Allons au musée - Musées en Isère Présentation d'expositions diverses de peintures, sculptures, photos et vidéos, de lieux multiples, musées, centres d'art contemporain, galeries, cafés-restaurants, entre Grenoble, Paris, Lyon, Rhône-Alpes et la Suisse... Ressentis et impressions critiques. 2023-06-28T13:02:04+02:00 Andrée Laporte-Daube urn:md5:627146f22bec1346990949372a159bfa Dotclear Expositions en Isère Printemps - Été 2020 urn:md5:19a027ecd61bc1673186e7a192b0a6c2 2020-03-13T23:10:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h5>Exposition à venir :<br /></h5> <h4>Grenoble et ses artistes au XIXe siècle, du 14 mars au 28 juin 2020<br /></h4> <pre></pre> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /> Fermeture à 17h30 les 24 et 31 décembre<br /></p> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Plein tarif exposition et collections : 8 €<br /> Tarif réduit*: 5 €<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /></p> <p>Entrée gratuite*:<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h3>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>++Le Bureau des dépositions - Association Excès /Collectif en résidence<br /></h4> <h5>Jusqu'au 14 juin 2020<br /></h5> <p>« L'association Excès est un des collectifs en résidence en 2019 au Mhz. Portée par Marie Moreau, artiste, cette association développe un projet collectif LE BUREAU DES DÉPOSITIONS.<br />  Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une oeuvre processuelle, sous licence creative commons, qui a commencé à s'élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d'occupation sur le campus universitaire grenoblois. Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, en demande d'asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, travaillent à l'écriture et au dépôt d'une requête juridique en matière de contentieux du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. Ce contentieux porte sur l'atteinte à l'intégrité de l'oeuvre Bureau des dépositions par les responsables des politiques migratoires.<br /> L'oeuvre immatérielle, processuelle Bureau des dépositions est sabotée quand un ou des co-.auteur.trice.s sont expulsées, violentées, empêchées. L'écriture à plusieurs de la requête permet de lever les responsabilités des violences subies. Depuis cette pratique d'écriture à plusieurs, les co-auteur.trice.s se lèvent pour dire que ce qui a cours aujourd'hui n'est pas fait en leur nom. Le Bureau des dépositions est une œuvre de justice spéculative. La « justice spéculative » signifie ici suspendre la justice actuelle, tout en s'appuyant sur le droit existant, la force créatrice de la jurisprudence, le pouvoir créateur des juges. La requête du Bureau des dépositions est amenée à être portée auprès d'un Tribunal de Grande Instance.<br /> Dans les manifestations récentes de l'oeuvre, les co-auteur.trice.s sont : Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangouran, Aguibou Diallo, Aliou Diallo, Pathé Diallo, Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Diakité Laye, Sarah Mekdjian, Marie Moreau, Saâ Raphaël Moudekeno. D’autres co-auteur.trice.s peuvent rejoindre Bureau des dépositions. Dossier de requête téléchargeable, Bureau des dépositions. »<br /></p> <h4>++Dream Operator<br /> Chloé Delaume<br /></h4> <h4>On récolte vos rêves !<br /></h4> <p>  « Venez participer à DreamOperator, ou comment Chloé Delaume tente de cartographier l’inconscient d’une ville : à priori, rien n’est plus intime qu’un rêve ou un cauchemar. Individuel, propre singulier, difficile à saisir, compliqué à transmettre, impossible à communiquer. L’inconscient collectif, des siècles de formatage, le neuro-marketing, jusqu’au creux du cortex. La nuit, des rêves communs, des pulsions, égaux dans le sommeil ?<br />   Sommes nous-libres, pendant que nous dormons ?<br /> Je dépose mon rêve<br /></p> <p>Merci de votre participation ! »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Magasin est ouvert du mardi au vendredi de 13 h à 19 h<br /> Samedi et dimanche 14h 19h<br /> Ouverture 1er Mai, 8 Mai, 30 Mai<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h3> <h5>++ Exposition temporaire :<br /></h5> <p>il n'y en a pas actuellement</p> <h5>++ Exposition permanente :<br /></h5> <p>« la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.<br /> Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. »<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <pre></pre> <h5>l'entrée est gratuite.<br /></h5> <h3>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h3> <h5>+++Expositions temporaires<br /></h5> <h4>++Le rêve blanc. L'épopée des sports d'hiver dans les Alpes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 18 avril 2017 31 décembre 2025<br /></h5> <p>« Songer aux sports d’hiver, c’est s’évader vers de grands espaces immaculés, imaginer une poudreuse légère et revivre ses exploits entre amis autour d’un feu de cheminée. Mais ce rêve blanc suffit-il aujourd’hui à attirer les foules dans les stations de ski, tant les attentes et les pratiques ont évolué durant le XXe siècle ?<br /> La fréquentation des sites en moyenne altitude est, par ailleurs, dépendante d’un enneigement devenu aléatoire. En montagne, le changement climatique est une préoccupation que les acteurs locaux ont intégré depuis longtemps déjà. Quelle sera donc le modèle de station de ski du XXIe siècle ? L’exposition raconte l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes, le plus grand domaine skiable au monde.<br /> Peu à peu depuis la fin du XIXe siècle, la montagne perd de son hostilité et les plaisirs de la glisse gagnent un public de plus en plus nombreux. En quelques décennies elle se métamorphose en un vaste espace récréatif où la bonne santé est certifiée par la publicité. Les champions font rêver les jeunes générations et les marques de matériel deviennent emblématiques : Alphonse Allais et les skis Allais60 fabriqués par Rossignol, Jean-Claude Killy et les fameux VR17 de Dynamic, le snowboard Apocalypse de Régis Rolland... La ruée vers l’or blanc s’est accélérée dans les années soixante. L’enjeu économique devient national. On invente alors la station intégrée grâce au Plan neige qui accompagne acteurs locaux et communes. Cent cinquante mille lits ont ainsi été « ouverts » entre 1971 et 1975. À la faveur de cet essor et des innovations nécessaires, notamment pour les remontées mécaniques, de grands noms vont voir le jour : POMA, GMM. Plus récemment, de nouvelles pratiques de glisse et un autre rapport à la neige et à la nature imposent une évolution à laquelle les stations doivent répondre. Nouvelles pratiques, nouvelles communautés, nouveaux réseaux ? Le tourisme à l’ère digitale, où chacun donne son avis et partage ses impressions, est une révolution majeure.<br /> Ainsi, le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, le numérique, la diversification des pratiques de ski et des loisirs annexes, interrogent la station du futur. De nombreux témoignages filmés abordent ces questions dans l’exposition et esquissent, chacun dans son domaine de compétences, des solutions pour que l’aventure du ski dans les Alpes réponde toujours au rêve blanc. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++Rose Valland. En quête de l'art spolié<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 novembre 2019 27 avril 2020<br /></h5> <p>« L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié relate le parcours hors-norme de cette figure de la Résistance. Née à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, la jeune Rose se passionne pour les beaux-arts et l’histoire de l’art. Elle accomplit un cursus brillant, d’abord à Grenoble, puis à Lyon et enfin à Paris. À la fin des années trente, elle travaille bénévolement au Musée du Jeu de Paume où sont exposées les avant-gardes européennes.<br /> Rose Valland reste à son poste en 1940 alors que le musée devient le dépôt principal des œuvres enlevées par les nazis aux familles juives et aux collections publiques. Parfaitement germanophone, la conservatrice note scrupuleusement le mouvement des œuvres en partance pour l’Allemagne, où elles viennent alimenter les collections des plus hauts dignitaires nazis. À la Libération, les informations recueillies par la résistante permettent de retrouver, dans les anciens territoires du Reich, quelque 45 000 œuvres volées et de les restituer à leurs propriétaires légitimes. Nommée capitaine de l’Armée française en 1945, Rose prend part à ce travail de terrain aux côtés notamment des Monuments Men américains. Jusqu’à sa disparition en 1980, elle n’aura de cesse d’œuvrer à la restitution.<br /> Malgré tout, l’engagement de la conservatrice n’a pas toujours reçu la reconnaissance qu’il aurait méritée.<br /> Cette manifestation est l’occasion de lui rendre hommage, mais aussi d’aborder le travail de restitution, toujours en cours soixante-quinze ans après les faits. L’exposition donne à voir plusieurs de ces pièces spoliées pendant la guerre ; certaines n’ont pas encore retrouvé leur propriétaire légitime. Dans cette exposition immersive, le visiteur se fait enquêteur.<br /> L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié, tout comme l’exposition Femmes des Années 40, présentée parallèlement au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère du 23 novembre 2019 au 18 mai 2020, s’inscrit dans la programmation culturelle du 75e anniversaire de la Libération. »<br /></p> <h4>++L’ivresse des sommets. Eaux-de-vie, liqueurs et autres breuvages des Alpes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 29 mars 2019 au 29 juin 2020<br /></h5> <p>« Boire a toujours été un enjeu culturel et symbolique. Aucune rencontre, célébration ou fête familiale ne peut se passer de breuvages ! Ainsi l’alcool, pour le meilleur ou le pire,est omniprésent dans notre histoire culturelle…<br /> L’exposition du Musée dauphinois fait la démonstration que ses usages témoignent de la diversité des sociabilités rurales et citadines, le « vivre ensemble ». Chartreuse, génépi, absinthe, gentiane, Cherry et tant d’autres, tous ces spiritueux dont la renommée dépasse largement nos frontières, sont nés sur ce territoire et résultent d’une alchimie de la flore alpine et de savoirs ethnobotaniques hérités de longue date. Les systèmes productifs - monastiques, domestiques, artisanaux ou industriels - appartiennent à notre patrimoine agro-alimentaire alpin. Mais un patrimoine bien vivant puisque aujourd’hui, relancées par les sports d’hiver et le tourisme de montagne, les distilleries en Dauphiné et en Savoie constituent l’un des fleurons de l’économie régionale.<br /> Alors que la première fabrique s’installe à La Côte Saint-André en 1705, de nouveaux distillateurs transforment l’eau pure et les céréales du Trièves ou du Vercors en un whisky de haute montagne…<br /> Grâce aux collections rassemblées exceptionnellement (les liqueurs ont donné naissance à une riche culture iconographique et matérielle) et à la collaboration des entreprises et de spécialistes, l’exposition approfondit la connaissance de la culture des alcools, les innovations résultant de l’histoire du goût et l’évolution des modes de consommation au cours des siècles (alcoolisme et dangers pour la santé).<br /></p> <p>Hors les murs, l’exposition sera l’opportunité de découvrir le réseau des producteurs contemporains qui perpétuent ces savoir-faire ou renouvellent - à l’ère de la mixologie - l’univers des boissons. Une exposition à déguster sans modération ! »<br /></p> <h5>+++ Expositions permanentes<br /></h5> <h4>++ Sainte Marie d'En Haut, Quatre siècles d'Hisoire<br /></h4> <p>Parcours permanent<br /></p> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique. En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h4>++ « Gens de l'Alpe »<br /></h4> <p>Exposition de longue durée<br /></p> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.<br /> L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h4>++ La Grande Hisoire du Ski<br /></h4> <p>Exposition de longue durée<br /></p> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, les 1er Janvier, 1er Mai et 25 décembre<br /> de 10h à 18h, du lundi au vendredi<br /> de 10h à 19h le samedi et le dimanche<br /></p> <h5>L'entrée est gratuite.<br /></h5> <h3>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Femmes des années 40<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 23 novembre 2019 18 mai 2020<br /></h5> <p>« La place accordée aux femmes et le regard qu’on leur porte sont autant d’enjeux qui animent aujourd’hui notre société. Loin de la postérité des hommes, les femmes et leurs actions ont souvent été oubliées ou peu valorisées, notamment dans le récit de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, qu’elles soient résistantes, collaborationnistes, soldates, juives, mères de famille ou ménagères, les femmes ont dû se positionner, s’engager ou simplement tenter de survivre à cette période troublée de l’Histoire.<br /> À travers l’exposition Femmes des années 40, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère revient sur l’histoire des femmes iséroises des années 1940, de l’entre-deux-guerres à la Libération. Leurs parcours, leurs choix et leurs rôles sont évoqués grâce à de nombreux documents – photographies, vêtements, témoignages textuels ou filmés, produits de substitution – présentés pour la première fois.<br /> Une exposition inédite qui invite le visiteur à se plonger au cœur du quotidien des femmes des années 1940.<br /> En partenariat avec l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin<br /> Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h<br /> Mardi de 13h30 à 18h<br /> Samedi et dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h5>L'entrée du Musée est gratuite<br /></h5> <p>Une visite guidée gratuite est proposée le premier dimanche du mois à 14h30.<br /></p> <h3>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h3> <h5>+++ Collections permanentes :<br /></h5> <h4>L'Histoire à travers les œuvres d'art<br /></h4> <p>« Créé en 1983 par le Département de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis.<br /> Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre. Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.<br /> L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »<br /></p> <h5>+++ Exposition temporaire<br /></h5> <h4>L'Art &amp; la Matière | Galerie de sculptures à toucher<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 8 novembre 2019 30 mars 2020<br /></h5> <p>« Le Musée de la Révolution française présente une exposition unique en France : L’Art et la Matière - Galerie de sculptures à toucher. Elle invite le visiteur à une découverte insolite de l’art au moyen de moulages de sculptures, provenant des collections du musée Fabre et du musée du Louvre.<br /> Conçue par le Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre, cette exposition a déjà connu un franc succès ! Fort de cette expérience auprès de ses visiteurs, le musée Fabre a souhaité en faire bénéficier d’autres publics en mettant ce dispositif culturel à disposition du Musée de la Révolution française.<br /> À cette occasion, le visiteur est invité à appréhender les moulages du bout des doigts et à vivre une expérience nouvelle, intime et sensorielle dans un espace conçu comme un véritable parcours initiatique afin de découvrir l’art autrement.<br /> Réalisé autour de quatre sections, le parcours amène progressivement le visiteur de l'éveil des sens vers une immersion totale dans un atelier de sculpteur. Des dispositifs sonores, ludiques et des visites guidées les yeux bandés l'accompagnent pour apprendre à toucher comme on apprend à regarder.<br /> Exposition conçue par le Musée Fabre de  Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)<br /> De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, du 22 décembre 2018 au 1er janvier 2019)<br /></p> <h5>Entrée gratuite<br /></h5> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /> Le parc : fermé les mardis, et le 1er Mai.<br /> Accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.<br /> Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h3>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h3> <h5>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></h5> <h5>En prévision :<br /></h5> <h4>Cappiello ou l’art publicitaire<br /></h4> <h5>Du 15 mai 2020 au 18 octobre 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Leonetto Cappiello (1875-1942), auteur de près de 3000 affiches, invente au début du XXe siècle un langage et une esthétique nouvelle qui marquent les débuts d’un véritable art publicitaire et, par la même occasion, ceux de l’affiche moderne. Les plus grandes marques commerciales de l’époque font appel à sa créativité. Il signe ainsi de nombreuses affiches pour des entreprises alpines (France, Italie, Suisse), dont certaines établies en Isère et à Grenoble, comme notamment Lustucru.<br /> L’exposition Cappiello s’inscrit dans les thématiques d’expositions développées par la Maison Bergès autour du papier. On rappellera qu’Aristide Bergès est un industriel papetier et que la maison familiale dans laquelle le musée est aujourd’hui installé, est entourée des bâtiments de la papeterie que l’ingénieur a créée en 1869.<br /> Les Bergès fabriquent et aiment le papier ; ils garnissent les murs de leur maison de papiers peints et d’affiches comme celle de Manuel Orazi L’Hippodrome Brd de Clichy ou d’Alfons Mucha, célèbre affichiste de l’Art nouveau, et ami de la famille. C’est encore la modernité et l’inventivité, si chères aux Bergès, qui relient une telle exposition à ce lieu.<br /> A partir de vignettes (croquis à l’encre), d’esquisses, de photographies d'esquisses - en noir et blanc ou retouchées à la gouache dans le cas de variantes -, de maquettes (qui précèdent le bon à tirer) et d’affiches imprimées, l’exposition illustrera les différentes étapes du processus de création de Cappiello, son style inventif, son art et sa place dans l’histoire de l’affiche.<br />   Elle présentera un choix d’une quarantaine d’œuvres du début du XXe siècle jusque dans les années 1930, dont la fameuse affiche du chocolat Klaus qui va révolutionner l’art de l’affiche commerciale et faire la célébrité de l’affichiste en 1903. Les Alpes seront le territoire de référence avec des affiches réalisées pour des grandes marques commerciales des Alpes françaises (Isère et Savoie), italiennes et suisses. » »<br /></p> <h5>Entée gratuite<br /></h5> <p>Audioguide gratuit<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert :<br /> Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /> Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h3>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent 38000 Grenoble)<br /></h3> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »<br /></p> <pre></pre> <h5>L'entrée est gratuite.<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /> Fermé les 1er Janvier, 1er Mai et 25 Décembre.<br /></p> <h3>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)<br /></h3> <h4>°°° Exposition temporaire<br /> Carnets de plein-air<br /></h4> <h5>Du 14 décembre 2019 au 20 avril 2020<br /></h5> <p>« « Après avoir admiré les aquarelles du peintre néerlandais Jongkind, il paraissait opportun de revisiter celles d’Hébert. Le jeune étudiant des Beaux-Arts ne pratiquait pas la peinture à l’eau. Contrairement à lui, Jules Papety, élève d’Ingres et pensionnaire à la villa Médicis, maîtrisait parfaitement cette technique. Il l’apprendra à son ami au cours des longues soirées passées à l’Académie de France à Rome. Dès lors, ce dernier ne l’utilisera pas seulement pour arrêter l’ordonnance d’un tableau mais aussi pour fixer ses souvenirs de voyage ou encore confier au papier des impressions qui n’étaient pas destinées à être révélées au public.<br /> Ces esquisses jalonnent les séjours et les excursions de l’artiste, tout spécialement en Dauphiné où il revenait régulièrement se ressourcer à La Tronche, dans la maison de son enfance. Notées au gré de l'heure et de la saison, parfois esquissées d'un pinceau léger et à peine chargé de couleur, d'autres fois plus poussées et construites comme de véritables petits tableaux, ces aquarelles, conservées longtemps dans les cartons de l'artiste, ont gardé toute la fraîcheur et la richesse de leurs coloris. A découvrir ou redécouvrir dans la grande galerie… » »<br /></p> <h4>°°° A voir au Musée en collection permanente :<br /></h4> <pre></pre> <h5>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /></h5> <p>« Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle. »<br /></p> <p>Parmi ces œuvres :<br /> Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportrait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <h5>L'entrée est gratuite.<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h,<br /> jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus<br /></p> <p>Fermeture 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.<br /> Particularité : Les salles d'exposition "De l'autre côté"<br /> sont ouvertes de 14h à 18h<br /> (tous les jours, sauf le mardi).<br /></p> <h3>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex)<br /></h3> <h5>""Le musée en quelques mots ...</h5> <p>Installé dans la maison natale du grand musicien romantique à La Côte Saint-André, le musée Hector-Berlioz évoque sa vie et son œuvre.</p> <p>Né le 11 décembre 1803, Hector Berlioz reçoit de son père une éducation marquée par les idées d’un médecin éclairé du XVIIIe. En ces murs, il découvre la musique et compose très jeune ses premières romances. À 18 ans il quitte sa terre natale, à laquelle il restera toujours attaché, pour vivre à Paris et se consacrer pleinement à sa vocation musicale. Mobilier d’époque, partitions originales, correspondances et instruments de musique ayant appartenu à Hector Berlioz, tableaux et gravures agrémentent les pièces de la maison qui ont conservé leur décor d’origine. Des expositions temporaires régulières enrichissent la programmation culturelle tandis que l’auditorium offre à l’écoute les œuvres du compositeur.""</p> <p>Pas d'exposition temporaire pour le moment<br /></p> <h5>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) du 1er septembre au 30 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et du 1er juillet au 31 août tous les jours aux mêmes heures mardis inclus.<br /> Fermeture 1er janvier, 1er mai, 25 décembre .<br /></p> <h3>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles<br /></h3> <p>Depuis avril 2017, la Ville a engagé au Musée de la Viscose, un important chantier autour de ses collections et archives : inventaire, récolement, documentation, numérisation, informatisation, aménagement des réserves, ...<br /> En 2019, ce travail sera dirigé sur les collections du Musée Géo-Charles et concerne l’importante collection d’œuvres du 20ème siècle issue de la donation Géo-Charles, des nouvelles acquisitions contemporaines qui ont enrichi le Musée. Ce chantier des collections devrait durer jusqu'à la rentrée 2020. De ce fait, le Musée Géo-Charles ne sera plus accessible au public à partir du 31 janvier. Les actions pédagogiques en direction des scolaires seront maintenues.