdent à la pratique de la céramique grâce aux formations qui leur sont ouvertes dans les écoles d’art seulement après la Seconde Guerre mondiale, en 1945 pour l’université des arts de Kyoto, en 1952 pour celle de Tokyo. Les années 1950 ouvrent la voie au mouvement sculptural de « céramiques-objets ». Le MNAAG a fait de l’illustration de cette scène très dynamique un axe majeur de ses acquisitions et entend ainsi rendre un hommage aux femmes artistes d’Asie.<br /> En miroir de la collection du musée, est présenté un ensemble de céramiques japonaises acquises par le musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la ville de Paris, actuellement fermé pour travaux (réouverture en mars 2020). Cette politique d’acquisition novatrice fut initiée au musée national de céramique à Sèvres par Christine Shimizu, qui la poursuivit dans ses fonctions de directrice du musée Cernuschi, ouvrant cette voie aux musées français.<br /> Le parcours contemporain L’Asie maintenant investit les collections permanentes, dans le bâtiment principal place d’Iéna ainsi que dans l’hôtel d’Heidelbach, présentant un foisonnement d’œuvres, dont un certain nombre a été offert par les artistes. »<br /></p> <h4>+++ L’Inde, au miroir des photographes<br /></h4> <h5>06 novembre 2019 - 10:00,17 février<br /></h5> <pre></pre> <p>« Présentant quatre-vingt-dix tirages originaux, de paysages, d’architectures, de scènes de la vie quotidienne ou encore de personnages, cette exposition illustre la grandeur de la civilisation indienne, et comment les photographes de cette seconde moitié du 19e siècle façonnèrent à l’étranger l’image d’un pays pour beaucoup encore mystérieux et inconnu.<br /> En 1839 la naissance de la photographie est annoncée à Paris. Immédiatement, la presse britannique s’en fait l’écho dans les grandes villes indiennes. Une décennie plus tard, Bombay, Calcutta et Madras sont les foyers de son développement technique et artistique. Le Raj, les Indes britanniques, fondé en 1858, offre un cadre propice à son essor, notamment par l’entremise de militaires, avant même l’arrivée de civils talentueux. Parmi ceux-là, le sergent Linnaeus Tripe débute dès 1854 et se présente à l’exposition de Madras où le jury qualifie son travail de « meilleure série de vues photographiques sur papier ». La qualité de ses épreuves fait de lui un auteur majeur des débuts de la photographie. Peu après, William Baker, sergent retraité, fonde vers 1861 à Murree (Pakistan actuel) le studio Baker &amp; Burke avec John Burke qui le reprend en 1873 sous le nom de John Burke Studio. Avec son associé, il réalise parmi les tout premiers paysages du Cachemire.<br /> Cette invention technologique occidentale contribue à façonner l’image du pays. Les lumières de l’Inde, travaillées par l’œil des photographes, fournissent des sujets variés et inépuisables. Chaque État a sa part d’originalité – et plus particulièrement ceux du nord du pays pour la somptuosité de leur architecture – dans sa diversité ethnographique ou encore la majesté de ses paysages. Les villes « icônes » telles que Delhi, Fatehpur Sikri, Agra ou l’ancienne Bénarès (aujourd’hui Varanasi) et les sites archéologiques ou monuments célèbres (Elephanta, Qubt Minar, Taj Mahal) ont fasciné leurs contemplateurs qui ont su en saisir la monumentalité et la grande richesse de détail.<br /> Les photographes partis en quête de nouveaux espaces arrivent sur place nantis d’une importante culture visuelle. C’est le cas de Samuel Bourne, actif en Inde de 1863 à 1870, qui, à l’occasion de trois importantes expéditions au Cachemire, fait les tout premiers paysages d’exception de cette région. Les extraordinaires vues qu’il rapporte sont un fait notable dans l’histoire de la photographie de paysage. Dans la transparence de l’émulsion des épreuves photographiques sur papier, l’Inde contemple son reflet. »<br /></p> <h4>+++ Carte blanche à Min Jung-yeon<br /></h4> <h5>06 novembre 2019 - 10:00,17 février<br /></h5> <p>« La notion de réconciliation est à l’origine de l’installation de Min Jung-yeon, artiste invitée par le MNAAG pour cette nouvelle carte blanche confiée à un artiste contemporain. L’œuvre s’appuie sur l’histoire de cette jeune femme coréenne et la réalité tragique d’un pays scindé en deux depuis soixante-six ans. Dans le monde à l’extrême délicatesse de Min Jung-yeon, agitation et calme, plein et vide se relaient, éléments figuratifs et zones d’abstraction cohabitent. L’installation présentée dans la rotonde du 4e étage réunit différents éléments et matériaux tout en préservant l’intégrité de chacun, pour créer une harmonie nouvelle.<br /> Née en 1979, Min Jung-yeon grandit dans la campagne sud-coréenne où elle observe et s’immerge dans la nature qui l’entoure. Diplômée en arts plastiques à l’Université Hongik de Séoul en 2003, puis aux Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 2006, l’artiste vit depuis en France et poursuit une œuvre empreinte de sa culture d’origine, celle d’une Corée contemporaine tiraillée entre consumérisme et tradition.<br /> Son socle théorique est double. Min Jung-yeon convoque la pensée de Lao-Tseu sur les contraires – envisagés comme nécessaires et générateurs de nouveauté – et inscrit sa création dans cette conception millénaire selon laquelle le vide n’est pas vide mais créateur d’énergie. La recherche contemporaine et les considérations sur le temps et l’espace du physicien quantique Carlo Rovelli sont également source d’inspiration : si l’on croyait autrefois l’espace vide, l’on parle aujourd’hui de matière « noire » ou « transparente » dont l’essentiel reste à découvrir.<br /> À partir de ces éléments réels, philosophiques et scientifiques, Min Jung-yeon a conçu une œuvre monumentale et immersive. Le visiteur y est à la fois maître de sa déambulation et pris malgré lui dans un kaléidoscope immense où se tissent des entrelacs en superposition. Le reflet dans le miroir est la seule réalité d’un temps qui n’a pas d’ordre. Les visions en strates alternent en permanence. S’y opère une dynamique organique sans fin.<br /> L’installation est complétée par la présentation au 3e étage de la collection de pierres coréennes patiemment collectées par Min Moung-Chul, père de Min Jung-yeon, perpétuant une tradition originaire de Chine et apparue au 14e siècle dans les milieux aristocratiques et lettrés coréens. Ensemble d’inspiration philosophique et poétique, ces pierres sont le réceptacle d’une idée projetée par le collectionneur qui a transmis à sa fille l’art de regarder la nature. »<br /></p> <h4>+++ L’étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris<br /></h4> <h5>04 décembre 2019 - 10:00,09 mars<br /></h5> <p>« Grâce à une exceptionnelle donation textile, le MNAAG devient le récipiendaire de la plus importante collection au monde de textiles coréens en dehors de la Corée.<br /> Consacrée par son pays comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l’image d’une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé et de sa tradition raffinée. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le hanbok, le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s’épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d’un hanbok libéré.<br /> Lee Young-hee entame une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu’elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l’histoire du costume. Ensemble elles s’attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d’après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1394-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d’une extrême rareté. Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l’identique, l’emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s’alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu’elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière.<br /> En 1993 Lee Young-hee montre une collection de prêt-à-porter à Paris, et présente un défilé haute-couture l’année suivante. Ses « étoffes de vents et de songes » enchanteront les défilés haute-couture jusqu’en 2016 à Paris, ainsi qu’à New York. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de bananier et soie), jouant tour à tour des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une ample robe s’élargissant sous la poitrine et un très court boléro noué de rubans), un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.<br /> Le Musée national des arts asiatiques- Guimet a reçu en 2019 la donation exceptionnelle du fonds de textiles de LEE Young-hee de la part de sa fille, Chungwoo LEE, avec le soutien de la fondation DARI. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> collections permanentes, billets hors exposition temporaire<br /> 8,50 euros PT<br /> 6,50 euros TR<br /> Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 11,50 euros PT<br /> 8,50 euros TR<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h3>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Hans Hartung La fabrique du geste<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2019 au 01 mars 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« La dernière rétrospective dans un musée français datant de 1969, il était important de redonner à Hans Hartung (1904-1989) toute la visibilité qu’il mérite. L’exposition porte un nouveau regard sur l’ensemble de l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle et sur son rôle essentiel dans l’histoire de l’art. Hans Hartung fut un précurseur de l’une des inventions artistiques les plus marquantes de son temps : l’abstraction.<br /> Acteur d’un siècle de peinture, qu’il traverse avec une soif de liberté à la mesure des phénomènes qui viennent l’entraver – de la montée du fascisme dans son pays d’origine l’Allemagne à la précarité de l’après-guerre en France et à ses conséquences physiques et morales – jamais, il ne cessera de peindre.<br /> Le parcours de la rétrospective comprend une sélection resserrée d’environ trois cents oeuvres, provenant de collections publiques et particulières françaises et internationales et pour une grande part de la Fondation Hartung-Bergman. Cet hommage fait suite à l’acquisition du musée en 2017 d’un ensemble de quatre œuvres de l’artiste.<br /> L’exposition donne à voir la grande diversité des supports, la richesse des innovations techniques et la panoplie d’outils utilisés durant six décennies de production. Hans Hartung, qui place l’expérimentation au cœur de son travail, incarne aussi une modernité sans compromis, à la dimension conceptuelle. Les essais sur la couleur et le format érigés en méthode rigoureuse d’atelier, le cadrage, la photographie,<br /> l’agrandissement, la répétition, et plus surprenant encore, la reproduction à l’identique de nombre de ses œuvres, sont autant de recherches menées sur l’original et l’authentique, qui résonnent aujourd’hui dans toute leur contemporanéité. Hans Hartung a ouvert la voie à certains de ses congénères, à l’instar de Pierre Soulages qui a toujours admis cette filiation.<br /> L’exposition est construite comme une succession de séquences chronologiques sous la forme de quatre sections principales. Composée non seulement de peintures, elle comprend également des photographies, témoignant de cette pratique qui a accompagné l’ensemble de sa recherche artistique. Des ensembles d’oeuvres graphiques, des éditions limitées illustrées, des expérimentations sur céramique, ainsi qu’une sélection de galets peints complètent la présentation et retracent son itinéraire singulier.<br /> Afin de mettre en relief le parcours d’Hans Hartung, en même temps que son rapport à l’histoire de son temps, cette exposition propose des documents d’archives, livres, correspondances, carnets, esquisses, journal de jeunesse, catalogues, cartons d’invitations, affiches, photographies, films documentaires, etc.<br /> Figure incontournable de l’abstraction au XXe siècle, Hans Hartung ne se laisse pas pour autant circonscrire dans ce rôle de précurseur historique, car sa vision d’un art tourné vers l’avenir, vers le progrès humain et technologique, vient nous questionner aujourd’hui encore. Le parcours met en tension et en dialogue ces deux aspects complémentaires qui constituent le fil rouge de cette exposition. »<br /></p> <h4>+++ You<br /> Œuvres de la collection Lafayette Anticipations<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2019 au 16 février 2020<br /></h5> <p>Le musée présente une sélection d’œuvres d’artistes contemporains français et internationaux, issue des 330 pièces de la Collection Lafayette Anticipations – Fonds de dotation Famille Moulin.<br /> « Pensée autour d’œuvres et d’installations acquises par le fonds depuis 2005 qui intègrent la sculpture, la vidéo, ou la performance, l’exposition présente un aperçu des dernières évolutions de l’art et rend compte de la capacité des artistes à interroger et décrypter notre monde en mutation.<br /> L’exposition propose une réflexion autour des notions de proximité, de partage, et tout particulièrement de dialogue, de la manière dont les œuvres échangent avec le public, se répondent, mais aussi se transforment en se côtoyant. Des pièces spectaculaires alternent avec d’autres plus sensibles, parfois à la limite du perceptible, convoquant la vision, l’ouïe, l’odorat, mais aussi l’imaginaire de la science et de la fiction. Elle compose ainsi un panorama où les sens et l’intellect sont stimulés.<br /> Aussi singulières et autonomes soient-elles, les œuvres de l’exposition ont en commun de refléter, chacune à leur manière, les mues de notre monde. Elles traduisent une certaine opacité poétique (Ketuta Alexi-Meskhishvili, Olga Balema, Trisha Donnelly…) reposant souvent sur le ready made. Elles renvoient autant à la préhistoire qu’au digital (Marguerite Humeau, Rachel Maclean…), et utilisent les images de fragmentation, de transmutation, voire de disparition comme des métaphores vivantes ; la fumée, le liquide ou encore le plastique émergent ainsi sous plusieurs formes au fil de l’exposition (Michaela Eichwald, Guillaume Leblon, Liz Magor…).<br /> Chacune des œuvres évoque ainsi un organisme ouvert, un monde en miniature (Ian Kiaer) ou en évolution, qui résiste à l’idée même de conservation figée. Elles semblent chargées de la mémoire de leur propre passé, mais aussi de la promesse de leur possible réinvention. Elles parlent de fractures autant que de force créatrice (Anne Imhof), la destruction pouvant aussi permettre une renaissance (Michael E. Smith). En faisant dialoguer et interagir différentes œuvres renvoyant de manière poétique à des éléments pluriels et complexes (Eau, Feu, Air, Terre et Métal), l’exposition crée autant de situations, de microclimats qui, agrégés ensemble, contribuent à la création d’une atmosphère plus globale, bien qu’elle aussi fluctuante : plus ou moins humide, sèche, froide ou chaude (Michel Blazy, Rachel Rose).<br /> L’exposition se propose de repenser les oppositions dépassées entre les notions de nature et de culture, dans un monde de soi-disant progrès, où l’homme, entre l’animal et la machine, détruit autant qu’il produit. Comme alternatives, il peut alors choisir la dématérialisation ou encore la performance d’une identité autre (Wu Tsang, Rosalind Nashashibi et Lucy Skaer). L’exposition refuse ainsi une vision fataliste. En effet, les œuvres, en reprenant le pouvoir, nous invitent à repenser notre rapport à l’art et à travers lui, au monde »<br /></p> <h4>+++ La vie moderne, Nouveau parcours dans les collections<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2019 au 30 septembre 2020<br /></h5> <p>En parallèle des expositions temporaires, le public pourra découvrir une nouvelle présentation des collections, intitulée La vie moderne, permettant de revisiter un siècle d’histoire de l’art à travers des œuvres majeures.<br /> « Le parcours est également inspiré par les grandes étapes de la construction du bâtiment qui l’abrite, et par les grandes donations qui ont enrichi la collection jusqu’à nos jours.<br /> En mai 1937, Paris inaugurait l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne et le musée ouvrait pour la première fois ses portes, au sein d’une aile du Palais de Tokyo. Prenant pour point de départ ce moment fondateur, l’accrochage se déploie à partir des salles monumentales où sont présentés les Rythmes des Delaunay, évocation de ce nouveau décor de « la vie moderne » qui accompagne les premières décennies du XXème siècle. Il se développe ensuite à travers une présentation chronothématique, autour des principaux chefs-d’œuvre, entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs (Vollard en 1937, Girardin en 1953, Amos en 1955, Henry-Thomas en 1976, 1984, 1986). Sont ainsi représentés Picasso, Matisse, Braque, Derain, Dufy, Freundlich, Léger, Buffet, Rouault, Bonnard, Vuillard, Fautrier, Picabia, Ernst, De Chirico… En écho aux mouvements artistiques qui ont façonné l’histoire de l’art depuis le fauvisme et le cubisme, l’accent est mis à la fois sur le surréalisme et sur les réalismes, ainsi que sur l’abstraction et les nouveaux courants d’après-guerre qui se sont épanouis à Paris, devenue « capitale de l’art moderne ».<br /> Le parcours se poursuit avec les nouvelles voies ouvertes par les artistes dans les dernières décennies du XXème siècle, alors qu’ils cherchent à combler définitivement le fossé entre l’art et la vie, autour du mouvement Fluxus et de la figure de Beuys, interrogeant la place et le rôle de l’artiste dans la société. Grâce à la donation Werner, une séquence est dédiée aux artistes allemands confrontés aux mêmes enjeux outre-rhin. La présentation se poursuit avec les formes d’abstractions radicales et les nouveaux défis de la peinture contemporaine, qui remettent en perspective le geste artistique et la création picturale au tournant du XXIeme siècle. Le parcours s’achève autour des dernières acquisitions contemporaines, qui participent à l’élaboration d’une nouvelle idée de la modernité, reflet de nos sociétés actuelles. »<br /></p> <h4>+++ Loris Gréaud, Glorius Read<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2019 au 09 février 2020<br /></h5> <p>Depuis le 11 octobre dernier, date de la réouverture du Musée d’Art Moderne de Paris, le public peut découvrir l’installation de Loris Gréaud, Glorius Read.<br /> « Conçue comme une tentative d’infiltration clandestine dans les collections permanentes, cette installation qui est une exposition à part entière, s’est enclavée dans les murs de l’institution comme une chambre cachée dont le secret hante les lieux.<br /> Ainsi, depuis près d’un mois, la rumeur se répand dans le bâtiment : un groupe d’individus aux yeux noirs frôle les murs, erre de salle en salle, parcourt les expositions temporaires et laisse pressentir l’existence de ce lieu mystérieux. Une seule information est mise à la disposition du public, un numéro de téléphone, une « infoline » : +33756815474. Un procédé qu’utilisaient dans les années 90 les organisateurs de soirées illégales afin de délivrer au compte goutte et au dernier moment les informations permettant d’accéder à une « zone d’autonomie temporaire ». C’est ainsi, qu’après plusieurs milliers d’appels et d’indices, se lève le voile sur Glorius Read.<br /> Dans le sillage de Ladi Rogeurs et Sir Loudrage, les expositions qui ont été présentées à Paris puis à Berlin dans les espaces de la Galerie Max Hetzler en 2018, Glorius Read prolonge les explorations de l’artiste. Après l’esquisse, la nature morte, il s’agit cette fois d’une réinterprétation en trois dimensions du thème du paysage. Le public est invité à pousser les murs comme il enfonce une porte pour vivre une expérience statique et contemplative.<br /> L’exposition Glorius Read fait suite à l’acquisition de MACHINE (2018), une des quatre œuvres faisant partie de l’installation, par les Amis du Musée d’Art Moderne de Paris. Elle répond au programme d’invitations faites à un artiste à réaliser un projet dans les salles des collections à partir d’une de ses œuvres récemment acquise. »<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15)<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires et permanentes (dernière entrée 21h15)<br /> Entrée gratuite pour les collections permanentes<br /></p> <p>Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h3>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h3> <h4>Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image<br /></h4> <h5>Du 16 octobre 2019 au 26 janvier 2020 Exposition<br /></h5> <p>« Aucune figure historique n'a connu un tel foisonnement de représentations, de son vivant, puis, surtout, après sa mort, le 16 octobre 1793. C'est à travers près de 200 œuvres, objets d’art et archives, extraits de films, accessoires de mode, que vous découvrirez les multiples représentations de Marie-Antoinette.<br /> L'exposition abordera cinq thématiques qui vous permettront de comprendre les différentes images de la Reine Marie-Antoinette. Marie-Antoinette à la Conciergerie<br /> Savez-vous que la reine passa ses dix dernières semaines dans le « couloir de la mort » emprisonnée à la Conciergerie. Son procès se tient dans le même temps au Tribunal révolutionnaire, à quelques mètres de sa cellule.<br />  Un certain nombre de fétiches mémoriels témoignent de ses derniers jours : chemise, soulier, ceinture, plans d’aménagement des lieux et documents d’archives autour du procès et de l’exécution de la reine.<br /> Les histoires<br /> Plongez au cœur de vingt événements de la vie de Marie-Antoinette, publics ou privés, de sa naissance à sa mort, puis à ses funérailles officielles en 1814 à partir de vingt livres édités de 1788 à nos jours.<br />  L’image de la reine<br /> La figure de Marie-Antoinette est une véritable « planche à images », dont la production peut s’emballer soudain, en fonction d’un événement, d’une commémoration, de l’actualité culturelle ou de la vogue d’un motif.<br />  Dans cette troisième section, quatre corpus permettent d’organiser cette profusion des images hétérogènes de Marie-Antoinette, marquée par le motif de la reproduction en série.<br /> - Les portraits d’Elisabeth Louise Vigée Le Brun<br /> - La mémoire politique de la reine martyre<br />  - Marie-Antoinette dans l’imagerie d’histoire<br /> - Marie-Antoinette à l’écran<br /> Fétiches de reine<br /> Le rapport à Marie-Antoinette a souvent été passionnel et conflictuel, engendrant des cultes, des hommages, ou au contraire de violentes attaques. De plus, il est généralement passé par le fantasme et l’imaginaire, s’établissant sur un registre où l’intime peut croiser le mythologique.<br /> Trois principaux motifs illustreront dans l’exposition ce lien fétichiste à la reine :<br /> - La chevelure<br /> - Le corps<br /> - La tête coupée<br /> Les retours de la reine<br /> Ces dernières années, Marie-Antoinette connaît un regain de popularité, lié à la modernisation du personnage, devenu une jeune femme de son/notre temps.<br />  Ce retour est illustré notamment par le manga japonais, qui a réinventé Marie-Antoinette dans La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda ; la biographie de l’écrivaine anglaise Antonia Fraser, Marie-Antoinette, puis son adaptation par le film de Sofia Coppola, Marie-Antoinette.  Ce revival est également présent à travers les rapports que les créateurs de mode entretiennent avec la figure de la reine. Enfin, le fan cult s’est emparé de la figure de Marie-Antoinette, la plus recyclée en poupées, mangas, romans, publicités ou jeux vidéo, illustrant la consommation de la reine. »<br /></p> <h4>La Conciergerie fait sa révolution<br /></h4> <h5>depuis le 14 décembre 2016<br /></h5> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.<br /> 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires. Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument<br />  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <p>Plein tarif 9 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h3>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Moderne Maharajah. Un mécène des années 1930<br /></h4> <h5>du 26 septembre 2019 au 12 janvier 2020<br /></h5> <p>« Le Musée des Arts Décoratifs met à l’honneur l’extraordinaire figure du maharajah d’Indore qui donne libre cours à son goût d’avant-garde artistique et décorative en créant, en Inde, un univers moderne unique. Personnalité visionnaire du milieu culturel européen des années 1920-1930, il est le commanditaire de la toute première construction moderniste de son pays : le palais Manik Bagh (1930-1933), témoignage de l’effervescence de la scène artistique de l’époque.<br /> L’exposition met en lumière l’univers de cette demeure mythique évoquant les échanges entre l’Europe et l’Inde à travers la personnalité singulière et fascinante d’un jeune prince et de son épouse. Présenté dans la nef du musée, ce prestigieux patrimoine rassemble plus de 500 pièces réunies pour la première fois. Il dévoile les créations iconiques de Louis Sognot et Charlotte Alix, Jean Puiforcat, Eileen Gray ou encore Le Corbusier ainsi que des archives inédites dans une scénographie confiée au studio BGC – Giovanna Comana et Iva Berton Gajsak. »<br /></p> <h4>+++ Marche et démarche. Une histoire de la chaussure<br /></h4> <h5>du 7 novembre 2019 au 23 février 2020<br /></h5> <p>« L’exposition « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » s’interroge sur le statut de cet accessoire indispensable du quotidien en visitant les différentes façons de marcher, du Moyen Âge à nos jours, tant en Occident que dans les cultures non européennes. Comment femmes, hommes et enfants marchent-t-il à travers le temps, les cultures et les groupes sociaux ? Près de 500 œuvres : chaussures, peintures, photographies, objets d’art, films et publicités, issues de collections publiques et privées françaises et étrangères, proposent une lecture insolite d’une pièce vestimentaire parfois anodine souvent extraordinaire. »<br /></p> <h4>+++ Affiches cubaines. Révolution et Cinéma<br /></h4> <h5>du 31 octobre 2019 au 2 février 2020<br /></h5> <p>« Longtemps méconnue en raison du blocus et de l’isolement de Cuba, cette école stylistique commence tout juste à sortir du huis clos dans lequel elle s’est construite. Affiches cubaines. Révolution et Cinéma propose d’explorer cette effervescente production graphique à travers 300 affiches, principalement issues des collections du musée. Elle permet de découvrir et de comprendre l’éclosion de cette grande école d’affichistes et de suivre, à travers elle, l’histoire de l’État insulaire. »<br /></p> <p>Plein Tarif 11 euros<br /> Tarif Réduit 8,50 euros<br /> Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /> Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai<br /></p> <h3>20 bis – Musée Nissim de Camondo (63, rue de Monceau 75008 Paris)<br /></h3> <pre></pre> <h4>Le 61 rue de Monceau, l’autre hôtel Camondo<br /></h4> <h5>du 17 octobre 2019 au 15 mars 2020<br /></h5> <p>« Partis de Constantinople et installés à Paris en 1869, le comte Abraham-Béhor de Camondo (1829-1889) et son frère Nissim (1830-1889) choisissent de s’établir avec leur famille en bordure du parc Monceau. La périphérie sud du parc fait alors l’objet d’une opération de lotissement par les frères Pereire afin d’y élever des hôtels particuliers de prestige. En juin 1870, ils acquièrent deux terrains mitoyens au 61 et 63 rue de Monceau. L’exposition dévoile une sélection de documents et d’acquisitions récentes qui renseignent de façon détaillée sur l’architecture, la décoration, l’ameublement et les collections d’œuvres d’art de cette demeure d’exception que le comte Abraham-Béhor fait construire en 1875 par l’architecte Denis-Louis Destors (1816-1882) au 61, rue de Monceau et dont l’intérieur est entièrement détruit dans les années soixante-dix. »<br /></p> <p>Plein Tarif 9 euros<br /> Tarif Réduit 6,50 euros<br /> Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée Nissim de Cassondo<br /> du mardi au dimanche de 11h à 18h<br /> fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.<br /></p> <h3>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Jules Adler. Peintre du peuple<br /></h4> <h5>du jeudi 17 octobre 2019 jusqu'au dimanche 23 février 2020<br /></h5> <p>« Avec près de 200 peintures, dessins, gravures et documents, cette exposition est la première rétrospective consacrée à un artiste qui laisse une œuvre puissante sur les bouleversements de son temps.<br /> Né en 1865 à Luxeuil-les-Bains en Haute-Saône, au sein d’une modeste famille juive, Jules Adler est un peintre de la seconde génération naturaliste, dans la lignée des peintres de la réalité initiée par Gustave Courbet (1819-1877), franc-comtois lui aussi. »<br /></p> <h4>+++ Adolfo Kaminsky. Faussaire et photographe<br /></h4> <h5>du jeudi 23 mai 2019 jusqu'au dimanche 19 avril 2020<br /></h5> <p>« Résistant dès l’adolescence et faussaire de génie, Adolfo Kaminsky a consacré trente ans de son existence à produire des faux papiers. »<br /></p> <p>Ouverture du Musée<br /> Horaires jusqu'au 23 février 2020<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Mercredi : 11h-21h<br /> Samedi et dimanche : 10h-19h<br /> Jours fériés : 11h-19h<br /></p> <p>Horaires du 25 février au 1er avril 2020<br /> Du mardi au vendredi 11h-18h<br /> Samedi-dimanche 10h-18h<br /></p> <p>Horairesdu 2 avril au 12 juillet 2020<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Samedi et dimanche : 10h-18h<br /> Le Musée est fermé le lundi<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 10 €<br /> Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)<br /> Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h3> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /> Gratuit<br /></p> <h3>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Découvrez les collections du musée<br /></h4> <pre></pre> <h5>Hiver 2019-2020<br /></h5> <p>« Le musée national Eugène-Delacroix vous invite à redécouvrir ses collections permanentes tout au long de l’hiver. Dans le dernier appartement et atelier d’Eugène Delacroix, retrouvez les œuvres emblématiques du peintre comme la Madeleine au désert, qui inspira Baudelaire, L’Éducation de la Vierge, Roméo et Juliette ou la fresque Bacchus et un tigre.<br /> Découvrez également des œuvres moins connues, des esquisses et tableaux achevés, des dessins réalisés grâce à différentes techniques… permettant de mieux connaître les différents aspects du talent de l’artiste et de porter un regard différent sur son travail de création, au-delà de ses chefs-d’œuvre.<br /> L’entourage de Delacroix est également évoqué dans les salles du musée par des portraits croisés et échangés entre l’artiste et le peintre Thalès Fielding ou les copies de La Mort de Sardanapale réalisées par des amis de Delacroix. »<br /></p> <p>Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30<br /> Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /> Gratuité pour les moins de 26 ans<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €<br /></p> <pre></pre> <h3>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h3> <h4>+++ AlUla, merveille d'Arabie<br /> L'oasis aux 7000 ans d'histoire<br /></h4> <h5>du 9 octobre 2019 au 19 janvier 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Fabuleuse plongée dans une région méconnue du nord-ouest de l’Arabie saoudite, « AlUla, merveille d’Arabie » dévoile le fruit de plus de vingt ans de recherches, pour la première fois révélées au grand public. Invitation à un parcours  à travers les millénaires, de l’Antiquité à nos jours, au cœur d’une somptueuse oasis transportée jusqu’à l’IMA le temps d’une exposition par les technologies modernes, les objets nouvellement découverts et la magie de photographies anciennes. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Hommage d’artistes à Notre-Dame<br /> Exposition au musée de l’IMA<br /></h4> <h5>du 21 septembre 2019 au 20 Décembre 2019<br /></h5> <p>Les donateurs Claude et France Lemand, bouleversés par l’incendie qui a ravagé, le 15 avril dernier, l’emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris, ont demandé à des artistes du monde arabe et des diasporas, touchés eux aussi par ce drame, d’apporter leur témoignage. <br /> A l’occasion des 36e Journées européennes du patrimoine, le musée de l’Institut du monde arabe dévoile son premier « Hommage d’artistes à Notre-Dame », exposition des œuvres des premiers artistes à avoir répondu à l’appel : la Franco-Marocaine Najia Mehadji, le Marocain de Montpellier Mohamed Lekleti, le Syrien de Hambourg Boutros Al-Maari et l’Irakien de Londres Dia Al-Azzawi.<br /> Cette exposition sera suivie d’autres accrochages. Ainsi, au fil des saisons, sera constituée une collection d’œuvres en hommage à Notre-Dame, par des artistes du monde arabe et des diasporas sensibles à cette thématique et totalement libres de leur expression et de leurs moyens - cette même liberté qui avait guidé Claude et France Lemand dans la constitution de la collection Tondo d’Orient et d’Occident ou du 3e volet du Portrait de l’Oiseau-Qui-N’Existe-Pas.<br /></p> <h4>+++ Instants - photos<br /> Exposition au musée de l’IMA<br /></h4> <h5>du 21 septembre 2019 au 23 février 2020<br /></h5> <p>« Le monde arabe, autrefois appelé « Orient », a longtemps été perçu à travers le regard des peintres ou des voyageurs-photographes occidentaux en quête d’exotisme. Les clichés pris au XIXe siècle au cours de leurs périples ont marqué les Européens qui découvraient un monde rêvé. »<br /> « Les artistes arabes se sont progressivement approprié les techniques photographiques pour être des témoins à leur tour. L’image de ce monde fantasmé, livrée par un regard extérieur, s’est alors inversée pour enfin offrir un reflet de l’intérieur. Il n’est pas étonnant de noter ce goût accru pour la photographie chez les artistes arabes. En effet, le perfectionnement du principe de la camera oscura, d’héritage grec, résulte des découvertes scientifiques des théories de l’optique nées dans le monde arabo-musulman. Ibn al-Haytham (Alhazen, 965 - 1039), « père de l’optique moderne », écrit entre 1015 et 1021 son Traité d’optique, dont la diffusion en Occident au xve siècle grâce à l’invention de l’imprimerie, favorisa le développement des règles de la perspective par les peintres à partir de la Renaissance. »<br /></p> <p>Tarifs<br /> 8 € 6 € 4 €<br /> Tarifs  aux caisses de l'IMA,<br /> Tarif réduit 8 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes<br /> Tarif réduit 6 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE<br /></p> <p>Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h<br /></p> <h3>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h3> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques. Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /> Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.<br /> Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.<br /></p> <p>Visite libre<br /></p> <p>Horaires<br /> du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h3>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h3> <p>fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019<br /></p> <h3>27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)<br /></h3> <h4>+++ Corps et sport<br /></h4> <h5>Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020<br /></h5> <p>« L’expo à visiter avec des baskets !<br /> Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?<br /> Passez le relais ! Corps Et Sport.<br /> Le sport, un vaste terrain de découvertes…<br /> Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »<br /></p> <h4>+++ Espions<br /></h4> <h5>Du 15 octobre 2019 au 9 août 2020<br /></h5> <p>« Un essai nucléaire de faible intensité vient d'être détecté en République Occidentale, pays placé sous surveillance dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire. C'est à vous, visiteur, d'endosser le rôle d'agent de renseignement et de participer à la collecte des informations qui permettront de rédiger la note destinée au chef de l’État ! Guidé par les nombreux protagonistes de la fiction qui tient lieu de fil rouge à l'exposition, vous passerez de service en service et découvrirez l'organisation, les techniques et les métiers du monde singulier du renseignement, dont la discrétion est une seconde nature.<br /> Inspirée du Bureau des Légendes dont elle reproduit certains décors, et conçue en partenariat avec les principaux acteurs du renseignement français,  l'exposition Espions propose une expérience de visite immersive en trois parties : après une introduction présentant l'univers du renseignement français et une fois reçu le brief général de la mission, vous passerez à l'action en expérimentant de nombreux dispositifs interactifs propres à la réalité du travail des agents du renseignement. L'exposition s'achève avec l'analyse des données recueillies, dans une salle de crise identique à celle du Bureau des légendes, et par un focus sur six "affaires" contemporaines dans lesquelles les services de renseignement français et étrangers ont eu une action décisive. »<br /></p> <h4>+++ Robots, l'exposition<br /></h4> <h5>Exposition permanente<br /></h5> <p>Pour s'adapter à leur environnement, les robots doivent pouvoir capter, se déplacer, manipuler, communiquer. Cette capacité d'autonomie en fait des machines extraordinaires.<br />  Qu'est-ce qu'un robot exactement ? Comment fonctionne cette machine si fascinante ? À quoi peut servir un robot ? Les robots vont-ils modifier notre quotidien ? Sommes-nous prêts à les accepter ?<br /> La nouvelle exposition permanente "Robots", découpée en six grands moments muséographiques, vous permettra de saisir les enjeux de la robotique contemporaine, d'interagir avec de véritables robots et d'aborder les grandes questions liées à leur arrivée dans notre vie quotidienne.<br /></p> <pre></pre> <p>Robot, pas robot ?<br /> Familiarisez-vous avec la notion de robot et découvrez les caractéristiques techniques qui distinguent une simple machine d’un véritable robot. Un objet très quotidien comme une porte d’ascenseur, capable grâce à ses capteurs de ne pas se refermer intempestivement, est par exemple un robot. Saurez-vous distinguer ce qui est un robot de ce qui ne l'est pas ?<br /></p> <p>Dessine moi un robot<br /> Dotés de caméras, gyroscopes et autres capteurs, les robots peuvent s'adapter à leur environnement. Des algorithmes traitent les informations qu'ils perçoivent, prennent des décisions et envoient des consignes à leurs moteurs. En réponse à ce qui l'entoure, un robot peut ainsi effectuer des mouvements et exécuter des tâches. Cette capacité le distingue des autres machines.<br /> Dans cette partie de l'exposition, apprenez comment fonctionne un robot et découvrez à quel point, au fil des années, les robots gagnent en autonomie.<br /></p> <p>Au labo les robots<br /> Découvrez comment travaillent les roboticiennes et roboticiens pour trouver des méthodes aidant les robots à accomplir leurs tâches. Que ce soit pour remplacer ou assister l’homme dans des tâches pénibles, s’adapter à lui pour mieux le servir, explorer des mondes inaccessibles... Et si vous pensez qu’il est simple de faire marcher un robot sur deux jambes, détrompez-vous !<br /></p> <p>Vivre avec les robots<br /> Les progrès en robotique sont fascinants mais parfois déconcertants, voire inquiétants. On peut noter des améliorations dans le domaine industriel, en chirurgie, dans les domaines de l'automobile, de l'aviation, du service à la personne... Ces évolutions ouvrent de grandes perspectives de collaboration entre robots et humains. Au-delà des rêveries utopiques ou des peurs irrationnelles, cette partie de l'exposition s'attache à démystifier les robots et aide à mieux les comprendre pour les utiliser à bon escient.<br /></p> <p>Le salon robotique<br /> En conclusion de l'exposition, vous êtes invité·e·s à vous questionner sur votre propre rapport aux robots. Quelles représentations en avez-vous, quel est votre degré d'acceptation de ces machines d'exception ?<br /> Vous pourrez également explorer la robotique de façon plus large : découvrir des pratiques amateurs, vous intéresser à ses actualités et à ses métiers.<br /></p> <p>Trobo, installation artistique<br /> Œuvre d'Aurélien Bory, chorégraphe et plasticien<br /> Au cœur de l'exposition, deux robots tentent de mettre dans l’ordre de grandes lettres composant le mot ROBOT, sans jamais y parvenir. Au fil de la pièce, les deux robots collaborent ou au contraire s’opposent. Tantôt impressionnantes, tantôt burlesques, leurs actions dessinent une danse où, à la grande précision des machines, s’opposent l’imperfection et le non-sens..."<br /></p> <p>Horaires<br /> ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre<br /></p> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h3>28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris<br /></h3> <h4>Le monde nouveau de Charlotte Perriand<br /></h4> <h5>Exposition en cours - Du 2 octobre 2019 au 24 février 2020<br /></h5> <p>« Le 2 octobre 2019, la Fondation ouvre une grande exposition consacrée à Charlotte Perriand (1903-1999), une femme libre, pionnière de la modernité, l'une des personnalités phares du monde du design du XXème siècle qui a contribué à définir un nouvel art de vivre.<br /> A l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, la Fondation rend hommage à cette architecte et créatrice visionnaire à travers une exposition qui aborde les liens entre art, architecture et design.<br /> L’exposition retrace le travail de cette architecte, dont l’œuvre anticipe les débats contemporains autour de la femme et de la place de la nature dans notre société. Elle offre au visiteur la possibilité d’entrer de plain-pied dans la modernité, grâce à des reconstitutions, fidèles scientifiquement, intégrant des œuvres d’arts sélectionnées par Charlotte Perriand afin d’incarner sa vision de la synthèse des arts. À travers cette exposition, son œuvre nous invite à repenser le rôle de l’art dans notre société : objet de délectation, il est aussi le fer de lance des transformations sociétales de demain. »<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 10 euros<br /> Moins de 18 ans 5 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 32 euros<br /> Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires hors vacances scolaires<br /> Lundi 11h-20h<br /> Mardi fermé<br /> Mercredi, Jeudi 11h-20h<br /> Vendredi jusqu'à 21 h<br /> Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne<br /> Samedi Dimanche 10h-20h<br /></p> <p>Horaires vacances scolaires<br /> Lundi mardi mercredi jeudi samedi dimanche10h 20h<br /> Vendredi 10h 21h (23h les soirs de nocturne)</p> http://www.allonsaumusee.com/post/Expositions-%C3%A0-Paris-Automne-2019-Printemps-2020#comment-form http://www.allonsaumusee.com/feed/atom/comments/163 Expositions à Paris, Printemps Eté 2019 urn:md5:d0f569dc70b179b5ba1f9d7e3e0d0035 2019-05-14T22:23:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h5>Expositions temporaires<br /></h5> <pre></pre> <h4>+++ Paris romantique, 1815-1848<br /></h4> <p>Du 22 mai 2019 au 15 septembre 2019<br /></p> <pre></pre> <p>« Après "Paris 1900, la Ville spectacle", le Petit Palais présente une grande exposition-événement qui offre un vaste panorama de la capitale durant les années romantiques, de la chute de Napoléon à la révolution de 1848.<br /> Plus de 600 œuvres -peintures, sculptures, costumes, objets d’art et mobilier- plongent le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette époque. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, la cathédrale Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, ou les Grands Boulevards des théâtres. Dans le même temps, un volet dédié aux salons littéraires et mondains est présenté au musée de la Vie romantique et complète l’exposition. »<br /></p> <h4>+++ L'Allemagne romantique<br /></h4> <h5>Dessins des musées de Weimar<br /></h5> <p>Du 22 mai 2019 au 01 septembre 2019<br /></p> <pre></pre> <p>Le Petit Palais présente pour la première fois en France une sélection de 140 dessins, provenant de la riche collection des musées de Weimar en Allemagne. Ces feuilles d’exception, alors choisies par Goethe (1749-1832) pour le Grand-Duc de Saxe-Weimar-Eisenach mais aussi pour sa propre collection, offrent un panorama spectaculaire de l’âge d’or du dessin germanique de 1780 à 1850 environ.<br /> À la fin du XVIIIe siècle, la ville de Weimar, résidence des ducs de Saxe-Weimar joue un rôle éminent en tant que centre intellectuel de l’Allemagne. Personnalité centrale de cette cour éclairée, Goethe y accumule de nombreuses responsabilités liées à la politique culturelle et y rédige la plupart de ses œuvres. Collectionneur averti et dessinateur lui-même, il choisit pour le compte du Grand-Duc de très belles feuilles représentant toutes les facettes du dessin allemand.<br /></p> <p>À cette époque, la littérature, les arts plastiques et la musique connaissent de profondes transformations qui bouleversent leurs règles et leur pratique. Si le mouvement romantique n’a jamais eu de chef de file et s’il existe une grande disparité de styles, les artistes s’accordent à privilégier l’expression des passions et la subjectivité de leur vision. Cette période voit s’épanouir, chez un grand nombre d’artistes allemands, un génie du dessin qui s’impose comme l’expression la plus novatrice de la création d’alors.<br /> Outre les figures emblématiques de Caspar Friedrich, Philipp Runge et Johann Füssli, le visiteur découvre plus de trente-cinq artistes essentiels dans l’histoire du dessin : Tischbein, Carstens, Fohr, Horny, von Schadow, Schinkel, von Schwind, Richter ou encore les nazaréens,Overbeck et Schnorr von Carolsfeld, qui étaient portés par la spiritualité chrétienne et le sentiment national.<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 13 euros<br /> Tarif réduit : 11 euros<br />   Billet combiné pour les deux expositions<br /> Plein tarif : 15 euros<br /> Tarif réduit : 13 euros<br /></p> <p>Horaires<br /> Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h3> <h4>+++Rouge<br /> Art et utopie au pays des Soviets<br /></h4> <h5>Grand Palais, Galeries nationales<br /></h5> <h5>20 mars 2019 - 1 juillet 2019<br /></h5> <p>« Plus de 400 œuvres exposées<br /> Peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design…des œuvres pour la plupart jamais montrées en France !<br /> Alexandre Rodtchenko, Kazimir Malevitch, Gustav Klutsis, Alexandre Deïneka, Sergueï Eisenstein, Varvara Stepanova…<br />  L’exposition Rouge. Art et utopie au pays des Soviets présente un ensemble de plus de 400 œuvres conçues dans un contexte social et politique particulier. Son parcours chronologique commence en 1917 avec la révolution d’Octobre et se termine en 1953, année de la mort de Staline. Elle interroge la manière dont le projet de société communiste a engendré des formes d’art spécifiques. Des années 1920, marquées par un grand nombre de propositions d’avant-garde, aux années 1930 qui voient l’affirmation d’un dogme esthétique, le parcours aborde tous les domaines des arts visuels : peinture, sculpture, architecture, photographie, cinéma, design, arts graphiques avec des œuvres, pour la plupart jamais montrées en France. Les artistes tels que Rodtchenko, Malevitch, Klutsis … ont voulu accompagner par leurs œuvres l’édification du socialisme et contribuer à la transformation du mode de vie des masses. C’est cette histoire, ses tensions, ses élans comme ses revirements que relate l’exposition en posant la question d’une possible politisation des arts. »<br /></p> <p>Horaires : Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h.<br /> Mercredi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi<br /> Fermé le 1er Mai<br /> Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018.<br /></p> <p>Tarif plein 14 euros<br /> Tarif réduit 10 euros<br /></p> <h4>+++ La Lune<br /> Du voyage réel aux voyages imaginaires<br /></h4> <h5>Grand Palais, Galeries nationales<br /></h5> <h5>3 avril 2019 - 22 juillet 2019<br /></h5> <p>+Plus de 190 œuvres exposées<br /> +De l’antiquité à l’art contemporain<br /> +Peinture, sculpture, photographie, vidéo…et des œuvres originales créées pour l’exposition<br /> +Marc Chagall, Man Ray, François Morellet, Joan Mirò, Auguste Rodin, Félix Vallotton…<br />   « À l’occasion des 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la Lune, cette exposition dévoile les relations que l’homme entretient avec cet astre. De l’exploration scientifique à la création artistique, l’exposition invite à une promenade à travers les oeuvres d’art et les objets qui ont incarné les innombrables visions et sentiments que la lune a inspirés.<br /> Observable par chacun de nous à l’oeil nu, discrète et omniprésente à la fois, la Lune nous interroge depuis toujours. Les avancées de la connaissance accomplies depuis le XVIIe siècle ont permis aux hommes de l’observer et même de la conquérir.<br /> Pourtant, cela ne semble pas avoir changé fondamentalement nos rapports avec elle. L’astre conserve son aura et son pouvoir de fascination. Elle continue de nous interroger sur nous-mêmes, à la façon d’un miroir.<br /> La Lune nous invite au rêve et à la contemplation au Grand Palais, depuis l’antiquité jusqu'à nos jours, avec des œuvres essentiellement produites en Europe mais venant aussi des civilisations africaines, arabes et extrême-orientales. Vous découvrirez également des instruments scientifiques témoignant de la recherche des connaissances sur l’astre. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h<br /> Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <p>Plein tarif : 15 €<br /> Tarif réduit : 11 €<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Préhistoire. Une énigme moderne<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 8 mai au 16 septembre 2019<br /></h5> <h5>Galerie 1<br /></h5> <p>« Voyagez dans une histoire de regards et de fascination, en présence d’icônes préhistoriques, modernes et contemporaines ! Du Mammouth de la Madeleine à Dove Allouche en passant par Louise Bourgeois, cette exposition originale met en lumière le lien qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain.<br /> Au cours d’un parcours chronologique, découvrez comment les artistes et la société ont subi l’attrait des origines pendant la modernité, cédant à une vision fantasmée de ce qui était avant l’histoire. Cette véritable machine à remuer le temps n’a cessé de modeler les horizons mentaux de la modernité et de fournir des modèles concrets pour des expérimentations de tous ordres. »<br /></p> <h4>+++ Ellsworth Kelly. Fenêtres<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 27 février au 27 mai 2019<br /></h5> <h5>Musée, niveau 4 - Galerie 0, Espace prospectif<br /></h5> <p>« Découvrez Ellsworth Kelly, figure majeure de l’art abstrait des 20e et 21e siècles, au travers des six Fenêtres réalisées en France entre 1949 et 1950, accompagnées d’un ensemble de peintures, dessins, esquisses et photographies. Les années françaises de l’artiste ont été une période de perpétuelle invention à laquelle il est régulièrement revenu tout au long de sa carrière. »<br /> Ellsworth Kelly est l’une des grandes figures de l’art abstrait des 20e et 21e siècles. Quelques mois avant son décès le 27 décembre 2015, à l’âge de 92 ans, l’artiste décida de faire don au Centre Pompidou de son œuvre la plus célèbre, Window, Museum of Modern Art, Paris (1949). Aussi retrouva-t-elle à la fois la ville où elle avait été créée et, sous les espèces de son avatar le plus récent, l’institution dont l’architecture lui avait servi d’inspiration. La présente exposition, rendue possible grâce à une collaboration étroite avec la Fondation Ellsworth Kelly (Spencertown, New York), rend hommage au geste généreux de Kelly en réunissant, fait exceptionnel, les six Fenêtres réalisées en France en 1949 et 1950, accompagnées d’un ensemble de peintures, dessins, esquisses et photographies qui leur font directement écho.<br /> Né à Newburgh, dans l’État de New York, en 1923, Ellsworth Kelly suit des études d’art au Pratt Institute de Brooklyn en 1941-1942, avant d’être mobilisé l’année suivante dans l’armée américaine. Intégré aux troupes spéciales aujourd’hui connues sous le nom d’armée fantôme (ghost army), où il est notamment affecté à des fonctions de camouflage, il débarque en Normandie en juin 1944 et participe à la libération de la France, ce qui lui vaut de découvrir Paris. Il rentre en 1945 aux États-Unis et suit les cours de l’école du Museum of Fine Arts de Boston tout en visitant divers grands musées de la côte Est. Sa peinture est alors figurative. Grâce à la bourse d’étude accordée aux soldats démobilisés, Kelly s’installe à Paris en octobre 1948 et y restera jusqu’en juin 1954. Il voyage en France, allant voir le retable d’Issenheim de Grünewald à Colmar, les églises romanes en Poitou-Charentes, et devient un habitué des musées parisiens, à commencer par le Louvre.<br /> Son œuvre prend rapidement une inflexion de plus en plus abstraite et pendant son séjour de l’été 1949 à Belle-Île, Kelly peint Window 1, toile de dimensions modestes, en noir et blanc, où l’idée de fenêtre n’existe guère qu’à l’état de structure : celle de la croisée orthogonale, mêlée d’ailleurs à l’observation de poteaux télégraphiques, comme le prouve une encre sur papier parallèle. De retour à Paris, qu’il parcourt inlassablement en se laissant guider par son goût pour l’architecture et pour ses détails, le peintre américain réalise en octobre-novembre Window II, variante de la précédente teintée d’un certain anthropomorphisme, Window III, étonnant monochrome blanc dont le dessin, dérivé d’un croquis hâtif jeté sur le dos d’une enveloppe, est exécuté à l’aide de ficelle cousue sur la toile, et Window, Museum of Modern Art, Paris, une construction peinte en bois et toile, qui reprend la structure et les proportions d’une fenêtre du Musée national d’art moderne de l’époque (aujourd’hui Palais de Tokyo). Ce tableau-objet de près d’1m30 de haut marque chez Kelly l’affirmation d’une esthétique de ce qu’il nommera already made (« déjà fait », très différent du ready-made duchampien en ce qu’il supposera toujours une duplication, moyennant un quotient plus ou moins fort de transformation quant au matériau, aux dimensions et aux couleurs, et non un simple déplacement d’objet), laquelle esthétique sera le principe d’une très large part de sa production ultérieure. Dans ses Notes de 1969, Kelly écrira à ce sujet : « Après avoir construit Fenêtre avec deux toiles et un cadre de bois, je me suis rendu compte que, désormais, la peinture telle que je l’avais connue était terminée pour moi. À l’avenir, les œuvres devraient être des objets, non signés, anonymes. Partout où je regardais, tout ce que je voyais devenait quelque chose à réaliser ; tout devait être exactement ce que c’était, sans rien de superflu. C’était une liberté nouvelle : je n’avais plus besoin de composer. Le sujet était là, déjà fait, et tout était matière. Tout m’appartenait : la verrière d’une usine avec ses panneaux cassés et rapiécés, les lignes d’une carte routière, le coin d’un tableau de Braque, des bouts de papier dans la rue. Tout était pareil ; tout convenait. »<br /> Indice de sa qualité d’objet, la fenêtre perd ici toutes les connotations de transparence qui s’attachaient à elle depuis le début du 15e siècle et le De pictura d’Alberti, où elle était assimilée au tableau même. Kelly nous donne à penser – avant tout à voir – la fenêtre en termes d’opacité. Cela fait de son œuvre un chapitre essentiel de la réflexion touchant le sens de l’art abstrait, son mode particulier de signification et la relation nouvelle qu’il suppose avec son spectateur. Durant le premier semestre 1950, Kelly réalise Window V, une huile sur bois suscitée par des ombres aperçues à travers une fenêtre d’hôtel et initialement censée être suspendue, puis Window VI, la plus grande de ce sextuor de fenêtres, elle aussi en deux panneaux de toile et bois et elle aussi spécifiquement dérivée de la fenêtre d’un bâtiment parisien (celle du Pavillon suisse de la Cité universitaire, conçu par Le Corbusier et Pierre Jeanneret en 1930). Les années françaises de Kelly, ainsi que l’avait démontré l’exposition pionnière présentée à la Galerie nationale du Jeu de Paume en 1992-1993, ont été une période de perpétuelle invention à laquelle l’artiste est régulièrement revenu tout au long de sa carrière. Au cœur du Centre Pompidou, « Ellsworth Kelly : Fenêtres » propose un nouvel examen de ce moment cardinal en se centrant sur le motif qui en donne pour ainsi dire la tonalité dominante et à partir d’une cinquantaine d’œuvres encore jamais réunies. Seule exception à la chronologie du séjour de Kelly en France (1948-1954), l’exposition inclut la dernière peinture laissée achevée dans son atelier à la date de sa disparition, White over Black III (2015), un tableau noir et blanc de grandes dimensions, en deux éléments joints, qui évoque immanquablement la Fenêtre du Musée, avec laquelle il voisinera pour la première fois. »<br /></p> <h4>+++Isidore Isou<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 6 mars au 20 mai 2019<br /></h5> <h5>Musée, niveau 4 - Galerie du Musée<br /></h5> <p>  « C’est un Nom et non un maître que je veux être », écrivait Isidore Isou en 1947. De fait, arrivé à Paris en août 1945, à l’âge de 20 ans, Isou s’est déjà fait connaître. Il a rencontré des personnalités du monde intellectuel telles qu’André Breton, André Gide ou Tristan Tzara, avec et contre lesquelles il s’affirmera comme l’un des derniers champions des avant-gardes. Aux cotés de Gabriel Pomerand, il fonde le lettrisme, proclamé en 1946 lors d’une scandaleuse intervention au théâtre du Vieux-Colombier. Avec le soutien de Jean Cocteau et de Jean Paulhan, Isou est publié à La Nouvelle Revue française en 1947. Son essai théorique, Introduction à une nouvelle poésie et à une nouvelle musique, jette les fondements du lettrisme : Isou y décrit la phase de décomposition dans laquelle la poésie est entrée depuis Baudelaire et déclare l’avènement de la lettre, stade ultime de ce processus de purification. La lettre, et plus généralement le signe, constitueront pour lui le socle possible d’un renouvellement total des arts.<br /></p> <p>Graphomane sans limites, Isou rédige plusieurs centaines d’ouvrages témoignant de l’extension de sa réflexion à d’autres disciplines : arts plastiques, architecture, politique, économie, mathématiques, médecine, psychologie ou érotologie seront étudiées à l’aune de la « kladologie », méthode d’invention applicable à l’ensemble des branches de la culture. En 1976, ses recherches sont synthétisées dans une titanesque somme théorique, La Créatique ou la Novatique.<br /></p> <p>Isou s’entoure tout au long de sa vie de compagnons de route aux côtés desquels il mettra à l’épreuve ses idées et produira une œuvre plastique conséquente. Certains, comme Maurice Lemaître, resteront longtemps proches de lui et joueront un rôle déterminant dans les réalisations du lettrisme. D’autres passeront de façon plus fulgurante à travers le mouvement, en en tirant de précieux enseignements, à l’instar de Guy Debord. Car les concepts inventés par Isou sont nombreux et souvent précurseurs : il annonce indubitablement par son œuvre et sa pensée certaines grandes inflexions de l’histoire de l’art. L’« hypergraphie », la « méca-esthétique », l’« art infinitésimal » ou le « cadre supertemporel » correspondent ainsi à des pratiques essentielles dans l’art de la seconde moitié du 20e siècle. La prescience d’Isou se manifeste également dans d’autres domaines : la place cruciale qu’il accorde à la jeunesse dans sa théorie politique trouvera un écho certain dans la pensée situationniste comme dans les revendications de mai 1968. Construite autour des archives récemment acquises par le Centre Pompidou, l’exposition tente de rendre compte de la richesse de cette œuvre résolument hors norme. »<br /></p> <h4>+++ Stéphane Mandelbaum<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 6 mars au 20 mai 2019<br /></h5> <h5>Musée, niveau 4 - Galerie d'art graphique<br /></h5> <p>« Les circonstances troubles qui entourent la mort de Stéphane Mandelbaum, assassiné en 1986 à l’âge de vingt-cinq ans, comme son aptitude à endosser des personnalités multiples font de l’artiste belge un personnage de roman.<br /></p> <p>À la manière d’un récit, l’exposition retrace au travers d’une centaine de dessins, les vies réelles et fictives de Stéphane Mandelbaum. Né d’un père juif et d’une mère arménienne, Mandelbaum interroge sa judaïté dès ses premières œuvres réalisées à dix-sept ans : il multiplie les figures de dignitaires nazis, détourne les symboles, puis accumule titres et imprécations dans un yiddish qu’il tente de maîtriser. Il se passionne pour les figures des parias magnifiques, Arthur Rimbaud auquel l’adolescent s’identifie, Pierre Goldman qu’il portraiture à plusieurs reprises et qu’il cite inlassablement dans ses œuvres, Pier Paolo Pasolini dont le visage le fascine au point de le décliner dans une vingtaine de dessins.<br /> Malgré sa jeunesse, Mandelbaum s’approprie rapidement les références culturelles de son père, Arié, artiste lui aussi : il se passionne pour le cinéma de Buñuel, de Lanzmann ou d’Oshima. Ses intérêts sont multiples, il étudie de près l’œuvre de Bacon et puise aussi bien son inspiration chez Antonello da Messine, Kubin, Pollock, Picasso ou Hokusai que chez Hergé. Très vite, le jeune adulte provocateur copie en les détournant des photographies trouvées dans les magazines pornographiques, redoublant leur caractère transgressif par l’application détachée qu’il leur accorde. Multipliant les portraits de prostituées fatiguées, de proxénètes et de gangsters aux mines patibulaires, il donne à voir, enfin, le monde interlope qu’il affectionne et où il se perdra. À l’instar de sa vie, l’œuvre dessiné de Mandelbaum paraît marqué par l’urgence. La facture classique de ses grands portraits est corrompue par les traits, les écritures et les collages qui envahissent les marges comme autant de commentaires narquois. Les feuilles format raisin, recouvertes de figures et d’écritures tracées en tous sens au stylo à bille, tiennent à la fois du dessin automatique et de la composition réfléchie. Quant à ses petits croquis quotidiens plus abstraits et succincts, ils forment une sorte de journal de bord, frayant avec l’art brut. Projection sans filtre de son imaginaire, le dessin de Stéphane Mandelbaum apparaît, aujourd’hui, dans sa capacité à échapper à toute catégorie, étrangement contemporain. »<br /></p> <h4>+++Shunk-Kender. L'art sous l'objectif (1957-1983)<br /></h4> <h5>Du 27 mars au 5 août 2019<br /></h5> <h5>Galerie de photographies<br /></h5> <p>«  Avec cette exposition, le Centre Pompidou consacre la première rétrospective des photographes Harry Shunk (1924-2006) et János Kender (1937-2009). Au travers d’une sélection parmi plus de dix mille tirages d’époque conservés à la Bibliothèque Kandinsky, entrés dans les collections en 2008 grâce à un don de la Roy Lichtenstein Foundation, découvrez un témoignage inestimable sur l’art d’après-guerre.<br /> Travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes, Shunk et Kender immortalisent les vernissages, les biennales, les performances, les artistes au travail dans leur atelier, chez eux, ou en extérieur. À Paris, proches des nouveaux réalistes, leurs images documentent les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, le saut et les anthropométries d’Yves Klein, ou les dîners de Daniel Spoerri. Installés à New York à partir de 1967, Shunk et Kender photographient Andy Warhol et son entourage; ils enregistrent les performances de Yayoi Kusama, de Trisha Brown, et participent aux expositions d’avant-garde de leur époque comme « Pier 18 » (MoMA, 1971).<br /></p> <p>Ces photographies constituent autant une documentation cruciale de l’art d’avant-garde de la seconde moitié du 20e siècle, qu’une œuvre photographique à part entière. C’est à cette nature double de leurs photographies que rend hommage cette exposition, en mettant au jour les grands sujets et thématiques chers à ce duo. Ces images-témoins se démarquent en effet profondément de celles qui les ont précédées : plus qu’un enregistrement des arts qui se font devant leur objectif, Shunk et Kender opèrent un véritable corps à corps avec ceux-ci. Un renversement majeur s’opère : la photographie, cette « humble servante des arts », devient ici leur plus vital compagnon. N’oublions pas que le monde de l’art d’après 1945 est terriblement avide d’images : l’heure est aux créations et aux manifestations éphémères – actions, performances, happenings et autres événements uniques n’existent aujourd’hui que par ces captations visuelles.<br /></p> <p>Ces images sont également essentielles pour la construction de la figure de l’artiste et la diffusion de ses œuvres. En phase avec l’art de leur temps, Shunk et Kender sont en mouvement perpétuel : parmi les premiers à se déplacer hors de la bulle du studio photographique, ils accompagnent les artistes, partout où l’œuvre naît et vit. Devenues, avec le temps, des documents historiques inestimables, leurs images racontent l’esprit d’une génération préoccupée par la libération des corps, du geste artistique, toujours à l’affût de nouveaux espaces alternatifs de création et de diffusion. »<br /></p> <h5>Prochainement<br /></h5> <h4>+++ Bernard Frize. Sans repentir<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 29 mai au 26 août 2019<br /></h5> <h5>Galerie 3<br /></h5> <p>« Le Centre Pompidou revisite l’œuvre de Bernard Frize, peintre français incontournable de la scène artistique internationale, depuis ses débuts en 1977. Connu pour ses peintures abstraites conceptuelles, au cours des années 1980, Frize intègre des éléments figuratifs à sa pratique et s’intéresse également à la photographie.<br /> L’exposition propose un parcours thématique libre, sans direction ni hiérarchie, qui brouille l’approche sérielle caractéristique du travail de l’artiste. Riche d’une soixantaine d’œuvres, ce projet, conçu en collaboration étroite avec l’artiste, nous fait entrer dans l’acte même de création, en révélant quels stratégies et défis intellectuels soustendent les œuvres du peintre.<br /> Six thèmes structurent le parcours d’inspiration oulipienne et volontairement paradoxal : Avec déraison, Sans effort, Avec système, Sans système, Avec maîtrise, Sans arrêt. »<br /></p> <h4>+++ Dora Maar<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 juin au 29 juillet 2019<br /></h5> <h5>Galerie 2<br /></h5> <p>« La plus grande rétrospective jamais consacrée en France à l’œuvre de Dora Maar (1907-1997) vous invite à découvrir tous les volets de son travail, au travers de plus de cinq cents œuvres et documents.<br /> D’abord photographe professionnelle et surréaliste, puis peintre, Dora Maar jouit d’une reconnaissance incontestable. Bien loin du modèle auquel sa relation intime avec Pablo Picasso la limite trop souvent, l’exposition retrace le parcours d’une artiste accomplie, d’une intellectuelle libre et indépendante.<br /> L’exposition est organisée en coproduction avec le J. Paul Getty Museum Los Angeles et en collaboration avec la Tate Modern (Londres). L’exposition est organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris »<br /></p> <h4>+++ Cao Fei. HX<br /></h4> <h5>6 juin - 26 août 2019<br /></h5> <h5>Galerie 4<br /></h5> <p>« Le Centre Pompidou présente une exposition personnelle de l’artiste pékinoise Cao Fei, née en 1978, à Guangzhou. Intitulée « HX », cette exposition marque les débuts internationaux de « Hongxia », projet de recherche d’un ensemble d’œuvres inédites. Elle comprend un long métrage, une collection de vidéos, des photographies et des documents d’archives, ainsi que des installations créées à partir d’objets trouvés lors des recherches de l’artiste.<br /> Le projet « HX » tire son nom du quartier qui accueille l’atelier de Cao Fei, à Pékin. Il s’agit d’un cinéma de quartier désaffecté, situé à proximité du désormais célèbre 798 Art District, dans une zone au passé industriel récent. Beaucoup de ces bâtiments et infrastructures ont été construits dans les années 1950 avec l’aide technique de l’Union soviétique. Certains furent spécifiquement bâtis pour produire de l’équipement électronique ; c’est notamment ici que le premier ordinateur fabriqué en Chine a été monté. Depuis, le quartier a changé radicalement, avec de nombreuses usines en cessation d’activité et des espaces en cours de réhabilitation.<br /> « HX » est sans doute le projet artistique le plus ambitieux de Cao Fei à ce jour. C’est l’aboutissement de près de quatre années de recherches minutieuses menées sur cette zone par l’artiste et son équipe. Elle révèle les riches et complexes strates d’un quartier en train de rapidement disparaître. En se saisissant de son histoire industrielle et en l’utilisant comme point de départ, Cao Fei (ré)écrit et (re)imagine le passé, le présent et le futur d’une communauté en pleine transformation, dans un pays en proie à une modernisation sans frein.<br /> Certaines facettes des pratiques artistiques de Cao Fei sont clairement influencées par les évolutions radicales survenues en Chine durant les trois dernières décennies. Cependant, des sujets transnationaux tels que la mondialisation de la société et de la main-d’œuvre sont également abordés. Son langage artistique se situe dans un entre-deux, à mi-chemin entre réalité et imaginaire. Il transpose des éléments empruntés à la culture populaire et aux jeux vidéo afin de produire une œuvre pop et attrayante qui reflète notre condition contemporaine en constant mouvement.<br /> Cao Fei a été finaliste du prix Hugo Boss en 2010 et a été nommée meilleure artiste lors du dixième Chinese Contemporary Art Award en 2016. Elle a également représenté la Chine à la cinquante-deuxième Biennale de Venise en 2007. »<br /></p> <h4>+++ Takesada Matsutani<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 26 juin au 23 septembre 2019<br /></h5> <h5>Musée, niveau 4 - Galerie du Musée<br /></h5> <p>  « L’exposition que vous invite à découvrir le Centre Pompidou embrasse soixante ans de la carrière de Takesada Matsutani. Né en 1937 à Osaka au Japon, il vit et travaille à Paris depuis 1966. Cette première rétrospective majeure en France retrace son parcours aussi riche que singulier et met en valeur vingt-deux œuvres de la fin des années 1950 à nos jours, une donation exceptionnelle de l’artiste au Centre Pompidou. Cette exposition est aussi un hommage sans précédent à l’aventure artistique originale de Matsutani ; au travers d’une expérimentation constante sur la matière organique et ses liens avec le spirituel, il n’a jamais cessé d’aller en quête de son « image intérieure ».<br /> Initiée à la fin des années 1950, la première période de son travail mêle la peinture classique nihonga et une veine empruntant au surréalisme, avant d’évoluer vers une abstraction informelle, puis vers un style proprement Gutaï. C’est en 1963 que Matsutani est accepté dans ce groupe d’avant-garde par son fondateur, JiroYoshihara (1905-1972), séduit par ses tableaux abstraits aux surfaces couvertes de cloques béantes obtenues à partir d’un procédé de son invention utilisant de la colle vinylique. Ainsi s’engage un dialogue avec la matière organique, socle fondateur de l’œuvre à venir. Le vivant et son expansion fascinent d’autant plus Matsutani qu’il a souffert durant son adolescence de la tuberculose. La découverte de cellules observées au microscope renforce cet intérêt, de même que les œuvres de Kandinsky.<br /> En 1966, le premier prix qu’il remporte à un concours lui permet de profiter d’un séjour de six mois en France, où il décide finalement de s’installer. De 1967 à 1971, il s’adonne à la gravure à l’Atelier 17 de Stanley William Hayter. Il découvre la sérigraphie et épouse un nouveau style proche du Hard Edge américain. Chez lui les notions de propagation, voire de développement dans la troisième dimension, prédominent toujours, sans réelle influence des théories américaines. Au gré de diverses lectures, Matsutani renoue avec sa réflexion spirituelle marquée par le shinto et le bouddhisme. Son style évolue de manière très personnelle, l’expérience sur la matière organique se mêlant à un travail sur la notion d’espace-temps.<br /> À partir de 1977 débute la série des Streams, utilisant de larges bandes de papier, du graphite, et de l’encre sumi. On y voit nettement le geste patient de l’artiste, trait de graphite après trait, comme l’écoulement du temps nécessaire à la réalisation. Il faut attendre 2015 pour que la couleur recommence à jouer un rôle primordial dans son œuvre, avec des formats inhabituels en tondos. »<br /></p> <h4>+++ Bacon. En toutes lettres<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020<br /></h5> <h5>Galerie 2<br /></h5> <p>« L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’un des plus grands peintres du 20ème siècle met en lumière ses œuvres tardives, réalisées depuis la grande rétrospective du Grand Palais en 1971 jusqu’à sa mort en 1992.<br /> Francis Bacon a largement participé à la construction d’un regard critique sur le monde moderne. Il s’approprie la culture classique, notamment à travers les mythes, pour en présenter la face la plus sombre. La violence, la folie, ou encore l’hybris, synonyme d’excès chez les grecs anciens, sont des thèmes que l’artiste britannique porte sur des toiles puissantes telles ses triptyques. Dans la seconde partie de sa carrière, Bacon fait entrer les livres dans ses œuvres. Il illustre alors certaines des expressions terrifiantes de ses auteurs favoris, comme celle du « cliquetis des os » extrait d’un poème de T.S. Eliot. À la lecture de George Bataille, Michel Leiris, ou encore Nietzsche, Bacon se façonne une vision très polarisée du monde, entre civilisation et barbarie, beauté et laideur, vie et mort. Adoptant une démarche méthodique, quasiment chirurgicale – notamment dans la représentation du corps humain – il rejette toute forme d’idéalisme. C’est en opérant ce travail permanent de déconstruction du monde « poétique » que l’œuvre de Bacon s’inscrit dans la modernité. »<br /></p> <h4>+++ Cosmopolis #2<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 23 octobre au 23 décembre 2019<br /></h5> <h5>Galerie 3<br /></h5> <p>« Cosmopolis est une plate-forme inédite d’exploration des pratiques artistiques enracinées dans la recherche et le partage des savoirs, nourries du dialogue qu’elles engagent avec les enjeux sociaux, urbains et politiques de notre temps. L’exposition présente les résultats de recherches scientifiques menées sur le long cours et les travaux d’artistes en résidence.<br /> Cette deuxième édition est consacrée aux pratiques créatives centrées sur la relation entre les espaces urbains et ruraux et les implications culturelles, sociales et écologiques de cette imbrication géographique et économique.<br /> Résolument prospective, cette manifestation interdisciplinaire présente également un cycle de conférences et de débats faisant intervenir des universitaires, des ONG, des groupes de recherche, des conservateurs et des artistes. Le public est au cœur de Cosmopolis #2 : il est invité à participer à des ateliers, des conférences, des groupes d'étude et des concerts, et à poursuivre sa visite sur le site web dédié, également base de données de recherche. »<br /></p> <h4>+++ Boltanski<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 13 novembre 2019 au 16 mars 2020<br /></h5> <h5>Galerie 1<br /></h5> <p>« Avec cette grande exposition rétrospective, le Centre Pompidou revient sur la vie et l’œuvre d’un des principaux artistes contemporains français, célèbre notamment pour avoir brouillé les frontières entre sa vie et son œuvre. À la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski s’approprie une multitude d’expressions artistiques et de matériaux et ne cesse d’explorer la lisière entre l’absent et le présent.<br /> Boltanski commence à peindre en 1958. À partir de 1967 il s'éloigne de la peinture pour expérimenter d'autres modes d'expression, comme la rédaction de lettres ou de dossiers qu'il envoie à des personnalités du monde de l'art. Pour les constituer, il utilise des photocopies qu'il mêle à des documents originaux ou à des photographies tirées d’albums de sa famille. Il intègre ainsi à son œuvre des éléments issus de son univers personnel, au point que sa biographie devient l'une de ses principales thématiques. Selon lui « Les bons artistes n'ont plus de vie, leur seule vie consiste à raconter ce qui semble à chacun sa propre histoire ».<br /> L’expression de « mythologie individuelle », qui intitulait une section de la Documenta 5 de Kassel à laquelle il participait en 1972, caractérise parfaitement son œuvre : il y raconte sa vie sous la forme d'une fiction dans laquelle chacun se reconnaît.<br /> Conjuguant à un art de la mémoire une réflexion continue sur les rites de notre société occidentale, Boltanski a développé une œuvre sensible et corrosive, pensée comme un état de veille lucide sur notre culture, ses illusions et désenchantements.<br /> Suivant un parcours labyrinthique, cette rétrospective, après la première que le Centre Pompidou lui a consacré en 1984, célèbre une œuvre essentielle et en pleine emprise avec l’histoire du monde dans lequel nous vivons. »<br /></p> <p>Horaires :<br /></p> <p>Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h<br /> sauf les mardis et le 1er Mai<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)<br /> Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <p>AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h<br /></p> <p>Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h<br /> Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h<br /> Jour de fermeture : mardi<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Billet « Musée et Expositions » <br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h3>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h3> <h4>+++ En ce moment :<br /> Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses<br /></h4> <h5>Du 4 avril au 16 juin 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses est consacrée à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen.<br /> Avec les œuvres de :<br /> Gabriel Abrantes, Magnus Andersen,Evgeny Antufiev,Charlie Billingham, Kasper Bosmans, Formafantasma, Benjamin Graindorge, Miryam Haddad, Klára Hosnedlová, NikaKutateladze, Piotr Łakomy, Lap-See Lam, Kostas Lambridis, Kris Lemsalu, George Rouy, John Skoog, Tenant of Culture, Alexandros Vasmoulakis, Marion Verboom, Jonathan Vinel, Raphaela Vogel<br /></p> <p>« Pendant un an, l’équipe de la Fondation Cartier pour l’art contemporain est partie à la rencontre de jeunes artistes à travers le continent, au-delà des frontières politiques de l’Europe. Cet ambitieux travail de recherche l’a menée dans 29 pays, à la découverte de plus de 200 artistes choisis parmi près d’un millier de créateurs repérés en amont. Initiée sans idée préconçue ni mot d’ordre, cette quête a abouti à une sélection volontairement resserrée de 21 artistes, issus de 16 pays, s’exprimant par le biais de la peinture, de la sculpture, de la mode, du design ou du film. Nés entre 1980 et 1994, ils ont grandi après la chute du mur de Berlin et témoignent ensemble de l’extraordinaire dynamisme des scènes artistiques du continent. La plupart d’entre eux se sont formés ou vivent ailleurs que dans leur pays d’origine, attestant ainsi d’une mobilité bien réelle au sein de l’espace culturel européen. Pour la très grande majorité de ces artistes, il s’agit ici de leur première exposition dans une institution internationale.<br /> L’exposition trouve son titre dans les multiples métamorphoses qui traversent les créations de ces artistes. Leurs esthétiques souvent fragmentées dévoilent un intérêt pour l’hybridation, le collage et l’archéologie. En s’appuyant sur les legs du passé, les traditions folkloriques ou les mémoires collectives, ils s’emparent de savoir-faire comme le moulage, la céramique ou la broderie. Imprégnées du passé, leurs œuvres, faites de matériaux souvent collectés et transformés, révèlent une attention tout aussi aiguë aux enjeux du présent. C’est au cœur même de leur processus de travail que l’on retrouve, métamorphosées, des préoccupations contemporaines majeures comme la préservation et le recyclage des matériaux, la relecture des héritages historiques et culturels ou le réexamen des constructions identitaires. Les œuvres qui en résultent, lyriques, épurées ou sauvages, attestent d’une très forte volonté d’hybridation des identités, des cultures et des modes d’expression. Avec poésie, onirisme et humour, cette nouvelle génération de créateurs contribue ainsi à dessiner le visage de l’Europe d’aujourd’hui et de demain.<br /> Au rez-de-chaussée, les artistes réunis témoignent d’un intérêt pour les questions d’architecture et d’espace partagé, public ou domestique. Leurs œuvres ont été pensées dans une relation très étroite avec l’architecture du bâtiment qui les accueille. À l’étage inférieur, l’attention des artistes se focalise sur la figure humaine et l’espace intime. Les œuvres présentées font le portrait d’une humanité aux identités fluctuantes dans un monde lui-même en pleine transformation. Point d’orgue de l’exposition, la dernière salle rassemble des artistes qui proposent un dialogue, spirituel ou plus profane, avec le monde non-humain et la figure animale en particulier. »<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> fermé le lundi<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <p>Plein tarif 10,50 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Enfant de moins de 13 ans gratuit<br /></p> <h3>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Hammershøi, le maître de la peinture danoise<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 14 mars au 22 juillet 2019<br /></h5> <p>Une rétrospective du maître de la peinture danoise<br /> Découvert à Paris au Petit Palais en 1987 puis à Orsay en 1997, Hammershøi fascine par ses peintures représentant des intérieurs vides et subtils où figure parfois la silhouette d’une femme de dos, dans des gammes de gris et de blanc.<br /> Les tableaux exposés évoquent l’ensemble de l'oeuvre d’Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Peu sociable et taciturne, Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa soeur, son frère, son beaufrère et quelques amis proches. Ses oeuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve souvent de dos, dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre.<br /> Vous découvrez également les liens d’Hammershøi avec la France, ses deux séjours à Paris et sa participation dans la même ville aux Expositions universelles de 1889 et de 1900.<br /> Hammershøi face à son cercle proche<br /> Le Musée Jacquemart-André aborde l’art d’Hammershøi dans une perspective nouvelle en illustrant ses liens avec les artistes de son entourage. Pour la première fois, cette rétrospective permet de confronter les oeuvres d’Hammershøi avec des tableaux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted et de son ami Carl Holsøe. Cette mise en regard souligne leurs affinités, leurs différences et le génie singulier de Vilhelm Hammershøi, l’artiste de la solitude, du silence et de la lumière.<br /> Des prêts exceptionnels<br /> Une quarantaine d’oeuvres révélent l’univers mystérieux et poétique de l’artiste. Des oeuvres inédites issues de la Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, rarement exposées lors des grandes rétrospectives internationales dédiées à Hammershøi, sont présentées pour la première fois en France.<br /> L'exposition présente également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst, la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum et la Thielska Galleriet à Stockholm et le Malmö Konstmuseum mais aussi du musée d'Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières. Des oeuvres majeures illustrent toutes les facettes du travail d’Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d'architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd'hui célèbre.<br /></p> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br /></p> <p>PT 14,50 euros<br /> TR 65 ans et plus 13,50 euros<br /> tarif réduit 10 euros<br /> Tarif 7-25 ans 7,5 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h3> <h4>La collection Emil Bührle<br /></h4> <h5>du 20 Mars au 21 juillet 2019<br /></h5> <p>« Au printemps 2019, le musée Maillol accueille les chefs-d’œuvre de la Collection Emil Bührle, l'une des collections particulières les plus prestigieuses au monde. Présenté pour la première fois en France, cet ensemble, réuni entre 1936 et 1956 à Zurich, propose un panorama de l’art français du XIXe et du début du XXe siècle.<br /> Né en Allemagne, Emil Georg Bührle (1890-1956) s’établit en Suisse en 1924 et rassemble, surtout entre 1951 et 1956, plus de 600 œuvres d’art. Pour la première fois à Paris, une partie de ces chefs-d’œuvre est présentée et réunie au sein d’une même exposition.<br /> Dévoilant une soixantaine de trésors de la Collection Emil Bührle, l’exposition parcourt plusieurs courants de l’art moderne : les grands noms de l’impressionnisme (Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Sisley) et du postimpressionnisme (Cézanne, Gauguin, Van Gogh, Toulouse-Lautrec), les débuts du XXe siècle avec les Nabis (Bonnard, Vuillard), les Fauves et les Cubistes (Braque, Derain, Vlaminck), et l’École de Paris (Modigliani), pour finir avec Picasso.