<br /></p> <pre></pre> <p>Musée fermé actuellement<br /></p> <h5>Le Musée est gratuit<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Il est ouvert<br /> le 2ème week-end du mois : le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h<br /> le 3ème week-end du mois : samedi et dimanche de 14h à 18h<br /> Fermeture les jours fériés, entre Noël et le jour de l'an et du 1er au 31 août<br /></p> <h3>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h3> <h4>+++ Paysages croisés. François Auguste Ravier / JeanVinay<br /></h4> <h5>Du 9 mars au 17 mai 2020<br /></h5> <p>Les œuvres de François Auguste Ravier à Saint-Antoine-l'Abbaye<br /> « « Prolongeant la présentation organisée à Morestel au printemps 2019, les œuvres de François Auguste Ravier (1814 – 1895) prennent le chemin de Saint-Antoine à la rencontre de Jean Vinay (1907 – 1978). Un dialogue entre deux périodes florissantes de l’histoire de l’art et des regards croisés sur des paysages familiers du Dauphiné ou d’ailleurs. » »<br /> +++ Exposition "Chroniques d'une abbaye"<br /> Du 9 mars au 11 novembre 2020<br /> « « Ces Chroniques d’une abbaye sont une invitation à remonter le fil d’une histoire millénaire à la rencontre des hospitaliers de Saint-Antoine, cet ordre puissant qui rayonna sur toute l'Europe médiévale.<br /> Partez à la rencontre des Antonins à travers une présentation de peintures, d'estampes mais aussi d'objets d'art et d'instruments médicaux, suivez le chantier des bâtisseurs et découvrez le cabinet de curiosités des derniers abbés.<br /> A l'aide de dispositifs interactifs et du visio-guide, vivez une visite augmentée pour tout saisir de cette histoire foisonnante. » »<br /></p> <h4>+++ Exposition "Jardins des cloîtres, jardins des princes. Quand le parfum portait remède"<br /></h4> <h5>Du 9 mars 11 novembre 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Dès le Moyen Age, les jardins des cloîtres et les jardins des princes accueillent les plantes nécessaires à l'élaboration des remèdes et des compositions odorantes qui constitueront jusqu'au XIXe siècle l'essentiel de la pharmacopée.<br /> Ce parcours muséographique propose une découverte sensible et interactive de l’histoire des parfums. A travers une plongée dans l’histoire sacrée et profane, découvrez l’usage thérapeutique des odeurs du Moyen Âge à l’époque moderne. De l’usage des simples dans l’apothicairerie des abbayes jusqu’au raffinement des maîtres gantiers-parfumeurs, découvrez en famille cette histoire des sens et du soin.<br /> Coproduction Garde-Temps/ musée de Saint-Antoine-l'Abbaye<br /> Espace consacré à la rose réalisé dans le cadre de la Coopération décentralisée du Conseil général de l'Isère en lien avec la région de Souss-Massa-Drâa. » »<br /></p> <pre></pre> <h4>+++ Le baume et le savon, une histoire du corps<br /></h4> <h5>Du 9 mars au 11 novembre 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Exposition autour de l’univers du savon et de l’évolution de l’hygiène corporelle proposée par Philippe Gayet<br /> Laissez vous également transporter dans le monde imaginaire de Lionel Stocart plasticien.<br /> Pour cette nouvelle présentation, le collectionneur Philippe Gayet a sélectionné des objets relatifs au soin du corps. Venez découvrir une insolite collection privée autour de l’univers du savon et de l’évolution de l’hygiène corporelle.<br /> Lionel Stocard est un artiste plasticien lyonnais qui crée des installations propices à la rêverie.<br /> Baume volatil est une installation cinétique qui allie la délicatesse et légèreté. Des pétales, des herbes, des graminées et des fleurs tournent lentement sur eux-mêmes rendant présente et presque tangible la volatilité du parfum. La reproduction de la recette originelle du baume Saint Antoine, trône et tournoie au milieu de cette danse de parfums symboliques. Un moment où tout semble en suspension... » »<br /></p> <h4>+++ Baume volatil<br /></h4> <h5>Du 9 mars 11 novembre 2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Laissez vous également transporter dans le monde imaginaire de Lionel Stocart plasticien.<br /> Lionel Stocard est un artiste plasticien lyonnais qui crée des installations propices à la rêverie.<br /> Baume volatil est une installation cinétique qui allie la délicatesse et légèreté. Des pétales, des herbes, des graminées et des fleurs tournent lentement sur eux-mêmes rendant présente et presque tangible la volatilité du parfum. La reproduction de la recette originelle du baume Saint Antoine, trône et tournoie au milieu de cette danse de parfums symboliques. Un moment où tout semble en suspension... » »<br /></p> <h4>+++ Le jardin médiéval<br /></h4> <h5>Du 1 avril 11 novembre 2020<br /></h5> <p>« « Le jardin médiéval dans la continuité de l'exposition "Jardins des cloîtres, jardins des princes...Quand le parfum portait remède". Entrez dans une parenthèse végétale et olfactive au cœur des bâtiments de la Grande cour. Laissez-vous guider par le bruit de la fontaine et pénétrez dans le jardin médiéval : une évocation en quatre haltes de l’histoire des jardins au Moyen Âge.<br /> Des ouvrages sur les jardins au Moyen Âge ainsi que des savons, tisanes et épices sont disponibles à la boutique du musée en fin de visite. » »<br /></p> <h5>L'entrée est gratuite<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Du 01/04 au 11/11/20, sauf le 1er Mai<br /> Fermé le mardi<br /> D'Avril à Juin de 14h à 18h<br /></p> <p>En juillet et Août, de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30<br /> De Septembre à Novembre, de 14h à 18h<br /> Ouvertures exceptionnelles<br /></p> <pre></pre> <p>Les 8, 9, 10Mai de 10h30 à 12h30 et de 14h0à 18h<br /> Les 21, 23, 24 Mai de 10h30 à 12h30 et de 14h0à 18h<br /> Les 30, 31 Mai et 1er Juin de 10h30 à12h30 et de 14h à18h<br /> Les 8 et 9 Août de 14h à 20h<br /> Le 25 Octobre de 10h30 à 12h30 et dec14h à 18h<br /></p> <p>Fermetures exceptionnelles : la journée du 1er mai, le 10 août de 10h30 à 12h30.<br /></p> <pre></pre> <h3>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h3> <p><br /></p> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50. A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /></p> <p>Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h3>14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h3> <h4>Marie-Anita Gaube<br /> Passeurs<br /></h4> <h5>Du 6 février au 18 avril 2020<br /></h5> <p>« « Marie-Anita Gaube est une artiste française, née en 1986 qui vit et travaille à Biziat dans l’Ain.<br /> Ses peintures ressemblent à des rêves où plusieurs univers se frôlent et parfois se mélangent. Elle représente des « théâtres » étranges où certains indices questionnent la scène qui se déroule sous nos yeux. Ses toiles sont construites comme un collage où différents espaces se côtoient. Elles sont réalisées sur de grands formats, pour que le spectateur ait l’impression de rentrer à l’intérieur, pour s’imprégner de l’histoire et pour peut-­être, en prendre partie.<br /> Au Vog, elle montrera une série de peintures réunies sous le terme « passeurs ». Dans les créations de l’artiste, il assure la liaison entre les espaces communs et imaginaires. Mais aussi, entre notre monde intérieur, notre perception de la réalité et ce qui est représenté dans la peinture. C’est un guide qui opère une transformation, une métamorphose. Il est une invitation à se laisser porter et à décloisonner son regard.<br /> Une fois cet effort fait, notre esprit est libre de déformer les images qu’il voit pour en créer d’autres.<br /> Il peut alors expérimenter la nouveauté, la création et le rêve.<br /> Les toiles de l’artiste, sont oniriques au premier regard, souvent idyllique mais traduisent une certaine intranquilité, accentuée par les jeux de composition et la couleur (au ton parfois acides) posée sans remord. » »<br /></p> <h5>Entrée gratuite<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h,<br /> Visite commentée de l'exposition tous les samedis à 15h30<br /></p> <pre></pre> <h3>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h3> <p>Pas d'exposition actuellement<br /></p> <h5>Tarifs :<br /></h5> <p>Entrée 7 € / Étudiants 5 € / – 13 ans gratuit<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Du mardi au samedi – De 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30<br /> Fermeture estivale du 28 juillet au 19 août 2019<br /> Réouverture le mardi 20 août 2019<br /></p> <pre></pre> <h3>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h3> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <p>« À l’occasion des 60 ans du legs de la collection, l’exposition permanente du musée Mainssieux a été redéployée. Le parcours propose une présentation épurée d’œuvres où, de salle en salle, vous découvrirez sa collection, sa formation, ses passions et ses voyages.<br /></p> <p>Pour cet événement, l’identité visuelle du Musée a été redéfinie avec la participation de l’artiste voironnaise Stéphanie Miguet. Dès le hall d’accueil, ses silhouettes découpées inspirées des motifs sur papier en vogue au XVIIe et XIXe siècle évoquent un « Album de souvenirs » de Lucien Mainssieux créé à partir de photos personnelles et archives conservées.<br /></p> <p>Cette exposition permanente n’a pas été conçue comme une fin en soi, mais comme un point de départ. Une rotation lente des œuvres permettra régulièrement de renouveler le regard sur une collection et un artiste multi facette, grâce aux œuvres en réserve ou prêtées par d’autres musées.<br /></p> <p>Salle 1 : Mainssieux collectionneur<br /> « Un artiste ambitionnant une expression universelle doit être collectionneur ». L. Mainssieux<br /> Il commence très jeune à acheter des œuvres anciennes ou celles d’amis. Au fil des années, sa collection s’enrichit et ses goûts s’affirment. Sa passion pour les maîtres du XIXe siècle s’exprime avec Corot, Courbet, Ravier, Carrand… Il nouera également de profondes amitiés avec ses contemporains qu’il collectionne : Flandrin, Dunoyer de Segonzac, Lewitska, Marchand, Marval….<br /></p> <p>Salle 2 : un voironnais à Paris<br /> Lucien Mainssieux se forme auprès des peintres François-Joseph Girot et Jules Flandrin eux-mêmes anciens élèves de Gustave Moreau. Ses premières œuvres affichent une certaine innocence, la touche est réaliste et académique. Convaincu du potentiel de son élève, Jules Flandrin le pousse à rejoindre Paris. Lucien Mainssieux évolue au milieu d’artistes comme : Picasso, Matisse, Derain, Marquet... Cette effervescence artistique influence considérablement sa peinture et fait naitre des amitiés solides.<br /></p> <p>Salle 3 : une vie entre peinture et musique<br /> Très tôt, Lucien Mainssieux plonge dans l’univers de la musique par l’intermédiaire de sa mère pianiste. Il jouera du violon et de l’alto sous la baguette de grands chefs tel Stravinski ou Weingartner. Dès 1919, il sera également critique musical pour le journal « Le crapouillot - arts, lettres et spectacles ». Lucien Mainssieux peindra ses amis musiciens, comme « le violoniste Lilien » et les instruments prendront une place privilégiée dans ses tableaux.<br /></p> <p>Salle 4 : Mainssieux et la Méditerrannée<br /> En 1910, Lucien Mainssieux entame son « Grand tour » d’Italie, il a alors 25 ans. Il séjourne essentiellement à Rome complétant sa formation au contact d’un prestigieux passé. Ses carnets, croquis et autres dessins témoins de ses déplacements, montrent une grande liberté et souplesse de style. Sous la lumière d’Italie, bien différente de celle du Dauphiné, il développe une peinture faite de simplifications et de tons modulés.<br /> En 1920, la visite de l’atelier de Renoir à Cagnes bouleverse l’artiste. Baigné sous la lumière de la Méditerranée, il retrouve la technique de ses premières études au temps de son maître Girot. Il abandonne la pâte épaisse et massive et joue alors sur la transparence et la clarté de la touche.<br /> Un an plus tard, il part en Afrique du Nord. La découverte d’une autre culture et de paysage aride inondé de lumière l’influence considérablement. L’utilisation de couleurs plus chaudes, le travail particulier des ambiances et une touche plus vacillante et ondulée composent les œuvres plus classiques de cette période. »<br /></p> <h5>Entrée libre.<br /></h5> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Musée est ouvert de mai à septembre de 14h à 18h, et d'octobre à avril de 14h à 17h, tous les jours sauf le lundi. Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai 11 novembre et 25 décembre.<br /></p> <pre></pre> <h3>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h3> <h5>++ Exposition temporaire<br /></h5> <h4>1830 – 1930 : une collection dévoilée<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 8 juillet au 1er novembre<br /></h5> <p>« « Patiemment constituée, cette collection particulière se dévoile au public pour offrir un panorama de la peinture régionale. Un parcours allant de 1830 à 1930, riche par sa diversité, propose une promenade à travers différents courants (Romantisme, Symbolisme, Post-Impressionnisme). » »<br /></p> <p>« « François Guiguet (1860 – 1937) – Deuxième partie : Corbelin<br /> Du 8 juillet au 1er novembre<br /> Pendant la guerre de 1914-1918, François Guiguet partage son temps entre Corbelin, au Grimaud, et Lyon où il a de nombreuses commandes.<br /> À Corbelin, il s’inspire de sujets variés : la vie domestique, les artisans au travail et ses nombreux neveux et nièces. Il révèle ainsi tout son talent de dessinateur et sa sensibilité. » »<br /></p> <h4>++ Ravier hors-les-murs !<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 1er avril au 28 juin<br /></h5> <p>« « À l’occasion de l’exposition d’œuvres de Jean Vinay provenant du Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye qui s’est tenue à la Maison Ravier en 2019, un échange a été convenu avec ce musée. Il accueillera la collection Ravier du 9 mars au 17 mai. La Maison en profitera pour faire découvrir des œuvres de Ravier issues d’une collection particulière, pour la plupart jamais présentées au public. » »<br /></p> <h4>++ François Auguste RAVIER<br /></h4> <pre></pre> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.<br /> C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>du mercredi au dimanche de 14 H  à 18 H, jours fériés compris.<br /> Fermeture hebdomadaire le lundi, mardi et le 1er mai.<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Prix d'entrée 6 euros<br /> Prix réduit 5 euros pour les plus de 60 ans<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans<br /></p> http://www.allonsaumusee.com/post/Expositions-en-Is%C3%A8re-Printemps-/-%C3%89t%C3%A9-2020#comment-form http://www.allonsaumusee.com/feed/atom/comments/167 Expositions en Isère Automne 2019 - Printemps 2020 urn:md5:569e5be9a022efbb6bfc61fb7c06d7ef 2019-12-09T22:17:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>PICASSO</h4> <h5>Au cœur des ténèbres (1939-1945)<br /></h5> <h5>du 5 octobre 2019 au 5 janvier 2020<br /></h5> <p>« Le musée de Grenoble présente une exposition intitulée PICASSO Au cœur des ténèbres (1939-1945). Réalisée en partenariat avec le Musée national Picasso - Paris, cette manifestation se propose de découvrir la vie et l’œuvre de Pablo Picasso durant les années d'Occupation qui sont pour l'artiste espagnol tant une période d'exil intérieur qu'un laboratoire de formes nouvelles.<br /> Ainsi, des quelques mois qui précèdent la déclaration de la guerre, le 3 septembre 1939, à ceux qui suivent la victoire du 8 mai 1945, l’exposition retracera, mois après mois, l’activité de l’homme et de l’artiste durant ces années douloureuses, hantées par la solitude et la mort. La violence du monde se traduit alors dans son œuvre par un style âpre aux déformations féroces, mais la puissance de vie de la création alimente pourtant un espoir que concrétise L’Homme au mouton, symbole de résistance artistique face à l’occupant. »<br /></p> <p>Exposition à venir : Grenoble et ses artistes au XIXe siècle, du 14 mars au 28 juin 2020<br /></p> <p>Horaires :<br /> Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /> Fermeture à 17h30 les 24 et 31 décembre<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif exposition et collections : 8 €<br /> Tarif réduit*: 5 €<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /></p> <p>Entrée gratuite*:<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h3>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h3> <pre></pre> <h5>Jusqu'au 14 juin 2020<br /></h5> <h4>Le Bureau des dépositions - Association Excès /Collectif en résidence<br /></h4> <p>« L'association Excès est un des collectifs en résidence en 2019 au Mhz. Portée par Marie Moreau, artiste, cette association développe un projet collectif LE BUREAU DES DÉPOSITIONS.<br />  Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une œuvre processuelle, sous licence creative commons, qui a commencé à s'élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d'occupation sur le campus universitaire grenoblois. Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, en demande d'asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, travaillent à l'écriture et au dépôt d'une requête juridique en matière de contentieux du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. Ce contentieux porte sur l'atteinte à l'intégrité de l’œuvre Bureau des dépositions par les responsables des politiques migratoires.<br /></p> <p>L’œuvre immatérielle, processuelle Bureau des dépositions est sabotée quand un ou des co-.auteur.trice.s sont expulsées, violentées, empêchées. L'écriture à plusieurs de la requête permet de lever les responsabilités des violences subies. Depuis cette pratique d'écriture à plusieurs, les co-auteur.trice.s se lèvent pour dire que ce qui a cours aujourd'hui n'est pas fait en leur nom.<br /> Le Bureau des dépositions est une œuvre de justice spéculative. La « justice spéculative » signifie ici suspendre la justice actuelle, tout en s'appuyant sur le droit existant, la force créatrice de la jurisprudence, le pouvoir créateur des juges. La requête du Bureau des dépositions est amenée à être portée auprès d'un Tribunal de Grande Instance.<br /></p> <p>Dans les manifestations récentes de l'oeuvre, les co-auteur.trice.s sont : Mamadou Djouldé Baldé, Ben Bangouran, Aguibou Diallo, Aliou Diallo, Pathé Diallo, Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Diakité Laye, Sarah Mekdjian, Marie Moreau, Saâ Raphaël Moudekeno. D’autres co-auteur.trice.s peuvent rejoindre Bureau des dépositions. Dossier de requête téléchargeable, Bureau des dépositions. »<br /></p> <h4>DREAM OPERATOR<br /></h4> <h5>Chloé Delaume<br /></h5> <p> ON RÉCOLTE VOS RÊVES !<br />  « Venez participer à DreamOperator, ou comment Chloé Delaume tente de cartographier l’inconscient d’une ville : à priori, rien n’est plus intime qu’un rêve ou un cauchemar. Individuel, propre singulier, difficile à saisir, compliqué à transmettre, impossible à communiquer. L’inconscient collectif, des siècles de formatage, le neuro-marketing, jusqu’au creux du cortex. La nuit, des rêves communs, des pulsions, égaux dans le sommeil ?<br />   Sommes nous-libres, pendant que nous dormons ?<br /> Je dépose mon rêve<br /></p> <p>Merci de votre participation ! »<br /></p> <p>Le Magasin est ouvert du mardi au vendredi de 13 h à 19 h<br /> Samedi et dimanche 14h 19h<br /> Ouverture 1er Mai, 8 Mai, 30 Mai<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h3> <h5>++ Exposition temporaire :<br /></h5> <h4>Vivian Maier. Street photographer<br /></h4> <h5>Du 9 novembre 2019 au 15 mars 2020<br /></h5> <p>« Photographe de rue américaine non révélée de son vivant, Vivian Maier (1926-2009) laisse derrière elle une somme d’archives photographiques qui témoignent de sa curiosité pour le monde.<br /> Un plongeon dans la seconde moitié du 20e siècle, entre l’Amérique, où elle vivait, et le Champsaur, cette vallée des Hautes-Alpes où elle revint pour un voyage initiatique sur les terres de ses ancêtres. Aujourd’hui exhumées, ses photos composent une œuvre superbe et émouvante, rivalisant avec les plus grands noms de la street photography américaine comme de la photo humaniste à la française. Le musée présente cette artiste « hors cadre » autour d’une présentation de 140 images, vues de New-York et Chicago pour l’essentiel, mais aussi du Champsaur, sans oublier quelques témoignages de son passage, en 1959, à Grenoble. »<br /></p> <pre></pre> <h5>++ Exposition permanente :<br /></h5> <p>« la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.<br /> Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. »<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <pre></pre> <p>l'entrée est gratuite.<br /></p> <h3>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h3> <h5>+++Expositions temporaires<br /></h5> <h4>++Le rêve blanc. L'épopée des sports d'hiver dans les Alpes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 18 avril 2017 31 décembre 2025<br /></h5> <p>« Songer aux sports d’hiver, c’est s’évader vers de grands espaces immaculés, imaginer une poudreuse légère et revivre ses exploits entre amis autour d’un feu de cheminée. Mais ce rêve blanc suffit-il aujourd’hui à attirer les foules dans les stations de ski, tant les attentes et les pratiques ont évolué durant le XXe siècle ?<br /> La fréquentation des sites en moyenne altitude est, par ailleurs, dépendante d’un enneigement devenu aléatoire. En montagne, le changement climatique est une préoccupation que les acteurs locaux ont intégré depuis longtemps déjà. Quelle sera donc le modèle de station de ski du XXIe siècle ? L’exposition raconte l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes, le plus grand domaine skiable au monde. Peu à peu depuis la fin du XIXe siècle, la montagne perd de son hostilité et les plaisirs de la glisse gagnent un public de plus en plus nombreux. En quelques décennies elle se métamorphose en un vaste espace récréatif où la bonne santé est certifiée par la publicité. Les champions font rêver les jeunes générations et les marques de matériel deviennent emblématiques : Alphonse Allais et les skis Allais60 fabriqués par Rossignol, Jean-Claude Killy et les fameux VR17 de Dynamic, le snowboard Apocalypse de Régis Rolland...<br /> La ruée vers l’or blanc s’est accélérée dans les années soixante. L’enjeu économique devient national. On invente alors la station intégrée grâce au Plan neige qui accompagne acteurs locaux et communes. Cent cinquante mille lits ont ainsi été « ouverts » entre 1971 et 1975. À la faveur de cet essor et des innovations nécessaires, notamment pour les remontées mécaniques, de grands noms vont voir le jour : POMA, GMM. Plus récemment, de nouvelles pratiques de glisse et un autre rapport à la neige et à la nature imposent une évolution à laquelle les stations doivent répondre. Nouvelles pratiques, nouvelles communautés, nouveaux réseaux ? Le tourisme à l’ère digitale, où chacun donne son avis et partage ses impressions, est une révolution majeure.<br /> Ainsi, le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, le numérique, la diversification des pratiques de ski et des loisirs annexes, interrogent la station du futur. De nombreux témoignages filmés abordent ces questions dans l’exposition et esquissent, chacun dans son domaine de compétences, des solutions pour que l’aventure du ski dans les Alpes réponde toujours au rêve blanc. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++Rose Valland. En quête de l'art spolié<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 novembre 2019 27 avril 2020<br /></h5> <p>« L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié relate le parcours hors-norme de cette figure de la Résistance. Née à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, la jeune Rose se passionne pour les beaux-arts et l’histoire de l’art. Elle accomplit un cursus brillant, d’abord à Grenoble, puis à Lyon et enfin à Paris. À la fin des années trente, elle travaille bénévolement au Musée du Jeu de Paume où sont exposées les avant-gardes européennes.<br /> Rose Valland reste à son poste en 1940 alors que le musée devient le dépôt principal des œuvres enlevées par les nazis aux familles juives et aux collections publiques. Parfaitement germanophone, la conservatrice note scrupuleusement le mouvement des œuvres en partance pour l’Allemagne, où elles viennent alimenter les collections des plus hauts dignitaires nazis. À la Libération, les informations recueillies par la résistante permettent de retrouver, dans les anciens territoires du Reich, quelque 45 000 œuvres volées et de les restituer à leurs propriétaires légitimes. Nommée capitaine de l’Armée française en 1945, Rose prend part à ce travail de terrain aux côtés notamment des Monuments Men américains. Jusqu’à sa disparition en 1980, elle n’aura de cesse d’œuvrer à la restitution.<br /> Malgré tout, l’engagement de la conservatrice n’a pas toujours reçu la reconnaissance qu’il aurait méritée.<br /> Cette manifestation est l’occasion de lui rendre hommage, mais aussi d’aborder le travail de restitution, toujours en cours soixante-quinze ans après les faits. L’exposition donne à voir plusieurs de ces pièces spoliées pendant la guerre ; certaines n’ont pas encore retrouvé leur propriétaire légitime. Dans cette exposition immersive, le visiteur se fait enquêteur.<br /></p> <p>L’exposition Rose Valland. En quête de l’art spolié, tout comme l’exposition Femmes des Années 40, présentée parallèlement au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère du 23 novembre 2019 au 18 mai 2020, s’inscrit dans la programmation culturelle du 75e anniversaire de la Libération. »<br /></p> <h4>++L’ivresse des sommets. Eaux-de-vie, liqueurs et autres breuvages des Alpes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 29 mars 2019 au 29 juin 2020<br /></h5> <p>« Boire a toujours été un enjeu culturel et symbolique. Aucune rencontre, célébration ou fête familiale ne peut se passer de breuvages ! Ainsi l’alcool, pour le meilleur ou le pire,est omniprésent dans notre histoire culturelle…<br /></p> <p>L’exposition du Musée dauphinois fait la démonstration que ses usages témoignent de la diversité des sociabilités rurales et citadines, le « vivre ensemble ». Chartreuse, génépi, absinthe, gentiane, Cherry et tant d’autres, tous ces spiritueux dont la renommée dépasse largement nos frontières, sont nés sur ce territoire et résultent d’une alchimie de la flore alpine et de savoirs ethnobotaniques hérités de longue date. Les systèmes productifs - monastiques, domestiques, artisanaux ou industriels - appartiennent à notre patrimoine agro-alimentaire alpin. Mais un patrimoine bien vivant puisque aujourd’hui, relancées par les sports d’hiver et le tourisme de montagne, les distilleries en Dauphiné et en Savoie constituent l’un des fleurons de l’économie régionale.<br /></p> <p>Alors que la première fabrique s’installe à La Côte Saint-André en 1705, de nouveaux distillateurs transforment l’eau pure et les céréales du Trièves ou du Vercors en un whisky de haute montagne…<br /></p> <p>Grâce aux collections rassemblées exceptionnellement (les liqueurs ont donné naissance à une riche culture iconographique et matérielle) et à la collaboration des entreprises et de spécialistes, l’exposition approfondit la connaissance de la culture des alcools, les innovations résultant de l’histoire du goût et l’évolution des modes de consommation au cours des siècles (alcoolisme et dangers pour la santé).<br /></p> <p>Hors les murs, l’exposition sera l’opportunité de découvrir le réseau des producteurs contemporains qui perpétuent ces savoir-faire ou renouvellent - à l’ère de la mixologie - l’univers des boissons. Une exposition à déguster sans modération ! »<br /></p> <h5>+++ Expositions permanentes<br /></h5> <h4>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h4> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion. À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h4>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes. L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h4>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, les 1er Janvier, 1er Mai et 25 décembre<br /> de 10h à 18h, du lundi au vendredi<br /> de 10h à 19h le samedi et le dimanche<br /></p> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <h3>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Femmes des années 40<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 23 novembre 2019 18 mai 2020<br /></h5> <p>« La place accordée aux femmes et le regard qu’on leur porte sont autant d’enjeux qui animent aujourd’hui notre société. Loin de la postérité des hommes, les femmes et leurs actions ont souvent été oubliées ou peu valorisées, notamment dans le récit de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, qu’elles soient résistantes, collaborationnistes, soldates, juives, mères de famille ou ménagères, les femmes ont dû se positionner, s’engager ou simplement tenter de survivre à cette période troublée de l’Histoire.<br /> À travers l’exposition Femmes des années 40, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère revient sur l’histoire des femmes iséroises des années 1940, de l’entre-deux-guerres à la Libération. Leurs parcours, leurs choix et leurs rôles sont évoqués grâce à de nombreux documents – photographies, vêtements, témoignages textuels ou filmés, produits de substitution – présentés pour la première fois.<br /> Une exposition inédite qui invite le visiteur à se plonger au cœur du quotidien des femmes des années 1940.<br /> En partenariat avec l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre »<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin<br /> Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h<br /> Mardi de 13h30 à 18h<br /> Samedi et dimanche de 10h à 18h<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite<br /> Une visite guidée gratuite est proposée le premier dimanche du mois à 14h30.</p> <h3>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h3> <h5>+++ Collections permanentes :<br /></h5> <h4>L'Histoire à travers les œuvres d'art<br /></h4> <p>« Créé en 1983 par le Département de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis.<br /> Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre.<br /> Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution. L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »<br /></p> <h5>+++ Exposition temporaire<br /></h5> <h4>L'Art &amp; la Matière | Galerie de sculptures à toucher<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 8 novembre 2019 30 mars 2020<br /></h5> <p>« Le Musée de la Révolution française présente une exposition unique en France : L’Art et la Matière - Galerie de sculptures à toucher. Elle invite le visiteur à une découverte insolite de l’art au moyen de moulages de sculptures, provenant des collections du musée Fabre et du musée du Louvre.<br /> Conçue par le Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre, cette exposition a déjà connu un franc succès ! Fort de cette expérience auprès de ses visiteurs, le musée Fabre a souhaité en faire bénéficier d’autres publics en mettant ce dispositif culturel à disposition du Musée de la Révolution française.<br /> À cette occasion, le visiteur est invité à appréhender les moulages du bout des doigts et à vivre une expérience nouvelle, intime et sensorielle dans un espace conçu comme un véritable parcours initiatique afin de découvrir l’art autrement.<br /> Réalisé autour de quatre sections, le parcours amène progressivement le visiteur de l'éveil des sens vers une immersion totale dans un atelier de sculpteur. Des dispositifs sonores, ludiques et des visites guidées les yeux bandés l'accompagnent pour apprendre à toucher comme on apprend à regarder.<br /> Exposition conçue par le Musée Fabre de  Montpellier Méditerranée Métropole en partenariat avec le musée du Louvre. »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)<br /> De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, du 22 décembre 2018 au 1er janvier 2019)<br /></p> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /></p> <p>Le parc : fermé les mardis, et le 1er Mai.<br /> Accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.<br /> Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h3>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h3> <p>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></p> <p>Entée gratuite<br /> Audioguide gratuit<br /></p> <p>Le musée est ouvert :<br /> Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /></p> <p>Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h3>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent 38000 Grenoble)<br /></h3> <pre></pre> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site. Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. » L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /> Fermé les 1er Janvier, 1er Mai et 25 Décembre.<br /></p> <h3>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)<br /></h3> <h4>°°° Grandeur nature. Dessins de Joost Swarte.<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 27 mars 2019 au 6 Janvier 2020<br /></h5> <p>« À l’abri de ses murs, le jardin du peintre Hébert est un petit paradis pour les animaux. On ne les voit pas toujours, mais oiseaux, libellules, poissons, hérons, hérissons, lapins, écureuils, et parfois renards, comme beaucoup d’autres plus discrets, animent le paysage de leur présence. D’un trait de plume, le dessinateur Joost Swarte, a su fixer avec malice ces hôtes clandestins pour illustrer nos dépliants de sensibilisation. Des images que vous découvrirez en grand format et avec lesquelles vous êtes invités à jouer à l’occasion d’une promenade dans les jardins. Deux parcours :<br /> 1. Les images en grands formats sont proposées au fil des allées du jardin. Parmi celles-ci, l’une d’entre elle vous permet de réaliser vous-même le tableau que l’artiste est en train de peindre ; une autre vous propose une mise en couleur de votre choix. Enfin vous pourrez prêter votre tête à la mascotte du musée et prendre une photographie amusante.<br /> 2. Un jeu d’observation pour les enfants en 7 questions pour découvrir les différentes parties et les styles du jardin d’Hébert.<br /></p> <p>Cet illustrateur néerlandais de BD a inventé l’expression « ligne claire » pour définir le dessin de Hergé, donnant une postérité à ce style et entraînant dans son sillage des dessinateurs français. S’il a publié de nombreuses BD dans les années1970-80 (dont les « Coton et Piston » chez Casterman, pour les enfants), il s’exprime aussi avec talent dans la typographie, le design et l’architecture. Il participe  régulièrement à des revues belges, hollandaises, au New Yorker, plus sporadiquement à Libération. Il a réalisé des vitraux, un théâtre pour Harlem, sa ville, et la scénographie du musée Hergé à Louvain-La-Neuve en Belgique.<br /> À découvrir dans la boutique : Affiche, album de coloriage, gomme, boîte d’aquarelle, sac, réalisés par Joost Swarte pour le musée. »<br /></p> <h5>°°° A voir au Musée en collection permanente :<br /></h5> <pre></pre> <h4>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies</h4> <p>« Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle. »<br /></p> <p>Parmi ces œuvres :<br /> Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h,<br /> jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus<br /></p> <p>l'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Fermeture 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.<br /></p> <p>Particularité : Les salles d'exposition "De l'autre côté"<br /> sont ouvertes de 14h à 18h<br /> (tous les jours, sauf le mardi).<br /></p> <pre></pre> <h3>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h3> <h4>°°°Trop fort Hector !<br /></h4> <h5>Du 11 mai 2019 au 31 décembre 2019<br /></h5> <p>« Au XIXe siècle émerge peu à peu l’idée qu’honorer la mémoire des grands hommes de la culture et des arts peut être exploitée à des fins politiques ou éducatives. Elle se révèle un moyen de témoigner et de célébrer la grandeur des enfants de la nation qui deviennent des héros dont on se doit de suivre l’exemple. On célèbre l’anniversaire de leur naissance ou de leur mort, on érige sur les places publiques des statues à leur gloire et leurs funérailles font parfois l’objet de grandes manifestations patriotiques, comme celles de Victor Hugo en 1885.<br /> Dès sa mort, survenue le 8 mars 1869, Hector Berlioz, autrefois si controversé par ses pairs entre peu à peu au panthéon musical. En effet, dès la fin du XIXe siècle, de prestigieux chefs d’orchestres s’emparent de son œuvre - tels les français Jules Pasdeloup ou Edouard Colonne ; les allemands Hans von Bulow, Felix Mottl, Félix Weingartner ou Wilhelm Ganz… Les célébrations du Centenaire de la naissance du compositeur en 1903 marquent l’apogée de cette véritable renaissance. De nouvelles générations se lèvent peu à peu, célébrant toujours plus l’œuvre du musicien qui résonne à travers le monde sous la baguette de chefs comme Pierre Monteux (1875-1964), Charles Munch (1891-1968) ou Jean Fournet (1913-2008). À ces premières générations de Berlioziens succèdent de nombreux chefs de par le monde, de Colin Davis à John Eliot Gardiner ou Robin Ticciati… Des historiens et des musicologues comme Adolphe Jullien en 1888 ou David Cairns en 2003, s’attachent à faire découvrir sa personnalité hors du commun. D’innombrables monographies sont publiées de même que ses divers écrits ou sa correspondance.<br /> Avec le temps, l’image même de Berlioz devient objet de culte et de fascination. De nombreux artistes de renom ou anonymes voient dans la représentation du compositeur une manière de célébrer son génie et une preuve de leur admiration. Ainsi, des statues du musicien sont élevées à travers le monde, de La Côte Saint-André à Paris ou Monaco. Chaque commémoration donne lieu à la production de multiples objets à son effigie. De la numismatique à la philatélie, l’image de Berlioz s’internationalise peu à peu. Son nom comme son œuvre deviennent même l’objet d’articles promotionnels ou de publicité.<br /> Il aura fallu plus d’un siècle et trois centenaires, celui de sa naissance en 1903, celui de sa mort en 1969 et le bicentenaire de sa naissance en 2003, pour que l’œuvre de Berlioz fasse l’objet d’éloges unanimes. Largement célébrées par tous, ses œuvres sont sans cesse jouées à travers le monde et nombreux sont ceux qui célèbrent, d’une manière ou d’une autre, la personnalité peu commune de ce prophète du romantisme. Ainsi, à partir de bon nombre de portraits et de sculptures posthumes réalisés par une multitude d’admirateurs du compositeur - sans compter les innombrables produits dérivés - l’exposition propose, à l’occasion de la célébration du 150e anniversaire de sa disparition, de retracer l’émergence et le foisonnement d’un certain culte berliozien. »<br /></p> <h4>°°°Commémoration des 150 ans de la mort de Berlioz<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 1 janvier 2019 au 31 décembre 2019<br /></h5> <p>« Dans le cadre de la commémoration des 150 ans de la mort d'Hector Berlioz, de nombreuses manifestations et animations sont prévues afin de mieux faire connaitre et diffuser l'oeuvre et l'histoire du compositeur. »<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) du 1er septembre au 30 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et du 1er juillet au 31 août tous les jours aux mêmes heures mardis inclus.<br /> Fermeture 1er janvier, 1er mai, 25 décembre .<br /></p> <h3>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles<br /></h3> <p>Depuis avril 2017, la Ville a engagé au Musée de la Viscose, un important chantier autour de ses collections et archives : inventaire, récolement, documentation, numérisation, informatisation, aménagement des réserves, ...<br /> En 2019, ce travail sera dirigé sur les collections du Musée Géo-Charles et concerne l’importante collection d’œuvres du 20ème siècle issue de la donation Géo-Charles, des nouvelles acquisitions contemporaines qui ont enrichi le Musée. Ce chantier des collections devrait durer jusqu'à la rentrée 2020. De ce fait, le Musée Géo-Charles ne sera plus accessible au public à partir du 31 janvier. Les actions pédagogiques en direction des scolaires seront maintenues.<br /></p> <pre></pre> <p>Musée fermé actuellement<br /></p> <p>Le Musée est gratuit<br /> Il est ouvert<br /> le 2ème week-end du mois : le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h<br /> le 3ème week-end du mois : samedi et dimanche de 14h à 18h<br /> Fermeture les jours fériés, entre Noël et le jour de l'an et du 1er au 31 août<br /></p> <h3>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h3> <p>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></p> <p>Ouverture :<br /> Public individuel<br /> Du 9 mars au 11 novembre<br /></p> <p>Horaires<br /> En mars et avril et en septembre, octobre et novembre<br /> Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h<br /> En mai et juin<br /> Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h<br /> et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> En juillet et août<br /> tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /></p> <p>Fermé les mardi et le 1er mai<br /> Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication<br /> Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.<br /></p> <h3>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h3> <h5>Arcabas<br /></h5> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l’École d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures. Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h3>14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h3> <h4>Delphine Balley<br /> CHARIVARI<br /></h4> <h5>du 5 novembre 2019 au 11 Janvier 2020<br /></h5> <p>Exposition dans le cadre du Mois de la Photo et en résonance avec la biennale de Lyon.<br /> « Delphine Balley est née en 1974. Elle vit et travaille à Saint-Jean-en-Royans. Son univers se décline principalement sous forme de séries photographiques qui s’intéressent à la mémoire personnelle ou collective. Ses images sont mises en scène de manière très minutieuse et font ressortir un sentiment « d’inquiétante étrangeté » qui interpelle et questionne notre quotidien.<br /> Au Vog, l’artiste présentera son film Charivari, qui s’articule autour du rite ancestral du carnaval ou de la mascarade. Mais aussi, une série de photographies, qui viendront prolonger le film en détaillant les scènes de rituels sous forme de portraits ou de natures mortes.<br /> Le carnaval se situe pendant l’hiver. Le sol étant gelé, les morts sont conservés dans des cabanes en attendant de pouvoir être enterrés et de passer dans le monde de l’au-delà. C’est le moment précis où l’Homme organise un chaos, un charivari pour contrer le désordre naturel. Les identités se mélangent ( homme-animal, homme-femme). Les individus font du vacarme, c’est un moment de confusion où tout est déconstruit. »<br /></p> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h,<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée gratuite<br /></p> <h3>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h3> <h4>Le cabinet Rembrandt au couvent Sainte-Cécile – Grenoble<br /> Saison 2<br /></h4> <h5>36 nouvelles gravures sont présentées.<br /></h5> <pre></pre> <h5>Du 16/10/2019 au 29/02/2020<br /></h5> <pre></pre> <p>« Le cabinet Rembrandt est un espace dédié à l’exposition de l’une des plus belles collections privées au monde de gravures de Rembrandt, appartenant au Fonds Glénat. Ces œuvres sur papier d’une extrême fragilité car sensibles à la lumière sont présentées tour à tour, jamais plus d’une trentaine en même temps. Le cabinet Rembrandt sera ainsi toujours en mouvement. La présentation de ces œuvres de plus de 350 ans est complétée d’un dispositif numérique permettant d’appréhender le génie et la technique de Rembrandt.<br /> Le cabinet Rembrandt a été envisagé comme un lieu accueillant et chaleureux qui incarne l’artiste mais aussi les valeurs de partage, de transmission et d’innovation du fonds Glénat pour le patrimoine et la création. Il est installé dans le parloir des nonnes du couvent Sainte-Cécile : ces grilles du XVIIe siècle marquent la frontière entre la vie cloîtrée des nonnes et la liberté du visiteur extérieur. Les familles, généreuses donatrices de la vie du couvent, étaient conviées à venir visiter leurs parentes dans le cadre strict du parloir. L’univers religieux fait écho à l’éducation religieuse de Rembrandt et à nombre d’œuvres présentées.<br /> Qu’est-il donné à voir aux visiteurs du cabinet Rembrandt ?<br /> • Trente-six gravures de la collection du Fonds Glénat<br /> • Un film pour mieux comprendre le travail de Rembrandt sous forme d’interview de Ger Luijten, directeur de la Fondation Custodia • Un dispositif digital donnant les clés pour comprendre la technique de la gravure mais aussi créer et imprimer sa propre gravure • Un dispositif sur tablettes présentant une relecture digitale de cinq gravures de Rembrandt »<br /></p> <p>Du mardi au samedi – De 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30<br /></p> <p>Entrée 7 € / Étudiants 5 € / – 13 ans gratuit<br /></p> <p>Fermeture estivale du 28 juillet au 19 août 2019<br /></p> <p>Réouverture le mardi 20 août 2019<br /></p> <pre></pre> <h3>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h3> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <p>« À l’occasion des 60 ans du legs de la collection, l’exposition permanente du musée Mainssieux a été redéployée. Le parcours propose une présentation épurée d’œuvres où, de salle en salle, vous découvrirez sa collection, sa formation, ses passions et ses voyages.<br /></p> <p>Pour cet événement, l’identité visuelle du Musée a été redéfinie avec la participation de l’artiste voironnaise Stéphanie Miguet. Dès le hall d’accueil, ses silhouettes découpées inspirées des motifs sur papier en vogue au XVIIe et XIXe siècle évoquent un « Album de souvenirs » de Lucien Mainssieux créé à partir de photos personnelles et archives conservées.<br /></p> <p>Cette exposition permanente n’a pas été conçue comme une fin en soi, mais comme un point de départ. Une rotation lente des œuvres permettra régulièrement de renouveler le regard sur une collection et un artiste multi facette, grâce aux œuvres en réserve ou prêtées par d’autres musées.<br /></p> <h5>Salle 1 : Mainssieux collectionneur<br /></h5> <p>« Un artiste ambitionnant une expression universelle doit être collectionneur ». L. Mainssieux<br /> Il commence très jeune à acheter des œuvres anciennes ou celles d’amis. Au fil des années, sa collection s’enrichit et ses goûts s’affirment. Sa passion pour les maîtres du XIXe siècle s’exprime avec Corot, Courbet, Ravier, Carrand… Il nouera également de profondes amitiés avec ses contemporains qu’il collectionne : Flandrin, Dunoyer de Segonzac, Lewitska, Marchand, Marval….