<br /> En attendant son emménagement permanent dans la nouvelle extension du Kunsthaus de Zurich, la Collection Emil Bührle s’offre une visibilité nationale et internationale. Après la Fondation de l’Hermitage à Lausanne en 2017 et trois musées majeurs au Japon en 2018, le musée Maillol aura le privilège de montrer des chefs-d’œuvre tels que La petite danseuse de quatorze ans de Degas (vers 1880), Les coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888/90), ou encore Le semeur au soleil couchant de Van Gogh (1888).<br /> Leur confrontation soulignera les liens et les filiations entre les courants artistiques à travers différentes époques, tout en illustrant l’apport personnel de chacun des peintres à l’histoire de l’art. Emil Bührle, pour qui les créations passées influençaient celles du présent, aimait préciser que « finalement Daumier me conduisait à Rembrandt et Manet à Frans Hals ».<br /> L’exposition propose un témoignage historique majeur, présentant l’histoire de cette collection d’un industriel suisse pendant la Seconde Guerre mondiale et de la décennie qui a suivi. Une salle, consacrée aux documents d’archives, évoque le parcours des chefs-d’œuvre et présente les résultats de la recherche que mène la Collection E.Bührle sur ses fonds depuis plus de quinze ans.<br /></p> <p>Une exposition de toiles incontournables à travers l’une des collections les plus importantes au monde. »<br /></p> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif : 13,50 €<br /> Tarif senior 12,50 euros<br /> Tarif réduit : 11,50 euros<br /> Tarif 7-25 ans : 9,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h3> <h4>+++ Le "Talisman" de Sérusier<br /> Une prophétie de la couleur<br /></h4> <pre></pre> <h5>29 janvier - 02 juin 2019<br /></h5> <p>« La petite étude de plein-air réalisée par Paul Sérusier à Pont-Aven, en octobre 1888, "sous la direction de Gauguin", comme l'indique l'inscription manuscrite au revers du panneau, a été très vite élevée au rang d'icône. Lorsque l'artiste, de retour à l'Académie Julian, présente aux Nabis ("prophètes" en hébreu) ce paysage "synthétique" aux couleurs pures et aux formes simplifiées, ceux-ci en font leur "talisman".<br /> Ce dernier rejoint la collection de Maurice Denis, qui a contribué à en faire une oeuvre fondatrice en livrant le récit de sa création dans un texte publié dans la revue L'Occident en 1903 :<br /> "Comment voyez-vous cet arbre, avait dit Gauguin devant un coin du Bois d'Amour : il est vert. Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible".<br /> Ainsi nous fut présenté pour la première fois, sous une forme paradoxale, inoubliable, le fertile concept de la "surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées".<br /> L'étude de Sérusier a ainsi été placée au centre d'une sorte de mythe d'origine qui en fixe l'interprétation : une "leçon de peinture" délivrée par Paul Gauguin inspirant au jeune peintre le manifeste d'un art qui remplace une approche mimétique par la recherche d'un "équivalent coloré". C'est à l'aune de cette présentation que la postérité réinterprètera ce tableau comme l'annonce d'une nouvelle conception de la peinture : pure, autonome et abstraite.<br /> Cette exposition se propose de revenir sur l'histoire de cette oeuvre iconique des collections du musée d'Orsay. En s'appuyant sur les dernières recherches sur le sujet, elle retrace le contexte de sa création, sa place au sein de l'oeuvre de Sérusier et ses rapports avec celles de ses compagnons Nabis. Elle s'intéresse aussi à son histoire matérielle, celle d'une petite huile sur bois, oeuvre inachevée de 27 sur 21 centimètres, dont Maurice Denis avait exagéré le caractère improvisé en parlant d'une boîte à cigare. Des analyses effectuées en 2018 par le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) apportent ainsi des informations détaillées sur la nature du support et les couleurs utilisées par l'artiste.<br /> Enfin, elle évoque l'histoire de sa réception par les artistes de son époque, mais aussi la postérité qui a été la sienne dans l'art du XXe siècle.<br /> Cette présentation, riche de plus 60 oeuvres, s'appuie sur les collections du musée d'Orsay liées à l'école de Pont-Aven et aux Nabis en même temps que sur celles du musée de Pont-Aven. Elle intègre des prêts exceptionnels de musées français, ainsi que de nombreuses oeuvres conservées en collection particulière. »<br /></p> <h4>+++Le modèle noir<br /> De Géricault à Matisse<br /></h4> <h5>26 mars - 21 juillet 2019<br /></h5> <p>« En adoptant une approche multidisciplinaire, entre histoire de l'art et histoire des idées, cette exposition se penche sur des problématiques esthétiques, politiques, sociales et raciales ainsi que sur l'imaginaire que révèle la représentation des figures noires dans les arts visuels, de l'abolition de l'esclavage en France (1794) à nos jours. Tout en proposant une perspective continue, elle s'arrête plus particulièrement sur trois périodes clé : l'ère de l'abolition (1794-1848), la période de la Nouvelle peinture jusqu'à la découverte par Matisse de la Renaissance de Harlem et les débuts de l'avant-garde du XXe siècle et les générations successives d'artistes post-guerre et contemporains.<br /> L'exposition s'intéresse principalement à la question du modèle, et donc du dialogue entre l'artiste qui peint, sculpte, grave ou photographie et le modèle qui pose. Elle explore notamment la manière dont la représentation des sujets noirs dans les oeuvres majeures de Théodore Géricault, Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux, Edouard Manet, Paul Cézanne et Henri Matisse, ainsi que des photographes Nadar et Carjat, évolue. »<br /></p> <h4>+++ Des Parisiens noirs. Glenn Ligon<br /></h4> <h5>26 mars - 21 juillet 2019<br /></h5> <p>« L’œuvre de Glenn Ligon Des Parisiens noirs consiste en douze néons de grande taille qui mettent en évidence le nom de modèles, performers, et écrivains, présents dans d'importantes oeuvres d'art français importantes du XIXe et du début du XXe siècle.<br /> Certaines de ces figures sont bien connues du grand public (Josephine Baker et Alexandre Dumas père, par exemple), tandis que d'autres, telle que Laure, qui posa pour la servante de l'Olympia d'Edouard Manet, demeurent relativement obscures. Même si elle est une figure centrale d'une des plus importantes oeuvres de Manet, le nom propre de Laure demeure aujourd'hui inconnu, et sa présence est souvent à peine mentionnée dans les nombreux travaux sur cette oeuvre.<br /> Cette "invisibilité si visible" est le destin de bien des figures noires dans l'art français, et Des Parisiens noirs représente une tentative de rétablir la situation en plaçant le nom de Laure, parmi d'autres, "en lumière". Ces noms reproduits en néon blanc ont été réalisés à partir des écritures des modèles eux-mêmes ou de celles des artistes pour lesquels ils travaillaient mais également de proches et d'amis-artistes de Glenn Ligon.<br /> Ils furent ensuite agrandis et montés sur des supports d'aluminium. Ces néons seront placés sur les tours au fond de la nef centrale du musée. Visibles depuis de nombreux points de vue, ces douze noms seront rejoints par l'expression "nom inconnu", qui apparaîtra en écriture de néon en haut d'une des tours, pour rendre également hommage à tous ceux dont l'identité n'a encore pu être retrouvée.<br /> Glenn Ligon (né en1960) vit et travaille à New York. Des expositions monographiques lui ont notamment été consacrées dans des lieux tels que: Camden Arts Centre, Londres (2014-15); Whitney Museum of American Art, New York (2011); The Power Plant, Toronto (2005); The Studio Museum in Harlem, New York (2001); Kunstverein, Munich (2001); Walker Art Center, Minneapolis (2000); et l'Institute of Contemporary Art, Philadelphie (1998). Son oeuvre a été inclue dans Documenta XI (2002); dans deux biennales du Whitney (1991, 1993); et dans All the World's Futures à la 56e Biennale de Venise (2015). Parmi ses récents projets de conception d'exposition : Blue Black à la Pulitzer Arts Foundation (2017) et Encounters and Collisions, conçue en collaboration avec Nottingham Contemporary et Tate Liverpool (2015). »<br /></p> <p>Horaires<br /> de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /> fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 11 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h3>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Océanie<br /></h4> <h5>du 12 Mars au 7 juillet 2019<br /></h5> <p>« Voyage à travers le Pacifique, à la rencontre des cultures et peuples insulaires d’Océanie. De la Nouvelle-Guinée à l’Île de Pâques, d’Hawaii à la Nouvelle-Zélande, près de 200 œuvres dressent le panorama de l’art d’un continent, passeur de traditions et des défis du présent.<br /> Voici trente-cinq ans qu’aucune exposition à travers le monde n’avait abordé les cultures océaniennes dans leur ensemble. Océanie rend hommage, deux cent cinquante ans après le premier voyage de James Cook dans le Pacifique, aux créations artistiques du continent aux 25 000 îles. Rassemblant 170 pièces provenant de collections publiques et privées, parmi lesquelles plusieurs chefs-d’œuvre inconnus du grand public, l’exposition brosse, de l’Antiquité à la période contemporaine, l’histoire d’un art gardien de traditions et d’identités bousculées à maintes reprises par le commerce, la colonisation ou l’évangélisation forcée.<br /> Sur ce vaste territoire éclaté où chaque archipel, îlot, terre a su conserver ses particularités, les artistes partagent néanmoins des questionnements, des problématiques, des réflexions universelles. Des pirogues soigneusement sculptées aux ornements en jade, des figures rituelles aux vidéos et installations contemporaines, Océanie raconte comment tradition et mémoire ancestrale coexistent avec le regard visionnaire, parfois critique, que portent les artistes sur leur société et le reste du monde. La recherche préparatoire en vue de cette exposition a été subventionnée par le Conseil européen de la recherche ( ERC). Exposition organisée par la Royal Academy of Arts, Londres, en collaboration avec le musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris, et avec la participation du musée d'Archéologie et d'Anthropologie de Cambridge. »<br /></p> <h4>+++ Anting-Anting, armes secrètes des Philippins<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 12 Mars au 26 Mai 2019<br /></h5> <p>« Les Anting-Anting sont des talismans : médaillons en laiton, cuivre, bois ou os, il s’agit d’objets naturels qui sont portés près du corps et qui protègent la personne qui les porte, la rendent invincible – notamment aux blessures par balles –, lui procurent richesse, amour et romantisme, et lui confèrent un pouvoir mystique.<br /> Ces objets sont le produit d’un mélange syncrétique de croyances animistes précoloniales, de catholicisme populaire et de tradition cabalistique et maçonnique. Sources de force et de pouvoir, ils ont figuré en bonne place pendant la Révolution philippine de 1898, ainsi que lors des révoltes millénaristes et paysannes. Jusqu’à ce jour, ils sont portés par les policiers, les soldats et les membres des cultes secrets comme moyen de protection. À la fois objets physiques et vecteurs d’une mémoire collective, les Anting-Anting reflètent l’histoire et les influences qui ont façonné les Philippines et les Philippins. »<br /></p> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires :<br /> mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /> fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.<br /></p> <pre></pre> <h3>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h3> <h4>Paris romantique, 1815-1848, les salons littéraires<br /></h4> <h5>du 22 Mai au 15 septembre 2019<br /></h5> <p>Le musée de la Vie romantique et le Petit Palais s’associent pour présenter l’exposition « Paris romantique  1815 – 1848, Les salons littéraires », un véritable panorama culturel de la capitale entre 1815 et 1848.<br /> Au musée de la Vie romantique les visiteurs sont invités à découvrir les salons littéraires de cette période, grâce à la présentation de plus d’une centaine d’œuvres : peintures, sculptures, dessins, costumes et manuscrits.<br /> Durant la première moitié du XIXe siècle, les plus grands noms de la littérature – parmi lesquels Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alfred de Musset, Théophile Gautier– se réunissent dans des salons en compagnie d’autres artistes pour échanger sur leurs créations. Cette camaraderie, éloignée de l’image habituelle de l’écrivain solitaire, a contribué à l’affirmation du mouvement romantique, fondé sur un dialogue incessant entre la musique, la littérature et les beaux-arts.<br /> Au Petit Palais, « Paris Romantique, 1815 – 1848 », présente cette fois près de 600 œuvres et plonge le visiteur dans le bouillonnement artistique, culturel et politique de cette période. Grâce à une scénographie immersive, le parcours invite à une promenade dans la capitale à la découverte des quartiers emblématiques de la période : les Tuileries, le Palais-Royal, la Nouvelle-Athènes, Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards.<br /></p> <p>Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé les lundis et jours fériés<br /></p> <p>Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /> Expos :Plein tarif : 9 €<br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Tarif combiné 16 euros et 14 euros<br /></p> <h3>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h3> <h5>Musée fermé à partir du 2 Mai 2019 pour travaux<br /></h5> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche<br /> de 10h à 18h sans interruption.<br /></p> <p>Fermé les jours fériés<br /> Plein tarif : 9 €<br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /> L'entrée des collections permanentes est gratuite.<br /></p> <h3>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h3> <h4>++ Graver pour le roi<br /></h4> <h4>Collection de la Chalcographie du Louvre<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 21 Février 2019 au 20 Mai 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Créée en 1797 sous le Directoire, la Chalcographie du Louvre conserve plus de 14 000 matrices gravées sur cuivre, qui sont utilisées pour  l’impression des estampes. Elle a pour vocation de diffuser l’image des chefs-d’oeuvre du musée par l’estampe.<br /> Cette institution, qui  dépend du musée du Louvre, est née de la réunion de trois collections de matrices gravées constituées depuis la seconde moitié du 18e siècle : le Cabinet du roi comprenant près de mille plaques commandées par Colbert pour illustrer la grandeur du règne de Louis XIV ; le fonds des Menus-Plaisirs qui diffusa l’image des grandes cérémonies de la Cour et des réjouissances publiques au 18e siècle ; la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture constituée des morceaux de réception demandés aux graveurs lors de leur admission, et de planches gravées que l’institution a acquises durant la seconde moitié du 18e siècle pour constituer son fonds commercial.<br /> L’exposition réunit plus de soixante matrices gravées de ces trois collections historiques de la Chalcographie du Louvre, présentées en regard de dessins du département des Arts graphiques du musée du Louvre et d’estampes de la collection Edmond de Rothschild, et de la Bibliothèque nationale de France. Elle montre le rôle crucial qu’ont eu ces collections de matrices gravées dans la diffusion de l’image du roi et de ses institutions artistiques en France durant la seconde moitié du 17e et au 18e siècles. Elle permet également de souligner l’importance de cette collection singulière, dont il n’existe que peu d’équivalents dans le monde, et surtout de pénétrer, avec ces matrices, au cœur du travail de l’art du graveur. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Ouvert tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu'à 21h45.<br /></p> <pre></pre> <p>Lieu : Rotonde Sully<br /> Tarif<br /> Billet unique 15 euros<br /></p> <h4>+++ L’Archéologie en bulles<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 26 Septembre 2018 au 1 Juillet 2019<br /></h5> <p>« Chaque année, pendant 9 mois, la Petite Galerie, l’espace d’éducation artistique et culturelle du musée du Louvre, propose un nouveau thème en lien avec la programmation du hall Napoléon et les programmes scolaires. Un choix d’œuvres mêlant les époques et les différentes formes d’art visent à sensibiliser le regard du public, invité à poursuivre sa visite dans les collections grâce à des propositions de parcours. Pour sa 4e saison, l’exposition de la Petite Galerie fait dialoguer l’archéologie et la bande dessinée.<br /> Le public peut, d’un côté, s’approprier la démarche de l’archéologue et, de l’autre, comprendre comment, à leur tour, les auteurs de bande dessinée s’emparent du vaste champ d’étude qu’est l’archéologie. Se glisser dans les pas des curieux, amateurs et archéologues épris d’Antiquité ; découvrir fortuitement des « trésors » ; exhumer des objets enfouis à différentes époques, les classer puis essayer de les interpréter.<br /> Autant d’étapes qui seront l’occasion de montrer comment le 9e art s’approprie, entre réel et fiction, les découvertes archéologiques à l’origine des collections du Louvre. »<br /></p> <p>Lieu : Petite Galerie Aile Richelieu<br /> Billet unique 15 euros<br /> Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.<br /></p> <h4>+++ Broderies de tradition byzantine en Roumanie du XVe au XVIIe siècle<br /></h4> <h4>Autour de l’étendard d’Étienne le Grand<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 17 Avril 2019 au 29 Juillet 2019<br /></h5> <p>« Dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019 et à l’occasion du prêt emblématique par la Roumanie de la Bannière de saint Georges du prince Étienne le Grand, l’exposition se propose de mettre en valeur le caractère exceptionnel des collections roumaines de broderies religieuses de tradition byzantine et post-byzantine, fleuron du patrimoine roumain et universel.<br /> Autour du chef-d’œuvre offert par Étienne le Grand (1457-1504) au monastère de Zographou au Mont Athos, récupéré par un détachement de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale et remis solennellement par la France à l’État roumain en 1917, une trentaine d’œuvres insignes illustreront l’extraordinaire développement de la broderie de tradition byzantine en Roumanie du milieu du XVe au milieu du XVIIe siècles. Les textiles réunis dans l’exposition sont présentés en trois grands ensembles, correspondant essentiellement à leur fonction et usage.<br /> Le premier ensemble évoque la « panoplie sacerdotale » des évêques, des prêtres et des diacres, héritée de Byzance : epitrachelion (étole), epigonation (tissus en forme de losange), epimanikia (manchettes), orarion (étole des diacres). A leurs côtés, le célèbre manuscrit des Œuvres de saint Denis Aréopagite offert en 1408 au trésor de Saint-Denis par l’empereur Manuel II Paléologue et un saint Nicolas de la fin du XVIe siècle attribué à Michel Damaskinos aideront le public à mieux comprendre le vêtement sacertodal orthodoxe.<br /> Le deuxième ensemble est dévolu à la « panoplie liturgique », textiles destinés à la célébration de la liturgie : voiles de calice et de patène (grand aer et petits aers), epitaphioi, voile d’icône / podea, rideau d’iconostase / katapetasma / ex votos. Pour comprendre l’usage des epitaphioi dans l’espace liturgique sera exposé en regard un relevé des fresques de l’église de la Vierge Peribleptos de Mistra issu des archives Gabriel Millet.<br /> Enfin, le troisième ensemble, unique au monde, rassemble de spectaculaires couvertures de tombeaux princiers, dans lesquelles le caractère hiératique des images byzantines cède bientôt le pas à la tentation du portrait. À partir de la célèbre Marie de Mangop, l’exposition esquisse les grands traits d’une typologie princière jusqu’au XVIIe siècle, avec les deux princes Mogila de Sucevita et les deux portraits de Iasi, celui de la princesse Tudosca, épouse de Basile le Loup et celui de leur fils Ioan. La présentation de de l’effigie d’une impératrice byzantine gravée au XVIIe siècle, permet d’inscrire les chefs-d’œuvre roumains dans une longue tradition.<br /> L’exposition se clôt par l’évocation de la figure de Gabriel Millet (1867-1953), qui sillonna la Grèce et les Balkans et rapporta de ses voyages une documentation photographique et aquarellée irremplaçables. »<br /></p> <p>Lieu Aile Richelieu salle 505 -1- Richelieu<br /> Tarif sur place :<br /> Billet unique : 15€ .<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45<br /></p> <h4>+++ Royaumes oubliés<br /> De l'empire hittite aux Araméens<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 2 Mai 2019 au 12 Août 2019<br /></h5> <p>« L’empire hittite, grande puissance rivale de l’Égypte antique, domina l’Anatolie et étendit son influence sur le Levant, jusqu’aux alentours de 1200 av. J.-C. Sa chute donna lieu à l’émergence de royaumes néo-hittites et araméens dans les territoires de la Turquie et de la Syrie modernes, héritiers des traditions politiques, culturelles et artistiques de l’empire disparu. L’exposition invite à redécouvrir les sites mythiques de cette civilisation oubliée dont les vestiges majestueux du site de Tell Halaf, situé près de l’actuelle frontière turco-syrienne.<br /> Ce site majeur du patrimoine syrien fut découvert par Max von Oppenheim qui y conduisit des fouilles de 1911 à 1913. Les grandes sculptures qui ornaient le palais du roi araméen Kapara furent ramenées à Berlin où elles furent exposées puis très fortement endommagées dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un incroyable travail de restauration mené au début des années 2000 a permis de les réhabiliter.<br /> L’histoire de cette collection est un témoignage saisissant des efforts continuels pour préserver le patrimoine en péril, hier comme aujourd’hui. Le Louvre s’est fortement engagé dans cette mission, notamment dans les pays en situation de conflit, en mobilisant la communauté internationale et, tout récemment, en participant à la création, en 2017, d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits). »<br /></p> <p>Lieu Hall Napoléon<br /></p> <p>Billet unique 15 euros<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.<br /></p> <pre></pre> <h3>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h3> <h5>Pas d'exposition pour le moment<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 17h45<br /></p> <p>Tarif plein 10 €<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE 4 €<br /></p> <h3>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h3> <h4>L’Orient des peintres Du rêve à la lumière<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 7 mars au 21 juillet 2019<br /></h5> <p>« Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown), cette manifestation entend révéler à travers ce voyage un nouveau regard sur cette peinture.<br /> Portés par le souffle de la conquête napoléonienne, les peintres européens ont fantasmé l’Orient avant de vérifier leur rêve dans le voyage. Pourtant, ce dernier ne fait pas disparaître un fantasme indissociable de la figure féminine, celle de l’odalisque, ou femme de harem, et continue de nourrir les peintres, d’Ingres et Delacroix aux premières heures de l’art moderne. « L’atelier du voyage » apporte cependant une connaissance de l’architecture et des arts décoratifs qui infléchissent progressivement une pratique classique vers une géométrisation et conduit à la recherche d’une harmonie entre corps humain et ornement abstrait, de Gérôme et Landelle à Vallotton, Migonney, Bernard ou même Matisse.<br /> D’autre part, l’expérience du paysage, des scènes de la vie quotidienne en plein air, nourrit de nouvelles pratiques et précipite l’émancipation de la couleur. Dans l’éblouissement de la lumière d’Orient et face à des spectacles inconnus, le peintre invente de nouvelles manières de peindre. Des paysages de Fromentin ou de Lazerges aux prémices de l’art moderne, des impressionnistes et néo-impressionnistes aux fauves, à Kandinsky et à Klee, la couleur se libère peu à peu de l’exactitude photographique. La naissance de l’abstraction ainsi passe par l’Orient : l’exposition sera alors l’occasion de découvrir certains aspects moins connus de l’art moderne à sa naissance. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /> Fermé le lundi et les jours fériés<br /></p> <p>Plein tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h3>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h3> <p>Franz Marc / August Macke. L'aventure du Cavalier bleu<br /></p> <p>Exposition du 6 mars au 17 juin 2019<br /> Nocturnes exceptionnelles du 13 au 17 juin : ouverture jusqu’à 21h<br /></p> <p>« Cette exposition présente deux figures majeures de l’expressionnisme allemand et du mouvement Der Blaue Reiter <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/Le Cavalier bleu" title="Le Cavalier bleu">Le Cavalier bleu</a>, Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914). Dès 1910, ces artistes nouent une amitié portée par leur intérêt commun pour l’art français et plus particulièrement, pour Cézanne, Van Gogh, Gauguin et le fauvisme, qu’ils découvrent lors de leur séjour à Paris. Tous deux expriment dans leurs premiers tableaux, souvent peints en plein-air, une même fascination spirituelle pour le paysage et la nature.<br /> C’est au moment de leur rencontre en 1911 avec Vassily Kandinsky et de la création de l’Almanach du Blaue Reiter, que leur peinture prend un tournant plus radical. Franz Marc abandonne la peinture de plein-air et commence à peindre ses fameux chevaux bleus qui inspirent le titre de l’ouvrage. Si Marc co-édite avec Kandinsky l’Almanach, August Macke en réunit les visuels ethnographiques et rédige un essai intitulé "Les Masques". Très actifs, Marc et Macke participent également à l’organisation d’expositions internationales d’avant-garde, comme à Cologne en 1912 et à Berlin en 1913, tout en poursuivant leur propre évolution. Ainsi Franz Marc, marqué par l’exposition des Futuristes italiens et par les tableaux de Robert Delaunay, se tourne vers l’abstraction dès 1913. Macke, quant à lui, se distancie de la spiritualité artistique de Kandinsky, pour privilégier un rapport plus évident entre l’homme et la nature, notamment au cours de son voyage en Tunisie, effectué en compagnie de Paul Klee.<br /> Mobilisés dès août 1914, les deux artistes meurent au front, laissant deux œuvres emblématiques de l’expressionnisme allemand. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours<br /> sauf le mardi, le 1er Mai, le 14 juillet et le 25 décembre<br /></p> <p>Entrée plein tarif : 9,00 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Les Nabis et le décor<br /> Bonnard, Vuillard, Maurice Denis...<br /></h4> <h5>13 mars 2019 - 30 juin 2019<br /></h5> <p>« Véritables pionniers du décor moderne, Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Sérusier, Ranson, ont défendu un art en lien direct avec la vie, permettant d’introduire le Beau dans le quotidien. Dès la formation du groupe, à la fin des années 1880, la question du décoratif s’impose comme un principe fondamental de l’unité de la création. Ils prônent alors une expression originale, joyeuse et rythmée, en réaction contre l’esthétique du pastiche qui est en vogue à l'époque.<br /> Cette exposition est la première en France consacrée à l’art décoratif et ornemental des Nabis. Il s’agit pourtant d’un domaine essentiel pour ces artistes qui voulaient abattre la frontière entre beaux-arts et arts appliqués.<br /> Le parcours montre une sélection représentative de leurs œuvres, qui se distinguent par des formes simplifiées, des lignes souples, des motifs sans modelé, influencées par l’art japonais. Réunissant une centaine de peintures, dessins, estampes et objets d’art, elle permet de montrer des ensembles décoratifs aujourd’hui dispersés. »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> tous les jours de 10h30 à 19h<br /> nocturne jusqu’à 22h tous les vendredis, ainsi que les lundis du 12 novembre au 17 décembre 2018.<br /> les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre<br /></p> <p>Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros<br /> Tarif Réduit : 9,00 euros<br /> Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>16- Pinacothèques de Paris<br /></h3> <h5>Fermée<br /></h5> <pre></pre> <h3>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++Fables d’Orient – Miniaturistes, artistes et aventuriers à la Cour de Lahore<br /></h4> <h5>20 février - 27 mai2019<br /></h5> <p>« Un ensemble d’illustrations qui révèle un aspect surprenant de la production picturale indienne due à un peintre de Lahore, Imam Bakhsh, au XIXe siècle. Parmi elles, 60 miniatures des Fables de la Fontaine, grâce au prêt exceptionnel du musée de Château-Thierry, constituent un premier florilège. Des peintures de l’école du Punjâb s’ajoutent aux fables : portraits de maharajahs, dignitaires royaux, paysages, destinées à illustrer les Mémoires du général Claude-Auguste Court dont le manuscrit est conservé au MNAAG. Des photographies anciennes de la ville de Lahore et des sites alentours complètent la présentation. »<br /></p> <h4>+++ Infinis d’Asie – Jean-Baptiste Huynh<br /></h4> <h5>20 février - 20 mai 2019<br /></h5> <p>Pour ce nouveau rendez-vous photographique, le MNAAG invite Jean-Baptiste Huynh et son regard singulier sur l’Asie. Dans une scénographie épurée et intemporelle, conçue par l’artiste lui-même, se décline un travail ordonné, intime et introspectif à travers le portrait, le nu, l’univers minéral et végétal, ou encore les symboles spirituels emblématiques des pays dont il est familier depuis plus de vingt ans. Le visage, le regard, l’image de soi, la lumière, l’intemporalité et la relation à l’infini forment les thèmes récurrents de son œuvre.<br /></p> <h4>+++ Un firmament de porcelaines, de la Chine à l’Europe<br /></h4> <h5>13 mars -10 juin 2019<br /></h5> <p>« Les 300 porcelaines de Chine du XVIe et du XVIIe siècle qui ornent le plafond de l’actuelle Ambassade de France à Lisbonne, ancienne demeure royale, sont rendues visibles par l’entremise d’une restitution 3D dans la Rotonde du quatrième étage du musée. Cette restitution virtuelle associe des techniques d’imageries (modélisation 3D) et de sculpture numérique (pour le relief).Une prouesse technique qui enchantera aussi bien les amateurs d’architecture baroque, que de nouvelles technologies.<br /> Telle une voûte céleste sur fond de bois doré et laqué, ces porcelaines témoignent de la hardiesse de l’art baroque portugais et de l’intensité des échanges maritimes entre la Chine et l’Europe dès le XVIe siècle. Le MNAAG s’est engagé dans une démarche scientifique où chercheurs chinois, portugais et français contribuent à faire connaître ce témoignage architectural unique, – véritable choc esthétique -, rendu possible grâce au mécénat de la fondation Michelin. »<br /></p> <h4>+++ Les couleurs du Zen – Peintures de Hsiao Chin<br /></h4> <h5>13 mars -03 juin 2019<br /></h5> <p>Réalisée avec le concours de la Hsiao Chin International Foundation (Taipei), l’exposition présente un corpus représentatif des grands moments de l’œuvre du peintre Hsiao Chin né à Shanghai en 1935, initiateur du mouvement italien Punto (1961-1966).<br /> Un choix d’œuvres présente les évolutions artistiques de Hsiao Chin depuis les années 1950, à travers une sélection inspirée du zen provenant de la Fondation ainsi que des collections privées européennes et asiatiques, accompagnées d’archives. Son travail mêle les influences de l’expressionnisme abstrait américain, de la peinture spirituelle et performative du groupe Gutai au Japon, aboutissant à une singulière abstraction colorée.<br /></p> <p>Horaires<br /> Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> collections permanentes<br /> 8,50 euros PT<br /> 6,50 euros TR<br /> Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 11,50 euros PT<br /> 8,50 euros TR<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h3>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Thomas Houseago<br /> Almost Human<br /></h4> <h5>Du 15 mars au 14 juillet 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective en France de Thomas Houseago.<br /> « Figure majeure de la scène artistique internationale, Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis 2003, et son œuvre est présente dans de nombreuses collections publiques et privées. Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou le bronze, il s’inscrit dans la lignée de sculpteurs qui, de Henry Moore à Georg Baselitz et Bruce Nauman, se concentrent sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.<br /> L’exposition est présentée dans les salles monumentales des collections du musée, qui sont, pour l’artiste, parties prenantes de la scénographie. Le bâtiment, les bas-reliefs d’Alfred Auguste Janniot réalisés en 1937, la Tour Eiffel, permettent également à l’artiste d’ancrer son œuvre dans l’environnement architectural du musée. Souvent monumentales, ses sculptures conservent les vestiges du processus de fabrication et oscillent entre force et fragilité.<br /> Almost Human retrace les différentes évolutions du travail de l’artiste, de ses œuvres des années 1990 jusqu’à ses dernières réalisations. Le parcours, principalement chronologique, s’articule autour de quatre salles, qui croisent à la fois les grandes étapes géographiques de la vie de l’artiste, mais aussi son rapport intrinsèque aux matériaux. Une imposante œuvre en bronze, intitulée Striding Figure II (Ghost), est également installée dans le bassin de l'esplanade du musée.<br /> L’exposition s’ouvre sur les sculptures anthropomorphes des débuts de l’artiste et reprend l’équilibre et l’aspect brut du plâtre est parfois teinté de couleur.<br /> La deuxième salle de l’exposition est pensée autour de sculptures hybrides et expérimentales. Elles servent de passerelle entre les œuvres figuratives du début de sa carrière et les ensembles architecturés et immersifs, qui constituent la plus grande partie de la production actuelle de Thomas Houseago. La troisième salle, la plus monumentale, est consacrée au gigantisme et à la noirceur où se répand le sentiment troublant d’isolement et d’introspection. L’Homme pressé, imposant colosse de bronze prenant possession de la verticalité des lieux, est contré par l’horizontalité de la sculpture couchée Wood Skeleton I (Father) et de la longue frise murale de la série Black Paintings.<br /> La quatrième salle est un espace immersif dédié à la présentation de l’œuvre Cast Studio (Stage–Chairs–Bed–Mound–Cave–Bath–Grave), réalisée spécialement pour l’exposition. Accompagnée d’un film et de photographies retraçant sa conception, cette sculpture –moulée dans l’argile – retranscrit physiquement l’atelier de l’artiste à travers ses mouvements et actions, et marque ainsi son retour à la dimension performative de ses premières œuvres. »<br /></p> <h4>+++ Rumeurs &amp; Légendes<br /> Un nouveau parcours dans les collections du musée<br /></h4> <h5>Du 15 mars au 14 juillet 2019<br /></h5> <p>« Parallèlement à l’exposition de Thomas Houseago, et à l’occasion de nouvelles donations majeures, le nouvel accrochage des collections du Musée d’Art moderne explore le thème de la narration envisagée comme une expression plastique plutôt que littéraire. Tel un récit révélé à travers l’histoire et le temps, Rumeurs &amp; Légendes présente un art confronté à son actualité politique, sociale et esthétique tout en restant perméable aux aléas de l’histoire personnelle.<br /> Le parcours se décline en deux grandes parties. L’une rouvre une fenêtre sur les décennies précédentes de l’art en France et au-delà, tandis que l’autre résonne des échos du présent à une échelle internationale.<br /> - - En première partie, quatre séquences invitent à redécouvrir, à travers le choix de plusieurs grands ensembles des artistes ayant joué un rôle majeur ou singulier dans les mouvements esthétiques des années soixante et soixante-dix. Des expositions des Mythologies quotidiennes 1 et 2 (1964 et 1977) à l’émergence des mythologies individuelles (1972-2000), la plupart de ces artistes furent défendus et montrés dans ces mêmes lieux du Musée d’Art moderne tout au long de ces quarante dernières années. Par l’importance de leur œuvre et la place qu’ils tiennent dans l’histoire, les artistes de la Figuration Narrative sont au centre de cette nouvelle présentation qui se fait elle-même autour de Une passion dans le désert, un cycle de 13 tableaux peints en 1964 par Gilles Aillaud, Antonio Recalcati et Edouardo Arroyo et qui fut l’œuvre inaugurale du mouvement.<br /> De part et d’autres sont présentées un ensemble de sculptures, de dessins et de documents d’Etienne-Martin, dont la collection s’est enrichie à l’occasion d’une importante donation, et de tableaux, de gravures et de photographies du peintre-écrivain Bernard Dufour et de son œuvre manifeste hommage à Holger Meins où sont représentés de manière crue la coexistence de l’histoire politique et intime. Plus loin le musée rend hommage à l’œuvre d’Annette Messager et à celle de Christian Boltanski qui sont l’un et l’autre des artistes défendus de longue date par le musée. Tous ces artistes sont aujourd’hui constitutifs de l’identité du musée.<br /> - - La seconde partie du parcours rassemble une nouvelle génération d’artistes, dont la plupart des œuvres sont exposées pour la première fois dans les espaces des collections. Elles témoignent du soutien actif du musée pour la création contemporaine internationale qui décrypte notre monde en mouvement. Internet et les réseaux sociaux ont bousculé les récits d’information et la circulation des images. Ils ont généré un dangereux changement d’échelle en donnant au monde amical ou intime une dimension planétaire. Terreaux d’histoires sérielles et multiples, ils régissent de nouveaux modes de narration, jouant un rôle d’accélérateurs des légendes à venir. Nombreux sont les artistes qui réagissent à ces turbulences, se frayant une voie singulière entre l’individuel et le collectif, entre le digital et l’organique, pour mieux interroger notre perception du réel. Une part importante de ces œuvres sont entrées dans les collections par donation et la plupart d’entre elles grâce à la générosité de la très active société des Amis du musée. Les deux parties de cet accrochage historique et contemporain sont constituées d’œuvres qui, malgré leurs différences formelles ou techniques, ont en commun de chercher à figurer la relation de l’individu dans son environnement, qu’il soit personnel ou collectif. »<br /></p> <p>Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15<br />) Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires et permanentes (dernière entrée 21h15)<br /></p> <p>Entrée gratuite pour les collections permanentes<br /> En raison des travaux, certaines salles sont fermées<br /></p> <p>Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h3>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h3> <h5>Monument fermé<br /> Prochaine ré ouverture le 14 Mai 2019<br /></h5> <p>La Conciergerie fait sa révolution<br /> depuis le 14 décembre 2016<br /></p> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives. 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.<br /> Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.<br />  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <p>Plein tarif 9 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h3>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h3> <h4>Drôles de petites bêtes d’Antoon Krings<br /></h4> <h5>Jusqu'au 8 septembre 2019<br /></h5> <p>« Le Musée des Arts Décoratifs consacre une exposition aux Drôles de Petites Bêtes, l’univers d’Antoon Krings, grand auteur-illustrateur de la littérature jeunesse contemporaine. Elle rassemble plus de 500 peintures, objets d’art, dessins et estampes, issus du fonds du musée et de la collection personnelle de l’artiste, enrichis de prêts de particuliers et d’institutions culturelles. »<br /></p> <p>Plein Tarif 11 euros<br /> Tarif Réduit 8,50 euros<br /> Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /> Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai<br /></p> <h3>20 bis – Musée Nissim de Camondo (63, rue de Monceau 75008 Paris)<br /></h3> <pre></pre> <h4>Édouard Bénédictus, le spectacle en couleurs<br /></h4> <h5>du 21 mars au 23 juin 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« À l’occasion de la Semaine du dessin, dédiée cette année aux arts du spectacle, le Musée Nissim de Camondo présente, du 21 mars au 23 juin 2019, une exposition consacrée aux rapports privilégiés que le chimiste, peintre et décorateur Édouard Bénédictus (1878-1930) a entretenus avec l’univers du spectacle. L’exposition « Édouard Bénédictus. Le spectacle en couleurs » revient sur la contribution aux arts de la scène de ce créateur prolifique et pluridisciplinaire dont les œuvres révèlent toute sa virtuosité à jouer des couleurs et des motifs. Celles-ci sont issues du fonds du département des Arts graphiques du Musée des Arts Décoratifs, l’un des plus importants en France et qui conserve les plus remarquables productions de cet artiste dont certaines n’ont jusqu’alors jamais été exposées. »<br /></p> <p>Plein Tarif 9 euros<br /> Tarif Réduit 6,50 euros<br /> Billet commun Arts décoratifs et Camondo 13 et 10 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée Nissim de Cassondo<br /> du mardi au dimanche de 10h à 17h30<br /> fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.<br /></p> <h3>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Héléna Rubinstein, l'aventure de la beauté<br /></h4> <h5>du mercredi 20 mars 2019 jusqu'au dimanche 25 août 2019<br /></h5> <p>« Pour la première fois en France, le mahJ consacre une exposition à Helena Rubinstein (1872-1965). Plus de trois cents documents, objets, vêtements, photos, gravures, ouvrages, peintures, sculptures, tapisseries – et notamment des œuvres de Marc Chagall, Michel Kikoïne, Sarah Lipska, Louis­ Marcoussis, Elie Nadelman ou Maurice Utrillo, provenant de sa célèbre collection personnelle – retracent le parcours de celle que Jean Cocteau nommait « l’impératrice de la beauté ».<br /></p> <h4>+++ Dans les collections de la BNF Manuscrits hébreux d'Italie<br /></h4> <h5>du mercredi 20 mars 2019 jusqu'au dimanche 22 septembre 2019<br /></h5> <p>« En raison du prêt de l’arche sainte de Modène et­ du pupitre de­ Torah italien, pièces majeures de la collection Strauss, au ­museo dell’Ebraismo italiano e della Shoah à ­Ferrare, musée national récemment créé en Italie, le mahJ présente dans la salle italienne un accrochage exceptionnel de manuscrits enluminés des collections de la BnF. »<br /></p> <p>Ouverture du Musée<br /> Horaires du 20 Mars au 14 juillet<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Mercredi : 11h-21h<br /> Samedi et dimanche : 10h-19h<br /> Jours fériés : 11h-19h<br /></p> <p>Horaires du 15 juillet au 16 octobre<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Samedi et dimanche : 10h-18h<br /></p> <p>Horaires du 17 octobre au 16 février<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Mercredi : 11h 21h<br /> Samedi et dimanche : 10h-19h<br /></p> <p>1er novembre : 11h 19h<br /> 25 décembre : 11h 18h<br /></p> <p>Le Musée est fermé le lundi<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 10 €<br /> Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)<br /> Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h3> <h5>Pas d'exposition actuellement<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /> Gratuit<br /></p> <h3>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Dans l’atelier<br /> La création à l’oeuvre<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 15 mai au 30 septembre 2019<br /></h5> <p>« Installé dans le dernier atelier du peintre romantique, le musée Delacroix fait jaillir un imaginaire particulièrement puissant. Lieu de mémoire, il est aussi, grâce à l’ambition de sa transformation en musée par les grands artistes des années 1920, un lieu de création et un lieu de vie. Consacrée à l’atelier et aux métamorphoses qu’il autorise, permet et provoque, l’exposition Dans l’atelier, la création à l’œuvre dévoile le processus créateur de Delacroix et met en lumière, l’importance, en ces lieux, de la transmission artistique à laquelle nous ont invité les fondateurs du musée.<br /> L’exposition donne à voir le génie créatif de Delacroix en mettant en évidence, pour un ensemble d’œuvres choisies, les sources auxquelles il s’est référé et les études qu’il a dessinées, peintes ou mises en forme. Delacroix conservait dans son atelier les dessins et les études préparatoires à toutes ses œuvres, autant de notes que l’artiste pouvait reprendre pour d’autres compositions ou projets.<br /> Ponctuée par des œuvres d’artistes du XIXe et du XXe siècle, l’exposition est dédiée au processus artistique. Les filiations artistiques entre Delacroix et de nombreux autres artistes sont évoquées, de Théodore Géricault à Jean-Baptiste Carpeaux, de Théodore Chassériau à Paul Gauguin. Le projet s’ouvre notamment par une présentation de l’atelier comme sujet de représentation artistique et montre des vues d’atelier de Delacroix lui-même, de Frédéric Bazille et de Pablo Picasso qui l’admiraient. Chaque section s’organise autour d’une ou plusieurs thèmes chers à Delacroix tels que la peinture des fauves, les mythes de Médée, d’Orphée, l’histoire d’Ovide, la représentation des « têtes coupées » ou encore les enlèvements, et illustre le lien créatif qui unit Delacroix à ses pairs et à ses successeurs.<br /> L’exposition bénéficie de prêts exceptionnels des musées français et étrangers dont le musée des Beaux-Arts d’Orléans, le Palais des Beaux-Arts de Lille, la National Gallery de Londres ou encore le Kunsthalle de Hambourg.<br /> L’invitation adressée à trois artistes de notre temps, Anne-Lise Broyer, Laurent Pernot et Jérôme Zonder, permet de rendre aussi sensible que possible l’élaboration de cette pensée artistique. La présence de leurs créations dans l’atelier de Delacroix est ainsi l’occasion de souligner le mouvement de conception propre au peintre. Elles rendent au musée-atelier sa double vérité, celle d’un lieu historique où vécut l’un des plus grands artistes du XIXe siècle, celle d’un espace où s’est jouée, et se joue encore, l’alchimie complexe de l’acte créateur.<br /> Le musée Eugène-Delacroix a dédié, depuis 2014, son programme de recherche au thème de l’atelier. Historique et muséal, inscrit dans l’étude du passé et dans l’analyse du présent, ce programme associe l’atelier et le musée. Cette exposition constitue ainsi l’aboutissement d’une réflexion sur l’atelier comme espace de création et de mémoire, pleinement ancré dans l’histoire. »<br /></p> <p>Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30<br /> Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /> Gratuité pour les moins de 26 ans<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €<br /></p> <h3>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h3> <h4>+++ A la plume, au pinceau, au crayon : dessins du monde arabe<br /></h4> <h5>26 mars 2019 - 15 septembre 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le musée de l’IMA présente une exposition inédite sur le dessin dans le monde arabe. A découvrir, une centaine d’œuvres issues de sa collection, récemment enrichie de la donation Claude &amp; France Lemand. Ces dessins, pour la plupart figuratifs, datent du XIe siècle à nos jours, certains sont exposés pour la première fois. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Foot et monde arabe<br /> La révolution du ballon rond<br /></h4> <h5>10 avril 2019 - 21 juillet 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Les deux trophées remportés par la France en 1998 et 2018 et présentés exceptionnellement, le maillot de Zidane, des ballons du coup d'envoi de la dernière Coupe du monde… : venez à l'IMA découvrir le sport le plus populaire au monde, dans les pays arabes mais aussi en France, à travers les immenses joueurs issus de l'immigration. De Zidane à Mbappé, de Benbarek à Salah, une plongée dans de grandes histoires qui, au-delà du sport, racontent leur époque, les peuples arabes et les liens qui nous unissent.<br /> Dans une scénographie immersive le visiteur découvre - à la manière d’un joueur entrant sur un terrain de foot - 11 épopées humaines de joueurs et de supporters dans le monde arabe : l’équipe du Front de Libération national de l’Algérie, le célèbre joueur Larbi Ben Barek, l’essor du football féminin en Jordanie ou encore la ville du Caire comme capitale du Football...<br /> Objets iconiques (maillots, ballons, trophées des Coupes du monde 1998 et 2018...), photographies, extraits d’archives, documentaires, interviews sont complétés par le travail de plusieurs artistes contemporains (Philippe Parreno...). Plusieurs expériences interactives sont également proposées aux visiteurs : composer son équipe de foot arabe idéale ou se glisser dans la peau d’un commentateur sportif.<br /> Portée par l’ambiance de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TOTAL) en Egypte et la Coupe du monde féminine en France qui se tiendront en juin 2019, l’exposition Foot et monde arabe, la révolution du ballon rond fait vivre et revivre des moments singuliers où le foot transcende le sport, suscite ferveur et passion, rassemble, marque la mémoire de chacun et fait basculer l’Histoire.<br /> 11 histoires emblématiques de Foot<br /> Exemple unique d’assimilation d’un élément étranger aux cultures arabes, le football a joué, à l’heure des indépendances, un rôle déterminant dans l’élaboration des identités nationales. L’engagement du sport dans les combats sociaux demeure très vif au 21ème siècle, dans le monde arabe mais aussi hors de celui-ci. En France, l’équipe victorieuse du mondial de 1998 consacre des joueurs issus de l’immigration, dont Zinedine Zidane est l’emblème. Le football répercute, voire intensifie, le caractère foncièrement mondialisé de nos sociétés. Le mouvement des joueurs ou les droits de diffusion des matchs, répondent à des logiques économiques globales. Certains pays arabes occupent en ce sens une place de premier plan à l’échelle du football européen et mondial : le Qatar, propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du monde 2022, en est le meilleur exemple. »<br /></p> <h4>+++100 ans de passion et d’innovations<br /> 1919-2019 | Centenaire de la Fédération française de football<br /></h4> <h5>10 avril 2019 - 6 juin 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>Il y a tout juste un siècle, le football français vivait une étape décisive de son organisation et de son développement avec la création de la Fédération française de football (FFF).<br /> Cent ans d’une histoire riche en émotions, exploits et personnalités, mais aussi en évolutions et innovations sportives et techniques, que la FFF a retracée et vous propose de revivre ici.<br /> Jetant une passerelle entre les générations, « FFF : 100 ans de passion et d’émotion » fait prendre la mesure de l’évolution qu’a connu en un siècle le sport le plus populaire au monde, aux plans sportif et technique mais aussi culturel et sociétal et apporte un éclairage inédit sur les arcanes de la FFF, des acteurs de sa construction à ses grands « patrons », Jules Rimet, Henri Delaunay, Fernand Sastre à Noël Le Graët et à leur apport dans l’essor du football français et mondial.<br /> Du trophée de Kopa au maillot de Mbappé<br /> A découvrir, des documents et objets historiques, inédits ou insolites, tirés des archives de la FFF exposés pour la première fois : les premières correspondances manuscrites des années 20, la création des grandes compétitions du football français et mondial, les causeries d’Albert Batteux, de Michel Hidalgo, d’Aimé Jacquet…. Ou encore le trophée du Ballon d’Or de Raymond Kopa, les chaussures de Zinédine Zidane ou d’Antoine Griezmann, le maillot de Didier Deschamps et celui de Kilian Mbappé.<br /> Autant de symboles, de souvenirs, d’émotions, qui ont forgé un imaginaire collectif dans le plaisir du jeu et de son partage, que le visiteur pourra vivre et revivre au fil de cette exposition anniversaire exceptionnelle.<br /> Licenciés, clubs, instances nationales, régionales, amateurs, professionnels : celles et ceux qui font vivre notre sport ont contribué et contribuent à cet inestimable héritage. Cette exposition leur rend hommage et leur appartient ; la FFF a souhaité que son accès leur soit libre et gratuit. Billet d’entrée compris dans celui l’exposition<br /> Dans une scénographie immersive le visiteur découvre - à la manière d’un joueur entrant sur un terrain de foot - 11 épopées humaines de joueurs et de supporters dans le monde arabe : l’équipe du Front de Libération National de l’Algérie, le célèbre joueur Larbi Ben Barek, l’essor du football féminin en Jordanie ou encore la ville du Caire comme capitale du football…<br /></p> <p>Tarifs<br /> 8 € 6 € 4 €<br /> Tarifs  aux caisses de l'IMA,<br /> Tarif réduit 6 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes<br /> Tarif réduit 4 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE<br /> Gratuité pour les partenaires de la FFF<br /></p> <p>Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-20h<br /></p> <h3>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h3> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /> Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /> Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.<br /> Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.<br /></p> <p>Visite libre<br /></p> <p>Horaires<br /> du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h3>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h3> <h5>fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019<br /></h5> <h3>27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)<br /></h3> <pre></pre> <h4>+++ Corps et sport<br /></h4> <h5>Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020<br /></h5> <p>« L’expo à visiter avec des baskets !<br /></p> <p>Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?<br /></p> <p>Passez le relais ! Corps Et Sport.<br /> Le sport, un vaste terrain de découvertes…<br /> Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »<br /></p> <h4>+++ Microbiote<br /> D'après "Le charme discret de l'intestin"<br /></h4> <h5>Du 4 décembre 2018 au 4 août 2019<br /></h5> <p>Si vous qui croyez que votre intestin n'est bon qu'à se vider et qu'il pendouille inutilement le reste du temps dans votre ventre, vous allez être surpris en découvrant la richesse et la complexité du microbiote, le petit monde de virus, de bactéries, d'archées et de champignons qui l'habite !<br />   Les recherches de ces dernières décennies ont en effet montré que ce microbiote jouait un rôle fondamental dans l'organisme et ont mis en évidence son influence sur notre système immunitaire et notre comportement.<br />   Décalée et décomplexée, l'exposition Microbiote vous explique sans tabou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur vos intestins sans jamais oser le demander : après une visite complète et détaillée du système digestif, vous ferez connaissance avec l'étonnant petit peuple du microbiote - sa composition, son fonctionnement et son rôle essentiel pour la santé - et pourrez profiter de précieux conseils pour maintenir en forme ces indispensables compagnons de digestion.<br />  L'exposition Microbiote est inspirée du best-seller “Le Charme discret de l’intestin” de Giulia et Jill Enders (paru aux éditions Actes Sud en 2015)<br /></p> <h4>+++ Robots, l'exposition<br /></h4> <h5>Exposition permanente<br /></h5> <p>Pour s'adapter à leur environnement, les robots doivent pouvoir capter, se déplacer, manipuler, communiquer. Cette capacité d'autonomie en fait des machines extraordinaires.<br />  Qu'est-ce qu'un robot exactement ? Comment fonctionne cette machine si fascinante ? À quoi peut servir un robot ? Les robots vont-ils modifier notre quotidien ? Sommes-nous prêts à les accepter ?<br /></p> <p>La nouvelle exposition permanente "Robots", découpée en six grands moments muséographiques, vous permettra de saisir les enjeux de la robotique contemporaine, d'interagir avec de véritables robots et d'aborder les grandes questions liées à leur arrivée dans notre vie quotidienne.<br /></p> <p>Robot, pas robot ?<br /> Familiarisez-vous avec la notion de robot et découvrez les caractéristiques techniques qui distinguent une simple machine d’un véritable robot. Un objet très quotidien comme une porte d’ascenseur, capable grâce à ses capteurs de ne pas se refermer intempestivement, est par exemple un robot. Saurez-vous distinguer ce qui est un robot de ce qui ne l'est pas ?<br /></p> <p>Dessine moi un robot<br /> Dotés de caméras, gyroscopes et autres capteurs, les robots peuvent s'adapter à leur environnement. Des algorithmes traitent les informations qu'ils perçoivent, prennent des décisions et envoient des consignes à leurs moteurs. En réponse à ce qui l'entoure, un robot peut ainsi effectuer des mouvements et exécuter des tâches. Cette capacité le distingue des autres machines.<br /> Dans cette partie de l'exposition, apprenez comment fonctionne un robot et découvrez à quel point, au fil des années, les robots gagnent en autonomie.<br /></p> <p>Au labo les robots<br /> Découvrez comment travaillent les roboticiennes et roboticiens pour trouver des méthodes aidant les robots à accomplir leurs tâches. Que ce soit pour remplacer ou assister l’homme dans des tâches pénibles, s’adapter à lui pour mieux le servir, explorer des mondes inaccessibles... Et si vous pensez qu’il est simple de faire marcher un robot sur deux jambes, détrompez-vous !<br /></p> <p>Vivre avec les robots<br /> Les progrès en robotique sont fascinants mais parfois déconcertants, voire inquiétants. On peut noter des améliorations dans le domaine industriel, en chirurgie, dans les domaines de l'automobile, de l'aviation, du service à la personne... Ces évolutions ouvrent de grandes perspectives de collaboration entre robots et humains.<br /> Au-delà des rêveries utopiques ou des peurs irrationnelles, cette partie de l'exposition s'attache à démystifier les robots et aide à mieux les comprendre pour les utiliser à bon escient.<br /></p> <p>Le salon robotique<br /> En conclusion de l'exposition, vous êtes invité·e·s à vous questionner sur votre propre rapport aux robots. Quelles représentations en avez-vous, quel est votre degré d'acceptation de ces machines d'exception ?<br /> Vous pourrez également explorer la robotique de façon plus large : découvrir des pratiques amateurs, vous intéresser à ses actualités et à ses métiers.<br /></p> <p>Trobo, installation artistique<br /> Œuvre d'Aurélien Bory, chorégraphe et plasticien<br /> Au cœur de l'exposition, deux robots tentent de mettre dans l’ordre de grandes lettres composant le mot ROBOT, sans jamais y parvenir. Au fil de la pièce, les deux robots collaborent ou au contraire s’opposent. Tantôt impressionnantes, tantôt burlesques, leurs actions dessinent une danse où, à la grande précision des machines, s’opposent l’imperfection et le non-sens... <br /></p> <h4>+++ Grande vitesse ferroviaire<br /> l'exposition<br /></h4> <h5>Du 19 février au 18 août 2019<br /></h5> <p>Alors que le développement d'autres modes de transport semblait vouer le train à un déclin irréversible, la révolution de la grande vitesse a permis l'extension du réseau ferré mondial : transporter les voyageurs dans des trains plus confortables, plus sûrs, et surtout plus rapides est aujourd'hui un enjeu majeur du ferroviaire.<br /> Venez découvrir les dessous de la grande vitesse sur rail et devenez, le temps de la visite, l'acteur de cette fabuleuse aventure humaine, scientifique et technique : construction et tracé des lignes, installation et entretien des voies, équipement et alimentation des rames n'auront plus de secrets pour vous !<br /> Après une brève introduction au monde de la grande vitesse ferroviaire, l'exposition vous invite à comprendre les principaux défis techniques qu'ont eu à relever les ingénieurs pour battre des records de vitesse et réduire les temps de trajet. Trois installations artistiques inspirées par l'imaginaire de l'univers ferroviaire complètent le propos.<br /> Cette exposition a été coproduite avec l’Espace des sciences de Rennes, <br />où elle a été présentée en 2017.<br /></p> <p>Horaires<br /> ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre<br /></p> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h4>28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris<br /></h4> <pre></pre> <h4>La fondation Courtauld<br /> Le parti de l'impressionisme<br /></h4> <h5>du 20 février au 17 juin 2019<br /></h5> <p>« L'exposition présente la collection de l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld, l'une des plus significatives collections de peintres impressionnistes, rassemblés pour la première fois à Paris depuis 60 ans.<br /> L’exposition témoigne de l’extrême exigence et de l’engagement artistique de Samuel Courtauld. Elle réunit quelque 110 œuvres – dont une soixantaine de peintures, mais aussi des œuvres graphiques, ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery ou dans différentes collections publiques et privées internationales. Elle présente également un ensemble de  qui ont appartenu au frère de Samuel Courtauld, Sir Stephen Courtauld.<br /> Occasion unique de découvrir quelques-unes des plus grandes peintures françaises de la fin du XIXème siècle et du tout début du XXème siècle (Manet, Seurat, Cézanne, Van Gogh, Gauguin), l’exposition réunit des chefs-d’œuvre tels que :<br /> Bar aux Folies-Bergère de Manet (1882)<br /> Nevermore de Gauguin (1897)<br /> La Loge de Renoir (1874)<br /> La femme se poudrant de Seurat (1889)<br /> L’autoportrait à l’oreille bandée de Van Gogh (1889)<br /></p> <p>Samuel Courtauld (1876 - 1947) est un industriel anglais, collectionneur d'art et fondateur du Courtauld Institut of Art et de la Courtauld Gallery à Londres en 1932.<br /> Samuel Courtauld joue un rôle fondamental dans la reconnaissance de Cézanne au Royaume-Uni, en rassemblant le plus grand ensemble du peintre, dont la Montagne Sainte-Victoire au grand pin et l’une des cinq versions des Joueurs de cartes de Seurat constitue l’autre point fort de la collection avec un ensemble significatif de quatorze œuvres, dont La Jeune Femme se poudrant. »<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 10 euros<br /> Moins de 18 ans 5 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 32 euros<br /> Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires du 6 Mai au 17 juin<br /></p> <p>Lundi 11h-20h Mardi fermé Mercredi, Jeudi 11h-20h Vendredi jusqu'à 21 h Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne Samedi Dimanche 10h-20h</p> Expositions à Paris Automne 2018 – Hiver 2019 urn:md5:33482822b841d27e856ff3740efab2ad 2018-11-26T18:44:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h5>Expositions temporaires<br /></h5> <pre></pre> <h4>+++Accrochage<br /> Valérie Jouve<br /></h4> <h5>Du 13 octobre 2018 au 13 janvier 2019<br /></h5> <p>« Pour sa programmation automnale d’art contemporain, le Petit Palais invite Valérie Jouve à dialoguer avec ses collections d’art ancien. L’artiste s’insinue parmi les tableaux d’histoire pour en proposer une relecture politique et contemporaine. Titulaire d’une licence en Ethnologie, diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, Valérie Jouve photographie et expose depuis le milieu des années 90. Son travail est principalement concentré sur la question de la relation de l’humain à son espace (les Passants, les Figures, les Personnages, les Arbres, les Façades, les Paysages…).<br /> Au début du XXe siècle, le Petit Palais achetait au Salon des œuvres d’artistes vivants pour constituer sa jeune collection. Depuis le transfert des œuvres plus récentes au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris lors de sa création en 1961, les collections du Petit Palais s’arrêtent en 1914. Pour renouer ce fil avec la création contemporaine, le musée a choisi d’inviter chaque année, depuis quatre ans, un artiste  d’aujourd’hui  à dialoguer avec son prestigieux fonds ancien. Valérie Jouve, artiste engagée et figure majeure de la scène artistique contemporaine, relève le défi cet automne avec 50 œuvres présentées dans le circuit des collections permanentes.<br /> Engagée depuis les années 1990 dans une recherche rigoureuse visant à retranscrire « l’intensité du vivant », selon les mots de l’artiste, Valérie Jouve a abordé les œuvres du Petit Palais d’un œil clinique. Ne se laissant pas emporter par les séductions faciles d’une collection foisonnante, la photographe et vidéaste a bâti un accrochage en contrepoint, voire à rebrousse-poil. Comme un commentaire à mi-voix, ses œuvres soulignent des aspects méconnus des collections, et font ressortir toute une veine politique et engagée caractéristique du musée. Le pacours propose, sur les deux étages des collections permanentes, une méditation très personnelle dans des salles soigneusement choisies. Les confrontations se font parfois terme à terme, parfois de manière plus symbolique ou allusive ; elles entraînent le visiteur dans une redécouverte des gestes du travail à travers les âges, dans l’observation des attitudes de résistance, dans une contemplation des paysages marqués par l’histoire.<br /></p> <p>L’entrée dans cet univers urbain habité de présences fortes se fait par la galerie des grands formats, dans laquelle l’artiste a disposé plusieurs tirages de son « corpus » –  mot qu’elle affectionne pour désigner ces ensembles d’images toujours ouverts au développement – le plus connu, les Personnages. Les Façades et les Situations arrivent ensuite pour rendre hommage à la grande peinture républicaine et permettre aux visiteurs de repenser La Rue d’hier au regard de celle d’aujourd’hui.<br /> Accrochant ses photographies sur de grands tirages scénographiques de ses propres images, Valérie Jouve entend offrir une approche plurielle. S’immisçant parmi les tableaux et les sculptures, ses Personnages transforment par leur présence têtue et charnelle la peinture religieuse tout comme l’art romantique, et proposent ainsi une réflexion sur le portrait et le statut de la femme dans l’histoire de l’art.<br /> Un représentant massif des Arbres invite à poursuivre la découverte de ces corps singuliers à l’étage inférieur : de la salle symboliste à la galerie des Antiques, en passant par les salles de sculptures et de paysages, ou celle de la Renaissance, les Figures, les Passants, les Situations, les Façades guident le visiteur attentif à travers des objets devenus étranges, parfois inhumains. Au cœur du parcours, parmi les chefs-d’œuvre anciens, se love un discret hommage au monde ouvrier, qui met en parallèle des esquisses peintes et des portraits d’objets.<br /></p> <p>En ménageant des respirations et des surprises, l’artiste invite chacun à s’approprier ses œuvres et, à travers elles, celles du musée, pour entre tisser les perceptions et les interprétations dans une expérience autant intellectuelle que véritablement physique. »<br /></p> <p>Entrée libre<br /></p> <h4>+++ Fernand Khnopff à partir du 11 décembre 2018<br /></h4> <h4>+++ Jean-Jacques Lequeu à partir du 11 décembre 2018<br /></h4> <p>Tarifs<br /></p> <p>Plein tarif : 13 euros<br /> Tarif réduit : 11 euros<br />   Billet combiné pour les deux expositions<br /> Plein tarif : 15 euros<br /> Tarif réduit : 13 euros<br /></p> <p>Horaires<br /> Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 11 novembre et 25 décembre<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h3> <pre></pre> <h4>+++ Eblouissante Venise!<br /> Venise, les arts et l'Europe au XVIIIe siècle<br /> Grand Palais, Galeries nationales<br /></h4> <h5>du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Héritière de longs siècles de domination sur la Méditerranée, la Venise du XVIIIe siècle a perdu de sa puissance politique et commerciale et de son influence. Cependant, la production des artistes reste de tout premier plan. Une grande énergie anime la vie sociale. Fêtes officielles, opéra, théâtre, réceptions somptueuses, divertissements variés ponctuent le quotidien et étonnent les étrangers de passage.<br />  L’exposition est un hommage à cette page d’histoire artistique de la Serenissima, en tout point remarquable, par le choix des peintures, sculptures, dessins et objets les plus significatifs ainsi que par la présence de comédiens, danseurs et musiciens se produisant in situ chaque mercredi soir de 20h à 22h dans des "Éclats nocturnes" (sauf les mercredis 26 septembre, 26 décembre et 2 janvier).<br /></p> <p>Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, avec la collaboration de la Fondazione Musei Civici di Venezia, Venise, et la participation du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, des théâtres Gérard Philipe à Saint Denis et de La Criée à Marseille, du Pavillon Bosio, école supérieure d’Arts plastiques de la Ville de Monaco, et du laboratoire d’humanités digitales de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. »<br /></p> <p>Horaires : Lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 20h<br />. Mercredi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi<br /> Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018.<br /></p> <p>Tarif plein 14 euros<br /> Tarif réduit 10 euros<br /></p> <h4>+++ Miró<br /> Grand Palais, Galeries nationales<br /></h4> <h5>du 3 octobre 2018 au 4 février 2019<br /></h5> <p>« Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste.<br /> Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique.<br />  Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.<br /> Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellé de métamorphoses poétiques qui vient réenchanter notre monde.<br /> "Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h<br /> Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <p>Plein tarif : 15 €<br /> Tarif réduit : 11 €<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Michael Jackson<br /> On the Wall<br /> Grand Palais, Galerie sud-est<br /></h4> <h5>du 23 novembre 2018 au 14 février 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Cette exposition explore l’impact culturel de la personnalité et de l’œuvre de Michael Jackson dans le champ de l’art contemporain des années 1980 à aujourd’hui.<br /> Michael Jackson est l’une des personnalités culturelles les plus influentes du XXe siècle, et son héritage se poursuit au XXIe siècle. S’il a toujours été considéré comme une référence dans l’univers de la musique, des clips vidéo, de la danse et de la mode, son impact sur l’art contemporain n’a jamais été abordé et n’a jamais fait l’objet d’une exposition internationale comme celle-ci.<br />  Son influence et sa célébrité ne faiblissent pas, et les questions qu’il a soulevées en tant que phénomène social, en particulier du point de vue de l’identité, de la question raciale et de la célébrité, sont toujours d’actualité.<br />  Ses chansons, ses chorégraphies et ses clips vidéos témoignent du destin artistique hors du commun de Michael Jackson, source d’inspiration pour de nombreux artistes : Andy Warhol, Lorraine O’Grady, Isaac Julien… Découvrez l’oeuvre et la personnalité du « king of pop » à travers leurs œuvres ! »<br /></p> <p>Horaires :Lundi, jeudi et dimanche de 10h à 20h<br /> Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 22h. Fermeture hebdomadaire le mardi<br /> Fermeture à 18h les 24 et 31 décembre 2018<br /> Fermeture anticipée à 19h le 23 novembre 2018<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein : 13 €<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Le cubisme<br /> Galerie 1<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 17 octobre 2018 au 25 février 2019<br /></h5> <p>« Une traversée inédite de l’un des mouvements fondateurs de l’histoire de l’art moderne : le cubisme (1907-1917). Selon un parcours chronologique, quelques 300 pièces de Pablo Picasso, Georges Braque, André Derain, Henri Laurens, Robert Delaunay, Fernand Léger, Francis Picabia, Marcel Duchamp... mettent en lumière la richesse, l’inventivité et le foisonnement de ce mouvement qui ne se limite pas uniquement à la géométrisation des formes et au rejet de la représentation classique, mais dont les recherches radicales et l’énergie créatrice de ses membres sont aux sources de l’art moderne. »<br /></p> <h4>+++Tadao Ando - Le défi<br /> Galerie 3<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 10 octobre au 31 décembre 2018<br /></h5> <p>« Rétrospective consacrée au grand architecte japonais (né en 1941 à Osaka), célèbre pour son esthétique sobre et épurée, récompensé par de nombreux prix, dont le Pritzker en 1995.<br /> À travers 50 projets majeurs, l’exposition interroge les principes de la création de Tadao Ando : l'usage du béton lisse ; la prééminence des volumes géométriques simples ; l’intégration des éléments naturels (comme la lumière ou l’eau) dans les dispositifs spatiaux ; l’intensité de l’expérience corporelle générée par sa propre architecture. »<br /></p> <h4>+++Franz West<br /> Galerie 2<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 12 septembre au 10 décembre 2018<br /></h5> <p>« La plus grande rétrospective consacrée à ce jour au travail de l'artiste autrichien Franz West (1947–2012). Près de 200 œuvres réalisées de 1972 à 2012 : dessins, sculptures, œuvres-meubles, œuvres monumentales de plein air... pour apprécier tout autant la capacité d'invention plastique exceptionnelle que la sensibilité irrévérente et sarcastique de cet artiste, l’un des plus influents de ces cinquante dernières années. »<br /></p> <h4>+++Prix Marcel Duchamp 2018<br /> Galerie 4<br /></h4> <h5>Du 10 octobre au 31 décembre 2018<br /></h5> <p>« Exposition des quatre finalistes du Prix Marcel Duchamp 2018, un des prix d’art contemporain les plus prestigieux au monde, orienté sur la scène artistique française.<br /> Cette année : Mohamed Bourouissa, Clément Cogitore, Thu-Van Tran et Marie Voignier.<br /> Le lauréat est Clément Cogitore ! »<br /></p> <h4>+++ Une avant-garde polonaise<br /> Katarzyna Kobro et Wladyslaw Strzeminski<br /> Galerie du Musée / Galerie d'art graphique, Musée - niveau 4<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 24 octobre 2018 au 14 janvier 2019<br /></h5> <p>« Katarzyna Kobro (1898-1951) et Wladyslaw Strzeminski (1893-1952) sont des figures majeures de l’avant-garde constructiviste polonaise.<br /> Couple moderne, révolutionnaires discrets, radicaux dans leurs postures artistiques, engagés dans la réforme de l'enseignement artistique, ils comptent parmi les piliers de l'abstraction en Pologne, et sont à l’origine d’un des premiers musées d’art moderne au monde, le Muzeum Sztuki à Lodz, ouvert au public en 1931. »<br /></p> <h4>+++ Histoire(s) d'une collection<br /> Musée - niveau 5<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 25 mai 2018 au 15 avril 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>Plus de cent vingt œuvres, accompagnées d’un appareil documentaire inédit, permettent d’interroger, des années 1920 à l’ouverture du Centre Pompidou, l’identité du Musée national d’art moderne et de ses devanciers, le Musée des artistes vivants (ou musée de Luxembourg) et le musée du Jeu de Paume. Jalonnant le parcours de visite principal, cette nouvelle séquence d'expositions-dossiers met en relief la concordance ou les écarts entre les choix d’acquisition accomplis par le Musée, et le cours de l’histoire des arts.<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Photographie, arme de classe<br /> La photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936<br /> Galerie des photographies<br /></h4> <h5>Du 7 novembre 2018 au 4 février 2019<br /><br /></h5> <p>« A travers une trentaine de documents inédits et une centaine d’œuvres où se côtoient les grands noms de la photographie moderne (Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Chim, André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar, Willy Ronis, René Zuber), l’exposition interroge le passage d’une iconographie pittoresque de la pauvreté vers une conscience sociale et l'expérimentation d'un langage à la croisée du discours critique, du geste militant et de l’esthétique du documentaire. »<br /></p> <h4>+++ Riad Satouf<br /> Bibliothèque publique d'information<br /></h4> <h5>Du 14 novembre 2018 au 11 mars 2019<br /></h5> <p>« Hommage au travail du dessinateur et réalisateur Riad Sattouf, à son regard acéré et tendre sur l'adolescence, la richesse de ses références, son art du récit et la dimension souvent autobiographique de ses travaux. »<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires :<br /> Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)<br /> Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <pre></pre> <p>AtelierBrancusi : Tous les jours 14h-18h<br /></p> <p>Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h<br /> Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h<br /> Jour de fermeture : mardi<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Billet « Musée et Expositions »<br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h3>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h3> <h4>En ce moment :<br /> Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 14 octobre 2018 au 24 février 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« La Fondation Cartier pour l’art contemporain célèbre, avec l’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu, la richesse et la variété des motifs, couleurs et figures dans l’art latino-américain. De l’art populaire à l’art abstrait, de la céramique à la peinture corporelle en passant par la sculpture, l’architecture ou la vannerie, cette exposition rassemble près de 250 œuvres de plus de 70 artistes, de la période précolombienne jusqu’aux productions les plus contemporaines. Elle explore les formes multiples de l’abstraction géométrique en Amérique latine, qu’elles trouvent leurs sources dans l’art précolombien, les avant-gardes européennes ou les cultures autochtones encore vivantes aujourd’hui. Créant des dialogues inattendus, Géométries Sud tisse des liens visuels entre les époques, les territoires et les cultures, et invite à une rêverie au cœur de ces univers. »<br /></p> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> fermé le lundi<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <p>Droit d'entrée 10,50 euros à 12 euros<br /> Tarif réduit 7 euros à 8,50 euros<br /> Gratuité dans certains cas<br /></p> <h3>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Caravage à Rome, amis &amp; ennemis<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 21 septembre au 28 janvier 2019<br /></h5> <p>« À l’automne 2018, venez découvrir une exposition consacrée à Caravage (1571 – 1610), figure emblématique de la peinture italienne du XVIIe siècle. Pour cet événement unique,10 chefs-d’œuvre de Caravage, dont 7 jamais présentés en France, seront réunis pour la première fois dans une exposition et dialogueront avec des œuvres d'illustres contemporains comme le Cavalier d'Arpin, Orazio Gentileschi ou Giovanni Baglione.<br /> Provenant des plus grands musées italiens, comme le Palazzo Barberini, la Galleria Borghese et les Musei Capitolini à Rome, la Pinacoteca di Brera de Milan, les Musei di Strada Nuova à Gênes ou le Museo Civico Ala Ponzone de Crémone, ces toiles extraordinaires permettront de retracer la carrière romaine de Caravage (1592 – 1606) jusqu’à l’exil. Elles dialogueront avec les œuvres d’illustres contemporains, comme le Cavalier d’Arpin, Annibal Carrache, Orazio Gentileschi, Giovanni Baglione ou Ribera, afin de dévoiler toute l’étendue du génie novateur de Caravage et de rendre compte de l’effervescence artistique qui régnait alors dans la Cité éternelle.<br /> Né en 1571, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par le réalisme de ses toiles et par son usage novateur du clair-obscur, et devenir le plus grand peintre naturaliste de son temps.<br /> L’exposition sera consacrée à la carrière romaine de Caravage et au milieu artistique dans lequel il a évolué : comme les études les plus récentes l’ont montré, le peintre entretenait des relations étroites avec le cercle intellectuel romain de l’époque. L’exposition s’intéressera ainsi aux rapports de Caravage avec les collectionneurs et les artistes, mais aussi avec les poètes et les érudits de son temps, liens qui n’ont jamais fait l’objet d’une exposition.<br /> Il s’agira tout d’abord d’évoquer la vie à Rome au début du XVIIe siècle, en montrant l’activité des ateliers des grands peintres, dans lesquels Caravage fait ses premières armes. C’est aussi à cette période qu’il fait des rencontres qui vont être déterminantes pour sa carrière, celles du marquis Giustiniani (1564 - 1637) et du cardinal Francesco Maria del Monte (1549 - 1627): ils deviennent deux des plus grands mécènes de Caravage et lui adressent de nombreuses et prestigieuses commandes. Évoquer ces collectionneurs et leurs palais, fréquentés par les amateurs et les artistes, permettra aussi de montrer l’influence de Caravage et de ses thèmes sur les peintres européens.<br /> Après les amis et les soutiens de Caravage, l’exposition s’attachera à présenter ses ennemis et rivaux présents sur la scène artistique romaine de ce temps. Caravage, qui ne voulait pas être imité et qui le fut pourtant malgré lui, s’est parfois opposé à ses contemporains, à l’occasion de discussions, de rixes, et même de procès.<br /> L’exposition s’achèvera sur l’épisode de la rixe de 1606, au cours de laquelle Caravage tue Ranuccio Tomassoni, et sur les derniers jours de l’artiste à Rome. Condamné à mort à la suite de cette rixe fatale, Caravage est contraint à l’exil et meurt en 1610, sans avoir pu regagner Rome. »<br /></p> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br />   PT 16 euros<br /> TR 65 ans et plus 15 euros<br /> tarif réduit 13 euros<br /> Tarif 7-25 ans 9,5 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Giacometti Entre tradition et avant-garde<br /></h4> <h5>Du 14 septembre au 20 janvier 2019<br /></h5> <p>« À la rentrée 2018, l’artiste suisse Alberto Giacometti est à l'honneur au Musée Maillol. Cette exposition réalisée en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris propose une relecture de son oeuvre en dialogue avec les grands sculpteurs classiques et les modernes de son époque.<br /> L’exposition présente plus de 50 sculptures de l’artiste, toutes issues de la collection de la Fondation Giacometti, mises en regard avec près de 25 oeuvres d’autres artistes majeurs tels que Rodin, Bourdelle, Maillol, Despiau, mais aussi Brancusi, Laurens, Lipchitz, Zadkine, Csaky ou encore Richier.<br /> Giacometti : d’un style à l’autre<br /> À travers un parcours chronologique et thématique, l’exposition met en lumière les relations entretenues avec ces artistes à chacune des étapes de l’évolution du style de Giacometti. Le parcours propose ainsi un éclairage nouveau sur la période méconnue d’avant-guerre : d’abord les oeuvres de jeunesse de Giacometti encore empreintes de modernité classique (Despiau, Maillol), puis une seconde section plus importante consacrée à la rencontre des avant-gardes parisiennes après 1925 (Zadkine, Lipchitz, Csaky).<br /> La tentation de l’abstraction, en marge du surréalisme, est éclairée par de riches comparaisons (Brancusi, Laurens). Le retour définitif à la figuration d’après modèle de l’artiste après 1935, permet d’évoquer la formation de son style de la maturité. De manière thématique, l’exposition propose de nombreuses comparaisons avec Rodin, Bourdelle et Maillol : motif de la tête, question du socle, inspiration de la Haute Antiquité.<br /> Un dialogue entre les sculptures<br /> Les grands thèmes de l’après-guerre (groupes de figures, femme debout et homme qui marche), sont évoqués depuis leur source dans le surréalisme avec la Femme qui marche (1932) jusqu’aux oeuvres iconiques des années 1950-60 comme La Clairière (1950), Femme de Venise III (1956), ou encore l’Homme qui marche II (1960). Les orientations formelles de Giacometti sont analysées de façon novatrice par la comparaison avec plusieurs artistes de référence, en particulier Rodin, et avec certains de ses contemporains comme Richier.<br /> Le parcours est enrichi d’une sélection d’arts graphiques et de documents d’archives. Faisant écho à l’atelier d’Aristide Maillol reconstitué au sein du musée, le mythique atelier parisien de Giacometti est également évoqué par un ensemble de lithographies de l’artiste et des photographies prises par certains des plus grands photographes du XXe siècle tels que Brassaï, Denise Colomb, Sabine Weiss ou Herbert Matter. »<br /></p> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif : 13,50 €<br /> Tarif senior 12,50 euros<br /> Tarif réduit : 11,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h3> <h4>+++Picasso bleu et rose<br /></h4> <h5>Jusqu'au 6 janvier 2019<br /></h5> <p>« Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre nos deux musées. Elle réunit des chefs-d’œuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.<br /> La présentation de cette exposition au musée d'Orsay manifeste la volonté d'inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son œuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle.<br /> L'exposition rassemble un ensemble important de peintures et de dessins et ambitionne de présenter de manière exhaustive la production sculptée et gravée de l'artiste entre 1900 et 1906. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++Renoir père et fils. Peinture et cinéma.<br /></h4> <h5>Jusqu'au 27 janvier 2019<br /></h5> <p>« L'exposition veut explorer le dialogue fécond et parfois paradoxal entre un père, Pierre-Auguste Renoir, et un fils, Jean Renoir, entre deux artistes, entre peinture et cinéma. Les points de contact entre l’œuvre du cinéaste et du peintre vont au-delà d'un jeu d'influence et de transposition. Tout se passe comme si c'est en interrogeant la peinture de Renoir et de ses contemporains et, plus généralement, le XIXe siècle finissant, que Jean forge sa personnalité artistique et établit son autonomie de cinéaste. L'exposition revient de façon neuve sur son rôle dans la diffusion de l’œuvre de son père, ses relations avec le milieu artistique et sa pratique de céramiste qu'il met en parallèle avec celle du cinéma, car potiers et cinéastes composent avec le hasard.<br /> Les relations entre Pierre-Auguste et Jean sont jalonnées de portraits croisés, entre un fils qui a posé pour son père sans jamais l'avoir filmé, mais qui prépare pendant près de vingt ans sa biographie encore très lue aujourd'hui. A travers des tableaux, des extraits de films, des photographies, des costumes, des affiches, des dessins, et des documents, pour certains inédits, cette exposition pluridisciplinaire explore des thèmes (le rôle du modèle féminin par exemple) et des géographies (la Seine, Montmartre, le Midi) communs à deux œuvres que réunissent peut-être plus sûrement encore un goût de la liberté et une profonde humanité. »<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture<br /> de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /> fermeture les lundis, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>Plein tarif 14 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 11 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /></p> <p>Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 18 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h3>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Madagascar, arts de la grande île<br /></h4> <h5>jusqu'au 1er janvier 2019<br /></h5> <p>« Située au large des côtes est-africaines, caressée par l'Océan indien, l'île de Madagascar est un continent en miniature. Une position exceptionnelle, qui explique une diversité - naturelle, linguistique, culturelle - unique au monde. Bien avant l'arrivée des Européens en 1500, ce fragment de terre a constitué un melting-pot extraordinaire au gré des voyages et migrations africaines, perses, arabes, indiennes et sud-asiatiques.<br /> Ces métissages, indispensables à la compréhension de la culture malgache, l’exposition choisit de les révéler à travers les créations artistiques de l’île, chacune replacée dans son contexte et son époque. Un art méconnu, qui transparaît dans le quotidien de ses habitants, dans l’architecture, le mobilier ou les objets personnels (étuis, coiffes ou bijoux) au design épuré. Et qui gagne en raffinement, lorsqu’il a trait au sacré et au monde des défunts, comme en témoignent certaines pièces utilisées dans les cérémonies rituelles funéraires, à l’esthétique subtile, qu’elles soient tissées de soie (textiles) ou sculptées dans le bois (poteaux, sculptures) ou composites (amulettes). »<br /></p> <h4>+++ Peintures des lointains<br /> La Collection du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac<br /></h4> <h5>jusqu'au 3 février 2019<br /></h5> <p>« Pour cette première exposition consacrée à la collection de peintures conservée quai Branly, Peintures des lointains rassemble près de deux cent toiles et œuvres graphiques – parmi les cinq cents du fonds – datant de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle.<br /> Une collection composite et largement méconnue, où l’odalisque d’Ange Tissier côtoie les portraits d’Amérindiens de George Catlin, les scènes de vie quotidienne cairote d’Émile Bernard voisinent les estampes et dessins de Tahiti signés Matisse ou Gauguin.<br /> À travers cette collection, c’est aussi l’histoire d’une rencontre avec l’Autre et l’Ailleurs qui est contée, l’évolution du regard artistique face à l’inconnu qui est questionnée. Dans une Europe en pleine expansion coloniale, face au choc d’un monde qu'il entrevoit, l’art occidental emprunte différentes voies. Cédant d’abord à la tentation de l’exotisme – où l’exaltation de la couleur et de la lumière sert les rêves d’un Orient de luxe et de volupté – il figurera par la suite un regard plus réaliste, ethnographique, attentif à l’autre. »<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires :<br /> mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /> fermeture le lundi, le 25 décembre et le 1er mai.<br /></p> <pre></pre> <h3>9- Musée de la Vie Romantique (16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h3> <h4>Markus Lüpertz dans l'atelier<br /></h4> <h5>Du 16 octobre 2018 au 20 janvier 2019<br /></h5> <p>« le musée de la Vie romantique en collaboration avec la galerie Michaël Werner, présente pour la toute première fois en collections publiques, la série de sculptures la plus récente de l’artiste réalisée entre 2016 et 2018.<br /> La sculpture accompagne depuis plus de trente ans l’œuvre de Markus Lüpertz. Artiste majeur de la scène artistique allemande, il a suivi depuis les années 60 une voie personnelle et forte, commencée dans la mouvance de l’expressionisme abstrait de l’après-guerre. A l’instar des autres personnalités de sa génération comme Immendorf, Penck ou Baselitz, Il va s’affranchir de ce mouvement pour construire une œuvre qui interroge les formes classiques de l’art, entre figuration et abstraction.<br /> Depuis les années 80 ce jeu sur le style et le motif se nourrit d’une pratique de la sculpture qui prend désormais une place essentielle. Il développe ainsi une œuvre monumentale en bronze peuplée de dieux et de héros surdimensionnés, où les formes s’altèrent et enflent : ces figures comme échappées des tableaux prolongent cette réflexion sur l’idéal où, pas à pas, sculpture et peinture sont indissociablement liées.<br /> A travers une sélection de sculptures, de dessins et de peintures, le musée présente une cinquantaine d’œuvres qui prolongent le dialogue permanent qu’entretient Markus Lüpertz entre passé et présent, installées dans le grand atelier, la cour et le jardin du salon de thé. »<br /></p> <p>Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /></p> <p>Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 8 € tarif réduit : 6 €<br /></p> <h3>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Escale coréenne<br /></h4> <h5>du 16 novembre 2018 au 13 janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Dès l’origine, le musée Cernuschi a possédé quelques objets coréens mais ceux-ci ne constituent, par rapport aux cinq mille objets de la collection historique du musée, qu’un ensemble restreint.<br /> La générosité de collectionneurs et d’artistes, des achats et les dépôts effectués par le Fonds municipal d’art contemporain ainsi que le Centre national des arts plastiques ont permis de réunir un ensemble encore très lacunaire, mais qui rend possible aujourd’hui cette escale coréenne, à la fois plongée dépaysante dans un monde esthétique parfois lointain et étape dans la constitution jamais achevée d’une collection. À la manière dont on découvre de nouvelles contrées lors des haltes d’un périple, le panorama ne se veut pas exhaustif, mais plutôt représentatif. Plusieurs artistes qui ont bénéficié de l’attention marquée du musée ces dernières années ou qui se verront proposer des projets plus étoffés dans un avenir proche ont ainsi été écartés de cette présentation pour favoriser la découverte d’œuvres moins souvent proposées au public.<br /> Le regain d’intérêt du musée Cernuschi pour l’art coréen a par ailleurs suscité la sympathie de collectionneurs privés qui l’ont ainsi aidé à réunir quelques jalons supplémentaires de l’histoire de l’art coréen. Les céladons de l’époque du Koryǒ (918-1392) et les plaques épitaphes du Chosǒn (1392-1910) font ainsi le lien entre l’art traditionnel et ses expressions contemporaines dans le domaine céramique. Ils permettent aussi d’ouvrir de nouveaux horizons à une collection constituée aujourd’hui d’un peu plus de deux cents œuvres. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche<br /> de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif : 9 €<br /> Tarif réduit : 7 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /> L'entrée des collections permanentes est gratuite.<br /></p> <h3>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h3> <h4>++ Une lutte moderne<br /> De Delacroix à nos jours<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 11 Avril 2018 au 3 Décembre 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« Eugène Delacroix consacra les derniers années de sa vie à peindre les décors de la chapelle des Saints-Anges, dans l’Église St Sulpice, une œuvre monumentale dont il avait reçu commande en 1849. L'exposition est la première dédiée à ce chef-d'oeuvre de la peinture du XIXème siècle.<br /> Associant le lieu de la conception – le dernier atelier de Delacroix où est installé le musée – et celui du chef-d’œuvre, cette manifestation permet d’entrer dans le laboratoire intérieur, suivant les beaux mots de Charles Baudelaire, du grand peintre. Des promenades et des parcours associent le musée et l’église Saint-Sulpice, sur les pas de Delacroix. Ils permettent de proposer une promenade dans Paris, liant art et histoire, mémoire et présent. La collection du musée Delacroix réunit plusieurs œuvres exceptionnelles dédiées aux peintures de Saint-Sulpice, présentées au sein de l’appartement du musée. »<br /></p> <p>Horaires<br /> Ouvert tous les jours de 9h30 à 17h30, sauf le mardi.<br /> Ouverture en nocturne jusqu'à 21h le premier jeudi de chaque mois.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarif<br /> 7 euros, entrée au musée comprise<br /> Accès libre 48 heures avec le billet du musée du Louvre<br /> Gratuit les premiers dimanches du mois et le 14 juillet.<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Japonismes 2018<br /> Kohei Nawa, Throne<br /> Art contemporain<br /></h4> <h5>du 13 Juillet 2018 au 14 Janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« L’année 2018 marquera le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, ainsi que le 150e anniversaire du début de l’ère Meiji, qui inaugure l’ouverture du pays à l’Occident. Dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 : les âmes en résonance », le musée du Louvre présente, sous la Pyramide, Throne, une œuvre monumentale de Kohei Nawa, entièrement couverte de feuilles d’or, qui synthétise la tradition culturelle japonaise et les technologies les plus novatrices.<br /> Kohei Nawa puise son inspiration dans la forme des chars portatifs des fêtes rituelles d’Asie. Dans sa conception, il associe l’impression 3D et la technique de dorure à la feuille d’or, dont le savoir-faire fait écho aux collections du musée du Louvre. Son œuvre propose une réflexion sur l’intelligence artificielle et interroge la question du savoir absolu. »<br /></p> <p>Belvédère sous la pyramide<br /> Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h. Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.<br /></p> <h4>+++ Gravure en clair-obscur<br /> Cranach, Raphaël, Rubens…<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 18 Octobre 2018 au 14 Janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Réunissant de manière inédite près de 120 estampes conservées dans les collections parisiennes les plus importantes (collection Edmond de Rothschild, musée du Louvre ; Bibliothèque nationale de France ; Fondation Custodia et Beaux-Arts de Paris), ainsi que des prêts emblématiques de musées français (musée des Beaux-Arts de Besançon) et étrangers (British Museum, Ashmolean Museum et Rijksmuseum), l’exposition retrace à la fois une technique et une esthétique particulières de l’estampe : la gravure en clair-obscur, dite aussi en couleurs.<br /> Elle en propose un panorama chronologique et géographique à travers les chefs-d’œuvre gravés par ou d’après les plus grands maîtres de la Renaissance et du maniérisme européen, tels que Cranach, Raphaël, Pierre Paul Rubens, Parmigianino, Domenico Beccafumi ou Hans Baldung Grien. L’exposition s’appuie sur un projet de recherche scientifique, financé par la fondation Patrima, portant sur l’analyse des pigments et colorants d’une quarantaine de gravures en clair-obscur et faisant collaborer le musée du Louvre, la BnF et le Centre de recherche et restauration des musées de France (C2RMF). »<br /></p> <p>Tarif sur place :<br /> Billet unique (collections permanentes et expositions) : 15€ sur place.<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45<br /></p> <h4>+++ Amour<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 26 Septembre 2018 au 21 Janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Si l’amour est un sentiment universel, les manières d’aimer sont multiples et n’ont cessé d’évoluer au cours de l’Histoire. D’une époque à une autre, les transformations de la relation amoureuse constituent une inépuisable source d’inspiration pour les artistes. L’exposition se propose d’écrire une histoire des manières d’aimer, depuis le péché originel jusqu’à la quête de liberté.<br /> Cette histoire d’amours évoque tour à tour l’adoration, la passion, la galanterie, le libertinage ou encore le romantisme. Elle montre comment, partant d’une stigmatisation du féminin, chaque époque a réhabilité successivement la femme, l’amour, la relation, le plaisir et le sentiment, pour aboutir à l’invention de l’amour libre. Rendue sensible à travers un florilège de quelque 250 œuvres d’art, croisant les techniques et les civilisations, cette histoire ne prétend pas à l’exhaustivité mais privilégie un point de vue d’auteur.<br /> Chacun des sept chapitres met en lumière un tournant majeur dans l’histoire de la relation amoureuse. Au fil de ce récit ponctué de citations littéraires et d’extraits de films, l’exposition dévoile des chefs-d’œuvre de la statuaire antique, des objets précieux du Moyen Âge, des peintures de Memling, Fragonard, Delacroix, ou encore des sculptures de Rodin, Claudel et Niki de Saint Phalle. »<br /></p> <p>Musée de Lens<br /> Plein tarif 10 euros<br /> 18-25 ans 5 euros<br /> Gratuit moins de 18 ans<br /></p> <h4>+++ Un rêve d’Italie<br /> La collection du marquis Campana<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 7 Novembre 2018 au 18 Février 2019<br /></h5> <p>« Le musée du Louvre et le musée de l’Ermitage s’associent pour une exposition exceptionnelle sur la très riche collection du marquis Campana, constituée pour l’essentiel entre les années 1830 et les années 1850. Avec cette collection, la plus ambitieuse collection privée du 19e siècle, le marquis Campana entendait donner une image du patrimoine culturel italien, aussi bien antique que moderne. Mais la collection fut saisie au terme d’un procès retentissant pour détournement de fonds qui lui fut intenté en 1857 et vendue par l’État pontifical. Sa dispersion à travers l’Europe a suscité une émotion qui témoigne de son importance dans la conscience culturelle italienne et européenne.<br /> Des œuvres majeures de la collection ont été acquises en 1861 par le tsar Alexandre II et sont venues enrichir les collections du musée de l’Ermitage. Le reste – plus de 10 000 objets – a été acheté par Napoléon III et partagé entre le musée du Louvre et de nombreux musées de province. Nombre de primitifs de la collection Campana, tels que la Vierge à l’Enfant de Botticelli, ont par la suite été regroupés au Petit Palais à Avignon, qui ouvrit ses portes en 1976.<br /> Pour la première fois depuis sa dispersion en 1861, l’exposition permet de donner une image de la richesse et de la diversité de la collection Campana. Avec plus de 500 œuvres dont de nombreux chefs-d’œuvre, comme le Sarcophage des Époux ou la Bataille de San Romano de Paolo Uccello, elle présente la figure romanesque de Giampietro Campana, sa passion de collectionneur et la manière dont il a réuni cet ensemble extraordinaire. L’exposition met également en lumière l’influence de la collection Campana dans l’art et l’artisanat de la seconde moitié du 19e siècle. »<br /></p> <p>Billet unique 15 euros<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h.<br /> Nocturnes les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.<br /></p> <pre></pre> <h3>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Dessiner, découper<br /></h4> <h5>Du 6 novembre 2018 au 24 février 2019<br /></h5> <p>« Si Rodin reste aux yeux du public un sculpteur, ses dessins sont, dit-il, « la clé de mon œuvre ». L’exposition Rodin, Dessiner, Découper, révèle au public près de deux cent cinquante dessins au sein desquels quatre-vingt dix ont pour particularité le découpage et l’assemblage de figures. Jouant de la mise en espace de ces corps, ce procédé révèle des silhouettes découpées audacieuses et un dynamisme d’une grande modernité. Cette exposition annonce un des modes d’expression novateurs du XXe siècle.<br /> « J’ai une grande faiblesse pour ces petites feuilles de papiers ». C’est ainsi que Rodin manifestait son attachement à son œuvre dessiné. Dès ses débuts, Rodin réalise – de façon indépendante de ses sculptures – des dessins qu’il exécute d’après le modèle vivant. Il présente ses dessins dans toutes les expositions qui lui sont consacrées, d’abord à Bruxelles, Amsterdam, Rotterdam, La Haye en 1899, puis Paris en 1900, Prague en 1902 ou encore Düsseldorf en 1904. Le musée conserve la majeure partie de cet œuvre dessiné, environ 7500 feuilles.<br /> Un mode opératoire inédit : dessiner, découper<br /> Rodin soumet ses dessins faits d’un premier jet à diverses métamorphoses. Il décalque ses dessins, repère le trait qui lui convient, pose la couleur en utilisant l’aquarelle, découpe ses figures, les replace, les assemble à d’autres figures et construit progressivement un dispositif inattendu.<br /> Dès ses jeunes années, Rodin procède au découpage de dessins et croquis qu’il colle dans des albums. Entre 1900 et 1910, il découpe une centaine de dessins de nus aquarellés qui sont le cœur de cette exposition. En les découpant, Rodin aime à les manipuler, les situer dans l’espace de multiples façons, les découper de manière volontairement approximative. Il joue avec les petites figures de papier qui sont l’équivalent de ses figures en plâtre. En mettant en relation ces découpages avec le caractère tridimensionnel de la sculpture, les figures découpées apparaissent comme un nouvel « objet » entre le dessin bidimensionnel et la sculpture.<br /> Dans une autre série, Rodin exécute à partir de ses figures découpées de véritables assemblages qu’il fixe lui-même sur un nouveau support, entrelaçant les corps dans une nouvelle composition. Dessinés et découpés, ces dessins ne sont pas de simples accessoires techniques : ils ont conquis leur statut d’œuvres à part entière. Le dynamisme des silhouettes annonce la modernité de Matisse. »<br /></p> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 17h45<br /></p> <p>Tarif plein 10 €<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE 4 €<br /></p> <pre></pre> <h3>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris)<br /></h3> <h4>Collections privées<br /> Un voyage des impressionnistes aux fauves<br /></h4> <h5>Du 13 septembre 2018 au 10 février 2019<br /></h5> <p>« Maison des collectionneurs », le musée Marmottan Monet réunira, du 13 septembre 2018 au 10 février 2019, une soixantaine d’œuvres provenant exclusivement de collections particulières, séculaires ou récentes, du monde entier. Cet ensemble sera composé de peintures, sculptures et dessins, qui seront présentés pour la première fois au public parisien ou qui ont rarement été montrés auparavant. Ces chefs-d’œuvre, signés entre autres par Monet, Degas, Caillebotte, Renoir, Rodin, Camille Claudel, Seurat, Signac, Émile Bernard, Gauguin, Van Gogh, Redon, Vuillard, Bonnard, Derain, Vlaminck ou Matisse, témoignent de la vitalité des arts, de l’impressionnisme au fauvisme. Conçu grâce à la générosité des collectionneurs et pour leur rendre hommage, le parcours offrira aux visiteurs une promenade inédite à travers les arts de la fin du XIXe au début du XXe siècle. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h3>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h3> <h4>Focus collection / Monet – Clemenceau<br /></h4> <h5>Jusqu'au 11 mars 2019<br /></h5> <p>« Le 12 novembre 1918, au lendemain de l’Armistice, le peintre Claude Monet écrivait à Georges Clemenceau, président du Conseil, son ami depuis près de trente ans : « Je suis à la veille de terminer deux panneaux décoratifs que je veux signer le jour de la Victoire et viens vous demander de les offrir à l'État, par votre intermédiaire ; c'est peu de chose mais c'est la seule manière que j'ai de prendre part à la Victoire. <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/…" title="…">…</a> Je vous admire et vous embrasse de tout mon cœur.<br /> Les musées d’Orsay et de l’Orangerie en partenariat avec la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, et dans le cadre de l’année Clemenceau, organisent un focus Monet – Clemenceau qui sera présenté au musée de l’Orangerie du 12 novembre 2018 au 11 mars 2019.<br /> Ce focus souhaite illustrer les liens existant entre Claude Monet (1840-1926) et Georges Clemenceau (1841-1929), tant du point de vue personnel, que dans le contexte de la Première Guerre mondiale et celui de la création artistique. Il sera essentiellement centré sur le projet des Grandes Décorations des Nymphéas du musée de l’Orangerie qui cristallise les liens et les ambitions des deux hommes dans un dessein où se mêlent l’art et la nation à un moment historique crucial.<br /> Il se tiendra dans une salle de 40m2, spécialement réaménagée. Il comprendra notamment : des œuvres et des portraits de Monet, mais aussi des portraits de Clemenceau, dont son buste par Rodin, des pièces de correspondance, un plan de l’Orangerie avec les salles définitives des grandes décorations conservé aux Archives nationales, des objets personnels évoquant le lien d’amitié unissant les deux hommes, des photographies et des imprimés. »<br /></p> <pre></pre> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée plein tarif : 9,50 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Alphonse Mucha<br /></h4> <h5>12 septembre 2018 - 27 janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Au début du XXe siècle, l’idée de l’existence d’un monde slave, malgré ses dissensions, est courante. Le concept de cycle slave est né chez Mucha au moment de sa réalisation du décor du pavillon consacré à la Bosnie-Herzégovine, au sein de l’Exposition universelle de 1900. Certains des grands panneaux qu’il réalisa alors rappellent ceux qui suivirent une décennie plus tard.<br /> Grâce au mécénat de Charles Richard Crane, il poursuit cet objectif avec énergie et détermination. En 1911, après avoir achevé la décoration du salon du maire de la maison municipale, à Prague il s’installe au château de Zbiroh, en Bohême occidentale et se concentre sur le projet de L’Épopée slave.<br /> L’Épopée slave est un appel éclatant à l’unité, destiné à inspirer tous les Slaves et à guider leur avenir, en les incitant à tirer les enseignements de leur propre histoire. Mucha choisit vingt grands épisodes qui, selon lui, ont marqué ces peuples d’un point de vue politique, religieux, philosophique ou culturel. Dix scènes sont tirées de l’histoire tchèque et dix autres du passé d’autres nations slaves. Mucha accomplit un travail préparatoire considérable. Il lit, consulte des savants, effectue des voyages en Croatie, en Serbie, en Bulgarie, au Monténégro, en Pologne, en Russie et en Grèce, où il dessine, photographie et étudie les coutumes et traditions locales. »<br /> Retrouvez dans l'exposition les études préparatoires, ainsi que la projection de l'Épopée slave dans l'exposition.<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> tous les jours de 10h30 à 19h<br /> nocturne jusqu’à 22h tous les vendredis, ainsi que les lundis du 12 novembre au 17 décembre 2018.<br /> les 24 et 31 décembre de 10h30 à 18h - fermé le 25 décembre<br /></p> <p>Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros<br /> Tarif Réduit : 9,00 euros<br /> Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <pre></pre> <h3>16- Pinacothèques de Paris<br /></h3> <p>Fermée<br /></p> <pre></pre> <h3>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++Meiji, Splendeurs du Japon impérial (1868-1912)<br /></h4> <pre></pre> <h5>jusqu'au 14 janvier 2019<br /></h5> <p>A l’occasion de la commémoration du 150e anniversaire de la Restauration de Meiji, cette exposition mettra en lumière les nombreux bouleversements liés à l’ère Meiji (1868-1912), qui fut une révolution sans précédent pour le Japon comme pour le Monde.<br /> Cette exposition abordera différents aspects de la modernisation du Japon et de l’internationalisation de la production artistique à travers les différentes techniques artistiques. Elle rassemblera, entre autres, des exemples d’orfèvrerie, des cloisonnés, des photographies, des textiles, des peintures, des bronzes, des céramiques afin d’illustrer les mutations opérées dans la société tout entière et dans l’art en particulier. Elle fera découvrir de grands noms de l’art tel Kawanabe Kyosai ou Shibata Zeshin. Les liens entre artistes et créateurs au Japon et en Europe seront également évoqués par des rapprochements entre œuvres japonaises et occidentales contemporaines. Cet événement permettra de montrer la richesse des collections européennes publiques (MNAAG, Victoria &amp; Albert Museum, British Museum) ou privées, de découvrir un chapitre de l’histoire des arts trop méconnu et de montrer en quoi le Japon inventa lui aussi un « japonisme ».<br /></p> <h4>+++ Carte blanche à Pascal Convert : Revoir Bamiyan<br /></h4> <h5>jusqu'au 28 janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le musée national des arts asiatiques – Guimet confie cet automne une carte blanche à l’artiste plasticien Pascal Convert né en 1957.<br /> Parti en mission en Afghanistan en 2016 pour réaliser des captations de la falaise de Bamiyan en péril, son travail est constitué de relevés photographiques de sites disparus, sur le thème de la mémoire et de l’oubli. L’image et l’esthétique de la trace se trouvent au cœur de la réflexion ainsi que le rapport à la destruction et le passage du temps. L’exposition est complétée par les images d’archive de photographies prises en Afghanistan par Benjamin Simpson.<br /> Les liens du musée avec le patrimoine de l’Afghanistan et sa transmission seront mis à l’honneur au travers du site de Bamiyan et des figures mystérieuses et valeureuses de Joseph et Ria Hackin, héros de la France Libre, archéologues de Bamiyan, qui laisseront un souvenir de référence en Afghanistan. Mais c’est aussi, en cette veille de célébration du centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, se souvenir de Joseph Hackin, directeur du musée Guimet (1923-1941), soldat courageux de la Grande Guerre. »<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /></p> <p>collections permanentes<br /> 8,50 euros PT<br /> 6,50 euros TR<br /></p> <p>Billet jumelé collections permanentes et temporaires<br /> 11,50 euros PT<br /> 8,50 euros TR<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h3>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h3> <h4>+++ Zao Wou-Ki<br /> L'espace est silence<br /></h4> <h5>jusqu'au 6 janvier 2019<br /></h5> <p>« Le Musée d'Art moderne présente la première grande exposition à Paris depuis 15 ans consacrée à l’artiste Zao Wou-Ki (1920-2013).<br /> Si son œuvre est aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont demeurées trop rares à Paris.<br /> L’exposition souhaite en renouveler la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.<br /> Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec l’œuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences. Cette étape décisive précède un premier séjour aux États-Unis, l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours plus vaste.<br /> Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant » commence à se partager entre les États-Unis et la France. Son œuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène parisienne qu'il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.<br /> Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de « nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Poésie et musique demeureront pour lui deux pôles d’attraction permanents, comme une tension nécessaire avec la peinture – donnant sens, à mesure que son art s’affirme, à l’expression que l’artiste a inspirée très tôt à Michaux : L’espace est silence.<br /> En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées. »<br /></p> <h4>+++ Ron AmirQuelque part dans le désert<br /></h4> <h5>Du 14 septembre 2018 au 06 janvier 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris accueille l’exposition Quelque part dans le désert du photographe israélien Ron Amir, présentée au Musée d’Israël à Jérusalem en 2016.<br /> Composée de trente photographies grand format en couleurs et de six vidéos, l’exposition évoque les conditions de vie de réfugiés venus du Soudan et de l’Erythrée alors qu’ils étaient retenus dans le centre de détention de Holot, situé dans le désert du Néguev et aujourd’hui fermé. Ces migrants avaient fui vers Israël pour échapper à la terreur et à l’oppression dans leur pays d’origine et n’étaient pas autorisés à vivre ou travailler légalement en Israël. Bien qu’ils pouvaient se déplacer librement hors du centre d’Holot pendant la journée, ils étaient tenus de pointer matin et soir.<br /> Les photographies de Ron Amir datant de 2014-2016 documentent les activités de journée de ces réfugiés. Elles montrent comment, en plein désert, et sans ressources, ils ont tenté de développer une vie commune et quotidienne. Utilisant des bâtons, du sable, des pierres et toutes sortes d’objets abandonnés, ils sont parvenus à construire des huttes communautaires ainsi que des salons de thé, des bancs, des salles de sport, des fours improvisés et d’autres équipements qui viennent compléter les équipements sommaires prévus à Holot.<br /> Alors que les réfugiés eux-mêmes ne sont pas visibles sur les photographies, leur créativité, leur instinct de survie et leur sensibilité sont évidents dans les représentations de Ron Amir. Ce qui ressemble de prime abord à une photographie de paysage se révèle dans un second temps être une photo témoin, empreinte de l’attente avant la libération, du vivre ensemble et de l’espoir d’un foyer.<br /> L’une des caractéristiques du travail de Ron Amir tient dans son implication active dans la vie de la communauté qu’il choisit de photographier – généralement aux marges de la société qui nous entoure. Il a ainsi entamé son projet photographique à Holot par des visites sans but prédéfini, si ce n’est de faire connaissance avec les demandeurs d’asile. Dès ses premières visites, les frontières entre action politique et art ont commencé à se brouiller. Contrastant avec la photographie documentaire ou de presse traditionnelle, les photographies de Ron Amir véhiculent plusieurs messages simultanément. Elles témoignent de la détresse sociale tout en racontant la créativité foisonnante des personnes qui la subissent. Elles sont à la fois un document et une métaphore. »<br /></p> <p>« À propos de l’artiste :<br /> Né en 1973, Ron Amir est une voix singulière sur la scène de la photographie contemporaine en Israël. Connu pour ses projets à long terme de photographie engagée socialement, Ron Amir a présenté son travail dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, en Israël et à l’étranger. Ron Amir vit et travaille à Tel Aviv. »<br /></p> <p>Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15)<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires dernière entrée 21h15<br /></p> <p>Entrée gratuite pour les collections permanentes<br /></p> <p>Accès gratuit aux expositions permanentes<br /> Plein tarif expositions temporaires : de 5 à 12 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h3>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h3> <p>La Conciergerie fait sa révolution<br /> depuis le 14 décembre 2016<br /></p> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.<br /> 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.<br /> Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <p>Heures d'ouverture : tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <p>Plein tarif 9 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h3>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris)<br /></h3> <h4>+++ Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018<br /></h4> <h5>Jusqu'au 3 mars 2019<br /></h5> <p>« Dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 : les âmes en résonance », le Musée des Arts Décoratifs rend hommage au Japon et à son art et révèle à cette occasion toute la richesse de ses collections qui illustrent depuis la fin du XIXe siècle les relations artistiques entre ces deux grandes nations.<br />  Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018 » met en lumière ce fonds exceptionnel d’art japonais ancien, l’un des plus importants en France, mis en regard avec les créations occidentales japonistes. L’exposition, enrichie de prêts d’institutions, de créateurs et de collections particulières venues tout spécialement du Japon, dit combien cette fascination réciproque a eu d’expressions pendant plus d’un siècle et demi, et qui donne, encore aujourd’hui, toute sa vigueur à l’imagination des artistes. »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Tutto Ponti, Gio Ponti archi-designer<br /></h4> <h5>jusqu'au 10 février 2019<br /></h5> <p>« Considéré comme l’un des architectes et designers les plus influents du XXe siècle, Gio Ponti (1891-1979) est mis à l’honneur au Musée des Arts Décoratifs pour une première rétrospective en France. Créateur prolifique, autant intéressé par la production industrielle que par l’artisanat, il a bouleversé l’architecture d’après-guerre tout en ouvrant les perspectives d’un nouvel art de vivre. »<br /></p> <h4>+++ L’Art de vivre selon Moïse de Camondo<br /></h4> <h5>jusqu'au 10 mars 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« L’exposition présente un fonds d’archives inédit qui retrace l’art de vivre du comte Moïse de Camondo (1860-1935), éminent collectionneur d’art décoratif du XVIIIe siècle, mais aussi homme de son temps, passionné par le progrès technique. Adepte de la chasse à courre, grand touriste et fin gastronome, le comte a laissé de nombreux témoignages de son mode de vie raffiné proche, par beaucoup d’aspects, de celui de la haute aristocratie parisienne du début du XXe siècle. Les photographies, guides de voyages et cartes routières ainsi que sa correspondance, nous font aussi découvrir sa passion pour « l’automobilisme » et ses nombreux voyages dans toute l’Europe. Enfin, datant des années trente, quelques plans de tables et menus évoquent son goût de la gastronomie et son art de recevoir.<br /> Après la mort prématurée de son fils Nissim en 1917, le comte Moïse de Camondo décide de léguer en 1924 son hôtel et les exceptionnelles collections qu’il abrite à l’État, par l‘intermédiaire de l’Union centrale des Arts décoratifs, à la condition d’en faire un musée portant le nom du jeune disparu. Conçu comme la « reconstitution d’une demeure artistique du XVIIIe siècle », le musée Nissim de Camondo ouvre ses portes en 1936. Il témoigne du goût du collectionneur pour les arts décoratifs français des périodes Transition et Louis XVI, époque qu’il a lui-même « aimée entre toutes ». Cette passion pour un XVIIIe siècle idéal n’affecte cependant pas son mode de vie. Homme de son temps, fasciné par le progrès technique, Moïse de Camondo apprécie le confort de la vie moderne et aménage en conséquence son hôtel librement inspiré du Petit Trianon qui est achevé en 1914. »<br /></p> <pre></pre> <p>Plein Tarif 11 euros<br /> Tarif Réduit 8,50 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /> Fermeture les lundis, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture du Musée Nissim de Cassondo<br /> du mercredi au dimanche de 10h à 17h30<br /> fermé le lundi et le mardi, ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.<br /></p> <h3>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h3> <h4>+++David Perlov Cinéaste, photographe, dessinateur<br /></h4> <h5>2 octobre 2018 – 10 février 2019<br /></h5> <p>« Le parcours artistique de David Perlov (1930-2003), figure centrale du cinéma israélien du dernier quart du XXe siècle, excède sa seule activité de cinéaste. Son œuvre s’est nourri d’une pratique du dessin et de la photographie, qui l’a accompagné tout au long de sa vie. »<br /></p> <h4>+++Sigmund Freud, Du regard à l'écoute<br /></h4> <h5>du mercredi 10 octobre 2018 jusqu'au dimanche 10 février 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse. »<br /></p> <p>Ouverture du Musée<br /> Mardi, jeudi, vendredi : 11h-18h<br /> Mercredi : 11h-21h<br /> Samedi et dimanche : 10h-19h<br /> Jours fériés : 11h-19h<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 10 €<br /> Tarif réduit : 7 € (familles nombreuses, Amis du Louvre, 18-25 ans hors Union européenne)<br /> Tarif exposition réservé aux 18-25 ans résidents dans l’Union européenne : 5 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h3> <h4>Photographier Paris<br /></h4> <p>j!usqu'au 5 janvier 2019<br /></p> <p>« La nouvelle scène de la photographie contemporaine est au cœur de cette exposition qui met en lumière un nouveau visage de la cité vivante et plurielle qu'est Paris. Le regard de 16 artistes, de tous horizons, est ainsi à découvrir : original, drôle, grave, mélancolique, coloré, chaotique ou encore silencieux. Une « exposition <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/qui" title="qui">qui</a> révèle le regard neuf, vif et feutré d’une nouvelle génération de photographes dont les clichés captent le quotidien des Parisiens. <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/..." title="...">...</a> » selon Christophe Girard, adjoint à la Maire de Paris en charge de la Culture. »<br /></p> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /></p> <p>Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h3>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Une lutte moderne, de Delacroix à nos jours<br /></h4> <h5>Du 28 juillet au 3 décembre 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>Pour la première fois, une exposition est dédiée aux derniers grands chefs-d’œuvre monumentaux d’Eugène Delacroix, les trois peintures de la chapelle des Saints-Anges dans l’église Saint-Sulpice. Associant le lieu de la conception – le dernier atelier de Delacroix où est installé le musée – et celui du chef-d’œuvre, cette manifestation permet d’entrer dans le laboratoire intérieur, suivant les beaux mots de Charles Baudelaire, du grand peintre. Des promenades et des parcours associent le musée et l’église Saint-Sulpice, sur les pas de Delacroix. Ils permettent de proposer une promenade dans Paris, liant art et histoire, mémoire et présent. La collection du musée Delacroix réunit plusieurs œuvres exceptionnelles dédiées aux peintures de Saint-Sulpice, présentées au sein de l’appartement du musée.<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture du musée du mercredi au lundi, de 9h30 à 17h30<br /> Nocturne jusqu’à 21h chaque premier jeudi du mois<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /> Gratuité pour les moins de 26 ans<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €<br /></p> <pre></pre> <h3>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h3> <h4>+++ Cités millénaires<br /> Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul<br /></h4> <h5>10 octobre 2018 - 10 février 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Palmyre, Alep, Mossoul, Leptis Magna : des noms qui résonnent comme les symboles millénaires du fabuleux patrimoine du monde arabe. Mais aussi comme autant de sites martyrs, défigurés par la folie ou la rapacité des hommes, ou menacés par leur négligence et par l’injure du temps. Les voici ressuscités le temps d’une exposition, au fil d’un voyage virtuel et d’une spectaculaire mise en scène immersive… »<br /></p> <h4>+++ Youssef Abdelké<br /> Une donation contre la mort en Syrie<br /></h4> <h5>6 octobre 2018 - 10 mars 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Ces 23 œuvres du peintre syrien Youssef Abdelké, exécutées entre 1991 et 2017, dressent un grave et saisissant tombeau du martyre de la Syrie. Des œuvres appartenant à la toute récente donation Claude &amp; France Lemand au musée de l'Institut du monde arabe. »<br /></p> <h4>+++ Le Monde arabe vu par ses artistes<br /> Une sélection d’œuvres de 23 artistes de la Donation Claude &amp; France Lemand<br /></h4> <h5>2 octobre 2018 - 10 mars 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Une sélection au sein de la Donation Claude &amp; France Lemand qui matérialise, à travers des œuvres exécutées sur les quarante dernières années, la vision du Monde arabe par des artistes, hommes et femmes, qui en sont issus. »<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> 8 € 6 € 4 €<br /> Tarifs  aux caisses de l'IMA,<br /> Tarif réduit 6 € : Demandeurs d'emplois, groupe d'amis à partir de 6 personnes<br /> Tarif réduit 4 € : jeunes de moins de 26 ans, non ressortissants de l'UE<br /></p> <p>Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h<br /></p> <h3>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris)<br /></h3> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /> Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /> Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.<br /> Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.<br /></p> <pre></pre> <p>Visite libre<br /></p> <p>Horaires<br /> du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h3>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h3> <p>fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019<br /></p> <h3>27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris)<br /></h3> <pre></pre> <h4>+++ Corps et sport<br /></h4> <h5>Du 16 octobre 2018 au 5 janvier 2020<br /></h5> <p>« L’expo à visiter avec des baskets !<br /> Testez vos performances dans une exposition participative unique en son genre ! Tapis équipés de capteurs, sacs de frappe connectés, plate-forme de force pour mesurer son impulsion... de nombreux dispositifs ludiques sont de la partie pour faire marcher vos jambes comme votre tête ! Le terrain de jeu se prolonge par l’étude des liens entre sport et société : dépassement de soi, performances, gestes techniques et matériels des grands sportifs… Alors, prêts à vous mesurer à des champions ?<br /></p> <p>Passez le relais ! Corps Et Sport.<br /> Le sport, un vaste terrain de découvertes…<br /> Technologies de pointe, géopolitique, sociologie, économie… Le sport est un sujet de société qui convoque des domaines scientifiques et techniques très divers ! L’exposition met en lumière cette diversité et traite du sport à tous niveaux, professionnel et amateur, physiologique et psychologique. Elle souligne la place considérable que prend le sport dans nos sociétés et montre qu’il s’agit d’un formidable laboratoire du social et du médical. N’attendez pas pour vivre une exposition qui sort des sentiers battus ! Venez explorer et expérimenter le sport sous toutes ses formes. Un programme riche en adrénaline dès 7 ans. »<br /></p> <h4>+++ Feu<br /></h4> <h5>Du 10 avril 2018 au 6 janvier 2019<br /></h5> <p>« Jouer avec le feu ; déclarer sa flamme ; être tout feu, tout flamme ; mettre sa main au feu ; faire des étincelles ; mettre à feu et à sang...<br /> Si notre langue est truffée d’expressions qui révèlent les multiples facettes du feu et qu’il est si présent dans les récits mythiques de toutes les civilisations, c’est qu’il revêt une importance capitale dans l’histoire de l’humanité. Tantôt ami qui réchauffe, éclaire et nous réunit cordialement autour du foyer, tantôt ennemi qui évoque ravage, destruction et violence, il fascine et effraie tout à la fois.<br /> Depuis sa domestication, il fait partie de notre quotidien. Mais il a fallu attendre le 18e siècle et les avancées de la chimie pour que le mystère soit levé et que les scientifiques comprennent cette réaction chimique appelée combustion.<br /> Cette compréhension du phénomène a donc ouvert la voie au développement industriel basé sur la puissance motrice du feu, générant progrès technique et conséquences néfastes sur l’environnement et la santé.<br /> Pourtant, le feu reste toujours aussi terrifiant et indomptable lorsqu’il échappe à notre contrôle. C’est pourquoi, la recherche se poursuit activement pour pouvoir le prévenir, le combattre et nous en protéger.<br /> Grâce à des installations immersives à grande échelle et une scénographie qui tire parti de la beauté, de la puissance et de la féerie du feu, l’exposition a pour thème la maîtrise du feu et se découpe en trois parties : apprivoiser le feu, comprendre le feu, combattre les incendies. »<br /></p> <h4>+++ Patate !<br /></h4> <h5>Du 5 décembre 2017 au 6 janvier 2019<br /></h5> <p>Cultivée sur l'altiplano andin il y a 8000 ans, la pomme de terre, première denrée non céréalière du monde, est aujourd'hui un élément essentiel du système alimentaire mondial. Mais la connaît-on vraiment ?  Créée par le forum départemental des Sciences de Villeneuve d'Ascq, l'exposition Patate ! se propose de retracer le destin exceptionnel de ce tubercule hors norme, si familier de nos assiettes.<br />  Venez découvrir son histoire, sa culture, ses différentes variétés, ses qualités nutritionnelles et la façon dont elle est transformée et utilisée industriellement.<br /> Structurée en 3 parties, l'exposition suit les grandes étapes du cycle de vie de la pomme de terre.<br />   1. Naître : la plante et sa culture<br /> Comment la pomme de terre naît-elle ?<br /> Quel est son cycle de développement ?<br /> Quelles sont les conditions nécessaires à sa croissance ?<br /> Ici sont présentés sous de multiples formes le cycle végétatif du plan de pomme de terre et les étapes de son développement avec, entre autres, un film documentaire présentant des témoignages forts d’agriculteurs et d’agricultrices, un "Qui-suis-je?" inspiré du célèbre jeu de déduction qui permet de découvrir les différentes variétés et une manip montrant les organismes favorisant ou pas le bon développement du plan.<br /></p> <pre></pre> <p>2. Devenir : la récolte et la transformation<br /> Cette deuxième partie s’intéresse à une étape cruciale de la culture : la sortie de terre des pommes de terre, qui doit être réalisée avec minutie. Séparés de leur tige et de leurs  feuilles, les tubercules riches en amidon deviennent une véritable matière première, transformable par l'industrie.<br /> Ici, on peut voir l'évolution des techniques de récolte, se glisser dans la peau d'un agriculteur pour trouver les meilleures conditions de stockage, suivre la transformation de la pomme de terre en frite surgelée et découvrir les produits de notre quotidien qui contiennent  de la fécule de pomme de terre.<br />   3. Régaler : la consommation du tubercule<br />  La pomme de terre se décline sous de multiples formes culinaires et, outre le plaisir gustatif, elle nous apporte une étonnante richesse nutritionnelle.<br /></p> <p>Cette dernière partie s'attache à retracer l'histoire de la pomme de terre et de sa découverte ainsi que les différentes façons de percevoir et de consommer la pomme de terre selon les cultures et les pays. Une maquette animée reconstituant le village péruvien de Tarcuyo évoque notamment les conceptions animistes qui entourent la pomme de terre dans certaines communautés de la Cordillère des Andes.<br /></p> <p>Horaires<br /> ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre<br /></p> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h3>28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris<br /></h3> <pre></pre> <h4>+++ Egon Schiele<br /></h4> <h5>Du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019<br /></h5> <p>« L’œuvre d’Egon Schiele est indissociable de l’esprit viennois du début du XXe siècle. En quelques années, son dessin s’est imposé comme l’un des sommets de l’expressionnisme.<br /> En rupture avec l’Académie où il rentre précocement, il fonde en 1909 le Neukunstgruppe et, grâce à la Secession viennoise et Gustav Klimt, découvre les travaux de Van Gogh, Munch ou Toorop.<br /> À partir de 1911, c’est dans un certain isolement qu’il se concentre sur sa production propre, fascinante par la distorsion des corps qu’il propose, l’introspection, l’expression frontale du désir et du sentiment tragique de la vie. Fauché par la grippe espagnole en 1918, l’artiste aura réalisé en une dizaine d’années quelque trois cents toiles et plusieurs milliers de dessins. Première monographie de Schiele à Paris depuis vingt-cinq ans, elle propose des œuvres de tout premier ordre, comme Autoportrait à la lanterne chinoise (1912) emprunté au Leopold Museum (Vienne), Femme enceinte et mort (mère et mort)  (1911) de la Národní galerie (Prague), Portrait de l’épouse de l’artiste (Edith Schiele), tenant sa jambe (1917) de la Morgan Library &amp; Museum (New York), Nu féminin debout avec tissu bleu (1914) du Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, Nu masculin assis vu de dos (1910), de la Neue Galerie New York ou Autoportrait  (1912) de la National Gallery of Art, Washington. »<br /></p> <h4>+++ Jean-Michel Basquiat<br /></h4> <h5>Du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019<br /></h5> <p>« L’œuvre de Jean-Michel Basquiat, l’un des peintres les plus marquants du XXe siècle, se déploie dans quatre niveaux du bâtiment de Frank Gehry.<br /> L’exposition parcourt, de 1980 à 1988, l’ensemble de la carrière du peintre en se concentrant sur plus de 120 œuvres décisives. À l’image des Heads  de 1981-1982, pour la première fois réunies ici, ou de la présentation de plusieurs collaborations entre Basquiat et Warhol, l’exposition compte des ensembles inédits en Europe, des travaux essentiels tels que Obnoxious Liberals (1982),  In Italian (1983) ou encore Riding with Death (1988), et des toiles rarement vues depuis leurs premières présentations du vivant de l’artiste, telles que  Offensive Orange  (1982), Untitled (Boxer)  (1982), et Untitled (Yellow Tar and Feathers)  (1982).<br /> Dès la sortie de l’enfance, Jean-Michel Basquiat quitte l’école et fait de la rue de New York son premier atelier. Rapidement, sa peinture connaîtra un succès à la fois voulu et subi. L’exposition affirme sa dimension d’artiste majeur ayant radicalement renouvelé la pratique du dessin et le concept d’art. Sa pratique du copier-coller a frayé la voie à la fusion des disciplines et des idées les plus diverses. Il a créé de nouveaux espaces de réflexion et anticipé, ce faisant, notre société Internet et post-Internet et nos formes actuelles de communication et de pensée. L’acuité de son regard, sa fréquentation des musées, la lecture de nombreux ouvrages lui ont donné une réelle culture. Mais son regard est orienté :  l’absence des artistes noirs apparaît avec une douloureuse évidence ; l’artiste s’impose alors de faire exister, à parité, les cultures et les révoltes africaines et afro-américaines dans son œuvre. »<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 10 euros<br /> Moins de 18 ans 5 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 32 euros<br /></p> <p>Navette Paris 2 euros un aller retour toutes les 20 mns<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> Lundi 11h-20h<br /> Mardi fermé<br /> Mercredi, Jeudi Vendredi 11h-20h<br /> Vendredi jusqu'à 23h les soirs de nocturne<br /> Samedi Dimanche 9h-21h<br /></p> <p>Horaires vacances scolaires<br /> du lundi au dimanche 9h-21h<br /> jusqu'à 23 h les vendredis les soirs de nocturne</p> Expositions à Paris Printemps Été 2018 urn:md5:ecc65dc2b066decca443a6b10a013469 2018-02-11T09:50:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Expositions temporaires<br /></h4> <pre></pre> <h4>+++ L'art du pastel de Degas à Redon<br /></h4> <h5>Du 15 septembre 2017 au 08 avril 2018<br /></h5> <p>« Parmi une collection riche de plus de 200 pastels, le Petit Palais présente pour la première fois une sélection de près de 150 d’entre eux offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du XIXe siècle, de l’Impressionnisme au Symbolisme.<br /> L’exposition permet de découvrir les fleurons de la collection avec des œuvres de Berthe Morisot, Auguste Renoir, Paul Gauguin, Mary Cassatt et Edgar Degas, des artistes symbolistes comme Lucien Lévy-Dhurmer, Charles Léandre, Alphonse Osbert, Émile-René Ménard et un ensemble particulièrement remarquable d’œuvres d’Odilon Redon, mais aussi l’art plus mondain d’un James Tissot, de Jacques-Émile Blanche, de Victor Prouvé ou Pierre Carrier-Belleuse. La technique du pastel infiniment séduisante par sa matière et ses couleurs, permet une grande rapidité d’exécution et traduit une grande variété stylistique. De la simple esquisse colorée aux grandes œuvres très achevées, le pastel est à la croisée du dessin et de la peinture. La grande majorité des pièces exposées datées entre 1850 et 1914 illustrent le renouveau du pastel durant la seconde moitié XIXe siècle.<br /> L’exposition sera également l’occasion d’initier les visiteurs à la technique du pastel et à la question de la conservation des œuvres sur papier, particulièrement sensibles aux effets de la lumière et qui ne peuvent donc être exposées de façon permanente. »<br /></p> <h4>+++Les Hollandais à Paris, 1789-1914<br /> Van Gogh, Van Dongen, Mondrian...<br /></h4> <h5>Du 06 février 2018 au 13 mai 2018<br /></h5> <p>« De la tradition de la peinture de fleurs aux ruptures esthétiques de la modernité, l’exposition, organisée avec le musée Van Gogh d’Amsterdam, met en lumière les riches échanges artistiques, esthétiques et amicaux entre les peintres hollandais et français, du règne de Napoléon à l’orée du XXe siècle.<br /></p> <p>Dès le premier Empire, et surtout à partir de 1850, plus d’un millier de peintres hollandais quittent leur pays pour renouveler leur inspiration. Parmi eux, la quasi-totalité s’établit à Paris, inexorablement attirée par le dynamisme de sa vie artistique. Les peintres avaient là l’occasion de suivre un enseignement riche, de trouver des lieux d’exposition, d’y vendre leurs œuvres, ou simplement de nouer de nouveaux contacts. Ces séjours, plus ou moins longs, sont parfois le premier pas vers une installation définitive en France. Ils eurent en tout cas une influence décisive sur le développement de la peinture hollandaise, certains artistes comme Jacob Maris ou Breitner diffusant des idées nouvelles à leur retour en Hollande.<br /></p> <p>De la même manière, des artistes comme Jongkind ou Van Gogh apportèrent à leurs camarades français, des thèmes, des couleurs, des manières proches de la sensibilité néerlandaise, puisés dans la tradition du Siècle d’or hollandais que le public français redécouvre à cette période. Cent quinze oeuvres empruntées aux plus grands musées des Pays-Bas, mais aussi à d’autres musées européens et américains, jalonnent ce parcours retraçant un siècle de révolutions picturales.<br /></p> <p>Le parcours chronologique nous raconte ces liens qui se sont noués entre les artistes hollandais et leurs confères français, les influences, échanges et enrichissements mutuels à travers les figures de neuf peintres hollandais : Gérard van Spaendonck pour la fin du XVIIIe et Ary Scheffer pour la génération romantique ; Jacob Maris, Johan Jongkind et Frederik Kaemmerer pour le milieu du XIXe siècle et enfin, George Breitner, Vincent van Gogh, Kees van Dongen et Piet Mondrian pour la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Leurs oeuvres sont présentées aux côtés de celles d’artistes français contemporains comme Géricault, David, Corot, Millet, Boudin, Monet, Cézanne, Signac, Braque, Picasso... afin d’établir des correspondances et comparaisons. »<br /></p> <p>  Horaires<br /> Le Petit Palais est ouvert du lundi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.<br /></p> <p>Tarifs<br /> Plein tarif : 13 euros<br /> Tarif réduit : 11 euros<br />   Billet combiné pour les deux expositions<br /> Plein tarif : 15 euros<br /> Tarif réduit : 13 euros<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris <br />)</h3> <h4>Kupka<br /> Pionnier de l'abstraction<br /></h4> <h5>21 Mars 2018 - 30 Juillet 2018<br /></h5> <p>« La rétrospective exceptionnelle du Grand Palais, retrace le parcours de František Kupka, ses débuts marqués par le symbolisme et son évolution progressive vers l’abstraction dont il sera l’un des pionniers.<br /> 300 peintures, dessins, gravures, livres et documents redonnent vie à l'artiste et dévoilent sa personnalité engagée et singulière.<br /></p> <p>L’exposition nous entraîne à la découverte de son chemin artistique et intellectuel et nous plonge dans un univers riche en couleurs, formes et mouvement.<br /></p> <p>Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais en partenariat avec le Centre Pompidou, Paris, la Národní Galerie v Praze, Prague, et l’Ateneum Art Museum, Helsinki.<br /></p> <p>Cette exposition bénéficie du soutien de KPMG, de le branche Infrastructure d'Eiffage, et de la Fondation Louis Roederer. »<br /></p> <p>Ouverture 10h à 20h les lundi jeudi vendredi samedi et dimanche<br /> Le mercredi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Plein : 13 €<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>++ César<br /> Expositions<br /></h4> <pre></pre> <h5>13 décembre 2017 - 26 mars 2018<br /></h5> <p>de 11h à 21h ou de 11h à 23h<br /> Centre Pompidou<br /></p> <p>« Il y a vingt ans mourait César, l’un des plus illustres et des plus méconnus artistes de son temps. Illustre, il l’avait été à l’âge de 25 ans, lorsque, « monté » à Paris en 1944, il avait mis au point sa technique des « fers soudés ». Méconnu, il l’était : la faconde et la manière d’être affichées en public cachaient une difficulté à se satisfaire des seules œuvres qui avaient fait son succès.<br /> Loin d’être l’homme des « Fers soudés », « Compressions », « Empreintes » et « Expansions », César était resté attaché à une idée de la sculpture peuplée d’un bestiaire et de figures humaines qu’il voulait à l’égal de celles des maîtres admirés. Moderne, César l’avait été à l’instar des Nouveaux Réalistes, rejoints en 1960. Inventif, guidé par la seule logique du matériau, attaché à incarner son temps, il rejouait son œuvre en gestes novateurs et décisifs qui firent sa notoriété.<br /> Métamorphosant le langage et la pratique de la sculpture, il revenait toujours aux techniques inventées lorsque, sans le sou, il soudait fragments et déchets de métal récupérés. Portées par la mythologie du récit de leur conception, Le Poisson, La Vénus de Villetaneuse, La Ginette en étaient les icônes. Elles incarnaient ce rapport intime à la création, une praxis qui ne déléguait rien à la machine et ne devait qu’au pouvoir de ses mains. Plus tard, Le Centaure, en hommage à Picasso, l’occupa avec passion. César avait aussi le goût du monument.<br /> De cette opposition entre un faire artisanal et une pratique fondée sur le pouvoir de la machine et des techniques industrielles, César fit une dialectique, un va-et-vient, une méthode, ouvrant ce que son ami Raymond Hains appelait des « chantiers », y revenant sans cesse, s’inventant des outils, poussant plus loin sa curiosité. César, devant ses « Enveloppages » de feuilles de Plexiglas, ses « Championnes » faites de carcasses de voitures accidentées, devant sa « Suite milanaise » de voitures neuves compressées et laquées, se nourrissait de ses expériences, les rejouant en autant d’exercices, guidé par une réflexion sur le langage de la sculpture, à l’ère des temps modernes. À Cluny en 1996, il s’évertuait encore « à refaire des choses nouvelles ».<br /></p> <p>Né dans le Paris de Saint-Germain-des-Prés et de Montparnasse de l’après-guerre, son œuvre était une perpétuelle remise en question, dans une veine n’ignorant rien de celles de Picasso, Giacometti, Germaine Richier… Les moments décisifs – qui donnèrent à son travail une tournure inégalée et lui firent inventer parmi les grands paradigmes de la sculpture du 20e siècle – auront été rythmés d’œuvres pérennisant une idée du métier que César lui-même avait contribué à faire disparaître. De cette complexité, reste une œuvre magnifique et inimitable, même si certains ont tôt fait de vouloir la comparer à d’autres, américaines pour la plupart… Le temps aura passé et avec lui, celui de juges qui se plaisaient à critiquer l’homme et refusaient de donner à César la place essentielle que cette rétrospective entend révéler. »<br /></p> <h4>++ Jean Echenoz<br /> Roman, rotor, stator<br /></h4> <h5>29 novembre 2017 - 5 mars 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>de 11h à 21h ou de 12h à 22h<br /> Espace Presse, Bpi Niveau 2 - Bpi, Paris<br /> Entrée libre<br /></p> <p>« Écrivain à l'univers jubilatoire, ayant exploré, à travers dix-sept romans, les différents genres littéraires jusqu’à les détourner - du roman d’aventure au roman d’espionnage ou au roman biographique - Jean Echenoz nous entraîne dans une course audacieuse contre l’ennui, et organise avec le lecteur une apparente complicité qui se révèle également manipulation, dérivation, renversement.<br /></p> <p>Poursuivant sa présentation des œuvres littéraires, après les récentes expositions et programmations consacrées à Claude Simon (2013) et Marguerite Duras (2014), la Bibliothèque publique d’information a choisi de consacrer une exposition à cet écrivain contemporain majeur qui poursuit son travail littéraire depuis près de 40 ans.<br /></p> <p>À travers tapuscrits et manuscrits originaux, carnets de notes, repentirs et réflexions sur l’écriture, mais également photographies, archives et documents audiovisuels, extraits cinématographiques, l’exposition nous entraine dans le foisonnement de l’écriture et la vivacité du romanesque qui surgissent de l’univers de Jean Echenoz.<br /></p> <p>Conçue avec le concours de Gérard Berthomieu, spécialiste de langue et littérature françaises contemporaines (Université de Paris IV Sorbonne), en partenariat avec la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et les éditions de Minuit, l’exposition élaborée par la Bpi sera accompagnée d’une riche programmation associée (rencontres, conférences, ateliers…). »<br /></p> <h4>++ Broomberg &amp; Chanarin. Divine violence<br /></h4> <pre></pre> <h5>21 février 2018 - 21 mai 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>de 11h à 21h<br /> Galerie de photographies - Centre Pompidou<br /> Entrée libre<br /></p> <p>« Dans sa Galerie de photographies, le Centre Pompidou présente pour la première fois une pièce monumentale et majeure des artistes Adam Broomberg et Oliver Chanarin, Divine Violence, récemment entrée dans les collections. Cette installation, composée de cinquante-sept cadres correspondant chacun à un chapitre de la Bible met en relation la violence manifeste exprimée dans le Livre avec celle des images du monde aujourd’hui. Pour cette série, les deux artistes s’inspirent de l’exemplaire personnel de Bertold Brecht et reprennent la Bible du roi Jacques (1611) qu’ils illustrent chapitre par chapitre, sans explication ni commentaire, à l’aide d’impressions de photographies issues de l’Archive of Modern Conflict. Sur chaque page de texte le duo souligne en rouge un passage en correspondance avec l’image choisie et confronte le texte saint aux photographies anonymes et mettent ainsi en évidence les icônes et les stéréotypes visuels de la violence. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++ David Goldblatt<br /> Expositions<br /></h4> <pre></pre> <h5>21 février 2018 - 7 mai 2018<br /></h5> <p>Galerie 4 - Centre Pompidou<br /> de 11h à 21h<br /> Accès avec le billet Musée et expositions<br /></p> <p>« Le Centre Pompidou consacre pour la toute première fois une rétrospective à l’œuvre de David Goldblatt, figure clé de la scène photographique sud-africaine et artiste phare du documentaire engagé. À travers ses photographies, Goldblatt raconte l’histoire de son pays natal, sa géographie et ses habitants. L’artiste entretient dans son œuvre une tension singulière entre les sujets, le territoire, le politique et la représentation. L’exposition retrace son parcours à travers un choix de séries majeures et dévoile aussi des ensembles plus méconnus, comme ses premières photographies prises dans les townships de Johannesbourg. La série On the Mines, devenue aujourd’hui une œuvre emblématique de l’histoire de la photographie documentaire, est présentée avec des tirages de travail. L’exposition montre enfin une partie de la série Particulars appartenant à la collection du Centre Pompidou, ou encore le travail plus récent de l’artiste à travers la série Intersections. Toutes ces séries reviennent avec acuité sur la complexité des relations sociales sous l’apartheid. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++ Broomberg &amp; Chanarin. Divine violence<br /> Expositions<br /></h4> <pre></pre> <h5>21 février 2018 - 21 mai 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>Galerie de photographies - Centre Pompidou<br /> de 11h à 21h<br /></p> <p>Entrée libre<br /></p> <p>« Dans sa Galerie de photographies, le Centre Pompidou présente pour la première fois une pièce monumentale et majeure des artistes Adam Broomberg et Oliver Chanarin, Divine Violence, récemment entrée dans les collections. Cette installation, composée de cinquante-sept cadres correspondant chacun à un chapitre de la Bible met en relation la violence manifeste exprimée dans le Livre avec celle des images du monde aujourd’hui. Pour cette série, les deux artistes s’inspirent de l’exemplaire personnel de Bertold Brecht et reprennent la Bible du roi Jacques (1611) qu’ils illustrent chapitre par chapitre, sans explication ni commentaire, à l’aide d’impressions de photographies issues de l’Archive of Modern Conflict. Sur chaque page de texte le duo souligne en rouge un passage en correspondance avec l’image choisie et confronte le texte saint aux photographies anonymes et mettent ainsi en évidence les icônes et les stéréotypes visuels de la violence. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++ Jim Dine<br /> Paris Reconnaissance<br /> Musée<br /></h4> <pre></pre> <p>14 février 2018 - 23 avril 2018<br /> de 11h à 21h<br /> Musée - Niveau 4 - Galerie du Musée, Musée - Niveau 4 - Galerie d'art graphique - Centre Pompidou, Paris Accès avec le billet Musée et expositions<br /></p> <p>« Artiste et poète américain de renommée mondiale, Jim Dine, né en 1935, rejoint New York en 1958. Il délaisse alors le happening pour la peinture, ses sujets mêlant expressionnisme abstrait et pop, sans se réclamer du mouvement. À l’occasion de l’importante donation faite par l’artiste au Musée national d’art moderne, le Centre Pompidou consacre une exposition inédite à son œuvre.<br /> À travers la peinture et la sculpture sous toutes leurs formes, développant une iconographie puissamment personnelle, l’artiste fait entendre depuis soixante ans sa voix singulière. »<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires :<br /> Centre Pompidou : Tous les jours de 11h à 21h<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6<br />) Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <pre></pre> <p>Atelier Brancusi : Tous les jours 14h-18h<br /></p> <p>Bibliothèque publique d'information : Du lundi au vendredi 12h-22h<br /> Samedis, dimanches et jours fériés 11h-22h<br /> Jour de fermeture : mardi<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Billet « Musée et Expositions »<br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h3>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h3> <h4>+++ En ce moment :<br /></h4> <h4>°°°Malick Sidibé, Mali Twist .<br /></h4> <pre></pre> <p>Du 20 octobre 2017 au 25 février 2018<br /></p> <pre></pre> <p>« En 1995, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentait la première exposition monographique du photographe malien Malick Sidibé hors du continent africain. Un an après la disparition de l’artiste le 14 avril 2016, elle lui rend hommage avec Mali Twist, une grande exposition rétrospective accompagnée d’un ouvrage, conçus et dirigés par André Magnin en collaboration avec Brigitte Ollier.<br />  À côté d’œuvres iconiques, l’exposition propose pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits inédits d’une beauté intemporelle. Véritable plongée dans la vie de "l'œil de Bamako", ces clichés exceptionnels en noir et blanc révèlent comment Malick Sidibé a su saisir, dès le début des années 1960, la vitalité de la jeunesse bamakoise. Le titre de l’exposition, Mali Twist, fait référence à la chanson éponyme du chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré, sortie en 1963. »<br /></p> <h4>°°°Buenos Aires<br /></h4> <p>Les Visitants. Un Regard de Guillermo Kuitca sur la Collection de la Fondation Cartier pour l’art contemporain<br /></p> <pre></pre> <p>Du 26 octobre 2017 au 24 juin 2018<br /></p> <pre></pre> <h4>+++A venir :<br /></h4> <p>°°°Junya Ishigami, Freeing Architecture .<br /> Ouverture le 30 mars 2018<br /></p> <pre></pre> <h4>°°°Shanghai<br /></h4> <p>Fondation Cartier pour l’art contemporain, A Beautiful Elsewhere<br /></p> <pre></pre> <p>Du 25 avril au 29 juillet 2018<br /></p> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <p>Droit d'entrée 10,50 euros à 12 euros<br /> Tarif réduit 7 euros à 8,50 euros<br /> Gratuité dans certains cas<br /></p> <h3>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Mary Cassatt Une impressionniste américaine à Paris<br /></h4> <h5>Du 9 mars au 23 juillet 2018<br /></h5> <p>« Au printemps 2018, Culturespaces et le Musée Jacquemart-André organisent une grande rétrospective consacrée à Mary Cassatt (1844 – 1926). Considérée de son vivant comme la plus grande artiste américaine, Cassatt a vécu près de soixante ans en France. C’est la seule peintre américaine à avoir exposé avec le groupe des impressionnistes à Paris.<br /></p> <p>Figure féminine de l'impressionnisme<br /> L’exposition met à l’honneur l’unique figure féminine américaine du mouvement impressionniste, qui, repérée par Degas au Salon de 1874, exposera par la suite régulièrement aux côtés du groupe. Cette monographie permettra aux visiteurs de redécouvrir Mary Cassatt à travers une cinquantaine d’oeuvres majeures, huiles, pastels, dessins et gravures, qui, accompagnés de divers supports documentaires, raconteront toute la modernité de son histoire, celle d’une Américaine à Paris.<br /></p> <p>Une approche franco-américaine de la peinture<br /> Issue d’une riche famille de banquiers américains d’origine française, Mary Cassatt a séjourné quelques années en France durant son enfance, puis poursuivi ses études à l’Académie des Beaux-Arts à Pennsylvanie, avant de s’intaller définitivement à Paris. Ainsi, elle n’a cessé de naviguer entre deux continents. Cette dualité culturelle se répercute sur le style singulier de l’artiste qui a su se frayer un chemin dans le monde masculin de l’art français et réconcilier ces deux univers.<br /></p> <p>L’originalité du regard<br /> Tout comme Berthe Morisot, Mary Cassatt excelle dans l’art du portrait, qu’elle approche de manière expérimentale. Influencée par le mouvement impressionniste et ses peintres aimant à dépeindre la vie quotidienne, Mary Cassatt a pour sujet de prédilection les membres de sa famille qu’elle représente dans leur environnement intime. Son regard unique et son interprétation moderniste du sujet traditionnel de la mère à l’enfant lui vaudront, par ailleurs, une reconnaissance internationale. À travers cette thématique, le public reconnaîtra de nombreuses facettes familières de l’impressionnisme et du postimpressionnisme français et découvrira de nouveaux éléments qui relèvent de l’identité farouchement américaine de Mary Cassatt.<br /></p> <p>Une sélection prestigieuse<br /> L’exposition réunit une sélection de prêts exceptionnels provenant des plus grands musées américains, comme la National Gallery of Art de Washington, le Metropolitan Museum of Art de New York, le Museum of Fine Arts de Boston, le Philadelphia Museum of Art, ou la Terra Foundation à Chicago, mais aussi d’institutions prestigieuses en France – Musée d’Orsay, Petit Palais, INHA, BnF… – et en Europe – Musée des beaux-arts de Bilbao, Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, Fondation Bührle à Zurich… De nombreuses oeuvres proviennent également de collections privées. Rarement exposés, ces chefs-d’oeuvre sont réunis ici pour la première fois. »<br /></p> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br />   PT 13,50 euros<br /> TR 10,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Foujita Peindre dans les années folles<br /></h4> <h5>Du 7 mars au 15 juillet 2018<br /></h5> <p>« Le Musée Maillol à Paris, présente une exposition consacrée à l’artiste japonais, naturalisé français, Léonard Tsuguharu Foujita. Plus d’une centaine d’œuvres majeures, issues de collections publiques et privées, retracent le caractère exceptionnel des années folles de Foujita à Montparnasse, entouré de ses amis Modigliani, Zadkine, Soutine, Indenbaum, Kisling ou Pascin. L’exposition se concentre sur la première période parisienne de l’artiste, très productif entre 1913 et 1931.<br /> L’exposition retrace l’histoire d’un destin unique, celui d’un artiste évoluant entre deux cultures. De ses prémices au Japon, en passant par son ascension et la révélation de son oeuvre, son parcours le mènera jusqu’à la création de ce personnage si singulier dans le contexte parisien des années folles. Ses thèmes récurrents – femmes, chats, natures mortes, enfants et autoportraits – sont spécifiques du foisonnement de sa production artistique. Foujita traverse les grands courants modernistes sans dévier de son schéma de recherche, respectueux de ses racines japonaises et du classicisme des grands maîtres occidentaux.<br /> Ses œuvres en appellent d’autres, celles de ses voisins d’atelier, ses amis, admirateurs et inspirateurs, pour un dialogue enrichissant permettant de mesurer l’originalité et la complémentarité des artistes regroupés sous l’appellation « École de Paris ».<br /> Les œuvres majeures en provenance d’institutions et de musées remarquables et une centaine d’œuvres rares de quelques 45 collections privées en provenance du Japon, des États-Unis et d’Europe, concourent à souligner à la fois l’extraordinaire génie créateur de Foujita et à inviter le visiteur à découvrir l’intimité d’un artiste surprenant. Les deux diptyques monumentaux, Combats I et II et Compositions au lion et au chien datés de 1928, prêts du Conseil Départemental de l’Essonne, coeur des Années Folles et de l’exposition, démontrent la puissance virtuose de Foujita et l’impact qu’il eut sur son époque. Ces grands formats, confiés par Foujita à sa femme Youki, étaient considérées par l’artiste comme ses tableaux les plus aboutis. L’exposition démontre le talent de l’artiste fou de dessin qui, après son illustre prédécesseur Hokusai, maniait le pinceau avec brio. Le trait de Foujita se révèle d’une sûreté infaillible et ses lignes d’une finesse calligraphique exemplaire avec l’utilisation du sumi (encre noire japonaise) autant sur le papier que pour ses huiles. Il laisse à la couleur un rôle secondaire mais si décisif qu’elle en sublime le trait. La délicatesse de la gouache et de l’aquarelle emplit les formes par aplat, pour des transparences subtiles lorsqu’il s’agit de peinture à l’huile. Ses fonds d’or renforcent quant à eux l’impression de préciosité et de raffinement.<br /> Cinquante ans après la mort de Foujita en 1968, le musée Maillol met à l’honneur l'œuvre lumineuse et rare du plus oriental des peintres de Montparnasse. »<br /></p> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 20h30<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif : 13 €<br /> Tarif réduit : 11 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h3>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h3> <h4>Degas Danse Dessin. Hommage à Degas avec Paul Valéry<br /></h4> <h5>28 novembre 2017 - 25 février 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« A l'occasion du centenaire de sa mort, le musée d'Orsay rend hommage à Edgar Degas (1834-1917) avec une exposition dont le fil conducteur est l'ouvrage méconnu de l’écrivain, poète et penseur Paul Valéry (1871-1945).<br /></p> <p>L'amitié de plus de vingt ans de Degas et de Valéry a, en effet, donné lieu à un texte publié aux éditions Vollard en 1937, Degas Danse Dessin. Tout à la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.<br /></p> <p>Dans l'exposition, documents figurés et documents d'archive donnent à voir ces hommes et leurs sociabilités. Les nombreux dessins du premier et les fameux carnets du second montrent l'importance de ces productions qui ont été, pour l'un et l'autre, le creuset de leur art.<br /></p> <p>Les thèmes majeurs explorés dans Degas Danse Dessin sont évoqués en associant des extraits du texte de Valéry à des œuvres graphiques, des peintures et des sculptures de Degas.<br /></p> <p>Cet écho entre texte et images invite à appréhender tour à tour la pratique de dessinateur de l'artiste, puis son attachement aux univers de la danse et de l'équitation, que Valéry lie à une même recherche du trait et du mouvement. »<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture<br /> de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif 12 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h3>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Le Pérou avant les Incas<br /></h4> <h5>jusqu'au 1er avril 2018<br /></h5> <p>« Cupisnique, Mochica, Chimú, Lambayeque… Loin d’avoir dans notre imaginaire la puissance évocatrice des Incas, ces cultures anciennes du Nord du Pérou ont pourtant porté les germes du plus vaste empire préhispanique. Enquête sur les traces de ces civilisations disparues avec pour toile de fond une réflexion sur le pouvoir.<br /> Au pied de la cordillère des Andes, sur la côte nord du Pérou, se trouve l'un des déserts les plus arides du globe. Un territoire inhospitalier sur lequel se sont épanouies de nombreuses cultures aujourd’hui tombées dans l’oubli, éclipsées dans l’imaginaire par l’Empire Inca. Parmi ces sociétés anciennes, les Mochicas (ou Moché) – sans doute l’une des premières à avoir construit une structure étatique – ont posé, il y a plus de 1500 ans, les bases de la civilisation préhispanique.<br /> S’appuyant sur les récentes avancées archéologiques réalisées dans la région, sur les sites des Huacas près de Trujillo ou des tombes royales de Sipán notamment, l’exposition se propose d’étudier l’origine et  l’organisation du pouvoir dans ces sociétés anciennes. Parmi les dieux célestes, les rois, les élites et seigneurs urbains, les guerriers et prêtres ou prêtresses, qui détenait ce pouvoir ?  Comment se manifestait-il ? À travers près de 300 pièces dont des céramiques uniques, une enquête archéologique sur la succession des systèmes politiques. »<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires :<br /> mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /> fermeture le lundi<br /></p> <pre></pre> <h3>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h3> <h5>Le Musée est fermé jusqu'au printemps pour travaux.<br /></h5> <p>Horaires du musée : du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €<br /></p> <h3>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Entre la Chine et l'Occident, autour du legs de Jacques Touron<br /></h4> <h5>jusqu'au 18 mars 2018<br /></h5> <p>« Le musée Cernuschi possède une importante collection de céramiques japonaises et chinoises, dont le noyau original est constitué par l’ensemble de plusieurs milliers de pièces réunies par Henri Cernuschi au XIXème siècle. Toutefois, si la collection de céramiques chinoises du musée a été considérablement développée au XXème siècle par l’acquisition de nombreuses pièces antiques ou préhistoriques, les œuvres datées de la dynastie Qing (1644-1911) occupaient jusqu’à une date récente une place plus modeste au sein du musée.<br /></p> <p>Conscient de cette lacune, M. Jacques Touron s’était rapproché de la conservation du musée au début des années 1990. En concertation avec Mlle Marie-Thérèse Bobot, alors directrice du musée Cernuschi, M. Touron avait sélectionné une quinzaine de pièces de sa collection pour le musée. En 2017, le legs de M. et Mme Jacques Touron a donc permis d’enrichir les collections d’un ensemble très cohérent de céramiques chinoises appartenant au type de la « famille verte », porcelaines dont le décor est entièrement peint d’émaux translucides sans accompagnement de bleu de cobalt sous couverte.<br /></p> <p>Ces œuvres datées du règne du XVIIème et du XVIIIème siècle illustrent non seulement la maîtrise et la créativité des céramistes chinois, mais elles permettent aussi de mettre en évidence les échanges avec l’Occident qui connaissent à l’époque un véritable essor, notamment lié à la vogue de la Chinoiserie. En effet, parmi les œuvres du legs Touron, il est possible d’identifier, aux côtés de formes chinoises classiques, des vases ou des fontaines destinées à s’inscrire dans un intérieur européen de l’époque.<br /></p> <p>Pour accompagner ces pièces en céramique, quelques éventails et œuvres graphiques illustrent le dynamisme de Canton, qui s’affirme au XIXème siècle comme un centre de création d’œuvres originales. Les deux éventails de l’ancienne collection Hoguet sont caractéristiques de cette production largement destinée aux voyageurs et à l’export. Les deux peintures représentant des figures populaires sont réalisées sur papier de moelle, un support extrêmement fragile qui permet des effets singuliers dans la représentation des carnations, visages et mains. Ces œuvres ont été restaurées en 2006. »<br /></p> <pre></pre> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche<br /> de 10h à 18h sans interruption.<br /></p> <p>Fermé les jours fériés<br /> Plein tarif : 8 €<br /> Tarif réduit : 6 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h3>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h3> <h4>++ Théâtre du pouvoir<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 27 Septembre 2017 au 2 Juillet 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« L’art et le pouvoir politique ont toujours noué des liens étroits, comme le révèle la nouvelle exposition de la Petite Galerie. Pour sa troisième saison, l’espace dédié à  l’éducation artistique et culturelle du Louvre s’intéresse ainsi aux codes de représentation du pouvoir politique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.<br /> Mettant en scène des œuvres du Louvre et celles de grandes institutions culturelles françaises, l’exposition présente aussi bien des figures du prince « guerrier », «  bâtisseur » ou « héroïsé », en référence aux modèles antiques, que des objets symbolisant la puissance.<br /> Le parcours montre tout d’abord comment les images sont utilisées pour légitimer le pouvoir, notamment à travers la figure d’Henri IV qui fait l’objet d’une étude particulière, ou quelques célèbres portraits de monarques et d’empereurs comme Louis XVI ou Napoléon. Des objets emblématiques de la monarchie, tels que les regalia, objets du sacre des rois de France, sont également mis en avant. La dernière partie met enfin en lumière les ruptures historiques et iconographiques nées avec la Révolution française. »<br /></p> <h4>++ Reliures précieuses dans les collections de la BnF au musée du Louvre<br /></h4> <pre></pre> <h5>du 1 Novembre 2017 au 2 Juillet 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« En lien avec l’exposition de la Petite Galerie, Théâtre du pouvoir, la Bibliothèque nationale de France a accepté le prêt de cinq de ses reliures les plus précieuses, conservées au département des Manuscrits.Ces reliures forment un ensemble exceptionnel par leur somptuosité et leur histoire, du siècle de Charlemagne à la fin du Moyen Âge.<br /> Au Moyen Âge, les livres liturgiques utilisés pour la célébration du service divin faisaient partie des trésors des églises aux côtés d’autres objets sacrés comme les reliques. Ils revêtaient, pour l’établissement religieux qui les conservait, une fonction mémorielle essentielle : le trésor servait à perpétuer le glorieux souvenir de la fondation du lieu comme à incarner son histoire vivante et la puissance de son assise spirituelle et temporelle.<br /> Tous ont pour point commun d’avoir reçu une riche décoration enluminée et, en guise de couverture, de véritables joyaux dont la splendeur et l’iconographie élaborée sont à la mesure de la dimension spirituelle et symbolique de leur contenu. Ces manuscrits proviennent de centres variés : Metz pour les deux livres d’Évangiles présentés dans la première et dernière vitrine, Saint-Vaast d’Arras pour le Missel de Saint-Denis dans la vitrine de la salle 4 et Paris pour les deux Évangéliaires de la Sainte-Chapelle dans la vitrine centrale de la salle 2.