<br /></p> <h5>Salle 2 : un voironnais à Paris<br /></h5> <p>Lucien Mainssieux se forme auprès des peintres François-Joseph Girot et Jules Flandrin eux-mêmes anciens élèves de Gustave Moreau. Ses premières œuvres affichent une certaine innocence, la touche est réaliste et académique. Convaincu du potentiel de son élève, Jules Flandrin le pousse à rejoindre Paris. Lucien Mainssieux évolue au milieu d’artistes comme : Picasso, Matisse, Derain, Marquet... Cette effervescence artistique influence considérablement sa peinture et fait naitre des amitiés solides.<br /></p> <h5>Salle 3 : une vie entre peinture et musique<br /></h5> <p>Très tôt, Lucien Mainssieux plonge dans l’univers de la musique par l’intermédiaire de sa mère pianiste. Il jouera du violon et de l’alto sous la baguette de grands chefs tel Stravinski ou Weingartner. Dès 1919, il sera également critique musical pour le journal « Le crapouillot - arts, lettres et spectacles ». Lucien Mainssieux peindra ses amis musiciens, comme « le violoniste Lilien » et les instruments prendront une place privilégiée dans ses tableaux.<br /></p> <h5>Salle 4 : Mainssieux et la Méditerrannée<br /></h5> <p>En 1910, Lucien Mainssieux entame son « Grand tour » d’Italie, il a alors 25 ans. Il séjourne essentiellement à Rome complétant sa formation au contact d’un prestigieux passé. Ses carnets, croquis et autres dessins témoins de ses déplacements, montrent une grande liberté et souplesse de style. Sous la lumière d’Italie, bien différente de celle du Dauphiné, il développe une peinture faite de simplifications et de tons modulés.<br /> En 1920, la visite de l’atelier de Renoir à Cagnes bouleverse l’artiste. Baigné sous la lumière de la Méditerranée, il retrouve la technique de ses premières études au temps de son maître Girot. Il abandonne la pâte épaisse et massive et joue alors sur la transparence et la clarté de la touche.<br /> Un an plus tard, il part en Afrique du Nord. La découverte d’une autre culture et de paysage aride inondé de lumière l’influence considérablement. L’utilisation de couleurs plus chaudes, le travail particulier des ambiances et une touche plus vacillante et ondulée composent les œuvres plus classiques de cette période. »<br /></p> <p>Entrée libre.<br /></p> <pre></pre> <p>Musée est ouvert de mai à septembre de 14h à 18h, et d'octobre à avril de 14h à 17h, tous les jours sauf le lundi.<br /> Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai 11 novembre et 25 décembre.<br /></p> <pre></pre> <h3>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h3> <h5>++ Exposition temporaire<br /></h5> <p>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></p> <h5>++ François Auguste RAVIER<br /></h5> <pre></pre> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat. De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.<br /> C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille. Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <p>Horaires<br /> du mercredi au dimanche de 14 H  à 18 H, jours fériés compris.<br /> Fermeture hebdomadaire le lundi, mardi et le 1er mai .<br /></p> <p>Prix d'entrée 6 euros<br /> Prix réduit 5 euros pour les plus de 60 ans<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans</p> http://www.allonsaumusee.com/post/Expositions-en-Is%C3%A8re-Automne-2019-Printemps-2020#comment-form http://www.allonsaumusee.com/feed/atom/comments/160 Expositions en Isère, Printemps Eté 2019 urn:md5:1a949d506bf80935a13305fb28a01be5 2019-05-13T17:19:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Souvenirs de voyage. La collection Antoine de Galbert<br /></h4> <h5>27 avril - 28 juillet 2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« Alors que La maison rouge a fermé ses portes à la fin de l’année 2018, le musée de Grenoble propose une exposition de la collection personnelle de son fondateur Antoine de Galbert du 27 avril au 28 juillet 2019.<br /> C’est à Grenoble dont il est originaire que naît sa passion pour l’art alors qu’il devient galeriste, activité qu’il abandonne rapidement pour se consacrer à la constitution de sa collection. Réunie au cours de ses 30 dernières années, cette dernière apparaît aujourd’hui comme l’une des plus singulières collections privées françaises. Elle est un autoportrait en creux de son auteur, pour qui le domaine de l’art est avant toute chose celui de la liberté inégalée. Si les expositions réalisées à Grenoble – Les Coiffes au musée dauphinois, à Lyon – Ainsi- soit-il et à Paris – Le mur avaient permis de découvrir une partie de cette dernière, Souvenirs de voyage, par l’ampleur de son parcours, révélera qu’une collection plus qu’une activité ou un ensemble d’artistes choisis est avant tout le reflet d’une personnalité, un regard sur le monde, une philosophie, une sensibilité mais aussi une quête existentielle. De façon ironique, Antoine de Galbert aime à dire que sa « collection est une tabagie ». Souvenirs de voyage met dans tous les cas en lumière l’originalité de cette dernière qui à l’image de son auteur préférant aux personnalités artistiques les plus connues du monde de l’art l’exploration de territoires inconnus. Véritable voyage intérieur, Souvenirs de voyage retrace en 17 salles les affinités électives du collectionneur, sa passion pour l’art contemporain, son goût pour les marges, l’art brut et l’ethnographie. Peintures, dessins, photographies, installations, art primitif, objets religieux et populaires se déploieront en une scénographie de l’intime, où de grandes figures de l’art moderne comme Schwitters, Ben, Boltanski, Laib, Fontana voisineront avec les plus jeunes générations (Cathryn Boch, Mathieu Briand , Steven Cohen , Duprat, Gronon, John Isaacs, Edward Lipski, Mari Katayama, Stéphane Thidet etc) tout en côtoyant des artistes hors champ (A.C.M., Aloïse, Lesage, Van Genk).<br /> De l’activité du collectionneur à l’imaginaire des villes, des scènes artistiques anglo-saxonne ou belge à l’Afrique, de la folie au « corps en morceaux », du zen à l’écologie, en passant par une rêverie sur le cosmos et le Dernier voyage, la collection d’Antoine de Galbert, « douce et luxueuse thérapie », comme il le dit lui-même, met en lumière son goût du décloisonnement tout en reflétant ses obsessions les plus profondes. A rebours d’une vision parfois austère et aseptisée de l’art contemporain, cette collection n’hésite pas à faire dialoguer l’art conceptuel et les cultures populaires, les tenants de l’art brut et les artistes émergents. Cherchant à dépasser les théories qui enferment et l’ennui d’une histoire de l’art toute tracée, abolissant les frontières et privilégiant le mélange des genres, Antoine de Galbert aime à se frayer un chemin hors des sentiers balisés considérant, que l’époque dans laquelle nous vivons a plus que jamais besoin de magie, de mystère, de simplicité et d’universalité. »<br /></p> <p>Horaires :<br /> Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /> Fermeture à 17h30 les 24 et 31 décembre<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif exposition et collections : 8 €<br /> Tarif réduit : 5 €<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /></p> <p>Entrée gratuite :<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs, enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants<br />, Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h3>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h3> <pre></pre> <h4>Entropie, j'écris ton nom<br /></h4> <h5>du 4 avril au 28 juillet 2019<br /></h5> <p>Avec Lida Abdul, Lara Almarcegui, Michel Blazy, Monica Bonvicini, Heidi Bucher, Elena Carrillo Palacios, Hassan Darsi, Alicja Karska and Aleksandra Went, Bie Michels, Dominika Skutnik, Adrien Tirtiaux.<br /></p> <p>« Source d’inspiration, réservoir de formes, de matériaux comme de gestes, image mouvante d’un monde toujours en transformation, le chantier est un motif majeur investi par les artistes depuis le début du XXème siècle. Nombre d’artistes contemporains ont entamé une réflexion sur la façon dont la monumentalité continue à hanter les pratiques de l’art et de l’architecture. Et c’est d’ailleurs cette interrogation qui relie les œuvres choisies pour cette nouvelle exposition au MAGASIN des horizons. L’idée d’entropie ou de désordre croissant traverse l’ensemble des vidéos et installations proposées aux visiteurs de cette proposition thématique. Si nombre d’entre elles ont à voir avec un travail en cours (« work in progress »), c’est qu’il s’agit pour le centre d’arts d’une situation vécue, en total résonance avec son actualité, ... son bâtiment sera bientôt l’objet d’importants travaux de remise en état. »<br /></p> <p>Le Magasin est ouvert du mardi au vendredi de 13 h à 19 h<br /> Samedi et dimanche 14h 19h<br /> Ouverture 1er Mai, 8 Mai, 30 Mai<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>++ Exposition temporaire :<br /> Jean-Marc Rochette. Artiste au sommet<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 8 mai 2019 22 septembre 2019<br /></h5> <p>« Artiste prolifique, auteur de la série en BD Le Transperceneige, Jean-Marc Rochette a choisi de revenir sur les terres iséroises où il a grandi et développé sa passion pour la montagne. Le musée s’arrête sur son œuvre picturale et de bédéiste à travers trois focus : des aquarelles des cimes de l’Oisans, paysages éthérés où le ciel et la roche se mélangent et se fondent dans la lumière ; les planches originales de la BD Ailefroide, récit d’ascension autobiographique saisissant ; et enfin une présentation inédite des dessins de sa dernière fiction, Le Loup, une fable écologique qui se situe une fois de plus dans le massif des Écrins, et dans laquelle il dépeint la rencontre improbable d’un berger et d’un loup. »<br /></p> <h4>++ Exposition permanente :<br /></h4> <p>« la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.<br /> Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. »<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h<br /> et le Mercredi de 13h à 18h,<br /> l'entrée est gratuite.<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <h3>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>+++Expositions temporaires<br /></h4> <h4>++Le rêve blanc. L'épopée des sports d'hiver dans les Alpes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 18 avril 2017 au 31 décembre 2025<br /></h5> <p>« Songer aux sports d’hiver, c’est s’évader vers de grands espaces immaculés, imaginer une poudreuse légère et revivre ses exploits entre amis autour d’un feu de cheminée. Mais ce rêve blanc suffit-il aujourd’hui à attirer les foules dans les stations de ski, tant les attentes et les pratiques ont évolué durant le XXe siècle ?<br /> La fréquentation des sites en moyenne altitude est, par ailleurs, dépendante d’un enneigement devenu aléatoire. En montagne, le changement climatique est une préoccupation que les acteurs locaux ont intégré depuis longtemps déjà. Quelle sera donc le modèle de station de ski du XXIe siècle ? L’exposition raconte l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes, le plus grand domaine skiable au monde.<br /> Peu à peu depuis la fin du XIXe siècle, la montagne perd de son hostilité et les plaisirs de la glisse gagnent un public de plus en plus nombreux. En quelques décennies elle se métamorphose en un vaste espace récréatif où la bonne santé est certifiée par la publicité. Les champions font rêver les jeunes générations et les marques de matériel deviennent emblématiques : Alphonse Allais et les skis Allais60 fabriqués par Rossignol, Jean-Claude Killy et les fameux VR17 de Dynamic, le snowboard Apocalypse de Régis Rolland...<br /> La ruée vers l’or blanc s’est accélérée dans les années soixante. L’enjeu économique devient national. On invente alors la station intégrée grâce au Plan neige qui accompagne acteurs locaux et communes. Cent cinquante mille lits ont ainsi été « ouverts » entre 1971 et 1975. À la faveur de cet essor et des innovations nécessaires, notamment pour les remontées mécaniques, de grands noms vont voir le jour : POMA, GMM. Plus récemment, de nouvelles pratiques de glisse et un autre rapport à la neige et à la nature imposent une évolution à laquelle les stations doivent répondre. Nouvelles pratiques, nouvelles communautés, nouveaux réseaux ? Le tourisme à l’ère digitale, où chacun donne son avis et partage ses impressions, est une révolution majeure.<br /> Ainsi, le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, le numérique, la diversification des pratiques de ski et des loisirs annexes, interrogent la station du futur. De nombreux témoignages filmés abordent ces questions dans l’exposition et esquissent, chacun dans son domaine de compétences, des solutions pour que l’aventure du ski dans les Alpes réponde toujours au rêve blanc. »<br /></p> <pre></pre> <h4>++Des samouraïs au kawaii, histoire croisée du japon et de l’occident<br /></h4> <pre></pre> <p>Du 25 octobre 2018 au 24 juin 2019<br /></p> <pre></pre> <p>« À l'occasion de la double commémoration du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon et du 150e anniversaire de l'ère Meiji, le Département a déclaré 2018 Année du Japon en Isère. Cette décision s'inscrit dans la programmation culturelle Japonisme 2018 : les âmes en résonance, proposée par le ministère des Affaires étrangères.<br /> L'exposition présentée par le Musée dauphinois explore les relations tissées entre le Japon et l'Occident - et notamment la France - de la première rencontre en 1543 jusqu'à nos jours. Elle évoque les influences réciproques, les ruptures et les métissages engendrés par cette histoire croisée ».<br /></p> <h4>++L’ivresse des sommets. Eaux-de-vie, liqueurs et autres breuvages des Alpes<br /></h4> <pre></pre> <p>Du 29 mars 2019 au 29 juin 2020<br /></p> <p>« Boire a toujours été un enjeu culturel et symbolique. Aucune rencontre, célébration ou fête familiale ne peut se passer de breuvages ! Ainsi l’alcool, pour le meilleur ou le pire,est omniprésent dans notre histoire culturelle…<br /></p> <p>L’exposition du Musée dauphinois fait la démonstration que ses usages témoignent de la diversité des sociabilités rurales et citadines, le « vivre ensemble ». Chartreuse, génépi, absinthe, gentiane, Cherry et tant d’autres, tous ces spiritueux dont la renommée dépasse largement nos frontières, sont nés sur ce territoire et résultent d’une alchimie de la flore alpine et de savoirs ethnobotaniques hérités de longue date. Les systèmes productifs - monastiques, domestiques, artisanaux ou industriels - appartiennent à notre patrimoine agro-alimentaire alpin. Mais un patrimoine bien vivant puisque aujourd’hui, relancées par les sports d’hiver et le tourisme de montagne, les distilleries en Dauphiné et en Savoie constituent l’un des fleurons de l’économie régionale.<br /></p> <p>Alors que la première fabrique s’installe à La Côte Saint-André en 1705, de nouveaux distillateurs transforment l’eau pure et les céréales du Trièves ou du Vercors en un whisky de haute montagne…<br /></p> <p>Grâce aux collections rassemblées exceptionnellement (les liqueurs ont donné naissance à une riche culture iconographique et matérielle) et à la collaboration des entreprises et de spécialistes, l’exposition approfondit la connaissance de la culture des alcools, les innovations résultant de l’histoire du goût et l’évolution des modes de consommation au cours des siècles (alcoolisme et dangers pour la santé).<br /></p> <p>Hors les murs, l’exposition sera l’opportunité de découvrir le réseau des producteurs contemporains qui perpétuent ces savoir-faire ou renouvellent - à l’ère de la mixologie - l’univers des boissons. Une exposition à déguster sans modération ! »<br /></p> <h4>++Grenoble 1968. Les Jeux olympiques qui ont changé l'Isère<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 5 février 2018 au 7 octobre 2019<br /></h5> <p>« Le Département de l'Isère a célébré le 50e anniversaire des Jeux olympiques de Grenoble en 2018. En février 1968 en effet, Grenoble accueillait les Xe Jeux olympiques d'hiver. Les exploits des équipes françaises sont demeurés célèbres. Au-delà de l'événement sportif, la physionomie de la ville et de son territoire environnant a considérablement changé à la faveur de cette manifestation qui marque aussi l'installation du Musée dauphinois à Sainte-Marie d'en-Haut, son emplacement actuel. Tout en revenant sur la dimension sportive, l'exposition analyse les conséquences multiples de cet événement pour la région grenobloise.<br /> Deuxièmes jeux des Alpes françaises, après Chamonix (1924) et avant Albertville (1992), ils symbolisent un tournant dans l'histoire de l'olympisme moderne. Ils sont une démonstration des avancées techniques et participent au développement du territoire. Ils permettent à Grenoble de combler son retard en matière d'infra-structures, d'étendre son offre culturelle et favorisent l'essor des sports d'hiver en Isère. Ils ont laissé derrière eux des routes, des bâtiments et bien d'autres aménagements intégrés à la vie des Isérois aujourd'hui.<br /> De nombreux acteurs isérois, publics et privés, ont participé à la réalisation de l'exposition, mais aussi, bien sûr, le Comité international olympique et le Musée national du Sport. »<br /></p> <h4>+++ Expositions permanentes<br /></h4> <h4>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h4> <p>Parcours permanent<br /></p> <p>"En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br />"</p> <h4>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h4> <p>Exposition de longue durée<br /></p> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes. L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h4>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h4> <p>Exposition de longue durée<br /></p> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " ! Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, les 1er Janvier, 1er Mai et 25 décembre<br /> de 10h à 18h, du lundi au vendredi<br /> de 10h à 19h le samedi et le dimanche<br /></p> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h3>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Goulag<br /></h4> <pre></pre> <h5>jusqu'au 20/05/2019<br /></h5> <p>"Durant la période stalinienne - de la fin des années 1920 au début des années 1950 -, vingt millions de Soviétiques et plus d’un million d’étrangers sont passés par les « camps de travail correctif » ou les « villages spéciaux de peuplement » du Goulag. Quatre millions de détenus et de déportés, de toutes conditions sociales et de toutes générations, sont morts au cours de cette période. La répression du corps social s’est fortement atténuée après la mort de Staline, sans pour autant disparaître.<br /> La propagande du régime a longtemps occulté la réalité de cette répression. La lumière a été faite en Occident, surtout à partir des années 1970, grâce notamment aux témoignages de rescapés. L’ouverture progressive des archives soviétiques, à la chute de l’URSS en 1991, a permis aux historiens d’être au plus près de ce qu’a été le Goulag .<br /></p> <p>À travers des documents d’archives russes inédits et les photographies poignantes de Tomasz Kizny, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme est le premier musée en France à consacrer une exposition au Goulag.<br /> En partenariat avec l'Association Memorial International, le Centre mémorial de répression politique Perm-36 et Ouralpes"<br /></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin<br /> Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h<br /> Mardi de 13h30 à 18h<br /> Samedi et dimanche de 10h à 18h<br /></p> <p>Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /> L'entrée du Musée est gratuite<br /></p> <p>Une visite guidée gratuite est proposée le premier dimanche du mois à 14h30.<br /></p> <h3>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille<br /></h3> <aside><p></p></aside> <h4>+++ Collections permanentes :<br /></h4> <h4>L'Histoire à travers les œuvres d'art<br /></h4> <p>« Créé en 1983 par le Département de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis.<br /> Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre.<br /> Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.<br /> L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »<br /></p> <h4>+++ Exposition temporaire<br /></h4> <h4>Un peuple et sa Révolution<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 24 mai 2019 au 2 septembre 2019<br /></h5> <p>« La Révolution et c'est tant mieux n'appartient plus aux seuls historiens, autorisés à la raconter. La Révolution, et c’est encore plus heureux, n’est ni oubliée, ni morte.<br /> Elle est un sujet d’une vivacité rare, tant la production artistique des dernières années s’en est emparée pour inventer de nouveaux récits, pour proposer de nouvelles images, la réintroduisant dans la scène artistique et dans le champ de l’opinion publique. La Révolution est plus que jamais vivante. Le théâtre, le cinéma, les romans, la peinture et désormais la bande dessinée se sont saisis de 1789 et l’ont réinventé, offrant une narrativité nouvelle pour comprendre cet événement et lui proposer un sens nouveau, en ce début de XXIème siècle. »<br /> Au fil de planches originales, de carnets et d’esquisses, témoignages du travail des auteurs qui constituent un fragment d’une œuvre plus vaste : le 9ème art, l’exposition propose un voyage dans le temps. Les dessinateurs explorent la Révolution française à travers un graphisme remarquable, appuyé par des recherches qui offre une nouvelle lecture de l’évènement, centrée sur la description du peuple.<br /> « Mais les deux concepteurs de cette nouvelle vision de 1789, car c’en est une fort originale, ont saisi l’enjeu de l’ambition qu’ils s’étaient fixés : donner à voir comment un peuple devient révolutionnaire, ce qui est une tout autre affaire que se contenter de ronronner la énième histoire de la Révolution. Vous croyiez connaître l’année 1789… Tout l’art de Grouazel et Locard est de la réinventer, avec justesse, authenticité, avec persuasion. Deux cent trente ans après les faits, ils font revivre ces milliers de simples gens qui sont la chair et le sang de l’histoire comme au premier jour, avec leur imagination aussi, avec l’aide de la fiction sans doute, mais toujours au service du possible, du véridique.<br /> Révolution est la chronique passionnante des années où le vieux monde a basculé. »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai<br />) De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, du 22 décembre 2018 au 1er janvier 2019)<br /></p> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /> Le parc : fermé les mardis, et le 1er Mai.<br /> Accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.<br /> Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h3>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h3> <h4>L'exposition :<br /></h4> <h4>Papier peint, tout un art !<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 3 mai 2019 au 3 novembre 2019<br /></h5> <p>« L’exposition présentera de beaux exemples de papiers peints datant de la fin du 18e siècle jusque dans les années 1920. Ceux-ci témoignent de l’évolution des pratiques, des goûts et des modes dans ce domaine des arts décoratifs. Leur présentation s’articulera autour de trois grandes catégories de motifs : les fleurs, l’imitation du textile, l’ornement. Une partie plus technique évoquera le savoir-faire particulier que requiert la fabrication des papiers peints depuis le dessin jusqu’à l’impression.