<br /> Si l’exécution de ces manuscrits et de leurs enluminures est bien localisée dans l’espace et le temps, il n’en va pas toujours de même de leurs reliures, dont certaines présentent un aspect composite. Leur décor est formé à l’aide de matériaux aussi précieux que variés : or, argent, cuivre, ivoire, gemmes, perles… Ceux-ci, comme les techniques raffinées avec lesquelles ils étaient travaillés, avaient pour fonction d’accroître la valeur esthétique et spirituelle des livres.<br /> Conservés par la BnF depuis la Révolution et le Consulat, ces livres dialoguent, dans un parcours inédit, avec les Objets d’art des collections médiévales du Louvre et s’offrent sous un nouveau jour, en particulier pour les deux reliures restaurées grâce au mécénat de la Fondation Polonsky. »<br /></p> <p>Ouverture du Musée<br /> Lundi : 9 h - 18 h<br /> Mardi : Fermé<br /> Mercredi : 9 h - 21h45<br /> Jeudi : 9 h - 18 h<br /> Vendredi : 9 h - 21h45<br /> Samedi : 9 h - 18 h<br /> Dimanche : 9 h - 18 h<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> Billets collections permanentes 15 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h3> <h4>Hommage à Octave Mirbeau<br /></h4> <h5>Du 17 novembre 2017 au 18 février 2018<br /></h5> <p>« Octave Mirbeau (1848-1917), écrivain, journaliste, critique et amateur d’art est aujourd’hui présenté au musée Rodin à l’occasion du centenaire de sa disparition. Le Journal d’une femme de chambre, incarnée à l’écran par l’actrice Jeanne Moreau dans un film de Luis Bunuel en 1964 reste son œuvre la plus connue. Mais Mirbeau fut aussi un dénicheur de talent, un défricheur des avant-gardes et un justicier des arts. Les mots d’un journaliste en 1900 qui déclarait « Rodin est grand, Mirbeau est son prophète » résume parfaitement la relation privilégiée et la belle amitié qui unirent l’artiste à l’homme de lettres jusqu’à leur mort en 1917.<br />  En 1884, sur le chantier de la Porte de l’Enfer, il est parmi les premiers à saisir l’essence même du travail de Rodin et usera toute sa vie de sa plume redoutable pour défendre celui qui renouvèle la sculpture de son temps.<br /> Les manifestations de cette amitié sont nombreuses, qu’il s’agisse des portraits de l’écrivain sculptés par Rodin ou de l’exposition Monet-Rodin, présentée à Paris en 1889, dont Mirbeau est l’un des artisans. En 1902, vingt dessins de Rodin viennent illustrer une édition luxueuse du Jardin des Supplices, roman composé par Mirbeau en 1899.<br /> Collectionneur, il accumule des œuvres des plus grands artistes de son temps, des toiles de Monet, Cézanne ou Van Gogh et des sculptures, notamment de Camille Claudel et de Rodin. Grand amateur d’art, dénicheur de talents et ardent défenseur des avant-gardes, Octave Mirbeau rédige des chroniques qui ont un impact inestimable sur le public.<br /></p> <p>Le parcours Mirbeau au musée<br /> Le musée propose un dépliant reprenant les textes que Mirbeau écrivit sur les grandes œuvres de Rodin. La salle 12 et le cabinet d'arts graphiques rassemblent l'édition du Jardin des supplices illustré par Rodin et un ensemble d'œuvres se rapportant à Mirbeau. Le parcours se poursuit dans le jardin du musée. Une façon originale de parcourir le musée avec cet ardent défenseur de l'artiste. »<br /></p> <p>« Tout ce qui est sorti de son cerveau et tout ce que sa main créa, - idées et matière, pensées et forme, même le plus humble cherchement de sa plume sur des bouts de papier volant, même le plus rapide pétrissement d’une esquisse dans la glaise, - vaut d’être pieusement conservé. Il importe que toutes les manifestations de sa pensée, linéaires ou plastiques, soient rassemblées, car elles sont un exemple de ce que l’étude constante, l’observation, la vie surprise dans le plus fugitif ou le plus familier de ses rythmes, peuvent développer un cerveau comme celui d’Auguste Rodin. »<br /> Octave Mibeau, L’Art et les artistes, 1914<br /></p> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 17h45<br /></p> <p>Tarif plein 10 €<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE 4 € <br /></p> <h3>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h3> <h4>Corot le peintre et ses modèles<br /></h4> <h5>Du 8 février au 8 juillet 2018<br /></h5> <p>« Aujourd’hui universellement célèbre pour ses paysages, Camille Corot fut aussi un immense peintre de figures ; Degas l’estimait d’ailleurs tout particulièrement en ce domaine, soulignant sa modernité. Portraits d’intimes et nus étranges, paysannes romaines et moines absorbés dans la lecture, enfants et modèles d’ateliers, femmes à la mode et hommes en armures, Corot aborda tous les genres avec succès, des toutes petites effigies de ses intimes à ses monumentales figures de fantaisie, dont la Femme à la perle du Louvre est la plus célèbre.<br /> Contemporain aussi bien d’Ingres auquel il rend hommage que de Courbet ou du jeune Manet, auquel il se confronte, Corot, au cours de sa longue carrière, cherche, avec ses figures, à élever un pont entre tradition et modernité.<br /> Riche d’une soixantaine de chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée des Beaux-Arts de Lyon, musée d’Art et d’Histoire de Genève, Fondation Collection E.G. Bührle de Zurich, le Metropolitan Museum of Art de New York, la National Gallery of Art de Washington, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid,…), l’exposition organisée par le musée Marmottan Monet entend mettre en lumière cet aspect aussi original que brillant de la production de celui qui fut le premier paysagiste moderne.<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 7,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h3>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h3> <h4>Dada Africa, sources et influences extra-occidentales<br /></h4> <pre></pre> <h5>Jusqu'au 19 février 2018<br /></h5> <p>Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg Zurich et la Berlinische Galerie Berlin, en collaboration avec les musées d’Orsay et de l’Orangerie.<br /> « Dada, mouvement artistique foisonnant et subversif, naît à Zurich pendant la Guerre de 14-18 et se déploie ensuite à travers plusieurs foyers, Berlin, Paris, New York... Par leurs œuvres nouvelles – poésie sonore, danse, collages, performance –, les artistes dadaïstes interrogent la société occidentale aux prises avec la Grande Guerre, tout en s’appropriant les formes culturelles et artistiques de cultures extra-occidentales, l’Afrique, l’Océanie, l’Amérique.<br /> Le Musée de l’Orangerie propose une exposition sur ces échanges en confrontant œuvres africaines, amérindiennes et asiatiques et celles, dadaïstes, de Hanna Höch, de Jean Arp, de Sophie Taeuber-Arp, de Marcel Janco, de Hugo Ball, de Tristan Tzara, de Raoul Haussmann, de Man Ray, de Picabia….<br /> Ainsi seront évoquées les soirées Dada, avec plusieurs archives, film de danse et documents sonores, musicaux, mais aussi la diversité, l’inventivité et la radicalité des productions Dada – textiles, graphisme, affiches, assemblages, reliefs en bois, poupées et marionnettes – face à la beauté étrange et la rareté d’œuvres extra-occidentales, statue africaine Hemba, masque africain de Makondé, masque Hannya du Japon, proue de pirogue de guerre maori...<br /> Le propos a toute sa place au musée de l’Orangerie, berceau de la collection Jean Walter - Paul Guillaume. Celui-ci, grand marchand d’art africain, a joué un rôle de premier plan dans cette confrontation qui s’opère sur fond d’interrogations sur l’hybride, le genre, la posture coloniale.<br /></p> <p>En contrepoint de l’exposition seront présentées dans le musée des œuvres de deux artistes contemporains :<br /> - deux photographies de l’artiste Athi-Patra Ruga issues d’une performance et d’une réflexion sur l’identité… A Vigil for Mayibuye (from the Exile series), 1915 et The Future White Woman of Azania, 2012<br /> - un ensemble d’œuvres (tapisseries, photographie et dessins) d’Otobong Nkanga dont deux tapisseries In pursuit of Bling, 2014.<br /></p> <p>Athi-Patra Ruga réside et travaille à Johannesburg. Explorant les frontières entre la mode, la performance et l'art contemporain, Athi-Patra Ruga expose et subvertit le corps confronté aux structures, aux idéologies et à la politique. Débordant de références multiculturelles éclectiques, d'une sensualité charnelle sous-tendue d'humour, ses performances, vidéos, costumes et images photographiques créent un monde où l'identité culturelle n'est plus déterminée par l'origine géographique, l'ascendance ou l'aliénation biologique, mais bien plus par une construction hybride.<br /> Otobong Nkanga, artiste formée au Nigeria et à Paris, vit et travaille à Anvers. Les dessins, installations, photographies, performances et sculptures d'Otobong Nkanga interrogent de différentes manières la notion de territoire et la valeur accordée aux ressources naturelles. Dans plusieurs de ses travaux Otobong Nkanga réfléchit de manière métonymique les différents usages et valeurs culturelles connectés aux ressources naturelles, explorant ainsi comment sens et fonction sont relatifs au sein de cultures,  et révélant les différents rôles et histoires de ces matières, tout particulièrement dans le contexte de sa propre vie et de ses souvenirs. »<br /></p> <p>Cette présentation a été rendue possible grâce au soutien de Fabienne Leclerc / Galerie In Situ, Paris.<br /></p> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée plein tarif : 9,50 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Tintoret,  Naissance d'un génie<br /></h4> <h5>7 mars - 1er juillet 2018<br /></h5> <p>« A l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret, le Musée du Luxembourg célèbre l’un des plus fascinants peintres de la Renaissance vénitienne.<br />  L’exposition se concentre sur les quinze premières années de sa carrière, période décisive et déterminante pour comprendre comment il se construit. Elle propose ainsi de suivre les débuts d’un jeune homme ambitieux, pétri de tradition vénitienne mais ouvert aux multiples nouveautés venues du reste de l’Italie, décidé à renouveler la peinture dans une Venise cosmopolite. Peinture religieuse ou profane, décor de plafond ou petit tableau rapidement exécuté, portrait de personnalité en vue ou d’ami proche, dessin ou esquisse… les œuvres rassemblées rendent compte de la diversité du travail de Tintoret et de sa volonté de frapper l’œil et l’esprit par son audace.<br />  L’exposition retrace en définitive l’ascension sociale d’un homme d’extraction modeste, fils de teinturier, qui, grâce à son talent, parvient à s’élever dans la société, à s’imposer et à se faire un nom sans rien oublier de ses propres origines. »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> Du lundi au jeudi de 10h30 à 18h<br /> vendredi, samedi, dimanche et jours fériés de 10h30 à 19h<br /> fermeture le 1er mai<br /> (pas de jour de fermeture hebdomadaire)<br /></p> <p>Tarifs :Plein Tarif : 13,00 euros<br /> Tarif Réduit : 9,00 euros<br /> Spécial Jeune : 9,00 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>16- Pinacothèques de Paris<br /></h3> <p>Fermée</p> <pre></pre> <h3>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h3> <h4>++ Enquêtes vagabondes, le voyage illustré d’Émile Guimet en Asie<br /></h4> <h5>06 décembre 2017,12 mars 2018<br /></h5> <p>« Des États-Unis au Japon et de la Chine à l’Inde, l’exposition évoquera l’extraordinaire voyage d’Émile Guimet accompagné du peintre et illustrateur Félix Régamey.<br /> En 1876, Émile Guimet (1838-1918), fils d’industriel lyonnais, retrouve aux États-Unis le peintre Félix Régamey (1844-1907), qu’il avait rencontré quatre ans plus tôt. Tous deux entament alors un voyage au long-cour, décisif pour l’histoire du musée, qui va les conduire au Japon, en Chine, en Asie du Sud-Est, puis en Inde avant de retrouver l’Europe. Lors des différentes étapes, Guimet se renseigne auprès des érudits dans le cadre de son enquête sur les religions d’Extrême-Orient. Ces recherches l’amèneront à créer un musée pour lequel il acquiert de nombreux objets. À ses cotés, Régamey dessine des esquisses, un long travail à partir duquel, de retour en France, il réalisera de nombreuses œuvres à sujet asiatique.<br /> Les deux hommes partis sur les routes de l’Asie se lient d’une amitié et d’un profond respect alors que rien ne les unissait. Entre Émile Guimet, riche industriel lyonnais, et Félix Régamey, communard et dessinateur de presse, s’exprimera au cœur de l’exposition un récit intime, rempli d’humanité, réalisé à partir d’une sélection de peintures, toiles grand format, photographies, dessins, objets personnels, échanges épistolaires… Autant de témoignages qui permettront de suivre la grande épopée de deux personnalités atypiques qui aimaient à rappeler que leur séjour, c’est « dix mois qui éclaireront tout le reste de nos vies ».<br /></p> <p>Un moment crucial puisque préliminaire à la fondation du musée national des arts asiatiques – Guimet. Le musée, en effet, naîtra de ce voyage, d’abord à Lyon puis à Paris. Dans sa recherche d’exhaustivité et dans sa volonté de comprendre les religions, l’érudit Émile Guimet rapporte un extraordinaire Panthéon bouddhique. Insatiable collectionneur, il est l’une des plus étonnantes figures de son temps, qui marqua profondément l’histoire du goût pour les arts asiatiques en France. Cette itinérance d’Émile Guimet et de son compagnon de route, qui conçoivent le déplacement comme un voyage philosophique, sera aussi prétexte à une réflexion ouverte sur les premiers touristes des temps modernes. »<br /></p> <h4>++ Daimyo – Seigneurs de la guerre au Japon<br /></h4> <h5>Du 15 février au 13 mai 2018<br /></h5> <p>Le Musée national des arts asiatiques – Guimet et le Palais de Tokyo, réunissent dans le cadre d’un partenariat inédit, un ensemble exceptionnel d’armures et d’attributs de daimyo, ces puissants gouverneurs qui régnaient au Japon entre le XIIe et le XIXe siècle.<br /></p> <h5>°° Au musée national des arts asiatiques – Guimet<br /></h5> <p>« La classe des Daimyos joue un rôle essentiel dans l’histoire japonaise dans la deuxième moitié de la période féodale (du XVe au XIXe siècle). L’exposition du musée réunira pour la première fois un ensemble exceptionnel issu des collections françaises, privées et publiques. Au total, trente-trois armures ainsi que de somptueux ornements associés à l’imaginaire guerrier japonais : casques, armes, textiles…<br /> Organisée sur deux sites – l’hôtel d’Heidelbach et la rotonde du quatrième étage du musée principal – cette spectaculaire exposition dévoilera en deux grands chapitres des pièces magistrales, expression du pouvoir et de la toute puissance du guerrier, chaque espace devenant pour un temps des lieux d’animation.<br /> Armures et ornements – dont beaucoup seront présentés pour la première fois  -, nous plongeront dans la fascination d’une fresque historique militaire, jouant les atours du pouvoir et la notoriété des grands feudataires japonais. En écho à cet univers guerrier singulier,  propre à l’impermanence du monde flottant, l’installation au palais de Tokyo de George Henri Longly, artiste britannique, parachèvera le parcours en semant le trouble dans l’espace et la perception. »<br /></p> <h5>°° Au Palais de Tokyo<br /></h5> <p>« George Henry Longly déploie autour de ces chefs-d’oeuvre rarement exposés une installation inédite intitulée « Le corps analogue ».<br /> George Henry Longly conçoit une expérience sensorielle et troublante sur une vaste arène habitée par huit armures de daimyo, par des bannières et par des fourreaux de lances en poils d’ours. L’artiste britannique pose un regard contemporain sur ces objets historiques qui dialoguent avec une installation mêlant sculpture, vidéo et son. Les armures, véritables chefs-d’oeuvre de technologie, entrent en résonnance avec des robots de recherche sous-marine explorant les abysses. De la peau à l’armure, de l’exosquelette à l’extension artificielle du corps, les oeuvres de George Henry Longly et les attributs de daimyo se rencontrent à travers le prisme de l’histoire, de la science et de la phénoménologie.<br /> Attentif aux systèmes de présentation, qu’ils soient muséologiques, scéniques ou marchands, George Henry Longly conçoit au Palais de Tokyo un environnement mouvant qui se dérobe et se mue à mesure de son appréhension. L’artiste convoque pour ce projet la culture populaire, l’inconscient collectif et s’inspire d’une matière synthétique imitant le tissu cellulaire du corps humain. Prenant la forme de membres ou de torses, ce matériau envoyé en dehors de l’atmosphère permet de mesurer l’intensité des radiations auxquelles le corps serait soumis dans l’espace. De la même manière, « Le corps analogue » expose le visiteur à des distorsions et à des oscillations qui modifient constamment la perception de l’espace, des œuvres et des objets japonais. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h. <br /></p> <p>Tarifs :<br /></p> <p>collections permanentes<br /> 8,50 euros PT<br /> 6,50 euros TR<br /></p> <p>Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 11,50 euros PT<br /> 8,50 euros TR<br /></p> <h3>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h3> <h4>++ Jean Fautrier<br /> Matière et Lumière<br /></h4> <h5>Du 26 janvier au 20 mai 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« Peu exposé, cet artiste au parcours solitaire est aujourd’hui considéré comme le plus important précurseur de l’art informel en 1928, inventeur des hautes pâtes en 1940 et une figure majeure du renouvellement de l’art moderne après le cubisme. L’exposition sera la reprise de la rétrospective Jean Fautrier qui a eu lieu cet été au Kunstmuseum de Winterthur (Suisse) complétée des œuvres du Musée d’Art moderne, de plusieurs musées français et de collections privées.<br /></p> <p>Jean Fautrier est tout particulièrement lié à l’histoire des collections et de la programmation du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. En effet, en 1964, le musée présente sa première rétrospective, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste suite à son importante donation. En 1989, une seconde rétrospective apporta un nouveau regard sur l’ensemble d’une oeuvre riche, variée et particulièrement singulière.<br /></p> <p>Cette nouvelle exposition vient près de trente ans après la précédente. Elle est composée d’environ 200 œuvres - dont près de 160 tableaux, dessins et gravures, ainsi qu’un important ensemble de sculptures - issues de nombreuses collections publiques et privées, françaises et étrangères. L’exposition comprendra la quasi-totalité de la donation faite par l’artiste au musée, complétée au fil du temps par d’importants dons et achats. Le Musée d’Art moderne dispose aujourd’hui du plus important fonds Fautrier dans les collections muséales (plus de 60 œuvres).<br /></p> <p>La carrière de peintre de Jean Fautrier débute dès 1920. Sa peinture, alors figurative, est constituée de natures mortes, paysages et nus qui vont d’un réalisme cru à une représentation faite d’une lumière sombre aux formes presque abstraites. Après une brève reconnaissance, la crise économique de 1929 a finalement raison de sa carrière d’artiste. Contraint à quitter Paris, il s’installe au début des années 1930 dans les Alpes où il vivra plusieurs années, travaillant comme moniteur de ski et gérant d’un hôtel avec dancing.<br /></p> <p>De retour à Paris en 1940, il retrouve ou rencontre des écrivains tels qu’André Malraux, Francis Ponge, Paul Éluard, Georges Bataille et surtout Jean Paulhan qui sera son plus fervent défenseur. Pendant les années de guerre, il développe une nouvelle forme de l’image dans laquelle la matière prend de plus en plus d’importance dans la représentation des objets, des paysages ou des corps.<br /></p> <p>Dans ses célèbres séries - Otages (1943-1945), Objets (1955), Nus (1956), Partisans (1957) - les effets de matière deviennent le sujet principal de l’œuvre. Jean Fautrier utilise une peinture à la colle qui mêle les masses de pigments aux encres transparentes ou opaques, d’où émergent des harmonies recherchées et lumineuses, créant ainsi des empâtements et des textures variés provoquant une certaine angoisse. En 1960, il est célébré à la Biennale de Venise avec le Grand prix de peinture qu’il partage avec Hans Hartung. Fautrier meurt durant l’été 1964, peu après sa première rétrospective au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. »<br /></p> <h4>++ Mohamed Bourouissa<br /> Urban Riders<br /></h4> <h5>Du 26 janvier au 22 avril 2018<br /></h5> <p>« Le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris consacre la première exposition institutionnelle en France à Mohamed Bourouissa. Remarqué dans les expositions prospectives Younger than Jesus au New Museum à New York (2009) et Dynasty au Palais de Tokyo et au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2010), le plasticien franco-algérien, né à Blida en 1978, est aujourd'hui l'un des artistes majeurs de sa génération. Dès les premières séries photographiques Périphérique (2005-2008) et Temps mort (2008) se dégagent les principes de son travail : l'observation de la société par ses marges et les pratiques collectives où la dimension humaine occupe une place centrale.<br /></p> <p>L'exposition Urban Riders, s’articule autour du film Horse Day réalisé à Philadelphie, dans le quartier défavorisé de Strawberry Mansion, au Nord de la ville et dont la réalisation a marqué une étape décisive dans son évolution.<br /></p> <p>Durant huit mois, le temps d’une résidence, il s’est intéressé aux écuries associatives de Fletcher Street qu’il a découvertes grâce aux images de Martha Camarillo, une photographe américaine. Territoire de réparation et de cristallisation des imaginaires, fondé par des cavaliers afro-américains, les écuries de Fletcher Street accueillent les jeunes adultes du quartier et offrent un refuge aux chevaux abandonnés. Sans pour autant documenter une réalité, l’artiste s’est emparé de l’histoire du lieu, de l’imagerie du cowboy et de la conquête des espaces.<br /></p> <p>Au fil des mois, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer des conditions d’échange et de partage avec la communauté locale. Le film, de facture cinématographique, retrace ce projet. Il rend compte avec force d’une utopie urbaine. Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs, il synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.<br /></p> <p>Horse Day s'accompagne d'un corpus d’environ quatre-vingt pièces. Un ensemble  d’œuvres graphiques traduit la liberté et la richesse du langage plastique de l’artiste. Croquis sur le vif, dessins préparatoires, story-board du film, collages, encres, aquarelles relatent l’origine du projet et son élaboration. En regard de cet ensemble, sont présentés des portraits de cavaliers et les costumes des chevaux. Prolongeant la métaphore du tuning des éléments de carrosseries sont agencés et deviennent le support des images du film.<br /></p> <p>Montré sous différentes versions notamment au Stedelijk Museum (Amsterdam) et à la Fondation Barnes (Philadelphie), l’exposition se réinvente au Musée d’Art moderne sous une forme amplifiée. À travers un programme de workshops invitant des artistes, Mohamed Bourouissa prolonge une réflexion sur  l'histoire collective et la représentation des identités.<br /></p> <p>Avec ce projet, le musée renouvelle son soutien à l’artiste dont la série photographique Temps mort et le film Legend figurent dans les collections permanentes. Un livre d’artiste rassemblant l’ensemble de ses œuvres sur papier sera publié par Paris Musées à l’occasion de l’exposition. »<br /></p> <h4>++ Ian Kiaer<br /> Endnote, tooth<br /></h4> <h5>Du 1 décembre 2017 au 04 mars 2018<br /></h5> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente dans les salles des collections un ensemble d’œuvres récentes et inédites de l’artiste anglais Ian Kiaer. Il s’agit de la première présentation dans un musée à Paris.<br /> Endnote, tooth est un projet initié depuis plusieurs années par Ian Kiaer qui prend des formes diverses selon les occurrences et qui s’appuie sur les concepts utopistes de l’architecte Frederick Kiesler (1890-1965). Celui-ci avait imaginé à la fin des années 40 un ensemble architectural non réalisé (rassemblant des espaces domestique, professionnel et de loisirs) en forme de dent humaine Tooth House.<br /> Poursuivant ici ses recherches autour des architectures modernistes, Ian Kiaer prend comme point d’ancrage le restaurant panoramique Monsanto construit sur les hauteurs de Lisbonne en 1968  par l’architecte Chaves da Costa. Cette construction se voulait l’emblème de la modernité vue par la dictature d’Estao Novo  (Etat Nouveau portugais 1933-1974). Conçu comme un édifice de luxe et de domination, le bâtiment aujourd’hui abandonné est devenu un lieu à usage alternatif.<br /> Le travail de Kiaer trouve son origine dans une forme de nomadisme culturel,  à partir de ses lectures de l’histoire de l’art et de l’architecture mais aussi de ses obsessions structurelles autour desquelles il tisse une réflexion.  Il développe dans son œuvre une approche de la peinture comme "forme mineure". Ses installations et ses objets sont réalisés à partir d’éléments de la vie quotidienne ou de matériaux trouvés. Utilisant le sol et les murs comme surfaces de présentation il confronte ainsi le visiteur à des dimensions et échelles différentes et positionne les peintures et les maquettes sans donner de préférence à l’un des medium. Ces prototypes sont pour lui une structure expérimentale qui permet à la pensée d’être matérialisée comme un fragment.<br /> Ian Kiaer déploie dans l’espace des collections du musée un ensemble de pièces récentes conçues pour l’occasion : des peintures sur papier recouvertes par des panneaux publicitaires, une maquette sommaire du restaurant, une œuvre gonflable, des éléments au sol.<br /></p> <p>Ian Kiaer, né en 1971 à Londres, il vit et travaille à Londres et Oxford. Il a notamment bénéficié d’expositions personnelles au Neubaeur Collegium, Chicago, à Lulu, Mexico, au Henry Moore Institue, Leeds, au Aspen Art Museum, au Kunstverein Munich ainsi qu’à la Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea de Turin. Son travail a également été montré dans des expositions collectives à la Kunstshalle Berlin, au MUDAM, à la Biennale de Rennes, à la Tate Britain, au British Art Show, au Hammer Museum, Los Angeles ainsi qu’à la Xe Biennale de Lyon.» <br /></p> <h4>++ Nouvelle Présentation<br /> Collections permanentes<br /></h4> <h5>Du 1 décembre 2017 au 01 juin 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>Le Musée d’Art moderne de La Ville de Paris présente un nouveau parcours dans les collections permanentes donnant à voir les œuvres phares du musée (Le Nu dans le bain de Pierre Bonnard, La Danseuse espagnole de Henri Laurens, les oeuvres de Sonia et Robert Delaunay, Léonard Foujita, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, František Kupka, Raoul Dufy…) en regard d’oeuvres rarement exposées (Laure Garcin, Natalia Gontcharova, Chana Orloff, œuvres figuratives de Auguste Herbin, ou Jean Messagier).<br /> En écho aux donations fondatrices de la collection, sont présentées les nouvelles acquisitions du musée : Otto Freundlich, Etienne Cournault, Léon Tutundjian, Karel Appel, Jean Atlan, Lucio Fontana, Man Ray ou Willi Baumeister.<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne jeudi jusqu'à 22h pour les expositions temporaires<br /></p> <p>Entrée gratuite pour les expositions permanentes<br /> Plein tarif : de 5 à 12 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h3>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris) <br /></h3> <p>Monument fermé<br /> Prochaine ouverture le 11 février 2018<br /></p> <p>La Conciergerie fait sa révolution<br /> depuis le 14 décembre 2016<br /></p> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.<br /> 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.<br /> Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <p>Plein tarif 9 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h3>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h3> <h4>++ Constance Guisset Design, Actio !<br /></h4> <h5>Du 14 novembre 2017 au 11 mars 2018<br /></h5> <p>« Le Musée des Arts Décoratifs donne carte blanche à la designer et scénographe Constance Guisset pour une rétrospective consacrée à ses 10 années de création. « Constance Guisset Design, Actio ! » invite le visiteur à explorer l’univers de celle qui est devenue, en quelques années, une figure du design français.<br /> Connue pour le caractère éclectique et poétique de ses réalisations, les champs d’investigation de Constance Guisset sont multiples : design, scénographie d’expositions ou de spectacles, architecture, installations et vidéos. Son travail renouvelle les perceptions, favorise les illusions et éveille les émotions. »<br /></p> <h4>++ Nissim de Camondo et la Grande Guerre 1914-1917<br /></h4> <h5>du 21 septembre 2017 au 11 mars 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le MAD célèbre le centenaire de la disparition de Nissim de Camondo, fils du comte Moïse de Camondo, pilote aviateur mort glorieusement en combat aérien le 5 septembre 1917 à l’âge de 25 ans. À l’occasion de cet anniversaire, un bel ouvrage et une exposition retracent ses années passées au front, à travers sa correspondance et son journal de campagne. Le fonds d’archives exceptionnel du Musée Nissim de Camondo, composé de documents, lettres et photographies inédites, permet de faire revivre le souvenir du jeune combattant, tout en apportant un témoignage précis et vivant sur la guerre telle qu’il l’a vécue.<br /></p> <p>Éminent collectionneur d’art décoratif du XVIIIe siècle, issu d’une famille de banquiers israélites ayant quitté Constantinople pour s’installer à Paris en 1869, le comte Moïse de Camondo fait bâtir à la veille de la première Guerre mondiale une magnifique demeure, 63 rue de Monceau, pour y présenter ses œuvres d’art. À la suite de la mort de son fils auquel il destinait son hôtel et ses collections, il décide en 1924 de les léguer à l’État français à travers l’Union centrale des Arts décoratifs (aujourd’hui MAD) afin d’en faire un musée portant le nom de ce fils trop tôt disparu et d’honorer sa mémoire. »<br /></p> <p>Plein Tarif 11 euros<br /> Tarif Réduit 8,50 euros<br /></p> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h, <br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /></p> <pre></pre> <h3>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h3> <h4>Exposition René Goscinny : Au-delà du rire<br /></h4> <h5>jusqu'au dimanche 4 mars 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« À l’occasion de la commémoration des quarante ans de la disparition de René Goscinny, le mahJ, en partenariat avec l’Institut René Goscinny, présente la première rétrospective consacrée au co-créateur d’Astérix et du Petit Nicolas. L'exposition rassemble plus de 200 œuvres, dont des planches et scénarios originaux, et de nombreux documents inédits issus des archives Goscinny. »<br /></p> <p>Ouverture du Musée<br /></p> <p>du lundi au vendredi : 11 h à 18 h<br /> samedi et Dimanche : 10 h à 18 h<br /> Nocturnes des expositions jusqu'à 21 h le mercredi et jusqu'à 19 h le samedi, dimanche et jours fériés. <br /></p> <p>Expositions permanentes de 6 à 9 euros<br /> Expositions temporaires de 5 à 8 euros<br /> Expositions jumelées de 5 à 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h3>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h3> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /> Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h3>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h3> <h4>Imaginaires et représentations de l’Orient, Questions de regard(s)<br /></h4> <h5>du 11 janvier 2018 au 2 avril 2018<br /></h5> <p>« La Fondation Lilian Thuram pour l’éducation contre le racisme et le musée national Eugène-Delacroix se sont associés pour construire un projet singulier d’exposition et de médiation, offrant de présenter les œuvres de la collection du musée de manière renouvelée. Un accrochage inédit de la collection du musée, dédié à l’Orient et à ses représentations, a été conçu. Ce projet met en évidence les liens étroits entre les représentations artistiques et notre histoire contemporaine, entre les œuvres d’art et les enjeux de notre monde.<br /> L’utilisation du costume et du travestissement, le regard que l’artiste nous donne à voir sur le monde, la représentation d’un Orient imaginaire, d’une femme idéalisée ou de la puissance et du pouvoir dans la peinture sont autant de sujets abordés au fil des espaces. Confronté aux œuvres et aux commentaires laissée par Lilian Thuram, le visiteur vient a s’interroger sur le regard qu’il porte sur la peinture et sur le regard que porte la peinture sur le monde.<br /> Un parcours original dans les collections du musée Delacroix est ainsi mis en œuvre, invitant à la discussion, aux débats, comme à la surprise esthétique et à la découverte.<br /> L’accrochage est l’occasion de rencontres, de conférences, destinées à tous les publics. Ces moments de partages et d’échanges offrent de poser un regard neuf sur les œuvres, et invitent le public à une participation active. »<br /></p> <p>Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 €<br /></p> <pre></pre> <h3>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h3> <p>Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h<br /></p> <h3>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris <br /></h3> <aside><p></p></aside> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /></p> <pre></pre> <p>Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /></p> <p>Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.<br /> Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie.<br /></p> <pre></pre> <h4>Exposition temporaire<br /> Daho l'aime pop !++<br /> La pop française racontée en photos<br /></h4> <h5>Jusqu'au 29 avril<br /></h5> <p>« Intimiste et immersive, l’exposition Daho l’aime pop ! retrace chronologiquement et subjectivement, en quelque 200 photographies, la trajectoire de la chanson populaire à travers le regard sensible d’Étienne Daho. Le parcours devient ainsi un voyage spatiotemporel qui promet de plonger dans les sources manifestes et cachées de la pop française et de révéler en images la playlist idéale d’un artiste qui a marqué nos dernières décennies.<br /> Après MMM, la Philharmonie de Paris poursuit son cycle d’expositions associant photographie et musique avec Daho l’aime pop !.<br /> Tout au long de sa carrière, en multipliant hommages, reprises et collaborations, Étienne Daho a montré qu’il était un exceptionnel passeur d’histoires et d’images. Il est aussi un photographe méconnu. Depuis quelques années, il témoigne de l’émergence passionnante des nouveaux jeunes gens modernes (Flavien Berger, La Femme, Lescop ou Calypso Valois), qui reconnaissent à leur tour son influence. « Parrain de la nouvelle génération », il donne à voir, à travers son histoire et ses influences, une vision unique de la French Pop. La Philharmonie propose ainsi de découvrir ses portraits inédits des nouveaux habitants de la planète pop, au cœur d’une sélection personnelle de photographies iconiques illustrant sept décennies de la chanson française.<br /> La voix unique d’Étienne Daho guide le visiteur dans l’exposition. Les photographies évoquent les débuts rock à Rennes en 1979 auprès du groupe Marquis de Sade, ainsi que la rencontre avec les Stinky Toys, groupe punk emmené par Elli Medeiros et Jacno, qui marque le point de départ d’une carrière jalonnée de succès critiques et populaires. Inédit, le parcours sonore et musical composé pour cette exposition-événement mène des caves de Saint-Germain-des-Prés aux bars de Rennes, des yéyés à la new wave, des Scopitone aux clips télévisuels, de Charles Trenet à Cassius, en passant par Catherine Deneuve et Vanessa Paradis. La visite devient ainsi un voyage spatio-temporel organisé par Daho, qui promet de plonger dans les sources manifestes et cachées de la pop française et de révéler en images la playlist idéale d’un artiste qui a marqué nos dernières décennies. »<br /></p> <p>Visite libre<br /></p> <p>Horaires<br /> du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h3>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h3> <p>fermé pour rénovation jusqu'à fin 2019<br /></p> <h3>27- Cité des Sciences et de l'Industrie (Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.)<br /></h3> <pre></pre> <h4>++ Effets spéciaux Crevez l'écran !<br /></h4> <h5>Du 17 octobre 2017 au 19 août 2018<br /></h5> <h4>++ Froid<br /></h4> <h5>Du 5 décembre 2017 au 26 août 2018<br /></h5> <h4>++ Patate !<br /></h4> <h5>Du 5 décembre 2017 au 6 janvier 2019<br /></h5> <h4>++ Il était une fois la science dans les contes<br /></h4> <h5>Du 3 octobre 2017 au 18 novembre 2018<br /></h5> <p>Horaires<br /> ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi<br /></p> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h3>28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris<br /></h3> <pre></pre> <h4>++ Etre moderne : le MoMA à Paris<br /> Exposition en cours -<br /></h4> <h5>Du 11 octobre 2017 au 5 mars 2018<br /></h5> <p>La Fondation Louis Vuitton accueille dans le bâtiment dessiné par Frank Gehry une sélection de 200 œuvres qui retracent l’histoire du MoMA dans son rôle de collectionneur.<br /> Le Museum of Modern Art (MoMA) et la Fondation Louis Vuitton organisent la première exposition majeure à présenter en France les collections exceptionnelles du MoMA. Sous le titre « Etre moderne : Le MoMA à Paris », l’exposition a lieu à la Fondation du 11 octobre 2017 au 5 mars 2018.<br /> Une sélection transdisciplinaire de 200 œuvres, provenant des six départements du Musée et reflétant l’histoire de l’institution et de ses collections, occupera entièrement le bâtiment de la Fondation. Organisée conjointement par les deux institutions, l’exposition réunit des œuvres sélectionnées par le directeur et le conservateur du MoMA parmi les peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design qui, par leur diversité, illustrent les multiples facettes des collections du musée. L’exposition a été pensée en relation avec l’architecture et les espaces du bâtiment de la Fondation, offrant un parcours historique et rempli de surprises, sur ses quatre étages.<br /> « Être moderne » présente des chefs-d’œuvre d’artistes comme Max Beckmann, Alexander Calder, Paul Cézanne, Marcel Duchamp, Walker Evans, Jasper Johns, Ernst Ludwig Kirchner, Gustav Klimt, Yayoi Kusama, René Magritte, Pablo Picasso, Ludwig Mies van der Rohe, Yvonne Rainer, Frank Stella et Paul Signac notamment.<br /> Les salles présenteront en outre du matériel documentaire issu des archives du MoMA et rarement exposé, qui retracera l’histoire du Musée et mettra les œuvres en contexte.<br /> Créé en 1929, le Museum of Modern Art, a été l’un des premiers musées à se consacrer exclusivement aux arts de l’époque. « Être moderne » présente un grand éventail d’œuvres acquises par le MoMA au fil des décennies, depuis les premiers grands mouvements de l’art moderne jusqu’aux œuvres numériques les plus récentes, en passant par l’expressionnisme abstrait, le minimalisme et le pop art.<br /></p> <h4>++ "Au diapason du monde" Œuvres de la Collection<br /> Exposition à venir -<br /></h4> <h5>Du 12 avril 2018 au 27 août 2018<br /></h5> <p>« Au diapason du monde » présente un nouveau choix d’artistes de la Collection réunissant des œuvres modernes et contemporaines pour l’essentiel encore jamais exposées en ce lieu.<br /> Deux parcours d’expositions complémentaires rassemblent quelque vingt-cinq artistes français et internationaux.<br /></p> <p>Le Parcours A débute au niveau 2, avec l’artiste japonais Takashi Murakami, et se déploie à travers trois ensembles : d’abord, autour de DOB, figure inventée par l’artiste et considérée comme son alter ego ; puis autour d’une fresque picturale en référence à l’histoire des HUIT IMMORTELS de la religion taoïste ; enfin, un espace KAWAÏ réunit sculptures et films d’animation.<br /></p> <p>Le Parcours B se déploie dans le reste du bâtiment et explore la problématique actuelle et récurrente de la place de l’homme dans l’univers et de ses relations avec les autres composants du monde vivant. Cette réflexion engage en priorité les artistes en résonance avec les chercheurs, les scientifiques mais aussi les poètes et les philosophes ; tous interrogent la relation entre l’ensemble des êtres vivants, au-delà de la distinction homme, végétal, animal.<br /> À travers la réappropriation de mythes fondateurs et l’exploration d’une nouvelle sensibilisation au vivant, tous ces artistes renvoient à des questionnements actuels faisant écho au bruissement du monde.<br /> L’accrochage lui-même s’inspire de l’injonction que se donne Roland Barthes dans La Chambre Claire « J’ai décidé de prendre pour guide la conscience de mon émoi. » (La Chambre claire,1980).<br /></p> <p>Chaque niveau d’exposition du Parcours B renvoie à une dominante particulière :<br />   Au premier étage, dans les galeries 5 et 6, Irradiances présente des œuvres de Matthew Barney, Mark Bradford, Trisha Donnelly, Dan Flavin, Jacqueline Humphries, Pierre Huyghe, Yves Klein, James Lee Byars, François Morellet, Sigmar Polke, Gerhard Richter et Anicka Yi ; Christian Boltanski occupe la galerie 7.<br /> Au rez-de-chaussée, dans la galerie 4, Là, infiniment… avec Cyprien Gaillard, Wilhelm Sasnal et Adrián Vilar Rojas. Au rez-de-bassin, L’Homme qui chavire, présenté dans les galeries 1 et 2, regroupe des œuvres de Giovanni Anselmo, Maurizio Cattelan, Ian Cheng, Alberto Giacometti, Dominique Gonzalez-Foerster, Pierre Huyghe, Yves Klein, Henri Matisse, Philippe Parreno et Kiki Smith.<br /> Cette manifestation donnera lieu à une publication inédite : un numéro « collector » du Journal dédié aux artistes, en complément du numéro classique. D’autre part est prévue une série d’événements pluridisciplinaires réunissant artistes, scientifiques, philosophes, poètes et musiciens.<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 10 euros<br /> Moins de 18 ans 5 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 32 euros<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires jusqu'au 5 mars 2018<br /> Lundi 11h-20h<br /> Mardi fermé<br /> Mercredi, Jeudi Vendredi 11h-20h<br /> Samedi Dimanche 9h-21h<br /></p> <p>Horaires à partir du 17 février 2018<br /> du lundi au dimanche 9h-21h<br /> jusqu'à 23 h les vendredis les soirs de nocturne<br /></p> Expositions à Paris Automne 2016 Printemps 2017 urn:md5:6f23d0d040c71b6afaa214e77701fe54 2017-01-12T13:39:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h5>Du 25 octobre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <h4>Exposition temporaire<br /> Albert Besnard<br /> Modernités Belle Époque<br /></h4> <p>"Le Petit Palais et le Palais Lumière d’Evian s’associent pour présenter à Paris une rétrospective consacrée à Albert Besnard, gloire de la peinture française de la Belle Époque.<br /> Comblé d’honneurs et de charges (membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1912, directeur de la Villa Médicis de 1913 à 1921, reçu à l’Académie française en 1924, directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de 1922 à 1932), il fut le premier peintre auquel la République fit l’honneur de funérailles nationales, bien avant Georges Braque. Trop vite oublié, il fut rangé ensuite par méconnaissance, au rayon des académiques stériles. L’exposition que lui consacre cet automne le Petit Palais, dont Besnard décora l’immense coupole du vestibule, s’attache à montrer combien ce peintre moderne par la hardiesse de son coloris et la richesse de son inspiration mérite d’être redécouvert. Près de 200 œuvres permettront donc d’appréhender l’itinéraire de cet artiste, de Paris jusqu’à Rome, en passant par Londres et les rives du Gange."<br /></p> <p>Horaires<br /> Le Petit Palais est ouvert du lundi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.<br /></p> <p>Tarifs<br /> Accès gratuit pour les expositions permanentes<br /> Entrée libre<br /></p> <p>Pour soutenir les musées, un ticket "donation", pour la visite des collections permanentes et/ou des expositions temporaires vous est proposé au tarif de 2€. Ce tarif s'applique sur la base du volontariat des visiteurs.<br /> Le tarif des expositions temporaires varie en fonction des expositions.<br /> Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit<br /></p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h3> <h4>Exposition<br /> Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes<br /></h4> <h5>05 Octobre 2016 - 23 Janvier 2017<br /></h5> <p>"Depuis son indépendance conquise face à la monarchie espagnole en 1821, le Mexique n’a cessé d’affirmer sa volonté de changement et son esprit de modernité. C’est en s’appuyant sur la peinture, la sculpture, l’architecture, l’urbanisme, la musique, la littérature, le cinéma et les arts appliqués que le pays forge son identité.<br /> Souhaitée par les plus hautes autorités françaises et mexicaines, l’exposition est la plus grande manifestation consacrée à l’art mexicain depuis 1953. Offrant un panorama d’artistes célèbres tels que Diego Rivera, Frida Kahlo ou Rufino Tamayo, le parcours dresse un constat de la bouillonnante créativité artistique du pays tout au long du XXe siècle. Cette exposition est organisée par la RMN-Grand Palais et la Secretaría de Cultura, Instituto Nacional de Bellas Artes, Museo Nacional de Arte, Mexico"<br /></p> <p>Ouverture 10h à 20h les lundi jeudi vendredi samedi et dimanche<br /> Le mercredi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Plein : 13 €<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h4>++ René Magritte<br /> La trahison des images<br /></h4> <h5>21 septembre 2016 - 23 janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>de 11h à 21h ou de 11h à 23h<br /> Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris<br /></p> <p>"L’exposition Magritte. La trahison des images propose une approche à ce jour inédite de l’œuvre de l’artiste belge René Magritte. Rassemblant les œuvres emblématiques, comme d'autres peu connues de l’artiste, provenant des plus importantes collections publiques et privées, l’exposition offre une lecture renouvelée de l’une des figures magistrales de l’art moderne.<br /> Une centaine de tableaux, de dessins, et des documents d’archives, sont réunis pour offrir au public cette approche qui s’inscrit dans la ligne des monographies que le Centre Pompidou a consacré aux figures majeures de l‘art du 20e siècle : « Edward Munch. L’œil moderne », « Matisse. Paires et séries » et « Marcel Duchamp. La peinture, même ». L’exposition Magritte. La trahison des images explore un intérêt du peintre pour la philosophie, qui culmine, en 1973, avec Ceci n’est pas une pipe que publie Michel Foucault, fruit de ses échanges avec l’artiste.<br /> Dans une conférence qu’il donne en 1936, Magritte déclare que Les affinités électives, qu’il peint en 1932, marque un tournant dans son œuvre. Ce tableau signe son renoncement à l'automatisme, à l’arbitraire du premier surréalisme. L’œuvre, qui montre un œuf enfermé dans une cage, est la première de ses peintures vouée à la résolution de ce qu’il nomme : un « problème ». Au hasard ou à la « rencontre fortuite des machines à coudre et des parapluies », succède une méthode implacable et logique, une solution apportée aux « problèmes » de la femme, de la chaise, des souliers, de la pluie… Les recherches appliquées à ces « problèmes », qui marquent le tournant « raisonnant » de l’œuvre de Magritte, ouvrent l’exposition.<br /> L’exposition sera présentée dans un format restreint à la Schirn Kunsthalle Frankfurt, en Allemagne du 10 février au 5 juin 2017."<br /></p> <pre></pre> <h4>++ Jean-Luc Moulène<br /></h4> <pre></pre> <h5>Expositions<br /> 19 octobre 2016 - 20 février 2017<br /> de 11h à 21h<br /> Galerie 3 - Centre Pompidou, Paris<br /></h5> <p>"Le Centre Pompidou consacre une exposition monographique à l’artiste français Jean-Luc Moulène. Invité à concevoir une rétrospective de ses œuvres, Moulène choisit de présenter une « rétrospective de protocoles » : un programme de production d’une trentaine de nouvelles pièces, manifeste de ses recherches. L’artiste est d’abord connu pour sa pratique photographique. Son travail plus récent sur les objets occupe toutefois aujourd’hui une position centrale. Le recours à des technologies issues du design industriel associé à l’expérimentation minutieuse des matériaux permet la création d’œuvres dont la « justesse » est l’une des conditions premières. Ancrant sa réflexion dans les mathématiques, et en particulier dans la théorie des ensembles, l’artiste explore des opérations telles l’intersection, la latéralité, la coupe, dans une tension entre corps et objet. Ses œuvres questionnent métaphoriquement l’espace commun, la forme que prend cet espace, son interaction avec l’espace individuel. Ici, les objets sont « en conversation », moins avec le regardeur qu’avec les autres objets. Le vaste plateau de l’exposition pourrait s’apparenter à un environnement urbain, avec automobiles et bâtiments, au milieu duquel circulent des corps. Des corps qui doivent trouver leur place dans le chaos des désirs individuels, des contraintes politiques et des conventions sociales. Cette exposition est un acte poétique, dans lequel s’entremêlent art, science et technologie. "<br /></p> <h4>++ Cy Twombly<br /></h4> <pre></pre> <h5>Expositions<br /> 30 novembre 2016 - 24 avril 2017<br /> de 11h à 21h ou de 11h à 23h<br /> Galerie 1 - Centre Pompidou, Paris<br /></h5> <p>"D’une ampleur inédite, cette première rétrospective complète de l’œuvre de l’artiste américain Cy Twombly est construite autour de trois grands cycles : Nine Discourses on Commodus (1963), Fifty Days at Iliam (1978) et Coronation of Sesostris (2000). L’exposition retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste à travers un parcours de cent quarante peintures, sculptures, dessins et photographies. De ses premiers travaux du début des années 1950, marqués notamment par le graffiti et l’écriture, à ses compositions des années 1960, de sa réponse à l’art minimal et conceptuel des années 1970 à ses dernières peintures, cette rétrospective souligne l’importance des cycles et des séries dans lesquels Cy Twombly réinvente la peinture d’Histoire. Salué comme l’un des plus importants peintres de la seconde moitié du 20e siècle, Twombly « syncrétise » l’héritage de l’expressionisme abstrait américain et les origines de la culture méditerranéenne. "<br /></p> <h4>++ Gaston, au-delà de Lagaffe<br /></h4> <pre></pre> <h5>Expositions<br /> 7 décembre 2016 - 10 avril 2017<br /></h5> <pre></pre> <h5>de 11h à 21h ou de 12h à 22h<br /> Bpi Niveau 2 - Bpi, Paris<br /> Entrée libre<br /></h5> <p>"Apparu pour la première fois le 28 février 1957 dans les pages du journal Spirou, Gaston Lagaffe fête ses soixante ans en 2017. L"héros sans emploi" créé par Franquin pour animer le journal devient très vite l'un des personnages majeurs de l'épopée Spirou et, sur plus de 900 planches, un véritable classique de la BD.<br /> L’exposition proposée par la Bibliothèque publique d’information pose un regard neuf sur l’importance de ce personnage qui aura entraîné son créateur très au-delà de la BD jeunesse ; le gaffeur se révélant avec le recul subversif, militant, beatnik, écolo et au final porteur de questionnements très emblématiques de notre époque sur la manière de vivre en société.<br /></p> <p>Planches et éditions originales, dessins inédits, photographies, inventions et gags en tous genres permettront de redécouvrir un Gaston si proche de chacun d’entre nous, derrière lequel débordent tout le talent et l’audace d’André Franquin.<br /></p> <p>Conçue avec le concours de Frédéric Jannin (dessinateur de bande dessinée, auteur de la série Germain et nous et contributeur au Trombone illustré, aux côtés de Franquin, Peyo, Bretécher, Gotlib...) et de Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault (auteurs chez Dupuis de Yvan Delporte, réacteur en chef et de la série en cours La véritable histoire de Spirou), l’exposition élaborée par la Bpi s’inscrit en écho au programme éditorial de l’anniversaire du personnage porté par les éditions Dupuis dont le point d’orgue sera la nouvelle édition de la série Gaston, en 21 volumes, avec des couleurs restaurées, et la publication d’un catalogue d’exposition largement documenté. "<br /></p> <p>Horaires :<br /> Tous les jours de 11h à 22h (fermeture des espaces d'exposition à 21h)<br /> Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)<br /> Nocturne exceptionnelle : tous les lundis jusqu’à 23h pour l’exposition Magritte<br /> Clôture des caisses 1h avant la fermeture<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> Billet « Musée et Expositions »<br /> TP : 14 euros<br /> TR : 11 euros<br /></p> <h4>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h4> <p>Fermée pour cause de travaux<br /> Ré ouverture le 19 avril 2017<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /> Droit d'entrée 10,50 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité dans certains cas<br /></p> <h4>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h4> <h5>Rembrandt intimement<br /></h5> <h5>du 16 septembre 20165 au 23 janvier 2017<br /></h5> <p>"Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé l'art son temps. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses œuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime. Ses proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets.<br /></p> <p>Édouard André et Nélie Jacquemart achetèrent trois tableaux de Rembrandt qui restent de nos jours incontestés : les Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amélie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656). Chacune de ces trois œuvres illustre une époque différente et fondamentale de la création de Rembrandt : ses débuts à Leyde, ses premières années de succès fulgurant à Amsterdam et ses années de maturité artistique. Aussi l’idée est-elle née de confronter ces tableaux à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste – peintures, gravures et dessins –, afin de mieux comprendre leur genèse et l’ampleur du génie de Rembrandt. En évoquant les moments-clés de la carrière de Rembrandt, l’exposition retrace son évolution stylistique et dévoile l’intimité de son processus créatif. Elle permet ainsi au visiteur d’approcher le cœur de sa pratique artistique mais aussi de sa biographie, la vie de Rembrandt étant un fil conducteur indissociable de son œuvre.<br /></p> <p>L’exposition réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine d’œuvres graphiques, grâce à une série de prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York, du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery de Londres, du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Louvre ou encore du Kunsthistorisches Museum de Vienne. La sélection des dessins et gravures engage un dialogue fructueux avec les peintures et permet aux visiteurs de découvrir toutes les facettes de l’immense talent de Rembrandt."<br /></p> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br />   PT 13,50 euros<br /> TR 10,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h4>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Exposition "Tout est art ? Ben au Musée Maillol"<br /></h5> <h5>Du 14 septembre 2016 au 15 Janvier 2017<br /></h5> <p>"À l’occasion de sa réouverture en septembre 2016, le Musée Maillol présente la première exposition d’envergure à Paris consacrée à Ben, figure majeure de la scène artistique contemporaine en France. Rassemblant plus de 200 œuvres issues pour la plupart de sa collection personnelle et de collections particulières, cette rétrospective révèle les multiples facettes d’un artiste iconoclaste et provocateur qui récuse la pensée unique depuis plus de 50 ans.<br />  Dans la continuité d’une ambitieuse rétrospective dédiée à Ben au Museum Tinguely de Bâle en 2015, le commissariat pour la partie historique de cette exposition au Musée Maillol a été confié à Andres Pardey, vice-directeur du Musée Tinguely, qui présente les débuts de la carrière de Ben avec une sélection d’œuvres-clés des années 1958 à 1978. Pour la partie contemporaine, carte blanche est laissée à Ben, invité à investir les espaces du musée avec ses créations les plus contemporaines, dont certaines seront présentées pour la première fois au public. Vous découvrirez à cette occasion des œuvres inédites conçues spécifiquement par Ben pour son exposition au Musée Maillol et inspirées par les œuvres d’Aristide Maillol conservées dans les collections permanentes de cette institution.<br /> Depuis la fin des années 1950, Ben Vautier (né en 1935), plus connu sous le nom de Ben, dit lui-même : « Je signe tout » – commentant ainsi, par ses images et ses actions, le monde comme un tout. Chaque phrase, aussi brève soit-elle, recèle un immense potentiel de questions capitales sur la vérité dans l’art, le rôle de l’artiste dans la société ou le rapport entre l’art et la vie. Ses écritures couvrent un très large éventail : réflexions intimes ou théories postmodernes sur l’art et jusqu’à l’anthropologie ou la religion. Elles sont le reflet de ses questionnements personnels sur ces thèmes et témoignent d’un esprit critique qui n’hésite pas à remettre en cause tout et tout le monde – y compris son propre ego. Par la manière dont elle mêle les arts, la philosophie et le quotidien, l’œuvre de Ben est unique. À partir des readymades de Marcel Duchamp, Ben perpétue de façon systématique l’idée selon laquelle une œuvre d’art est reconnaissable non pas par sa teneur matérielle mais exclusivement par la signature. "<br /></p> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 18h30.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30<br /></p> <pre></pre> <p>Prix d'entrée : 12 €<br /> Tarif jeune 5 euros de 7 à 25 ans<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h4>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h4> <pre></pre> <h5>Frédéric Bazille (1841-1870).<br /> La jeunesse de l'impressionnisme.<br /></h5> <h5>du 15 novembre 2016 au 5 Mars 2017<br /></h5> <p>"Comment regarder l’œuvre de Frédéric Bazille, mort au combat en 1870 lors de la guerre franco-prussienne alors qu'il n'était âgé que de 28 ans ?<br /> Si ses premières toiles sont clairement celles d'un peintre en devenir, influencé par le réalisme ou son ami Monet, l'artiste a néanmoins achevé de nombreux chefs-d’œuvre, dans lesquels s'affirme progressivement son génie singulier.<br /></p> <p>Une soixantaine de tableaux est parvenue jusqu'à nous, chacun constituant un défi, un jalon, pour le jeune artiste nous permettant d'être attentifs à sa progression vers l'expression toujours plus personnelle de son "tempérament", selon les mots de l'époque.<br /> Organisé de façon thématique et chronologique à la fois, le parcours mêle les œuvres de Bazille à celles de ses contemporains comme Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Renoir, Fantin-Latour, Guigou, Scholderer ou encore Cézanne. Ces confrontations replacent son travail au cœur des grandes problématiques de la peinture d'avant-garde des années 1860 (la vie moderne, le renouvellement des genres traditionnels comme le portrait, le nu ou la nature morte, le plein air et la peinture claire, etc.), auxquelles Bazille contribua largement, et mettent en relief la profonde originalité de son inspiration.<br /></p> <p>Cette exposition invite ainsi à la redécouverte d'un acteur majeur, malgré sa disparition précoce, de la genèse de l'impressionnisme, permise notamment par les recherches et les études scientifique les plus récentes qui nous éclairent sur les méthodes de travail de Bazille, ses liens avec Monet ou Renoir et ont permis de retrouver la trace de créations considérées comme disparues, chaînons manquant d'une œuvre rare. "<br /></p> <p>Ouverture<br /> de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif 12 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h4>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h4> <h5>++ Plumes, visions de l'Amérique précolombienne<br /></h5> <h5>du 22 novembre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <p>"Quelle est la symbolique de la plume dans l'Amérique précolombienne? Dès les premiers temps de l’évangélisation du Mexique, les religieux vont réutiliser l’art des plumassiers aztèques au profit de la nouvelle religion pour la production d’œuvres originales et métissées qui demeurent l’un des symboles de la Nouvelle Espagne. Parmi toutes les richesses rapportées du Mexique, les plumasseries ont été certainement les œuvres les plus appréciées en Europe.<br /> Après une première section consacrée aux plumasseries précolombiennes et à l’importance de ce matériau dans la cosmogonie mésoaméricaine, seront réunis pour la première fois les six tableaux de plumes conservés en France.<br /> L’installation évoquera également les techniques de réalisation, puis l’univers parfois déroutant des représentations de l’Amérique en Europe, et présentera ensuite plusieurs œuvres d’art baroque andin où se mêlent iconographie chrétienne et symboles ancestraux, comme la plume. Enfin, l’exposition s’achèvera par une évocation de la création contemporaine à travers des œuvres de la plumassière Nelly Saunier.<br /> Cette exposition a été produite par le musée du quai Branly – Jacques Chirac en partenariat avec le musée des Jacobins et l’Agglomération du Grand Auch."<br /></p> <h5>++ Eclectique<br /> Une collection du XXIème siècle<br /></h5> <h5>du 23 novembre 2016 au 2 avril 2017<br /></h5> <p>"Quelle est la part de subjectivité dans l'approche d’un collectionneur ? Peut-on aujourd’hui construire une collection d'art sans passion ? Éclectique – Une collection du XXIe siècle propose d’éclairer cette réflexion à travers la découverte de la collection d'art non-occidental de Marc Ladreit de Lacharrière. En une quarantaine de pièces de référence,<br /> majoritairement africaines, l’exposition révèle la vision personnelle et intime de son auteur, et met en regard la genèse d’une collection avec l'histoire des arts non occidentaux de ce début de siècle.<br /> Initiée à partir d'avril 2003, cette jeune collection marque un jalon important de l'évolution du goût de son propriétaire, jusqu'alors dominé par les arts classiques et la peinture moderne et contemporaine. Au sein de l’exposition, cette récente « ouverture » aux arts non-occidentaux est matérialisée par une présentation en vis-à-vis de chefs-d’œuvre de l'art fang, baoulé ou dogon et de grands classiques issus d’autres champs de référence (marbres romains, céramiques grecques…). Une manière de traduire la démarche inédite de son propriétaire, dont le fil conducteur affirmé est l’émotion et le dialogue des civilisations."<br /></p> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 10 euros TR : 7 euros<br /> billets jumelés PT : 12 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires : <br /> mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /></p> <pre></pre> <h4>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h4> <h5>L’œil de Baudelaire<br /></h5> <h5>du 20 septembre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <p>"Cette exposition explorera en compagnie de Baudelaire, le paysage artistique des années 1840  en présentant, autour des artistes phares de l’époque - Eugène Delacroix, J.A.D. Ingres, Camille Corot, Théodore Rousseau ou Théodore Chassériau- les peintres qui ont su lui plaire ou l'irriter. Elle permettra de découvrir autour d'une centaine d’œuvres, la modernité que forge le poète face au nouveau Paris et aux langages artistiques en formation , incarnée par la génération montante de la figure de Manet." <br /></p> <p>Horaires du musée :<br /> du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /></p> <p>Tarifs du musée :<br /> Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €<br /></p> <h4>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h4> <h5>Présentation de la donation Lebadang (1921-2015)<br /></h5> <h5>du 2 novembre 2016 au 5 mars 2017<br /></h5> <p>"En 2015, le musée Cernuschi a bénéficié d’une importante donation de Mme Myshu Nguyễn - Lê Bá Đảng, en mémoire de son époux, l’artiste français d’origine vietnamienne Lebadang. Demeuré discret en France où il a pourtant vécu depuis l'âge de dix-huit ans, ses œuvres ont été plus largement diffusées aux États-Unis, au Japon, en Allemagne et au Vietnam. Son pays d’origine avec lequel il a conservé un fort lien culturel et affectif en dépit de l’éloignement, lui a consacré à Huế un musée monographique ouvert en 2006.<br /> Artiste prolixe et curieux, insatiable explorateur des matières et des techniques, Lebadang aimait à se considérer comme un « artisan de l’art » plutôt que comme un artiste. Il laisse un œuvre où se rencontrent aquarelles, estampes, sérigraphies, peintures, modelages en terre, sculptures en fils de métal, en verre, en inox poli ou en bois, bijoux, céramiques, tapisseries. À la frontière entre sculpture et peinture, ses œuvres les plus originales sont constituées de papier chiffon épais, déchiré et collé sur le fond. Ces Espaces en très haut relief évoquent une terre imaginaire et poétique vue du ciel. Relevant tous les défis techniques, il transpose ce thème dans le domaine de l’estampe et parvient à mettre au point des multiples extrêmement raffinés : découpe de formes assemblées manuellement, embossage à chaud, gravure, couleurs lithographiées sont autant d’étapes dans leur réalisation.<br /> La donation comprend trente-trois estampes, deux grandes toiles et deux aquarelles. La sélection de vingt œuvres aujourd’hui présentée permettra, nous l’espérons, de mesurer la maîtrise technique de l’œuvre estampé de Lebadang ainsi que la richesse poétique de ses thèmes de prédilection."<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif : 8 €<br /> Tarif réduit : 6 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h4>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h4> <h5>++ Exposition Un Suédois à Paris au 18e siècle<br /> La collection Tessin<br /></h5> <pre></pre> <h5>du 20 Octobre 2016 au 16 Janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742, mais également amateur d’art et collectionneur, le comte Carl Gustaf Tessin fut un acteur majeur du marché de l’art parisien.<br /> Ruiné par ses achats d’œuvres anciennes et contemporaines, mais surtout par sa charge de diplomate, il dut se résoudre à son retour en Suède à vendre une grande partie de sa collection de peintures et de dessins français et étrangers à la famille royale suédoise.<br /> L’exposition présente environ 120 œuvres, dont une trentaine de peintures et 75 dessins, ainsi que des sculptures et objets d’art. Elle est organisée en  collaboration avec le Nationalmuseum de Stockholm, qui conserve aujourd’hui la majeure partie de la collection Tessin"<br /></p> <h5>++ Exposition Geste baroque<br /> Collections de Salzbourg<br /></h5> <pre></pre> <h5>du 20 Octobre 2016 au 16 Janvier 2017<br /></h5> <p>"Réunissant environ 100 œuvres de provenance autrichienne, l’exposition permettra d’évoquer les chantiers conduits à  Salzbourg à partir de la fin du 17e siècle et tout au long du siècle suivant, ainsi que la création dans les grandes villes  d’Allemagne du Sud.<br /> Les terres de langue germanique se sont imposées comme un foyer de création extrêmement fertile, le pouvoir laïc comme le pouvoir religieux commandant de prestigieux chantiers sur lesquels travaillent les plus grands maîtres du baroque et du rococo allemands et autrichiens.<br /> Les collections des musées de Salzbourg témoignent admirablement des phases d’élaboration des grands décors peints ou sculptés et illustrent parfaitement le geste baroque."<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.<br /> Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> Billets collections permanentes 15 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h4>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h4> <h5>L'enfer selon Rodin<br /></h5> <h5>du 18 octobre 2016 au 22 janvier 2017<br /></h5> <p>"L’exposition L’Enfer selon Rodin invite le public à revivre la création d’une icône de l’art : La Porte de l’Enfer. Plus de 170 œuvres – dont 60 dessins rarement présentés au public et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition – plongeront les visiteurs dans l’histoire fascinante de ce chef-d’œuvre dont l’influence fut considérable dans l’évolution de la sculpture et des arts. Avec cette porte mystérieuse et imposante qui ne s’ouvre pas, Rodin offre une vision spectaculaire des Enfers, pleine de fièvre et de tourments."<br /></p> <pre></pre> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> de 10h à 17h45<br /></p> <p>Tarif plein 10 € Tarif réduit 7 €<br /> Tarif jeune 18 à 25 ans hors de l'UE 7 €<br /> Tarif jeune 18 à 25 ans de l'UE 4 €<br /></p> <pre></pre> <h4>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h4> <h5>Hodler Monet Munch<br /></h5> <h5>Du 15 septembre 2016 au 22 janvier 2017<br /></h5> <p>"Pourquoi réunir le temps d'une exposition Ferdinand Hodler, Claude Monet et Edvard Munch ? Parce que ce sont des peintres essentiels de la modernité européenne, entre impressionnisme, post-impressionnisme et symbolisme. Parce que leurs œuvres s'avancent dans le  XXème siècle – jusqu'en 1918 pour Hodler, 1926 pour Monet et 1944 pour Munch- et qu'elles ont exercé une influence déterminante dans l'histoire de l'art. Mais, plus encore, parce qu'ils ont tous les trois affronté des questions de peinture en apparence insurmontables, avec la même constance et au risque d'être incompris. Comment peindre de face l'éclat éblouissant du soleil , avec de simples couleurs sur une simple toile? Comment peindre la neige ? Comment suggérer les mouvements et variations de la lumière sur l'eau ou sur le tronc d'un arbre, malgré l'immobilité de la peinture ?  «J’ai repris encore des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond… c’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire ça.» Ces mots sont de Monet, mais ils pourraient  être ceux du peintre qui, jusqu'à sa mort,  s'obstine à étudier l'horizon des Alpes depuis sa terrasse, de l'aube au crépuscule – Hodler. Ou de celui qui revient inlassablement – jusqu'à la dépression- sur les mêmes motifs colorés, une maison rouge, des marins dans la neige, le couchant – Munch. Tous trois ont mis la peinture à l'épreuve de l'impossible."<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /></p> <pre></pre> <p>Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 7,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h4>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h4> <h5>La peinture américaine des années 1930<br /></h5> <h5>Exposition du 12 octobre 2016 au 30 janvier 2017<br /></h5> <p>"Les années 1930 sont, à plus d’un titre, décisives dans l’affirmation d’une scène artistique moderne aux États-Unis, à un moment particulièrement complexe de son histoire où la définition d’un art moderne américain ne peut être univoque. De l’abstraction au réalisme "social" en passant par le régionalisme, les univers esthétiques de peintres tels que Marsden Hartley, Georgia O’Keeffe, ou Edward Hopper cohabitent et se confrontent dans les mêmes foyers de création.<br /> Organisée en collaboration avec l’Art Institute de Chicago, cette exposition présentera un ensemble d’une cinquantaine de toiles issues de prestigieuses collections publiques américaines (l’Art Institute à Chicago, le Whitney Museum, le Museum of Modern Art à New-York...) et de collections particulières, dont la diversité reflète toute la richesse de cette période précédant la Seconde Guerre mondiale."<br /></p> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée plein tarif : 9,50 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /> gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h4>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h4> <h5>Fantin-Latour<br /></h5> <h5>Du 14 septembre 2016 au 12 février 2017<br /></h5> <p>Henri Fantin-Latour est l'invité d'honneur du Musée du Luxembourg. Un artiste à part, sensible, à fleur de peau, aux multiples facettes<br /></p> <p>C'est une belle rétrospective.<br /> Elle est réalisée par la Réunion des Musées Nationaux, Grand Palais et Musée d'Orsay.<br /> Elle suit un ordre chronologique, commençant par des œuvres de jeunesse de l'artiste, en particulier de nombreux auto-portraits, ses sœurs comme modèles, mises en scène en liseuses ou brodeuses, les natures mortes savamment composées.<br /> S'ensuivent ses fameux portraits de groupes d'artistes de son époque, les poètes avec Apollinaire, Verlaine et Rimbaud notamment, les peintres dont Manet, les musiciens …<br /> Il revient vers les portraits et les natures mortes, notamment dans sa période anglaise.<br /> Peu à peu il s'en éloigne pour ne plus que faire des œuvres dites d'imagination, inspirées par des sujets mythologiques ou des odes à la beauté du corps féminin.<br /> L'exposition nous permet de découvrir l'évolution dans le temps de l’œuvre de Henri Fantin-Latour. <br /> Cette exposition sera ensuite montrée au Musée de Grenoble.<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> Tous les jours de 10h30 à 19h<br /> Nocturne les vendredis jusqu'à 22h<br /></p> <p>Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros<br /> Tarif Réduit : 7,50 euros<br /> Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <pre></pre> <h4>16- Pinacothèques de Paris<br /></h4> <p>Fermée<br /></p> <pre></pre> <h4>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h4> <h5>Jade, des empereurs à l’Art Déco<br /></h5> <h5>Du 19 octobre 2016 au 16 janvier 2017<br /></h5> <p>"Depuis les empereurs de Chine - grands intercesseurs entre le Ciel et la Terre -, qui le considéraient comme parure naturelle, jusqu’à Cartier et les plus grands joailliers de Londres et de New York qui le sublimèrent au 20e siècle à travers les créations Arts déco inspirées par le goût chinois, le jade demeure cette pierre éternelle et mythique, objet de fascination et de pouvoir absolu pour le souverain.<br /> Quelque 330 pièces exceptionnelles sont réunies pour la première fois en France, prêtées par 15 institutions prestigieuses nationales et internationales dont le Musée national du Palais de Taipei, prêteur pour environ un tiers des oeuvres exposées. Une occasion unique pour le MNAAG de présenter cette « belle pierre », « image de la bonté » pour Confucius, et de dérouler l’histoire millénaire qui, depuis le néolithique jusqu’aux années 1920, ne cesse de questionner sa beauté, sa vertu, son symbole et son prestige.<br /> Expression majeure de la civilisation chinoise et matériau aux multiples facettes, le jade s’inscrit dans l’histoire la plus ancienne de l’art chinois. Une tablette de la culture néolithique de Longshan (2300 - 1800 avant notre ère) évoque le précieux matériau qui accompagna l’empereur Qianlong toute sa vie. Celui-ci, fasciné par cette pierre, fit graver poèmes et sceaux sur les plus beaux jades de sa collection.<br /> L’exposition s’attache à restituer le jade depuis son origine et aborde ses dimensions symbolique, esthétique et scientifique. Elle réunit de manière inédite, au côté d’un florilège d’oeuvres en jade du MNAAG, deux prestigieuses collections impériales chinoises jamais réunies jusqu’alors : celles du Musée national du Palais de Taipei et celles du Château de Fontainebleau, formant un rare ensemble auquel s’ajoutent de nombreux prêts issus du Louvre, du Musée des Arts décoratifs, du Musée Jacquemart-André, du Muséum d’Histoire naturelle…<br /> Qu’il se contemple sous la forme de simples tablettes polies, offertes comme cadeaux princiers, de motifs animaliers émanant d’un bestiaire impérial, de coupes, pots à pinceaux sur le thème des lettrés ou de façon plus guerrière de lames au tranchant redoutable, le jade n’est pas seulement prisé des empereurs de Chine, des sultans de Samarkand, des souverains moghols et des shahs safavides d’Iran. Il est aux yeux des Chinois plus précieux que l’or et jouit d’une attractivité sans pareil en Europe, lorsque les jades orientaux font leur entrée dès le 17e siècle dans les collections royales françaises, comme en témoigne l’exceptionnelle coupe du cardinal Mazarin.<br /> Le « musée chinois » de Fontainebleau constitué par l’Impératrice Eugénie conserve les derniers jades, principalement de l’époque Qing (1644 – 1911), entrés dans les collections des souverains français et provenant du sac du Palais d’été de Pékin.<br /> Plus tard l’Art déco investit tous les thèmes et toutes les périodes de l’art chinois, respectant pour chaque « apprêt », l’éclat naturel du jade, du cristal de roche ou du laque.<br /> Pour le plus grand bonheur des élégantes, la maison Cartier écrit au début du 20e siècle un nouvel épisode du goût de la Chine à Paris, hissant la haute joaillerie à son meilleur niveau de raffinement. En témoignent les bijoux d’exception que certaines célébrités arborent en ce début de siècle : la comtesse et mécène Mona Bismarck, l’Américaine Barbara Hutton dont le collier constitué de 27 boules de jadéite, serti de platine, d’or, de diamant et de rubis, sera présenté dans l’exposition.<br /> L’exposition s’achève sur un grand paravent de laque de Coromandel produit sous le règne de l’empereur Kangxi (1662 – 1722 ), mobilier très recherché par l’aristocratie européenne au 18e siècle.<br /> Au sein d’une scénographie d’inspiration chinoise ponctuée de paravents cimaises en bois ajouré, le jade se prête, dès la galerie d’accueil de l’exposition, au « toucher » des visiteurs, grâce à la mise à disposition de deux blocs lapidaires, l’un brut et l’autre poli, pour que chacun puisse mesurer toute la richesse de la matière, à la fois ferme, douce, onctueuse, veinée."<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs :<br /> collections permanentes<br /> 7,50 euros PT, 5,50 euros TR<br /></p> <pre></pre> <p>Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 9 ,50 euros PT, 7,00 euros TR<br /></p> <pre></pre> <h4>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h4> <h5>++ Carl Andre<br /> Sculpture as place, 1958 - 2010*<br /></h5> <h5>Du 18 octobre 2016 au 12 février 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Le Musée d’Art moderne rend hommage à Carl Andre (né en 1935 à Quincy, Massachusetts), artiste américain majeur du XXème siècle. L’exposition Carl Andre – Sculpture as place, 1958-2010 * couvre tout le spectre de son œuvre et en révèle la cohérence, en présentant une quarantaine de sculptures monumentales, de nombreux poèmes, des photographies, des œuvres sur papier et des objets inclassables. Les pièces iconiques côtoient des éléments jamais réunis, comme ses Dada Forgeries. Acteur principal du minimalisme (avec Donald Judd et Robert Morris), Carl Andre est aussi associé à l’art conceptuel et au Land art et apparait aujourd’hui comme l’un des plus grands sculpteurs du XXème siècle."<br /></p> <h5>++ Bernard Buffet<br /> Rétrospective<br /></h5> <h5>Du 14 octobre 2016 au 26 février 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise une rétrospective de l’œuvre de Bernard Buffet (1928 - 1999), considéré comme l’un des peintres français les plus célèbres du XXème siècle, mais également l’un des plus discutés. À travers une sélection d’une centaine de peintures, l’exposition propose une relecture d’une œuvre qui a été en réalité très peu vue."<br /></p> <h5>++ Eva et Adele<br /> You are my biggest inspiration<br /></h5> <h5>Du 30 septembre 2016 au 26 février 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Dans les collections permanentes. EVA &amp; ADELE, autoproclamées The Hermaphrodite Twins in Art (Les Jumelles hermaphrodites dans l’art), sont un couple atypique et emblématique de l´art actuel. Les artistes dépassent les frontières des genres dans une transgression affirmée. Toujours vêtues de tenues identiques surprenantes et ultra féminines, maquillées de paillettes et le crâne rasé comme des hommes, elles cherchent à démontrer que l’identité sexuelle n´est pas une question simple. Tout en restant en retrait du système du marché de l’art, EVA &amp; ADELE sont, depuis plus de 25 ans, de tous les vernissages, tous les lieux qu’elles considèrent comme des « socles de représentation ». Créant « l´événement dans l´événement », leurs apparitions ne relèvent pas de mondanités mais sont de véritables performances dont chaque détail est préalablement étudié et répété. "<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne jeudi jusqu'à 22h pour les expositions temporaires<br /></p> <p>Entrée gratuite pour les expositions permanentes<br /> Plein tarif : de 5 à 12 euros selon les expositions<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h4>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h4> <h5>La Conciergerie fait sa révolution<br /></h5> <h5>depuis le 14 décembre 2016<br /></h5> <p>"Depuis le 14 décembre, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédia et un chantier des collections.<br /> Vous pouvez également découvrir les salles médiévales et révolutionnaires de la Conciergerie ainsi que des espaces aujourd’hui disparus avec l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives. 1/ Nouvelle présentation des salles dédiées à la Révolution : maquette interactive, borne reprenant les archives des procès révolutionnaires.<br /> Pédagogiques et sensibles, ces dispositifs de médiation innovants permettent de redécouvrir le monument.  À travers des photos, des vidéos, des outils numériques innovants, des œuvres, des objets, des maquettes ou encore des textes, ce nouveau parcours vous invite à plonger dans l’histoire de la Révolution française, pour découvrir un autre visage d’un moment fondateur de la modernité et emblématique de Paris.<br />  Exemple :<br /> Suivez le parcours d'une prisonnière du monument dans son procès face à ses juges, depuis son arrestation jusqu’à son exécution grâce à une maquette animée installée dans le monument.<br /> 2/ Un dispositif de réalité augmentée : l’HistoPad.<br /> Interactif et immersif, l’HistoPad vous accompagne tout au long de votre découverte du monument… et même au-delà puisqu’il vous donnera un accès virtuel à des lieux fermés au public."<br /></p> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <p>Plein tarif 9 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité moins de 18 ans<br /></p> <h4>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h4> <h5>++ Jean Nouvel, mes meubles d’architecte. Sens et essence<br /></h5> <h5>du 27 octobre 2016 au 12 février 2017<br /></h5> <p>"Le musée des Arts décoratifs consacre une exposition au mobilier et aux objets de Jean Nouvel, l’un des rares architectes contemporains à avoir vu éditer plus de cent de ses créations depuis 1987.<br /> Pour Jean Nouvel, cette invitation unique est l’occasion d’un véritable parti pris. Au-delà d’une simple rétrospective, il engage ainsi un dialogue avec le lieu, son histoire et sa collection. L’exposition « Jean Nouvel, mes meubles<br /> d’architecte » se dévoile au fil du musée, des galeries du Moyen Âge et de la Renaissance à celles dévolues aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais également dans les espaces dédiés aux collections de design graphique et de publicité dont il a signé l’aménagement en 1998, créant des situations inédites, comme autant d’interférences. "<br /></p> <h5>++ L’esprit du Bauhaus<br /></h5> <h5>du 19 octobre 2016 au 26 février 2017<br /></h5> <p>« Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit l’architecte Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie.<br /> Le musée des Arts décoratifs rend hommage à l’esprit du Bauhaus à travers plus de 900 œuvres, objets, mobilier, textiles, dessins, maquettes, peintures, replacés dans le contexte de l’école et témoignant de l’extrême richesse des champs d’expérimentation. L’exposition aborde en préambule le contexte historique et les sources qui ont permis au Bauhaus de voir le jour, pour inviter ensuite les visiteurs à suivre toutes les étapes du cursus des étudiants dans les différents ateliers. Elle se clôt par une invitation à l’artiste Mathieu Mercier dont le regard porté sur les œuvres de ses contemporains (artistes, designers, plasticiens, créateurs de mode) témoigne de la permanence et de la vivacité de l’esprit du Bauhaus.<br /> Cette école, lieu de vie et croisement entre art, artisanat et industrie trouve une résonance forte dans l’engagement de la – mécène de l’exposition – qui par ses programmes est très impliquée dans la création et la transmission."<br /></p> <h5>++ Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale<br /></h5> <h5>du 1er décembre 2016 au 23 avril 2017<br /></h5> <p>"À chaque saison de la mode, comme dans l’actualité sociale et politique, difficile d’échapper à la question du code vestimentaire. « Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale » invite à revisiter les scandales qui ont présidé les grands tournants de l’histoire de la mode du XIVe siècle à nos jours."<br /></p> <p>++ Les services « aux oiseaux Buffon » du comte Moïse de Camondo. Une encyclopédie sur porcelaine du 13 octobre 2016 au 15 janvier 2017<br /></p> <p>"Le musée Nissim de Camondo possède une exceptionnelle collection de services de Sèvres à décor ornithologique, connus sous le nom de « services Buffon ». Véritable encyclopédie en images peintes sur porcelaine, les services sont exposés pour la première fois au complet en regard des illustrations empruntées aux archives Buffon et aux volumes de l’édition de luxe de l’Histoire naturelle des oiseaux (Paris, Bibliothèque centrale du Museum national d’Histoire naturelle) ainsi que de gravures de François-Nicolas Martinet. Cette collection comprend environ 350 pièces, acquises par le comte Moïse de Camondo, allant du service de table, aux compotiers, en passant par les seaux à glace, mortier, jatte à punch ou encore tasses à glace. "<br /></p> <p>Tarifs de 11 à 19 euros Plein Tarif<br /> De 8,50 à 15 euros Tarif Réduit<br /></p> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /></p> <pre></pre> <h4>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h4> <h5>++ Arnold Schönberg Peindre l'âme<br /></h5> <h5>du mercredi 28 septembre 2016 jusqu'au dimanche 29 janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Compositeur, théoricien et enseignant, poète, peintre, chef de file de la Seconde École de Vienne, inventeur du dodécaphonisme... Arnold Schönberg (1874-1951) fut un des plus grands créateurs du XXe siècle.<br /></p> <p>L’exposition, conçue en étroite collaboration avec le Centre Arnold Schönberg à Vienne, est la première manifestation parisienne consacrée à Schönberg peintre, depuis celle du musée d’Art moderne de la ville de Paris en 1995.<br /> Compositeur, théoricien et enseignant, poète, chef de file de la Seconde École de Vienne, inventeur du dodécaphonisme... Arnold Schönberg (1874-1951) fut un des plus grands créateurs du XXe siècle. Cette liste serait incomplète sans ajouter « peintre ». Il réalise, à partir de décembre 1908 et pendant quelques années, une œuvre hors norme, dans laquelle les autoportraits et les portraits de ses proches voisinent avec ce qu’il intitulait des Regards – sortes de visions hallucinées –, des caricatures, des scènes de nature ou des études de décor pour ses opéras. Débutant à un moment charnière de son travail de compositeur, cette démarche picturale a valeur de journal.<br /> L’exposition, conçue en étroite collaboration avec le Centre Arnold Schönberg à Vienne, est la première manifestation parisienne consacrée à Schönberg peintre, depuis celle du musée d’Art moderne de la ville de Paris en 1995. Bénéficiant de prêts exceptionnels, elle met en lumière, à travers 300 oeuvres et documents, la qualité singulière de cette production, en la situant dans son contexte artistique viennois, avec des œuvres de Richard Gerstl, Egon Schiele, Oskar Kokoschka ou Max Oppenheimer.  Par un choix de travaux contemporains de Kandinsky, elle rappelle les liens entre les deux créateurs, unis dans leur art par une approche conjointe des pratiques musicales et picturales."<br /></p> <h5>++ « Ô vous, frères humains » Luz dessine Albert Cohen<br /></h5> <h5>du 6 décembre 2016 au 28 mai 2017<br /></h5> <p>« Un enfant juif rencontre la haine le jour de ses dix ans. J’ai été cet enfant. »<br /> Albert Cohen, 1972<br /> « <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/…" title="…">…</a> courant 2015, j’ai ressenti le besoin de relire Ô vous, frères humains. J’ai été plus puissamment encore frappé par le calvaire psychologique de ce petit garçon, déambulant à la lisière de la folie, par le message testamentaire d’Albert Cohen... »<br /> Luz, 5 février 2016<br /></p> <p>"Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme expose les planches originales du roman graphique de Luz, Ô vous, frères humains, adapté du récit éponyme d’Albert Cohen. Quatre ans après avoir obtenu une reconnaissance internationale avec Belle du seigneur, Albert Cohen publie Ô vous, frères humains (Gallimard, 1972). Alors âgé de soixante-dix-sept ans, l’écrivain place au cœur de son ouvrage l’un des événements les plus traumatisants de sa vie : en 1905, le jour de ses dix ans, il subit en public les insultes antisémites d’un camelot à Marseille. Douleur, colère et désespoir vont ébranler son sentiment de sécurité, fragilisant à jamais ses certitudes sur la fraternité des hommes. C’est en évoquant cette expérience, que l’écrivain lance un appel à la mémoire d’une humanité commune et solidaire.<br /> Quelques mois après l’attaque terroriste du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, au cours de laquelle périssent ses amis et collègues, Luz publie Catharsis chez Futuropolis. Dans ce « carnet de santé en images », il décrit le choc provoqué par les attentats. Toujours habité par le thème de la perte de l’innocence, il s’empare ensuite du récit autobiographique d’Albert Cohen.<br /></p> <p>À partir de ce texte, qui l’a profondément marqué pendant l’adolescence, il livre un roman graphique poignant et singulier. L’album paraît en avril 2016 chez le même éditeur.<br /> L’exposition des 130 dessins du roman graphique de Luz, prêtés par l’artiste, permet de faire redécouvrir au public l’un des textes les plus forts et les plus émouvants d’Albert Cohen. En regard de ce manifeste humaniste, l’exposition présente des archives issues du fonds Albert Cohen récemment acquis par le mahJ."<br /></p> <p>Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h<br /> Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h, Mercredi : 11 h à 21 h<br /> Dimanche : 10 h à 19 h<br /></p> <pre></pre> <p>Expositions permanentes de 6 à 9 euros<br /> Expositions temporaires de 5 à 8 euros<br /> Expositions jumelées de 5 à 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h4>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h4> <h5>"Coluche"<br /></h5> <h5>du 7 septembre 2016 au 14 janvier 2017<br /></h5> <p>Le 19 juin 1986, Coluche disparaissait à la suite du choc de sa moto contre un «putain de camion». Pour rendre hommage à cet artiste provocateur et incisif à l’humour décapant, l’Hôtel de Ville accueille l'exposition Coluche qui ouvre au public l’univers inconnu de cet homme, cet amoureux de la vie menant à la fois sa carrière d’humoriste, de comédien, d’homme de médias ou de créateur des Restos du Cœur.<br /></p> <pre></pre> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> de 10h à 18h30<br /></p> <p>Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h4>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h4> <h5>Expositions<br /></h5> <h5>Accrochage en cours :<br /> George Sand et Eugène Delacroix, dans l’atelier du musée<br /></h5> <p>"L’entrée dans les collections du musée Eugène Delacroix du premier portrait de George Sand réalisé par Delacroix est l’occasion d’un accrochage qui évoque les liens d’amitié fidèles qui s’établirent entre la femme de lettres et le peintre. Ces liens furent d’autant plus profonds qu’ils se nouèrent entre deux êtres dissemblables, qui surent s’estimer et se soutenir. Ils échangèrent, de 1835 à 1863, jusqu’à la mort du peintre, plusieurs centaines de lettres.<br /></p> <p>Leur ton, très vite, devient chaleureux ; Delacroix abandonne le Madame, pour un « chère femme », ou un « chère bonne », pour « Amie et sœur bien chère », témoignant de son affection profonde. Lui, si casanier, consentit même, plusieurs fois, à se rendre à Nohant, dans la propriété de Sand, qu’elle menait de main de maître. Bruissant du vacarme d’une maisonnée active, des disputes des jeunes gens, des ordres donnés à la domesticité, des contraintes de la gestion du domaine, la grande maison devait sembler bien difficile à vivre pour l’anxieux Delacroix, qui appréciait tant sa quiétude et son confort. Ce fut-là, pourtant, qu’il réalisa un de ses grands chefs d’œuvre, L’Education de la Vierge, peint en double hommage à son hôtesse, à ses combats pour l’instruction des jeunes filles, et à Rubens.<br /></p> <p>Le peintre et l’écrivain partagèrent une vive passion pour Shakespeare comme pour Byron ; Sand posséda, ainsi, une des versions du Giaour et du Pacha, à partir duquel Delacroix fit réaliser une gravure. Ils aimèrent, de concert, la puissance rude, aux couleurs embrasées, de l’art de l’Espagne. S’ils ne furent ni l’un, ni l’autre, musiciens, leur goût pour la musique s’enflamma avec leur rencontre avec Frédéric Chopin, qui vécut avec Sand une histoire d’amour aussi profonde que complexe, avec Delacroix une amitié vibrante."<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00<br /></p> <pre></pre> <p>Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 7 €<br /></p> <p>Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 15 € <br /></p> <h4>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h4> <h5>++ Aventuriers des mers<br /> De Sindbad à Marco Polo<br /></h5> <h5>du 15 Novembre 2016 au 26 février 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Une somptueuse exposition!" - Le Point<br /> "Cette exposition convoque l'Histoire aussi bien que l'imaginaire." - Connaissance des Arts<br /> "Une agréable épopée historique, littéraire et scientifique où se mêlent réalité et fiction." - Télérama Sortir<br />  "On peut rêver en découvrant les objets parfois fabuleux et les peintures témoignant de cette longue histoire et saisir le rôle joué par les navigateurs dans le rayonnement de la culture arabe." Elle<br /> "C'est tout un monde oublié, riche d’échanges, une véritable mondialisation avant l’heure que restitue l’exposition Aventuriers des mers” - France Culture<br /> "Un grand bol d’aventures!" - Publikart.net<br /></p> <h5>++ Biskra, sortilèges d'une oasis<br /> 1844-2014<br /></h5> <h5>du 23 septembre 2016 au 22 janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Henri Matisse, André Gide, Béla B­artók… Tous sont venus chercher l’inspiration à Biskra, aux portes du Sahara. L’historien de l’art Roger Benjamin recontextualise leurs œuvres en convoquant une multitude de documents inédits, dont de nombreuses photographies anciennes. Une lecture post-coloniale qui n’oublie pas les héritiers de ce pan d’histoire. "<br /></p> <p>Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h<br /> samedi, dimanche et jours fériés 10h-19h<br /></p> <h4>25 - Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h4> <p>Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /> Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7 000 instruments et objets d’art. Près de 1 000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.<br /> Des expositions temporaires explorant la musique sous toutes ses formes<br /> L’originalité du Musée de la musique est de proposer, en plus de la collection permanente, des expositions temporaires sur des thématiques favorisant le croisement des disciplines artistiques des problématiques culturelles et des zones géographiques.<br /> Visites guidées, colloques ou concerts donnés sur les instruments des collections enrichissent ou prolongent la visite, et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Philharmonie. <br /></p> <h5>++ Ludwig van<br /></h5> <h5>du 14 octobre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>L’exposition Ludwig van présente 250 œuvres visuelles et sonores, confrontées à d'authentiques témoignages, qui retracent l'épopée grandiose de ce compositeur tout à tour consacré, fantasmé, modernisé, détourné voire industrialisé.<br /></p> <h5>++ MMM- Matthieu Chedid rencontre Martin Parr<br /></h5> <h5>du 4 octobre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <p>"À l’heure où la photographie rencontre un engouement sans précédent et la musique s’introduit de plus en plus dans la sphère des musées et expositions, ces deux arts ne sont pourtant pas si souvent présentés ensemble.<br /> Irriguant les cultures tant savantes que populaires, ils n’ont cependant cessé de se croiser et de s’enrichir dans une mutuelle fascination. Qu’il s’agisse des photographes professionnels de la musique, des photographes plasticiens qui intègrent les arts du son dans leur démarche, des musiciens photographes ou photographiés, ces associations hybrides donnent naissance à de riches rencontres artistiques à variables multiples.<br /> La Philharmonie, pionnière dans les expositions musicales, continue d’innover en lançant un nouveau programme d’expositions associant photographie et musique dont MMM est la première de la série. "<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> du mardi au vendredi de 12h à 18h<br /> le samedi et le dimanche de 10h à 18h<br /></p> <h4>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h4> <p>fermé pour rénovation<br /></p> <h4>27- Cité des Sciences et de l'Industrie<br /></h4> <h5>++ Mutations urbaines la ville est à nous !<br /></h5> <h5>Du 14 juin 2016 au 5 mars 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>« Chaque seconde, la population mondiale augmente de deux personnes. »<br /> "Après 2008, année charnière où la proportion des personnes vivant en zone urbaine a dépassé la moitié de la population mondiale, l’urbanisation se poursuit. Dans les années à venir, une multiplication et une extension des mégalopoles et des bidonvilles sont à prévoir.<br /> Croissance démographique, vieillissement des populations, généralisation de l’utilisation des données numériques… les écosystèmes particuliers que sont les villes sont en pleine transformation et présentent pour le 21e siècle des enjeux majeurs.<br /> Pourquoi et comment se transforment les villes ? En quoi cela change-t-il nos modes de vie ? L'exposition "Mutations urbaines", présentée jusqu'au 5 mars 2017, vous propose une promenade urbaine en abordant à la fois des aspects technologiques, humains et symboliques des évolutions citadines.<br /> En trois grands moments, Villes sous tensions, Terre urbaine, et Devenirs urbains, l'exposition offre, à travers un portrait multifacettes des villes d'aujourd’hui, une matière à réflexion et à participation."<br /></p> <h5>++ Bébés animaux <br /> L’expo pour les 2-7 ans<br /></h5> <h5>Jusqu'au 20 août 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Autour de 73 animaux naturalisés, familiers ou plus inattendus, l’exposition « Bébés animaux » aborde des notions simples sur la biologie et le comportement animal en racontant des histoires vraies sur la naissance et la croissance des bébés animaux. <br /></p> <p>Au moyen d’une scénographie aux couleurs vives et gaies, aux formes douces, aux matières douillettes, elle se présente comme un terrain d’aventures avec de nombreux jeux corporels, sensoriels, et  des activités multimédia. Les enfants peuvent ainsi construire le nid d’un oiseau, se déplacer comme le crapaud accoucheur, se camoufler, retrouver qui est le bébé de qui…<br /></p> <p>Un parcours en six étapes traite de la naissance, des fonctions vitales, des moyens de défense, du développement, de l’apprentissage et de  l’autonomie des bébés animaux. Par moments, les enfants sont conviés à comparer leur nourriture, leur croissance, leur aptitude à se débrouiller seul ; ils prennent ainsi conscience de leur propre développement. "<br /></p> <p>Horaires<br /> ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> Fermé le lundi<br /></p> <p>Plein Tarif 12 euros<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> A partir de 2 ans<br /></p> <h4>28 - Fondation Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gabdhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris<br /></h4> <pre></pre> <h5>++ L'exposition «Icônes de l'art moderne, la collection Chtchoukine. » se tiendra à la Fondation Louis Vuitton à Paris<br /></h5> <pre></pre> <h5>du 22 octobre 2016 au 05 mars 2017.<br /></h5> <p>"L'exposition rend hommage à l'un des plus grands mécènes du début du 20ème siècle, Sergeï Chtchoukine - collectionneur russe « visionnaire » de l'art moderne français du début du 20ème siècle.<br /> L'exposition présente un ensemble exceptionnel de cent trente chefs-d'œuvre de la collection Chtchoukine, tout particulièrement représentatifs de l'art moderne : de Monet, Cézanne, Gauguin, Rousseau à Derain, Matisse et Picasso."<br /></p> <h5>++ Art/ Afrique, le nouvel atelier<br /></h5> <h5>du 26 avril au 28 août 2017<br /></h5> <p>L'exposition sera consacrée à la création récente de l'Afrique Subsaharienne à l'Afrique du Sud<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif 16 euros<br /> Moins de 26 ans 10 euros<br /> Moins de 18 ans 5 euros<br /> Moins de 3 ans gratuit<br /> Offre famille 32 euros<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires du 21 Janvier au 27 février 2017<br /> Lundi 11h-20h<br /> Mardi fermé<br /> Mercredi, Jeudi 11h-20h<br /> Vendredi 11h-23h<br /> Samedi Dimanche 9h-21h<br /></p> <p>Horaires du 27 février au 5 mars 2017<br /> du lundi au dimanche 7h-23h<br /></p> Expositions à Paris Printemps-été 2016 urn:md5:c5a5423ae4198fdd26e361755e62bd72 2016-03-18T22:30:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris musées de Paris <h2>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h2> <h3>Concordances esthétiques<br /></h3> <h4>jusqu'au 17 juillet 2016<br /></h4> <p>« L’art de George Desvallières auquel le Petit Palais consacre une rétrospective jusqu’au 17 juillet (accès à l’étage), s’est singularisé au contact de ses maîtres, Jules-Élie Delaunay et Gustave Moreau.<br /> Un choix d’œuvres puisées dans le riche fonds des peintures et des arts graphiques du musée des beaux-arts de la Ville de Paris, permet d’évoquer la diversité des rencontres esthétiques, qui d’une génération à l’autre, ont accompagné l’évolution de l’artiste.<br /> Dès 1907, le musée accueille des œuvres de Desvallières. L’artiste était déjà présent au Petit Palais en 1903 pour la première édition du Salon d’automne dont il fut l’un des ardents défenseurs et il fut largement représenté en 1937 dans la grande rétrospective des Maitres de l’art indépendant. Certains de ses compagnons de route ont également laissé leur empreinte au musée, tels Maurice Denis, le co-fondateur des Ateliers d’art sacré ou encore Georges Rouault formé dans l’atelier de Moreau. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Petit Palais est ouvert du lundi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.<br /> Nocturnes le jeudi jusqu’à 20h uniquement pour les expositions temporaires.<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Accès gratuit pour les expositions permanentes<br /> Pour soutenir les musées, un ticket "donation", pour la visite des collections permanentes et/ou des expositions temporaires vous est proposé au tarif de 2€. Ce tarif s'applique sur la base du volontariat des visiteurs.<br /> Le tarif des expositions temporaires varie en fonction des expositions.<br /> Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit<br /></p> <h2>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h2> <h3>++ Carambolages (Galeries Nationales)<br /></h3> <h4>du 2 mars au 4 juillet 2016<br /></h4> <p>Carambolage : terme du jeu de billard. Coup dans lequel la bille du joueur va toucher deux autres billes. fig. : coup double, ricochet.<br /> 185 œuvres d’art, issues d’époques, de styles et de pays différents, sont présentées dans un parcours conçu comme un jeu de dominos, où chaque œuvre induit la suivante par une association d’idées ou de formes. Les créations de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray, Annette Messager et d’autres artistes anonymes dialoguent au sein d’un parcours ludique qui revisite notre approche traditionnelle de l’histoire de l’art.<br /></p> <h2>++ Seydou Keita (Galeries Nationales)<br /></h2> <h3>du 31 Mars au 11 juillet 2016<br /></h3> <p>« Seydou Keïta (1921-2001) est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands photographes de la deuxième moitié du XXe siècle. La valorisation de ses sujets, la maîtrise du cadrage et de la lumière, la modernité et l’inventivité de ses mises en scène lui ont valu un immense succès. Il prend sa retraite en 1977, après avoir été le photographe officiel d’un Mali devenu indépendant. Son œuvre constitue un témoignage exceptionnel sur la société malienne de son époque. »<br /></p> <h2>++ Amadeo de Souza Cardoso (Galeries Nationales)</h2> <h3>du 20 avril au 18 juillet 2016<br /></h3> <p>« Amadeo de Souza-Cardoso est un artiste aux multiples facettes dont l’œuvre se situe à la croisée de tous les courants artistiques du XXe siècle. Au-delà des influences impressionnistes, fauves, cubistes et futuristes, il refuse les étiquettes et imagine un art qui lui est propre, entre tradition et modernité, entre le Portugal et Paris. Cent cinquante œuvres d’Amadeo et de ses amis proches, Modigliani, Brancusi ou encore le couple Delaunay, sont rassemblées dans cette exposition, qui est la première grande rétrospective consacrée à l’artiste portugais depuis 1958. »<br /></p> <h2>++ La terre, le feu et l'esprit (Salon d'Honneur, square Jean Perrin<br /></h2> <h3>du 27 avril au 20 juin 2016<br /></h3> <p>« Si la céramique est créée à l’aide de terre et de feu dans le monde entier, son style et ses caractéristiques varient grandement d’une région à l’autre. La céramique coréenne incarne à merveille le caractère unique de la Corée et l’esprit du pays. Elle est un domaine artistique à part entière. Cette exposition présente de nombreux chefs-d’œuvre de la collection du Musée National de Corée, dont bon nombre ont été officiellement désignés Trésors et Trésors nationaux. Elle permet aux visiteurs d’explorer toute l’histoire de la céramique coréenne, en se plongeant dans l’esprit qui l’habite.<br /> L’exposition présente une vision d’ensemble de la céramique coréenne, des temps anciens de la période des Trois royaumes à l’ère contemporaine, en passant par les dynasties Goryeo et Joseon. Parmi les œuvres anciennes les plus remarquables figurent notamment des vases anthropomorphes, souvent enterrés avec les défunts pour guider leur âme dans l’au-delà conformément aux croyances funéraires à l’époque. »<br /></p> <pre></pre> <h2>++ Monumenta 2016. Huang Yong Ping (Nef)<br /></h2> <h3>du 8 mai au 18 juin 2016<br /></h3> <p>« Depuis 2007, des artistes contemporains de renommée internationale investissent la Nef du Grand Palais avec des œuvres magistrales conçues pour l’occasion. Après Anselm Kiefer, Richard Serra, Christian Boltanski, Anish Kapoor, Daniel Buren et Ilya et Emilia Kabakov, Huang Yong Ping relève le défi en 2016. Représentant de l’avant-garde artistique chinoise, il imagine une installation spectaculaire, qui est aussi une réflexion sur les transformations de notre monde. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture 10h à 20h les lundi jeudi vendredi samedi et dimanche<br /> Le mercredi de 10h à 22h<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein : 13 €<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <h2>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h2> <h3>++ Paul Klee<br /></h3> <pre></pre> <h4>L'ironie à l’œuvre<br /></h4> <h5>Expositions<br /></h5> <pre></pre> <p>6 avril 2016 - 1er août 2016<br /> de 11h00 à 21h00<br /> Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris<br /> 14€ / TR 11€<br /> Nocturne jusqu'à 23 h tous les jeudis soirs<br /></p> <p>« Le Centre Pompidou propose une nouvelle traversée de l’œuvre de Paul Klee, quarante-sept années après la dernière grande rétrospective française que lui consacra le musée national d’art moderne, en 1969.<br /> Réunissant environ deux cent cinquante œuvres, en provenance des plus importantes collections internationales, du Zentrum Paul Klee et de collections privées, cette rétrospective thématique pose un regard inédit sur cette figure singulière de la modernité et de l’art du 20e siècle.<br /> ... L’artiste interroge les moyens que lui donne l’art d’atteindre ses aspirations. Ce thème éclaire l’attitude de Paul Klee vis-à-vis de ses pairs et des courants artistiques contemporains, montre comment il assimile ou détourne ces influences, créant une expression unique....<br /></p> <p>L’exposition se déploie en sept sections thématiques qui mettent en lumière chaque étape de l’évolution artistique de Paul Klee : les débuts satiriques ; Cubisme ; Théâtre mécanique (à l’unisson avec Dada et le surréalisme) ; Constructivisme (les années au Bauhaus de Dessau) ; Regards en arrière (les années 1930) ; Picasso (la réception par Klee après la rétrospective de Picasso à Zurich en 1932) ; Années de crise (entre la politique nazie, la guerre et la maladie).<br /> Le parcours réunit peintures, sculptures, dessins et peintures sous verre, une sélection prestigieuse dont la moitié n’a jamais été montrée en France. »<br /></p> <h3>++ Pierre Paulin<br /></h3> <pre></pre> <h4>Expositions<br /></h4> <h5>11 mai 2016 - 22 août 2016<br /></h5> <pre></pre> <p>de 11h00 à 21h00<br /> Galerie 3 - Centre Pompidou, Paris<br /> 14€ / TR 11€<br /></p> <p>« Designer, architecte d’intérieur, créateur, Pierre Paulin sculpte l’espace, l’aménage, le «paysage». Ses environnements, ses meubles, ses objets industriels, se mettent au service du corps. Avec plus de soixante-dix pièces de mobilier et une cinquantaine de dessins inédits, l'exposition consacrée par le Centre Pompidou à Pierre Paulin propose une traversée de tout l’œuvre du designer et de quarante années de création.<br /> Elle présente des pièces phares devenues des « icônes » de l’histoire du design «Anneau, Mushroom, Ribbon Chair, Butterfly, Tulip ...» et fait la part belle à des projets inédits, auto-édités, comme le Tapis-siège, la déclive, la tente, etc. Des pièces rares des années 1950 et des prototypes sont également dévoilés dans l'exposition.<br /> En 1971, Pierre Paulin est choisi par Claude et Georges Pompidou pour revisiter l’aménagement des appartements privés du Palais de l’Élysée. En 1984, c’est au même designer que fait également appel François Mitterrand pour concevoir l’architecture intérieure et le design de son bureau présidentiel.<br /> L’exposition invite le visiteur à établir un dialogue entre corps et confort. Parce que les recherches de Pierre Paulin ont été sans cesse motivées par les thèmes du confort et d’un nouvel art de vivre, au ras du sol par exemple, le parcours propose au public de s’asseoir dans les sièges les plus emblématiques du créateur, des rééditions mises à la disposition des visiteurs.<br /> L’exposition présente, enfin, une reconstitution inédite du living room de la Calmette, la villa dessinée dans les Cévennes par le designer dans les années 1990 : le public y expérimente un épais diwan (tapis) glissant le long d’un mur, se retournant sur le sol et accueillant quatre fauteuils Tongue. »<br /></p> <h2>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h2> <h3>Fernel Franco<br /> Cali, Clair–Obscur<br /></h3> <h4>6 février › 5 juin 2016<br /></h4> <pre></pre> <p>Commissaires de l’exposition : Alexis Fabry et María Wills Londoño<br /> « Du 6 février au 5 juin 2016, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la première rétrospective européenne consacrée à Fernell Franco, figure majeure et pourtant méconnue de la photographie latino-américaine. Photojournaliste de profession, Fernell Franco réalise en parallèle un travail personnel expressif dédié à la précarité et aux contrastes urbains de Cali, ville où il a vécu et travaillé presque toute sa vie. L’exposition réunit plus de 140 photographies issues de 10 séries différentes réalisées entre 1970 et 1996, et met en lumière l’importance du travail de Fernell Franco au sein de la riche scène artistique de Cali qui émerge au début des années 1970. En hommage à Fernell Franco, l’artiste colombien Oscar Muñoz réalise une nouvelle œuvre spécialement pour l’exposition. »<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Droit d'entrée 10,50 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité dans certains cas<br /></p> <h2>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h2> <h3>L'atelier en plein air, les Impressionnistes en Normandie<br /></h3> <h4>du 18 mars au 25 juillet 2016<br /></h4> <p>« Cette exposition rassemble un ensemble d’une cinquantaine d’œuvres prestigieuses, issues de collections particulières et d’institutions européennes et américaines majeures, qui retrace l’histoire de l’Impressionnisme, de ses peintres précurseurs aux grands maîtres.<br /> Le XIXe siècle voit l’émergence d’un genre pictural nouveau : le paysage en plein air. Cette révolution picturale, née en Angleterre, va se propager sur le continent dès les années 1820 et la Normandie devenir, pendant un siècle, la destination préférée des peintres d’avant-garde.<br />  Pour attirer les artistes, la Normandie dispose de sérieux atouts : la beauté et la diversité de ses paysages ; la richesse de son patrimoine architectural ; la mode des bains de mer qui draine une clientèle fortunée ; la facilité d’accès par bateau ou par diligence, puis par le train ; sa situation à mi-chemin entre Londres et Paris, les deux capitales artistiques de l’époque. Dès la fin des guerres napoléoniennes, les paysagistes anglais (Turner, Bonington, Cotman...) débarquent en Normandie, avec leurs boîtes d’aquarelle, tandis que les français (Géricault, Delacroix, Isabey...) se rendent à Londres pour découvrir l’école anglaise. De ces échanges naît une école française du paysage, dont Corot et Huet prennent bientôt la tête. À leur suite, c’est une myriade de peintres qui va sillonner la région et inventer une nouvelle esthétique : Delacroix, Riesener, Daubigny, Millet, Jongkind, Isabey, Troyon...<br />  Cette révolution artistique se cristallise, au début des années 1860, lors des rencontres de Saint-Siméon, qui réunissent chaque année à Honfleur et sur la Côte Fleurie tout le gratin de la nouvelle peinture.  Il y a là Boudin, Monet et Jongkind, un trio inséparable, mais aussi tous leurs amis : Courbet, Daubigny, Bazille, Whistler, Cals... Sans compter Baudelaire, le premier à avoir célébré, dès 1859, les « beautés météorologiques » de Boudin. Non loin de là, dans la Normandie bocagère, Degas peint ses premières courses de chevaux au Haras-du-Pin et Berthe Morisot s’initie au paysage, tandis qu’à Cherbourg, Manet révolutionne la peinture de marine. Dès lors, pendant plusieurs décennies, la Normandie va devenir l’atelier en plein air préféré des Impressionnistes. Monet, Degas, Renoir, Pissarro, Boudin, Morisot, Caillebotte, Gonzales, Gauguin... vont y épanouir leur art et le renouveler constamment.<br /> L’exposition se propose d’évoquer d’abord le rôle décisif joué par la Normandie dans l’émergence du mouvement impressionniste, à travers les échanges franco-anglais, le développement d’une école de la nature et les rencontres de Saint-Siméon. Puis, passant d’une approche historique à une approche géographique, l’exposition montrera à quel point les paysages et plus encore les lumières de la Normandie ont été déterminants dans l’attirance que cette région a exercée sur tous les maîtres de l’Impressionnisme. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes le lundi jusqu’à 20h30.<br /></p> <h5>Tarifs<br /> </h5> <p>PT 12 euros<br /> TR 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h2>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h2> <pre></pre> <p>Fermeture pour travaux, réouverture en septembre 2016<br /></p> <h5>Horaires%%</h5> <p>de 10h30 à 19h00.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Prix d'entrée : 13 €<br /> Gratuit pour les moins de 11 ans<br /></p> <h2>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h2> <pre></pre> <h2>Le Douanier Rousseau, l'innocence archaïque<br /></h2> <h3>du 22 mars au 17 juillet 2016<br /></h3> <p>« Peintre éminemment singulier, Henri Rousseau est un cas unique dans l'histoire de l'art européen. Son œuvre s'inscrit pourtant dans son temps, au tournant du XXe siècle : en confrontant sa peinture à quelques-unes de ses sources d'inspiration, qui comptent l'académisme comme la nouvelle peinture, et aux œuvres des artistes d'avant-garde l'ayant intronisé comme père de la modernité, Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque se veut une mise en lumière critique de son art autour d'une réflexion sur la notion d'archaïsme.<br /></p> <p>L'archaïsme est ainsi le fil conducteur entre les œuvres de cette exposition, présentée une première fois au Palazzo Ducale de Venise en 2015, avant de rejoindre les salles du musée d'Orsay au printemps prochain. Les chefs-d’œuvre d'Henri Rousseau des collections des musées d'Orsay et de l'Orangerie (de La Charmeuse de Serpents à La Noce) seront confrontés aux toiles prêtées par les plus prestigieuses institutions internationales. Des œuvres de Seurat, Delaunay, Kandinsky ou Picasso mais aussi d'artistes méconnus permettront d'évoquer la richesse des liens qui se tissent autour du Douanier Rousseau, creuset d'une voie originale dans l'exploration de la modernité. »<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture de 9h30 à 18h le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 12 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 9 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 18 euros<br /></p> <h2>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h2> <h3>++ Persona, étrangement humain<br /></h3> <h4>du 26 Janvier au 13 novembre 2016<br /></h4> <p>« Comment l'inanimé devient-il animé ? Comment l'homme instaure t il une relation insolite ou intime avec des objets ? Un groupe d'anthropologues s'est penché sur ces questions, à l'heure où notre conception de l'humain vacille et que ses frontières ne cessent d'être repoussées. (robotique, anthropomorphisme) »<br /></p> <p><br /></p> <h3>++ Chamanes et divinités de l'équateur précolombien<br /></h3> <h4>du 16 février au 15 mai 2016<br /></h4> <p>« Immersion dans le monde des esprits de l'Amérique précolombienne à travers l'une des figures majeures des cultures ancestrales d’Équateur : le chamane. Passeur de tradition, il présidait rites, cérémonies ou fêtes, assurant ainsi l'ordre spirituel et social d'une communauté »<br /></p> <pre></pre> <h3>++ Dakar 66, chroniques d'un festival panafricain<br /></h3> <h4>du 16 février au 15 mai 2016<br /></h4> <p>« Avril 1966 : le premier « Festival Mondial des Arts Nègres » ouvre ses portes à Dakar. Les plus grands noms des scènes culturelles d'Afrique et de la diaspora s'y donnent rendez-vous. » L'exposition retrace cet événement.<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>expositions permanentes PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> billets jumelés PT : 11 euros TR : 9 euros<br /></p> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /></p> <pre></pre> <h2>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h2> <p>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></p> <h5>Horaires du musée :<br /></h5> <p>Tous les jours (sauf lundi et fériés) de 15h à 19h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €<br /></p> <h2>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h2> <h3>Zao Wou-Ki, une donation exceptionnelle<br /> Dessins, céramiques et encres de Chine, bronzes et céladons de la collection du Maïtre.<br /></h3> <h4>24 juin - 23 octobre 2016<br /></h4> <pre></pre> <p>« L’entrée dans la collection du Musée Cernuschi de la donation de Madame Françoise Marquet-Zao est historique.<br /> Tout d’abord, elle rappelle que, dès 1946, les œuvres de Zao Wou-ki avaient été présentées pour la première fois en France au Musée Cernuschi. Vadime Elisseeff, alors conservateur au musée, avait eu le discernement et l’audace de présenter au public parisien cet artiste à la fois jeune et inconnu ! La presse de l’époque avait tout de suite reconnu le talent de Zao Wou-ki. Deux ans plus tard, le jeune peintre chinois arrivait à Paris, une ville qui allait demeurer l’espace privilégié de sa création.<br /> Les œuvres de la donation évoquent justement cette période clé au cours de laquelle Zao Wou-ki multiplie les expériences techniques et chemine de la figuration vers l’abstraction. Ainsi pour le seul travail sur papier, l’artiste pratique le fusain, l’aquarelle, la gouache et bien sûr l’encre. Il réalise quelques portraits d’un trait sûr aux accents matissiens, s’inspire aussi bien de modèles vivants nus que de gravures et d’estampages chinois antiques. Après quelques années de rupture, il retrouvera la voie de l’encre à partir des années 1970 et ne la quittera plus. La série de compositions abstraites datées des décennies 1970 à 2000, illustre avec précision les multiples facettes de cette recherche.<br /> Il faut également souligner l’extrême importance des objets antiques collectionnés par Zao Wou-ki pour les collections patrimoniales du Musée Cernuschi. Il commence à les rassembler à partir de la fin des années 1960, mais c’est surtout à partir des années 1990 et 2000 que les acquisitions se font plus nombreuses, au gré des achats, des cadeaux d’amis à l’occasion d’anniversaire ou de visites à l’atelier. Ces pièces datées des Shang aux Qing, témoignent de plusieurs millénaires d’histoire de l’art de la Chine. Ces vases rituels, brûle-parfums aux patines vertes et bleutées, ces céladons aux formes simples sont aussi des sources irremplaçables pour tous ceux qui souhaitent connaître le goût et l’intérêt pour l’antiquité chinoise de Zao Wou-ki.<br /> La donation compte également des œuvres des artistes chinois amis de Zao Wou-ki, en particulier Walasse Ting. Alors même que le Musée Cernuschi prépare un hommage à cet artiste pour l’automne 2016, ces œuvres viennent enrichir les collections à point nommé.<br /> Auparavant, le public pourra découvrir les œuvres de la donation de Françoise Marquet-Zao à partir du 24 juin et pendant tout l’été 2016. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif : 8 €<br /> Tarif réduit : 6 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h2>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h2> <h3>++ Hubert Robert, 1733-1808<br /> Un peintre visionnaire<br /></h3> <h4>du 9 Mars 2016 au 30 Mai 2016<br /></h4> <p>« Le musée du Louvre rend hommage à l’un des plus brillants artisans de sa création, artiste de premier plan au talent visionnaire. Bien plus que le peintre de ruines et de paysages dont la postérité a gardé l’image, Hubert Robert fut l’un des plus grands créateurs d’imaginaire poétique du 18e siècle.<br /> Véritable homme des Lumières, il entreprit un remarquable itinéraire d’artiste qui le conduisit de Rome jusqu’à la cour de France dont il réalisa certains des plus spectaculaires décors. Mémorialiste de Paris et de l’histoire tumultueuse de la Révolution française, Hubert Robert acheva sa brillante carrière en conservateur attentif et engagé du tout récent Muséum central des arts, le futur musée du Louvre. Cet artiste à l’œuvre tout à la fois éclectique et profondément cohérente embrassa les genres distincts du paysage poétique, des caprices urbains et architecturaux, des études archéologiques, et il entreprit des réalisations, remarquables et novatrices, dans le domaine des jardins paysagers ou des décors palatiaux. Cette dimension est au coeur de l’exposition monographique – la première depuis 1933 – que le musée du Louvre en association avec la National Gallery of Art de  Washington a décidé de lui consacrer. Est ainsi réuni un ensemble exceptionnel et varié de 140 œuvres (dessins, peintures, gravures, peintures monumentales), issues des plus grands fonds patrimoniaux français et étrangers. »<br /></p> <h3>++ Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador<br /></h3> <h4>du 17 Octobre 2015 au 4 Juillet 2016<br /></h4> <p>« Ouverte tout au long de l’année scolaire, l’exposition « Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador » raconte comment dessinateurs, sculpteurs, peintres, marionnettistes, cinéastes ou musiciens du monde entier se sont nourris des mythes et leur ont donné forme et vie.<br /> Qu’est-ce qu’un mythe ? Comment les mythes sont-ils représentés ? Comment les artistes s’en sont-ils emparés ? Racontés, chantés, transcrits, illustrés, les  mythes sont présents dans toutes les cultures et civilisations, jusqu’à la culture populaire contemporaine.<br /> L’exposition présente environ 70 œuvres, réparties en quatre sections. Découvrez les récits imaginés par différentes civilisations pour tenter d’expliquer la création du monde. Laissez-vous conter les cycles de la nature dans le monde grec, égyptien, ou dans les civilisations de l’Islam ; partez à la rencontre des héros mythologiques, comme Gilgamesh, Orphée, Hercule ou Icare, et observez comment les artistes de l’Antiquité ou de l’époque moderne les ont représentés ;<br /> interrogez-vous sur l’interprétation contemporaine des mythes et métamorphoses… De Jean Cocteau à Star Wars, des mangas japonais à Fantômas, les mythologies de la culture populaire ne puisent-elles pas toujours dans le même répertoire d’histoires et de récits ? »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.<br /> Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Billets collections permanentes 12 euros<br /> Billets exposition Hall Napoléon : 13 euros<br /> Billet jumelé ; 16 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h2>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h2> <h3>++ Entre sculptures et photographies<br /></h3> <h4>Du 12 avril au 17 juillet 2016<br /></h4> <p>« A la suite de l'exposition Mapplethorpe-Rodin et en écho à la place singulière qu’occupa la photographie dans le travail de sculpteur d’Auguste Rodin, le musée Rodin consacre une exposition à des artistes de la seconde moitié du XXe siècle qui ont pratiqué de front la sculpture et la photographie.<br /> L’exposition présentera une sélection d’œuvres de John Chamberlain (1927-2011), Cy Twombly (1928-2011), Dieter Appelt (né en 1935), Markus Raetz (né en 1941), Mac Adams (né en 1943), Gordon Matta-Clark (1943-1978), Richard Long (né en 1945), Giuseppe Penone (né en 1947), avec l’ambition de mettre en lumière la diversité et la particularité des pratiques et univers artistiques combinant sculpture et photographie, et de proposer ainsi une approche renouvelée de ces techniques, au-delà de la traditionnelle question de leur influence réciproque.<br /> Les huit artistes présentés appartiennent à cette génération et dans la continuité de cette attitude, ils entretiennent une proximité étroite entre photographie et sculpture, au point de ne pouvoir parfois faire la part de chaque pratique. De Richard Long à Giuseppe Penone, de Dieter Appelt à Cy Twombly, l’exposition explore diverses voies de leur alliance et de leur connexion, tantôt activités autonomes (Cy Twombly), tantôt imbriquées dès l’instant de leur production (Richard Long), tantôt en résonances d’un imaginaire commun  - l’arbre, la croissance, la vision (Giuseppe Penone), - le corps primitif (Dieter Appelt) -, tantôt dans la similitude formelle (John Chamberlain). Liées par les mêmes paradoxes de la vue et de la perception (Markus Raetz) ou par une logique narrative incertaine (Mac Adams), ou double témoignage en creux et en relief d’une intervention irréversible sur des architectures abandonnées (Gordon Matta-Clark).<br /> L’exposition démontre ainsi un élargissement considérable des catégories formelles et conceptuelles évoquées par les termes de « sculpture » et « photographie » avec des œuvres surprenantes mais toujours convaincantes, qui travaillent le corps humain, la matière, la lumière, le paysage. »<br /></p> <h3>++ Stahly : géométrique organique<br /></h3> <h4>Du 21 mai 2016 au 20 novembre 2016<br /></h4> <p>« À l’occasion du dixième anniversaire de la mort de l’artiste, le musée Rodin rend hommage au sculpteur François Stahly (1911-2006) qui avait installé son atelier à Meudon en 1949.<br /> Une occasion pour découvrir l’œuvre intime et polymorphe du sculpteur qui oscilla entre le végétal et le minéral, l’organique et le géométrique, à la recherche d’une appréhension de l’espace profondément géométrique. L’exposition sera réalisée grâce à des prêts exceptionnels de la famille Stahly et en collaboration avec la ville de Meudon et son musée d’art et d’histoire, où se tiendra également une exposition dédiée à l’artiste. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 17h45<br /> Nocturne le mercredi jusqu'à 20h45<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarif plein 10 € Tarif réduit 7 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 7 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE 4 €<br /></p> <pre></pre> <h2>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h2> <h3>"L'art et l'enfant"<br /> Chefs-d’œuvre de la peinture française : Cézanne, Chardin, Corot, Manet, Monet, Matisse, Renoir, Picasso… »<br /></h3> <h4>Du 10 mars 2016 au 03 juillet 2016.<br /></h4> <p>« Provenant de collections particulières et de prestigieux musées français et étrangers, une centaine d’œuvres signées Le Nain, Champaigne, Fragonard, Chardin, Greuze, Corot, Millet, Manet, Monet, Morisot, Renoir, Cézanne, Matisse, Picasso… composent une fresque inédite. A travers une sélection de rares peintures, le parcours retrace l’évolution du statut de l’enfant du XVe au XXe siècle et s’interroge, in fine, sur le rôle du dessin enfantin sur les avant-gardes du début du siècle passé.<br /> Une invitation à découvrir sous un jour nouveau des chefs-d’œuvre tel L’enfant au toton de Chardin, La béquée et La leçon de tricot de Millet, Le Clairon d’Eva Gonzalès, Le petit marchand de violettes de Pelez, Promenade à Argenteuil de Monet, Eugène Manet et sa fille Julie de Berthe Morisot, Les enfants de Martial Caillebotte et La Leçon de Renoir, Le ballon de Vallotton, Le portrait de Pierre par Matisse et Le peintre et l’enfant de Picasso.<br /> Une autre manière de voir la peinture, une exposition événement. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 6,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h2>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h2> <h3>Appolinaire, le regard du poète<br /></h3> <h4>du 6 avril au 18 juillet 2016<br /></h4> <p>« L’exposition Apollinaire, le regard du poète s’attache à la période où Guillaume Apollinaire a été actif comme critique d’art, essentiellement entre 1902 et 1918. Cette large quinzaine d’années, qui peut sembler réduite dans ses bornes chronologiques, va cependant concentrer un foisonnement prodigieux d’écoles, de manifestes, de tentatives et de découvertes dans le domaine des arts. La personnalité d’Apollinaire, sa sensibilité artistique, son insatiable curiosité, font de lui un témoin, un acteur et un passeur privilégié des bouleversements du début du XXe siècle. Grand découvreur de l’art de son temps, Apollinaire avait "situé une fois pour toutes la démarche d’un Matisse, d’un Derain, d’un Picasso, d’un Chirico (…) au moyen d’instruments d’arpentage mental comme on en avait plus vus depuis Baudelaire" déclarait Breton en 1952. Le propos de cette exposition est de rendre l’importance qu’a pu avoir pour son époque le regard de ce poète-critique comme Baudelaire ou Mallarmé en leurs temps. Poète, critique, découvreur des arts africains, ami des artistes, Apollinaire s’est révélé un acteur central de la révolution esthétique qui donna naissance à l’art moderne.<br /> Cette exposition souhaite explorer l’univers mental et esthétique d’Apollinaire à travers un parcours thématique : du Douanier Rousseau à Matisse, Picasso, Braque ou Delaunay, du cubisme à l’orphisme et au surréalisme, des sources académiques à la modernité, des arts premiers aux arts populaires. Elle mettra tout particulièrement à l’honneur les liens du poète avec Picasso dans une section dédiée... Elle trouve tout naturellement sa place au musée de l’Orangerie, aux côtés d’œuvres réunies par son ami Paul Guillaume, qu’il introduisit dans les cercles d’avant-garde et dont il devint le conseiller. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Entrée plein tarif : 9 €<br /> Entrée tarif réduit : 6,50 €<br /></p> <h2>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h2> <h3>Chefs-d’oeuvre de Budapest : Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Rónai...<br /></h3> <h4>du 9 mars au 10 juillet 2016<br /></h4> <p>« Le Musée du Luxembourg accueille les chefs-d’œuvre des musées de Budapest. Le célèbre Szépmuvészeti Múzeum, en cours de rénovation, se joint à la Galerie Nationale Hongroise pour présenter à Paris les fleurons de leurs collections, depuis la sculpture médiévale jusqu’au symbolisme et à l’expressionnisme.<br /> L’exposition rassemble quatre-vingt peintures, dessins et sculptures de Dürer, Cranach, Greco, Goya, Manet, Gauguin, Kokoschka (…) et une dizaine d’œuvres emblématiques de l’art hongrois offrant une perspective inattendue sur l’art européen. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert :<br /> Tous les jours de 10h à 19h<br /> Nocturne les lundis jusqu'à 22h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros<br /> Tarif Réduit : 7,50 euros<br /> Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <pre></pre> <h2>16- Pinacothèques de Paris<br /></h2> <p>Fermée<br /></p> <pre></pre> <h2>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h2> <h3>++ Carte blanche à Shouchiku Tanabe<br /></h3> <h4>Du 13 avril au 19 septembre 2016<br /></h4> <h5>Exposition présentée dans la Rotonde du 4e étage<br /></h5> <p>Le MNAAG invite un artiste japonais à imaginer pour le musée une création unique et éphémère. L’œuvre monumentale de l’artiste japonais Tanabe Shouchiku III est présentée dans la rotonde couronnant le musée et offrant une vue sur le ciel et le patrimoine de Paris.<br /></p> <p>"Tanabe Shouchiku III représente la quatrième génération d’une lignée de maîtres vanniers japonais initiée en 1890. Né Tanabe Takeo en 1973, il reçoit le nom d’artiste de Shouchiku, signifiant en japonais « petit bambou ». Son savoir-faire lui est transmis par son père qui lui enseigne l’art traditionnel de la vannerie – part de l’art floral japonais (ikebana) – et il utilise une technique de tressage en grosses mailles, procédé traditionnel familial. Formé également à l’Osaka Craft High School et à l’université des arts de Tokyo, il crée dans un style propre des objets utiles ou des formes pures, parfois en lien avec d’autres artistes, dont la laqueuse Sasai Fumie.<br /> Tanabe Shouchiku III, qui innove dans une complète fidélité à une quête devenue adage familial – « En relevant de nouveaux défis on crée la tradition » –, donne également une dimension monumentale toute particulière à son art. Il a exposé dans de nombreuses galeries et institutions et son travail est présent dans plusieurs collections de musées tant au Japon qu’en Europe et en Amérique. Il s’agit de sa première exposition dans un musée en France.<br /> En 2017, Tanabe Shouchiku III prendra le nom de Chikuunsai IV ou « nuage de bambou », quatrième du nom.<br /> Quatrième sculpture végétale élaborée par Tanabe Shouchiku III, cette installation est réalisée à partir de 8000 tiges de bambou calibrées. Symbole de bon augure tout comme le pin ou le prunier, le bambou est une incarnation de l’esthétique japonaise. Il se dresse haut et droit, ses feuilles produisant dans le vent un son naturel et apaisant. L’artiste emploie exclusivement des tiges de bambou tigré (torachiku) ou de bambou noir, constamment réutilisées. Ces bambous ne poussent qu’en un endroit du Japon, où le sol leur confère ces tigrures uniques. Ces brins de torachiku parlent ainsi de l’enracinement en un lieu mais aussi de la virtualité inépuisable de leur déplacement dans le temps et dans l'espace.<br /></p> <p>Création sculpturale, proprement spatiale, l’installation évoque des formes organiques. Elle met en évidence cinq grands éléments japonais : la terre (chi), l’eau (sui), le feu (ka), le vent (fû), le vide (kokû). C’est dans ce dernier élément que l’artiste puise son inspiration, sa philosophie du vide s’inscrivant parfaitement dans l’espace dédié de la rotonde que l’artiste qualifie de « dôme du musée », situé au dessus de la bibliothèque historique et largement ouvert sur le ciel de Paris.<br /> L’exposition est réalisée avec le concours de la Galerie Mingei Japanese Arts."<br /></p> <h3>++ Orient/Asie - Aller\Retour<br /></h3> <h4>Du 13 avril au 27 juin 2016<br /></h4> <p>« Le MNAAG dévoile ses trésors photographiques du 19e siècle à l’époque contemporaine et invite à un voyage dans l’espace et dans le temps qui témoigne de l’apport d’un savoir-faire, celui de la photographie, de l’Europe vers l’Asie et d’un retour d’images en sens inverse.<br /> Des régions qui étaient en partie représentées dans les collections du musée Guimet des origines, alors « musée des Religions », demeurent des photographies de l’Algérie, du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. Plusieurs panoramas sont exposés pour la première fois : Athènes, le Pirée, Constantinople ou encore Aden. Un album unique de 1860 sur l’Iran clôt cette première partie du voyage qui se poursuit par une série de rares photographies d’Afghanistan prises par B. Simpson en 1880-1881. Une cinquantaine d’années les sépare de celles des époux Hackin, alors qu’ils travaillaient pour la Délégation archéologique française en Afghanistan. Le visiteur découvre ensuite Peshawar au Pakistan et pénètre en Inde par Srinagar au Cachemire. Plus d’une vingtaine d’épreuves montrent le continent indien à travers l’œuvre de photographes célèbres comme Beato, Tripe et Bourne. Après un détour par Ceylan, le voyage se continue en Birmanie, puis avec les toutes premières photographies du Siam, avant celles des découvreurs d’Angkor, de la Cochinchine et du Tonkin. À cette étape du parcours, est présenté un panorama de Singapour vers 1874, attribué à Sachtler, et des photographies prises en Indonésie et aux Philippines. Puis, la Chine ouvre grand ses portes sur l’Extrême-Orient avec son architecture impériale et ses mandarins.<br /> Deux nouveaux panoramas, l’un de Macao par W. P. Floyd, et l’autre de Hong Kong par le photographe chinois Lai Fong, rappellent la présence des Portugais et des Britanniques dans la région. L’avant-dernière étape de ce grand périple est la Corée en 1908, vue par un jeune photographe amateur J. Corpet. Le Japon, pays pour lequel le MNAAG conserve une collection exceptionnelle, est représenté par plusieurs albums de différents auteurs comme Le Bas, Beato, ou J. Jansen lorsque ce dernier photographie depuis Nagasaki et Kobe le passage de Vénus devant le soleil le 9 décembre 1874, mais également Tamamura, Suzuki – dont un album accordéon est déployé sur plusieurs mètres – et quelques petits albums de poche à destination des touristes. Afin de montrer la qualité des plats en laque dont ils sont recouverts, deux albums sont exposés fermés.<br /> Ce panorama des trésors photographiques du MNAAG ne serait pas complet sans la présentation des photographes contemporains comme Marc Riboud, avec une vingtaine de photographies prises en Chine, Inde et Japon, Suzanne Held, le Coréen Bohnchang Koo ou encore le daguerréotypiste japonais Takashi Arai. »<br /></p> <h3>++ Araki<br /></h3> <h4>Du 13 avril au 5 septembre 2016<br /></h4> <p>« Figure incontournable de la photographie contemporaine japonaise, Nobuyoshi Araki est connu mondialement pour ses photographies de femmes ligotées selon les règles ancestrales du Kinbaku - l’art du bondage japonais -, pratique qui puise ses origines au XVe siècle. Cette exposition retrace cinquante années de son travail en plus de 400 photographies et compte parmi les plus importantes consacrées à Araki en France.<br /> Un choix très important sera extrait des milliers de photographies que l’artiste a réalisées de 1965 à 2016, depuis l’une de ses séries les plus anciennes intitulée Théâtre de l’amour en 1965 jusqu’à des oeuvres inédites, dont sa dernière création de 2015 réalisée spécifiquement pour le musée sous le titre Tokyo-Tombeau. Après une première découverte de la presque totalité des livres conçus par Araki suivie d’une introduction aux grandes thématiques de son œuvre – les fleurs, la photographie comme récit autobiographique, sa relation avec son épouse Yoko, l’érotisme, le désir, mais aussi l’évocation de la mort -, l’exposition évoquera son studio, laboratoire d’idées.<br /> Véritable journal intime d’un grand plasticien de la photographie pour qui « photographier est avant tout une façon d’exister », l’exposition se déploiera selon un parcours thématique, depuis les séries consacrées aux fleurs, la scène de Tokyo, ou encore le Voyage sentimental, illustration de son voyage de noce en 1971, suivie du Voyage en hiver en 1990, année du décès de son épouse.<br /> À mi-parcours de l’exposition, le visiteur s’introduit dans l’atelier d’Araki et découvre la démesure de sa production photographique, mise en regard d’œuvres issues des collections du MNAAG : estampes, photographies et livres anciens, illustrant les liens que l’artiste a entretenus avec la permanence d’une inspiration japonaise. Empreint de poésie et de recherche plastique, l’œuvre d’Araki repose également sur une expérimentation incessante. Ainsi les codes et stéréotypes du médium sont revisités par l’artiste qui intervient sur ses propres négatifs ou recouvre parfois ses images de calligraphies ou de peinture, dans un geste audacieux, souvent teinté d’humour.<br /> Conçue à partir d’œuvres provenant de collections privées et publiques (Tokyo, New York, Paris…), complétée des archives de l’artiste, cette exposition donnera à voir et à comprendre l’enracinement de l’art d’Araki dans la culture traditionnelle japonaise. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>collections permanentes : 7,50 euros PT et 5,50 euros TR<br /> Billet jumelé collections permanentes et temporaire : 9 ,50 euros PT 7,00 euros TR<br /></p> <pre></pre> <h2>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h2> <h3>++Paula Modersohn-Becker<br /></h3> <h4>L’intensité d’un regard<br /></h4> <h5>Du 8 avril au 21 août 2016<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première monographie de Paula Modersohn-Becker (1876-1907) en France. Bien que méconnue du public français, elle est aujourd’hui une figure majeure de l’art moderne. Malgré sa courte carrière artistique réduite à seulement une dizaine d’années, l’artiste nous transmet une œuvre extrêmement riche que l’exposition retrace à travers une centaine de peintures et dessins. Des extraits de lettres et de journaux intimes viennent enrichir le parcours et permettent ainsi de comprendre combien son art et sa vie personnelle furent intimement liés.<br /> Après une formation à Berlin, Paula Modersohn-Becker rejoint la communauté artistique de Worpswede, dans le nord de l’Allemagne. Très rapidement, elle s’en détache pour trouver d’autres sources d’inspiration. Fascinée par Paris et les avant-gardes du début du XXe siècle, elle y fait de nombreux séjours et découvre les artistes qu’elle admire (Rodin, Cézanne, Gauguin, Le Douanier Rousseau, Picasso, Matisse).<br /> Résolument moderne et en avance sur son temps, Paula Modersohn-Becker offre une esthétique personnelle audacieuse. Si les thèmes sont caractéristiques de son époque (autoportraits, mère et enfant, paysages, natures mortes,…), sa manière de les traiter est éminemment novatrice. Ses œuvres se démarquent par une force d’expression dans la couleur, une extrême sensibilité et une étonnante capacité à saisir l’essence même de ses modèles. Plusieurs peintures jugées trop avant-gardistes furent d’ailleurs présentées dans l’exposition Art dégénéré à Munich organisée par les nazis en 1937.<br /> Paula Modersohn-Becker s’affirme en tant que femme dans de nombreux autoportraits en se peignant dans l’intimité, sans aucune complaisance, toujours à la recherche de son for intérieur.<br /> Elle entretient, tout au long de sa vie, une forte amitié avec le poète Rainer Maria Rilke. Leur correspondance et plusieurs œuvres en constituent de fascinants témoignages. Rilke rend hommage à l’artiste dans un poème, Requiem pour une amie, composé après sa mort à l’âge de 31 ans.<br /> L’écrivaine Marie Darrieussecq porte un regard littéraire sur le travail de l’artiste en collaborant à l’exposition et au catalogue. Elle publie également sa première biographie en langue française, Être ici est une splendeur, Vie de Paula M. Becker (Éditions P.O.L, 2016). »<br /></p> <h3>++ Albert Marquet<br /></h3> <h4>Peintre du temps suspendu<br /></h4> <h5>Du 25 mars au 21 août 2016<br /></h5> <pre></pre> <p>"Le Musée d’Art moderne consacre à Albert Marquet (1875-1947), une importante monographie regroupant plus d’une centaine d’œuvres -peintures et dessins-, certaines montrées pour la première fois en France. Le parcours chronologique et thématique de l’exposition permet de redécouvrir un artiste inclassable qui a évolué avec les mouvements de l’époque, du post-impressionnisme au fauvisme, tout en conservant son indépendance stylistique.<br /> Marquet a passé sa vie à voyager entre les rives de la méditerranée et de la Seine, faisant du paysage et de l’eau, ses motifs favoris. Il a construit son œuvre loin des débats artistiques du moment, en maintenant une amitié indéfectible avec Henri Matisse, rencontré en 1892 dans l’atelier de Gustave Moreau.<br /> Du fauvisme auquel il est associé à ses débuts, il ne retient que quelques caractéristiques : la simplification des formes, une autonomisation relative de la couleur, l’apparence d’improvisation rapide. Mais Marquet recherche une harmonie tonale afin de montrer l’essentiel, veut synthétiser les sujets avec justesse et équilibre, « peindre comme un enfant sans oublier Poussin » (Marquet).<br /> Le parcours de l’exposition met en lumière cette constante recherche de modernité à travers les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil aux côtés de Matisse, ses œuvres de la période fauve, ses nus si caractéristiques entre étude académique et face à face sensuel, jusqu’à son obsession du paysage, de la variation à la série, « cette très particulière domination optique du monde » pour reprendre les mots de Jean Cassou, à la fois moderne et intemporelle.<br /> Conçue par le Musée d’Art moderne, cette exposition sera ensuite présentée au musée Pouchkine à Moscou d’octobre 2016 à janvier 2017."</p> <h3>+ + Alain Séchas, Coup de vent<br /> Accrochage dans les collections permanentes<br /></h3> <h4>Du 12 février au 12 juin 2016<br /></h4> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose, au sein des collections contemporaines, une sélection d’œuvres d’Alain Séchas (né en 1955 à Colombes). Partant des deux œuvres phares de la collection du musée, Le Chat écrivain (1996) et Untitled 49 (2012), cet accrochage présente également de nouvelles peintures inédites, provenant directement de l’atelier de l’artiste.<br /> Entre Le Chat écrivain donné au Musée d’Art moderne et Untitled 49 acquis en 2013, Alain Séchas pose d’emblée le cadre de cette présentation : une sculpture, son premier chat, qui deviendra une des figures-clefs de son œuvre ; et une toile représentative de sa période abstraite à laquelle l’artiste s’est consacré pendant quelques années. S’y rajoutent de nouvelles toiles qui marquent le retour d’Alain Séchas à la figuration, et plus particulièrement à sa figure emblématique du chat.<br /> Cette nouvelle série, pleine de sensibilité et d’humour, est incarnée par un « nouveau » chat dont la silhouette a tendance à se dissoudre dans le paysage. Le trait s’ouvre, le dessin n’a plus besoin d’être affirmé en tant que tel. La figure du chat devient davantage vectrice d’une idée et agit comme la synthèse d’une posture ou d’un geste issu d’une observation distancée, non sans autodérision. Séchas s’éloigne de la narration, et dresse plutôt un constat tendre et empathique de notre environnement. Derrière le burlesque de l'animal, se cache le récit partagé entre le spectateur et l’artiste. Séchas pousse le public à la confrontation, à s’interroger, tout en nous proposant une réflexion humoristique sur la vie quotidienne. À travers cet accrochage, Alain Séchas revient sur trois grandes périodes de sa carrière en mettant l’accent sur son œuvre actuelle. Il réactive, une nouvelle fois, le questionnement propre à la peinture qui, depuis plus d’un siècle, oscille entre forme et contenu, entre matérialité et représentation. Cette problématique se pose, pour Alain Séchas, en terme de vases communicants : "Mes chats sont d'autant plus humains qu'ils s'incarnent en peinture. J'aime ce médium toujours aussi aventureux..." (Alain Séchas, 2015) »<br /></p> <h3>++ Tacita Dean<br /> Accrochage dans les collections permanentes<br /></h3> <h4>Du 12 février au 25 septembre 2016<br /></h4> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente, au sein des collections contemporaines, le film JG de Tacita Dean. Acquis en 2014 par la Société des Amis du musée d’Art moderne et donné au musée, il complète un ensemble exceptionnel de l’artiste déjà présent dans les collections du musée.<br /> Depuis le début des années 90, l’artiste britannique Tacita Dean, née en 1965, ne cesse de voyager à travers le monde à la recherche d’images et de sons. Attirée par des objets, des événements ou des êtres disparus, elle s’emploie à les confronter au présent dans une approche très sensible. Ayant souvent recours à des prises de vue en temps réel et à des successions de plans fixes, l’artiste place le spectateur en situation d’attente et perturbe ainsi profondément sa perception du temps. Elle utilise différentes techniques comme la photographie, le dessin, l’installation mais privilégie le cinéma sur pellicule argentique en 16 et 35 mm. Elle est par ailleurs activement engagée dans la préservation de ce médium aujourd’hui en voie de disparition.<br /> Dans JG, film réalisé en 2013, les images de paysages de lacs salés, tournées dans plusieurs sites naturels des états de l’Utah et de Californie, s’entremêlent avec l’évocation de la Spiral Jetty réalisée par Robert Smithson en 1970. Celle-ci fut au centre de la correspondance de l’artiste avec J.G Ballard qui a inspiré le titre de l’œuvre. En effet, dans sa nouvelle de science-fiction La Voix du Temps (1960), l’écrivain anglais anticipe le dessin d’une figure mystérieuse proche de l’œuvre de Robert Smithson réalisée 10 ans plus tard. Pour Tacita Dean, son film JG et Spiral Jetty « ont un cœur analogique, non pas uniquement parce qu’elles ont été créées ou écrites à une époque où tourner en pellicule était le moyen pour enregistrer et transmettre images et sons, mais bien parce que leur forme hélicoïdale est analogue au temps lui-même.» Ainsi la sculpture de Smithson et le mandala dans le désert décrit par Ballard, deux images de la temporalité, se rejoignent dans la bobine de Tacita Dean, elle-même spirale et métaphore du temps qui se déroule.<br /> Pour JG, Tacita Dean utilise un procédé technique qu’elle a spécifiquement conçu pour le médium cinématographique qui consiste à masquer partiellement l’obturateur, suivant le principe du pochoir. La dimension matérielle du film qui n’aurait pu être obtenu dans un format numérique est rappelée par la présence de la pellicule noire qui borde les images. »<br /></p> <h3>++ Charlotte von Poehl<br /> En série<br /></h3> <h4>Du 12 février au 04 septembre 2016<br /></h4> <p>« A l’occasion de l’entrée dans la collection de l’œuvre "The Notepiece" de Charlotte von Poehl, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose un accrochage autour de cette série de cent dix dessins réalisés en 2004 lors d’une résidence au Henry Moore Institute à Leeds. L’artiste y a étudié les écrits et les ouvrages consacrés aux artistes conceptuels Eva Hesse, Robert Smithson et Sol LeWitt. Les notes - citations et réflexions - illustrées de dessins et d’aquarelles sur des feuilles d’un carnet à dessins, sont ici présentées tel un journal de bord.<br /> Charlotte von Poehl place au centre de son travail le temps, la répétition et la sérialité. Dans une activité quotidienne, elle revient sur ses motifs en ayant recours à des matériaux et des techniques ordinaires. Prendre des notes, dessiner, modeler participent d’une même pratique essentielle à sa démarche artistique. Chacune des œuvres fait partie d’un processus en devenir et n’est qu’un fragment d’un projet plus ample.<br /> Les Arrow Drawings (2004-2006) sont produits au crayon sur de grands papiers couverts d’un motif de flèches pointant dans toutes les directions, certaines repassées à l’encre ; chaque dessin est tracé à partir du modèle dans une vaine tentative de recopier à l’identique.<br /> Les Harlequins Drawings débutés depuis 2011 combinent cinq nuances d’aquarelle, dont la couleur bleue, et sont conçues à partir d’un protocole et d’une grille de rectangles d’1 cm par 2.<br /> Posés au sol selon un système géométrique, les Newtons, (2002-2015) petits cylindres en pâte à modeler de couleur, fabriqués manuellement par l’artiste, donnent aussi bien à voir le temps passé que l’énergie dépensée par le corps (un newton correspondant à la force qu’exerce une masse de 100 gr).<br /> La vidéo Blue Maiden (2009) dresse le portrait de l’île mythique Blå Jungfrun, située dans la Baltique et devenue une réserve naturelle. Margareta Claesson, une ancienne habitante, raconte comment des pierres de l’île sont redéposées anonymement : en effet, une malédiction est supposée frapper ceux qui les prennent. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h pour les expositions temporaires<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Entrée gratuite pour les expositions permanentes<br /> Plein tarif : de 5 à 12 euros<br /> Tarif réduit de 18 à 26 ans<br /> Gratuit : -18 ans<br /></p> <h2>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h2> <h3>Corps et âmes<br /></h3> <h4>Exposition de photographies de Nikos Aliagas<br /> du 24 mars au 22 mai 2016<br /></h4> <h5>Horaires<br /></h5> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 8,50 euros<br /> Tarif réduit 6,50 euros<br /> Gratuité moins de 26 ans<br /></p> <h2>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h2> <h3>++ Barbie<br /></h3> <h4>Du 10 mars au 18 septembre 2016<br /></h4> <p>« C’est la première fois que Barbie fait l’objet d’une véritable invitation dans une institution muséale française. Connu pour ses collections de design et de mode, de jouets et de publicité, le musée des Arts décoratifs est le lieu idéal pour mettre à l’honneur cette poupée iconique dont l’histoire se nourrit de sources multiples, en l’inscrivant pleinement dans une histoire culturelle et sociale du jouet aux XXe et XXIe siècles. »<br /></p> <h3>++ De la caricature à l'affiche 1850-1918<br /></h3> <h4>du 18 février au 4 septembre 2016<br /></h4> <p>« Le début du siècle voit s’éteindre ou se retirer de la scène, Toulouse Lautrec, Chéret, Mucha. L’absence de leurs images crée alors un sentiment de vide d’autant plus fort qu’elles étaient omniprésentes sur les murs de la ville. Un vide qui a laissé s’installer l’idée que l’art de l’affiche est resté moribond jusqu’en 1918. C’était mal connaître le rôle joué par les dessinateurs de presse et les caricaturistes durant cette période. Les annonceurs d’alors repèrent leur trait acerbe, leur maitrise du raccourci, leur art de l’ellipse, qui rejoignent les premières théories publicitaires. Ces dessinateurs prennent le relais et renouvellent le genre en profondeur. Parmi eux Jossot, Sem, Barrère, Guillaume, Gus Bofa, Roubille, ou Cappiello. Réalisée à partir des collections du musée, l’exposition retrace ce moment de l’histoire de l’affiche intimement lié à l’histoire de la presse, aux contextes politiques et économiques depuis 1850. »<br /></p> <h3>++ Une histoire, encore !<br /> 50 ans de création à l’École des Loisirs<br /></h3> <h4>du 1er octobre 2015 au 22 mai 2016<br /></h4> <h3>++ Faire le mur, quatre siècles de papiers peints<br /></h3> <h4>du 21 janvier au 12 juin 2016<br /></h4> <p>« Présenté dans les galeries d’études, cet événement révèle le fonds exceptionnel du département des papiers peints, en rendant publiques trois cents pièces emblématiques de la collection qui compte aujourd’hui plus de 400 000 œuvres en réserve.<br /> L’exposition juxtapose et compare des productions issues d’origines et de périodes différentes afin d’illustrer un large éventail de styles et de savoir-faire en usage du XVIIIe siècle à nos jours. L’ensemble exposé met ainsi en lumière la place majeure du papier peint dans l’histoire des arts décoratifs, tout en insistant sur les points forts de cette collection qui est la plus importante conservée au monde. »<br /></p> <pre></pre> <h3>++ Tissus inspirés, Pierre Frey<br /></h3> <h4>du 21 janvier au 12 juin 2016<br /></h4> <p>« Installé dans les galeries d’études, cet événement est le premier grand hommage jamais rendu à cette figure majeure de la décoration intérieure. À travers un parcours chronologique retraçant 80 années de création, œuvres et savoir-faire définissant l’esprit et le regard de Pierre Frey sont ainsi mis en lumière.<br /> Cette présentation inédite de tissus et de papiers peints côtoie non seulement les collections permanentes du musée, mais également des travaux d’artistes contemporains réunis en exclusivité pour l’occasion. Ces derniers permettent de se rendre compte de l’impact considérable de Pierre Frey sur les pratiques artistiques actuelles. En célébrant l’histoire et l’identité de cette Maison, cette exposition plonge le visiteur dans les coulisses du métier d’éditeur de tissus d’ameublement et de papiers peints afin de révéler ses sources d’inspiration et ses méthodes de production. »<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>de 11 à 19 euros Plein Tarif<br /> De 8,50 à 15 euros Tarif Réduit<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /></p> <pre></pre> <h2>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h2> <h3>Michel Nedjar<br /> Présences<br /></h3> <h4>15 février - 23 octobre 2016<br /></h4> <p>« Petit-fils d’une chiffonnière des Puces, fils d’un tailleur, Michel Nedjar fabrique, dès l’enfance, des poupées de chiffons qu’il enterre. La découverte de Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, agit sur lui comme une déflagration. Il s’identifie aux corps des victimes ; ses premières poupées, faites de tissus trouvés dans des poubelles, qu’il plonge dans l’eau, la boue, opèrent comme des rituels de renaissance.<br /></p> <p>La très importante donation qu’il fait aujourd’hui au mahJ est l’aboutissement de longues années d’échanges qui ont débuté en 2004, lors d’un colloque sur le « schmattès » (tissu de rebut), suivi, en 2005, par la commande d’un théâtre de Pourim intitulé Poupées Pourim, qui inaugura une nouvelle phase dans son œuvre. La découverte du sens profond de la fête des sorts, qui célèbre – par l’inversion, la transgression, le rire – le sauvetage des juifs d’une extermination programmée, a été déterminante et a donné naissance à une famille de poupées drôles, fragiles, carnavalesques, « réparées ».<br /></p> <p>Michel Nedjar a choisi des œuvres résumant au mieux son parcours artistique : un nombre important de dessins à l’acrylique, au pastel ; des masques ; des poupées constituées de tissus récupérés ; celles qu’il a réalisées en tant qu’éléments scénographiques de la pièce Meurtres de Hanokh Levin ; des « poupées-journaux », composées à partir d’éléments collectés lors de ses voyages.<br /></p> <p>La présentation dans le foyer de l’auditorium d’une partie de cette donation privilégie le versant graphique de l’œuvre. Poupées Pourim est réinstallé dans la chambre du duc, au sein du parcours permanent.<br /> Les œuvres de Michel Nedjar sont conservées au Centre Pompidou (donation Daniel Cordier) et à la Collection de l’art brut, à Lausanne (donation Dubuffet).<br /></p> <p>Le mahJ devient, avec le LaM de Villeneuve-d’Ascq (qui consacrera une rétrospective en 2017 à Michel Nedjar), un des centres de référence de l’œuvre de cet artiste. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h<br /> Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h, Mercredi : 11 h à 21 h<br /> Dimanche : 10 h à 19 h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Expositions permanentes de 6 à 8 euros<br /> Expositions temporaires de 4,50 à 7 euros<br /> Expositions jumelées de 4,50 à 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h2>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h2> <h3>Grandes résistantes contemporaines<br /></h3> <h4>Du 7 mars au 9 avril 2016<br /></h4> <p>« De l’engagement continu des femmes résistantes aux femmes agissant pour la paix et les droits dans le monde : 32 portraits : Lucie Aubrac, Shirin Ebadi, Pinar Selek, Aung San Suu Kyi, Taslima Nasreen, Malala Yousafzai, Anna Politkovskaïa…. »<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 18h30<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h2>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h2> <h3>Nouvel accrochage<br /> Delacroix en modèle<br /></h3> <h4>Du 16 mars à fin juin 2016<br /></h4> <p>« Eugène Delacroix ne fonda pas d’atelier, il fut considéré comme un modèle par bien des artistes, des futurs jeunes impressionnistes à Picasso et Matisse. Son talent, sa fidélité à son propre idéal, l’originalité de ses sujets et de leur traitement, la part donnée à l’imagination ont suscité, et suscitent toujours, une très vive admiration de la part des créateurs, peintres, graveurs, photographes. La collection du musée est riche d’œuvres pour lesquelles Delacroix, l’artiste et l’homme, a été pris pour modèle.<br /></p> <p>Cet accrochage exceptionnel, organisé dans l’atelier du peintre, donne l’occasion de présenter pour la première fois des acquisitions récentes, dont la magnifique interprétation des Femmes d’Alger dans leur appartement par Henri Fantin-Latour (1836-1904), acquis en 2015 grâce à un don généreux de la Société des Amis d’Eugène Delacroix. <br /></p> <p>« Je regrette beaucoup que vous ne puissiez faire une copie de l’Héliodore ; personne ne serait plus à même d’en faire une excellente reproduction. » Eugène Delacroix à Pierre Andrieu, le 15 décembre 1861<br /></p> <p>Dès 1822, Delacroix pressent le rôle essentiel des estampes d’interprétation, copies des peintures d’un maitre par d’autres artistes, dans la carrière d’un artiste et dans la diffusion de la connaissance des œuvres auprès du public. Ainsi, il autorise volontiers la gravure de ses œuvres, tout en portant un regard vigilant sur les estampes qu’on lui soumet, comme en témoignent ses échanges épistolaires avec Emile Lassalle au sujet de La Médée.<br /></p> <p>Le défi de telles estampes est de taille car l’œuvre de Delacroix se qualifie par ses effets de couleurs, difficiles à rendre dans une gravure en noir et blanc. Delacroix lui-même s’essaye à l’exercice de la lithographie au début de sa carrière, notamment avec Faust et Hamlet, mais tente également la copie de ses propres tableaux comme le Forgeron, ici présenté.<br /></p> <p>« Copier, c’a été l’éducation de presque tous les grands maîtres. <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/…" title="…">…</a>On copiait tout ce qui nous tombait sous la main d’œuvres d’artistes contemporains ou antérieurs » Eugène Delacroix, Journal, 20 janvier 1857<br /></p> <p>La copie d’après les maitres est un exercice incontournable, ancré dans l’enseignement académique, et Delacroix ne déroge pas à cette règle. Illustre copiste qui arpente le Louvre pour y apprendre de ses prédécesseurs tels que Rubens, Van Dyck ou Goya, Delacroix devient à son tour une source d’inspiration pour ses contemporains et les générations qui le suivent. A la fois romantique, épris d’Antiquité, homme de rupture, génie de la couleur, il incarne pour beaucoup un modèle à copier.<br /></p> <p>Le musée Delacroix, fidèle à sa vocation originelle de lieu de commémoration et d’hommage à l’artiste, présente dans son atelier plusieurs peintures d’après les chefs d’œuvres de Delacroix comme la Mort de Sardanapale par Frédéric Villot, qui est une copie stricte du maitre, mais aussi des interprétations plus libres telles que la copie des Femmes d’Alger de Fantin-Latour ou encore Apollon et le serpent Python, d’Odilon Redon. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Billet d’entrée au musée Delacroix : 6 €<br /> Billet d’entrée à l’exposition temporaire : 7,50 €<br /> Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 12 €<br /></p> <pre></pre> <h2>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h2> <h3>++ Des Trésors à porter<br /></h3> <h4>Du 11 février au 28 août 2016<br /></h4> <p>« L’exposition veut explorer l’univers de la parure des femmes à travers les bijoux du Maghreb, qui nous sont donnés à voir pour la première fois grâce à la collection Bouvier<br /></p> <p>Ces bijoux en métaux précieux – or, argent et argent doré – produits et diffusés en milieux citadins ou ruraux couvrent une période allant de la seconde moitié du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle. Bijoux de fête comme du quotidien, ils dévoilent l’inventivité et le savoir-faire des artisans ou des particuliers qui les ont façonnés.<br /> Les parures féminines du Maroc, d’Algérie, et de Tunisie se distinguent par un riche corpus : ornements de tête, temporaux, boucles d’oreille, colliers, fibules, bracelets et anneaux de chevilles qui revêtent une fonction utilitaire, ornementale mais aussi protectrice. La variété de leurs formes, de leurs décors et de leurs techniques témoigne de la diversité des peuples et de l’identité des régions qui constituent le monde arabe d’aujourd’hui. »<br /></p> <h3>++ Jardins d'Orient<br /> De l'Alhambra au Taj Mahal<br /></h3> <h4>19 avril - 25 septembre 2016<br /></h4> <p>« Saviez-vous que la tulipe, bien avant de devenir un emblème des Pays-Bas, était celui des sultans ottomans ? Que le parc public est une innovation récente en Orient ? Et qu’il est aujourd’hui à la pointe des projets de développement durable de mégalopoles du monde arabe ? Saviez-vous que dans une des anciennes langues de la Perse, le mot jardin, pairi-daeza, a donné… paradis ?<br /> Cette extraordinaire histoire des jardins d’Orient, venez la découvrir… au jardin : pendant toute la durée de l’exposition, le parvis de l’IMA sera investi par un jardin éphémère exceptionnel. Confiée au paysagiste Michel Péna, cette interprétation contemporaine des jardins d’Orient se veut une invitation ludique et sensorielle à s’imprégner des multiples facettes d’un art millénaire. Le visiteur pourra lézarder et déambuler à sa guise dans ses allées de roses et d’orangers, de palmiers et de jasmins, avant que ses pas ne le mènent à la découverte d’une immense anamorphose végétale imaginée par François Abelanet.<br /> Du jardin des sens au développement durable<br /> À l’intérieur du bâtiment de l’Institut du monde arabe, une exposition en cinq temps retracera l’histoire des jardins d’Orient depuis la plus haute Antiquité jusqu’aux innovations les plus contemporaines, de la péninsule Ibérique au sous-continent indien. Un parcours riche de quelques 300 œuvres d’art prêtées par de grands musées internationaux ou des collections privées, mais aussi de maquettes, de tirages photo géants ou encore d’ingénieux dispositifs rappelant ce que les jardins doivent au talent des ingénieurs du passé.<br /> Culture, histoire, technique, botanique, environnement, société…, l’art des jardins, privés comme publics, sera traité sous tous ses aspects : l’exposition analysera les sources d’inspiration du jardin oriental, ses codes et ses déclinaisons, avant de rechercher les liens tissés au fil des siècles avec les jardins d’Occident. Sans oublier d’ouvrir le débat sur le rôle que de la nature peut jouer dans les grandes villes contemporaines pour relever le défi de la modernité et de la durabilité environnementale.<br /></p> <p>Des jardins suspendus de Babylone au tout récent parc al-Azhar du Caire, de l’Alhambra de Grenade au Jardin d’essai d’Alger, du jardin princier au jardin pour tous, un passionnant parcours dont le fil conducteur est l’essence de la vie des jardins : l’eau, bien sûr ! »<br /></p> <h5>Musée de l'IMA, 7eme étage<br /></h5> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Combien tarifs du musée 8 € / 6 €* / 4 €**<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Mardi - jeudi : 10h00-18h00<br /> Vendredi : 10h00-21h30<br /> Samedi, dimanche et jours fériés : 10h00-19h00<br /></p> <h2>25- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h2> <p>« Le patrimoine historique du Musée s’étend du XVIe siècle à nos jours et témoigne de la richesse de l’invention musicale dans toutes les cultures du monde. La relation entre musique, instruments et objets d’art est renforcée par des expositions temporaires qui tissent des liens avec les autres arts et de grandes questions historiques.<br /> Une collection unique au monde<br /> Le Musée de la musique rassemble au sein de la Philharmonie de Paris une collection de plus de 7000 instruments et objets d’art. Près de 1000 en sont présentés dans l’espace d’exposition permanente, dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme un piano de Chopin ou une guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du XVIe siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde. Des expositions temporaires explorent la musique sous toutes ses formes.<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarif plein de 7 à 12 euros<br /> tarifs réduits variables allant jusqu'à la gratuité<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h. Fermeture le lundi.<br /></p> <h2>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h2> <p>Collections permanentes<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Accès gratuit aux collections permanentes et aux expositions-dossiers présentées dans la galerie de liaison du musée. Collections temporaires<br /> Entrée payante pour les expositions temporaires<br /> Les droits d'entrée sont spécifiques à chaque exposition (tarif plein, tarif réduit)<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés, dimanches de Pâques et de Pentecôte<br /></p> <pre></pre> <h2>27- Cité des Sciences et de l'Industrie<br /></h2> <h3>++ Darwin l'original<br /></h3> <h4>du 15 décembre 2015 au 31 juillet 2016<br /></h4> <p>« Réalisée en collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle, l’exposition « Darwin, l’original » entend renouer avec la pensée - souvent mal interprétée - de Charles Darwin, en expliquant la démarche du scientifique et les notions qui fondent sa théorie de l’évolution.