<br /> Papier peint, tout un art !<br /> L’exposition prend tout son sens quand on connaît l’intérêt des Bergès pour le papier. Fils de papetier et lui-même papetier, Aristide Bergès aime ce médium auquel il consacre sa vie d'industriel. Sa maison, devenue le musée, conserve sur ses murs un ensemble tout à fait exceptionnel de papiers peints de la fin du 19e siècle, issus des grandes manufactures françaises de cette période telles que Leroy, Grantil, la Société française de Papiers peints, mais aussi anglais comme en témoignent les papiers peints sanitaries présents. Trois ensembles de papiers peints Art nouveau se distinguent, arborant des motifs floraux très caractéristiques tels que la fleur de lotus et le pavot. »<br /></p> <p>Entée gratuite<br /> Audioguide gratuit<br /></p> <p>Le musée est ouvert :<br /> → Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /></p> <p>→ Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /></p> <p>Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h3>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent</h3> <p>38000 Grenoble)<br /></p> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011. Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /> Fermé les 1er Janvier, 1er Mai et 25 Décembre.<br /></p> <h3>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)<br /></h3> <h4>°°°Johan Barthold Jongkind (1819-1891)<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 15 juin 2019 30 septembre 2019<br /> Prolongée jusqu'au 21 octobre 2019<br /></h5> <p>"Le bicentenaire de la naissance du peintre hollandais Johan Barthold Jongking offre l’occasion de redécouvrir ses œuvres au musée Hébert, Département de l’Isère. L’artiste, qui a choisi la France pour vivre et pour peindre, a fait de nombreux et longs séjours en Isère, d’abord à Pupetières (Commune de Chabons) (de 1873 à 1877) puis à la Côte-Saint-André (de 1878 à 1891), où il est enterré. Il a trouvé dans la plaine de Bièvre, un terroir et une lumière que l’on retrouve dans nombre d’aquarelles. La liberté de son style et la fraîcheur des couleurs de celles-ci auront beaucoup contribué à confirmer son rôle de précurseur de l’impressionnisme." Très belle exposition !</p> <h4>°°° Grandeur nature. Dessins de Joost Swarte.<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 27 mars 2019 15 septembre 2019<br /> Prolongée jusqu'au 21 octobre 2019<br /></h5> <p>« À l’abri de ses murs, le jardin du peintre Hébert est un petit paradis pour les animaux. On ne les voit pas toujours, mais oiseaux, libellules, poissons, hérons, hérissons, lapins, écureuils, et parfois renards, comme beaucoup d’autres plus discrets, animent le paysage de leur présence. D’un trait de plume, le dessinateur Joost Swarte, a su fixer avec malice ces hôtes clandestins pour illustrer nos dépliants de sensibilisation. Des images que vous découvrirez en grand format et avec lesquelles vous êtes invités à jouer à l’occasion d’une promenade dans les jardins.<br /> Deux parcours :<br /> 1. Les images en grands formats sont proposées au fil des allées du jardin. Parmi celles-ci, l’une d’entre elle vous permet de réaliser vous-même le tableau que l’artiste est en train de peindre ; une autre vous propose une mise en couleur de votre choix. Enfin vous pourrez prêter votre tête à la mascotte du musée et prendre une photographie amusante.<br /> 2. Un jeu d’observation pour les enfants en 7 questions pour découvrir les différentes parties et les styles du jardin d’Hébert.<br /></p> <p>Cet illustrateur néerlandais de BD a inventé l’expression « ligne claire » pour définir le dessin de Hergé, donnant une postérité à ce style et entraînant dans son sillage des dessinateurs français. S’il a publié de nombreuses BD dans les années1970-80 (dont les « Coton et Piston » chez Casterman, pour les enfants), il s’exprime aussi avec talent dans la typographie, le design et l’architecture. Il participe  régulièrement à des revues belges, hollandaises, au New Yorker, plus sporadiquement à Libération. Il a réalisé des vitraux, un théâtre pour Harlem, sa ville, et la scénographie du musée Hergé à Louvain-La-Neuve en Belgique.<br /> À découvrir dans la boutique : Affiche, album de coloriage, gomme, boîte d’aquarelle, sac, réalisés par Joost Swarte pour le musée. »<br /></p> <h4>°°° A voir au Musée en collection permanente :<br /></h4> <h5>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /></h5> <p>« Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle. »<br /> Parmi ces œuvres :<br /> Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h,<br /> jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus<br /> l'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Fermeture 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.<br /> Particularité : Les salles d'exposition "De l'autre côté" <br /> sont ouvertes de 14h à 18h<br /> (tous les jours, sauf le mardi).<br /></p> <pre></pre> <h3>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h3> <h4>Sacré Berlioz ! Les images d'un iconoclaste<br /></h4> <pre></pre> <p>Exposition présentée jusqu'au 31 décembre 2018<br /></p> <pre></pre> <p>« Avec le développement de la photographie, les années 1850 voient l'art du portrait se transformer. Peu à peu, les miniaturistes tendent à disparaître au profit des ateliers de photographes qui se multiplient. L'image n'en perd pas pour autant sa dimension sacrée. Des photographes capturent à travers leur objectif les personnalités les plus diverses, du simple quidam aux grands de ce monde et aux artistes de renom. Ainsi, Nadar, Disdéri, Mayer et Pierson photographient toute une génération d'artistes en fixant à jamais à travers leurs objectifs la personnalité et l'âme de leurs sujets. Ces épreuves, et plus particulièrement les photos-cartes, témoignent non seulement de l'histoire de l'évolution d'une technique en révélant un véritable phénomène de société mais composent l'immense galerie des personnalités du XIXe siècle.<br /> Si tous souhaitent apparaitre sous leur meilleur jour, la presse satirique et les caricaturistes dévoilent quant à eux leurs travers en les brocardant à loisir. Ainsi, Cham, Etienne Carjat, Gustave Doré, Benjamin Roubaud, J. J. Grandville, Honoré Daumier et même Nadar apportent-ils à travers leurs charges un regard décalé et souvent iconoclaste qui pourtant, et paradoxalement, participe encore à la sacralisation des idoles. Car l'image, ce « double » dont parle Edgar Morin, « détient la force magique ». Il est l'image, « à la fois exacte et rayonnante d'une aura qui le dépasse - son mythe ».<br />  Hector Berlioz, comme tous les artistes de son temps, profite de la photographie naissante pour diffuser son portrait, son « double », auprès de ses contemporains. L'image venant ainsi compléter ses écrits et faire du « roman » un « mythe » que la presse satirique, dont les caricatures témoignent de l'incompréhension ou la désapprobation que suscitait souvent le génie novateur de Berlioz, participera involontairement à célébrer.<br /> L'exposition propose de retracer à partir de bon nombre de portraits et de caricatures du compositeur ou de ses pairs réalisés de leur vivant - images pieuses et images rieuses -l'émergence d'une nouvelle identité, à la croisée du réel, de l'imaginaire et du sacré. »<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) du 1er septembre au 30 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et du 1er juillet au 31 août tous les jours aux mêmes heures mardis inclus.<br /> Fermeture 1er janvier, 1er mai, 25 décembre .<br /></p> <h3>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles<br /></h3> <p>Depuis avril 2017, la Ville a engagé au Musée de la Viscose, un important chantier autour de ses collections et archives : inventaire, récolement, documentation, numérisation, informatisation, aménagement des réserves, ...<br /> En 2019, ce travail sera dirigé sur les collections du Musée Géo-Charles et concerne l’importante collection d’œuvres du 20ème siècle issue de la donation Géo-Charles, des nouvelles acquisitions contemporaines qui ont enrichi le Musée. Ce chantier des collections devrait durer jusqu'à la rentrée 2020. De ce fait, le Musée Géo-Charles ne sera plus accessible au public à partir du 31 janvier. Les actions pédagogiques en direction des scolaires seront maintenues.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est gratuit<br /></p> <p>Il est ouvert<br /> le 2ème week-end du mois : le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h<br /> le 3ème week-end du mois : samedi et dimanche de 14h à 18h<br /> Fermeture les jours fériés, entre Noël et le jour de l'an et du 1er au 31 août<br /></p> <h3>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h3> <h4>« 1119 – 2019 : 9 siècles d’histoire antonine<br /></h4> <p>2019 marque 9 siècles d’histoire avec la dédicace en 1119 du premier sanctuaire par le Pape Calixte II. A l’occasion de cet anniversaire exceptionnel, le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye s’associe au diocèse ainsi qu’à la commune et à l’office de tourisme Saint-Marcellin Vercors Isère pour une programmation particulièrement riche. Conférences, célébrations mais également animations diverses avec notamment un concert de l’Ensemble Vox in Rama autour des manuscrits conservés dans le trésor de l’église abbatiale. »<br /></p> <p>Jean Vinay s'expose à Morestel, à la Maison Ravier<br /> Véritable rétrospective de l’œuvre de l’artiste dauphinois, l’exposition est une invitation  à remonter le fil de sa vie depuis sa première découverte de Paris et son séjour en Afrique du Nord jusqu'aux dernières années à L'Albenc en Isère<br /></p> <h4>++ Expositions permanentes<br /></h4> <pre></pre> <h4>- Quand le parfum portait remède<br /> - Chroniques d'une abbaye<br /></h4> <p>Ouverture :<br /> Public individuel<br /> Du 5 mars au 11 novembre, les 8 et 9 décembre<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /></p> <p>En mars et avril et en septembre, octobre et novembre<br /> Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h<br /></p> <p>En mai et juin<br /> Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h<br /> et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /></p> <p>En juillet et août<br /> tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /></p> <p>Fermé les mardi et le 1er mai<br /></p> <p>Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication<br /> Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.<br /></p> <h3>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h3> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /></p> <p>Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h3>14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h3> <h4>+++ Alban de Chateauvieu « Milagros »<br /></h4> <h5>Du 7 mars au 11 mai 2019<br /></h5> <p>« Au travers de sa collection d’affichettes d’animaux perdus et d’ex-voto contemporains, Alban de Chateauvieux interroge les relations affectives intenses entre les individus, leurs animaux familiers et le paysage.<br /> Le 12 janvier 2007, Alban de Chateauvieux s’arrête en pleine rue devant une petite affichette portant ces quelques mots tracés à la craie bleue « PERDU PIGEON BLANC », suivis d’un numéro de téléphone auquel il manque un chiffre. Ce petit papier suspendu à son unique morceau de scotch, fut une révélation pour lui. Depuis, il collecte au fil de ses voyages des affichettes d’animaux perdus.<br /> Cette exposition honore des animaux disparus dont la vie singulière a compté et dont l’absence en révèle l’importance affective. Ils sont tous clairement individualisés et porteurs de qualités singulières, l’un beau, affectueux ou tendre, l’autre complice, fiable, drôle ou fidèle. »<br /></p> <h4>+++ Robert Proch et Augustine Kofie Graffuturisme<br /></h4> <h4>Dans le cadre du street art festival Grenoble-Alpes 2019<br /></h4> <h5>Du 28 mai au 6 juillet 2019<br /></h5> <p>Cette année, le Vog accueille l’exposition « Graffuturisme » de Robert Proch, artiste polonais né en 1986 et Augustine Kofie artiste californien né en 1973. Ces deux peintres sont réunis autour du mouvement émergent le « graffuturisme ». Les artistes de cette nouvelle mouvance ont une pratique artistique de rue mais aussi d’atelier. Ils s’intéressent à la gestuelle, l’énergie et la dynamique des formes du « graffiti », en s’émancipant de la lettre et s’inspirent des mouvements cubistes, futuristes ou encore de l’abstraction géométrique.<br /> Robert Proch cherche à réduire ses sujets à leur essence, engageant ainsi son travail vers l’abstraction. L’artiste s’exprime à travers la couleur, la géométrie et la musique pour refléter une société bouleversée par les évolutions technologiques et digitales.<br /> Augustine Kofie construit ses œuvres tel un dialogue entre l’architecture, les formes typographiques, l’iconographie des années 60, la musique contemporaine et le street-art. Il construit ses collages et assemblages par couches superposées et forme ce qu’il considère comme son appréciation du passé et sa vision du futur.<br /></p> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h, entrée gratuite<br /></p> <h3>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h3> <h4>Le cabinet Rembrandt au couvent Sainte-Cécile – Grenoble<br /></h4> <p>« Le cabinet Rembrandt est un espace dédié à l’exposition de l’une des plus belles collections privées au monde de gravures de Rembrandt, appartenant au Fonds Glénat. Ces œuvres sur papier d’une extrême fragilité car sensibles à la lumière sont présentées tour à tour, jamais plus d’une trentaine en même temps. Le cabinet Rembrandt sera ainsi toujours en mouvement. La présentation de ces œuvres de plus de 350 ans est complétée d’un dispositif numérique permettant d’appréhender le génie et la technique de Rembrandt.<br /> Le cabinet Rembrandt a été envisagé comme un lieu accueillant et chaleureux qui incarne l’artiste mais aussi les valeurs de partage, de transmission et d’innovation du fonds Glénat pour le patrimoine et la création. Il est installé dans le parloir des nonnes du couvent Sainte-Cécile : ces grilles du XVIIe siècle marquent la frontière entre la vie cloîtrée des nonnes et la liberté du visiteur extérieur. Les familles, généreuses donatrices de la vie du couvent, étaient conviées à venir visiter leurs parentes dans le cadre strict du parloir. L’univers religieux fait écho à l’éducation religieuse de Rembrandt et à nombre d’œuvres présentées.<br /> Qu’est-il donné à voir aux visiteurs du cabinet Rembrandt ?<br /> • Trente-six gravures de la collection du Fonds Glénat<br /> • Un film pour mieux comprendre le travail de Rembrandt sous forme d’interview de Ger Luijten, directeur de la Fondation Custodia<br /> • Un dispositif digital donnant les clés pour comprendre la technique de la gravure mais aussi créer et imprimer sa propre gravure<br /> • Un dispositif sur tablettes présentant une relecture digitale de cinq gravures de Rembrandt »<br /></p> <h5>À partir du 18 avril 2019<br /></h5> <p>Du mardi au samedi – De 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30<br /></p> <p>Entrée 7 € / Étudiants 5 € / – 13 ans gratuit<br /> Fermeture estivale du 28 juillet au 19 août 2019<br /> Réouverture le mardi 20 août 2019<br /></p> <pre></pre> <h3>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h3> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <p>« À l’occasion des 60 ans du legs de la collection, l’exposition permanente du musée Mainssieux a été redéployée. Le parcours propose une présentation épurée d’œuvres où, de salle en salle, vous découvrirez sa collection, sa formation, ses passions et ses voyages.<br /></p> <p>Pour cet événement, l’identité visuelle du Musée a été redéfinie avec la participation de l’artiste voironnaise Stéphanie Miguet. Dès le hall d’accueil, ses silhouettes découpées inspirées des motifs sur papier en vogue au XVIIe et XIXe siècle évoquent un « Album de souvenirs » de Lucien Mainssieux créé à partir de photos personnelles et archives conservées.<br /></p> <p>Cette exposition permanente n’a pas été conçue comme une fin en soi, mais comme un point de départ. Une rotation lente des œuvres permettra régulièrement de renouveler le regard sur une collection et un artiste multi facette, grâce aux œuvres en réserve ou prêtées par d’autres musées.<br /></p> <p>Salle 1 : Mainssieux collectionneur<br /> « Un artiste ambitionnant une expression universelle doit être collectionneur ». L. Mainssieux<br /> Il commence très jeune à acheter des œuvres anciennes ou celles d’amis. Au fil des années, sa collection s’enrichit et ses goûts s’affirment. Sa passion pour les maîtres du XIXe siècle s’exprime avec Corot, Courbet, Ravier, Carrand… Il nouera également de profondes amitiés avec ses contemporains qu’il collectionne : Flandrin, Dunoyer de Segonzac, Lewitska, Marchand, Marval….<br /></p> <p>Salle 2 : un voironnais à Paris<br /> Lucien Mainssieux se forme auprès des peintres François-Joseph Girot et Jules Flandrin eux-mêmes anciens élèves de Gustave Moreau. Ses premières œuvres affichent une certaine innocence, la touche est réaliste et académique. Convaincu du potentiel de son élève, Jules Flandrin le pousse à rejoindre Paris. Lucien Mainssieux évolue au milieu d’artistes comme : Picasso, Matisse, Derain, Marquet... Cette effervescence artistique influence considérablement sa peinture et fait naitre des amitiés solides.<br /></p> <p>Salle 3 : une vie entre peinture et musique<br /> Très tôt, Lucien Mainssieux plonge dans l’univers de la musique par l’intermédiaire de sa mère pianiste. Il jouera du violon et de l’alto sous la baguette de grands chefs tel Stravinski ou Weingartner. Dès 1919, il sera également critique musical pour le journal « Le crapouillot - arts, lettres et spectacles ». Lucien Mainssieux peindra ses amis musiciens, comme « le violoniste Lilien » et les instruments prendront une place privilégiée dans ses tableaux.<br /></p> <p>Salle 4 : Mainssieux et la Méditerrannée<br /> En 1910, Lucien Mainssieux entame son « Grand tour » d’Italie, il a alors 25 ans. Il séjourne essentiellement à Rome complétant sa formation au contact d’un prestigieux passé. Ses carnets, croquis et autres dessins témoins de ses déplacements, montrent une grande liberté et souplesse de style. Sous la lumière d’Italie, bien différente de celle du Dauphiné, il développe une peinture faite de simplifications et de tons modulés.<br /> En 1920, la visite de l’atelier de Renoir à Cagnes bouleverse l’artiste. Baigné sous la lumière de la Méditerranée, il retrouve la technique de ses premières études au temps de son maître Girot. Il abandonne la pâte épaisse et massive et joue alors sur la transparence et la clarté de la touche.<br /> Un an plus tard, il part en Afrique du Nord. La découverte d’une autre culture et de paysage aride inondé de lumière l’influence considérablement.<br /> L’utilisation de couleurs plus chaudes, le travail particulier des ambiances et une touche plus vacillante et ondulée composent les œuvres plus classiques de cette période. »<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée libre.<br /></p> <pre></pre> <p>Musée est ouvert de mai à septembre de 14h à 18h, et d'octobre à avril de 14h à 17h, tous les jours sauf le lundi.<br /> Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai 11 novembre et 25 décembre.<br /></p> <pre></pre> <h3>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h3> <h4>++ Exposition temporaire<br /></h4> <h4>Jean Vinay (1907-1978) – Rétrospective –<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 24 mars au 30 juin 2019<br /></h5> <p>Prêt exceptionnel du Département de l’Isère / Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye<br /> « Le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye possède une riche collection d’œuvres du peintre Jean Vinay. Cette saison, une sélection d’œuvres sera présentée à la Maison Ravier. Véritable rétrospective de l’œuvre de l’artiste dauphinois, l’exposition est une invitation à remonter le fil de sa vie depuis sa première découverte de Paris, son séjour en Afrique du Nord, jusqu’aux dernières années à L’Albenc en Isère. »<br /></p> <h4>++ François Auguste RAVIER<br /></h4> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.<br /> C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895. Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <p>Horaires<br /> du mercredi au dimanche de 14 H  à 18 H, jours fériés compris.<br /> Fermeture hebdomadaire le lundi, mardi et le 1er mai .<br /></p> <p>Prix d'entrée 6 euros<br /> Prix réduit 5 euros pour les plus de 60 ans<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans</p> Souvenirs de voyage, La collection Antoine de Galbert urn:md5:661f0d18358fb5df58d89dc2e1af72f3 2019-05-06T17:35:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>Musée de Grenoble<br /></h3> <h4>du 27 avril au 28 juillet 2019<br /></h4> <p>Il était une fois … un collectionneur grenoblois, du nom de Antoine de Galbert.<br /> D'une galerie grenobloise à une galerie parisienne, son parcours a été jalonné de rencontres et de coups de cœur.<br /> C'est ainsi qu'au fil des ans, il s'est constitué une collection moderne riche et variée.<br /> Le Musée de Grenoble a voulu honorer en lui le collectionneur, et lui a ouvert ses portes pour qu'il puisse partager avec sa ville d'origine et ses habitants des œuvres qui comptent beaucoup pour lui.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Antoine_de_Galbert_s.jpg" alt="Antoine de Galbert.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Antoine de Galbert.jpg, mai 2019" /> Il faut dire qu'Antoine de Galbert, avec sa galerie parisienne, a marqué le paysage artistique français par ses choix.<br /> Il a collectionné 1500 pièces, à travers le monde, et avec une grande liberté de choix.<br /> ( "Je n'aime pas jeter" 2015 Acrylique et objets divers sur bois, Crédit photographique : Célia Pernot/Ben Vautier/ADAGP, Paris 2019)</p> <p>Le parcours imaginé par Antoine de Galbert nous offre un véritable voyage au cœur de la création artistique et de la sensibilité particulière d'un collectionneur :<br /> engagement sincère et authentique, liberté extrême dans les choix, faisant fi des chapelles et de leurs codes : un véritable regard personnel, au hasard des rencontres d’œuvres et d'artistes, souvenirs de voyage.<br /> « A rebours d'une vision parfois austère et aseptisée de l'art contemporain, sa collection n'hésite pas à faire dialoguer l'art conceptuel et les cultures populaires, les tenants de l'art brut et les artistes émergents. »<br /> L'exposition « Souvenirs de voyage »se déploie en 17 salles abordant chacune un sujet particulier, de la notion de « collection » à « l'obsession de la mort ou du dernier voyage », en passant par « les bâtisseurs de l'imaginaire », « Conceptuels ? », « Action », « De Belgica », « Nous sommes devenus riches parce que nous sommes devenus pauvres », « Britisch Kitsch », « « Foli(e)s », « Figures du corps », « Anthony Mc Call », « Classiques », « Cosmos », « Nature », « Beauté insensée ».<br /> Dans chaque salle, les œuvres se répondent, dialoguent entre elles, se complètent.