<br /> Au fil d’un parcours interactif et immersif, l’exposition suit la vie de cet homme légendaire et nous guide dans le cheminement de sa pensée, dans la compréhension de son œuvre aussi magistrale que révolutionnaire.<br /> Elle aborde également le contexte historique de l’époque et la réception de ses idées dans une société où la science commence à s’affranchir de la religion. Enfin, elle donne un éclairage sur l’actualité des sciences de l’évolution et montre comment celles-ci s’inscrivent dans le programme tracé par Darwin. »<br /></p> <h3>++ Mental désordre<br /></h3> <h4>à partir du 5 avril 2016<br /></h4> <p>« Une exposition pour mieux comprendre les troubles psychiques<br />  Dans le monde, 1 personne sur 4 souffre d’un trouble psychique au cours de sa vie.<br /> En France 1,4 million de personnes sont suivies par les services de psychiatrie publique.<br /> Mais qu’est-ce qu’un trouble psychique ?<br /> Quels en sont les symptômes ?<br /> Comment soigne-t-on ces troubles ?<br /> Comment impactent-ils la vie quotidienne ?<br /> Souvent victime d’idées préconçues dues à l’ignorance, les personnes souffrant d’un trouble de la santé mentale rencontrent de nombreux obstacles qui entravent leur quotidien et gênent leur intégration sociale.<br /> Mental désordre invite à porter un autre regard sur les troubles psychiques en dissipant les préjugés.<br />  Dans une scénographie dominée par le bois, ponctuée des œuvres de l’artiste finlandaise Vappu Rossi, jeux, maquettes, témoignages, quiz, tests et simulations placent le visiteur au cœur d’une expérience sensorielle qui le sensibilise au vécu des personnes souffrant de troubles mentaux et lui permet d'appréhender autrement la maladie psychique. »<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Tarifs variables de 9 à 7 euros<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>La cité des Sciences est ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> La Géode est ouverte de 10h30 à 20h30 du mardi au dimanche, ainsi que certains lundis</p> Expositions à Paris Printemps- été 2015 urn:md5:941c0feaab10cd359406d08d8b13463e 2015-05-20T21:01:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris musees de Paris <h2>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h2> <h4>++ Les Bas-fonds du Baroque<br /></h4> <p>La Rome du vice et de la misère<br /> du 24 février au 24 Mai 2015<br /></p> <h2>++ Claude Gellée<br /></h2> <h4>Un lorrain à Rome au XVIIème siècle<br /></h4> <p>du 17 février au 7 juin 2015<br /></p> <h2>++ De Carmen à Mélisande<br /></h2> <h4>Drames à l'Opéra Comique<br /></h4> <p>du 18 mars au 24 juin 2015<br /></p> <h2>++ Thomas Lerooy<br /></h2> <h4>« Beauty in the shadows on the stars »<br /></h4> <p>du 26 mars au 5 juillet 2015<br /></p> <p>Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.<br /> Nocturnes le jeudi jusqu’à 20h uniquement pour les expositions temporaires.<br /> Accès gratuit pour les expositions permanentes<br /> Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit.<br /></p> <h2>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h2> <h4>++ Velazquez<br /></h4> <p>du 25 mars au 13 juillet 2015<br /></p> <p>« Figure majeure de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599- 1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol.<br /> L’exposition met son œuvre en dialogue avec de nombreuses toiles d’artistes de son temps qu’il a pu connaître, admirer ou influencer.<br /> Elle se penche également sur la question des variations de styles et de sujets dans les premières compositions de Velázquez, le passage entre naturalisme et caravagisme, ainsi que son égale habileté à exécuter paysages, portraits et peintures d’histoire. »<br /></p> <h4>++ Jean-Paul Gaultier<br /></h4> <pre></pre> <p>du 1er avril au 3 août 2015<br /></p> <p>« L’exposition présente des pièces inédites du créateur (haute couture et prêt-à-porter), créées entre 1970 et 2013. Elles sont accompagnées de croquis, archives, costumes de scène, extraits de films, de défilés, de concerts, de vidéoclips, de spectacles de danse et d’émissions télévisées.<br /> Le parcours bénéficie en outre du talent de nombreux artistes et experts de renom, dont la compagnie avant-gardiste théâtrale montréalaise UBU dirigée par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, qui a animé les mannequins suivant un procédé technologique novateur. Cet événement constitue la dixième étape d’un projet initié par Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal.<br /> Cette exposition est réalisée par le Musée des beaux-arts de Montréal avec la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, et la collaboration de la Maison Jean Paul Gaultier, Paris. »<br /></p> <h4>++ Icônes américaines<br /></h4> <pre></pre> <p>du 8 avril au 22 Juin 2015<br /></p> <p>« Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les œuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher - dont le SF Moma est dépositaire - l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde.<br /> Commencée dans les années 1970, la collection de Doris et Donald Fisher, co-fondateurs de l’entreprise Gap, rassemble plus d’un millier d’œuvres signées de 185 artistes tels que Alexander Calder, Roy Lichtenstein, Agnes Martin, Richard Serra ou encore Andy Warhol. »<br /></p> <h4>++ Lumière, le cinéma inventé, au Salon d'honneur,<br /></h4> <pre></pre> <p>du 27 mars au 14 Juin 2015<br /></p> <p> « À l’occasion du 120e anniversaire du Cinématographe, l’Institut Lumière organise une exposition inédite dédiée aux  inventions phares des pionniers lyonnais du cinéma, Louis et Auguste Lumière, dont l’histoire est intimement liée à Paris : la première séance publique payante fut ainsi organisée au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895, et les frères Lumière présentèrent les premiers films en 75 mm lors de l’Exposition Universelle de 1900 non loin du Grand Palais…<br /> Riche, créative et avant-gardiste, l’œuvre des frères Lumière fut motivée par une fascination pour les images fixes ou en mouvement.<br />   Du Cinématographe, appareil permettant tout à la fois de filmer, de tirer des copies et de les projeter, à l’Autochrome mettant la photographie couleur à la portée de tous, en passant par le Photorama, premier essai concluant de projection de vues à 360°, la première partie de l’exposition présente les multiples innovations de la famille Lumière qui marquèrent l’avènement d’une épopée technique, artistique et industrielle universelle en constante évolution : le cinéma. Une large place est ainsi consacrée à la diffusion, sous différentes formes, des 1 500 films Lumière, joyaux aux multiples interprétations : reflets de l’Histoire, des prémices de l’écriture cinématographique, de l’ouverture au monde mais aussi témoins de la vie familiale du début du XX e siècle. D’un parti-pris visuel qui bénéficie des dernières techniques liées au numérique, le parcours et le dispositif scénographique contribuent à ré-enchanter les images et à retrouver leur magie originelle. Ils donnent aussi  l’occasion de s’interroger sur leur devenir et sur les territoires du futur technologique que les héritiers des Lumière, d’Edison, de Marey, Demenÿ ou Muybridge explorent à l’aube du XXIe siècle. Ainsi, la seconde partie de l’exposition aborde au sens large la question de l’Héritage Lumière : l’évolution des techniques de filmage - le passage de l’argentique au numérique -, la trace de l’esthétique Lumière chez les cinéastes contemporains, la mythologie des salles de cinéma… Sont alors convoquées les œuvres de Bresson, Pialat, Klein, Crasneanscki, etc.<br /></p> <p>Cette exposition contribue à redonner sens et place à l’image de cinéma, qui au début du XXI e siècle, connaît d’importantes mutations. »<br /></p> <p>Ouverture dimanche et lundi 10h à 20h<br /> Du mercredi au samedi 10h à 22h<br /> Sauf « Icônes américaines » nocturne jusqu'à 22h que le mercredi<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /> Tarifs<br /> Plein : 13 € (12 euros pour Icônes américaines)<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <h2>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h2> <h4>++ Le Corbusier<br /></h4> <p>Mesures de l'homme<br /> du 29 avril au 3 août 2015<br /></p> <h4>++ Qu'est-ce que la photographie ?<br /></h4> <p>Du 4 mars au 1er Juin 2015<br /></p> <h2>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h2> <h4>Bruce Nauman<br /></h4> <p>Du 14 mars au 21 juin 2015,<br /></p> <p>« la fondation Cartier pour l'art contemporain a le privilège de présenter la première exposition majeure de l'artiste américain Bruce Nauman à paris depuis plus de 15 ans.<br /> Pour cette occasion, l’artiste a sélectionné une série d’œuvres récentes, présentées pour la première fois en France à côté d’installations plus anciennes.<br /></p> <pre></pre> <p>L’ensemble représente un large éventail des médiums explorés tout au long de sa carrière et reflète l’attention très particulière que Bruce Nauman porte à l’environnement immédiat entourant ses œuvres et à l’implication physique et sensible des spectateurs. Œuvres immersives, les pièces exposées résonnent avec le bâtiment de la Fondation Cartier et accentuent le contraste entre les espaces d’exposition transparents du rez-de-chaussée et ceux, plus fermés, de l’étage inférieur...<br /> …... Cette exposition, spécialement créée pour la Fondation Cartier, offre une occasion unique de découvrir certaines des œuvres les plus marquantes de Bruce Nauman de ces deux dernières décennies. Elle révèle également le lien rarement exploré entre ses pièces les plus abstraites » – vidéos et œuvres sonores centrées sur une exploration de la voix et du corps humains – et ses installations monumentales, chargées de références spirituelles et environnementales.<br /></p> <p>Ouverture du mardi au dimanche de 11h à 20h.<br /> Nocturne le mardi jusqu'à 22h<br /> Tous les jours visite guidée à 18h avec le billet d'entrée<br /> Droit d'entrée 10,50 euros<br /> Tarif réduit 7 euros<br /> Gratuité dans certains cas<br /></p> <h2>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h2> <h4>De Giotto à Caravage<br /></h4> <pre></pre> <p>du 27 mars au 20 juillet 2015<br /></p> <p>« L’exposition présente les grands noms de la peinture italienne, du XIVe au XVIIe siècle, redécouverts par Roberto Longhi (1899/1890-1970), l’une des personnalités majeures de l’histoire de l’art italien. Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera, Caravage… autant d’artistes de premier plan qui seront ainsi mis en lumière. Aux oeuvres issues de la Fondation Roberto Longhi, présentées pour la première fois en France, répondront les oeuvres prêtées par les plus grands musées français et italiens. Un dialogue inédit entre ce grand connaisseur et ses passions artistiques.<br /></p> <p>L’exposition s’ouvre sur une section consacrée aux œuvres de Caravage dont le célèbre Garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi (Florence). Artiste emblématique pour lequel Roberto Longhi s’est passionné, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle en passant d’une peinture naturaliste à une peinture plus inspirée, marquée par le clair-obscur. Autour du Garçon mordu par un lézard, deux autres oeuvres de Caravage sont exceptionnellement réunies : Le Couronnement d’épines de la Collezione Banca Popolare di Vicenza et L’Amour endormi de la Galleria Palatina (Florence).<br /> Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l’exposition mettra en regard les œuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l’influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, à Rome d’abord, puis dans toute l’Europe. Carlo Saraceni (vers 1579 – 1620) et Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ont contribué à populariser les thèmes travaillés par Caravage – figures du Christ, scènes bibliques… – et à les diffuser. Deux générations reprendront ces thèmes à leur compte : Jusepe Ribera (1591-1652) à travers ses apôtres saisissants, Matthias Stomer (1600 – 1652) ou Mattia Preti (1613 – 1699).<br /></p> <p>Au cours de ses recherches, Roberto Longhi s’est également intéressé aux primitifs, ces artistes rénovateurs du début du XIVe siècle (Giotto), et aussi aux artistes italiens du XVe siècle à l’origine de la peinture moderne (Masaccio, Masolino, Piero della Francesca). Quelques uns de leurs chefs-d’œuvre ont été prêtés pour cette exposition par la Galerie des Offices et la Galleria Palatina à Florence, les Musées du Vatican et les Gallerie dell’Accademia à Venise.<br /></p> <p>L’exposition retrace ainsi au Musée Jacquemart-André quelques-uns des moments clés de l’art italien grâce aux lumières apportées par Roberto Longhi, des maîtres de l’avant-garde de la Renaissance italienne, jusqu’à Caravage et les caravagesques. »<br /></p> <p>Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes les lundis et samedis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.<br />  PT 12 euros<br /> TR 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h2>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h2> <pre></pre> <h4>Fermeture pour travaux<br /></h4> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 19h00.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30<br /> Prix d'entrée : 13 €<br /> Gratuit pour les moins de 11 ans<br /></p> <h2>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h2> <pre></pre> <h4>++ Pierre Bonnard. Peindre l'Arcadie<br /></h4> <pre></pre> <p>du 17 mars au 19 juillet 2015<br /></p> <p>« Après les expositions Bonnard organisées dans le monde entier, le musée d'Orsay se devait de lui consacrer une rétrospective représentative de toutes les périodes de sa création.<br /> Pratiquant l'art sous des formes multiples, Bonnard a défendu une esthétique essentiellement décorative, nourrie d'observations incisives et pleines d'humour tirées de son environnement immédiat.<br /></p> <p>Du tableautin au grand format, du portrait à la nature morte, de la scène intime au sujet pastoral, du paysage urbain au décor antique, l’œuvre de Bonnard nous révèle un artiste instinctif et sensible.<br /> Sa palette aux couleurs vives et lumineuses en fait l'un des principaux acteurs de l'art moderne et un représentant éminent du courant arcadien. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++ Dolce vita ? Du Liberty au design italien (1900-1940)<br /></h4> <pre></pre> <p>du 14 avril au 13 septembre 2015<br /></p> <p>« Dans l'Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs se font les interprètes du désir de progrès d'une nation venant de trouver son unité. Ébénistes, céramistes, maîtres verriers travaillent en collaboration avec les plus grands artistes, créant ainsi un véritable "style italien".<br /> Cette période de créativité extraordinaire est présentée à travers un parcours chronologique d'une centaine d’œuvres. Le style Liberty, qui s'affirme au tournant du siècle, est évoqué par les créations de Carlo Bugatti, Eugenio Quarti, Federico Tesio, en dialogue avec l’œuvre des peintres divisionnistes. Une deuxième section est consacrée au futurisme dont l'esthétique inspirée par le progrès et la vitesse s'étend à tous les aspects de la vie.<br /></p> <p>Par la suite, le retour au classicisme, qui se décline en Italie sous de multiples formes, trouve son expression dans les céramiques de Gio Ponti, ou les verres de Carlo Scarpa, jusqu'au langage sévère du "Novecento".<br /> Dans le même temps, le style rationaliste va désormais marquer la naissance du "design" moderne. C'est donc une période charnière, bien que souvent méconnue, de l'art italien que cette exposition met à l'honneur. »<br /></p> <pre></pre> <p>Ouverture de 9h30 à 18h<br /> le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /></p> <p>Plein tarif 11 euros collections permanentes + temporaires<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 15 euros<br /></p> <h2>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h2> <h4>++ Les maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire<br /></h4> <p>du mardi 14 avril au dimanche 26 juillet 2015<br /></p> <p>« L’Afrique de l’Ouest a ses maîtres. Mésestimé durant plusieurs décennies, l’art des Sénoufo, des Lobi, des Gouro ou encore des Dan retrouve ses lettres de noblesse, à travers une exposition témoignant du savoir-faire artistique et personnel de ses créateurs.<br /> Longtemps considérées en Occident comme de simples pièces d’artisanat, les sculptures sur bois produites en Afrique de l’Ouest – et principalement en Côte d’Ivoire – déploient leurs qualités techniques et leur force esthétique au sein d’un parcours retraçant les styles majeurs de la région.<br /></p> <pre></pre> <p>L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi introduire le contexte géographique, religieux et social dans lequel quelques-unes des œuvres majeures furent créées et, par la même occasion, initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Les œuvres et installations contemporaines présentées en conclusion de l’exposition confirment la force de cet héritage. »<br /></p> <h4>++ Tatoueurs, tatoués<br /></h4> <p>du mardi 6 mai 2014 au dimanche 18 octobre 2015<br /></p> <p>« L’exposition revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais permanent et mondialisé . Dans les sociétés dites "primitives", issue des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a un rôle social, religieux et mystique et accompagne le sujet dans ses rites de passage en l’incluant dans la communauté. À l’inverse, en Occident, on retient qu’il fut marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque (avec le phénomène des side-shows) puis marque identitaire de tribus urbaines.<br /></p> <p>Durant la première moitié du 20ème siècle, il a en effet évolué au sein de cercles marginaux, et il est demeuré geste clandestin jusqu’à ce que les médias le surexposent. Aujourd’hui, la publicité ou la mode s’emparent de ses codes. Cette approche géographique et antinomique tend aujourd’hui à disparaître : dans les sociétés traditionnelles, le tatouage perd son exclusivité rituelle ; dans les sociétés urbaines et au style de vie "occidentalisé", son caractère marginal s’efface pour devenir un ornement corporel assez communément partagé.<br /></p> <pre></pre> <p>Le champ universitaire s'est déjà penché sur les valeurs ethnologiques ou anthropologiques du tatouage, avant d'en explorer le terreau sociologique et les significations psychologiques. Depuis peu, les universitaires étudient la popularisation de la pratique en milieu urbain, qui établit le corps comme un lieu d’affirmation de soi. Mais le champ artistique et celui de l'histoire contemporaine restent encore à investir. Ce sont tous ces domaines que l’exposition explore, en offrant un nouvel éclairage sur le tatouage. Outre l’histoire du tatouage et son ancrage anthropologique fort, elle souligne également le geste de l'artiste, les échanges entre tatoueurs du monde entier et l’émergence de styles syncrétiques.<br /> Certaines des œuvres présentées dans l’exposition sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs, et tout particulièrement du jeune public. »<br /></p> <p>Tarifs expositions permanentes PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> Billets jumelés PT : 11 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires : mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /></p> <pre></pre> <h2>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h2> <p>Pas d'exposition temporaire<br /></p> <p>Horaires du musée : Tous les jours (sauf lundi et fériés) de 15h à 19h<br /> Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 6 € tarif réduit : 5 €<br /></p> <h2>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h2> <h4>L’École de Lingnan : l'éveil de la Chine moderne<br /></h4> <p>du 20 mars au 28 juin 2015<br /></p> <p>« La naissance et l'évolution de la dernière grande école de peinture traditionnelle dans le contexte politique mouvementé de la Chine au début du XXe siècle.<br /> Dernière grande école de peinture traditionnelle chinoise, l'école de Lingnan est née au Guangdong (actuelle région de Canton), province depuis longtemps ouverte au commerce international et aux influences étrangères.<br /></p> <p>Au début du XXe siècle, Chen Shuren et les deux frères Gao, Gao Jianfu et Gao Qigeng, s'inquiètent de l'essoufflement politique et culturel de la Chine. Comme bon nombre de leurs contemporains artistes et penseurs, ils se tournent alors vers le Japon pour refonder une modernité chinoise. Ils s'inspirent du Nihonga, mouvement rénovateur de la peinture traditionnelle japonaise, et élaborent un style pictural original.<br /></p> <p>L'école de Lingnan s'enrichit des sujets naturalistes propres à la sensibilité japonaise. De plus, les thèmes inspirés par l'actualité contemporaine et d'autres mettant en scène le peuple dans ses activités quotidiennes occupent une place jusque-là inédite dans l'art chinois. La montée du nationalisme en réponse à la perte d'autorité de l’État mandchou et face aux ingérences étrangères, conduit ces artistes à s'interroger sur les implications sociales et politiques de leur travail et à aborder frontalement les événements tragiques de l'histoire en marche.<br /></p> <p>Grâce à la riche collection du Musée de Hong Kong et au prêt d'œuvres japonaises par des musées européens et des collectionneurs privés, le musée Cernuschi retrace la naissance de cette école et la complexité de son inscription dans un contexte politique mouvementé qui lui confère son importance artistique autant qu'historique. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /> Plein tarif : 10 €<br /> Tarif réduit 1 : de 6 à 8 €<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h2>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h2> <h4>++ Exposition La fabrique des saintes images<br /> Rome-Paris, 1580-1660<br /></h4> <pre></pre> <p>du 2 Avril 2015 au 29 Juin 2015<br /></p> <p>« En consonance avec l'exposition "Poussin et Dieu", cette exposition montre l'iconophilie de la Rome pontificale et l'expression qu'en donna l’École française entre 1580 et 1660.<br /> La crise religieuse du XVIe siècle vit la réédition de l’antique combat contre les images. Cette iconophobie prit les formes les plus dures chez les penseurs  radicaux de la Réforme, tels que Carlstadt et Calvin. Elle se traduisit, dès l’hiver de 1522, par la réapparition d’un iconoclasme véhément qui allait donner toute sa mesure en France et aux Pays-Bas durant les années 1560. À la fin du siècle, après une brève période de réaction, l’art religieux se reconstruisit en Italie sur la base d’une recherche dévote de pureté et de vérité. Mais ce fut également l’aube d’une renaissance inattendue, prélude à une floraison incomparable, dont la présente exposition montrera deux pôles opposés et  profondément liés – l’iconophilie triomphante de la Rome pontificale et l’expression mineure qu’en donna l’École française – manière de questionner, une fois encore, le sens de l’amour chrétien des images. »<br /></p> <h4>++ Exposition Poussin et Dieu<br /></h4> <pre></pre> <p>du 2 Avril 2015 au 29 Juin 2015<br /></p> <p>« À l’occasion du 350e anniversaire de la mort de Nicolas Poussin (1665), l’exposition au musée du Louvre a pour ambition de mettre en lumière l’originalité de la peinture sacrée de Nicolas Poussin, source d’une réflexion personnelle sur Dieu.<br /> Poussin est le plus grand peintre français du XVIIe siècle. Figure du « peintre poète » inspiré par Ovide ou Virgile, modèle du « peintre philosophe » imprégné des vertus antiques, Poussin fut l’auteur d’une œuvre aux résonances multiples, dont la dimension chrétienne a été trop souvent négligée, voire même contestée. Peintre des Nymphes endormies et des grands moments de l’histoire ancienne, le maître français fut aussi et surtout le peintre des Évangiles. Repenser la peinture de Poussin à l’aune de la religion, permet d’apporter un regard nouveau sur la puissance imaginative d’un artiste d’exception, capable de mêler le profane et le sacré pour mieux méditer les mystères de la religion. »<br /></p> <h4>++ Exposition L’épopée des rois thraces<br /></h4> <h4>Découvertes archéologiques en Bulgarie<br /></h4> <pre></pre> <p>du 16 Avril 2015 au 20 Juillet 2015<br /></p> <p>« En exposant pour la première fois plusieurs ensembles funéraires majeurs dans leur globalité et en  confrontant ce matériel, en partie inédit, avec celui des cités grecques littorales, cette exposition propose une exploration de la Thrace antique à travers les différentes composantes du royaume odryse. La réunion, jamais opérée jusqu’ici, des objets de la tombe royale de Seuthès III et la magnifique tête en bronze du roi, seront le point fort de la présentation.<br /></p> <p>La Thrace antique reste attachée à la figure emblématique d’Orphée, ainsi qu’aux différents rois thraces – Rhésos, Térée… – qui rythment l’univers mythologique grec. Pourtant, cette région, située entre mer Égée et mer Noire, vit l’émergence sur ses terres d’un puissant royaume dirigé par les Odryses. Il devint par son dynamisme un interlocuteur incontournable dans les conflits régionaux qui animèrent le sud-est de l’Europe à partir du Ve siècle av. J.-C. Nourri par les échanges nombreux qu’il  entretint avec les Grecs, les Macédoniens, les Perses et les Scythes, il sut affirmer une identité originale au service d’une aristocratie tumultueuse et guerrière. La vitalité de l’archéologie bulgare a permis, ces dernières années, de redécouvrir cette civilisation en mettant au jour des tombeaux exceptionnels qui témoignent de la richesse  économique, sociale, culturelle et artisanale de la Thrace antique. »<br /></p> <h4>++ Exposition Mark Lewis<br /></h4> <h4>Invention au Louvre<br /> Art contemporain<br /></h4> <p>du 9 Octobre 2014 au 31 Août 2015<br /></p> <pre></pre> <p>« Depuis ses débuts dans les années 1990, l’œuvre de Mark Lewis semble traverser à rebours l’histoire des images. Peinture, photographie et cinéma entretiennent dans ses films une conversation silencieuse.<br /> Se référant aux frères Lumière, l’artiste canadien place l’exploration optique au centre de l’expérience artistique. Un nouvel espace temporel s’invente, où se croisent les chemins du regard et ceux de la mémoire, les temps mêlés de l’image en mouvement et les durées internes de la perception.<br /></p> <p>Sous le titre d’Invention au Louvre, Mark Lewis a conçu trois nouveaux films à partir des collections du musée. En observant Le Bienheureux Ranieri délivre les pauvres d’une prison de Florence, de Giovanni Sassetta, L’Enfant au toton, de Chardin, ou encore la galerie de la Vénus de Milo, l’artiste réactive une tradition ancienne de la littérature artistique : celle du mouvement imaginé. Diderot, dans sa critique du Salon de 1763, invitait le spectateur à évoluer de plain-pied dans la peinture par le  truchement d’une lunette ; Goethe, face au groupe sculpté du Laocoon au Vatican, préconisait de cligner des yeux pour en « animer » optiquement les figures ; dans son poème Le Peintre, Girodet s’identifiait au mythe de Pygmalion, aspirant à insuffler la vie aux images. Le film, suggère Mark Lewis, s’est inventé avant la technique du  cinéma, dans l’oeil du spectateur. »<br /></p> <h4>++ Exposition <br /></h4> <h4>Claude Lévêque - Sous le plus grand chapiteau du monde<br /> Art contemporain<br /></h4> <p>du 2 Avril 2014 au 4 Janvier 2016<br /></p> <p>« Avec des gestes plastiques d’une énergie dense et ramassée, l’oeuvre de Claude Lévêque travaille avec les lieux qu’elle rencontre pour y activer une forte charge d’images et de sensations. L’invitation du Louvre commence avec une mise en incandescence de la pyramide de Ieoh Ming Pei.<br /></p> <p>Le néon, l’un des matériaux privilégiés de l’artiste, se fait ici foudre, tranchant un volume d’air pour distribuer ses résonances nocturnes sur l’architecture alentour. Après Tony Cragg, Wim Delvoye et Loris Gréaud, cette création in situ de Claude Lévêque vient inscrire sa propre lecture de l’entrée du musée. Il s’agit du premier chapitre d’une intervention plus développée de l’artiste, qui s’étendra, en 2015, aux fossés et au donjon du Louvre médiéval.<br /> « La lumière et le son sont des moyens de métamorphose complète, affirme Claude Lévêque. Ce sont deux éléments primordiaux dans une sensation. Après viennent les textures, les images, les ambiances, les objets, etc. » »<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.<br /> Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.<br /> Tarifs : Billets collections permanentes 12 euros<br /> Billes exposition Hall Napoléon : 13 euros<br /> Billet jumelé ; 16 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h2>12- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h2> <h4>++ Rodin, le laboratoire de la création<br /></h4> <p>Du 13 novembre 2014 au 27 septembre 2015<br /></p> <p>« L’exposition Rodin, le laboratoire de la création, nous introduit dans le secret de l’atelier du sculpteur, véritable laboratoire de la création et creuset d’une Œuvre. Un ensemble unique de cent cinquante plâtres et terres cuites souvent inédits, est sorti des réserves à cette occasion. Il permet de suivre le parcours exceptionnel du sculpteur. Le visiteur plonge au cœur du processus de création, invité, par l’exercice de son regard, à percevoir les chemins, les hésitations, mais aussi les fulgurances de la pensée formelle de Rodin. »<br /></p> <h4>++ Robert Doisneau, sculpteurs et sculptures<br /></h4> <p>du 14 mars au 22 novembre 2015<br /></p> <p>« L’atelier de Doisneau à Montrouge n’était pas éloigné du musée Rodin à Meudon où il aimait quelque fois faire poser ses modèles, loin du tumulte parisien. Aussi, le 25 septembre 1993, il choisit la Villa des Brillants pour photographier le dessinateur Philippe Druillet avec qui il partageait un projet de bande dessinée, Paris de fous. Dernier portrait. Dernier projet. Il meurt six mois plus tard sans voir paraître l’ouvrage qui ne sera publié qu’en 1995.<br /></p> <p>Ces images ont été le point de départ de cette exposition. La familiarité de Doisneau avec le musée Rodin a suscité l’envie de montrer son oeuvre à travers les liens étroits qui l’unissaient aux sculpteurs et à la sculpture. Les trente tirages présentés, parmi lesquels des photographies devenues des icônes côtoient des inédites, donnent un aperçu de la richesse de ce thème. A l’occasion de reportages, de commandes, de rencontres fortuites ou amicales, le photographe fréquentera, tout au long de sa carrière, de très nombreux ateliers de sculpteurs parmi lesquels Arp, Canonici, César, Giacometti, Hajdu, Hernandez, Henri Laurens, Parpan, Tinguely, Niki de Saint Phalle et enfin Voisin...... »<br /></p> <p>Du 13 novembre 2014 au 27 septembre 2015<br /> Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 17h45<br /> Nocturne le mercredi jusqu'à 20h45<br /></p> <p>Tarif plein 7 € Tarif réduit 5 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 5 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE gratuit<br /></p> <h2>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h2> <h4>La toilette, naissance de l'intime<br /></h4> <p>Du 12 février au 5 juillet 2015<br /></p> <p>« Après avoir célébré les quatre-vingts ans de l’ouverture du musée au public à travers les deux expositions temporaires « Les Impressionnistes en privé » et « Impression, soleil levant », le musée Marmottan Monet présente du 12 février au 5 juillet 2015 la première exposition jamais dédiée au thème de La Toilette et à La Naissance de l’Intime. L’exposition réunit des œuvres d’artistes majeurs du XVe siècle à aujourd’hui, concernant les rites de la propreté, leurs espaces et leurs gestuelles. »<br /> C’est la première fois qu’un tel sujet, unique et incontournable, est présenté sous forme d’exposition. Dans ces œuvres qui reflètent des pratiques quotidiennes qu’on pourrait croire banales, le public découvrira des plaisirs et des surprises d’une profondeur peu attendue.<br /></p> <p>Des musées prestigieux et des collections internationales se sont associés avec enthousiasme à cette entreprise et ont consenti des prêts majeurs, parmi lesquels des suites de peintures qui n’avaient jamais été montrées depuis leur création. Une centaine de tableaux, des sculptures, des estampes, des photographies et des images animées (« chronophotographies ») permettent de proposer un parcours d’exception.<br /></p> <p>L’exposition s’ouvre sur un ensemble exceptionnel de gravures de Dürer, de Primatice, de peintures de l’École de Fontainebleau, parmi lesquels un Clouet, l’exceptionnelle Femme à la puce de Georges de La Tour, un ensemble unique et étonnant de François Boucher, montrant l’invention de gestes et de lieux spécifiques de toilette dans l’Europe d’Ancien Régime.<br /></p> <p>Dans la deuxième partie de l’exposition, le visiteur découvrira qu’avec le XIXe siècle s’affirme un renouvellement en profondeur des outils et des modes de la propreté. L’apparition du cabinet de toilette, celle d’un usage plus diversifié et abondant de l’eau inspirent à Manet, à Berthe Morisot, à Degas, à Toulouse Lautrec et encore à d’autres artistes, et non des moindres, des scènes inédites de femmes se débarbouillant dans un tub ou une cuve de fortune. Les gestuelles sont bouleversées, l’espace est définitivement clos et livré à une totale intimité, une forme d’entretien entre soi et soi se lit dans ces œuvres, d’où se dégage une profonde impression d’intimité et de modernité.<br /></p> <p>La dernière partie de l’exposition livre au visiteur l’image à la fois familière et déconcertante de salles de bains modernes et « fonctionnelles » qui sont aussi, avec Pierre Bonnard, des espaces où il est permis, à l’écart du regard des autres et du bruit de la ville, de s’abandonner et de rêver.»<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /> Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 6,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h2>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h2> <h4>Exposition<br /> Adolfo Wildt (1868-1931), le dernier symboliste<br /></h4> <p>Du 15 avril au 13 juillet 2015<br /></p> <p>« Ce sculpteur italien, proche du Liberty et du symbolisme, a su élaborer un langage où l'expressionnisme se mêle aux réminiscences de l'art antique, de la Renaissance, mais aussi néogothiques, dans un équilibre inédit entre la force expressive du modelé et de la grâce de motifs purement décoratifs. Étranger au monde des avant-gardes, Wildt connut un succès critique controversé, tant en raison des sujets de ses œuvres parfois obscurs, que de choix formels considérés comme excentriques. Sa sensibilité en a fait l'interprète d'une "époque fatiguée et anxieuse, crédule et curieuse" (Ugo Ojetti).<br /></p> <p>Organisée avec la participation de la Fondation Cassa dei Risparmi di Forlì, cette exposition exceptionnelle présente pour la première fois en France sculptures et dessins de l'un des artistes les plus raffinés et cultivés du XXe siècle. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi,<br /> Entrée plein tarif : 9€<br /> Entrée tarif réduit : 6,5€<br /></p> <h2>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h2> <h4>Les Tudors<br /></h4> <p>Du 18 mars au 19 juillet 2015<br /></p> <p>« Pour la première fois en France, une exposition est consacrée aux Tudors, cette dynastie qui a régné sur l’Angleterre entre 1485 et 1603. Elle met à l’honneur les portraits qui dévoilent leur vrai visage et leur habileté à construire une image à la hauteur de leurs ambitions. A travers ces figures de pouvoir, le spectateur découvre la Renaissance anglaise et un tournant, particulièrement célèbre, dans l’histoire de l’Angleterre.<br /></p> <p>L’exposition offre aussi l’occasion unique d’évoquer les échanges, mêlant l’art et la diplomatie, qui enrichirent les rapports entre la France et l’Angleterre tout au long du XVIe siècle. Elle propose parallèlement de décrypter la célébrité des Tudors, particulièrement vive dans la France du XIXe siècle où peintres et dramaturges mettent en scène leurs vies hors du commun, annonçant le succès que des monarques comme Henri VIII ou Elisabeth Iere rencontreront sur les écrans au XXe siècle.<br /> Exposition co-organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et la National Portrait Gallery, Londres. »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> Tous les jours de 10h à 19h<br /> Nocturne les lundis jusqu'à 22h<br /> Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros<br /> Tarif Réduit : 7,50 euros<br /> Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h2>16- Pinacothèques de Paris<br /></h2> <h3>(1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris)<br /> (2- 8 rue Vignon 75009 Paris)<br /></h3> <h4>1- Le Pressionnisme, les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile<br /></h4> <pre></pre> <p>du 12 mars au 13 septembre 2015<br /></p> <p>« L’exposition Le Pressionnisme 1970 - 1990, les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando, rassemblera à partir du 12 mars 2015 à la Pinacothèque de Paris, près d’une centaine d’œuvres, réalisées entre les années 1970 et 1990 par les plus grands maîtres du graffiti sur toile. Ces chefs-d’œuvre mettront en lumière l’histoire cachée de ce mouvement, injustement associé au tag et mal identifié par l’histoire officielle de l’Art.<br /></p> <p>Si les toiles récentes d’art urbain sont une évidence pour le grand public qui les côtoie en galerie, peu savent encore que, depuis les années 1970, les artistes graffiti créent en atelier une véritable production sur toile, loin de la rue et du Street Art dans lequel on les cantonne. En effet, dès les origines, les graffeurs, parmi lesquels Coco et Phase 2, se regroupent autour d’Hugo Martinez au sein de l’UGA (Union of Graffiti Artists) pour exposer leurs œuvres dans les galeries.<br /></p> <p>Andy Warhol approche et associe à son histoire deux artistes issus du graffiti, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat (présenté dans cette exposition) couvrant les années 1970 à 1990. Le mouvement dans son entier, avec son histoire et ses grands maîtres, est resté quant à lui à l'écart de la scène artistique classique et du regard d'un public qui peut enfin découvrir et en admirer les chefs-d’œuvre. »<br /></p> <h4>2- Au temps de Klimt, la sécession à Vienne<br /></h4> <p>du 12 février au 21 juin 2015<br /></p> <p>« La Pinacothèque de Paris, en partenariat avec Arthemisia Group et 24 ORE Cultura - Gruppo 24 ORE, souhaite revenir sur un aspect essentiel de l'Art nouveau qui s'est développé à Vienne au début du XXème siècle sous le nom de Sécession. Le rôle de Gustav Klimt dans l'éclosion de ce mouvement est majeur. Le talent et le brio de cet artiste, de ses débuts précoces à ses excés décoratifs où les dorures et l'expressionnisme naissant dominent, sont le socle d'une période nouvelle qui s'est épanouie à Vienne au tournant du siècle. Ce mouvement artistique est en effet à l'origine de la naissance, quelques années plus tard, de l'un des courants majeurs de l'art moderne, l'expressionnisme, qui a fait l'objet d'une exposition au musée en 2011.<br /></p> <p>L'exposition Au Temps de Klimt, la Sécession à Vienne raconte en détail ce développement de l'art viennois de la fin du XIXème siècle, début de la Sécession viennoise, jusqu'aux premières années de l'expressionnisme.<br /> Le cœur de l'exposition s'appuie sur une sélection des travaux majeurs de Gustav Klimt, de ses premières années d'études jusqu'aux grandes oeuvres de son âge d'or comme Judith I (1901) ou la Frise Beethoven, œuvre monumentale reconstituée à l'échelle et présentée pour la première fois en France.<br /></p> <p>Un ensemble de documents rares ayant trait à la vie de l'artiste, à sa famille et à ses frères Ernst et Georg, artistes comme lui, avec lesquels Gustav a souvent collaboré, accompagne le visiteur tout au long de l'exposition.<br /> Une attention toute particulière est par ailleurs portée aux premières années de la Sécession et à l'influence exercée sur la formation de l'artiste par les grands intellectuels viennois comme Carl Schuch, Tina Blau, Théodor Hörmann, Josef Engelhart, Max Kurzweil, qui, tout comme lui, ont séjourné à Paris à cette époque. Les personnalités artistiques ayant influencé son art sont évoquées grâce à un choix de peintures provenant du Belvédère, présentées à côté d’œuvres racontant l'histoire des mécènes du mouvement. L'exposition présente ainsi d'importants chefs-d’œuvre de la Sécession et de l'avant-garde autrichienne, tels les premières œuvres d'Egon Schiele et d'Oskar Kokoschka.<br /></p> <p>Une dernière section de l'exposition est consacrée aux arts viennois, aux anciens et raffinés métiers de l'artisanat d'art, qui ont donné naissance à des pièces de mobilier et des bijoux précieux, à de splendides céramiques, mais aussi à de complexes reconstructions d’œuvres et de riches documents historiques, témoignages de la genèse et de l'évolution de grands artistes et d'architectes de cette époque tels Adolf Loos, Josef Hoffmann et à l'Atelier viennois.<br /> L'exposition présente plus de 180 œuvres issues des collections du musée du Belvédère de Vienne ainsi que de collections privées. Le commissariat de l'exposition est assuré par Alfred Weidinger, conservateur au musée du Belvédère de Vienne. »<br /></p> <p>Musée ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30<br /> Nocturnes les mercredis et les vendredis jusqu’à 20h30<br /> Jours fériés de 14h à 18h30<br /> Tarifs : billet simple 13 euros P1, et 14 euros P2, (14,50 euros billet coupe file)<br /> billet à tarif réduit 11 euros P1, et 13 euros pour P2 (12,50 euros billet coupe file)<br /> 4 euros pour la collection permanente de P2<br /></p> <h2>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h2> <h4>++ Japon, images d'acteurs, estampes du Kabuki au 18e siècle<br /></h4> <p>Du 15 avril au 6 juillet 2015<br /></p> <p>« « Japon, images d’acteurs, estampes du kabuki au 18e siècle», puisant au très riche fonds d’estampes du musée national des arts asiatiques – Guimet, accompagne l’exposition « Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie » et, loin d’épuiser le sujet, en explore un moment spécifique.<br /></p> <p>Le Japon occupe une place singulière dans l’histoire du théâtre mondial ; créateur de formes d’art total nous lui devons le nô et le kabuki, ce dernier, objet d’une attention particulière de la part des maîtres de l’estampe. C’est que, peu ou prou, l’art de l’estampe et le kabuki s’incarnent fondamentalement en un même lieu – Edo, l’antique Tokyo – et atteignent leur pleine maturité en un même temps. Dans le quartier de Yoshiwara se concentrent les théâtres de la capitale après le grand incendie de 1657. Le kabuki, destiné à un large public à l’inverse du nô, praxis essentiellement aristocratique, y prend sa forme classique après l’institution par décret shogunal, en 1653, d’une classe professionnelle d’acteurs, exclusivement masculins. Un répertoire varié organisé en grands genres, le chant, une gestuelle parfaitement codifiée, un maquillage dramatisant les traits et l’expression des sentiments, de spectaculaires et inattendus costumes à effets « transformistes », un espace scénique tout à fait particulier sont autant de caractéristiques de l’art du kabuki.<br /></p> <p>Accompagnant son succès, l’image est partout, sous la forme de programmes annonçant les spectacles, ou sous celle de pleines pages en format oban véhiculant, tels nos modernes magazines, l’engouement pour un grand nom de la scène. Le kabuki ne néglige aucun des outils à la disposition du spectacle il fut ainsi une source inépuisable d’images, de l’illustration des grands rôles à la description physique et psychologique singulière d’acteurs désormais célèbres. Le paradoxe est que, de cet art total qui fut, à sa réception en Europe, une source majeure d’inspiration de nos metteurs en scène – on songe à Mnouchkine – et de nos cinéastes – tel Eisenstein – ne demeure pour nous que la gloire des peintres. C’est le nom de Sharaku qui brille pour un Européen au firmament du kabuki tandis que nous ne savons pas nommer acteurs ou caractères. »<br /></p> <h4>++ Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de Théâtre en Asie<br /></h4> <p>Du 15 avril au 31 août 2015<br /></p> <p>« Le musée national des arts asiatiques – Guimet propose une exposition sur 2000 ans de théâtre en Asie. Ce panorama inédit s’anime de ce qui participe, comme signes visibles et tangibles, de l’essence même du théâtre : le costume, la parure et le masque.<br /> Le musée national des arts asiatiques – Guimet propose une exposition sur 2000 ans de théâtre en Asie. Ce panorama inédit s’anime de ce qui participe, comme signes visibles et tangibles, de l’essence même du théâtre : le costume, la parure et le masque.<br /></p> <p>Des costumes du théâtre indien aux kimonos et masques de nô japonais, en passant par les robes de l’Opéra de Pékin et le théâtre d’ombre de l’Asie du Sud-Est, c’est tout un monde de divinités, d’animaux et de personnages qui prend vie. L’exposition aborde les aspects épique et dramatique qui caractérisent les différentes créations théâtrales asiatiques dans toutes leurs variétés. Les premières représentations qui en sont conservées sont les substituts funéraires de terre cuite – minqi – montrant des danseurs et des acrobates datant de la Chine des Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.). L’exposition culmine avec une relecture contemporaine des traditions théâtrales avec la présentation concertante de kimonos paysages d’Itchiku Kubota qui donne tout son sens à la dimension scénique du costume.<br /></p> <p>Dépassant leurs sources rituelles, les théâtres dansés en Inde se sont épanouis en une perfection gestuelle qui a donné naissance à des formes complexes et raffinées tel le kathakali dès le 17e siècle. En Asie orientale, un théâtre historique, s’appuyant sur des chefsd’oeuvre littéraires a suscité la création de costumes chatoyants mais extrêmement codifiés.<br /> Le masque est particulièrement mis à l’honneur dans l’exposition, tant il est indissociable des formes du théâtre en Asie, de l’Inde jusqu’au Japon, du théâtre épique au drame historique.<br /></p> <p>Marionnettes et théâtres d’ombres de l’Asie du Sud-Est et de la Chine forment un autre pan de cette création et servent tantôt des textes épiques, tantôt des textes historiques, leur présentation évocatrice introduisant le visiteur dans un espace peuplé de silhouettes. Les cuirs découpés, âmes des ancêtres, confèrent un pouvoir surnaturel au montreur capable de faire revenir les morts, de guérir ou d’exorciser.<br /> Un grand barong – lion à l’ossature légère habillée de textiles ou de fibre végétale – accueillera le visiteur de l’exposition au milieu de silhouettes architecturales asiatiques et modernes, exprimant ainsi la capacité d’adaptation et de réinvention de ces traditions millénaires et toujours en pleine effervescence.<br /></p> <p>L’auditorium du musée offrira de nombreuses représentations de spectacles de théâtre chanté et dansé. Outre la projection des épopées fondatrices du Ramayana et du Mahabharata, il proposera une riche programmation de films et documentaires. Ainsi Mata Hari, qui, en exécutant en 1905 des danses brahmaniques dans l’ancienne bibliothèque du musée Guimet aménagée en petit temple hindou, s’illustra devant le Tout Paris orientaliste médusé, sera mise à l’honneur dans les salles mais également à travers un documentaire et deux films de fiction. Quant au célèbre opéra chinois, Le pavillon aux pivoines, celui-ci sera projeté en intégralité durant trois jours.<br /></p> <p>Le catalogue, premier ouvrage de référence sur ce sujet, présentera un panorama des types de théâtre asiatique des origines à nos jours : théâtre joué, dansé, chanté, acrobatique et animé.<br /> Cette exposition est rendue possible grâce à des prêts importants accordés par la Fondation Oriente de Lisbonne, la collection Kubota de Kawaguchiko, le musée du Quai Branly et des collectionneurs privés. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h.<br /> Tarifs : collections permanentes 7,50 euros PT<br /> 5,50 euros TR<br /> Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 9 ,50 euros PT<br /> 7,00 euros TR<br /></p> <h2>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h2> <h4>La passion selon Carol Rama<br /></h4> <p>Du 3 avril au 12 juillet 2015<br /></p> <p>"Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente, pour la première fois en France, une rétrospective à l’artiste italienne Carol Rama. Marginalisée par l’histoire de l’art et par le mouvement féministe, l’œuvre de Carol Rama a traversé tous les mouvements d’avant-garde du XXe siècle (surréalisme, art concret, pop art, arte povera, soft sculpture…), tout en restant inclassable.<br /> La férocité de son travail, qui oscille entre l’abstraction et la figuration, invite à revisiter les courants artistiques officiels mais aussi les catégories établies.<br /></p> <p>L’exposition La Passion selon Carol Rama révèle les multiples facettes du travail de cette artiste. La scénographie entend reprendre l’image d’une "anatomie" fragmentée, dans une lecture mi-chronologique, mi-thématique, la plus à même de dévoiler toute la complexité obsessionnelle de l’œuvre de Carol Rama.<br /> Cet œuvre forme un corps hybride, où les sujets et les techniques ne font qu’un : de la "bouche-aquarelle" au "pénis/sein-caoutchouc", en passant par "l’œil-bricolage".<br /></p> <p>Ces différentes séries, en apparence hétérogènes dans leurs thématiques et dans leurs matériaux, dessinent un ensemble cohérent autour de sujets tels que la folie, le fétichisme, l’ordure et le dévalué, le plaisir, l’animalité, la mort.<br /> Autodidacte, née en 1918 à Turin et issue d’une famille bourgeoise catholique traditionnelle, Carol Rama déclare : "Je n’ai pas eu besoin de modèle pour ma peinture, le sens du péché est mon maître." Depuis ses premières aquarelles censurées des années 1930, elle invente son propre système visuel, contrastant avec les représentations modernistes et normatives dominées par la vision masculine. Carol Rama se tourne vers l’abstraction à partir de 1950, se rapprochant de l’art concret, dont elle livre une vision organique. Vingt ans plus tard, elle crée une "image-matière" à partir de pneus découpés, d’une facture minimale et sensuelle. En 1980, elle revient à la figuration, avec des aquarelles peintes sur des planches d’architecture. Sa dernière grande série réalisée dans les années 2000, qui s’inspire de la "mucca pazza" (épidémie de la vache folle), consiste en des compositions provocantes encaoutchouc, que l’on pourrait qualifier de povera queer.<br /></p> <p>A l'opposé de l'atelier d'artiste lumineux, l'appartement de Rama est une chambre obscure savamment mise en scène, où cohabitent une multitude de portraits, d’œuvres et d'objets : matériaux bruts servant à ses pièces, statuettes primitives ou religieuses, objets pop. Sélectionnés avec Maria Cristina Mundici (Archivio Carol Rama), des objets dialoguent ici avec une installations de photographies de la casa studio réalisées par Bepi Ghiotti, sur une bande-son originale de Paolo Curtoni, mixant des sons enregistrés dans l'appartement, avec des captations de la voix de l'artiste."<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h<br /> Plein tarif : 7 €<br /> Tarif réduit : 5 €<br />  Gratuit : -18 ans<br /> Billet combiné (Delaunay + Altmejd) : 13€ et 9,50€ (tarif réduit)<br /></p> <pre></pre> <h2>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h2> <p>Pas d'exposition en cours<br /></p> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /> Nocturnes tous les mercredis jusqu’à 20h<br /> Plein tarif 8,50 euros<br /> Tarif réduit 5,50 euros<br /> Gratuité moins de 25 ans<br /></p> <h2>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h2> <h4>++ Piero Fornasetti : la Folie pratique<br /></h4> <p>du 11 mars au 14 juin 2015<br /></p> <p>« Présentée dans la Nef des Arts Décoratifs, l’exposition Piero Fornasetti : la Folie pratique regroupe plus de mille pièces de Piero Fornasetti (1913-1988), puisées au cœur de ses incroyables archives. Cette rétrospective brosse le portrait de ce créateur qui fut peintre autant que décorateur, imprimeur et éditeur, collectionneur et marchand.... »<br /></p> <h4>++ Le coffre à jouer : les jouets du musée des Arts décoratifs comme vous ne les avez jamais vus<br /></h4> <p>du 9 avril au 30 août 2015<br /></p> <p>« Pour célébrer les quarante ans du département des jouets, le musée des Arts décoratifs présente Le coffre à jouer : les jouets du musée des Arts décoratifs comme vous ne les avez jamais vus. Ce projet est l’occasion de découvrir une sélection de plus de 300 jouets, chefs-d’œuvre et jouets emblématiques de la collection. Jouet précieux ou artisanal, traditionnel ou moderne, culte ou unique, de France ou d’ailleurs, chaque pièce exposée est représentative de l’histoire du jouet, tout en étant exceptionnelle par son histoire, sa réalisation ou sa signification. Certaines sont inédites, sorties des réserves pour la première fois, d’autres sont à redécouvrir. Le visiteur est amené à renouveler le regard qu’il porte sur le département des Jouets dans une scénographie, signée Leslie Setbon, véritable invitation à jouer pleinement le jeu de la mise en scène, et à changer d’échelle en se débarrassant de ses repères. La visite de la galerie des Jouets se fait alors d’une façon tout à fait nouvelle, ludique et surprenante.... »<br /></p> <h4>++ Mutations<br /></h4> <p>du 27 mars au 5 juillet 2015<br /></p> <p>« À l’occasion de l’édition 2015 des journées européennes des métiers d’art, une exposition phare intitulée « Mutations » est présentée au musée des Arts décoratifs.<br /> Organisée par l’Institut National des Métiers d’Art (INMA), en partenariat avec le musée des Arts décoratifs, l’exposition « Mutations » est pensée comme un manifeste visant à renouer avec l’histoire respective des deux institutions et celle des métiers d’art. Imaginée par le commissaire Eric-Sébastien Faure-Lagorce, en lien avec la direction du musée et les conservateurs, cette exposition joue sur une confrontation d’œuvres. À travers une sélection d’objets emblématiques des collections du musée,<br /> « Mutations » soumet à des collectifs de créateurs le dessein de revisiter le répertoire des formes, des techniques et des matières en créant une œuvre spécifique. Les neuf objets d’art contemporains, nés de ce projet, sont présentés en vis-à-vis des objets historiques qui les ont inspirés, témoignant d’une évolution, d’une mutation. La réalisation de ces neuf objets a été rendue possible grâce au soutien de la manufacture horlogère Vacheron constantin qui renoue avec la lignée des grands commanditaires."<br /></p> <p>Tarifs de 11 à 15 euros<br /> Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h,<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /></p> <pre></pre> <h2>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h2> <h4>Magie<br /> Anges et démons dans la tradition juive<br /></h4> <p>4 mars - 19 juillet 2015<br /></p> <p>« « On ne doit pas croire les superstitions, mais il est <a href="http://www.allonsaumusee.com/post/..." title="...">...</a> plus sûr de les respecter. »<br /> Yehoudah ben Samuel de Ratisbonne (vers 1150-1217), Le Livre des pieux<br /></p> <p>Les traditions populaires du monde juif sont peuplées d’un cortège d’êtres surnaturels : les anges Métatron, Raziel, Raphaël et Gabriel, ou les anges médecins Sanoï, Sansanoï et Semangelof, redoutables protecteurs des hommes contre les puissances démoniaques conduites par Lilit ou Samaël. S’y manifestent aussi les dibbouks – ces esprits qui hantent le monde ashkénaze – ou le Golem créé par le Maharal de Prague au XVIe siècle.<br /></p> <p>Ces êtres sont la part familière de croyances et de pratiques «magiques » destinées à la protection des accouchées et des nouveau-nés, du foyer, de la vie familiale, de la vie conjugale ou de la santé.<br /> Leur usage, mal connu, pour ne pas dire méprisé, souvent désigné par le terme de « Kabbale pratique » , regagne en vigueur aujourd’hui. Ces rites, transmis depuis l’Antiquité et souvent ancrés dans les textes religieux, sont mis en oeuvre par des Wunderrabbi dans le monde ashkénaze et des rabbins thaumaturges en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Au-delà du monde juif, ils ont largement influencé la culture occidentale.<br /></p> <p>Paradoxalement, dans un univers religieux régi par la Torah, le Talmud et de nombreuses prescriptions rabbiniques, ces pratiques sont encore vivantes. Et, si l’on connaît bien leur fortune littéraire – les dibbouks inspirèrent à Shalom An-Ski une pièce fondamentale du théâtre yiddish ; Gustave Meyrink tira du mythe du Golem un roman qui irriguera l’imaginaire du XXe siècle ; quant à Lilit, elle est omniprésente dans l’art et la littérature depuis le XIXe siècle –, on ignore le plus souvent leurs sources.<br /> Avec plus de 300 œuvres et documents, l’exposition « Magie. Anges et démons dans la tradition juive » présente de nombreux inédits provenant du Proche-Orient ancien, de l’Empire romain, de Byzance, de l’Empire ottoman, ainsi que d’Asie centrale, du Moyen-Orient, du Maghreb et du monde ashkénaze du Moyen Âge à nos jours : recueils de recettes, amulettes, colliers, pendentifs, hamsot, bracelets, vêtements contre le « mauvais œil », bols incantatoires...<br /></p> <p>Issus de collections publiques et privées, ils attestent la continuité jusqu’à nos jours des croyances dans la magie.<br /> S’appuyant sur les recherches les plus récentes des anthropologues, l’exposition traite le sujet dans une scénographie audacieuse. Elle éclaire les rapports des rabbins avec les kabbalistes pratiques et met en évidence le rôle des leaders spirituels dans la transmission du savoir magique. Elle montre comment les autorités religieuses ont encadré ces usages à défaut de pouvoir les interdire. Elle explore les échanges dans le monde gréco-romain, puis dans les pays chrétiens et musulmans depuis le Moyen Âge.<br /> Enfin, des témoignages montrent que la Kabbale pratique a toujours cours, tant en Israël que dans la diaspora, et notamment en France. »<br /></p> <p>Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h<br /> Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h, Mercredi : 11 h à 21 h<br /> Dimanche : 10 h à 19 h<br /> Expositions permanentes de 6 à 8 euros<br /> Expositions temporaires de 4,50 à 7 euros<br /> Expositions jumelées de 4,50 à 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h2>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h2> <h4>++ Femmes et résistance<br /></h4> <p>Du 29 avril au 2 juin 2015<br /></p> <p>« Cette exposition en plein air rend hommage à l’engagement de toutes les femmes résistantes durant la seconde guerre mondiale.<br /> Cette exposition est la première manifestation sur le chemin de l’entrée au Panthéon le 27 mai, de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, deux grandes figures de la Résistance. « Femmes et Résistance » célèbre également le 70e anniversaire du premier vote des femmes, le 29 avril 1945 pour une élection municipale, droit acquis notamment grâce au combat des femmes lors de la seconde guerre mondiale.<br /></p> <p>Agents de liaison, cantinières, infirmières, secrétaires, standardistes ou combattantes…. Les Françaises ont largement participé à la Résistance. Une fois l’armée française défaite et l’Armistice signé, alors que la France de Vichy entre en collaboration avec l’Allemagne, des voix s’élèvent pour dire non et résister dès l’été 1940. Parmi ces voix, celles des femmes.<br /> L’exposition Femmes et Résistance présente vingt panneaux qui seront exposés deux mois durant, en extérieur sur deux lieux symboliques. Elle a été réalisée par l’association « Bâtisseurs de mémoires » sous la conduite de l’historien Pascal Blanchard.<br /></p> <p>Du 29 avril au 2 juin, elle sera visible sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Paris, lieu emblématique de la libération de Paris, 70 ans jour pour jour après des élections municipales, premier scrutin où des femmes purent enfin voter en France.<br /></p> <p>Du 6 juin au 6 juillet, ce sont les grilles du Panthéon, où Germaine Tillion et Geneviève De Gaulle Anthonioz seront entrées quelques jours auparavant, qui accueilleront cette galerie de portraits.<br /> Cette exposition en plein air, sur des lieux ouverts au grand public permettra de rendre hommage à l’engagement de toutes ces femmes. »<br /></p> <p>Du mercredi 29 avril au mardi 2 juin 2015<br /> Tous les jours<br /> de 08h00 à 00h00<br /> Gratuit <br /></p> <h4>++ Arménie 1915 centenaire du génocide<br /></h4> <p>« Organisée à l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.<br /></p> <pre></pre> <p>Les violences de masse perprétées contre les arméniens ottomans en 1915-1916 par le régime jeune-turc ont inauguré « le siècle des génocides », le XXème siècle, celui des deux guerres mondiales et des idéologies totalitaires.<br /> Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en œuvre son programme génocidaire.<br /></p> <p>Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences.<br /> Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915.<br /></p> <p>De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux.<br /> Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916.<br /></p> <p>À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage.<br /> Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. "<br /></p> <p>Du 29 avril au 4 juillet 2015<br /> Tous les jours sauf dimanche et jours fériés<br /> De 10h à 18h30<br /> Gratuit<br /></p> <h2>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h2> <h4>Un musée, une collection en hommage à Delacroix, douze ans d’acquisition, 2002-2014<br /></h4> <pre></pre> <p>Du 11 février au 29 juin 2015<br /></p> <pre></pre> <p>« Fondé en 1929, plus de soixante après la mort du peintre, grâce à l’opiniâtreté de Maurice Denis, le musée Eugène-Delacroix fut créé en hommage à l’un des plus grands créateurs français. Il se distingue ainsi des autres musées ateliers. Malgré son attachement à ce lieu calme et serein au cœur de Paris, Delacroix n’envisagea pas, comme d’autres le firent après lui, Gustave Moreau notamment, qu’il puisse être, après sa disparition, conservé. Il avait, plusieurs mois avant son décès, rédigé son testament et prévu l’organisation d’une vente posthume, qui eut lieu, effectivement, en février 1864. Toutes les possessions du peintre, les milliers de dessins retrouvés dans l’atelier y compris, furent, ainsi, conformément à ses volontés, données ou vendues. L’appartement et l’atelier, vides, virent différents occupants se succéder, pendant près de soixante ans. L’implication de la Société des Amis d’Eugène Delacroix, qui associait, aux côtés de Denis, certains des plus grands créateurs de l’époque – Henri Matisse, Paul Signac, Edouard Vuillard -, des collectionneurs avertis – dont le baron Joseph Vitta – et des conservateurs des musées parisiens, fut précieuse. Les dons de ses membres permirent de créer une première collection, enrichie par les prêts majeurs consentis par le département des Peintures et le cabinet des Dessins du Louvre. Comme l’avait écrit avec brio Maurice Denis, dans la préface du catalogue de la première exposition, en 1932, « Delacroix se trouvait ainsi, enfin, à nouveau chez lui. »<br /></p> <pre></pre> <p>En 1952, une part importante de cette collection fut vendue à l’État afin de permettre l’achat des lieux ; elle est, aujourd’hui, inscrite sur les inventaires du département des Peintures et du département des Arts graphiques du Louvre et, souvent, au rythme des prêts, présentée au musée Delacroix.<br /></p> <pre></pre> <p>En 2002, la transformation de la Société initiale en Société des Amis du musée Eugène Delacroix souligna à nouveau la nécessité impérieuse d’une collection propre au musée Delacroix. Généreusement, l’association nouvelle donna plus de cinq cents œuvres et objets au musée ; parmi eux, des ensembles hérités de la première société, ainsi les pierres lithographiques de la suite Hamlet ou les objets rapportés par le peintre de son voyage au Maroc.</p> <p>Grâce à l’engagement de la nouvelle Société et de ses membres, grâce à l’opportunité remarquable du rattachement à l’établissement public du musée du Louvre en 2004, la collection du musée s’est enrichie de près de six cents éléments, depuis 2002. Associant peintures, dessins, manuscrits, estampes, autographes d’Eugène Delacroix, elle se distingue par son unicité, offrant une vision singulière de la création de l’artiste, peintre, graveur et écrivain.<br /> Au souvenir fétichiste, elle préfère le primat de la création.<br /></p> <p>Fidèle à la fondation du musée en hommage au peintre, elle rassemble également des œuvres de ses aînés, de ses proches comme de ses disciples – Antoine Gros, Théodore Géricault, Hippolyte Poterlet, Théodore Chassériau, Pierre Andrieu, Maurice Denis par exemple. L’accrochage, du 11 février au 29 juin 2015, présente un ensemble d’œuvres choisies, dont plusieurs inédites ou récemment restaurées, comme la copie de La Médée furieuse par Théodore Chassériau, le pastel portrait de Sophie Gay par Jules-Robert Auguste. Il met en valeur les grands chefs d’œuvre de la collection, œuvres insignes de Delacroix, la Madeleine au désert, tableau préféré de Charles Baudelaire, L’Education de la Vierge, peinte pour George Sand, le portrait de Richard de la Hautière, le portrait de Thales Fielding, le Roméo et Juliette au tombeau des Capulet, les manuscrits de jeunesse du peintre<br /></p> <pre></pre> <p>Transparaît ainsi, dans un double hommage à Delacroix et aux fondateurs du musée, la singularité d’une collection, assemblée non par l’héritage des propriétés de l’artiste mais par le rassemblement patient et constant, appelé à se poursuivre, d’œuvres choisies .<br /></p> <p>Lieu de mémoire, fondé en hommage au grand peintre, le musée Delacroix est ainsi, grâce à sa collection en constant accroissement, un musée. »<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00<br /> Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 6 €<br /> Billet d’entrée à l’exposition temporaire : 7,50 €<br /> Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 12 €<br /></p> <h2>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h2> <h4>++ Desdémone, entre désir et désespoir<br /></h4> <p>du 26 Mars au 26 Juillet 2015<br /></p> <pre></pre> <p>« C’est un tableau d’Eugène Delacroix inspiré du célèbre drame de Shakespeare, Othello et Desdémone, qui est la source de réflexion et l’origine de cette exposition au musée de l’Institut du monde arabe. Elle met en lumière comment transcrire en formes et couleurs la séquence des sentiments littéraires qui, du désir au désespoir, conduira au meurtre.<br /></p> <p>L’exposition fait dialoguer des créations du XIXe au XXIe siècle. Ainsi, Paul Cézanne, Théodore Chassériau, Léon Cogniet, Eugène Delacroix, Jean Hélion, Georges Lacombe, Gustave Moreau, Charles Nègre, Pablo Picasso, Émile Picault et Félix Vallotton correspondent avec Mathieu K. Abonnenc, Guillaume Bresson, Mohamed Bourouissa, Sophie Calle, Adrien Couvrat, Jochen Gerner, Camille Henrot, Erik Nussbicker, Émilie Pitoiset, Lili Reynaud-Dewar et Edwart Vignot. Ces œuvres proviennent de musées (Besançon, Centre Georges Pompidou, Eugène Delacroix, Louvre, Metz, Orsay, Picasso), de collections particulières ou ont été réalisées spécialement par certains des artistes. Dans cette conversation, au-delà du thème classique de la jalousie d’Othello, l’exposition redonne une place forte au personnage de Desdémone, tour à tour aimante, maîtresse, femme et victime, interrogeant par là-même le rôle qu’avait voulu lui confier Shakespeare.<br /></p> <p>Pour écrire son Othello en 1604, William Shakespeare s’est remémoré la visite historique, quatre ans auparavant, de l’ambassadeur du Maroc Abd el-Ouahed ben Messaoud Anoun à la reine Elisabeth Ire. Ce personnage inspira donc l’auteur anglais pour son célèbre Maure de Venise. Deux siècles et demi plus tard, ce sera à Eugène Delacroix de se souvenir du Maroc pour évoquer cette fois-ci une Italie fantasmée, une Venise inconnue où se déroule la scène d’un drame baignée des couleurs du Titien.<br /></p> <p>Un album contenant un recueil composé d’œuvres librement commentées (par Arlette Sérullaz, Dominique de Font-Réaulx, Sidonie Fraitot, Sarah Ihler-Meyer, Guy Cogeval, Pierre Bergé…), des interviews d’artistes et un enregistrement de Louise Bourgoin incarnant Desdémone a été édité en tirage limité. Il parachève la visite de l’exposition. »<br /></p> <p>Où : Musée de l'IMA, 7eme étage<br /> Combien : tarifs du musée 8 € / 6 €* / 4 €**<br /> Horaires : Mardi - jeudi : 10h00-18h00<br /> Vendredi : 10h00-21h30<br /> Samedi, dimanche et jours fériés : 10h00-19h00<br /></p> <h4>++ HIP-HOP, du Bronx aux rues arabes<br /></h4> <p>du 28 avril au 26 juillet 2015<br /></p> <p>« Une exposition-événement à l’Institut du monde arabe, sous la direction artistique du rappeur Akhenaton, consacrée au mouvement Hip-Hop, devenu en une quarantaine d’années une culture universelle aux facettes multiples et souvent méconnues. Pour la première fois en France, la culture Hip-Hop s’exposera en toute liberté à l’Institut du monde arabe. Depuis qu’il existe le Hip-Hop est un genre subversif. Il est un véritable médium artistique d’expression sociale et politique pour la jeunesse. Le Hip-Hop arabe est au départ un phénomène underground. Rapidement, par les réseaux sociaux et le web, il s’est fait l’écho d’un désir grandissant de dignité, de liberté et d’un futur meilleur. Les différents printemps arabes révolutionnaires de ces dernières années, ont vu les modes d’expression du Hip-Hop jouer un rôle d’éveilleur de conscience.<br /></p> <p>Ainsi, à sa manière, avec ses propres codes, le Hip-Hop s’est inscrit dans la grande histoire d’un style devenu universel. L’ambition de cette exposition est de retracer l’histoire de cette culture, de sa genèse aux États-Unis dans les années 1970, en passant par sa ré-appropriation en France dans les années 1980, à son développement dans les rues arabes des printemps révolutionnaires.<br /></p> <p>L’Institut du monde arabe ouvrira ses espaces à ceux qui, aux États-Unis, en France et dans le monde arabe, incarnent ce phénomène planétaire, sous de multiples formes : la musique, l’écriture, le graffiti, le tag, la danse, la mode, la photographie ou encore le cinéma.<br /></p> <p>Près d’une centaine d’œuvres historiques d’artistes américains, français et arabes seront déployées aux côtés de documents d’archives, dans une scénographie unique, sur plus de 1000 m2.<br /> Dans une démarche de transversalité historique, géographique et artistique, des œuvres inédites de graffeurs tels que JonOne, Evol, Jay One, Meen One ou Yazan Halwani seront créées à cette occasion. Une bande sonore originale produite spécialement par Thierry Planelle positionnera cette exposition aux avants gardes de ce courant effervescent. »<br /></p> <p>Du mardi au vendredi de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu'à 21h30, samedi, dimanche et jours fériés (sauf le 1er mai) de 10h à 19h.<br /> Où : Salles d'expositions niveau +1/+2<br /> Combien 10 € / 8 €*/ 5 € jeunes 12-25 ans<br /></p> <h2>25- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h2> <h4>Exposition Pierre Boulez<br /></h4> <p>du 17 mars au 28 Juin 2015<br /></p> <p>Tarif plein de 7 à 12 euros<br /> tarifs réduits variables allant jusqu'à la gratuité<br /></p> <h2>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h2> <h4>++ « Mr Barré » architecte et spéculateur dans le Paris des Lumières<br /></h4> <p>du 24 mars au 21 juin 2015<br /></p> <p>« Le musée Carnavalet - Histoire de Paris s’associe au 24e Salon du Dessin consacré au « dessin d’architecture dans tous ses états » à travers une exposition-dossier intitulée « Monsieur Barré, architecte et spéculateur dans le Paris des Lumières » présentée du 24 mars au 21 juin 2015 dans la galerie de liaison.<br /></p> <p>Le Cabinet des arts graphiques, riche d’un corpus de plus de 3 000 dessins d’architecture, a choisi de mettre en lumière un fonds méconnu : le musée possède en effet vingt-sept dessins (plans, coupes et élévations) de maisons et hôtels particuliers conçus par l’architecte parisien Jean-Benoît-Vincent Barré dans les nouveaux quartiers émergents de la capitale.<br /></p> <p>Actif durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, cet architecte fécond mais oublié par l’histoire de l’art, est né en 1735 à Paris et mort en 1824 à Seine-Port, localité où il s’était retiré à proximité de Melun. Fils de l’entrepreneur Silvain Barré, Jean-Benoît-Vincent entre à l’Académie royale d’architecture en 1753. Cependant, il choisit d’interrompre sa formation classique pour entrer en apprentissage dans le cabinet d’architecture d’Antoine-Mathieu Le Carpentier (1709-1773), qui lui transmet une partie de sa clientèle privée issue des milieux de la finance, décisive pour le développement de la carrière du jeune homme. Tout comme ses richissimes commanditaires, Barré se livre à la fièvre de la spéculation immobilière qui s’empare de Paris en même temps que l’urbanisme y connaît un développement sans précédent. La capitale repousse ses limites et, au nord, des quartiers en plein essor sont en passe de devenir le nouveau cœur de la vie parisienne : la Chaussée d’Antin, le boulevard des Italiens et le faubourg Poissonnière. Barré a su transformer l’architecture domestique pour l’adapter aux besoins de nouvelles élites. »<br /></p> <h4>++ Napoléon et Paris, rêves d'une capitale<br /></h4> <p>du 8 avril au 30 août 2015<br /></p> <pre></pre> <p>« Principal théâtre politique de l’épopée napoléonienne, Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur. Le propos de cette exposition est d’illustrer les rapports complexes entretenus par Napoléon Bonaparte avec la capitale.<br /></p> <p>Paris fut le lieu où se montra sous le jour le plus révélateur sa double identité d’héritier des Lumières et de promoteur d’un nouvel absolutisme. Après avoir rappelé les étapes parisiennes de l’épopée napoléonienne, depuis sa jeunesse jusqu’à sa seconde abdication, l’exposition évoquera les acteurs de l’administration d’une cité alors peuplée de 600 000 habitants. Dans un Paris conçu comme le centre de la vie politique, diplomatique et mondaine du « Grand Empire », le palais des Tuileries devient la résidence officielle de l’empereur et accueille la nouvelle cour, ainsi que les élites de toute l’Europe.<br /></p> <p>Administrateur de génie mais aussi visionnaire, Napoléon rêve de grands monuments pour Paris et de projets d’urbanisme, qui annoncent les grandes transformations que connaîtra la capitale sous Napoléon III. L’exposition s’achève sur le souvenir que Napoléon a laissé à Paris, à travers des monuments comme la colonne Vendôme ou le tombeau de l’empereur.<br /></p> <p>Au même moment, dans le cadre d’une « saison Napoléon » au musée Carnavalet – Histoire deParis, est présentée l’exposition « Paris-Vienne : 1814-1815. Naissance d’une nouvelleEurope » organisée par le ministère des Affaires étrangères. »<br /></p> <p>Collections permanentes<br /> Accès gratuit aux collections permanentes et aux expositions-dossiers présentées dans la galerie de liaison du musée.<br /> Collections temporaires<br /> Entrée payante pour les expositions temporaires<br /> Les droits d'entrée sont spécifiques à chaque exposition (tarif plein, tarif réduit)<br /> Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés, dimanches de Pâques et de Pentecôte<br /></p> <pre></pre> <h2>27- Cité des Sciences et de l'Industrie<br /></h2> <h4>++ L'odyssée de la lumière<br /></h4> <p>du 17 mars au 1er novembre 2015<br /></p> <h4>++ Chiens et chats l'expo<br /></h4> <p>jusqu'au 28 février 2016<br /></p> <h4>++ Solar Expulse 1 s'expose<br /></h4> <p>à partir du 31 mars 2015<br /></p> <p>Tarifs variables<br /> La cité des Sciences est ouverte du mardi au samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> La Géode est ouverte de 10h30 à 20h30 du mardi au dimanche, ainsi que certains lundis<br /></p> Expositions à Paris Automne 2014 urn:md5:0ddbbf38876d3d221afae89e68beb289 2014-11-05T23:01:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h2>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h2> <h3>++ Les animaux font le mur<br /></h3> <h4>du 20 septembre 2014 au 4 Janvier 2015<br /></h4> <p>« La Grande Galerie de l’Évolution fête ses 20 ans et s’invite au Petit Palais<br /> Frères de berceau, séparés au fil des siècles par la raison scientifique, musée et muséum se retrouvent avec « Les animaux font le mur ! » organisée par le Muséum national d’Histoire naturelle pour célébrer  les vingt ans de la Grande Galerie de l’Évolution. Au Petit Palais, singes et oiseaux de toutes espèces prennent la pose. Prêtés exceptionnellement par le Muséum une dizaine de spécimens historiques font écho à certains chefs-d’œuvre présentés dans les collections des XVIIIe et XIXe siècles.<br /> Dans la galerie Nord, un singe en pleine acrobatie nargue son voisin tenu en laisse par l’étrange Dame au singe du sculpteur Camille Alaphilippe.<br /> Les animaux s’en donnent à cœur joie sous les lambris sculptés des salles du XVIIIe siècle. Près d’une pendule aux singes musiciens, des cercopithèques se sont installés sur les dessus de commode. Un paon, un kakatoès, une grue et un oiseau à spatule semblent tout droit sorti de L’Air, une tapisserie, exposée pour l’occasion, issue de la Tenture des Eléments conçue par Charles Lebrun sous Louis XIV.<br /> Enfin salle 8, un aigle aux ailes déployées marque le passage dans l’univers de la ménagerie, celui des fauves et des rapaces. Peut-être a-t-il servi de modèle à l’un des artistes animaliers présentés dans cette dernière salle du parcours, comme Antoine-Louis Barye, Emmanuel Frémiet ou Rembrandt Bugatti, qui tous sont venus au muséum dessiner « sur le vif ». »<br /></p> <h3>++ De Ingres à Polke<br /></h3> <h3>7 chefs-d’œuvre du Musée des Beaux Arts de Nantes<br /></h3> <h4>du 1er Octobre 2014 au 11 Janvier 2015<br /></h4> <p>« Changement de décor :<br /> Après avoir accueilli les tableaux d’Hubert Robert du musée de Valence, le Petit Palais poursuit ses invitations auprès des grands musées de région afin de faire dialoguer leurs chefs d’œuvre avec ceux du musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cette année, le grand invité est le musée des Beaux-Arts de Nantes fermé pour rénovation jusqu'à la fin de l'année 2016. Sa collection d’une grande richesse offre un panorama complet de la peinture occidentale du XIIIe au XXIe siècle. Grâce à la générosité du musée de Nantes, ce nouveau Changement de décor met l’accent sur les maîtres du XIXe siècle français. Sept tableaux majeurs viennent ainsi s’inscrire de manière inédite dans le parcours des collections permanentes du Petit Palais: Ingres, Tissot, Corot, Vernet, Delaroche et Gérôme en regard d'un portrait par Polke (salles 23-24) »<br /></p> <h3>++ Baccarat, la légende du cristal<br /></h3> <h4>du 15 Octobre 2014 au 4 Janvier 2015<br /></h4> <p>À l’occasion du 250e anniversaire de Baccarat, le Petit Palais expose dans ses Grandes Galeries les chefs d’œuvre de la plus illustre manufacture de cristal au monde, étonnants témoignages de la virtuosité de ses artisans.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Petit Palais est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h00 et fermeture des salles à partir de 17h45)<br /> Fermé le lundi et les jours fériés Le café du musée ferme ses portes à 17h00.<br /> Nocturnes le jeudi jusqu’à 20h uniquement pour les expositions temporaires.<br /></p> <pre></pre> <p>Accès gratuit pour les expositions permanentes<br /> Le plein tarif est compris entre 5 et 12 euros, et entre 3.5 et 9 euros pour le tarif réduit. Les billets combinés donnant accès à plusieurs expositions ayant lieu concomitamment dans un musée sont compris entre 9 et 15 euros en plein tarif, et entre 6 et 10 euros en tarif réduit.<br /></p> <h2>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h2> <h3>++ Niki de Saint Phalle<br /></h3> <h4>du 17 Septembre 2014 au 02 Février 2015<br /></h4> <p>Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Si elle est surtout connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son œuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans et un nouveau regard porté sur son travail.<br /></p> <h3>++ Katsushika Hokusai<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 01 Octobre 2014 au 18 Janvier 2015<br /></h4> <p>Relâche du 21 au 30 novembre 2014<br /></p> <p>Katsushika Hokusai (1760-1849) est aujourd’hui l’artiste japonais le plus célèbre à travers le monde. Son œuvre peint, dessiné et gravé incarne la spiritualité et l’âme de son pays, particulièrement ses estampes de paysages, synthèse remarquable entre les principes traditionnels de l’art japonais et les influences occidentales.<br /> Conçue en deux volets, l’exposition présente 500 œuvres exceptionnelles, dont une grande partie ne quittera plus le Japon à compter de l’ouverture du musée Hokusai, à Tokyo en 2016<br /></p> <p>Le Grand Palais est ouvert tous les jours de 10h à 22h (fermeture à 20h le dimanche et lundi)<br /> Fermeture hebdomadaire le mardi<br /> Tarifs<br /> Plein : 13 €<br /> Réduit : 9 €<br /> Gratuit pour les moins de 16 ans<br /></p> <h3>3- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h3> <h3>++ « Marcel Duchamp. La peinture, même »<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 24 septembre 2014 au 5 janvier 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>Une lecture renouvelée de l'œuvre peinte de Marcel Duchamp, l'une des figures les plus emblématiques de l’art du 20ème siècle.<br /></p> <pre></pre> <p>de 11h00 à 21h00<br /> Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris<br /> PT : 13€, TR : 10€ / Forfait donnant accès à toutes les expositions temporaires et aux collections permanentes du musée<br /></p> <h3>++ Frank Gehry<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 8 octobre 2014 au 26 janvier 2015<br /></h4> <p>Les lignes de force de la carrière de l'une des figures majeures de l'architecture contemporaine.<br /></p> <pre></pre> <p>de 11h00 à 21h00<br /> Galerie sud - Centre Pompidou, Paris<br /> 13€, TR 10€ / Forfait donnant accès à toutes les expositions temporaires et aux collections permanentes du musée<br /></p> <h3>++Robert Delaunay - Rythmes sans fin<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 15 octobre 2014 au 12 janvier 2015<br /></h4> <p>« Rythmes sans fin » explore la surprenante production de Robert Delaunay dans les années 1920-1930. de 11h00 à 21h00<br /> Musée - Niveau 4 - Galerie du Musée - Centre Pompidou, Paris<br /> 13€, TR 10€ / Forfait donnant accès à toutes les expositions temporaires et aux collections permanentes du musée<br /></p> <h3>++ Jacques-André Boiffard, la parenthèse surréaliste<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 5 novembre 2014 au 2 février 2015<br /></h4> <pre></pre> <h4>de 11h00 à 21h00<br /></h4> <pre></pre> <p>Galerie de photographies - Centre Pompidou, Paris<br /> Jacques-André Boiffard est le dernier grand photographe surréaliste qui n'ait encore jamais fait l'objet d'une exposition rétrospective. Pour l'ouverture de sa nouvelle galerie de photographies, le Centre Pompidou expose pour la première fois une sélection de soixante-dix de ses photographies.<br /> accès libre<br /></p> <h3>++ Une histoire, art, architecture et design, des années 80 à aujourd'hui<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 2 juillet 2014 au 7 mars 2016<br /></h4> <pre></pre> <h4>de 11h00 à 21h00<br /></h4> <pre></pre> <p>Musée - Niveau 4 - Centre Pompidou, Paris<br /> « Une histoire. Art, architecture et design des années 1980 à nos jours »,<br /> Plus de quatre cents œuvres, des clefs de lecture sur la création la plus contemporaine.<br /> 13€, TR 10€ / Forfait donnant accès à toutes les expositions temporaires et aux collections permanentes du musée<br /></p> <h2>4- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h2> <p>Pour célébrer son trentième anniversaire, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente, du 25 octobre 2014 au 22 février 2015, deux expositions exceptionnelles.<br /></p> <pre></pre> <h3>++ Musings on a Glass Box (Ballade pour une boîte de verre)<br /></h3> <h4>Diller Scofidio + Renfro<br /> En collaboration avec David Lang et Jody Elff<br /></h4> <p>« Pour la première fois dans l’histoire de la Fondation Cartier, le bâtiment créé par Jean Nouvel est la matière première d’un projet artistique. Déployée sur tout le rez-de-chaussée de la Fondation Cartier, Musings on a Glass Box est une installation complexe reposant sur le déclenchement, par une simple perturbation dans le plafond, d’une série de réactions surprenantes.<br /> L’environnement immersif qui en résulte, qui inclut une partition sonore créée par le compositeur David Lang et le designer sonore Jody Elff jouent un rôle à part entière, instaure un dialogue avec l’architecture du bâtiment, joue avec les notions de transparence et de perception, et questionne notre relation à l’espace. »<br /></p> <h3>++ Les Habitants<br /></h3> <h4>Une idée de Guillermo Kuitca<br /></h4> <p>Avec Tarsila Do Amaral, Francis Bacon, Vija Celmins, Guillermo Kuitca, David Lynch, Artavazd Pelechian, Patti Smith « Empruntant son titre au film du cinéaste arménien Artavazd Pelechian, Les Habitants propose une immersion au sein d’un espace pictural et sonore dans lequel Guillermo Kuitca met en scène un réseau de relations entre son œuvre et celles de Tarsila do Amaral, Francis Bacon, Vija Celmins, David Lynch, Artavazd Pelechian et Patti Smith. Avec cette exposition, Guillermo Kuitca offre un éclairage personnel sur l’histoire de la Fondation Cartier et la manière dont elle a, au fil des années, tissé des liens entre les artistes et les œuvres, créé des rencontres, inventé des ricochets d’un projet à l’autre.<br /> C’est le living room, installation en 3D que David Lynch crée à partir d’un petit dessin pour son exposition The Air is on Fire en 2007 à la Fondation Cartier, qui donne à Guillermo Kuitca l’idée de ce projet. Pour ce dernier, dont l’œuvre est nourrie de références à l’espace théâtral, l’exposition The Air is on Fire aura été une expérience sensible déterminante. »<br /></p> <h2>5- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h2> <h3>Le Pérugin, Maître de Raphaël<br /></h3> <pre></pre> <h4>Du 12 septembre 2014 au 19 janvier 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>Le Musée Jacquemart-André propose de redécouvrir Le Pérugin, grand maître de la Renaissance italienne. Connu pour son influence sur le jeune Raphaël, il est avant tout un peintre novateur dont la fortune, très importante dans toute l’Italie au début du XVIe siècle, aura un écho particulier en France jusqu’à l’époque contemporaine.<br /> Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes les lundis et samedis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.<br />  PT 12 euros<br /> TR 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 7 ans<br /></p> <h2>6- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h2> <pre></pre> <h3>++ Les Borgia et leur temps<br /> De Léonard de Vinci à Michel-Ange<br /></h3> <h4>du 17 septembre 2014 au 15 février 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>Dans l’imaginaire collectif, les Borgia représentent l’incarnation des vices les plus abominables. Ils exprimeraient ainsi tous les excès d’une société de la Renaissance interprétée dans un sens entièrement négatif.<br /> L’exposition propose de pénétrer au cœur de cette famille qui a marqué la seconde moitié du XVe siècle en Italie et en Europe, afin de révéler leur véritable visage et de restituer leur environnement qui voyait le monde se transformer avec la découverte de l’Amérique, l’invention de l’imprimerie, la Réforme engagée par Luther et l’épanouissement d’une scène artistique sans précédent.<br /></p> <h3>++ DAVID KAKABADZÉ – PASSAGES<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 17 septembre 2014 au 15 février 2015<br /></h4> <p>Exposition rétrospective organisée à l’occasion du 125e anniversaire de l’artiste, dans le cadre du programme de rapprochement entre la Géorgie et l’Union Européenne, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la compagnie de télécommunications Silknet.<br /> David Kakabadzé (1889-1952), est un artiste avant-gardiste géorgien, peintre, dessinateur, décorateur de théâtre et de cinéma, théoricien de l’art et inventeur. Il est l’un des premiers peintres géorgiens qui contribua au rapprochement de l’art géorgien avec le mouvement moderniste international.<br /></p> <p>Horaires d'ouverture de 10h30 à 19h00.<br /> Nocturne le vendredi jusqu'à 21h30<br /> Prix d'entrée : 13 €<br /> Gratuit pour les moins de 11 ans<br /></p> <h2>7- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h2> <h3>Sade. Attaquer le soleil<br /></h3> <h4>Du 14 octobre 2014 au 25 janvier 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) a bouleversé l'histoire de la littérature comme celle des arts, de manière clandestine d'abord puis en devenant un véritable mythe.<br /> L'oeuvre du "Divin Marquis" remet en cause de manière radicale les questions de limite, proportion, débordement, les notions de beauté, de laideur, de sublime et l'image du corps. Il débarrasse de manière radicale le regard de tous ses présupposés religieux, idéologiques, moraux, sociaux.<br /></p> <p>Ouverture de 9h30 à 18h<br /> le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche<br /> de 9h30 à 21h45 le jeudi<br /></p> <p>Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 8,50 euros<br /> Gratuit pour les moins de dix huit ans<br /> Couplage Musée d'Orsay/Musée de l'Orangerie 16 euros<br /> Couplage Musée d'Orsay/ Musée Rodin 15 euros<br /></p> <h2>8- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h2> <h3>Mayas, Révélation d'un temps sans fin<br /></h3> <h4>du mardi 7 octobre 2014 au dimanche 8 février 2015<br /></h4> <p>« Les Mayas de l’époque préhispanique, créateurs d’une civilisation fascinante, ont laissé à la postérité des dizaines de cités révélant une architecture remarquable, une sculpture d’une grande perfection technique, de nombreuses fresques, des constructions, des vases de céramique et un registre détaillé de leurs croyances religieuses, de leurs rituels, de leur vie en communauté, de leurs habitudes et de leur histoire.<br /> Cette exposition permet d’apprécier le legs des Mayas à l’humanité. Suivant un ordre thématique – le rapport à la nature, le pouvoir des cités, les rites funéraires -, elle donne à voir les divers aspects de cette culture ainsi que son génie créatif.<br /> L’exposition cherche à la fois à dresser un panorama général et à montrer la variété des styles et les réussites esthétiques des différents groupes mayas, chacun d’eux avec sa propre langue et sa propre expressivité. »<br /></p> <p>Tarifs<br /> expositions permanentes PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> expositions temporaires PT : 9 euros TR : 7 euros<br /> Billets jumelés PT : 11 euros TR : 9 euros<br /></p> <p>Horaires :<br /> mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h<br /> jeudi, vendredi et samedi de 11h à 21h<br /></p> <h2>9- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h2> <h3>Charles Nodier et les Voyages pittoresques<br /> La Fabrique du romantisme<br /></h3> <h4>du 11 octobre 2014 au 18 janvier 2015<br /></h4> <p>« Parrain du monde des arts et des lettres, Charles Nodier (1780-1844) est l’une des figures majeures du Romantisme.<br /> Essayiste et romancier, il porte le renouveau artistique et littéraire des années 1820-1830 à travers son Salon de la Bibliothèque de l’Arsenal qui devient, à partir de 1824, le lieu d’accueil et de rencontres de la jeune garde des peintres et des écrivains. Lieu d’échange, de création et de mondanités, il constituait une étape incontournable du parcours initiatique des romantiques. Cette communauté intellectuelle réunit Dumas, Vigny, David d’Angers, Devéria, Delacroix ou Boulanger et constitue dès son origine, le cercle d’émulation où s’élabore le Romantisme.<br /> Nodier est surtout le maître d’œuvre avec le baron Taylor, des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France : œuvre gravée monumentale en vingt-quatre volumes décrivant les différentes provinces françaises ; récit ambitieux, à la fois anthologie historique, descriptive et pittoresque, mettant à contribution le meilleur de la peinture de paysage contemporaine, de Bonington à Isabey. »<br /></p> <p>Hôtel particulier du peintre Ary Scheffer, il fut dès sa construction le lieu de rendez-vous de tous les artistes du mouvement romantique de Paris : Géricault, Liszt, Ingres, Delacroix, Chopin, Lamartine…<br /> Il est aujourd'hui consacré à la vie romantique même s'il a également pour but de rendre hommage à George Sand, voisine et amie de Ary Scheffer.<br /> Horaires du musée : Tous les jours (sauf lundi et fériés) 10h-18h<br /> Tarifs du musée : Gratuit hors expos<br /> Expo : Plein tarif : 7 € tarif réduit : 5 €<br /></p> <h2>10- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h2> <pre></pre> <h3>Le Japon au fil des saisons<br /></h3> <h4>du 19 septembre 2014 au 11 janvier 2015<br /></h4> <p>« A une époque où les problèmes environnementaux sont au centre des préoccupations, cette exposition se propose de montrer les liens affectifs et profonds qui unissent les Japonais à la Nature. C’est au travers de 60 peintures sur papier et sur soie qu'est suggérée l’essence de leur culture: Figurant des végétaux, des animaux et des paysages dont les thèmes sont liés à une saison ou à un mois de l’année, ces œuvres témoignent toutes de cette sensibilité et réceptivité particulières des Japonais face à la Nature.<br /> Les représentations naturelles (fleurs, oiseax, paysages) ne sont pas dans la culture japonaise de simples motifs décoratifs, mais sont toujours associées à une symbolique établie par les poètes depuis le VIIIe siècle. Cette codification littéraire fut, par la suite, reprise par les peintres et artistes japonais. A l'époque d'Edo, les artistes enrichissent cette iconographie en y adjoignant des thèmes d'origine chinoise.<br />  Le parcours de l’exposition montre comment les grands courants picturaux des  XVIIIe et  XIXe siècles, ont, tout en perpétuant une tradition séculaire, renouvelé l’approche stylistique de ces thèmes.<br /> Sont exposées  les œuvres des artistes des mouvements sinisants  du Nanga, réalistes de Maruyama-Shijō et  décoratifs de Rimpa, sur des supports différents : rouleaux verticaux, horizontaux et paravents. Les plus grands noms de la peinture japonaise figurent dans cette exceptionnelle exposition : Ike no Taiga ((1723-1776), Tani Bunchō (1763-1840), Maruyama Ōkyo (1733-1795), Sakai Hōitsu (1761-1828). De ce dernier artiste est présentée la très rare série des 12 peintures des Fleurs et oiseaux des 12 mois, série dont on connaît un équivalent dans la collection impériale japonaise.<br /> Les œuvres appartiennent toutes à la collection américaine de  Mrs Betsy et Mr. Robert  Feinberg. Certaines ont fait l’objet d’expositions au Japon et au Metropolitan Museum de New York. D’autres sont totalement inédites.<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h sans interruption.<br /> Fermé les jours fériés<br /> Plein tarif : de 4 à 11 €<br /> Tarif réduit 1 : de 3 à 8 €<br /> Tarif réduit 2 : de 2 à 5,50€<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans.<br /></p> <h2>11- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h2> <h3>++ Mark Lewis<br /> Invention au Louvre<br /> Art contemporain<br /></h3> <h4>du 9 Octobre 2014 au 5 Janvier 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>« Depuis ses débuts dans les années 1990, l’oeuvre de Mark Lewis semble traverser à rebours l’histoire des images. Peinture, photographie et cinéma entretiennent dans ses films une conversation silencieuse.<br /> Se référant aux frères Lumière, l’artiste canadien place l’exploration optique au centre de l’expérience artistique. Un nouvel espace temporel s’invente, où se croisent les chemins du regard et ceux de la mémoire, les temps mêlés de l’image en mouvement et les durées internes de la perception.<br /> Sous le titre d’Invention au Louvre, Mark Lewis a conçu trois nouveaux films à partir des collections du musée. En observant Le Bienheureux Ranieri délivre les pauvres d’une prison de Florence, de Giovanni Sassetta, L’Enfant au toton, de Chardin, ou encore la galerie de la Vénus de Milo, l’artiste réactive une tradition ancienne de la littérature artistique : celle du mouvement imaginé.<br /> Diderot, dans sa critique du Salon de 1763, invitait le spectateur à évoluer de plain-pied dans la peinture par le  truchement d’une lunette ; Goethe, face au groupe sculpté du Laocoon au Vatican, préconisait de cligner des yeux pour en « animer » optiquement les  figures ; dans son poème Le Peintre, Girodet s’identifiait au mythe de Pygmalion, aspirant à insuffler la vie aux images. Le film, suggère Mark Lewis, s’est inventé avant la technique du  cinéma, dans l’oeil du spectateur. »<br /></p> <h3>++ Le Maroc médiéval<br /> Un empire de l’Afrique à l’Espagne<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 17 Octobre 2014 au 19 Janvier 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>« Du XIe au XVe siècle, une succession de dynasties – almoravide, almohade et mérinide – ont unifié un espace politique et civilisationnel centré sur le Maroc, et étendu jusqu’à l’Andalousie. Leurs conquêtes les ont menées du sud du désert du Sahara (frange nord de la Mauritanie) au nord de l’Algérie et de la Tunisie. L’influence de ces empires, unissant pour la première fois les confins de l’Occident islamique, a rayonné jusqu’en Orient. L’exposition (près de 300 oeuvres) permet d’appréhender cette longue et riche histoire, clef de compréhension du Maroc contemporain et source de sa modernité.<br /> L’exposition incite à relire cette période d’apogée de l’Occident islamique, tant du point de vue historique qu’artistique. Elle présente ses plus belles réalisations dans les domaines du décor architectural, du textile, de l’ivoire ou de la calligraphie et replace cette puissante entité au centre des réseaux diplomatiques et commerciaux qui  furent les siens. « Le Maroc médiéval » invite à un voyage dans l’espace marocain et andalou, suivant un fil chronologique. Chacune des périodes historiques est ponctuée d’éclairages sur les lieux de pouvoir et capitales historiques, cités d’or et de lumière. »<br /></p> <h3>++ Exposition Objets dans la peinture, souvenir du Maroc<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 5 Novembre 2014 au 2 Février 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>L’exposition, en lien avec « Le Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne », présente, en regard de peintures et de dessins d’Eugène Delacroix, les objets rapportés par l’artiste de son voyage en Afrique du Nord en 1832.<br /> Légués par Delacroix au peintre Charles Cournault, ces objets ont ensuite été donnés au musée Delacroix en 1952 par ses héritiers. L’exposition permet ainsi, en mettant en valeur cette part insigne de la collection permanente du musée, d’étudier l'aspect réaliste et fantasmagorique de l’oeuvre orientaliste de Delacroix. En effet, si le voyage au Maroc fut, pour ce jeune homme ébloui, l’occasion de concevoir des centaines de croquis et d’aquarelles « sur le vif », il revint tout au long de sa carrière,  jusqu’à sa mort en 1863, à ces sujets orientaux. Au souvenir du Maroc, se mêlait une vision imaginaire et sensible nourrie par la littérature et la musique de son temps.<br /> Grâce à des prêts prestigieux des musées français, grâce à l’engagement des héritiers de Charles Cournault, cette exposition offre de retrouver, au sein de l’atelier du grand artiste, les objets qu’il y avait rassemblés et d’interroger son rapport à ces objets, souvenirs du Maroc, mais aussi signes de son attachement à un imaginaire oriental. Elle pose ainsi un regard neuf sur l’œuvre orientaliste de Delacroix, dans le lieu même de sa création.<br /></p> <h3>++ Exposition 30 ans d’acquisitions en Nord-Pas de Calais<br /> Carte blanche aux musées de la région<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 28 Mai 2014 au 1 Juin 2015<br /></h4> <pre></pre> <p>Cette exposition présente un panorama des acquisitions par les musées de la région Nord-Pas de Calais au cours des trente dernières années.<br /> C’est une occasion privilégiée de faire comprendre aux visiteurs le sens et la logique d’un achat. L’événement s’inscrit ainsi dans la vocation du  Louvre-Lens de faire découvrir les coulisses et le fonctionnement interne des musées. Conçue avec des oeuvres acquises grâce à la participation du Fonds régional d’acquisition pour les musées, alimentée à parité par l’État et la Région,<br /> l’exposition met également en valeur les efforts des différents acteurs de  l’enrichissement des musées : les collectivités territoriales dont dépendent les collections, la Direction régionale des affaires culturelles et le Conseil régional Nord-Pas de Calais.<br /></p> <h3>++ Exposition Art contemporain<br /> Claude Lévêque - Sous le plus grand chapiteau du monde<br /> Art contemporain<br /></h3> <h4>du 2 Avril 2014 au 4 Janvier 2016<br /></h4> <p>  Avec des gestes plastiques d’une énergie dense et ramassée, l’oeuvre de Claude Lévêque travaille avec les lieux qu’elle rencontre pour y activer une forte charge d’images et de sensations. L’invitation du Louvre commence avec une mise en incandescence de la pyramide de Ieoh Ming Pei.<br /> Le néon, l’un des matériaux privilégiés de l’artiste, se fait ici foudre, tranchant un volume d’air pour distribuer ses résonances nocturnes sur l’architecture alentour. Après Tony Cragg, Wim Delvoye et Loris Gréaud, cette création in situ de Claude Lévêque vient inscrire sa propre lecture de l’entrée du musée. Il s’agit du premier chapitre d’une intervention plus développée de l’artiste, qui s’étendra, en 2015, aux fossés et au donjon du Louvre médiéval.<br /> « La lumière et le son sont des moyens de métamorphose complète, affirme Claude Lévêque. Ce sont deux éléments primordiaux dans une sensation. Après viennent les textures, les images, les ambiances, les objets, etc. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 18h excepté le mardi.<br /> Le musée est ouvert en nocturne jusqu'à 21h45 les mercredi et vendredi.<br /> Tarifs :<br /> Billets collections permanentes 12 euros<br /> Billes exposition Hall Napoléon : 13 euros<br /> Billet jumelé ; 16 euros<br /> Gratuit pour les moins de 25 ans<br /></p> <h2>12- Musée Rodin (79 Rue de Varennes 75007 Paris )<br /></h2> <h3>Rodin, le laboratoire de la création<br /></h3> <h4>Du 13 Novembre 2014 au 27 septembre 2015<br /></h4> <p>« L’exposition Rodin, le laboratoire de la création, nous introduit dans le secret de l’atelier du sculpteur, véritable laboratoire de la création et creuset d’une Œuvre. Un ensemble unique de cent cinquante plâtres et terres cuites souvent inédits, est sorti des réserves à cette occasion. Il permet de suivre le parcours exceptionnel du sculpteur. Le visiteur plonge au cœur du processus de création, invité, par l’exercice de son regard, à percevoir les chemins, les hésitations, mais aussi les fulgurances de la pensée formelle de Rodin.<br /> Porte de l’enfer, monuments aux Bourgeois de Calais ou à Victor Hugo, Balzac, Muse Whistler… Les œuvres les plus célèbres et les plus abouties émergent peu à peu de l’esprit et des mains de Rodin, aboutissements d’un travail prodigieux et de très nombreux travaux préparatoires : études et esquisses de terre malaxées vigoureusement, maquettes, épreuves de plâtre moulées en série, puis retravaillées jusqu’à obtenir la version finale…<br />   L’œuvre se construit sous nos yeux, les visages s’animent, les nus prennent position, avant d’être drapés, tandis que les abattis – ces membres séparés du corps (têtes, mains, bras, pied) – sont étudiés comme des morceaux de choix, des gestes isolés, avant d’être réintégrés à l’œuvre définitive. C’est une véritable profusion créatrice qui s’empare de l’artiste à chaque projet, une efflorescence de l’imaginaire qui explore, sonde, expérimente…<br /> Les séries constituées par les œuvres définitives, ainsi que par les études et les modèles préalables qui ont présidé à leur conception, seront complétés par des photographies prises dans les ateliers de Rodin, ou retouchées par lui pour affiner son idée, chercher un profil, élaborer ses compositions. C’est donc en quelque sorte le cheminement qui précède le « chef d’œuvre » qui sera donné à voir. »<br /></p> <p>Du 13 novembre 2014 au 27 septembre 2015<br /> Ouvert tous les jours sauf le lundi<br /> Mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 17h45<br /> Nocturne le mercredi jusqu'à 20h45<br /></p> <p>Tarif plein 6 € Tarif réduit 5 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans hors de l'UE 5 € Tarif jeune<br /> 18 à 25 ans de l'UE Gratuit<br /></p> <pre></pre> <h2>13- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h2> <h3>Impression, soleil levant<br /> L'histoire vraie du chef-d’œuvre de Claude Monet<br /></h3> <h4>du 18 septembre 2014 au 18 janvier 2015<br /></h4> <p>« Impression, soleil levant, la toile qui a donné son nom à l'impressionnisme et qui est le fleuron des collections du musée Marmottan Monet, est l'une des  peintures les plus célèbres au monde. Cette œuvre n'a pourtant pas fait l'objet d'une étude approfondie jusqu'à ce jour. Au contraire, depuis près de quarante ans, le mystère semble grandir autour du chef - d'œuvre : que représente véritablement le tableau ?  Un soleil levant ou un soleil couchant ? Quand fut-il peint ? En 1872  ou en 1873 ? Qu’est-il advenu du tableau à l’issue de la première exposition impressionniste ? Pourquoi a-t-il rejoint, en 1940, les collections du musée Marmottan, un établissement initialement dédié à l'Empire et qui n’abritait alors aucune peinture impressionniste ? Pourquoi à cette date ?  Dans quelles circonstances ?  Le musée Marmottan Monet répond à ces questions à partir du 18 septembre 2014. »<br /></p> <p>Musée ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /> Plein tarif 11 euros<br /> Tarif réduit 6,50 euros<br /> Gratuit en dessous de 7 ans<br /></p> <h2>14- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h2> <h3>Émile Bernard (1868-1941)<br /></h3> <h4>du 17 septembre 2014 au 5 Janvier 2015<br /></h4> <p>« Peintre, graveur, mais aussi critique d'art, écrivain et poète, Emile Bernard est une personnalité majeure dans l'élaboration de l'art moderne. A la fin des années 1880, il inaugure le style cloisonniste, dont on sait l'importance qu'il revêtira chez Gauguin et Van Gogh, dont Bernard fut proche, mais aussi chez les Nabis.<br /> Après la controverse sur l'invention du symbolisme en peinture, qui l'oppose violemment à Gauguin, Bernard s'installe au Caire où il reconsidère la stylisation schématique et la recherche de primitivisme symboliste. La découverte des maîtres anciens l'incitera cependant à renouer avec la tradition.<br /> De retour en France, il publie des témoignages fondamentaux sur Cézanne et des écrits esthétiques remettant en cause les avant-gardes au nom de la tradition picturale. Mais, loin de se définir par un traditionalisme suranné, son art porte toujours la marque d'une personnalité curieuse et tourmentée, à la recherche de l'absolu artistique.<br /> Cette exposition sera la première à présenter la longue carrière de cet artiste protéiforme, dont les mutations successives participent à chaque fois d'une redéfinition de la personnalité et remettent en cause la notion même de style. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf le mardi<br /> Entrée plein tarif : 9€<br /> Entrée tarif réduit : 6,5€<br /></p> <h2>15- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h2> <h3>Paul Durand-Ruel<br />   Le pari de l'impressionnisme<br /> Manet, Monet, Renoir<br /></h3> <h4>Du 9 octobre 2014 au 8 février 2015<br /></h4> <p>« Le Musée du Luxembourg présente la première exposition consacrée à Paul Durand-Ruel (1831 – 1922), le plus grand marchand d’art du XIXe siècle, découvreur des Impressionnistes et inventeur du marché de l’art moderne. Autour de Manet, Renoir ou Monet, le parcours réunit quatre-vingts chefs-d’œuvre de l’impressionnisme et retrace le moment où une avant-garde artistique accède à la reconnaissance internationale sous l’impulsion d’un marchand passionné.»<br /></p> <p>Le Musée est ouvert :<br /> Les mardis, mercredis, jeudis, de 10h à 19h<br /> Les lundis et vendredis de 10h à 22h<br /> Les samedis et dimanches de 9h à 20h<br /> Tarifs :Plein Tarif : 12,00 euros<br /> Tarif Réduit : 7,50 euros<br /> Spécial Jeune : 7,50 euros du lundi au vendredi à partir de 17h, deux entrées pour le prix d’une au tarif 16 à 25 ans<br /> Gratuité pour les moins de 16 ans<br /></p> <h2>16- Pinacothèques de Paris<br /></h2> <h3>(1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris)<br /> (2- 8 rue Vignon 75009 Paris)<br /></h3> <h3>++ le Kâma-Sûtra, spiritualité et érotisme dans l'art indien<br /></h3> <h4>du 2 Octobre 2014 au 11 Janvier 2015<br /></h4> <p>« Pour la saison automne-hiver 2014-2015, la Pinacothèque de Paris présente une exposition hors du commun : Le Kâma-Sûtra : spiritualité et érotisme dans l’art indien<br /> Attribué à un brahmane qui l’aurait écrit au IVe siècle de notre ère, le Kâma-Sûtra constitue l’un des textes majeurs de l’hindouisme médiéval et n’est pas un livre pornographique ainsi qu’il est souvent présenté en Occident. Il est divisé en sept sections (adhikarana) : la société et les concepts sociaux, l’union sexuelle, à propos de l’épouse, à propos des relations extra-maritales, à propos des courtisanes, à propos des arts de la séduction.<br /> Près de 350 œuvres exceptionnelles dont celles de la collection de Shriji Arvind Singh Mewar, maharana 
d’Udaipur et la remarquable collection de Beroze et Michel
 Sabatier - sculptures, peintures, miniatures, objets de la vie
 quotidienne, « livres de l’oreiller », ouvrages illustrés que l’on 
offrait aux jeunes mariés jusqu’au XIXe siècle afin de faire 
leur éducation érotique -, organisées selon les sept sections du Kâma-Sûtra, sont présentées par la Pinacothèque de Paris.<br /> L'exposition, déconseillée aux mineurs, explique l’esthétique érotique propre à la vie culturelle indienne et à l’hindouisme. Elle tente également de comprendre pourquoi le monde occidental porte un regard si déformé sur ce livre singulier. »<br /></p> <h3>++ L'art de l'amour au temps des geishas<br /></h3> <h4>du 6 Novembre 2014 au 15 février 2015<br /></h4> <p>« Dans le cadre de sa saison Art et Érotisme en Orient, et en complément de l’exposition Kâma-Sûtra, la Pinacothèque de Paris souhaite offrir au public une approche singulière de la vie et de la culture érotique au Japon à l’époque d’Edo (1603-1867).<br /> L’exposition L’Art de l’amour au temps des Geishas : les chefs-d’œuvre interdits de l’art japonais est la première jamais présentée en France sur ces fameuses estampes qui relèvent de tous nos fantasmes et de l’imaginaire extrême-oriental. »<br /></p> <p>Musée ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf le mardi<br /> Nocturnes les mercredis et les vendredis jusqu’à 20h30<br /> Tarifs :<br /> billet simple 13 euros (14,50 euros billet coupe file)<br /> billet à tarif réduit 11 euros (12,50 euros billet coupe file)<br /></p> <h2>17-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )%%</h2> <h3>Splendeurs des Han, essor de l'empire Céleste<br /></h3> <h4>Du 22 octobre 2014 au 1er mars 2015<br /></h4> <p>« Après le règne de « l’auguste Empereur » Qin Shi Huangdi (221-207 av. J.-C.), les souverains de la dynastie Han (-206 av. J.-C. / 220 ap. J.-C.) trouvent les bases d’un empire unifié.<br /> Pendant près de quatre siècles, ils l’affermiront et élargiront un territoire allant des confins de la steppe au nord de la péninsule indochinoise en s’appuyant sur une administration hiérarchisée, une économie agricole et une diplomatie favorisant les alliances lointaines et les échanges, notamment par la route de la soie.<br /> Depuis près de quarante ans, les découvertes de premier ordre, révélant la richesse de l’art et de la culture de l’époque des Han n’ont cessé de se multiplier, renouvelant sans cesse l’archéologie chinoise. Ces œuvres, appartenant principalement à la sphère funéraire évoquent l’art de vivre aristocratique aussi bien que les activités quotidiennes ; elles sont d’un humanisme saisissant et témoignent aussi des conceptions de l’au-delà prévalant durant ces quatre siècles. Il s’ouvre sur un espace mythologique foisonnant, séjour des immortels.<br /> Grâce au prêt exceptionnel d’œuvres majeures provenant des musées de nombreuses provinces chinoises et à la présentation de découvertes archéologiques inédites, le musée national des arts asiatiques ― Guimet présentera au public un brillant panorama de la création sous les Han, depuis la peinture jusqu’aux bronzes, aux céramiques et aux objets de laque, parcourant l’ensemble de la création artistique, de la délicatesse de l’objet jusqu’aux sculptures monumentales.<br /> Ce temps d’innovation artistique et technique constitue un moment essentiel de l’histoire de la Chine dont le rôle fondateur peut être comparé à celui de l’empire romain dans la culture occidentale.<br /> Cette exposition n’est possible que grâce à la générosité insigne de nombreux musées chinois qui se défont, le temps de cette exposition, de nombre de leurs chefs-d’œuvre, assurant à la manifestation un niveau de qualité remarquable, à la hauteur de l’événement commémoré. »<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h. <br /> Tarifs :<br /> collections permanentes<br /> 7,50 euros PT<br /> 5,50 euros TR%% Billet jumelé collections permanentes et temporaire<br /> 9 ,50 euros PT<br /> 7,00 euros TR<br /></p> <h2>18- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )<br /></h2> <h3>++ Sonia Delaunay, les couleurs de l'abstraction<br /></h3> <h4>du 17 octobre 2014 au 22 février 2015<br /></h4> <p>« Première grande rétrospective parisienne consacrée à Sonia Delaunay depuis 1967, l’exposition organisée par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris rassemble, aux côtés de trois reconstitutions exceptionnelles d’environnements, plus de 400 œuvres : peintures, décorations murales, gouaches, estampes, mode et textiles. Cette monographie qui suit l’évolution de l’artiste de l’aube du XXème siècle à la fin des années 1970, met en lumière l’importance de son activité dans les arts appliqués, sa place spécifique au sein des avant-gardes européennes, ainsi que son rôle majeur dans l’abstraction dont elle figure parmi les pionniers.<br /> Servie par la reconstitution d’ensembles et de dispositifs inédits, et la présence de photographies et de films d’époque, l’exposition souligne le paradoxe d’une œuvre profondément inscrite dans son temps – de la belle époque aux années 1970 – et la constance des recherches formelles et la quête de synthèse des arts rendent également atemporelle. »<br /></p> <h3>++ David ALTMEJD, Flux<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 10 0ctobre 2014 au 1er février 2015<br /></h4> <p>Le Musée d’Art moderne de la ville de Paris présente à l’ARC Flux, première rétrospective en France de l’œuvre de David Altmejd. Elle réunit des pièces inédites ou plus anciennes, ainsi que sa sculpture monumentale la plus récente et certainement la plus ambitieuse : The Flux and The Puddle (2014).<br /> L’exposition se présente comme une œuvre en soi, aux créatures parfois anthropomorphes et animales : hybrides mi-végétaux mi-minéraux qui se jouent de l’architecture réelle du musée et déploient leur labyrinthe arachnéen. David Altmejd a une approche de la sculpture caractérisée par la grande diversité des matériaux employés où un intérêt très ancien pour les sciences naturelles et pour l’architecture se révèle.<br />  L’artiste travaille à même le flux psychique. Dans son univers de « rêveur définitif », l’action et la conscience fusionnent ; l’artiste domine le grotesque et l’abject, marie l’esthétique au « glamour », ses sculptures explorent les mondes du rêve et du cauchemar entre fascination et effroi.<br /> L’exposition révèle un ensemble d’éléments, d’ « acquis artistiques » volontairement contradictoires : conceptuels ou processuels, entre virtuosité et ready made… Le flux lumineux, issu d’innombrables sources, naturelles et artificielles, se subdivise au gré des miroirs qu’il rencontre, fracassés ou intacts, suivant la fantaisie du sculpteur.<br /> Proche des univers cinématographiques de David Cronenberg, de David Lynch ou de Jim Henson et marqué comme toute sa génération par l’œuvre de Matthew Barney, David Altmejd allie des composants mystiques et alchimiques à une esthétique éclatée, entre structure et dispersion. Théâtre de formes et d’organes en gestation, de cristaux en formation, son œuvre agit par strates, assemblant patiemment des sédiments mémoriels soudain réunis en une explosion jubilatoire et onirique.<br /></p> <p>Né en 1974 à Montréal, vit et travaille à New York. David Altmejd intègre la section “arts visuels” de l'Université du Québec à Montréal pour étudier le dessin et la peinture, il en ressort sculpteur en 1998. Passionné de sciences biologiques et de cinéma fantastique, il s’expatrie à New York. En 2001, il est diplômé des Beaux-Arts de l’université de Columbia. David Altmejd a représenté le Canada en 2007 à la 52ème Biennale de Venise avec l’installation « The Index » et a participé aux Biennales du Whitney Museum en 2004 et d’Istanbul en 2003.<br /></p> <p>Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h<br /> Nocturne le jeudi jusqu’à 22h<br /> Plein tarif : 7 €<br /> Tarif réduit : 5 €<br />  Gratuit : -18 ans<br /> Billet combiné (Delaunay + Altmejd) : 13€ et 9,50€ (tarif réduit)<br /></p> <pre></pre> <h2>19- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h2> <h3>Saint Louis, 800ème anniversaire<br /></h3> <h4>du 8 Octobre 2014 au 11 Janvier 2015<br /></h4> <p>« Louis IX, futur saint Louis, eut une influence considérable dans tout l’Occident médiéval. Sa double qualité de roi et de saint a fait du personnage une figure mythique. L’exposition retrace le parcours d’un monarque au destin singulier dont le rayonnement politique s’étend bien au-delà des frontières du puissant royaume de France...<br /> 130 œuvres d’art d’une qualité artistique exceptionnelle vous accueillent au sein de la salle des gardes de la Conciergerie et témoignent de l’effervescence intellectuelle et de la grâce qui touchent les arts parisiens au XIIIe siècle. »<br /></p> <pre></pre> <p>La Conciergerie est ouverte tous les jours de 9h30 à 18h<br /> Nocturnes tous les mercredis jusqu’à 20h<br /> Plein tarif 8,50 euros<br /> Tarif réduit 5,50 euros<br /> Gratuité moins de 25 ans<br /></p> <h2>20- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h2> <h3>++ De la Chine aux arts décoratifs : l'art chinois dans les collections du musée des arts décoratifs<br /></h3> <h4>du 13 février 2014 au 11 janvier 2015<br /></h4> <p>L’exposition « De la Chine aux Arts Décoratifs » dévoile, pour la première fois, la qualité et la diversité exceptionnelles de la collection d’objets d’art chinois conservée aux Arts Décoratifs. Fruit d’acquisitions faites dans les premières décennies de l’institution, mais aussi de dons et de legs de collectionneurs généreux, cet ensemble remarquable traduit l’engouement pour l’art chinois en France, principalement dans la seconde moitié du XIXe siècle et le premier tiers du XXe siècle. L’intérêt que ces donateurs ont eu pour les œuvres en provenance de Chine, et de manière plus large pour le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient, réside souvent dans la fascination pour certaines techniques et matériaux, mais aussi pour leurs formes et leurs motifs. Les pièces exposées sont une invitation à découvrir des savoir-faire artisanaux et à pénétrer un univers qui a attiré et intrigué, en renouvelant le vocabulaire ornemental français depuis les premières expositions universelles jusqu’aux périodes plus récentes. L’attrait de l’époque pour ces œuvres est tel, que des publications de grande envergure comme celles d’Adalbert de Beaumont, Owen Jones et Eugène Victor Collinot, contribuent à la diffusion de ces registres décoratifs avec un impact significatif sur les métiers d’art européens.<br /></p> <h3>++ Recto Verso : 8 pièces graphiques<br /></h3> <h4>du 21 mai 2014 au 1er février 2015<br /></h4> <p>« Les Arts Décoratifs invitent 8 graphistes français contemporains : Akatre, Jocelyn Cottencin, Helmo, Christophe Jacquet, Fanette Mellier, Mathias Schweizer, Pierre Vanni et Vier5. L’exposition Recto-Verso. 8 pièces graphiques, interroge la problématique du rapport des travaux réalisés dans le cadre d’une commande et ceux réalisés à titre personnel et par là même entre beaux-arts et arts appliqués. Le designer graphique est-il un technicien de la communication ou davantage un artiste ? Par nature multiple, disséminé dans l’espace public, un objet graphique lié à une commande, (affiche, document...) va à l’encontre des critères définissant une œuvre d’art. Pourtant, depuis le début des années 2000, le design graphique n’est plus uniquement une pratique où se développent des enjeux économiques et culturels mais est envisagé, par certain de ses acteurs, comme un lieu d’hybridation critique entre la communication visuelle et l’art contemporain. Chacun des huit graphistes investit de manière originale les salles du musée des Arts décoratifs et met en scène ses projets qu’ils soient issus de la commande ou non : affiches, performances, vidéos, photographies, installations, bandes dessinées, ainsi que des collaborations artistiques dans divers champs de la création : danse, littérature, mode, musique… La présentation de ces deux « catégories » de travaux montre que leur porosité participe à terme à construire un seul et même univers artistique et plastique. »<br /></p> <h3>++ Les jouets en bois suédois<br /></h3> <h4>du 19 juin 2014 au 11 janvier 2015<br /></h4> <p>« Le bois fait des objets essentiels, des objets de toujours », Roland Barthes, Mythologies, 1957.<br /> En 1987, le département des jouets du musée des Arts décoratifs présentait l’exposition Le jouet en bois de tous les pays, de tous les temps. En 2010, Vilac était invité à célébrer ses 100 ans. Deux expositions qui racontaient l’histoire du bois à travers différentes cultures et traditions. Initiée par le Bard Graduate Center de New York, l’exposition Les jouets en bois suédois explore la culture ludique suédoise à travers plus de 250 jouets et documents provenant de la collection italienne de la Sovrintendenza Capitolina ai Beni culturali di Roma Capitale, du musée Brio à Osby, en Suède, ainsi que de la collection du musée des Arts décoratifs à Paris.<br /></p> <p>Tarifs de 11 à 15 euros<br /> Ouverture du Musée des arts décoratifs du mardi au dimanche de 11h à 18h<br /> le jeudi : nocturne jusqu’à 21h<br /></p> <pre></pre> <h2>21- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h2> <h3>Abel Pann<br /> Œuvres de guerre (1915-1917)<br /> 60 estampes de la collection du Mahj<br /></h3> <h4>du 29 avril au 30 novembre 2014<br /></h4> <p>« Célébré dans le monde juif pour ses peintures sur les thèmes bibliques, Abel Pann (Kreslawka, 1883 – Jérusalem, 1963) est l’auteur d’une œuvre peu connue, aussi multiple par ses supports (peintures, dessins, estampes) que par ses sujets (héros et scènes bibliques, judaïsme d’Europe orientale, scènes de Palestine, société française) ou que par ses tonalités (romantique, lyrique, caricaturale).<br /> Né Abba Pfeffermann en Lettonie, Abel Pann est issu d’un milieu juif orthodoxe. Après avoir quitté sa famille, il travaille dans une imprimerie et apprend le métier de graveur. Puis il étudie à l’Académie des beaux-arts d’Odessa et se spécialise dans la peinture, le dessin d’humour et la caricature, dont le portrait-charge.<br /> Il arrive à Paris en 1905 et fréquente les artistes de la Ruche. Ses dessins sont publiés dans diverses revues. De 1912 à 1913, il séjourne à Jérusalem et enseigne à l’École des beaux-arts de Bezalel.<br /> Sioniste convaincu, il rentre à Paris pour organiser son départ définitif ; mais ses projets sont empêchés par la déclaration de guerre. De 1914 à 1917, Abel Pann réalise des affiches populaires, destinées à éveiller le sentiment patriotique et à renforcer le moral des Français.<br /> Il s’inquiète aussi de la situation de ses coreligionnaires sur le front oriental. Dès juillet 1914, les juifs subissent des exactions de la part de l’armée tsariste et de la population polonaise. Abel Pann dénonce ces persécutions par une impressionnante suite de dessins exécutés entre décembre 1915 et la fin de 1916. Mais l’ambassadeur russe à Paris intervient pour en empêcher la publication. En 1917, certain que les juifs de la diaspora seront toujours perdants, Abel Pann part pour les États-Unis. Il s’établit en Palestine à partir de 1920, enseigne à l’école de Bezalel et entame la création d’une œuvre sur la Bible. »<br /></p> <p>Collections permanentes Du lundi au vendredi : 11 h à 18 h et Dimanche : 10 h à 18 h<br /> Collections temporaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h,<br /> Mercredi : 11 h à 21 h<br /> Dimanche : 10 h à 19 h<br /> Expositions permanentes de 6 à 8 euros<br /> Expositions temporaires de 4,50 à 7 euros<br /> Expositions jumelées de 4,50 à 10 euros<br /> Gratuit pour les moins de 18 ans<br /></p> <h2>22- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h2> <h2>23- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h2> <h3>"Objets dans la peinture, souvenir du Maroc"<br /></h3> <h4>Du 5 novembre 2014 au 2 février 2015<br /></h4> <h5>De 9h30 à 17h30<br /></h5> <p>« Le voyage d’Eugène Delacroix au Maroc apparaît comme un des événements majeurs de la vie du grand peintre. Seul grand voyage dans l’existence d’un peintre casanier, préférant les vertiges de l’imagination à l’ivresse de la découverte, le périple marocain de Delacroix ne cesse de fasciner. L’exposition au musée Delacroix se fonde sur une partie, souvent méconnue, de la collection du musée, constituée par la petite centaine d’objets marocains – tissus, faïences, armes, cuirs, vêtements, instruments de musique, coffres – rapportés par Delacroix de son voyage. Ces objets acquis au Maroc accompagnèrent le peintre dans ses différents ateliers, au cours des trente années qui suivirent, de 1832 à 1863. Ils étaient ainsi dans l’atelier et l’appartement de la rue de Fürstenberg, à la mort du peintre.<br /> Souvenirs du Maroc, ces objets formèrent pour le peintre comme autant d’impressions tangibles de son grand voyage, en écho à ses notes et ses croquis. Leur présence, discrète mais effective, au sein de ses différents ateliers, lui a offert la possibilité, les années passant le séparant de son voyage marocain, d’en élaborer une remémoration poétique où vérité matérielle et imagination se mêlèrent. Les prêts exceptionnels consentis pour cette exposition offre ainsi de mettre en valeur le rapport singulier à l’objet qu’eut Delacroix. »<br /></p> <p>Horaires Le musée est ouvert tous les jours, sauf les mardis, de 9h30 à 17h00<br /> Tarifs<br /> Billet d’entrée au musée Delacroix : 6 €<br /> Billet d’entrée à l’exposition temporaire : 7,50 €<br /> Billet jumelé Louvre - Delacroix valable toute la journée pour la visite de l’exposition du musée Delacroix et des collections du musée du Louvre : 12 €<br /></p> <pre></pre> <h2>24- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)<br /></h2> <h3>Le Maroc contemporain<br /></h3> <h4>Du 15 0ctobre 2014 au 25 Janvier 2015<br /></h4> <p>Sur 2 500 mètres carrés, le visiteur est invité à un voyage magique et plein de surprises à travers l'incroyable effervescence de la scène artistique marocaine contemporaine. Toutes les disciplines sont réunies : arts plastiques, design, vidéo, architecture, mode... Cette exposition est l’une des plus importantes jamais consacrées en France à la scène artistique contemporaine d'un autre pays.<br /></p> <p>Tarifs<br /> billet exposition seule de 8,50 à 10,50 euros<br /> billet musée + exposition de 11 à 13 euros<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> Mardi : 10h00-18h00<br /> Mercredi : 10h00-18h00<br /> Jeudi : 10h00-18h00<br /> Vendredi : 10h00-21h30<br /> Samedi : 10h00-19h00<br /> Dimanche : 10h00-19h00<br /> Jours fériés : 10h00-19h00<br /></p> <pre></pre> <h2>25- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )<br /></h2> <h3>Exposition à venir Pierre Boulez<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 17 mars au 28 Juin 2015<br /></h4> <h2>26- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )<br /></h2> <h3>++ Sur les traces des premiers parisiens<br /></h3> <h4>du 10 septembre 2013 au 31 décembre 2014<br /></h4> <p>Le musée Carnavalet - Histoire de Paris accueille, dans son espace d’actualité archéologique, l’exposition-dossier «Sur les traces des premiers Parisiens» consacrée aux recherches menées rue Henry-Farman (Paris 15e), en 2008, par une équipe de préhistoriens de l’Institut national de recherches archéologique préventives (INRAP). La fouille a mis au jour des camps de chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (8000-6500 avant notre ère), implantés à 250 m de la rive actuelle de la Seine. La présentation porte sur le site archéologique et son contexte environnemental, les outils et les gestes techniques de ces hommes préhistoriques, ainsi que sur les méthodes archéologiques, depuis le terrain jusqu’au laboratoire. Pour la première fois, les plus anciens restes humains découverts à Paris sont présentés au public.<br /></p> <h3>++ Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé<br /></h3> <pre></pre> <h4>du 11 juin 2014 au 1er mars 2015<br /></h4> <p>« A l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération de Paris et dans le cadre du Mois de la Photographie, le Musée Carnavalet présente l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ». Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2ème Division Blindée du général Leclerc et les Alliés.<br /> Dans le contexte de ces célébrations, la Ville de Paris propose aussi : un parcours retraçant la mémoire des événements de l’été 1945, au fil de totems implantés dans Paris sur des lieux emblématiques de la Libération, une exposition complémentaire en salle des Prévôts à l’Hôtel de Ville et un cycle de conférences à l’Hôtel de Ville et au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin.<br /> Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris. » et sollicite de nombreuses institutions.<br /> Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.« Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause…<br /> Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre, la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un jeu où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui avec le temps font l’objet d’interprétations variées. Une installation audio-visuelle de l’artiste Stéphane Thidet illustre également ce travail de restitution de la mémoire. »<br /></p> <p>Collections permanentes<br /> Accès gratuit aux collections permanentes et aux expositions-dossiers présentées dans la galerie de liaison du musée.<br /> Collections temporaires<br /> Entrée payante pour les expositions temporaires<br /> Les droits d'entrée sont spécifiques à chaque exposition (tarif plein, tarif réduit)<br /></p> <p>Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés<br /></p> <h2>27- Cité des Sciences et de l'Industrie<br /></h2> <h3>++Zizi sexuel, l'exposition<br /></h3> <h4>du 14 0ctobre 2014 au 2 Août 2015<br /></h4> <h3>++Art robotique<br /></h3> <h4>du 8 avril 2014 au 4 Janvier 2015<br /></h4> <h3>++Risque, osez l'expo<br /></h3> <h4>du 18 Novembre 2014 au 30 Août 2015<br /></h4> <p>Tarifs <br /> de 7 à 12 euros, selon l'expo<br /> moins de 6 ans, 3 euros<br /></p> <p>La cité des Sciences est ouverte du samedi de 10h à 18h<br /> le dimanche de 10h à 19h<br /> La Géode est ouverte de 10h30 à 20h30 du mardi au dimanche, ainsi que certains lundi</p> Expositions à Paris urn:md5:a35ccbb490445e95c8840e59f9003498 2014-03-25T18:10:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris expos paris 2014 <h2>Printemps 2014<br /></h2> <h3>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )<br /></h3> <h4>+ Carl Larsson, l'imagier de la Suède<br /></h4> <h5>du 7 mars au 7 juin 2014<br /></h5> <p>« « L’exposition Carl Larrson, l'imagier de la Suède » au petit Palais présente pour la première fois en france la grande figure de l'art suédois des années 1900. Cent vingt oeuvres - aquarelles, peintures, estampes et meubles - plongent le visiteur dans une vie domestique paisible et une campagne tout aussi policée, symbole de l’art de vivre à la suédoise. Grâce aux prêts exceptionnels consentis par le Nationalmuseum de Stockholm et la maison de Larsson à Sundborn, le public découvrira les différentes facettes de son art. Travaillant aussi bien la peinture, l’aquarelle et la peinture murale, c'est surtout pour son travail d'illustration que Carl Larsson (1850-1919) a connu de son vivant une gloire internationale qui s'est maiontenue jusqu'à nos jours. »<br /></p> <h4>+ Charles Girault et le Petit Palais, Un architecte en 1900<br /></h4> <h5>du 11 mars au 19 septembre 2014<br /></h5> <p>L’exposition Paris 1900, la Ville spectacle est l’occasion pour le Petit Palais de rendre hommage à son architecte, Charles Girault (1851-1932). Si le Petit Palais, reconnu comme un des joyaux architecturaux de l'Exposition Universelle demeure aujourd’hui une silhouette familière, à deux pas des Champs-Élysées, la personnalité de son concepteur est en revanche injustement méconnue. Charles Girault a pourtant mené une carrière exemplaire au tournant du dernier siècle, à Paris et à Bruxelles. Il peut d’autant mieux être mis à l’honneur que le Petit Palais a reçu, en 2012, une importante donation provenant des descendants de l'architecte. Une partie de la donation – dont « L'Espérance », modèle de la superbe -mosaïque du Tombeau du Pasteur- est présentée ici pour la première fois, au côté de dessins, de peintures, de sculptures et de médailles issues des collections du Petit Palais. D’origines modestes, Charles Girault commence comme apprenti serrurier. Ses talents de dessinateur l’incitent à se présenter à l’École des Beaux-Arts où il est admis dans l’atelier d’Honoré Daumet. Prix de Rome en 1880, il entame une carrière parisienne à son retour de la Villa Médicis en 1884. Le tombeau de Pasteur, édifié en 1896, lui vaut son premier succès public. La même année, à quarante-quatre ans, Charles Girault est nommé, à l’issue d’un concours, architecte du Petit Palais. La responsabilité est de taille puisqu’il s’agit de réaliser l’un des deux seuls monuments pérennes de l’Exposition, avec le Grand Palais dont Girault coordonne également les travaux. Le petit Palais s'inscrit au cœur d'une perspective prestigieuse, entre les Champs-Elysées, les Invalides et la Place de la Concorde. L’enjeu pour l’architecte est double : il lui faut imaginer un projet en harmonie avec les monuments qui l’entourent. Mais il lui faut aussi inventer un édifice moderne, qui réponde à sa future affectation, être le Palais des Beaux-Arts de la ville de Paris. Charles Girault parvient à relever brillamment le défi : cet architecte au parcours académique sans faute, conçoit le Petit Palais comme un « musée modèle » qui associe avec élégance les références classiques, le style Art Nouveau et les innovations techniques, comme l’usage du béton armé. Depuis 1900, le Petit Palais suscite l’admiration des visiteurs, nombreux à s’émerveiller devant les morceaux de bravoure que constituent la grille d’entrée, dessinée par l’architecte, les mosaïques du vestibule, la colonnade et les fresques du jardin intérieur ou les rampes en fer forgé des escaliers d’angle.</p> <h3>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )</h3> <h4>Moi, Auguste, Empereur de Rome</h4> <h5>du 19 Mars au 13 juillet 2014</h5> <p>« Pour commémorer le bimillénaire de sa mort, le Grand Palais et le musée du Louvre font revivre les grandes heures de l’empereur Auguste et l’effervescence artistique de son règne. L’image de l’empereur est alors omniprésente à Rome et dans les provinces. Une sélection de statues, reliefs sculptés, fresques, pièces de mobilier ou d’argenterie mais aussi la reconstitution d’une villa des pentes du Vésuve ou de tombes découvertes en Gaule révèlent les transformations du cadre de vie des Romains. »</p> <h3>3- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris)</h3> <h4>Robert Mapple Thorpe</h4> <h5>du 26 Mars au 13 juillet 2014</h5> <p>« Robert Mapplethorpe est l’un des plus grands maîtres de la photographie d’art. C’est avec un noir et blanc extrêmement stylisé qu’il réalise portraits, nus, et natures mortes. Au-delà de la puissance érotique qui fait la célébrité de l’œuvre de Robert Mapple-Thorpe, l’exposition présente la dimension classique du travail de l’artiste et sa recherche de la perfection esthétique, à travers plus de 200 images qui couvre toute sa carrière du début des années 1970 à sa mort précoce en 1989. »</p> <h3>4- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )</h3> <h4>Henri Cartier-Bresson</h4> <h5>du 12 février au 9 juin 2014</h5> <p>« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur » disait Henri Cartier-Bresson.</p> <p>De la fin des années 1920 à l’orée du XXIe siècle, le photographe s'est évertué à respecter ce principe de vie et de vue. Depuis que Cartier-Bresson a commencé à exposer et à publier ses images, certains ont tenté de circonscrire ce qui faisait l'unité de ce principe. Son génie de la composition, son intelligence des situations ou sa dextérité à les saisir au bon moment, se sont dès lors le plus souvent trouvés résumés dans la notion d'« instant décisif ».</p> <p>Dix ans après la disparition du photographe en 2004, maintenant que les milliers de tirages qu'il a laissés à la postérité ont été soigneusement réunis et classés par la fondation qui porte son nom, tandis que ses archives de notes, de lettres et de publications sont désormais accessibles aux chercheurs, il apparaît clairement que l'instant décisif, s'il permet de qualifier certaines de ses images les plus connues, est trop restrictif pour appréhender l’œuvre dans son ensemble. À rebours d’une vision unificatrice et simplificatrice, la rétrospective du Centre Pompidou se propose de montrer la richesse du parcours du photographe, ses réorientations successives et ses différents moments de développement. Elle a pour ambition de montrer qu’il n’y a pas eu un seul, mais bien plusieurs Cartier-Bresson.</p> <p>Si les plus grandes icônes du photographe sont évidemment présentées, il s'agissait aussi, afin de bien rendre compte de sa diversité, de prendre en considération des images moins connues, de réévaluer certains reportages et de faire émerger des ensembles de ses peintures, dessins, ou incursions dans le domaine du cinéma. Des tentatives qui en disent aussi beaucoup sur son rapport à l'image et, par défaut, sur ce qu'il cherchait en photographie.</p> <p>La première partie de l'exposition, retraçant les années 1926 à 1935, est marquée par la fréquentation du groupe surréaliste, les débuts photographiques et les grands voyages à travers l'Europe, le Mexique et les États-Unis. La deuxième période, qui commence en 1936, au retour des États-Unis et se clôt en 1946 avec un nouveau départ pour New York, est celle de l'engagement politique, du travail pour la presse communiste, de l’activisme antifasciste, du cinéma et de la guerre. Enfin, le troisième temps commence avec la création de l'agence Magnum en 1947 et se termine au début des années 1970, au moment où Henri Cartier-Bresson arrête le reportage. Du surréalisme à Mai 68, en passant par le conflit espagnol, la Seconde Guerre mondiale, la décolonisation, la guerre froide et les Trente glorieuses, la rétrospective du Centre Pompidou propose, loin des mythes et des raccourcis, une nouvelle lecture de l'oeuvre du plus célèbre des photographes français.</p> <p>À travers plus de cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents, rassemblant images célèbres et inédites, l'exposition fait l'histoire de cette oeuvre magistrale et, à travers elle, celle du 20e siècle.</p> <h3>5- Fondation Cartier (261 bvd Raspail 75014 Paris)</h3> <h4>America Latina 1960-2013</h4> <h5>Du 19 novembre 2013 au 6 avril 2014,</h5> <p>La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente América Latina 1960-2013, en coproduction avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique). L’exposition offre une perspective nouvelle sur la photographie latino-américaine de 1960 à nos jours, à travers le prisme de la relation entre texte et image photographique. Rassemblant plus de soixante-dix artistes de onze pays différents, elle révèle la grande diversité des pratiques photographiques en présentant aussi bien le travail de photographes que des œuvres d’artistes contemporains. Cette exposition, véritable plongée dans l’histoire du sous-continent latino-américain, nous invite à (re-)découvrir des artistes majeurs rarement présentés en Europe.</p> <h3>6- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )</h3> <h4>De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes</h4> <h5>du 14 mars au 21 juillet 2014</h5> <p>« À l'occasion de l'exposition "De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes", le Musée Jacquemart-André réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.</p> <p>Le terme de "fête galante" désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Jean-Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences. À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires. Le thème de la fête galante a tout naturellement trouvé sa place au Musée Jacquemart-André, dont la collection de peintures françaises du XVIIIe siècle, réunies par Nélie Jacquemart et Édouard André, est l’un des joyaux. »</p> <h3>7- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )</h3> <h4>Le trésor de Naples, les joyaux de San Gennaro</h4> <h5>du 19 mars au 20 juillet 2O14</h5> <p>Un pacte millénaire, un mystère inexplicable, pour la première fois en dehors de l'Italie Le trésor de Naples San Gennaro, saint Janvier, mort en martyr des persécutions de Dioclétien, est le grand saint patron de la ville de Naples. Son sang, recueilli dans deux ampoules, se liquéfie trois fois par an, aux mêmes dates depuis des siècles, un phénomène que même aujourd’hui la science ne peut expliquer. Entre 1526 et 1527 la ville subit deux fléaux : la guerre et la peste. Face à ces événements tragiques les Napolitains implorent la protection de San Gennaro. Le 13 janvier 1527 un contrat insolite est établi devant notaire entre le saint, mort depuis plus de mille deux cents ans, qui s’engage à protéger la ville de la peste et des éruptions du Vésuve, et le peuple de Naples qui s’engage à travers la Députation à lui constituer un trésor et à lui construire une nouvelle chapelle au sein de la cathédrale. La Députation, gardienne de la chapelle, est une institution laïque créée en 1601, une des plus anciennes et singulières organisations encore actives en Italie. Constituée de dix représentants de la noblesse et de deux du peuple, elle garantit depuis quatre siècles l’intangibilité des ampoules du sang et des saintes reliques, l’administration et la tutelle du culte et du trésor de San Gennaro. La Députation a permis de sauvegarder jusqu’à aujourd’hui la tradition, l’histoire et l’extraordinaire Patrimoine artistique liés au culte de San Gennaro. Les plus importants chefs-d’oeuvre de l’immense trésor de San Gennaro, réalisés et accumulés au cours des siècles seront montrés dans l’exposition.</p> <h3>8- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)</h3> <h4>+ Gustave Doré (1832-1883) L'imaginaire au pouvoir</h4> <h5>du 18 février au 11 mai 2014</h5> <p>« Gustave Doré est sans doute l'un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle. A quinze ans à peine, il entame une carrière de caricaturiste puis d'illustrateur professionnel - qui lui vaudra une célébrité internationale - avant d'embrasser tous les domaines de la création : dessin, peinture, aquarelle, gravure, sculpture. L'immense talent de Doré s'investit aussi dans les différents genres, de la satire à l'histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques...</p> <p>En tant qu'illustrateur, Doré s'est mesuré aux plus grands textes (La Bible, Dante, Rabelais, Perrault, Cervantes, Milton, Shakespeare, Hugo, Balzac, Poe), faisant de lui un véritable passeur de la culture européenne. Il occupe ainsi une place cruciale dans l'imaginaire contemporain, de Van Gogh à Terry Gilliam, sans compter son influence certaine sur la bande-dessinée ; autant d'aspects que cette première rétrospective depuis trente ans souhaite explorer. »</p> <h4>+ Van Gogh/Artaud Le suicidé de la société</h4> <h5>du 11 mars au 6 juillet 2014</h5> <p>« Quelques jours avant l'ouverture d'une rétrospective Van Gogh à Paris en 1947, le galeriste Pierre Loeb suggéra à Antonin Artaud (1896-1948) d'écrire un texte sur le peintre. Prenant le contre pied de la thèse de l'aliénation, Artaud s'attacha à démontrer comment la lucidité supérieure de Van Gogh gênait les consciences ordinaires. En voulant l'empêcher d'émettre "d'insupportables vérités", ceux que sa peinture dérangeait le poussèrent au suicide.</p> <p>En s'appuyant sur les catégories ou les désignations singulières mises en avant par Artaud dans Van Gogh le suicidé de la société, le parcours de l'exposition se déroule à travers une quarantaine de tableaux, un choix de dessins et de lettres de Van Gogh ainsi qu'une sélection d’œuvres graphiques du poète-dessinateur. »</p> <h4>+ Carpeaux (1827-1875), un sculpteur sous l'Empire</h4> <h5>du 24 juin au 28 septembre 2014</h5> <p>« Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III. Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l'opéra de Charles Garnier). Le sculpteur du sourire et le peintre du mouvement, le portraitiste remarquable, le dessinateur familier de la cour des Tuileries, l'observateur attentif de la vérité de la rue, est aussi un admirateur sensible de Michel-Ange qui s'abîme sans cesse dans une sombre mélancolie, brossant à grands traits, dès ses débuts, la tragédie anthropophage d'Ugolin, et, plus tard, les fulgurances fantomatiques d'un sentiment religieux empreint d'inquiétude, la violence de scènes de naufrages ou des autoportraits douloureux. Première rétrospective depuis 1975 consacrée à Carpeaux, sculpteur, peintre et dessinateur, cette exposition se propose d'explorer l'oeuvre contrasté d'une figure majeure de la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle, qui selon Alexandre Dumas, faisait "plus vivant que la vie". »</p> <h3>9- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )</h3> <h4>Indiens des Plaines</h4> <h5>Du 8 avril au 20 juillet 2014</h5> <p>« L’exposition rassemble un ensemble de 140 objets et œuvres d’art reprenant, dans leur continuité, les traditions esthétiques au fil d’une longue histoire, du XVIème au XXème siècle, offrant une vision sans précédent de ces traditions. La force de leur culture tient en particulier à la continuité des styles visuels, alors même qu’au cours des trois siècles de contacts avec les Européens et les Américains, le territoire des Plaines a été soumis à des changements culturels et politiques fondamentaux. Cette continuité dans les formes et les dessins est révélée dans l’exposition à travers une grande variété d’objets et de supports : peintures et dessins, sculptures de pierre, de bois, d’andouillers et de coquillages, broderies à base d’épines de porc-épic et de perles de verre, parures de plumes... Des objets composites, assemblages élaborés de divers matériaux et techniques caractéristiques de différents types d’art des Plaines, sont également présentés. Les costumes peints de motifs figuratifs et géométriques, les vêtements de haute valeur symbolique richement ornés, les objets cérémoniels et sculpturaux constitueront une part importante des œuvres exposées.</p> <h3>10- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )</h3> <h4>Hors des réserves, Accueil du Musée de Picardie</h4> <h5>du 22 mars au 22 juin 2014</h5> <p>« Le temps d’un accrochage temporaire de trois mois, le musée de la Vie romantique accueille une trentaine d’œuvres du musée de Picardie. Cet accrochage rassemble un dépôt exceptionnel d'une vingtaine de feuilles du cabinet des Arts graphiques du musée de Picardie et de dix tableaux romantiques pour une durée de trois ans pendant la fermeture des salles de peintures du musée d’Amiens.</p> <p>L’antichambre accueillera des feuilles, très souvent inédites, des meilleurs artistes de la période comme Delacroix, Léon Cogniet, Steuben, Nicolas Auguste Hesse, Eugène Devéria, Jacques-Raymond Brascassat et Edouard Bertin. »</p> <h3>11- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )</h3> <h4>Objectif Vietnam</h4> <h5>Photographies de l’École française d'Extrême-Orient</h5> <p>du 14 mars au 29 juin 2014 « A la suite de l’exposition Du Fleuve Rouge au Mékong, Visions du Viêt Nam, consacrée en 2011 aux regards des peintres français et vietnamiens sur le Vietnam des années 30, le musée Cernuschi présente des photographies anciennes du riche fonds de l’Ecole Française d’Extrême-Orient. Il nous offre un parcours au cœur des traditions vietnamiennes et des sites prestigieux de son histoire. Des explorateurs, savants et archéologues, pressentant la richesse archéologique de cette civilisation ancienne ouvrirent le champ des études de ce pays. Passionnés par leurs missions, ils relevèrent les inscriptions de son passé, étudièrent les us et coutumes de ses populations et fondèrent ses premiers musées. Ils rapportèrent de leur séjour des aquarelles et de précieux témoignages photographiques. Des photographies anciennes présenteront des sites archéologiques, des édifices dont certains sont aujourd’hui disparus, la construction des musées à Danang et Hanoi, des pagodes du nord Vietnam ainsi que la dernière cérémonie rendue au ciel, le Nam Giao, par l’empereur Bao Daï. Quelques aquarelles, estampages originaux et journaux de fouilles compléteront l’ensemble. »</p> <h3>12- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )</h3> <h4>New Frontier III Portraits anglo-américains à l'heure de la Révolution</h4> <h5>du 1er février au 28 avril 2014</h5> <p>« Avec cette exposition-dossier, le Louvre poursuit son exploration de l’histoire de la peinture aux États-Unis. Cette troisième étape met en regard cinq portraits anglo-américains des années 1780 à 1800 et un peu au-delà, produits à l’heure de la Révolution qui va conduire à l’indépendance et à la création des États-Unis d’Amérique autour de la figure tutélaire et emblématique du général George Washington (1732-1799), élu premier président des États Unis en 1789. L’exposition rassemble ainsi trois portraits du père de la patrie dont un, dû à Charles Wilson Peale (1741-1827), le représentant en commandant en chef de l’armée américaine, exceptionnellement prêté par le musée du château de Versailles. Par ailleurs, des portraits des belligérants de l’autre camp et notamment un superbe portrait du Capitaine Robert Hay of Spot par l’Écossais Raeburn (1756-1823) tout juste restauré, sont présentés en écho au magnifique portrait de Washington en président de la jeune nation peint en 1797 par Gilbert Stuart (1755-1828) – l’un des plus brillants portraitistes américains – prêté par le Crystal Bridges Museum. »</p> <h3>13- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )</h3> <h4>+ Mapplethorpe-Rodin</h4> <p>du 8 avril au 21 septembre 2014</p> <h5>« Le musée Rodin confronte deux formes d’expression à travers l’œuvre de deux artistes majeurs : Robert Mapplethorpe et Auguste Rodin. Bénéficiant de prêts exceptionnels de la Robert Mapplethorpe Foundation, l'exposition Mapplethorpe-Rodin présente 50 sculptures de Rodin et un ensemble de 102 photographies dont l’audacieux dialogue révèle la permanence des thèmes et sujets chers à ces deux grands créateurs.</h5> <p>Sept thèmes ont été retenus par les commissaires, servant de fil rouge aux rapprochements qui sont à la fois formels, thématiques et esthétiques. Mouvement et Tension, Noir et Blanc/Ombre et Lumière, Erotisme et Damnation sont quelques-unes de ces grandes problématiques traversant l’œuvre des deux artistes. Cette exposition est une invitation à questionner le dialogue établi par les commissaires et à faire sien les rapprochements. Cette vision "sculpture et photographie" est inédite au musée Rodin car jamais un tel face à face n’avait été réalisé, renouvelant le regard sur la photographie comme sur la sculpture. »</p> <h4>+ Dewar et Gicquel</h4> <h5>du 12 juin au 26 octobre 2014</h5> <p>« Poursuivant son dialogue avec l’art contemporain, le musée Rodin ouvre les jardins de l’hôtel Biron au duo d’artistes, Dewar et Gicquel, lauréats en 2012 du Prix Marcel Duchamp, attribué pour la première fois à un modèle de production à deux. Collaborant depuis leur rencontre en 1997 à l’École des Beaux-Arts de Rennes, les deux artistes explorent une voie très expérimentale entre érudition et amateurisme, relecture de l’histoire de l’art et pratiques artisanales. L’hybridation des techniques, des motifs et des matériaux leur permettent d’interroger les canons de la sculpture. Le corpus d’œuvres conçu pour l’exposition est composé d’un ensemble de sculptures en béton de grandes dimensions, coulées et réalisées par les artistes selon les techniques classiques, au cours d’un processus à la fois performatif, ludique et conceptuel. »</p> <h3>14- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )</h3> <h4>Les impressionnistes en privé : 100 chefs-d’œuvre de collections particulières</h4> <h5>du 13 février au 6 juillet 2014</h5> <p>« Le musée Marmottan Monet présente une exposition intitulée : Les Impressionnistes en privé, réunissant exclusivement des œuvres en provenance de collections particulières. Cinquante prêteurs se sont associés avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des prêts en provenance de France, des États-Unis, du Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie. Cette exposition offre l’opportunité unique au public de découvrir des tableaux pour la plupart jamais vus. Une centaine de chefs-d’œuvre impressionnistes constitue un ensemble d’exception. Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, Édouard Manet, Frédéric Bazille, Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Armand Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès et Auguste Rodin permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme à travers des œuvres inédites</p> <p>Le parcours de l’exposition présente d’abord les prémices de l’impressionnisme. Il continue avec son éclosion vers 1874, puis avec les années 1880-1890 quand le groupe des impressionnistes se disloque pour laisser place au génie créatif de chacun de ses membres. Enfin, l’œuvre ultime de maîtres tels Pierre-Auguste Renoir, Camille Pissarro, Alfred Sisley et Claude Monet, qui, par bien des égards se situe au-delà de l’impressionnisme, ouvre une fenêtre sur l’art moderne et clôt la manifestation. Cette exposition, unique et incontournable, témoigne de la présence et de l’engouement toujours vifs des maîtres impressionnistes au sein des collections privées. »</p> <h3>15- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )</h3> <h4>Les archives du rêve, dessins du Musée d'Orsay, carte blanche à Werner Spies</h4> <h5>du 26 mars au30 juin 2014</h5> <p>« Le musée d'Orsay est riche d'une collection de près de 93 000 dessins, dont 18 000 dessins d'arts décoratifs et d'architecture, auxquels s'ajoutent plus de 700 pastels. Fragiles à la lumière, les dessins sont peu exposés. Ils sont conservés pour leur majorité au département des arts graphiques du Louvre, rangés par format et par école avec les œuvres des siècles précédents. Consultables par le public dans une salle de lecture silencieuse située au cœur des réserves, ils forment des archives méticuleusement classées dont nul ne pourra sans doute jamais épuiser les secrets. Mais ces œuvres toujours vivantes s'échappent de l'histoire pour entrer dans le rêve. A l'origine des autres arts qu'il réunit, le dessin est au plus près de la création : le geste de l'artiste n'est pas encore figé. Repentirs, reprises, ratures, variations et variantes au fil de feuilles d'études et de carnets, ce sont les traces de l'acte de création lui-même. A côté de ces milliers de pages préparatoires, de "belles feuilles" trouvent leur achèvement en elles-mêmes. Qu'il soit esquisse ou œuvre finie, le dessin porte toujours la trace intime de la main qui les a tracés et colorés. Ne nécessitant que peu d'outils et un support aisément maniables, le dessin est le terrain idéal des libertés plastiques, des expérimentations graphiques. Le journal intime de l'artiste, où se côtoient autoportraits, notations du quotidien et de fragments du monde, visions fantastiques et oniriques, peut s'y écrire. La sélection d'environ 200 dessins ne se voudra pas représentative de la collection, trop complexe pour être montrée en une seule exposition. Elle développera l'oxymore et le paradoxe des "archives du rêve" à travers le regard exigeant et original de Werner Spies qui fut l'ami des plus grands dessinateurs du XXe siècle, Ernst et Picasso. »</p> <h3>16- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )</h3> <h4>Joséphine</h4> <h5>du 12 mars au 29 juin 2014</h5> <p>« À l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’exposition rassemble souvenirs personnels et œuvres majeures provenant des prestigieuses collections d’art de l’impératrice Joséphine. Des origines créoles à son mariage avec Napoléon Bonaparte, de son rôle de souveraine jusqu’à sa vie après le divorce, les visiteurs sont invités à entrer dans l’intimité de Joséphine et à découvrir le rôle capital qu’elle a joué dans la constitution du style de l’époque consulaire et impériale. L’exposition restituera l’image d’une femme moderne, passionnée par les voyages, la musique et les jardins, qui incarne encore aujourd’hui un destin hors du commun dans une société en pleine mutation. »</p> <h3>17- Pinacothèques de Paris (1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris) (2- 8 rue Vignon 75009 Paris)</h3> <h4>Le Mythe de Cléopâtre</h4> <h5>du 10 avril au 7 septembre 2014</h5> <p>« Pour sa saison estivale, la Pinacothèque de Paris renoue avec une exposition unique : Le Mythe Cléopâtre. Cléopâtre VII Thea Philopator, dernière reine d’Égypte membre de la dynastie des Ptolémées, maîtresse de Jules César puis compagne de Marc-Antoine, a eu une vie exceptionnelle, devenue légendaire. Malgré la rareté des sources historiques, ses amours et sa fin tragique ont suscité la fascination et son histoire a très tôt inspiré les écrivains et les artistes. Cléopâtre devient une figure iconographique majeure de la fin du XVIe siècle au XIXe siècle. Considérée tantôt comme une femme fatale, puissante et tentatrice, tantôt comme la victime de forces politiques qui la dépassent, voire comme une héroïne qui a préféré la mort plutôt que la soumission à son vainqueur, Cléopâtre est immortalisée par les artistes et s’inscrit dans l’imaginaire collectif. L’exposition invite au rêve : elle débute par la découverte
 d’œuvres archéologiques d’exception de la période ptolémaïque