<br /> Humour, dérision, sensibilité, folie, extravagance, etc … on ne peut qu'éprouver d'une salle à l'autre des sensations fortes, diverses, contradictoires. Sous un jour nouveau, laissant tout préjugé à l'extérieur du Musée, on déambule, regarde, s'étonne, se questionne, s'intéresse, sourit, se pose des questions, s'interroge, recule parfois …<br /> Peintures, photographies, sculptures, vidéos, l'art est multiple et forme un tout.<br /> D'une salle à l'autre, on découvre le « monde artistique » d'Antoine de Galbert.<br /> C'est un monde parfois poétique, parfois très dérangeant, parfois émouvant, qu'Antoine de Galbert nous fait partager, allant du conceptuel au figuratif, selon ses inspirations et ses coups de cœur, faisant se côtoyer les grandes figures de l'art moderne, la jeune génération, l'art brut, ou encore les objets ethnographiques.<br /> De grands sujets contemporains y sont abordés, de l'homosexualité blanche dans une Afrique du Sud noire et violente (vidéo de Stevens Cohen), à la folie (maladie mentale), en passant par la dégénérescence du monde (Arnulf Rainer, Ben, Jürgen Klauke) , aux transformations du corps (Mathieu Briand, André Kertesz) , aux battements du cœur de Boltanski, à la poésie du cosmos (Franck Elmore Ross) …<br /> C'est un vrai voyage auquel nous convient le Musée de Grenoble et Antoine de Galbert, laissez vous guider, d'une salle à l'autre, sans à priori, sans préjugé, parmi des œuvres venant du monde entier, et ainsi découvrir et partager le temps d'une visite, le monde si particulier d'Antoine de Galbert. L'exposition est présentée au Musée de Grenoble jusqu'au 28 Juillet 2019.<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h30<br /> Il se situe 5 place Lavalette, à Grenoble<br /> Plein tarif 8 euros<br /> Tarif réduit 5 euros<br /> Gratuit pour les moins de 26 ans, pour les détenteurs de la carte d'abonnement, et pour tous le premier dimanche du mois.</p> Expositions en Isère Automne 2018 - Hiver 2019 urn:md5:895d33e7275e47663074c3b835eee23c 2018-11-25T18:55:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Servir les Dieux d’Égypte – Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d'Amon à Thèbes<br /></h4> <pre></pre> <h5>Jusqu'au 27 janvier 2019<br /></h5> <p>« La rentrée 2018 au musée de Grenoble est marquée par une exposition événement consacrée à l’Égypte antique, organisée avec le musée du Louvre.<br /> Elle propose une plongée archéologique dans la puissante ville de Thèbes il y a 3000 ans. Foyer du culte d’Amon, roi des dieux, la cité se déploie autour du temple de Karnak, le plus grand d’Égypte où les “divines adoratrices, chanteuses et prêtres” jouent un rôle majeur. Loin du faste des pharaons et des grandes pyramides, c’est une autre Égypte tout aussi mystérieuse et captivante qu’offre à voir cette exposition.<br /> Organisée avec le musée du Louvre . »<br /></p> <p>Horaires :<br /> Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /> Nocturne exceptionnelle de l'exposition temporaire tous les vendredis jusqu'à 20h30 <br /></p> <p>Fermé les 1er janvier, 1er mai net 25 décembre<br /> Fermeture à 17h30 les 24 et 31 décembre<br /></p> <p>Tarifs :<br /> Plein tarif exposition et collections : 10 €<br /> Tarif réduit*: 7 €<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /></p> <p>Entrée gratuite*:<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h3>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Pamina de Coulon , Gabrielle Boulanger,<br /></h4> <pre></pre> <h5>jusqu'au 31 décembre 2021<br /></h5> <h4>Chloé Delaume, Birgitta Ralston et Alexandre Bau<br /></h4> <h5>jusqu'au 31 décembre 2020<br /></h5> <h4>Artistes associé(e)s<br /></h4> <p>Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h<br /></p> <p>Plein tarif 4€<br /> Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).<br /> Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes.<br /></p> <pre></pre> <h3>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Exposition temporaire :<br /></h4> <h4>Montagne et paysage dans l'estampe japonaise<br /></h4> <h5>jusqu'au 31 mars 2019 <br /></h5> <p>« À l'occasion de l’événement national « Japonismes 2018 : les âmes en résonance » marquant le 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, et le 150e anniversaire de l’ère Meiji, le Musée de l’Ancien Évêché présente à partir du 8 décembre 2018 une exposition exceptionnelle : « Montagne et paysage dans l’estampe japonaise ». La production d’estampes durant la période Edo (1600-1868) recèle des trésors incroyables. Parmi les différents thèmes (le théâtre, les courtisanes, la faune et la flore…), les œuvres illustrant le paysage abondent et nous émerveillent par leur poésie. À travers la présentation d’une centaine d’estampes de la main des plus grands maîtres, tels que Hiroshige et Hokusai, l’exposition nous entraîne sur les routes du Japon sublimées par ces virtuoses de la couleur et de la composition. Cette exposition s'inscrit dans la programmation Année du Japon en Isère portée par le Département de l'Isère ».<br /></p> <p>Exposition permanente :<br /> la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.<br /> Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <pre></pre> <p>l'entrée est gratuite.<br /></p> <h3>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>+++Des samouraïs au kawaii, histoire croisée du japon et de l’occident<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 25/10/2018 au 24/06/2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« À l'occasion de la double commémoration du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon et du 150e anniversaire de l'ère Meiji, le Département a déclaré 2018 Année du Japon en Isère. Cette décision s'inscrit dans la programmation culturelle Japonisme 2018 : les âmes en résonance, proposée par le ministère des Affaires étrangères. L'exposition présentée par le Musée dauphinois explore les relations tissées entre le Japon et l'Occident - et notamment la France - de la première rencontre en 1543 jusqu'à nos jours. Elle évoque les influences réciproques, les ruptures et les métissages engendrés par cette histoire croisée ».<br /></p> <h4>+++ White Rain – Gilles Balmet<br /></h4> <h5>Du 15/09/2018 au 03/12/2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« Gilles BALMET expérimente, dans ses ateliers de Paris et de Grenoble, de nouveaux modes de création de peintures et de dessins, mêlant abstraction de la matière et processus picturaux ou proposant des espaces paysagers inédits jouant sur l'ambiguïté avec la photographie. Il crée des œuvres réalisées à partir de protocoles précis qui laissent une place à l'aléatoire et à sa maîtrise. L'aspect gestuel, chorégraphique ou performatif de son travail est prépondérant : ses mouvements, délicats et précis ou physiques et plus relâchés, jouant avec l'aléatoire, conditionnent parfois sur de très grands formats la répartition des formats la répartition des matières picturales ou d'encrages réalisés dans des bacs ou des piscines.<br /> L'exposition WHITE RAIN emprunte son titre à une série d'œuvres sur papier composée d'images obtenues par trempages successifs et alternatifs des parties hautes et basses dans des bains de lavis d'encre, en subissant simultanément des apports de peinture acrylique à la bombe. Le subtil hasard contrôlé des mouvements de la matière parachève l'œuvre. Un pendant en négatif, issu de la série Black Rain, complète l'ensemble.<br /> L'exposition présente aussi une série d'œuvres récentes inédites en couleur comme les Waterfalls Hybrid ou encore les Double Waterfalls Minimal. D'autres œuvres de très grand format de la série Silver reliefs, obtenues par trempage de grandes feuilles de papier dans des bains de peinture acrylique argentée ou encore d'autres pièces de l'ensemble Silver mountains, jouant sur l'ambiguïté avec la photographie de paysage, s'ajoutent à la série. Des œuvres très récentes, les Ink landscapes, dessins à l'encre de Chine réalisés directement à la main à l'aide d'une sorte de pinceau de papier froissé inventé par l'artiste sont aussi présentées ainsi qu'un ensemble de trois œuvres réalisées sur papier washi en 2010 à la Villa Kujoyama de Kyoto au Japon.<br /> L'art du partage est cette année la thématique choisie pour les Journées européennes du patrimoine et reprise pour la Biennale Saint-Laurent. Quoi de plus généreux que d'offrir à un public de spécialistes et d'amateurs d'art contemporain de nouvelles œuvres ? Créer quelquefois la surprise et déstabiliser le public par de nouveaux processus appliqués à la peinture et au dessin. Voici quelques-unes des missions de l'artiste. Le plaisir du partage, de la révélation des œuvres et de l'élaboration des expositions est au cœur du travail de l'artiste qui donne alors une existence sociale à son travail en dehors de l'atelier.<br /> Gilles BALMET est né en 1979 à Grenoble. Il est diplômé de l'École supérieure d'art de Grenoble en 2003. Il vit et travaille à Paris depuis 2004. Il a déjà réalisé plus d'une dizaine d'expositions personnelles dans des centres d'art contemporain, en musées et en galeries. Il a été un des nominés au prix Ricard en 2006. En 2010, il a séjourné six mois à Kyoto et dans le reste du Japon. Il a exposé son travail en France et à l'étranger. Au Musée du Petit Palais à Paris, au Musée Géo-Charles à Échirolles, à la Fondation d'entreprise Ricard ou au Palais de Tokyo à Paris, au Musée Régional d'art contemporain de Sérignan, à la Panacée de Montpellier, à l'Institut Franco-Japonais du Kansaï de Kyoto ou encore dans une program-mation vidéo à Los Angeles. Il est professeur de peinture et de dessin aux Beaux-arts de Montpellier depuis 2012.<br /> Gilles BALMET travaille depuis 2008 avec la galerie Dominique Fiat à Paris où il a réalisé en 2016 sa quatrième exposition personnelle : Under the Cherry Moon. Il a réalisé l'œuvre monumentale Silver mountains pour le Hall d'accueil de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine de Charenton-le-Pont au sud-est de Paris. Son travail estprésent dans de nombreuses collections publiques et privées. »<br /></p> <h4>+++Grenoble 1968. Les Jeux olympiques qui ont changé l'Isère<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 06/02/2018 au 07/01/2019<br /></h5> <pre></pre> <p>« « Le Département de l'Isère célèbre en 2018 le 50e anniversaire des Jeux olympiques de Grenoble. En février 1968 en effet, Grenoble accueillait les Xes Jeux olympiques d'hiver. Les exploits des équipes françaises sont demeurés célèbres. Au-delà de l'événement sportif, la physionomie de la ville et de son territoire environnant a considérablement changé à la faveur de cette manifestation qui marque aussi l'installation du Musée dauphinois à Sainte-Marie d'en-Haut, son emplacement actuel. Tout en revenant sur la dimension sportive, l'exposition analyse les conséquences multiples de cet événement pour la région grenobloise.<br /> Deuxièmes jeux des Alpes françaises, après Chamonix (1924) et avant Albertville (1992), ils symbolisent un tournant dans l'histoire de l'olympisme moderne. Ils sont une démonstration des avancées techniques et participent au développement du territoire. Ils permettent à Grenoble de combler son retard en matière d'infra-structures, d'étendre son offre culturelle et favorisent l'essor des sports d'hiver en Isère. Ils ont laissé derrière eux des routes, des bâtiments et bien d'autres aménagements intégrés à la vie des Isérois aujourd'hui.<br /> De nombreux acteurs isérois, publics et privés, ont participé à la réalisation de l'exposition, mais aussi, bien sûr, le Comité international olympique et le Musée national du Sport ».<br /></p> <h4>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h4> <h5>Parcours permanent<br /></h5> <pre></pre> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h4>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.<br /> L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h4>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, du 1er septembre au 31 mai, de 10h à 19h, du 1er juin au 31 août.<br /></p> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h3>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Goulag<br /></h4> <pre></pre> <h5>jusqu'au 20/05/2019<br /></h5> <p>Durant la période stalinienne - de la fin des années 1920 au début des années 1950 -, vingt millions de Soviétiques et plus d’un million d’étrangers sont passés par les « camps de travail correctif » ou les « villages spéciaux de peuplement » du Goulag. Quatre millions de détenus et de déportés, de toutes conditions sociales et de toutes générations, sont morts au cours de cette période. La répression du corps social s’est fortement atténuée après la mort de Staline, sans pour autant disparaître.<br /> La propagande du régime a longtemps occulté la réalité de cette répression. La lumière a été faite en Occident, surtout à partir des années 1970, grâce notamment aux témoignages de rescapés. L’ouverture progressive des archives soviétiques, à la chute de l’URSS en 1991, a permis aux historiens d’être au plus près de ce qu’a été le Goulag .<br /></p> <p>À travers des documents d’archives russes inédits et les photographies poignantes de Tomasz Kizny, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme est le premier musée en France à consacrer une exposition au Goulag.<br /> En partenariat avec l'Association Memorial International, le Centre mémorial de répression politique Perm-36 et Ouralpes<br /></p> <pre></pre> <p>Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin<br /> Lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h<br /> Mardi de 13h30 à 18h<br /> Samedi et dimanche de 10h à 18h<br /></p> <p>Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite<br /></p> <p>Une visite guidée gratuite est proposée le premier dimanche du mois à 14h30.<br /></p> <h3>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h3> <h4>+++ les collections permanentes :<br /></h4> <h4>L'Histoire à travers les œuvres d'art<br /></h4> <p>« Créé en 1983 par le Département de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis. Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre. Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.<br /> L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »<br /></p> <h4>+++Il n'y a pas d'exposition temporaire actuellement<br /></h4> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)<br /> De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, du 22 décembre 2018 au 1er janvier 2019)<br /></p> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /></p> <p>Le parc : fermé les mardis, et le 1er Mai.<br /> Accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.<br /></p> <p>Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h3>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h3> <h4>L'exposition :<br /> « Alfons Mucha et les Bergès, une amitié", présentation revisitée »<br /></h4> <h5>jusqu'au 3 février 2019<br /></h5> <p>« Comme de nombreux industriels à la fin du XIXe siècle, Aristide Bergès et sa famille entretiennent un lien privilégié avec l'art de leur époque. L'Art nouveau est ainsi à l'honneur dans la maison à travers les décors, les papiers peints qui couvrent les murs et, de façon inattendue, avec plusieurs œuvres d'Alfons Mucha, chef de file de ce mouvement artistique et ami des Bergès.<br /> On ne connaît pas les circonstances précises qui amènent la famille à rencontrer Alfons Mucha. Maurice Bergès, fils cadet d'Aristide et peintre à ses heures, est sans doute à l'origine de ce rapprochement.<br /> A travers le prisme de l'amitié, l'exposition offre un nouvel éclairage sur cet artiste. Sa relation avec les Bergès témoigne d'une époque où monde de l'industrie et des arts sont intimement liés. Outre des œuvres inédites issues des collections du musée, près d'une vingtaine d'affiches ayant fait la renommée internationale de ce maître de l'Art nouveau sont présentées, notamment grâce au prêt de la bibliothèque Forney à Paris.<br /> L'exposition « Alfons Mucha et les Bergès : une amitié » puise sa singularité dans cette histoire intimiste et insolite.<br /> Face au succès rencontré par l'exposition depuis son ouverture et malgré le départ, pour raisons de conservation, des affiches et documents originaux prêtés par la bibliothèque Forney à Paris.<br /> La partie « Alfons Mucha, maître de l'affiche » est revisitée grâce aux fac-similés de 13 nouvelles affiches, issues du fonds Forney et du musée Carnavalet à Paris.<br /> L'occasion de découvrir l'exposition pour ceux qui ne l'ont pas encore vue ou de poursuivre l'exploration de l'art de Mucha pour ceux que l'Art nouveau fascine. »<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite<br /></p> <p>et le musée est ouvert :<br /></p> <p>Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /></p> <p>Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>Pendant toute la durée de l'exposition "Mucha et les Bergès, une amitié", ouverture exceptionnelle du musée les jours fériés de 10h à 17h30 :<br /> Jeudi 1er novembre<br /> Dimanche 11 novembre<br /></p> <h3>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent</h3> <p>38000 Grenoble)<br /></p> <pre></pre> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /> Fermé les 1er Janvier, 1er Mai et 25 Décembre.<br /></p> <h3>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)<br /></h3> <h4>« Dans le cadre de « l'année du Japon en Isère »<br /></h4> <h5>°°° À l'occasion de la double commémoration du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon et du 150e anniversaire de l'ère Meiji,<br /></h5> <p>Au musée Hébert, du 23 décembre 2018 au 25 mars 2019<br /> le Département de l'Isère s'inscrit dans la programmation culturelle Japonisme 2018 : les âmes en résonance du Ministère des Affaires étrangères et déclare 2018 - Année du Japon en Isère.<br /> Esprit Japon, carte blanche à Martine Rey<br /> Une exposition autour du dialogue entre les cultures des deux pays présentant des artistes vivants japonais et français. »<br /></p> <h5>°°° A voir au Musée en collection permanente :<br /></h5> <pre></pre> <p>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> « Les collections présentées par le musée Hébert de La Tronche sont constituées d'œuvres de jeunesse, du fonds d'atelier et des tableaux rachetés par Gabrielle Hébert, la femme de l'artiste. Elles sont enrichies de dépôts des musées nationaux, du musée du Louvre, des musées de Marseille et de Grenoble. Associées aux nombreux souvenirs d'Hébert, ainsi qu'aux œuvres de ses contemporains et de ses élèves, aux meubles et objets décoratifs hérités ou collectionnés par lui, elles offrent une vision intimiste d'un peintre académique ayant traversé le XIXe siècle. »<br /></p> <p>Parmi ces œuvres :<br /> Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi, l'entrée est gratuite.<br /> Fermeture 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.<br /></p> <p>Particularité : Les salles d'exposition "De l'autre côté"<br /> sont ouvertes de 14h à 18h<br /> (tous les jours, sauf le mardi).<br /></p> <pre></pre> <h3>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h3> <h4>Sacré Berlioz ! Les images d'un iconoclaste<br /></h4> <pre></pre> <h5>Exposition présentée jusqu'au 31 décembre 2018<br /></h5> <pre></pre> <p>« Avec le développement de la photographie, les années 1850 voient l'art du portrait se transformer. Peu à peu, les miniaturistes tendent à disparaître au profit des ateliers de photographes qui se multiplient. L'image n'en perd pas pour autant sa dimension sacrée. Des photographes capturent à travers leur objectif les personnalités les plus diverses, du simple quidam aux grands de ce monde et aux artistes de renom. Ainsi, Nadar, Disdéri, Mayer et Pierson photographient toute une génération d'artistes en fixant à jamais à travers leurs objectifs la personnalité et l'âme de leurs sujets. Ces épreuves, et plus particulièrement les photos-cartes, témoignent non seulement de l'histoire de l'évolution d'une technique en révélant un véritable phénomène de société mais composent l'immense galerie des personnalités du XIXe siècle.<br /></p> <p>Si tous souhaitent apparaitre sous leur meilleur jour, la presse satirique et les caricaturistes dévoilent quant à eux leurs travers en les brocardant à loisir. Ainsi, Cham, Etienne Carjat, Gustave Doré, Benjamin Roubaud, J. J. Grandville, Honoré Daumier et même Nadar apportent-ils à travers leurs charges un regard décalé et souvent iconoclaste qui pourtant, et paradoxalement, participe encore à la sacralisation des idoles. Car l'image, ce « double » dont parle Edgar Morin, « détient la force magique ». Il est l'image, « à la fois exacte et rayonnante d'une aura qui le dépasse - son mythe ».  Hector Berlioz, comme tous les artistes de son temps, profite de la photographie naissante pour diffuser son portrait, son « double », auprès de ses contemporains. L'image venant ainsi compléter ses écrits et faire du « roman » un « mythe » que la presse satirique, dont les caricatures témoignent de l'incompréhension ou la désapprobation que suscitait souvent le génie novateur de Berlioz, participera involontairement à célébrer.<br /> L'exposition propose de retracer à partir de bon nombre de portraits et de caricatures du compositeur ou de ses pairs réalisés de leur vivant - images pieuses et images rieuses -l'émergence d'une nouvelle identité, à la croisée du réel, de l'imaginaire et du sacré. »<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) du 1er septembre au 30 juin de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, et du 1er juillet au 31 août tous les jours aux mêmes heures mardis inclus.<br /></p> <p>Fermeture 1er janvier, 1er mai, 25 décembre .<br /></p> <h3>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles<br /></h3> <h4>Exposition permanente :<br /></h4> <p>Musée de France, il abrite les collections et archives reçues en donation par Mme Lucienne Géo-Charles en 1982. Un patrimoine unique du XXème siècle sur l'art, le sport, la littérature compose ce musée singulier, témoin d'un amateur d'art sportif et ancré dans son temps.<br /></p> <pre></pre> <h4>Pas d'exposition temporaire actuellement<br /></h4> <p>Le Musée est gratuit<br /></p> <p>Il est ouvert<br /> le 2ème week-end du mois : le samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le dimanche de 14h à 18h<br /> le 3ème week-end du mois : samedi et dimanche de 14h à 18h<br /> Fermeture les jours fériés, entre Noël et le jour de l'an et du 1er au 31 août<br /></p> <pre></pre> <h3>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h3> <h4>++ Expositions temporaires<br /></h4> <h4>++ Expositions permanentes<br /></h4> <pre></pre> <p>- Quand le parfum portait remède<br /></p> <p>- Chroniques d'une abbaye, à partir du 10 juillet 2016<br /></p> <p>Ouverture :<br /> Public individuel<br /> Du 5 mars au 11 novembre, les 8 et 9 décembre<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /></p> <p>En mars et avril et en septembre, octobre et novembre<br /> Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h<br /></p> <p>En mai et juin<br /> Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h<br /> et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /></p> <p>En juillet et août<br /> tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /></p> <p>Fermé le 1er mai<br /></p> <p>Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication<br /></p> <p>Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.<br /></p> <h3>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h3> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /></p> <p>Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h3>14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h3> <h4>Julien Beneyton<br />   Retour vers le futur<br /></h4> <h5>29 novembre – 02 février 2019<br /></h5> <p>« Artiste témoin de son temps, passionné par le portrait, Julien Beneyton peint des hommes et des femmes dans leur environnement. Ses tableaux mettent en avant la culture populaire avec un certain réalisme social et une volonté de respecter la dignité de chacun de ses sujets.<br /> En un clin d’œil générationnel, l’exposition Retour vers le futur présente un panorama sur vingt ans de différentes périodes, lieux, voyages, atmosphères et projets de l’artiste. Les thématiques qui l’ont poussé à peindre sont restées, mais il assume ici l’évolution de son style en faisant cohabiter des œuvres anciennes et récentes.<br /> Loin de porter un jugement, Julien Beneyton propose un état des lieux de la société contemporaine. Avec un regard critique, humaniste et un souci obsessionnel pour les détails, il nous montre un voyage dans le temps. »<br /></p> <p>Vernissage le 29 novembre 2018 à 18h30<br /></p> <p>fermé actuellement<br /> Réouverture le 29 novembre<br /></p> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h,<br /></p> <pre></pre> <p>entrée gratuite<br /></p> <h3>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h3> <h4>Allons voir la mer avec Doisneau<br /></h4> <h5>du 17/10/2018 au 19/01/2019 de 11 h 00 à 18 h 00<br /></h5> <pre></pre> <p>« De Boulogne à Menton, en passant par Le Havre, Deauville, Le Guilvinec, La Turballe, La Baule, Les Sables-d’Olonne, l’Île de Ré, Saint-Jean-de-Luz, Marseille, Toulon ou Saint-Tropez… Allons voir la mer avec Doisneau est une promenade en bord de mer, de plages en ports et jusque sous l’eau, en compagnie de marins pêcheurs, de baigneurs, de dockers, de plongeurs, de moussaillons d’un jour et de scaphandriers.<br /> À la faveur de reportages de presse, de commandes publicitaires ou de vacances en famille, Robert Doisneau (1912-1994) a promené son regard curieux, effronté et bienveillant sur le littoral français.<br /> L’exposition Allons voir la mer avec Doisneau présente 80 tirages illustrant la mer. Ce travail a permis de mettre en lumière des clichés souvent inédits de celui qui se qualifiait lui-même comme un « pêcheur d’images ».<br /></p> <p>Du lundi au samedi, de 11h à 12h30 et de 13h30 à 18h.<br /></p> <p>Entrée : 6 €, gratuit pour les moins de 13 ans.<br /></p> <p>Espace enfants en accès libre.<br /></p> <pre></pre> <h3>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h3> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <p>« À l’occasion des 60 ans du legs de la collection, l’exposition permanente du musée Mainssieux a été redéployée. Le parcours propose une présentation épurée d’œuvres où, de salle en salle, vous découvrirez sa collection, sa formation, ses passions et ses voyages.<br /></p> <p>Pour cet événement, l’identité visuelle du Musée a été redéfinie avec la participation de l’artiste voironnaise Stéphanie Miguet. Dès le hall d’accueil, ses silhouettes découpées inspirées des motifs sur papier en vogue au XVIIe et XIXe siècle évoquent un « Album de souvenirs » de Lucien Mainssieux créé à partir de photos personnelles et archives conservées.<br /></p> <p>Cette exposition permanente n’a pas été conçue comme une fin en soi, mais comme un point de départ. Une rotation lente des œuvres permettra régulièrement de renouveler le regard sur une collection et un artiste multi facette, grâce aux œuvres en réserve ou prêtées par d’autres musées.<br /></p> <h5>Salle 1 : Mainssieux collectionneur<br /></h5> <p>« Un artiste ambitionnant une expression universelle doit être collectionneur ». L. Mainssieux<br /> Il commence très jeune à acheter des œuvres anciennes ou celles d’amis. Au fil des années, sa collection s’enrichit et ses goûts s’affirment. Sa passion pour les maîtres du XIXe siècle s’exprime avec Corot, Courbet, Ravier, Carrand… Il nouera également de profondes amitiés avec ses contemporains qu’il collectionne : Flandrin, Dunoyer de Segonzac, Lewitska, Marchand, Marval….<br /></p> <h5>Salle 2 : un voironnais à Paris<br /></h5> <p>Lucien Mainssieux se forme auprès des peintres François-Joseph Girot et Jules Flandrin eux-mêmes anciens élèves de Gustave Moreau. Ses premières œuvres affichent une certaine innocence, la touche est réaliste et académique. Convaincu du potentiel de son élève, Jules Flandrin le pousse à rejoindre Paris. Lucien Mainssieux évolue au milieu d’artistes comme : Picasso, Matisse, Derain, Marquet... Cette effervescence artistique influence considérablement sa peinture et fait naitre des amitiés solides.<br /></p> <h5>Salle 3 : une vie entre peinture et musique<br /></h5> <p>Très tôt, Lucien Mainssieux plonge dans l’univers de la musique par l’intermédiaire de sa mère pianiste. Il jouera du violon et de l’alto sous la baguette de grands chefs tel Stravinski ou Weingartner. Dès 1919, il sera également critique musical pour le journal « Le crapouillot - arts, lettres et spectacles ». Lucien Mainssieux peindra ses amis musiciens, comme « le violoniste Lilien » et les instruments prendront une place privilégiée dans ses tableaux.<br /></p> <h5>Salle 4 : Mainssieux et la Méditerrannée<br /></h5> <p>En 1910, Lucien Mainssieux entame son « Grand tour » d’Italie, il a alors 25 ans. Il séjourne essentiellement à Rome complétant sa formation au contact d’un prestigieux passé. Ses carnets, croquis et autres dessins témoins de ses déplacements, montrent une grande liberté et souplesse de style. Sous la lumière d’Italie, bien différente de celle du Dauphiné, il développe une peinture faite de simplifications et de tons modulés.<br /> En 1920, la visite de l’atelier de Renoir à Cagnes bouleverse l’artiste. Baigné sous la lumière de la Méditerranée, il retrouve la technique de ses premières études au temps de son maître Girot. Il abandonne la pâte épaisse et massive et joue alors sur la transparence et la clarté de la touche.<br /> Un an plus tard, il part en Afrique du Nord. La découverte d’une autre culture et de paysage aride inondé de lumière l’influence considérablement. L’utilisation de couleurs plus chaudes, le travail particulier des ambiances et une touche plus vacillante et ondulée composent les œuvres plus classiques de cette période. »<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée libre.<br /></p> <pre></pre> <p>Musée est ouvert de mai à septembre de 14h à 18h, et d'octobre à avril de 14h à 17h, tous les jours sauf le lundi. Fermeture exceptionnelle les 1er janvier, 1er mai 11 novembre et 25 décembre. <br /></p> <h3>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h3> <h4>++ Exposition temporaire<br /></h4> <h4>++ François Auguste RAVIER<br /></h4> <pre></pre> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867. C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <p>La « Maison Ravier » est fermée jusqu'au 23 mars 2019<br /></p> <p>Réouverturele 24 mars avec une exposition consacrée à Jean Vinay en collaboration avec le musée départemental de Saint-Antoine l’Abbaye.<br /></p> <pre></pre> <p>Horaires<br /> du mercredi au dimanche de 14 H  à 18 H, jours fériés compris.<br /> Fermeture hebdomadaire le lundi, mardi et le 1er mai .</p> <p>Prix d'entrée 6 euros<br /> Prix réduit 5 euros pour les plus de 60 ans<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans</p> Grenoble 1968, Les Jeux Olympiques qui ont changé l'Isère urn:md5:da1263dab9d906a7f17e1335c37c29c1 2018-06-27T18:52:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère JO 68 <h3>Musée Dauphinois, Sainte Marie D'en Haut, Grenoble<br /></h3> <p>Le Département de l'Isère célèbre en 2018 le 50e anniversaire des Jeux olympiques de Grenoble. En février 1968 en effet, Grenoble accueillait les Jeux olympiques d'hiver, après Chamonix en 1924 et avant Albertville en 1992.<br /> Les exploits des équipes françaises sont demeurés célèbres et des noms sont restés dans nos mémoires comme Jean-Claude Killy, Marielle et Christine Goitchell, Annie Famose, Alain Calmat …..<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/JO_68_-2-.jpeg" alt="JO_68_-2-.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="JO_68_-2-.jpeg, fév. 2018" /></p> <pre></pre> <p>Ces Jeux Olympiques ont non seulement marqué le sport français, mais ont laissé aussi des traces profondes et très bénéfiques pour Grenoble et sa région (Massifs des Belledonne et du Vercors).<br /> Le but de l'exposition présentée est de faire découvrir ou re découvrir aux habitants de l'Isère ces changements.<br /> Après un bref historique de l'Histoire des Jeux Olympiques en général (Olympie, la Grèce), et une vidéo montrant le Général de Gaulle président de la République en train de prononcer la phrase d'ouverture des Jeux, l'exposition retrace avec pédagogie et clarté la naissance du projet, les personnes qui s'y sont impliquées, le vote des instances du C.I.O. désignant Grenoble comme ville candidate retenue, les réalisations multiples faites dans un laps de temps de deux ans et demi pour faire face d'une part à l'accueil des équipes sportives, des journalistes couvrant les épreuves et des spectateurs venus les voir , et d'autre part toutes les infrastructures nécessaires tant pour matérialiser les lieux des épreuves (patinoire, tremplins, bobsleigh, piste de descente aux normes etc ….) que pour faciliter les accès à la région (élargissement des routes d'accès aux massifs, nouvelle gare, nouvel aéroport à St Étienne de St Geoirs, etc...).<br /> Les J.O. se réalisant, il nous est montré un éphéméride des épreuves et les champions vainqueurs de ces épreuves, le matériel utilisé à l'époque, matériel qui paraît complètement dépassé aujourd'hui (dans une vitrine, les skis de Jean-Claude Killy et ses chaussures …), et pour finir un récapitulatif de toutes les villes ayant eu l'honneur d'avoir les J.O., par le biais d'affiches symbolisant les Jeux.<br /></p> <pre></pre> <p>Plusieurs vidéos rendent vivante l'exposition.<br /> Il est très intéressant de voir notamment un film de l'INA : un caméraman embarqué dans un taxi quadrille Grenoble à la veille des Jeux et nous montre la ville en chantier, en train de totalement se transformer.<br /></p> <pre></pre> <p>On s’aperçoit, en découvrant cette exposition, à quel point sur le plan économique et sociétal, ce que ces Jeux ont apporté, et c'est assez phénoménal.<br /> Grenoble et sa région en sont sorties transformées.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/JO_68_-1-.jpeg" alt="JO_68_-1-.jpeg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="JO_68_-1-.jpeg, fév. 2018" /></p> <pre></pre> <p>En effet, le bassin grenoblois avait de grandes entreprises : comme Pomagalski, Mocler, Fusalp, Rossignol, Dynastar, ….. et développait déjà les secteurs de la recherche, mais restait une ville modeste dans ses infrastructures.<br /> Grâce aux J.O., elle s'est vu doter en peu de temps de tout ce qui en fait une ville du XXIème siècle, une ville dynamique et en plein essor, en cela aidée par l’État, (la décentralisation n'existait pas à l'époque) qui a pris en charge 75% des dépenses.<br /> D'autant qu'avec le changement de municipalité, une dimension culturelle avait été rajoutée au projet.<br /></p> <pre></pre> <p>En 2017, on peut toujours voir ce qui a été créé à l'époque :<br /> la Maison de la Culture (devenue MC2), le quartier Malherbe, l’hôtel de police, l'hôpital Sud, Alpexpo, le village olympique, le Palais des Sports, la gare, l'aéroport…<br /> et à l'extérieur, à Chamrousse, Bachat-Baloud, Le Recoin et sa vasque olympique, le tremplin de ski à St Nizier, le tremplin de saut à Autrans etc...<br /> Mais aussi de nombreuses sculptures qui ornent nos jardins publics, extérieurs de musées, lycées, offertes toutes par leurs auteurs : Calder, Morice Lipsi, Yasuo Misui, Natalino Andolfatto, Ervin Patkaï ...<br /></p> <p>Pour la première fois les JO ont été couverts par le biais d'une télévision en couleurs et retransmis dans le monde entier.....<br /></p> <p>Les Jeux de Grenoble ont été les derniers Jeux où les sportifs étaient encore de vrais amateurs. Bien sûr, quelques gadgets ont été créés (produits dérivés) alors comme Shuss, le skieur fonceur, des objets et des aliments ont été ornés de symboles des J.O, une multitude d'affiches ont été éditées...<br /> Ils préfigurent les évolutions ultérieures, c'est à dire les implications de plus en plus importantes des milieux économiques, et les enjeux financiers énormes qui en découlent, avec en parallèle la professionnalisation des grands champions. Avec comme crainte que l'esprit olympique disparaisse, face aux intérêts économiques colossaux.<br /></p> <pre></pre> <p>Cette exposition est de longue durée, prévue pour le moment jusqu'au 7 janvier 2019. Elle vaut le détour, par sa scénographie, et par les informations qu'elle contient sur les lieux dans lesquels nous vivons.<br /> Pour les anglophones, toutes les vidéos sont sous-titrées en anglais.<br /></p> <pre></pre> <p>De janvier à avril 2018, un muséobus circule dans tout le département permettant au public de découvrir les thèmes majeurs développés dans l'exposition du Musée Dauphinois.<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Ouvert tous les jours<br /> de 10h à 18h du 1er septembre au 31 Mai<br /> de 10h à 19h du 1er juin au 31 Août.<br /> Fermeture les mardi, 1er janvier, 1er Mai et 25 décembre.</p> La mystérieuse bague du Dauphin Guigues VIII, Un joyau médiéval urn:md5:a43f1e700352f419acf125a61043bc12 2018-06-26T09:39:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>Du 21 juin 2018 au 28 Octobre 2018<br /></h3> <h4>Musée de l’Ancien Évêché Grenoble<br /></h4> <p>Il ne subsiste que très peu de vestiges du patrimoine matériel des dauphins de Viennois.<br /> Voilà pourquoi la conservatrice du Musée de l’Évêché, Isabelle Lazier, a été amenée à s'intéresser puis à se passionner pour cette découverte faite par Jeffrey Cadby, historien anglais de la joaillerie.<br /></p> <p>Cette bague que Jeffrey Cadby a déniché à Paris en faisant les boutiques de marchands d'antiquités, est particulièrement belle. Son œil de spécialiste averti a su tout de suite voir sa singularité et son extrême finesse.<br /> Il sera amené à ouvrir une véritable enquête auprès d'abord du marchand à qui il a acheté la bague, mais qui n'a rien pu lui en dire, puis auprès de spécialistes de l'époque médiévale anglais et français.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.1_Bague_du_dauphin_Guigues_VIII_s.jpg" alt="1_Bague_du_dauphin_Guigues_VIII.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="1_Bague_du_dauphin_Guigues_VIII.jpg, juin 2018" /> La bague est en or fin, sertie d'un camée d’agate au dauphin, et porte sur le chaton l'inscription latine : GUIGO DALPHINUS VIENNENSIS ET ALBONIS COMES ( = Guigues Dauphin de Viennois et comte d'Albon)<br /> La bague fait référence à Guigues VIII, prince régnant en Dauphiné de 1319 à 1333.<br /></p> <p><em>C. Bague du Dauphin Guigues VIII Collection particulière Maxime Garcha</em></p> <p>Jeffrey Cadby a voulu découvrir les lieux fréquentés par Guigues VIII, Paris et le Dauphiné.<br /> Ce parcours l'a ainsi amené jusqu'au Musée de l'Ancien Évêché où les collections intéressant les Dauphins de Viennois lui ont apporté les repères historiques et iconographiques qui lui manquaient.<br /></p> <p>C'est ainsi que l'idée est venue de consacrer, à l'occasion de la découverte de la bague, une exposition mettant en valeur une période de l'histoire du Dauphiné peu souvent mise en avant.<br /> L'exposition retrace la lignée des dauphins , fait revivre l'époque par l'iconographie du XIVème siècle, seule image qui subsiste : expérience parisienne du Dauphin, destiné à épouser la fille du roi de France, retour en Dauphiné à la mort de son père, guerres contre la Savoie, où il finira par laisser sa vie lors du siège de La Perrière en 1333 ...<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.4_La_bataille_de_Cassel_s.jpg" alt="4_La_bataille_de_Cassel.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="4_La_bataille_de_Cassel.jpg, juin 2018" /><br /></p> <p><em>CGrandes chroniques de France 1375-1380, BnF, Departement des manuscrits, Français 2813, f°355v, détail C BnF</em><br /></p> <p>Personne ne sait comment cette bague a traversé les siècles.<br /> C'est émouvant de penser qu'elle existe toujours, qu'elle est là sous nos yeux, que grâce à sa présence, on peut faire revivre toute une époque si lointaine, admirable joyaux qui vaut qu'on lui accorde de notre temps.<br /></p> <pre></pre> <p>Bien sûr aucun document n'a encore été trouvé qui puisse attester de façon certaine de son origine, mais le faisceau d'indices est tel qu'on peut accepter, comme son propriétaire, qu'il en est bien ainsi côté authenticité.<br /> Il reste aux chercheurs de l'époque médiévale à s'y pencher.<br /></p> <p>En attendant, je vous invite à aller au Musée de l'Ancien Évêché, découvrir une partie de l'Histoire du Dauphiné et en prime, cette très belle bague de Guigues VIII.<br /> L'exposition est à voir jusqu'au 28 octobre 2018.<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite<br /> Les horaires sont les suivants : <br /> Lundi,mardi, jeudi et vendredi, de 9h à 18h<br /> Mercredi de 13h à 18h<br /> Samedi et dimanche, de 11h à 18h.</p> Alpes là ! urn:md5:75da4540ac165be2e9bb0c0a782e9f99 2017-04-05T15:00:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>Deux expositions de photographies au Musée Dauphinois<br /></h3> <h4>Emmanuel Breteau, du 24 Mars au 4 Septembre 2017<br /></h4> <h4>Eric Bourret, du 24 Mars au 23 Octobre 2017<br /></h4> <p>Le Musée Dauphinois a dans ses collections un fond important de photographies ayant trait à la montagne. Mais c'est à deux photographes contemporains que le Musée a fait appel pour cette nouvelle exposition, donnant ainsi un regard neuf porté sur celle-ci.<br /></p> <h5>Eric Bourret<br /></h5> <pre></pre> <p>Il a arpenté Belledonne, Dévoluy, Oisans, Vercors, en deux saisons hivernales en 2015 et 2016, prenant des photos multiples aux mêmes endroits à divers moments, jusqu'à trouver ce qu'il recherchait comme effets, dans des cadrages divers, des plans simples ou multipliés, cherchant et recherchant l'insaisissable, le moment fugitif saisi au vol, le détail qui l'emporte sur l'ensemble, ou l'ensemble vu d'une certaine façon.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/._-Eric-Bourret-Oisans-fev-2015-189_s.jpg" alt="_-Eric-Bourret-Oisans-fev-2015-189.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="_-Eric-Bourret-Oisans-fev-2015-189.jpg, mar. 2017" /></p> <p>Les trois salles qui lui sont dédiées sont à l'image de cette recherche, du paysage classique au cadrage saisi de si près qu'il en devient abstrait, aux silhouettes « vibrantes », mouvantes et colorées, de la blancheur des hauteurs, se jouant en zones de dégradés allant du noir au gris et au blanc, au minéral des roches tourmentées, de la succession de photos de paysages qui se suivent, nous invitant à une marche muséale, au grand format qui nous plonge dans un ailleurs, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, la nature à l'état brut, avec quelques marques éparses de la trace de l'Homme à peine distinguées, le tout dans un aléatoire le plus total.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/._-Eric-Bourret-Belledonne-2016-364-380x254_s.jpg" alt="_-Eric-Bourret-Belledonne-2016-364-380x254.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="_-Eric-Bourret-Belledonne-2016-364-380x254.jpg, mar. 2017" /></p> <p>La sélection des photos nous montre un aperçu de deux hivers dans les Alpes du Nord.<br /> La marche est son moteur, les lieux (la montagne) son écrin, il se laisse porter par ce qui l'entoure, prêt à chaque instant à saisir, à ressentir, à vibrer en communion avec les lieux où il se trouve. C'est une belle évasion à laquelle il nous convie, quelques cartes IGN nous montrant les chemins de traverse qu'il a empruntés.<br /></p> <h5>Emmanuel Breteau<br /></h5> <p>Il vit dans le Trièves depuis plus de 20 ans. Il s'est installé au départ à Roissard.<br /> L'appareil photographique en main, il a commencé par rencontrer ses voisins, des anciens, il a été dans des fermes aux alentours, faisant connaissance, se liant avec les uns et les autres.<br /> Il a tissé peu à peu des liens amicaux avec les gens du cru, les gens simples, ceux qui travaillent la terre, gardent les moutons, élèvent des vaches, labourent, tiennent des petits commerces, font le pain …... au fil du temps, les plus âgés ont disparu, les petits sont devenus grands et ont eu à leur tour des petits, les saisons ont passé, été, automne, hiver, printemps, les paysages ont évolué également … c'est la vie qui passe. Et notre photographe a croqué tous ces instants de vie, ces<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.BRETEAU_2015_12_11_0002-254x380_s.jpg" alt="BRETEAU_2015_12_11_0002-254x380.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="BRETEAU_2015_12_11_0002-254x380.jpg, mar. 2017" /> paysages évolutifs (comme l'apparition de l'autoroute, le retour à la charrue tirée par un cheval, les ondulations des grands champs labourés, le mont Aiguille reconnaissable entre tous, etc... ), les vies qui disparaissent et apparaissent, les fêtes locales, tout un pan d'histoire photographié par l'intermédiaire de son œil averti.<br /></p> <pre></pre> <p>C'est un vrai travail d'ethnographe qu'il a effectué au travers de ses diverses rencontres, captant par le biais de son appareil des moments de vie qui passent et qui s'oublient.<br /> Emmanuel Breteau les rend « éternels », et c'est le plus beau cadeau qu'il puisse faire aux gens du Trièves, en échange de cette confiance qu'ils lui ont accordé, le considérant comme un des leurs, au point d'en oublier l'objectif qui les vise.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.BRETEAU_NB_pl_1910_10a_N_HD_s.jpg" alt="BRETEAU_NB_pl_1910_10a_N_HD.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="BRETEAU_NB_pl_1910_10a_N_HD.jpg, mar. 2017" /> L'Humain, tout l'Humain, rien que l'Humain, voilà cette forte impression qui ressort à la fin de cette exposition.<br /> Le noir et le blanc des photos les rendent encore plus belles et lumineuses, mettant en valeur les reliefs des visages comme des paysages.<br /></p> <p>Allez au Musée Dauphinois voir ces magnifiques et bien différentes expositions sur nos massifs proches, deux regards de photographes-artistes, vous ne le regretterez pas. C'est une belle double évasion à laquelle je vous convie.</p> Fantin-Latour, à fleur de peau urn:md5:8cf06282b6829a299dccaa23ef05476b 2017-03-28T16:14:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>Exposition Musée de Grenoble<br /></h3> <h4>du 18 Mars au 18 Juin 2017<br /></h4> <p>L'Exposition Fantin-Latour, conçue en collaboration avec les musées d'Orsay et du Grand Palais, commence à Grenoble le 18 mars 2017. Elle a d'abord été donnée au Musée du Luxembourg à Paris jusqu'au 12 février 2017.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.2-_Coin_de_table_s.jpg" alt="2-_Coin_de_table.