 et se poursuit par la naissance du mythe dans la Rome antique (Pinacothèque 2). Des tableaux, des sculptures et des costumes de film illustrent ensuite l’essor du mythe dans l’histoire des arts (Pinacothèque 1). »</p> <h3>18-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )</h3> <h4>Clemenceau, le Tigre et l'Asie</h4> <h5>du 12 mars au 16 juin 2014</h5> <p>« L’exposition a reçu le «label Centenaire» de la Mission du centenaire de la Première guerre mondiale et fait partie du programme officiel commémoratif de l’État. Surnommé «le Tigre» ou «le Tombeur de Ministère», statufié en Père la Victoire, Georges Clemenceau s’inscrit dans l’histoire et la mémoire nationale comme l’une des figures politiques les plus importantes de son temps. Celui qui ne fut pas seulement homme d’État et chef de guerre nourrissait une véritable passion pour l’Asie, ses arts, ses civilisations, ses religions. L’exposition présentée au musée national des arts asiatiques-Guimet sera consacrée à cet aspect méconnu de l’homme illustre, grand collectionneur d’objets asiatiques. Axée sur sa découverte de l’Inde et du bouddhisme, sur l’orientalisme et son intérêt pour l’Asie, la collection de Clemenceau sera rassemblée au musée : soit quelque 800 objets dont une partie fut dispersée en 1894 lorsque, frappé par le scandale de Panama, Clemenceau dut se résoudre à vendre sa collection aux enchères. Estampes, peintures, kôgôs ou boîtes à encens japonais, masques, céramiques, mais aussi photographies sont les témoins de cette passion pour les arts de l’Extrême-Orient. Écrivain, critique d’art, collectionneur, ou commanditaire, Clemenceau fut fondamentalement un esthète. Homme politique de premier plan, il avait en outre accès à des canaux diplomatiques pour sa collection. Loin d’accumuler les objets dans un seul but esthétique, Clemenceau voulait comprendre leur signification profonde, s’imprégner du sens et de la pensée dont ils étaient issus. Clemenceau, le Tigre et l’Asie, révélera comment cet homme, orientaliste, promoteur du dialogue des cultures, contribua à diffuser la connaissance de l’art et des civilisations de l’Asie auprès du public français. La scénographie retenue évoque le périple du « Tigre » en Asie en 1920 et offre l’image d’un voyage d’un genre inédit. Son intérêt pour l’étude des religions, de la philosophie orientale et des concepts philosophiques qui imprègnent la cérémonie du thé, sont soulignés par les nombreux ouvrages et objets de collection que possédait Clemenceau. Le musée national des arts asiatiques-Guimet bénéficie pour cette exposition exceptionnelle, du concours scientifique de deux institutions partenaires : le musée de arts asiatiques de Nice et l’Historial de la Vendée qui accueilleront chacun l’exposition Clemenceau. »</p> <h3>19- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris )</h3> <h4>+Raymond Mason : Le voyage</h4> <h5>du 7 Mars au 9 novembre 2014</h5> <p>« A l’occasion de l’acquisition en 2012 de deux sculptures majeures de Raymond Mason, achat du bas-relief en bronze La Place de l’Opéra (1957) et don par Madame Jeannine Hao du plâtre polychrome Le Voyage (1966-2010), le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris rend hommage à l’artiste d’origine britannique, né à Birmingham, en 1922, installé à Paris en 1946 jusqu’à sa mort en 2010.</p> <p>Autour des deux œuvres La Place de l’Opéra et Le Voyage de Raymond Mason, s’articule un choix de sept sculptures et de plusieurs dessins datant de 1950 à 2008 ainsi que des photographies de Martine Franck et de Henri Cartier-Bresson, tous provenant de l’atelier parisien de l’artiste. Cette présentation permet d’évoquer les principales étapes chronologiques du travail de sculpteur de Raymond Mason à travers des œuvres phares qui ont été pour lui des références constantes. Ce sont d’abord les scènes de rue narratives des années 1950, comme le haut-relief en bronze : Le Tramway de Barcelone (1953) dont Picasso a fait l’éloge. Celle-ci est suivie d’une série dessinée et sculptée de scènes du paysage parisien.</p> <p>Se qualifiant de sculpteur réaliste, Raymond Mason rassemble les passants des rues dans le décor d’un théâtre urbain qu’il compose avec rigueur et dynamisme. Assistant à une scène de rue à New York, il reproduit sa vision d’un spectacle animé et coloré dans la boite vitrée de St Mark’s Place, East Village, New York City (1972). Les personnages sont transfigurés par une polychromie franche et éclatante dans la tradition de la statuaire du Moyen-Âge. L’artiste focalise l’attention en multipliant les détails peints des expressions et des émotions des visages éclairés dans la sculpture Une Foule illuminée (1979-1980). Yves Bonnefoy a dit de cette œuvre : « Je regarde Une Foule illuminée, et je vois là, soit dit tout d’abord, la même sympathie que toujours pour la chose humaine en ses aspects les plus dénués de prestige ». Enfin, la beauté majestueuse des gratte-ciels de New York du bas-relief New York City (1987) a pour pendant le spectacle hypnotique de la destruction des Tours Jumelles le 11 septembre, Amazement (Stupeur, 2003). »</p> <h4>+Douglas Gordon : Pretty much every film and video work from about 1992 until now</h4> <h5>du 7 mars à décembre 2014</h5> <p>Cette œuvre « Pretty much ...until now » qui appartient au musée depuis 2003 vient d'être considérablement enrichie par 43 nouvelles vidéos de l'artiste. Cette présentation vient s'ajouter aux grands ensembles du musée tels que Fée Electricité de raoul Dufy, les deux danses de Henri matisse, ou la Réserve des enfants de Boltanski. L’œuvre « Pretty much every ….until now. » exposée dans plusieurs grandes villes depuis 1999 (Hayward Gallery, Londres, 2002 ; Galerie Yvon Lambert, Paris 2003 ; SF MoMA, San Francisco 2007 ; Aéroport de Cork, 2011 ; Akademie der Künste, Berlin 2012,Tel Aviv Museum of Art, 2013), a été acquise en 2003 par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et présentée en 2006 dans ses collections. Elle consiste en une compilation de toutes les œuvres vidéo de l’artiste depuis 1992. Dotée en 2003 d’une quarantaine de films, elle comprend désormais 82 vidéos réparties sur 101 moniteurs posés sur des caisses de bière. L’artiste interroge  dans son travail la notion de mémoire et l’aspect conceptuel du temps, de la durée d’une œuvre jamais terminée. Douglas Gordon qui a exposé à l’ARC/Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2000, travaille essentiellement la vidéo, mais aussi la photographie, le texte, la performance, l’installation. Ses installations vidéo se réfèrent souvent à des classiques du cinéma. Ainsi, 24 Hours Psycho (1993) ou Feature Film (1999) sont des références directes à Vertigo (1958) et Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock. En modifiant la perception de ces œuvres, il les place hors du temps, hors de l’image, « hors-limites », et en propose une nouvelle lecture. L’artiste  aborde des thèmes récurrents dans son œuvre : innocence, culpabilité, fait et fiction, vie et mort, bien et mal, tout en traitant la question de l’identité. Il fait appel au spectateur en sollicitant sa mémoire et les souvenirs d’images fragmentées. »</p> <h4>+Lucio Fontana : rétrospective</h4> <h5>du 25 avril au 24 août 2014</h5> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente l’une des plus importantes rétrospectives de Lucio Fontana (1899-1968). Considéré comme un des grands visionnaires du vingtième siècle, son œuvre a marqué plusieurs générations d’artistes, d’Yves Klein à aujourd’hui. Pour la première fois en France depuis 1987, plus de 200 sculptures, toiles, céramiques et environnements permettent d’offrir une vision globale de son parcours atypique et de ses changements de styles.</p> <p>Le parcours chronologique de l'exposition couvre l'ensemble de sa production, de la fin des années 1920 à sa mort en 1968, à travers tous ses grands cycles : sculptures primitives et abstraites, dessins, céramiques polychromes, œuvres spatialistes, toiles perforées, œuvres informelles, environnements, Tagli (Fentes), Nature, Fine di Dio, Venezie, Metalli, Teatrini, etc, oscillant entre geste conceptuel épuré et profusion de matières et de couleurs jouant avec le décoratif.</p> <p>L’exposition, réalisée avec la collaboration de la Fondazione Lucio Fontana, met en valeur la diversité de sa création, entre abstraction et figuration, quête métaphysique et incarnation, utopie et kitsch, fascination technologique et matières informes. Ses toiles fendues, devenues des icônes de l’art moderne, sont mises en regard d’œuvres moins connues, notamment ses sculptures des années trente et ses céramiques, la plupart présentées pour la première fois en France. »</p> <h4>+United History : Iran 1960-2014</h4> <h5>du 16 mai au 24 août 2014</h5> <p>Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’Arc Unedited History, Iran 1960-2014. Composée de plus de 200 œuvres pour la plupart inédites en France, l’exposition offre un nouveau regard sur l’art et la culture visuelle en Iran des années 1960 à aujourd’hui. L’exposition interroge l’histoire contemporaine de ce pays sous forme de séquences : les années 1960-1970, l’époque de la révolution de 1979 et la guerre Iran-Irak (1980-1988), puis de l’après-guerre à aujourd’hui. L’exposition rassemble une vingtaine d’artistes issus des années 1960-1970 ainsi que de la plus jeune génération. Elle met en perspective les médiums de la peinture, de la photographie et du cinéma mais aussi des éléments centraux de la culture visuelle moderne iranienne (affiches et documents : du Festival des arts de Shiraz-Persépolis à la période de la révolution et de la guerre Iran-Irak). Qu’ils soient déjà historiques (Bahman Mohassess, Behdjat Sadr, Kaveh Golestan, Bahman Jalali) ou issus de la scène contemporaine (Barbad Golshiri, Arash Hanaei…), tous ont construit leur œuvre sur une relation critique aux médiums et aux formes.</p> <p>Artistes exposés Morteza Avini (1947-1993), Mazdak Ayari (né en 1976), Kazem Chalipa (né en 1957), Mitra Farahani (née en 1975), Chohreh Feyzdjou (1955-1996), Jassem Ghazbanpour (né en 1963), Kaveh Golestan (1950-2003), Barbad Golshiri (né en 1982), Arash Hanaei (né en 1978), Behzad Jaez (né en 1975), Bahman Jalali (1944-2010), Rana Javadi (née en 1953), Khosrow Khorshidi (né en 1932), Bahman Kiarostami (né en 1978), Parviz Kimiavi (né en 1939), Ardeshir Mohassess (1938-2008), Bahman Mohassess (1931-2010), Morteza Momayez (1935-2005), Tahmineh Monzavi (née en 1988), Mohsen Rastani (né 1958), Narmine Sadeg (née en 1955), Behdjat Sadr (1924-2009), Kamran Shirdel (né en 1939), Kourosh Shishegaran (né en 1944), Behzad Shishegaran (né en 1952), Esmail Shishegaran (né en 1946). D’une génération à l’autre, ces artistes contribuent à repenser la manière dont s’est écrite l’histoire politique et culturelle de leur pays. L’exposition et le livre qui l’accompagne invitent à élargir notre perception de l’Iran et de sa modernité.</p> <h3>20- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )</h3> <pre></pre> <h3>21- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )</h3> <h4>+ Les secrets de la laque française, le vernis Martin</h4> <h5>du 13 février au 8 juin 2014</h5> <p>« Les Arts Décoratifs mettent le XVIIIème siècle à l'honneur. En consacrant une grande exposition aux secrets de la laque française, le musée révèle l'engouement pour une technique qui incarne le luxe et le raffinement.Du plus important au plus discret, du plus somptueux au plus modeste : meubles, panneaux de boiserie, pbjets d'ameublement, boîtes et étuis, carrosses et traîneaux dessinent l'hsitorie d'une passion largement partagée par une clientèle parisienne et européenne, qui dépassa celle de la chinoiserie à laquelle cette production sacrifia. La question particulière du vernis Martin, expression que seuls les français utilisent, pour parler de la laque, soulève de nombreuses interrogations qui trouvent ici, poour la première fois, des réponses étayées par de nombreuses études et exemples. Réalisée en collaboration avec le Lackunst Museum de Münster en Allemagne, l'exposition réunit près de 300 objets. »</p> <h4>+ Dries Van Noten – Inspirations</h4> <h5>du 1er mars au 31 août 2014</h5> <p>« Cette exposition est consacrée au créateur de mode belge contemporain Dries Van Noten. Cette première exposition à Paris est une invitation à un voyage intime et affectif de son univers. En présentant ses sources d'inspiration nombreuses et multiples, Dries Van Noten a choisi de nous révéler son processus si particulier de création. Ce projet totalement inédit, fait d'accumulations choisies et de superpositions pensées, confronte les collections de mode féminine et masculine de Dries Van Noten aux collections de mode des Arts Décoratifs, ainsi qu'aux photos, vidéos, extraits de films, références musicales, œuvres d'art françaises et internationales provenant de collections privées et publiques qui ont nourri sa création. »</p> <h4>+ De la Chine aux Arts Décoratifs : l'Art Chinois dans les Collections du Musée des Arts Décoratifs</h4> <h5>du 13 février au 29 juin 2014</h5> <p>Cette exposition dévoile, pour la première fois, la qualité et la diversité exceptionnelles de la collection d'objets d'art chinois conservées aux Arts Décoratifs. Fruits d'acquisitions faites dans les premières décennies de l'institution, mais aussi de dons et de legs de collectionneurs généreux, cet ensemble remarquable traduit l'engouement pour l'art chinois en France, principalement dans la seconde moitié du XIXème siècle et le premier tiers du XXème siècle. L’intérêt que ces donateurs ont eu pour les œuvres en provenance de Chine, et de manière plus large pour le Moyen-Orient et l'Extrême-Orient, réside souvent dans la fascination pour certaines techniques et matériaux, mais aussi pour leurs formes et leurs motifs. Les pièces exposées sont une invitation à découvrir des savoir-faire artisanaux et à pénétrer un univers qui a attiré et intrigué, en renouvelant le vocabulaire ornemental français depuis les premières expositions universelles jusqu'aux périodes plus récentes. L'attrait de l'époque pour ces œuvres est tel que des publications de grande envergure comme celles d'Adalbert de Beaumont, Owen Jones et Eugène Collinot contribuent à la diffusion de ces registres décoratifs avec un impact significatifsur les métiers d'art européens.</p> <h4>+ Parade</h4> <h5>du 12 décembre 2013 au 11 mai 2014</h5> <p>Trente ans après Le cirque et le jouet, une exposition présentée au musée des Arts Décoratifs, Parade met en scène des jouets liés au monde du spectacle. Deux univers très différents sont à découvrir : celui du cirque et celui du théâtre. Ces lieux du divertissement populaire et de culture ont été, dès la fin du XIXe siècle, une source d’inspiration pour les fabricants qui ont développé une gamme de jouets inventive et toujours renouvelée, célébrant l’extraordinaire et la malice ainsi que la tradition et l’innovation. Principalement issus des collections des Arts Décoratifs et datés de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, deux cents objets sont exposés, enrichis par le prêt d’une collection de clowns mécaniques. L’exposition propose également une sélection d’œuvres d’artistes, plasticiens, photographes et réalisateurs, dans lesquelles la figure du comique et l’image animée nous replongent en enfance, parfois avec une inquiétante étrangeté. Pour mettre en scène ces univers festifs, l’artiste Jean-François Guillon crée des dispositifs ludiques mêlant jeux de typographies et de lumières, jeux de mots et de silhouettes. Il réalise pour cette exposition deux installations (un théâtre d’ombres animées, une installation vidéo) et une œuvre sonore.</p> <h3>22- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )</h3> <h4>Albert Pann : œuvres de guerre (1915-1917) 60 estampes de la collection du Mahj</h4> <h5>du 29 avril au 28 septembre 2014</h5> <p>Célébré dans le monde juif pour ses peintures sur les thèmes bibliques, Abel Pann (Kreslawka, 1883 – Jérusalem, 1963) est l’auteur d’une œuvre peu connue, aussi multiple par ses supports (peintures, dessins, estampes) que par ses sujets (héros et scènes bibliques, judaïsme d’Europe orientale, scènes de Palestine, société française) ou que par ses tonalités (romantique, lyrique, caricaturale).</p> <p>Né Abba Pfeffermann en Lettonie, Abel Pann est issu d’un milieu juif orthodoxe. Après avoir quitté sa famille, il travaille dans une imprimerie et apprend le métier de graveur. Puis il étudie à l’Académie des beaux-arts d’Odessa et se spécialise dans la peinture, le dessin d’humour et la caricature, dont le portrait-charge.</p> <p>Il arrive à Paris en 1905 et fréquente les artistes de la Ruche. Ses dessins sont publiés dans diverses revues. De 1912 à 1913, il séjourne à Jérusalem et enseigne à l’École des beaux-arts de Bezalel.</p> <p>Sioniste convaincu, il rentre à Paris pour organiser son départ définitif ; mais ses projets sont empêchés par la déclaration de guerre. De 1914 à 1917, Abel Pann réalise des affiches populaires, destinées à éveiller le sentiment patriotique et à renforcer le moral des Français. Il s’inquiète aussi de la situation de ses coreligionnaires sur le front oriental. Dès juillet 1914, les juifs subissent des exactions de la part de l’armée tsariste et de la population polonaise. Abel Pann dénonce ces persécutions par une impressionnante suite de dessins exécutés entre décembre 1915 et la fin de 1916. Mais l’ambassadeur russe à Paris intervient pour en empêcher la publication. En 1917, certain que les juifs de la diaspora seront toujours perdants, Abel Pann part pour les États-Unis. Il s’établit en Palestine à partir de 1920, enseigne à l’école de Bezalel et entame la création d’une œuvre sur la Bible.</p> <p>Exposition présentée dans le foyer de l’auditorium.</p> <h3>23- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )</h3> <h4>Brassaï, pour l'amour de Paris,</h4> <h5>du 14 novembre 2013 au 25 mars 2014</h5> <p>« Après le succès des rétrospectives Doisneau, Izis, Willy Ronis, la Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’œuvre intense et lumineuse de Brassaï ».</p> <h3>24- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )</h3> <h4>Eugène Delacroix,</h4> <p>le plus légitime des fils de Shakespeare</p> <h5>du 26 mars au 31 juillet 2014</h5> <p>En lien avec la célébration du 450ème anniversaire de la naissance de William Shakespeare</p> <p>« Sauvage contemplateur de la nature humaine », selon les mots de Delacroix, Shakespeare a tenu une place particulière dans la création de l’artiste. L’accrochage du musée Delacroix « Eugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare » présente pour la première fois l’ensemble des lithographies de la suite Hamlet ainsi que les pierres lithographiques, œuvres originales de Delacroix. En lien avec cette présentation exceptionnelle, des dessins et des tableaux de la collection du musée dédiés aux créations du dramaturge anglais seront montrés. »</p> <h3>25- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)</h3> <h4>Voués à Ishtar Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari</h4> <h5>du 23 janvier au 4 mai 2014</h5> <p>« Après qu’en août 1933 des bédouins aient trouvé à Tell Hariri une statue de type sumérien, l’archéologue André Parrot est missionné par le musée du Louvre afin de mener une exploration qui devait conduire à une découverte majeure pour la connaissance des cités anciennes du Proche-Orient des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. Au 31e jour de sa campagne, le 23 janvier 1934, André Parrot dégage la statuette d’un homme, représenté debout et les mains jointes, avec une inscription sur l’épaule qui le nomme Ishqi, roi de Mari. Ainsi était identifiée la ville qui allait être fouillée jusqu’en 2011 par une mission française puis franco-syrienne, conduite successivement par André Parrot, Jean-Claude Margueron et Pascal Butterlin. Au titre du partage des fouilles entre le musée du Louvre et les Antiquités de Syrie, la statue d’Ishqi-Mari échut au musée d’Alep. Sa mise en dépôt à l’Institut du monde arabe à l’occasion du réaménagent de son musée, a donné l’idée de célébrer le 80e anniversaire de la découverte du site en la réunissant avec les pièces aujourd’hui conservées au Louvre, elles aussi issues du périmètre du temple d’Ishtar, la déesse sémitique de l’amour et de la guerre. Ces œuvres, associées aux documents et photographies inédites prises à l’époque par les membres de la mission, font revivre les moments forts de cette histoire, tout autant scientifique qu’humaine. L’exposition, organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre, offre également l’opportunité de présenter le résultat des recherches et des interprétations récentes, en termes d’architecture, d’iconographie et d’épigraphie. »</p> <h3>26- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )</h3> <h4>Europunk... Une révolution artistique ...</h4> <h5>du 15 octobre 2013 au 19 janvier 2014</h5> <p>« Né sous les cendres froides de Mai 68, dans un contexte de crise économique et de faillite des idéologies, et dans un monde en proie à une menace protéiforme et confuse (nucléaire, totalitaire, terroriste), le punk est un mouvement aussi paradoxal que fondamental. Révolution sans cause, ambiguë, chaotique et radicale, faisant un usage systématique de la provocation et du second degré, le punk prônait le no future tout en proposant à chacun de changer le monde. L'injonction Do it yourself, exaltant les vertus de l'action autonome et faisant de chacun un acteur/créateur potentiel, est un axiome qui n'a rien perdu de sa pertinence. L'exposition Europunk veut montrer le fruit de cette effervescence créative qui, entre 1976 et 1980, parallèlement à ce qui se produisait aux États-Unis, a agité le Royaume-Uni d'abord, puis l'ensemble du continent européen. Enfant illégitime de Dada, de Fluxus et du situationnisme, cette contre-culture qui rejetait l'Art aura en effet réussi, au mépris des canons esthétiques, à imprégner profondément et durablement tous les domaines de la création : la musique bien entendu, mais aussi le cinéma, les arts plastiques, la mode, la bande dessinée… Au total, plus de 450 objets (vêtements, fanzines, affiches, tracts, dessins et collages, pochettes de disques, films, etc.), issus de collections privées et publiques, ainsi que de nombreux enregistrements audio et vidéo, témoignent de cette vitalité et de cette liberté créatrice qui ont fait du punk, malgré lui, une véritable révolution artistique. Les six chapitres de l'exposition seront encadrés par une frise chronologique replaçant les artistes dans le contexte politique et culturel de l'époque, tandis qu'une salle d'écoute constituée d'un mur d'enceintes fera ressentir, par l'image et le son, toute l'énergie innovante de cette révolution artistique ».</p> <h3>27- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )</h3> <h4>+ Sur les traces des premiers parisiens</h4> <h5>du 10 septembre 2013 au 31 décembre 2014</h5> <p>Le musée Carnavalet - Histoire de Paris accueille, dans son espace d’actualité archéologique, l’exposition-dossier «Sur les traces des premiers Parisiens» consacrée aux recherches menées rue Henry-Farman (Paris 15e), en 2008, par une équipe de préhistoriens de l’Institut national de recherches archéologique préventives (INRAP). La fouille a mis au jour des camps de chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (8000-6500 avant notre ère), implantés à 250 m de la rive actuelle de la Seine. La présentation porte sur le site archéologique et son contexte environnemental, les outils et les gestes techniques de ces hommes préhistoriques, ainsi que sur les méthodes archéologiques, depuis le terrain jusqu’au laboratoire. Pour la première fois, les plus anciens restes humains découverts à Paris sont présentés au public.</p> <h4>+ Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé</h4> <h5>du 11 juin 2014 au 1er mars 2015</h5> <p>« A l’occasion du 70ème anniversaire de la Libération de Paris et dans le cadre du Mois de la Photographie, le Musée Carnavalet présente l’exposition « Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé ». Le 25 août 1944, Paris est libéré par la 2ème Division Blindée du général Leclerc et les Alliés. Dans le contexte de ces célébrations, la Ville de Paris propose aussi : un parcours retraçant la mémoire des événements de l’été 1945, au fil de totems implantés dans Paris sur des lieux emblématiques de la Libération, une exposition complémentaire en salle des Prévôts à l’Hôtel de Ville et un cycle de conférences à l’Hôtel de Ville et au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin. Deux mois et demi après, alors que la France et les Alliés se battent encore contre les nazis, le musée Carnavalet écrit déjà l’histoire en ouvrant le 11 novembre 1944 une exposition sur la Libération. En effet, dès septembre, François Boucher, conservateur du musée Carnavalet et résistant, souhaite « réunir les documents indispensables à l’historien de l’avenir ». Il lance alors un appel dans la presse afin de « constituer une documentation très complète sur les journées de la libération de Paris. » et sollicite de nombreuses institutions. Cette exposition, réalisée sur le vif et portée davantage sur l’émotion que sur la véracité historique, rencontre alors un véritable succès populaire.« Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause… Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre, la fabrique de l’image en temps de guerre. Dans un jeu où photographies et films se répondent, le parcours montre que les mémoires individuelles et collectives se sont construites grâce aux images qui avec le temps font l’objet d’interprétations variées. Une installation audio-visuelle de l’artiste Stéphane Thidet illustre également ce travail de restitution de la mémoire. »</p> <h3>28- Cité des Sciences et de l'Industrie</h3> <h4>Jeu Vidéo l'expo, entrons dans une nouvelle ère culturelle</h4> <h5>du 22 octobre 2013 au 24 août 2014</h5> <p>« Cette exposition, d'un genre nouveau, vous révélera tout l'univers du jeu vidéo, de la conception jusqu'aux phénomènes de société. Jeu vidéo l’expo s’adresse à tous, que vous soyez « non-joueur » ou gamer averti, alors… à vos manettes ! Jeux d'aventures, jeux de rôles, jeux de stratégie... En 50 ans, le jeu vidéo a gagné toute la société et la France est devenue leader sur le marché de la création numérique. Mais que signifie jouer aujourd'hui ? Qu'est-ce que le Gameplay ? Comment fabrique-t-on un jeu ? Quelles sont les codes culturels du jeu et des gamers ? 1 000 m² d’exposition vous permettent de tout découvrir sur le jeu vidéo… tout en vous amusant ! Construisez librement votre visite et emparez-vous de ce nouveau média grâce à des installations conçues par la Cité des sciences et qui offrent des expériences de jeu inédites à vivre et à réfléchir . Pour les non-joueurs, un atelier d’initiation situé à l’entrée de l’expo, vous familiarise avec les différents contrôles de jeu et vous apprend le plaisir de jouer aux jeux vidéo. Jeu vidéo l’expo ravira les joueurs, experts ou non, qui pourront vivre des expériences de jeu magnifiées. Les joueurs réfléchiront aux notions d’immersion et d’avatar et découvriront quelles habiletés ils développent avec leur pratique. Les activités proposées dans cet immense « Exhibition play »  respectent le modèle d’harmonisation européenne en matière de protection de l’enfance : la norme PEGI utilisée et reconnue dans toute l’Europe comme système de classification d’un jeu en fonction de sa convenance à un certain d’âge. »</p> Expositions à Paris urn:md5:1eb62f1a60b6c7aa75f51702099f2cd9 2013-09-29T20:55:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris expos Paris 2013-2014 <h2>Rentrée 2013<br /></h2> <h4>1- Petit Palais (Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill - 75008 Paris )</h4> <h5>Rubens et Van Dyck : estampes, jusqu'au 26 janvier 2014<br /></h5> <p>La visite de l’exposition Jordaens (1593-1678), la gloire d'Anvers, est prolongée au rez-de-chaussée par un accrochage, dans la salle 25 des collections permanentes, d’une sélection d’estampes de Rubens et de Van Dyck provenant du fond Dutuit légué au Petit Palais en 1902. Les trois maîtres anversois – Rubens, Van Dyck et Jordaens – ont en effet formé une sorte de « triumvirat artistique » à Anvers, dans les années 1610/1630 et ont rayonné dans toute l'Europe.<br /></p> <h4>2- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris )<br /></h4> <h5>Georges Braque ... jusqu'au 26 janvier 2014<br /></h5> <p>1ère rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963) depuis près de 40 ans.<br /> Il a été l'une des figures d'avant-garde du début du XXème siècle (fauviste, cubiste), avant de recentrer son œuvre sur l'exploration méthodique de la nature morte et du paysage. L’exposition propose un nouveau regard porté sur l’œuvre de l’artiste et une mise en perspective de son travail avec la peinture, la littérature ou la musique de son temps.<br /></p> <h4>3- Grand Palais (3, avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris)<br /></h4> <h5>Félix Valloton : le feu sous la glace … jusqu'au 20 janvier 2014<br /></h5> <p>« Félix Vallotton (1865-1925) est un artiste unique qui, bien que proche des nabis, garde sa vie durant un style à la fois très personnel et résolument moderne. Reconnaissables entre toutes, ses toiles se distinguent par des couleurs raffinées et un dessin précis découpant la forme qu’il met également au service de la gravure ».<br /></p> <h4>4- Centre Pompidou (19 Rue Beaubourg 75004 Paris )<br /></h4> <h5>Roy Lichtenstein ... jusqu'au 4 novembre 2013<br /></h5> <p>Aujourd’hui Roy Lichtenstein est considéré comme l’une des « stars » du mouvement pop autant que comme un grand maître de la peinture américaine. Or, après s’être posté pendant quelques années à l’avant-garde du pop art, Lichtenstein va bien au-delà. Au cours des dernières années de sa vie, revenant aux genres du nu et du paysage, il deint presque un peintre de tradition ….<br /> Le Centre Pompidou luis consacre une rétrospective, à travers une sélection de 124 tableaux, sculptures et estampes qui éclairent son parcours.<br /></p> <h4>5- Fondation Cartier(261 bvd Raspail 75014 Paris)<br /></h4> <h5>Ron Mueck ... jusqu'au 27 octobre 2013<br /></h5> <p>La Fondation Cartier a invité le sculpteur australien Ron Mueck à présenter ses œuvres émouvantes et troublantes, marquant son retour institutionnel en Europe.<br /> Elle dévoilera notamment, outre six œuvres récentes, trois sculptures réalisées spécialement pour l’exposition. Ces œuvres, révélées dans l’intimité de leur création à travers un film inédit, réaffirment toute la modernité d’un art à fleur de peau, aussi puissant qu’évocateur.<br /></p> <h4>6- Musée Jacquemard-André (158 boulevard Haussmann 75008 Paris )<br /></h4> <h5>Désirs et volupté à l'époque victorienne ... jusqu'au 20 janvier 2014<br /></h5> <p>« L’exposition "Désirs &amp; volupté à l’époque victorienne" vous invite à découvrir les artistes célèbres de l’Angleterre de la reine Victoria au XIXe siècle. Les artistes de cette période ont en commun de célébrer le "culte de la beauté". La quête esthétique est le maître-mot de ces artistes qui ont fait de la beauté un absolu et un art de vivre.<br /> Le sujet principal de ce mouvement artistique, dénommé "Aesthetic Movement", est la femme. Son corps n’est plus entravé comme dans la vie quotidienne, mais nu, il symbolise une forme de volupté et de désir féminin. Dépeintes dans un cadre de vie réinventé, les femmes se muent en héroïnes antiques ou médiévales. Une nature luxuriante et des palais somptueux servent de décors à ces femmes sublimes, lascives, sensuelles, amoureuses, bienfaisantes ou maléfiques. La peinture devient un rêve éveillé, foisonnant de symboles.<br /> Les peintres Lawrence Alma Tadema, Edward Burne Jones, John William Godward, Frederick Goodall, Arthur Hughes, Talbot Hughes, Frederic Leighton, Edwin Long, John Everett Millais, Albert Moore, Henry Payne, Charles Edward Perugini, Edward John Poynter, Dante Gabriel Rossetti, Emma Sandys, Simeon Solomon, John Strudwick, John William Waterhouse et William Clarke Wontner, emblématiques de cette période victorienne, sont représentés à cette occasion ».<br /></p> <h4>7- Musée Maillol (61 Rue de Grenelle 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Etrusques, un hymne à la vie ... jusqu'au 9 février 2014<br /></h5> <p>« Le musée Maillol présente une exposition exceptionnelle consacrée à la civilisation étrusque, du IXe au Ier siècle avant J.-C. Huit siècles d’histoire qui se déroulent au centre de la péninsule italienne, avant que celle-ci ne soit entièrement dominée par Rome. L’architecture est le fil conducteur de ce parcours où sont présentés les cabanes primitives, les intérieurs raffinés des maisons princières, les terres cuites richement colorées qui ornaient les temples et les demeures patriciennes. 250 œuvres provenant des grandes cités de l’Étrurie antique illustrent tous les aspects de la culture étrusque: la religion, l’écriture, l’armement, le sport, l’érotisme, la peinture et la sculpture, l’artisanat (orfèvrerie, bronze, céramique). La présentation de la vie quotidienne des Étrusques, civilisation inscrite dans un contexte méditerranéen riche de son commerce et nourri de multiples influences, révèle un peuple fascinant et étonnamment moderne ».<br /></p> <h4>8- Musée d'Orsay (1 rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris)<br /></h4> <h5>Masculin / Masculin : l'homme nu dans l'Art, de 1800 à nos jours... jusqu'au 2 janvier 2014<br /></h5> <p>"Le Musée d'Orsay s'est donné pour ambition d'approfondir , dans une logique à la fois interprétative, ludique, sociologique et philosophique, toutes les dimensions et significations de la nudité masculine en art"<br /></p> <h4>9- Musée du Quai Branly (37 Quai Branly 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Nocturnes de Colombie … jusqu'au 2 février 2014<br /></h5> <p>« L’exposition ambitionne de donner un éclairage spécifique sur quatre artistes majeurs de la scène colombienne, chacun d’eux ayant bâti une œuvre spécifique en utilisant le rapport à l’image photographique au sens large.<br /> Juan Manuel Echavarría (Medellin, 1947), José Alejandro Restrepo (Bogota, 1959), Miguel Ángel Rojas (Bogota, 1946) et Oscar Muñoz (Popayan, 1951) sont issus de générations qui ont vécu différentes étapes d’une guerre civile ininterrompue.<br /> Le parcours est organisé comme une succession de quatre sections, une par artiste.<br /> Ce choix de présenter une sélection réduite d’artistes permet de donner à chacun une vraie place et de construire un propos articulé par la mise en relation de leurs œuvres respectives.<br /> L’exposition permet d’appréhender les œuvres en mettant en relief leurs qualités plastiques, notamment dans les correspondances que ces travaux proposent entre l’image photographique, le récit, l’image filmée et la parole.<br /> Malgré des pratiques profondément différentes, ces quatre artistes soulignent dans leurs œuvres la fluidité des passages entre le matériau photographique et filmique, et livrent une interrogation approfondie sur le statut mouvant de ces images ».<br /></p> <h4>10- Musée de la Vie Romantique ( 16 Rue Chaptal 75009 Paris )<br /></h4> <h5>L'esquisse peinte au temps du romantisme … jusqu'au 2 février 2014<br /></h5> <p>« L'exposition présente une sélection d'une centaine d’esquisses, prémices d'œuvres maintenant célèbres, variantes pour une même peinture témoignant des choix d'un peintre ou du commanditaire, ou encore projets n'ayant pas abouti ».<br /></p> <h4>11- Musée Cernuschi (7 avenue Vélasquez 75008 Paris )<br /></h4> <h5>Bronze de la Chine Impériale du Xème au XIXème siècle … jusqu'au 19 janvier 2014<br /></h5> <p>« Riche de plus de mille œuvres, la collection de bronzes du musée Cernuschi est l'une des plus importantes au monde.<br /> Le bronze a été, en Chine, de tout temps, un matériau de prédilection depuis les premières dynasties jusqu’au XIXe siècle. Cependant, au Xe siècle, afin de renforcer l’autorité impériale de la dynastie des Song (960-1279), les rites antiques liés aux Ancêtres impériaux, au Ciel et à la Terre sont remis à l’honneur. Commence alors une quête des vases rituels antiques. Leur collecte, leur catalogage, le déchiffrement de leurs inscriptions deviennent une des occupations favorites de nombreux lettrés. Les bronzes comptent désormais, après les peintures et les calligraphies, parmi les objets les plus coûteux et les plus recherchés des collectionneurs. Recettes de restauration, d’imitation et de contrefaçon fleurissent également à partir de cette époque. La mode des motifs et des formes antiques s’étend bientôt à de nombreux domaines et imprègne tout l’art de la Chine : objets de lettrés ou de culte bouddhique, notamment. Pour la première fois, une exposition est consacrée à ce domaine encore peu étudié ».<br /></p> <h4>12- Musée du Louvre ( 162 rue de Rivoli, 75001 Paris )<br /></h4> <h5>Le printemps de la Renaissance : les arts à Florence de 1400 à 1460 … jusqu'au 6 janvier 2014<br /></h5> <p>« L'exposition retrace la genèse de cet immense mouvement artistique et culturel qui naît dans la Florence républicaine du début du XVe siècle.<br /> Elle présente les œuvres conçues à partir des innovations majeures, souvent liées à l’antiquité classique, qui transformèrent la conception de l’art en Occident.<br /> L’invention de grandes figures inscrites dans un contexte humaniste autant que chrétien, les débuts de l’utilisation de la perspective mathématique par les artistes, le développement de nouveaux sujets comme les petits esprits, ou de nouveaux types de sculptures, comme le monument équestre ou le portrait en buste, sont quelques-uns des thèmes qui incarnent cette nouvelle conception du monde :<br /> Sculptures de Donatello, Ghiberti, Luca della Robbia, Michelozzo, Desiderio da Settignano ou Mino da Fiesole, panneaux de Brunelleschi et de Ghiberti, Saint Matthieu de Ghiberti ou Saint Louis de Toulouse de Donatello, terres cuites émaillées de Luca della Robbia ou série de bustes florentins ( Florence du Quattrocento) »<br /></p> <h4>13- Musée Rodin (79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Camille Claudel sort de réserves … du 1er octobre 2013 au 21 octobre 2013<br /></h5> <p>« Pour le 70e anniversaire de sa mort, le Musée Rodin rend hommage à Camille Claudel, en présentant les œuvres de l’artiste en sa possession. Données par son frère le poète Paul Claudel ou achetées par le musée, une vingtaine d’oeuvres remarquables par leur qualité et leur rareté sont exposées au musée Rodin ».<br /></p> <h4>14- Musée Marmottan-Monet (2 Rue Louis Boilly 75016 Paris )<br /></h4> <h5>Les sœurs de Napoléon : trois destins italiens … du 3 octobre 2013 au 26 janvier 2014<br /></h5> <p>« Le musée Marmottan Monet consacre, du 3 octobre 2013 au 26 janvier 2014, une exposition exceptionnelle et inédite à Elisa, Pauline et Caroline, soeurs de Napoléon Ier, princesses et reines d’Italie. Grâce à des prêts d’exception provenant des plus grands musées d’Europe et des collections des descendants de la famille, italiens et français, 140 oeuvres sont réunies pour recréer l’univers prestigieux de la vie privée et publique des soeurs Bonaparte. Leurs trois destins hors du commun sont présentés pour la première fois, de leur genèse dans le Paris consulaire à leurs règnes italiens sous l’Empire ».<br /></p> <h4>15- Musée de l'Orangerie ( Jardin Tuileries 75001 Paris )<br /></h4> <h5>Frida Kahlo et Diego Rivera : l'art en fusion ... du 9 octobre 2013 au 13 janvier 2014<br /></h5> <p>« Le musée de l’Orangerie présente, en collaboration avec le musée Dolorès Olmedo de Mexico, une exposition consacrée au couple mythique incarné par Diego Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954). L’originalité de la manifestation consiste à présenter leurs œuvres ensemble, comme pour confirmer leur divorce impossible, effectif dans les faits mais aussitôt remis en question après une seule année de séparation. Elle permettra aussi de mieux  entrevoir leurs univers artistiques, si différents et si complémentaires, par cet attachement commun et viscéral à leur terre mexicaine : cycle de la vie et de la mort, révolution et religion, réalisme et mysticisme, ouvriers et paysans ».<br /></p> <h4>16- Musée du Luxembourg (19 Rue de Vaugirard 75006 Paris )<br /></h4> <h5>La Renaissance et le rêve : Bosch, Véronèse, Gréco ...du 9 octobre 2013 au 26 janvier 2014<br /></h5> <p>« La Renaissance a conféré aux songes une importance extraordinaire. Pour les philosophes, les théologiens, les médecins et les poètes des XVe et XVIe siècles, en rêvant, l’homme s’évade des contraintes de son corps et peut entrer en relation avec les puissances de l’Au-delà, divines ou maléfiques.<br /> Réunissant près de quatre-vingts œuvres d’artistes illustres de la Renaissance, de Jérôme Bosch à Véronèse, en passant par Dürer ou Le Corrège, l’exposition permet de découvrir cet âge d’or de la représentation du rêve et invite chacun à laisser libres les voies de son imagination et à s’abandonner aux troublantes images du rêve ».<br /></p> <h4>17- Pinacothèques de Paris<br /> (1- 28 Place de la Madeleine 75008 Paris)<br /> (2- 8 rue Vignon 75009 Paris)<br /></h4> <h5>- Chu Teh-Chun, du 11 octobre 2013 au 16 mars 2014<br /></h5> <p>« Témoin poétique et contemplatif des interrogations stylistiques et philosophiques de la seconde moitié du XXe siècle, Chu Teh-Chun se libère progressivement des contraintes de la figuration et la déconstruit jusqu'à l'abstraction. Sensible aux recherches esthétiques françaises, notamment celles de Nicolas de Staël, et aux créations des grands représentants américains de l'expressionnisme abstrait (Rothko, Sam Francis, de Kooning), il dresse un portrait de l'âme du monde et de la sienne, après les abominations de la seconde guerre mondiale.<br /> Paysagiste abstrait aujourd'hui très âgé, Chu Teh-Chun propose une synthèse des courants artistiques occidentaux et des traditions chinoises (calligraphie et peinture) ».<br /></p> <h5>- La dynastie Brueghel, du 11 octobre 2013 au 16 mars 2014<br /></h5> <p>« Témoins truculents et pittoresques de la vie quotidienne, la famille Brueghel et son entourage artistique (Jérôme Bosch, Joachim Patinir, Cornelis van Cleve) dépeignent les kermesses, les fêtes campagnardes et les saisons. Ils traduisent aussi les goûts de l'époque pour les scènes mythologiques ou religieuses ainsi que la faune et la flore. Leur vision haute en couleur, souvent idéalisée et toujours amusée, reflète une foi en l'homme et en Dieu propre à l'esprit des XVIe et XVIIe siècles. La dynastie Brueghel illustre également le développement prospère d'Anvers et des Flandres à cette époque ».<br /></p> <h5>- Goya et la modernité, du 11 octobre 2013 au 16 mars 2014<br /></h5> <p>« Témoin cruel et caustique de l’Espagne à l’époque moderne, Goya, peintre officiel de la cour, dresse des portraits sans concession, dénonce les horreurs de son temps, mais rend aussi un bel hommage à la tauromachie. Goya a une vision désabusée du monde qu’il nous présente à travers ses satires et ses métaphores cauchemardesques, illustrant ainsi les bouleversements politiques et économiques de l’Espagne et de la France au tournant des xviiie et xixe siècles ».<br /></p> <h4>18- Musée d'Orsay ( 1 Rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Allegro Barbaro, Béla Bartok et la modernité hongroise :1905-1920... du 15 octobre 2013 au 5 janvier 2014<br /></h5> <p>« Cette exposition est l'occasion de faire découvrir au public français l'univers de Bartók (1881-1945), à une époque particulièrement riche de l'histoire culturelle et artistique hongroise.<br /> En une centaine de tableaux issus des collections publiques hongroises comme de collections privées, accompagnés de nombreux documents relatifs au jeune Bartók et aux musiciens, compositeurs, écrivains, poètes, philosophes et psychanalystes de son entourage (partitions, photographies, films, enregistrements sonores ...), elle cherche à faire revivre ce dialogue fécond entre la musique et les arts dans la Hongrie du début du XXe siècle »<br /></p> <h4>19-Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h4> <h5>La redécouverte d'Angkor : la naissance d'un mythe... du 16 octobre 2013 au 13 janvier 2014<br /></h5> <p>« Le musée Guimet va remonter aux origines du mythe d’Angkor, tel que l’Europe, et tout particulièrement la France, l’a construit à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Cette exposition montrera comment le patrimoine khmer a été redécouvert et comment les monuments d’Angkor ont été présentés au public à l’époque des spectaculaires Expositions universelles et coloniales.<br /> 250 pièces seront présentées : sculptures khmères en pierre des Xe-XIIIe siècles, moulages en plâtre, photographies, peintures et documents graphiques du XIXe et du début du XXe siècle (aquarelles et encre sur papier, imprimés, etc.) ...<br /> Plusieurs prêts majeurs émanant de musées nationaux et internationaux viendront compléter la présentation des œuvres du musée ».<br /></p> <h4>20- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (11 Avenue du Président Wilson  75116 Paris)<br /></h4> <h5>Serge Poliakoff : le rêve des formes … du 18 octobre 2013 au 23 février 2014<br /></h5> <p>« Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris consacre au peintre abstrait Serge Poliakoff (1900-1969) une importante rétrospective de près de 150 oeuvres réalisées entre 1946 et 1969. Depuis 1970, aucune exposition parisienne de grande ampleur n’a été consacrée à cet artiste majeur de l’Ecole de Paris, soutenu par les plus grands historiens de l’abstraction (Charles Estienne, Michel Ragon, Dora Vallier) et qui, par l’intermédiaire de ses marchands (Denise René, Dina Vierny), a su éveiller l’intérêt de nombreux collectionneurs privés ».<br /></p> <h4>21- La Conciergerie (2 Boulevard du Palais 75001 Paris )<br /></h4> <h5>A triple tour : la Collection Pinault … du 22 Octobre 2013 au 6 janvier 2014<br /></h5> <p>« Cette exposition explore la question de l'enfermement, au travers d'une cinquantaine d’œuvres de 22 artistes, œuvres pour la majorité inédites, et proposant des points de vue variés et singuliers.<br /> Elle s'articule autour de deux axes principaux : l'enfermement comme résultant de facteurs exogènes (crises politiques, violences urbaines …) et l'enfermement personnel conséquence du rapport de l'homme face à lui-même ».<br /></p> <h4>22- Musée Guimet (6 Place d'Iéna 75116 Paris )<br /></h4> <h5>Sho 2, la calligraphie japonaise contemporaine … du 23 octobre 2013 au 14 février 2014<br /></h5> <p>« Le musée Guimet et l’Association de calligraphie Mainichi Shodokai présentent pour la seconde fois, un ensemble exceptionnel de 100 calligraphies japonaises contemporaines. Exposées dans les salles Japon du musée, elles seront issues du 65ème concours annuel, organisé par la fondation à Tokyo ». <br /></p> <h4>23- Musée des Arts Décoratifs (107 Rue de Rivoli 75001 Paris )<br /></h4> <h5>Jean Dubuffet, Coucou Bazar … du 24 octobre 2013 au 1er décembre 2013<br /></h5> <p>« Les Arts Décoratifs présentent, en collaboration avec la Fondation Dubuffet, une exposition-événement autour de Coucou Bazar, la création la plus originale de Jean Dubuffet (1901-1985), figure majeure et inclassable de l’art du XXe siècle. C’est à l’occasion du 40e anniversaire de la première de Coucou Bazar qu’un coup de projecteur est donné sur ce spectacle d’un genre nouveau, en écho à la présence permanente de Jean Dubuffet au musée, qui possède une donation exceptionnelle de l’artiste de 160 œuvres. Les éléments de Coucou Bazar sont mis en scène au cœur de la grande Nef. Des découpes peintes sont à nouveau présentées aux côtés des costumes restaurés spécifiquement pour cette occasion grâce au soutien de LVMH. Dans les salles attenantes, des archives et documents audiovisuels rendent compte de la genèse et du déroulement du spectacle. Le public aura enfin la surprise de voir déambuler dans le parcours de l’exposition, depuis un « vestiaire » fidèlement reconstitué, quelques personnages insolites costumés de Coucou Bazar ».<br /></p> <h4>24- Centre Pompidou ( 19 Rue Beaubourg 75004 Paris)<br /></h4> <h5>L'objet surréaliste … du 30 octobre 2013 au 10 mars 2014<br /></h5> <h4>25- Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (71 Rue du Temple 75003 Paris )<br /></h4> <h5>Robert Combas … du 6 novembre 2013 au 9 février 2014<br /></h5> <h4>26- Hôtel de Ville de Paris ( Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris )<br /></h4> <h5>Brassaï, pour l'amour de Paris ... du 14 novembre 2013 au 25 mars 2014<br /></h5> <p>« Après le succès des rétrospectives Doisneau, Izis, Willy Ronis, la Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’œuvre intense et lumineuse de Brassaï ».<br /></p> <h4>27- Musée Rodin ( 79 Rue de Varenne 75007 Paris )<br /></h4> <h5>Rodin, la lumière de l'Antique … du 19 novembre 2013 au 16 février 2014<br /></h5> <p>« L’Antiquité traversa la vie de Rodin, des années de jeunesse jusqu’à sa mort, telle une leçon, éclairant sans cesse son œuvre d’un jour nouveau.<br /> L'exposition se décline sur différents thèmes comme : vers L’Homme qui marche ou la recherche sur le corps masculin,  la naissance de Vénus ou l'expression de la figure féminine, dans le sentiment antique...»<br /></p> <h4>28- Musée Eugène Delacroix (6 Rue de Furstenberg 75006 Paris )<br /></h4> <h5>Delacroix en héritage … du 11 décembre 2013 au 17 mars 2014<br /></h5> <p>« Eugène Delacroix mourut, à l’âge de 65 ans, le 13 août 1863, à Paris dans son appartement de la rue de Furstenberg où est installé aujourd’hui le musée. Afin de célébrer ce cent-cinquantenaire, le musée présente un ensemble de peintures, dessins, autographes et photographies autour du thème Delacroix écrivain. Issues de ses collections, récemment enrichies par deux dons exceptionnels, ces oeuvres montrent une face souvent méconnue du talent du grand peintre français, grâce à des prêts remarquables du département des Arts graphiques et du département des Peintures du Louvre, ainsi que de l’Institut national d’histoire de l’art ».<br /></p> <h4>29- Institut du Monde Arabe ( 1 Rue des Fossés Saint-Bernard  75005 Paris)</h4> <h5>Lumières de la sagesse, Écoles médiévales d'Orient et d'Occident … jusqu'au 5 janvier 2014</h5> <p>« À l’occasion de la réouverture de la bibliothèque de la Sorbonne, l’exposition « Lumières de la sagesse » propose de se replonger dans l’univers de l’enseignement médiéval, et d’explorer son rôle dans la circulation des savoirs entre Orient et Occident. À travers un parcours de près de 80 œuvres, « Lumières de la sagesse » invite à redécouvrir un enseignement qui était loin d’être figé. Fondé sur la relation personnelle et étroite entre maître et élève, à la base de tout apprentissage, l’enseignement laissait une grande place à l’autorité du livre. En se mettant à l’école d’Aristote ou d’Avicenne, de Galien ou d’Averroès, le visiteur rencontrera ainsi des « maîtres » capables de parler à tous à travers l’espace et le temps. Il découvrira, enfin, la lente apparition d’édifices consacrés exclusivement aux tâches d’enseignement : c’est au cours des derniers siècles du Moyen Âge que l’école, la madrasa ou le collège commencent à fixer le prestige du savoir dans la pierre. Proposée par la Chaire de dialogue des cultures de l’université Panthéon-Sorbonne, en collaboration avec l’université al-Imam de Riyad et le ministère saoudien de l’Enseignement supérieur, « Lumières de la sagesse » permettra de découvrir des collections patrimoniales universitaires trop souvent méconnues, grâce au partenariat privilégié de la bibliothèque de la Sorbonne et au concours exceptionnel des principales bibliothèques saoudiennes, ainsi qu’à la contribution des bibliothèques de Leyde (Pays-Bas), de Bologne (Italie), de la BULAC à Paris, du rectorat de Paris, ou encore de l’Institut de Papyrologie de l’université Paris-Sorbonne. L’exposition réunira également un fonds important de pièces prêtées par la Bibliothèque nationale de France, ou provenant des musées de Cluny, Jacquemart-André, musée du Louvre, ou encore de la David Collection de Copenhague ».</p> <h4>30- Cité de la Musique (221 Avenue Jean Jaurès  75019 Paris )</h4> <h5>Europunk... Une révolution artistique ... du 15 octobre 2013 au 19 janvier 2014</h5> <p>« Né sous les cendres froides de Mai 68, dans un contexte de crise économique et de faillite des idéologies, et dans un monde en proie à une menace protéiforme et confuse (nucléaire, totalitaire, terroriste), le punk est un mouvement aussi paradoxal que fondamental. Révolution sans cause, ambiguë, chaotique et radicale, faisant un usage systématique de la provocation et du second degré, le punk prônait le no future tout en proposant à chacun de changer le monde. L'injonction Do it yourself, exaltant les vertus de l'action autonome et faisant de chacun un acteur/créateur potentiel, est un axiome qui n'a rien perdu de sa pertinence. L'exposition Europunk veut montrer le fruit de cette effervescence créative qui, entre 1976 et 1980, parallèlement à ce qui se produisait aux États-Unis, a agité le Royaume-Uni d'abord, puis l'ensemble du continent européen. Enfant illégitime de Dada, de Fluxus et du situationnisme, cette contre-culture qui rejetait l'Art aura en effet réussi, au mépris des canons esthétiques, à imprégner profondément et durablement tous les domaines de la création : la musique bien entendu, mais aussi le cinéma, les arts plastiques, la mode, la bande dessinée… Au total, plus de 450 objets (vêtements, fanzines, affiches, tracts, dessins et collages, pochettes de disques, films, etc.), issus de collections privées et publiques, ainsi que de nombreux enregistrements audio et vidéo, témoignent de cette vitalité et de cette liberté créatrice qui ont fait du punk, malgré lui, une véritable révolution artistique. Les six chapitres de l'exposition seront encadrés par une frise chronologique replaçant les artistes dans le contexte politique et culturel de l'époque, tandis qu'une salle d'écoute constituée d'un mur d'enceintes fera ressentir, par l'image et le son, toute l'énergie innovante de cette révolution artistique ».</p> <h4>31- Musée Carnavalet (23, rue de Sévigné - 75003 Paris )</h4> <h5>- Fantaisies parisiennes : Dessins de Jochen Stücke ... jusqu'au 14 décembre 2013</h5> <p>« Si le Paris des artistes et celui des écrivains devaient se fondre dans l’encre et la gouache, c’est sous la plume et le pinceau de Jochen Stücke qu’ils prendraient forme. Le musée Carnavalet présente à l’occasion de cette exposition-dossier l’ensemble des dessins donnés par l’artiste en 2012 au musée. Les 16 oeuvres exposés appartiennent à l’ouvrage Paris Album, cycle commencé en 2004 et poursuivi jusqu’à ce jour ».</p> <h5>- Sur les traces des premiers parisiens … jusqu'au 31 décembre 2013</h5> <p>« Le musée Carnavalet - Histoire de Paris accueille, dans son espace d’actualité archéologique, l’exposition-dossier «Sur les traces des premiers Parisiens» consacrée aux recherches menées rue Henry-Farman (Paris 15e), en 2008, par une équipe de préhistoriens de l’Institut national de recherches archéologique préventives (INRAP). La fouille a mis au jour des camps de chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (8000-6500 avant notre ère), implantés à 250 m de la rive actuelle de la Seine. La présentation porte sur le site archéologique et son contexte environnemental, les outils et les gestes techniques de ces hommes préhistoriques, ainsi que sur les méthodes archéologiques, depuis le terrain jusqu’au laboratoire. Pour la première fois, les plus anciens restes humains découverts à Paris sont présentés au public ».</p> <h5>- Roman d'une garde-robe, le chic d'une parisienne de la Belle Époque aux années 30 … du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014</h5> <p>« Imaginez-vous pousser la porte de l’une des plus grandes maisons de haute couture parisiennes au début du siècle dernier… Alice Alleaume, première vendeuse de 1912 à 1923 chez Chéruit, 21, place Vendôme, vous reçoit et vous propose de réaliser vos rêves les plus fabuleux…Ainsi, le musée Carnavalet présente, du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014, une exposition hors les murs du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, Roman d’une garde-robe, le chic d’une parisienne de la Belle Epoque aux années 30. Cette garde-robe exceptionnelle, présentée pour la première fois, est celle d’Alice Alleaume. Elle révèle des robes griffées Chéruit, Worth et Lanvin, des chaussures du soir d’Hellstern, des chapeaux d’Alphonsine, Marcelle Demay, Madeleine Panizon, Le Monnier, des bandeaux du soir de Rose Descat, des bijoux… L’influence familiale, la maison Chéruit et la place Vendôme, la vie professionnelle et les goûts de cette parisienne à la mode rythment le parcours de l’exposition. Et c’est tout le milieu de la couture, auquel la famille d’Alice Alleaume fut étroitement liée dès le Second Empire, qui se dévoile peu à peu. Manuscrits et documents, carnets de vente et listes de clientes font revivre Alice, Adèle, sa mère « couturière en robes » et Hortense, sa sœur aînée, elle-même première vendeuse chez Worth, rue de la Paix. À travers les dépôts de modèles et échantillons des Archives de Paris, défilent les collections Chéruit été et hiver ; tandis que peintures et estampes du musée Carnavalet évoquent la rue de la Paix et la place Vendôme, temples du luxe, avant la guerre de 1914-1918. Outre le caractère patrimonial et la qualité esthétique des pièces, cette collection - entrée récemment au Palais Galliera - raconte l’histoire, d’une famille, d’une parisienne, d’une maison de couture et compose le roman d’une garde‐robe ».</p> <h4>32- Cité des Sciences et de l'Industrie</h4> <h5>L'économie, Krach, Boom, Mue ? Une riche exposition ! … jusqu'au 5 janvier 2014</h5> <p>Grâce à l’abondante variété d’éléments (audiovisuels, multimédias, jeux collectifs, fresques manips électromécaniques) vous allez pénétrer le sujet en suivant un parcours linéaire découpé en 3 séquences : les acteurs de l’économie, ses mécanismes, l’économie du monde.</p> Impressions à Montmartre urn:md5:33e3f227ea82c78ee086a803f504697a 2013-09-27T23:54:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris DelâtreMüller <h2>Delâtre, Müller <br /></h2> <h3>Musée de Montmartre<br /></h3> <h4>du 14 septembre 2013 au 12 janvier 2014<br /></h4> <p>Le Musée de Montmartre nous propose une nouvelle exposition temporaire consacrée à deux artistes, Eugène Deulâtre et Alfredo Müller et à leurs œuvres tournées vers la technique de la gravure à l'eau-forte.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Montmartre_3.jpg" alt="Montmartre_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Montmartre_3.jpg, sept. 2013" /> L'exposition replace ces artistes dans le contexte de la « révolution de la couleur » qui bouleversa l'art sur papier autour de 1900.<br /> Ces deux artistes se situent entre les grands maîtres impressionnistes des années 1875 et les avant-gardistes du début du XXème siècle.<br /></p> <p>Eugène Delâtre (1864-1938) réunit dans son atelier de la rue Lepic tout un groupe de peintres-graveurs. Eugène Delâtre est passionné par la technique de la gravure. Il joue un rôle décisif dans le développement de l'eau-forte en couleurs. Autour de lui se pressent de jeunes artistes comme Picasso, Signac, Müller, Valadon ou des moins jeunes comme Toulouse-Lautrec, …. Dans l'exposition qui lui est consacrée, une quarantaine de gravures et de dessins, l'on peut découvrir des vues de la Butte de Montmartre et de sa vie nocturne, de ses rues étroites, de ses cabarets comme le Moulin Rouge ou le Bal du Moulin de la Galette, des portraits comme ses autoportraits, ou les belles parisiennes, des scènes de genre, et sa célèbre «  La Mort en fourrures », à la silhouette si élégante et au visage mortuaire si impressionnant.<br /> Ce qui ressort comme une évidence, c'est la douceur des couleurs, l'élégance et la délicatesse du trait<br /></p> <p>Alfredo Müller (1869-1939) étudie à Florence la peinture académique. Puis il émigre à Paris en 1895. Il y rencontre les graveurs de Montmartre et est accueilli dans l'atelier d'Eugène Delâtre.<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Montmartre_2.jpg" alt="Montmartre_2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Montmartre_2.jpg, sept. 2013" /> Il produit de très nombreuses gravures en noir et en couleurs. Il aime tout particulièrement représenter les artistes de scène comme Sarah Bernhardt, Jane Avril, Marthe Mellot, la danseuse Cléo de Mérode, Verlaine au Procope …. et la vie montmartroise. Ses couleurs sont plus vives, son trait plus incisif que chez son maître (voir les portraits de Marthe Mellot et de Suzanne Desprès). Nous pouvons découvrir au Musée de Montmartre une vingtaine d'eaux-fortes, un pastel préparatoire, quatre lithographies en couleurs, deux grandes frises et des planches de l'album sur la « Nuova vita » de Dante.<br /> « Devant la rampe » montre tout l'art maîtrisé de l'artiste, tant dans les couleurs que dans la mise en scène du tableau.<br /></p> <p>Et pour parfaire le tout, laisser vos pas aller vers la collection permanente du Musée, dont la scénographie vient d'être changée, mettant en valeur les peintures, affiches et témoignages autour de thèmes tels que : le french cancan, le Chat noir, entre ville et campagne, Montmartre village, les personnalités du spectacle …<br /> Son jardin, ouvert aux visiteurs, a été reconstitué sur la base de peintures de Renoir, il est ravissant, et met bien en valeur les bâtisses des XVIIème et XVIIIème siècles du Musée, et donne une belle vue sur Paris et sur les vignes.<br /> Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h ( plein tarif : 9 euros). Il est situé 12 rue Cortot dans le 18ème.</p> Edward Hopper urn:md5:5d7ce192da68c63dfc7d8ec900eecda5 2012-12-12T20:11:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris Hopper <h2>Grand Palais<br /></h2> <h3>du 10 octobre 2012 au 1er février 2013<br /></h3> <p>Edward Hopper est né le 22 juillet 1882 à Nyack, dans l'État de New York et est mort le 15 mai 1967 à New York.<br /> Au début illustrateur et dessinateur publicitaire, il se tournera progressivement vers la peinture, en donnant une signification toute particulière à la lumière, et en cherchant à faire correspondre regard et tableau.<br /> <img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Hopper_1.jpg" alt="Hopper_1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Hopper_1.jpg, janv. 2013" /> Peintre emblématique de l'american way of life, avec ses chambres de motels, ses théâtres, ses stations essence, ses snacks, Hopper s'est d'abord nourri de peinture française, avec Courbet, Watteau, Marquet, Degas, … lors de séjours qu'il a fait à Paris en 1906 et en 1909-1910. Il a peint beaucoup de vues de Paris, les quais, la Seine, le Louvre, le Pont des Arts …. Déjà, l'on retrouve ce qui va structurer toute son œuvre : une composition basée sur quelques formes géométriques simples, de larges aplats de couleurs, et l’utilisation d’éléments architecturaux dont les verticales, horizontales et diagonales fortes vont construire le tableau.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Hopper_2_s.jpg" alt="Hopper_2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Hopper_2.jpg, janv. 2013" /> Après son retour en Amérique, Hopper produira des eaux-fortes, des affiches, des aquarelles. Très marqué par sa période européenne, ce n'est que progressivement qu'il se tournera vers les paysages américains et les maisons de Nouvelle-Angleterre. Les premiers tableaux de Hopper ont des couleurs sombres, de chauds tons de bruns, de gris foncé et de noir. Sa façon de peindre d'alors doit beaucoup à Édouard Manet. Progressivement, il s'éloignera de l'impressionnisme pour les grands aplats de couleurs et les contrastes.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Hopper_3_s.jpg" alt="Hopper_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Hopper_3.jpg, janv. 2013" /> Au fil des ans Hopper mélangera nature et civilisation, culture et technique, montrant ainsi la main de l'homme dans ses paysages, même quand l'humain n'est pas représenté. Il s'intéressera aussi beaucoup au nu féminin et tout particulièrement à un modèle proche, sa femme Jo, la représentant à tous les âges de la vie, sans rien cacher ni embellir.<br /> Hopper porte un regard ambivalent, fait à la fois de détachement et d'attractivité, sur les choses et les êtres. C'est ce qui en fait tout le charme et créée comme un malaise !<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Hopper_5_s.jpg" alt="Hopper_5.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Hopper_5.jpg, janv. 2013" /> Que ce soit des vues de paysages ou d'intérieurs, lorsque des personnages sont représentés, ces derniers sont toujours seuls avec eux-mêmes, comme repliés sur leur propre isolement et leur propre incommunicabilité. Il en ressort un profond sentiment de mélancolie et de solitude, thèmes très contemporains, qui ne peuvent que nous toucher car si actuels.<br /> Peintre très réaliste, dans sa façon de représenter le monde, il n'hésite pas à enlever tout ce qui pourrait faire « tâche », ce qui donne un côté presque « surnaturel » à ses tableaux, comme si toute vie désordonnée était exclue.<br /> Une certaine épure ressort de son œuvre. Le peintre va de plus en plus à l'essentiel. Bien que peintre réaliste, ses derniers tableaux semblent aller vers une certaine abstraction, par un minimalisme très étudié, qui en fait toute sa force.<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Hopper_4_s.jpg" alt="Hopper_4.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Hopper_4.jpg, janv. 2013" /> Le choix d'une représentation chronologique des tableaux de l'exposition permet de suivre l'évolution et la démarche de Edward Hopper, tout au long de sa vie. C'est une exposition riche en tableaux, un vrai festival pour les yeux et l'esprit. On en repart avec plein d'images et de couleurs dans la tête, et une certaine tristesse, comme si le peintre avait voulu donner l'impression au visiteur que l'on pouvait traverser sa vie en passant à côté et des autres et des lieux ….. Hopper a inspiré beaucoup de cinéastes, l'on retrouve des reproductions de ses tableaux sur beaucoup de couvertures de livres, son œuvre fait partie de notre univers à nous tous, peu d'entre nous peuvent prétendre ne pas du tout le connaître … et pourtant ….<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Hopper_6_s.jpg" alt="Hopper_6.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Hopper_6.jpg, janv. 2013" /> L'exposition du Grand Palais permet de pouvoir voir de nombreux tableaux de Hopper « physiquement », dans leurs dimensions réelles, dans un seul lieu (les tableaux proviennent de très nombreux musées), en une seule fois, et cela, c'est unique et extraordinaire ! Un très grand merci à ceux qui ont été à l'initiative de cette inoubliable exposition !!!</p> De Léonard de Vinci à Picasso, la Bohème urn:md5:0b0a2cfac64fdddb3f3e69b958c9d576 2012-10-11T14:31:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris La Bohème <h2>Le Grand Palais Paris<br /></h2> <h3>du 26 septembre 2012 au 14 janvier 2013<br /></h3> <p>Cette exposition, avec quelques deux cents œuvres issues de la peinture, de la photographie, et du cinéma, nous entraine à travers les siècles et des lieux différents sur un même thème : la bohème.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/boheme_1.jpg" alt="boheme_1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="boheme_1.jpg, oct. 2012" /> Elle se divise en deux parties : les bohémiens et les peintres bohèmes.<br /></p> <p>D'abord au rez de chaussée, dans de longs couloirs, symbolisant la longue route des bohémiens, s'égrènent les tableaux représentants ces gens errants, reconnus de tout temps comme peu recommandables, aux noms multiples (zingarella, tziganes, gipsies, roms,....) qui ont fasciné les artistes et que la bonne société rejetait : « La diseuse de bonne aventure » de Watteau, ou celle de George de La Tour, la très belle tsigane de Courbet, à l'air rêveur, des scènes prise sur le vif comme « tsiganes à l'écoute des prédictions d'une jeune diseuse de bonne aventure » de Diaz de la Pena, « les roulottes » de Van Gogh, « la bohémienne et ses enfants » de Gustave Courbet, mère à l'air harassé, la provocante gitane à la cigarette d'Édouard Manet, le dessin de Manet « le montreur d'ours », ....<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/boheme_2.jpg" alt="boheme_2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="boheme_2.jpg, oct. 2012" /> « La bohémienne » de Renoir a le charme troublant d'une jeunesse bien en chair, au regard sombre, aux longs cheveux noirs, à la poitrine généreusement décolletée, et à la jupe rayée, signe de son appartenance aux gens du voyage......<br /> Des vagabonds aux faiseurs de spectacles, toute la panoplie des occupations des gens du voyage défile sous nos yeux, vue par ceux qui les représentent et qui font de nous des voyeurs d'un monde à part.<br /> Ce qui est intéressant, c'est que l'on se rend compte, au fur et à mesure de la découverte de l'exposition, que le thème de la Bohème, couvrant plusieurs siècles, est abordé , en fonction de l'époque, de façons différentes, tant sur le plan pictural que sur la manière même de traiter le sujet.<br /> C'est une vraie leçon d'histoire de la peinture, tout en étant aussi une leçon sur le regard que porte le monde européen sur les gens du voyage.<br /></p> <p>Au premier étage les peintres bohèmes du début du XXème siècle nous sont montrés comme se revendiquant être les bohémiens des temps modernes, vivant pauvrement à Paris dans leur atelier , se retrouvant dans les cafés, pour boire de l'absinthe, ou comme Courbet allant sur les routes, ne voulant s'attacher à rien, rejetant le modèle bourgeois …<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/boheme_3.jpg" alt="boheme_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="boheme_3.jpg, oct. 2012" /> La scénographie reconstitue les lieux de vie des artistes bohèmes, l'atelier, le poêle à bois, le café, le coin de table et Montmartre. La musique de Carmen la bohémienne est diffusée en fond sonore, des poèmes de Verlaine, de Rimbaud, sont inscrits sur les murs. Une note d'humour apparaît avec les caricatures de Daumier.<br /></p> <p>Dans les souvenirs inoubliables des peintres bohèmes, me resteront en mémoire le superbe tableau des chaussures de Van Gogh, l'absinthe de Degas, le coin de table d'Henri Fantin-Latour, le moulin de la galette de Signac, les dessins pour les affiches de Toulouse-Lautrec, et en fin, la très belle séries des sombres lithographies de Otto Mueller laissant présager le sort qui sera fait par le régime nazi au peuple tzigane.<br /></p> <p>Il est toute fois à noter qu'il y a quelque chose qui gêne et dans l'association des deux thèmes de l'exposition dont le rapprochement peut paraître artificiel, et dans la scénographie un peu trop démonstrative des artistes bohèmes.<br /> Bon, si vous faites abstraction de cela, vous passerez un moment agréable à découvrir de belles œuvres exceptionnellement rassemblées et qui proviennent du monde entier.</p> Canaletto-Guardi urn:md5:3338a5edbaf27fb26cc53ddd831e3768 2012-10-10T22:19:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris Guardi Canaletto <h2><br />Les deux Maîtres de Venise<br /></h2> <h3>Musée Jacquemard André<br /></h3> <h4>du 14 septembre 2012 au 14 Janvier 2013<br /></h4> <p>Pour la première fois en France, un Musée présente une exposition consacrée à la « Veduta » mouvement de peinture italien dont le sujet principal se trouve être les vues de Venise.<br /></p> <pre></pre> <p>Une soixantaine d'œuvres exceptionnelles sont ici exposées, venant pour la plupart de musées étrangers, mais il est à signaler que l'un d'eux vient du Musée de Grenoble.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Guardi_3_s.jpg" alt="Guardi_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Guardi_3.jpg, oct. 2012" /></p> <p>Le mouvement de la Veduta est né à l'aube du XVIIIème siècle. Ce genre artistique a été avant tout collectionné par les cours royales et les collectionneurs fortunés italiens, anglais, prussiens, et autrichiens.<br /></p> <pre></pre> <p>Canaleto en est le maître incontesté. Plus de vingt cinq de ses œuvres sont ici représentées. Paolo Pannini, son professeur à ses débuts à Rome, védutiste lui-même, lui a donné le goût des paysages urbains, qu'il n'aura de cesse de peindre, lors de son retour dans sa ville natale, Venise.<br /></p> <pre></pre> <p>Ses tableaux sont caractérisés par une étude très précise de la lumière, créant une certaine atmosphère (les ciels, les mers), et par une recherche de la perspective, pour la première fois l'impression de profondeur apparaît en peinture. De plus il a peint très souvent sur les lieux mêmes de ce qu'il représente, et peu en atelier. Il a connu un grand succès auprès des amateurs de peinture anglais. C'est ainsi que plusieurs tableaux exposés ont été gracieusement prêtés par la Reine d'Angleterre elle-même.<br /></p> <pre></pre> <p>D'autres peintres l'ont suivi, comme Gaspar van Wittel, Luca Carlevarijs, Michele Bellotto … et un autre grand de ce mouvement, Francesco Guardi, qui s'impose comme le dernier maître des vues de Venise.<br /></p> <pre></pre> <p>La place St Marc, et d'autres petites places, les églises, les canaux, les vues de la Lagune, …. nous font revivre les scènes d'époque : gens aisés (comme les fêtes organisés par les élus de la ville), petites gens (une femme qui lave son linge dans une fontaine, le commerce des petits bateaux sur les canaux …), trafic fluvial, etc....<br /></p> <p>Tout est dans les détails précis de l'architecture, des personnages et de leurs habits, des animaux, des scènes de la vie de tous les jours…<br /></p> <p>Des grands tableaux du début, on passe à des œuvres beaucoup plus petites en taille mais toujours aussi précises dans les détails, et très recherchées à l'époque par les amateurs collectionneurs.<br /></p> <pre></pre> <p>Guardi, par rapport à Canaletto, a été moins dans la rationalité, plus dans les couleurs chaudes et vibrantes. Il a exalté la beauté de Venise et « a dévoilé l'atmosphère d'une Venise fragile et décadente ».<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Guardi_1.jpg" alt="Guardi_1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Guardi_1.jpg, oct. 2012" /></p> <pre></pre> <p>J'ai personnellement un faible, voire une véritable fascination pour les œuvres de taille petite de Francesco Guardi. Je suis très admirative de la finesse de son art dans la représentation de ses personnages, de leurs habits aux couleurs vives, de leurs attitudes qui semblent familières, des ciels superbes où les nuages semblent en mouvement, des sculptures si réalistes et suggestives, qu'elles semblent en relief......<br /></p> <p>Cela a été un véritable plaisir que de découvrir, au fil des salles, ses œuvres, sans connaître un seul instant la moindre lassitude..... J'avoue avoir été moins sensible à la vue des grands tableaux et à la dernière partie de l'exposition qui est consacrée aux « Caprices ».<br /></p> <p>Si vous aimez le genre « védutiste », essayez de vous trouver un créneau si possible dans une heure la plus creuse possible, pour pouvoir avoir accès aux tableaux, compte tenu de l'exiguïté des lieux, et allez au Musée Jacquemard André pour admirer cette très belle exposition, avant le 14 janvier 2013, date de sa fin.</p> Berthe Morisot urn:md5:066836186ab1c7f17c53c7c5c0ada8c9 2012-04-03T10:01:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h2>Musée Marmottan Paris<br /></h2> <h3>du 8 mars au 1er juillet 2012<br /></h3> <p>Berthe Morisot est née à Bourges le 14 janvier en 1841. Fille de préfet, elle reçoit une éducation bourgeoise et intellectuelle, étudiant le piano et le dessin. Elle mènera une carrière de peintre, de femme et de mère. Très tôt elle rejoindra le groupe des impressionnistes.<br /> Elle est morte à 54 ans, en 1895, bien trop tôt, ce qui lui a valu de tomber un peu dans l'oubli.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.AFFICHE_MORISOT_s.jpg" alt="AFFICHE_MORISOT.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="AFFICHE_MORISOT.jpg, avr. 2012" /> Mais des expositions comme celle vue il y a quelques années à Martigny, et maintenant celle que lui consacre le Musée Marmottan, permettent de réparer cela. Le Musée Marmottan nous propose 150 de ses tableaux et dessins.<br /> Contemporaine de Monet, Degas, Renoir, Berthe Morisot a fait carrière à leur côté en exposant dans les mêmes salons. Manet, son beau-frère, a fait une quinzaine de portraits de l'artiste.<br /> Ce sont cent cinquante peintures, pastels, aquarelles, sanguines et fusains, provenant de musées et de collections particulières du monde entier, qui nous sont ici proposés.<br /></p> <p><em>« La palette de Berthe Morisot, composée de délicates touches blanches et argentées, bleues ou vert pâle, se distingue par ses effets de transparence. »</em><br /></p> <p>Scènes familiales, portraits d'enfants, paysages évoquent un bonheur éphémère, un instant saisi, que seule la peinture aura su capter et immortaliser.<br /></p> <pre></pre> <p><em>« Les formes sont toujours vagues dans les tableaux de Mme Berthe Morisot, mais une vie étrange les anime. L’artiste a trouvé le moyen de fixer les chatoiements, Les lueurs produites sur les choses et l’air qui les enveloppe… le rose, le vert pâle, la lumière vaguement dorée, chantent avec une harmonie inexprimable. Nul ne représente l’impressionnisme avec un talent plus raffiné, avec plus d’autorité que Mme Morisot. »</em><br /> Gustave Geoffrey avril 1881<br /> Cette appréciation de Mr Geoffrey reste toujours d'actualité.<br /></p> <p>L'œuvre de Berthe Morisot resplendit de bonheur et de gaité, de tendresse et d'amour pour les personnes représentées.<br /> La mélancolie de la « fillette au jersey bleu », le charme bucolique de « Eugène Manet à l'île de Wight », ou de la cueillette des cerises par deux jeunes filles, l'élégance de la « femme à l'éventail », la grâce de la jeune femme regardant sa silhouette dans le miroir, l'air nostalgique de la jeune femme dans le jardin, … tout concourt à passer de délicieux moments à découvrir ses œuvres. J'ai particulièrement admiré « la jeune femme en gris étendue » et « le jardin à Bougival », summum pour moi de l'art de Berthe Morisot, à la touche de peinture si aérienne et vibrante, et aux couleurs si délicates et émouvantes.<br /> C'est une immersion hors du temps qui nous entraine dans le monde de Berthe Morisot, monde sensible et sensuel, si féminin, qu'il est bien agréable de découvrir ou de revoir.</p> Matisse, paires et séries urn:md5:2ae908d20a12760560980c024eaabac7 2012-04-03T09:56:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris <h2>Centre Pompidou Paris<br /></h2> <h3>du 7 mars au 18juin 2012<br /></h3> <p>Le double, la répétition, la variation, la reprise, l'opposition : Matisse a aimé reprendre et répéter les mêmes compositions selon des toiles et des traitements distinctifs, jusqu'à épuisement du sujet qu'il traitait.<br />.<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Matisse.jpg" alt="Matisse.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Matisse.jpg, avr. 2012" /> D'une œuvre à l'autre, il s'est essayé à changer le cadre, le dessin, la touche et les couleurs, variant à plaisir jusqu'à exploration la plus complète possible du thème choisi. C'est ainsi que, inlassable inventeur de nouveaux processus créatifs, il remettait sans cesse en cause ses avancées, pour aller toujours plus loin dans ses recherches.<br /></p> <p><em>« La représentation, le réalisme, le rapport entre dessin et couleur, surface et volume, intérieur et extérieur, autant de questions qui ont grandement contribué au développement de l'art moderne »</em>.<br /></p> <p>C'est autour de ces particularités que l'exposition du Centre Pompidou se situe.<br /> L'exposition se développe de façon chronologique, depuis les premières œuvres de Matisse 1904 jusqu'aux papiers découpés de 1950.<br /> Natures mortes, Vues sur le Pont St Michel, bords de mer, nus, végétations exotiques, danses, vues sur Notre Dame, intérieurs, portraits, falaises d'Etretat : tout marche par paires ou séries, et permet ainsi au spectateur de contempler d'un œil averti et enchanté les diverses variations autour d'un même thème.<br /></p> <p>De l'analytique au synthétisme, du naturalisme à la stylisation, d'une couleur à l'autre, Matisse exploite toutes les possibilités de la peinture elle-même, jusqu'à faire exploser les couleurs et réduire les formes à l'extrême.<br /></p> <p>En travaillant sur plusieurs variations d'un même sujet, Matisse explore le processus de création dans ce qu'il a de plus complexe, jusqu'à en tirer paradoxalement son expression la plus simple, comme sa série des papiers découpés.<br /> Son œuvre demeure très contemporaine et décorative.<br /></p> <p>Formes et couleurs ne quittent pas nos yeux et notre esprit, une fois les lieux quittés. C'est un vrai enchantement qui vous poursuit et que je vous invite à aller découvrir</p> Artistes chinois à Paris, 1920-1958 : de Lin Fengmian à Zao Wou-Ki urn:md5:bc17957967d761091687b9b9694b2180 2011-11-28T16:49:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris artistes chinois à Paris <h2>du 9 septembre au 31 décembre 2011<br /></h2> <h3>Musée Cernuschi<br /></h3> <p>En 1911, à la suite de la chute de l'Empire chinois, une partie des élites intellectuelles a pris la décision de se tourner vers l'occident pour moderniser le pays. A partir des années 20, de plus en plus d'artistes chinois se sont rendus en Europe.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/artistes_chinois_2.jpg" alt="artistes_chinois_2.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="artistes_chinois_2.jpg, nov. 2011" /> C'est ainsi que Paris, foyer d'un bouillonnement intellectuel et artistique sans précédent, s'est trouvé accueillir un grand nombre d'artistes chinois, dont Lin Fengmian, Zu Beihong, Pan Yuliang, Sanyu, Zao Wou-Ki, Liu Haisu, Chang Shuhong, Hua Tianyou, Pang Xunqin, Chu Teh-Chun.<br /> De leur séjour en France il en résultera une profonde rupture avec les traditions chinoises, certains marqués par l'académisme dispensé par l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, d'autres plus influencés par les avant-gardes des académies indépendantes.<br /> Cette alternative créatrice a permis à toute une génération d'artistes de se situer au confluent de deux traditions culturelles.<br /> L'exposition que nous propose le Musée Cernuschi nous donne un très bel aperçu de ce que ces artistes ont créé au travers de plusieurs thèmes :<br /> - un Paris changeant : la capitale de l'art vu par les artistes venus de Chine et de quelques autres pays d'Asie<br /> - l'apprentissage artistique des peintres chinois à Paris : modalités et enjeux<br /> - à la recherche de la modernité, les dilemmes des peintres chinois ayant étudié à Paris dans l'entre deux guerres<br /> - portées disparues, comment écrire l'histoire des artistes chinois en France au féminin ?<br /> - équivoque exotisme : les artistes chinois face au public parisien (1925-1946)<br /> - rêves à Paris, réalité à Pékin. Pang Xunqin et l'institutionnalisation des arts décoratifs en Chine.<br /> <img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Numeriser0019_s.jpg" alt="Numeriser0019.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Numeriser0019.jpg, nov. 2011" /> Au travers des estampes, portraits, nus, paysages, animaux peints, on peut découvrir de très belles œuvres issues de la rencontre de l'Orient de de l'Occident : on sent une profonde rupture avec les traditions chinoises : tant d'un point de vue technique (peinture à l'huile ou sculpture en ronde-brosse), que du point de vue de ce qui est représenté : comme la représentation du corps et les recherches sur le nu. Sans cesse, on ressent ce double héritage, véritable enrichissement.<br /> Loin d'un exotisme facile, ces œuvres sont le signe d'une parfaite assimilation de l'identité chinoise à des courants internationaux.<br /> C'est une très belle exposition, j'ai été sous le charme !<br /> Je citerai parmi tant d'œuvres qui m'ont émues : « Paysage » de Gao Qifeng, « Lotus » de Zhang Daqian, « Portrait de Chana » de Chang Shuong (que l'on peut apercevoir sur les affiches de l'exposition), « Shangai » de Fan Tchunpi, et le « Cheval céleste » de Xu Beihong dont la grâce et la vivacité m'ont particulièrement émerveillée.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.cernuschi_s.jpg" alt="cernuschi.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="cernuschi.jpg, nov. 2011" /> Le Musée Cernuschi est situé au bord du Parc Monceau, dans un très bel hôtel particulier et est consacré aux arts de l'Asie. L'entrée est gratuite en ce qui concerne l'exposition permanente. Je vous la recommande si vous n'y avez pas encore été. Elle vaut vraiment le détour.<br /> Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf les lundis et jours fériés.<br /> L'entrée de l'exposition temporaire sur « les artistes chinois à Paris » est payante (7 euros plein tarif, 5 euros tarif réduit, et 3,5 euros demi-tarif).</p> L'aventure des Stein, Matisse, Cézanne, Picasso... urn:md5:d120a96b6da17f34e9dcdd2044d853d9 2011-11-10T18:07:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris Collection Stein <h2>Grand Palais, Galeries nationales<br /></h2> <h3>du 5 octobre 2011 au 16 janvier 2012<br /></h3> <p>L'exposition « L'aventure des Stein » est organisée à la fois par Le Grand Palais, le Museum of Modern Art de San Francisco et le Metropolitan Museum of Art de New York. Elle réunit près de 120 chefs-d'œuvre exceptionnels et emblématiques d’artistes reconnus.<br /> <img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Stein_1.jpeg" alt="Stein_1.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Stein_1.jpeg, nov. 2011" /> « D’origine américaine, les Stein s’installent à Paris au début du XXe siècle : Gertrude, écrivain d’avant-garde, avec son frère Léo, rue de Fleurus ; Michael, l’aîné, avec son épouse Sarah, rue Madame. Premiers acheteurs de Matisse et de Picasso, ils accueillent chez eux toute l’avant-garde artistique et constituent ainsi une des plus étonnantes collections d’art moderne ».<br /> « L’exposition revient sur l’histoire de cette famille hors norme. Elle éclaire l’importance de son patronage pour les artistes et montre comment elle a contribué à imposer une nouvelle norme en matière de goût dans l’art moderne, à travers : le regard de Léo sur les sources de la modernité, ainsi que ses échanges avec les intellectuels de l’époque ; l’amitié de Gertrude avec Picasso ; son écriture poétique et le cubisme ; les liens de Sarah avec Matisse ; les collaborations entre Gertrude et les artistes dans les années 20 et 30… »<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/stein_2.jpg" alt="stein_2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="stein_2.jpg, nov. 2011" /> « Cette importante manifestation réunit un ensemble exceptionnel d’œuvres des différentes collections des Stein : Renoir, Cézanne, Picasso, Matisse, Manguin, Bonnard, Vallotton, Laurencin, Gris, Masson, Picabia….<br /> Le parcours articulé en huit sections permet d’apporter un éclairage sur chacun des membres de la famille : Leo, Sarah et Michael et enfin, Gertrude »<br /> Léo et ses goûts pour un moderne classique, avec les quatre grands que sont Manet, Renoir, Degas, Cézanne, mais aussi Manguin, Valloton, le Picasso dans ses périodes bleue et rose, Maurice Denis..... forme le socle de cette collection.<br /> C'est en 1905 avec l'apparition des fauves que la collection va s'enrichir d'éléments plus subversifs pour l'époque, comme « La femme au chapeau » de Matisse, qui fit scandale au salon d'automne.<br /> Léo et Gertrude d'un côté, Michael et Sarah de l'autre, vont ouvrir deux salons prisés par le tout Paris artistique qui viennent admirer les Picasso et les Matisse, mais aussi des Renoir et des Gauguin. On y retrouve Braque, Apollinaire, Duchamp, Man ray, Gris, Laurencin, Masson, Hémingway, Fitzgerald ....<br /> Sarah et Michael se lieront à Matisse.<br /> Gertrud Stein se liera d'amitié avec Picasso.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/stein_3.jpg" alt="stein_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="stein_3.jpg, nov. 2011" /> Après la 1ère guerre, les artistes que soutenaient les Stein ont vu leurs côtes monter, les Stein ne peuvent plus leur acheter leurs œuvres<br /> Léo parti en Italie, Michael et Sarah aux USA où ils feront connaître ces peintres d'avant-garde, Gertrude se retrouvera seule à Paris, où elle continuera de soutenir des artistes comme Gris, Braque, Masson... Elle défendra aussi un groupe de jeunes peintres, les néo-humanistes, comme Francis Rose, Bérard, Tchelichew, mais aussi Picabia. Elle meurt en 1946. Toutes les œuvres possédées par la famille Stein ont connu pour de multiples raisons une grande dispersion : New-York, San Francisco, San Paolo, Zurich, Melbourne, Baltimore, Copenhague, Lyon etc..... Cette exposition permet d'en rassembler et d'en voir une partie.<br /> L'on peut ainsi se rendre compte que les Stein avait un goût en avance sur leur temps. Ce que leurs contemporains rejetaient, de par leur ouverture d'esprit et leur éclectisme, eux l'acceptaient avec enthousiasme et le soutenaient avec comme seule limite leurs moyens financiers.<br /> Il est formidable de pouvoir voir en une seule fois la gracieuse esquisse de « la musique » de Matisse, « la femme assise au fichu » de Picasso dans des tons bleutés et aux formes épurées, avec une touche blanche qui illumine le tableau, « la femme au chapeau » de Matisse, aux couleurs étranges et resplendissantes, « le divan » de Toulouse-Lautrec, caractéristique du peintre, « la scène de bal » de Manet vibrante dans les touches, « la danseuse baissée nouant son chausson » de Degas, simple et aérienne, « la sieste » de Bonnard langoureuse et charnelle, « la femme à l'éventail » de Picasso hiératique, « le nu bleu, souvenir de Biskra » de Matisse, reprise d'une sculpture par le peintre, aux formes torturées et splendides, les portraits de Sarah et Michael faits par Matisse sobres et sensibles, les natures mortes si décoratives de Matisse qu'elles éclatent de toutes leurs couleurs, jusqu'au « Bonheur de vivre » toujours de Matisse, recréant une sorte de paradis terrestre, où semblent se lover et s'imbriquer l'une dans les autres la nature et les êtres humains......<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/stein_4.jpg" alt="stein_4.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="stein_4.jpg, nov. 2011" /> C'est une vraie histoire de l'art de la première moitié du XXème siècle qui défile sous nos yeux ! Du figuratif à l'abstrait, du pointillisme à la touche légère, des aplats colorés aux pâles aquarelles, de la reproduction fidèle à une transformation irréelle par les couleurs et par les formes ...... C'est un vrai régal des yeux !<br /> Les salles sont spacieuses, on peut bien voir et admirer les œuvres. Ce qui rend la visite encore plus agréable<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/stein_5.jpeg" alt="stein_5.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="stein_5.jpeg, nov. 2011" /> Le Grand Palais est ouvert tous les jours, du vendredi au lundi de 9h à 22h, le mardi de 9h à 14h, le mercredi de 10h à 22h et le jeudi de 10h à 20h.<br /> Pendant les vacances scolaires, ouverture tous les jours sans distinction, de 9h à 23h.<br /> Métros : Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin D. Roosevelt.</p> Expressionnismus et Expressionismi, Der Blaue Reiter vs die Brücke urn:md5:04ab1651e48f6d69d4b3c1afa893f976 2011-11-03T10:58:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées de Paris expressionnisme allemand <h2>Berlin-Munich 1905-1920<br /></h2> <h3>Pinacothèque de Paris<br /></h3> <h4>du 13 octobre 2011 au 11 mars 2012<br /></h4> <pre></pre> <p>L'exposition présente, autour de cent cinquante œuvres d'origine diverses, une étude inédite de l'expressionnisme allemand, qui regroupe deux mouvements fondateurs : der Blaue Reiter et die Brücke. Elle cherche à montrer la diversité des origines de l'expressionnisme allemand.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.expressionismus-expressionismi-pinacotheque.1jpg_s.jpg" alt="expressionismus-expressionismi-pinacotheque.1jpg.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="expressionismus-expressionismi-pinacotheque.1jpg.jpg, nov. 2011" /> « Die Brücke est composé d'un groupe d'artistes fondé en 1905 à Dresde et installé à Berlin à partir de 1908. Les fondateurs Ernst Ludwig Kirchner, Emil Nolde et Karl Schmidt-Rottluff cherchait à privilégier une création émotionnelle, tournée vers les sensations et les perceptions de l'artiste. Ces peintres allaient exprimer leur rapport instinctif à une époque de décadence pangermanique dont ils furent les témoins impuissants. »<br /> Ils restent constamment figuratifs, recherchent le nu et la nature. Le dessin perd de sa netteté, au profit des couleurs de plus en plus vives et posées en aplat. Ils ne recherchent pas la conformité au modèle, peu importe qu'une figure soit bleue ou verte, un ciel violet ou de la végétation à peine ébauchée....<br /> « Der Blaue Reiter se constitua autour d'artistes et de philosophes qui développèrent, eux, une approche théorique, voire spirituelle, de l'œuvre d'art. Héritier du concept germanique «d'œuvre d'art totale», ce mouvement purement intellectuel, qui s'est formé à Munich en 1911 à l'initiative de Wassily Kandinsky et Franz Marc, conçoit la création idéale comme un équilibre harmonieux entre les disciplines. » . On y retrouve aussi Gabriele Munter, compagne de Kandinsky, Alexej von Jawlensky et Marianne Von Werefkin.<br /> Ils évoluent vers une totale absence d'histoire, une « chosification ».<br /> Pour Kandinsky, « est beau ce qui jaillit d'une nécessité intérieure de l'âme ».<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.expressionnismus_5_s.jpg" alt="expressionnismus_5.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="expressionnismus_5.jpg, nov. 2011" /> D'un côté nous avons lyrisme et sensibilité figurative, de l'autre constructivisme et abstraction.<br /> C'est ainsi que nous découvrons tout au long de l'exposition ce dualisme plus ou moins évident entre les deux mouvements. Chaque tableau est rattaché à l'un ou à l'autre, des commentaires expliquent, situent, re-cadrent, parfois eux-mêmes proches de l'abstraction.<br /> le spectateur est ainsi amené de façon didactique, à suivre cette démonstration affichée dès le début ou s'en évader pour se consacrer au simple plaisir de voir et d'admirer.<br /> C'est ainsi que l'on peut voir en parallèle le portrait peint par Nolde « jeune érudit » de 1918 au visage distinct mais coloré de vert et d'orangé, et « grande tête de femme » de Von Jowlensky de 1917 au visage métamorphosé en composition géométrique et chromatique.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/expressionismus_4.jpg" alt="expressionismus_4.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="expressionismus_4.jpg, nov. 2011" /> De même pour les paysages, le « Village russe » de Karl Schmidt-Rottluff de 1919, a des couleurs soutenues en aplats relativement homogènes, tout en angles aigus et aux arbres-totems, mais ramène au paysage d'origine, tandis que « paysages bavarois » de Campendock où l'on retrouve des formes comme des coupoles ,des animaux, des êtres humains, mais représente un ensemble totalement déstructuré, abstrait, influencé par le cubisme.<br /> Nus, femmes en ville, au cirque, ... autant de thèmes retenus que chaque mouvement représente selon les préceptes cités ci-dessus.<br /> L'on ressort de cette exposition avec des découvertes de peintres comme pour moi Karl Schmidt-Rottluff qui m'a particulièrement marqué, des peintres connus et appréciés comme Kandinsky, qui m'a toujours fait rêver, des couleurs plein la tête, et l'impression très prégnante que cette époque qui va de 1905 à 1920, était particulièrement riche en créativité et en inventivité.<br /> A voir absolument.<br /></p> <pre></pre> <p>L'exposition est ouverte à la Pinacothèque côté 8 rue Vignon, tous les jours de 10h30 à 18h30, nocturnes les mercredis et vendredis jusqu'à 21h. (métro Madeleine).</p>