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="2-_Coin_de_table.jpg, mar. 2017" /> 150 œuvres ont été rassemblées à partir de prêts venus de l'étranger (USA, Angleterre, Espagne, Italie, Portugal …) mais aussi de différents musées français, dont bien sûr celui de Grenoble riches en œuvres du peintre ( grâce notamment aux dons de sa veuve lorsque l'artiste est mort) : peintures, mais aussi photographies, lithographies, dessins …<br /></p> <p>Le parcours proposé est chronologique, et thématique : natures mortes, bouquets de fleurs, portraits, et vers la fin de sa vie, œuvres d'imagination.<br /> Fantin-Latour est né à Grenoble en 1836 et est parti vivre à Paris avec sa famille à l'âge de cinq ans. Son père lui même peintre sera son premier formateur.<br /> Mais l'élève dépassera vite le maître.<br /> Dès l'âge de 17 ans, il fera son premier autoportrait remarquablement maîtrisé.<br /> Il fera ensuite « ses gammes » en se prenant régulièrement comme modèle. Plusieurs de ses autoportraits sont exposés. Il peindra aussi d'autres personnes, comme ses parents, ses sœurs, puis plus tard, sa belle-famille (femme, belle-sœur, beaux-parents), portraits de groupe, mais aussi modèles brodant, lisant, dans des attitudes souvent recueillies.<br /> Fantin-Latour aime jouer sur le clair-obscur, travaille sur la lumière, il aura notamment comme modèle Rembrandt. Ce sont des œuvres de jeunesse, et déjà des chefs-d’œuvre.<br /></p> <p>Un long séjour en Angleterre sur l'invitation d'amis anglais lui ouvre d'autres horizons que celui de ses proches. Il y peindra de très nombreuses natures mortes, des tableaux de commande de dimensions modérées. Il y développera une représentation si fidèle de ce qu'il représente, que ses tableaux semblent en trois dimensions, relief des pétales de fleurs, velouté des fruits, goût des cadrages, avec vue de face ou vue plongeante.<br /> Il se tournera aussi vers des portraits de groupe, tableaux aux grandes dimensions, comme « Un atelier aux Batignolles » en 1870, hommage à Delacroix, entouré de Manet, Bazille, Renoir, Zola, Monet …. « Coin de table » en 1872, avec Verlaine, Rimbaud, … hommage à la poésie.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.12-_Rose_dans_une_coupe_s.jpg" alt="12-_Rose_dans_une_coupe.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="12-_Rose_dans_une_coupe.jpg, mar. 2017" /> La sensualité du peintre transparaîtra plus dans ses natures mortes (pétales ayant le velouté d'une peau, verre de vin symbolisant l'ivresse et la sensualité, fleurs vivantes) que dans ses portraits où souvent les personnages semblent figés.<br /></p> <p>Avec l'âge et la notoriété qui lui donne une certaine indépendance financière, il va peu à peu se tourner vers des œuvres d'imagination inspirées des musiques qu'il aime, Berlioz, Wagner, de sujets mythologiques, ou d'odes à la beauté du corps féminin.<br /> Des lithographies nous montrent le travail préparatoire auquel il a eu recours.<br /> Est exposée également une partie des photographies magnifiques de nues prises par de bons photographes ( soit dans des intérieurs, soit dans des paysages comme des bains de rivières), qui lui ont servi de modèles pour ses tableaux d'imagination, avec un côté féerique et irréel.<br /></p> <p>En fin de parcours l'atelier du peintre (qu'il a occupé de l'âge de 30 ans à sa mort) a été reconstitué. C'est toujours émouvant de voir le cadre de vie d'un grand peintre, avec son chevalet, sa palette, des objets que l'on retrouve sur les tableaux …. et des œuvres de sa femme elle-même peintre, Victoria Dubourg.<br /> Dans la Tour de l’île sont présentés des dessins du peintre.<br /></p> <p>C'est un très bel hommage que Grenoble rend à un peintre né dans cette ville.<br /> N'hésitez pas à aller voir l'exposition, occasion rare de découvrir des tableaux disséminés dans le monde entier, et réunis ici jusqu'au 18 juin 2017, pour notre plus grand bonheur à tous.</p> Expositions en Isère Hiver 2016-Printemps 2017 urn:md5:9bfd2dce5b781a5cdaab19e8b840ee85 2017-01-11T16:01:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h3>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Kandinsky<br /></h4> <h5>du 29 octobre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <p>L'exposition couvre la dernière décennie de vie du peintre.<br /> En effet, né en 1866 à Moscou, parti de Russie pour Munich et l'Allemagne en 1896, Kandinsky sera classé parmi les artistes « dégénérés » par les nazis et quittera son pays d'adoption, un vrai déchirement pour lui, pour la France en 1933, alors que les nazis viennent de fermer l'école du Bauhaus dans laquelle il enseignait depuis 1922.<br /> A Paris, où il s’intégrera bien parmi le milieu artistique, il va adopter un style tout à fait original, synthèse du vocabulaire géométrique des années du Bauhaus, et des tracés aléatoires et ondulants de la décennie précédente, enrichi de tout un répertoire de motifs biomorphes issus de l'univers des cellules et de l’embryologie qui le passionne, et symbolique de ses tiraillements intérieurs d'exilé et de croyant profondément orthodoxe.<br /> L'exposition dont je vous parlerai plus amplement lorsqu'elle aura ouvert ses portes, sera présentée sous forme chronologique.<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /></p> <p>Plein tarif : 8€<br /> Tarif réduit*: 5€<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /> Tarif titulaires de la carte M'RA: 2€<br /> Entrée gratuite<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Etudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Amis du Musée de Grenoble,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h3>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Horizon (2016)<br /> Événements et exhibitions<br /></h4> <pre></pre> <h5>Du 24 novembre au 24 décembre 2016<br /></h5> <p>"De Turin à Clermont-Ferrand, de Genève à Grenoble, les 17 artistes sélectionnéEs invitent à parcourir des territoires, des possibles jusqu’aux limites du visible…. Horizon (2016) est un espace dans/sur/ autour/dessous/sur les côtés/au milieu du MAGASIN ! Un projet hybride et transdisciplinaire où évoluent entre ciel et terre des équilibristes cherchant à tracer d’autres horizons.<br /> Sur le fil, doux rêveurs mais non moins performeurs, Marianne Mispelaëre, Estefania Peñafiel Loaiza et Jordi Galì invitent à saisir l’instant présent. Elles/il effacent, dessinent, assemblent ou étendent des lignes jusqu’à l’indicible… tentant de suspendre le temps. Qu’elle soit numérique ou volcanique, la neige habite les expériences de Nick Chendela Sangale, Muriel Joya et Adrien M &amp; Claire B. Les éléments s’agitent et invitent à un voyage météorologique ! Arpentant limites et lignes, Guillaume Barborini, Laura Pugno et Marjolaine Turpin proposent des paysages singuliers nés de marches effrénées, de sommets gravis, de villes parcourues ou de failles rencontrées. Ils guident nos pas sur les cartes… Alors que Benoît Billotte donne à voir celle de ce mythe oublié de la Terre creuse. À la manière d’un voyage initiatique pour trouver l’invisible, le creux, l’imperceptible. Un voyage vers un ailleurs se dessine, au sel sur le sol. Une invitation à perdre volontairement le nord et ainsi (re)découvrir en silence des pays entre-deux… à s’arrêter en Abkhasie (Beat Lippert). Valentine Gouget et Golnâz Pâyâni guident nos pas sur ces frontières, ces lignes imaginaires inventées, découpées, concrétisées… pour mieux les contourner, les dénoncer. Et surtout pour ne pas oublier que le fini et l’infini, le proche et le lointain se rejoignent là où la terre et le ciel se confondent.<br /> Quelques rêves de lignes imaginaires que nous/vous/moi/je/toi/ils/elles contribuons à faire exister le temps de l’avent … Tout un mois pour élargir ses horizons !"<br /></p> <p>Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h<br /> Plein tarif 4€<br /> Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).<br /> Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes. <br /></p> <pre></pre> <h3>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>Exposition temporaire :<br /> Pic et Bulle<br /></h4> <h5>du 19 novembre 2016 au 30 avril 2017<br /></h5> <p>La bande dessinée est née dans les Alpes en 1827, de la pure imagination d'un suisse, Rodolphe Töpfer. Ce n'est donc pas étonnant que ce soit un musée alpin qui pour la première fois consacre toute une exposition sur le thème du rapport de l'homme à la montagne dans la BD, idée soufflée par Michel Jans éditeur grenoblois de BD, (éditions Mosquito), et qui a pris forme grâce au journaliste Hugo Gaspard passionné de BD d'altitude.<br /></p> <p>Le Musée de l'Ancien Évêché de Grenoble nous présente 90 auteurs d'hier et d'aujourd'hui.<br /> La plupart des planches qui sont exposées sont des originaux. Il y a quelques reproductions, lorsque il s'est avéré impossible d'avoir des originaux et en tout près de deux cents documents.<br /> La montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même. C'est à voir par l'enrichissement que cette exposition apporte, et par son côté ludique très agréable, qui peut intéresser de 7 à 77 ans ....<br /></p> <p>Exposition permanente :la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même. Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère. Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h, l'entrée est gratuite.<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <pre></pre> <h3>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>+++ NUNAVIK. EN TERRE INUIT<br /></h4> <h5>Exposition du 24 mars 2016 au 2 janvier 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>« Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l'alpe ? L'exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s'intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux. Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XXe siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales.<br /> En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l'Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l'épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l'ingéniosité perpétuelle a permis de s'adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée.<br /> Venus d'Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent. Certains franchissent l'Arctique canadien autour de l'an Mil pour venir à l'Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik. L'exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques,d'objets de la culture matérielle et d’œuvres d'art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers de la baie d'Hudson et d'Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d'hier comme celle d'aujourd'hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l'Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d'esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires...<br /> L'exposition sera l'occasion d'inviter des artistes du Grand Nord québécois qui sculpteront la pierre devant le public et d'organiser des échanges autour de la culture inuit à partir de films, tables-rondes, concerts ... »<br /></p> <h4>+++ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME<br /></h4> <h5>Exposition présentée du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017<br /></h5> <p>« Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s'intéresse aujourd'hui aux populations constituant la minorité la plus importante d'Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens,les Maghrébins, les Pieds-Noirs,etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms,etc., à prendre leur place dans l'histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L'exposition s'interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe.<br /> Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd'hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels... Dans les années 1960, l'administration française les classe « gens du voyage »... malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement... Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d'armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l'Église. Excepté dans l'actuelle Roumanie où ils sont à l'époque réduits à l'esclavage, ils sont généralement tolérés. L'hostilité apparaît au XVIIe siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d'un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l'image du Tsigane « voleur de poules » naît alors... tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème ». Victimes des guerres, notamment d'un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale,les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l'ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n'est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d'autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation.<br /> L'exposition se termine par la présentation du travail d'un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d'Europe de l'Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s'agit d'appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d'humanité »<br /></p> <h4>+++ Life<br /></h4> <h5>du 19 novembre 2016 au 29 janvier 2017<br /></h5> <p>"Considéré comme l'un des grands maîtres japonais du graphisme, Kazumasa Nagai puise son inspiration dans la relation étroite que les japonais entretiennent avec la nature et la montagne en particulier.<br /> Dans la mémoire collective du peuple japonais, les contes et légendes racontent que les forêts et les montagnes qui couvrent l'archipel sont peuplées d'animaux aux formes étranges.<br /> Kazumasa Nagai a entrepris de transmettre ces récits légendaires à travers une extraordinaire série d'affiches, dont une trentaine est présentée au Musée Dauphinois.<br /></p> <p>Cette exposition est présentée dans le cadre plus large du Mois du Graphisme d’Échirolles. <br /></p> <h4>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h4> <h5>Parcours permanent<br /></h5> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h4>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.<br /> L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h4>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h4> <h5>Exposition de longue durée<br /></h5> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, du 1er septembre au 31 mai, de 10h à 19h, du 1er juin au 31 août.<br /> L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h3>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h3> <h4>La B.D. prend le maquis<br /></h4> <h5>du 3 Décembre 2016 au 22 Mai 2017<br /></h5> <p>"La bande dessinée a investi depuis longtemps le champ historique de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut même présente durant le conflit comme en témoigne le célèbre album d'Edmond-François Calvo, La bête est morte !, publié en 1944. Cette production foisonnante a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à bâtir une exposition dédiée au « neuvième art » autour du thème central du maquis, dans une région où cette forme de résistance fut particulièrement développée. Sur une idée originale de Xavier Aumage, archiviste du Musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne et commissaire de l'exposition, ce travail revient ainsi sur plus de soixante-dix ans de création artistique à travers des planches originales, des story-boards, des archives et des objets qui gagent de la place du maquis dans les représentations du conflit."<br /></p> <p>En partenariat avec le Musée de la Résistance nationale, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, le Dauphiné libéré et les éditions Glénat.<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi matin, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h, mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.<br /></p> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <h3>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h3> <p>La Splendeur des Lesdiguières<br /> le Domaine de Vizille au XVIIème siècle<br /> Exposition temporaire dans le cadre de l'année Lesdiguières<br /> 23 Juin 2017 - 12 mars 2018<br /> "En référence à l'Assemblée de Vizille qui s'est tenue dans une salle du château le 21 juillet 1788, la création du musée de la Révolution française dans ce lieu insigne de l'histoire de l'ancienne province du Dauphiné et de l'histoire de France a été décidée en 1983 par son propriétaire, le Département de l'Isère. Depuis, dans ses missions, il revient naturellement au musée, en dehors de son thème principal, de mettre en valeur le domaine départemental dans lequel il s'insère.<br /> Paradoxalement, en regard de son importance historique, la création au XVIIe siècle de cet ensemble exceptionnel, monumental autant que paysager, n'a jamais été étudiée jusqu'à présent dans sa globalité. Cette démarche de remise en lumière s'inscrit dans un projet culturel plus large autour de l'importance de l'héritage du XVIIe siècle en Dauphiné dans la mouvance de la plus influente famille aristocratique de ce temps. C'est dans cette perspective qu'avec d'autres musées du Département de l'Isère ainsi que l'Université Grenoble-Alpes, une ambitieuse saison Lesdiguières se déroulera à partir de l'été 2017 jusqu'en 2018.<br /> À Vizille, site géographiquement propice à la surveillance d'un important passage alpin depuis l'Antiquité, on assiste à partir de 1600 à la transformation d'une forteresse médiévale déclassée en une grande demeure de plaisance au goût de l'époque avec des décors intérieurs somptueux, dans un écrin naturel tout à fait original incluant non seulement les dimensions d'agrément mais aussi des préoccupations économiques. Initié par François de Bonne dont la personnalité est particulièrement frappante le domaine est parachevé par son petit-fils François de Créqui dans la seconde moitié du XVIIe siècle.<br /> Cependant le destin ultérieur du château aux XIXe et XXe siècles a largement fait disparaître ou occulté ce que fut cette propriété au temps de sa splendeur, d'où la nécessité de restituer cette apogée.<br /> L'exposition en s'appuyant sur les archives, l'iconographie, la cartographie, les traces archéologiques, l'existant, les objets d'art subsistants ou équivalents se propose par une muséographie déambulatoire et dynamique de permettre au grand public qui fréquente le Domaine de Vizille de retrouver et comprendre ce patrimoine qui est le sien au-delà de son apparence et de ses fonctions contemporaines."<br /></p> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)<br /> De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, et du 24 décembre 2015 au 1er janvier 2016 inclus)<br /></p> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /> Le parc : fermé les mardis, accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h3>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h3> <h4>Chorégraphies nocturnes. Photographies de Jadikan<br /></h4> <h5>du 8 décembre 2016 jusqu'au 1er octobre 2017<br /></h5> <pre></pre> <p>"Ancien taggeur puis pochoiriste, le photographe Jadikan est proche de l'art urbain. Il affectionne l'usine lorsqu'elle devient friche, la nuit lorsqu'elle est mystère et silence. Muni de ses appareils photographiques, il a pour seule revendication : le droit à l'imagination.<br /> Barrages, centrales hydroélectriques, aménagements hydrauliques constituent ses terrains de création privilégiés où il pénètre la nuit, seulement accompagné de son matériel photographique. Muni des outils lumineux qu'il a confectionnés, Jadikan réalise dans le noir et devant l'objectif de l'appareil, une véritable performance - artistique et physique - qui s'apparente davantage à une chorégraphie dansée qu'à une simple intervention graphique.<br /> Avec lui, le temps d'une pose longue, d'une prise de vue unique et d'un cadrage particulièrement étudié, l'usine, la machine, l'eau deviennent monde du sublime et de la poésie, totalement réinventés par la lumière.<br /> Aujourd'hui reconnu sur la scène internationale du light painting, ou « peinture de lumière », Jadikan est en passe de devenir l'un des artistes de cette discipline artistique, les plus créatifs et innovants de sa génération.<br /> L'exposition présentée à la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche est à l'image de ce jeune artiste qui s'intéresse à la 3D et aux nouvelles technologies, en proposant au public une autre manière de découvrir ses photographies, en plongeant véritablement au cœur de ses univers réinventés notamment à l'aide d'outils de visualisation comme les casques d'immersion."<br /></p> <p>L'entrée est gratuite et le musée est ouvert :<br /> →Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /> →Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <p>Entée gratuite<br /></p> <h3>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent</h3> <p>38000 Grenoble)<br /></p> <pre></pre> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /></p> <h3>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)</h3> <h4>°°° L'exposition Chris Kenny<br /></h4> <p>"Au milieu de nulle part"<br /></p> <p>du 16 septembre 2016 au 15 mars 2017<br /></p> <p>dans la Grande Galleri<br /> e</p> <h4>°°° L'exposition Monique Deyries<br /></h4> <p>"Origine"<br /></p> <p>du 21 octobre 2016 au 6 mars 2017<br /></p> <p>de l'autre côté<br /></p> <h4>°°° A voir au Musée en collection permanente :<br /></h4> <pre></pre> <p>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi, l'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h4>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h4> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <p>Le Musée est ouvert (sauf le mardi) tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, les week-end jusqu'à 19h du 1er Mai au 31 Août,.<br /></p> <h4>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)<br /></h4> <p>"Cent papiers", musée Géo-Charles, du vendredi 29 janvier au dimanche 24 avril.<br /></p> <pre></pre> <p>« On le tient en main, le plie, le froisse, le déchire, le perfore, le lacère, le lave, l'adresse, le gaspille, le recycle... Le papier est une matière qu'on utilise dès nos premiers jours à l'école. Le papier en tant que support, médium, porteur de message, en tant que territoire. Le papier qui nous accompagne, qui enveloppe, qu'on chante, qui nous sert d'acte de naissance, de témoin, telle une trace de notre passage sur Terre. Le papier sur lequel on s'inscrit, on s'écrit. S'il est si près de nous, c'est qu'il est peut-être vivant... solide et fragile. Et résistant face au numérique.<br /></p> <p>Le musée Géo-Charles nous invite à en percevoir ses identités, ses frontières, ses profondeurs et fractures. "L'histoire de l'art est une histoire de la matière. Le papier en fait partie. C'est un enjeu en soi dans l'histoire de l'art du XXe siècle, dans le renouvellement des matériaux et toutes sortes d'expérimentations sur les techniques possibles de mise en œuvre. Les cubistes, les premiers, ouvrent les horizons et font apparaître le collage", dit la conservatrice Élisabeth Chambon.<br /></p> <p>L'exposition "Cent papiers" réunit des dessins, peintures, gravures, parchemins, maquettes, planches de BD, installations... des œuvres contrastées <del> issues de collections privées, publiques et d'artistes </del> qui interrogent et transcendent la surface originelle. Cent papiers donc, mais l'on peut entendre sans papiers, ou sans-papiers, tant le papier, quand on en est dépourvu ou qu'on le prononce, révèle des enjeux de société, politiques.<br /> Le musée proposera des visites commentées (goûters de l'art, nocturne), une rencontre avec des artistes, des ateliers de pratiques artistiques pour les enfants ou en famille. »<br /></p> <p>Le Musée est gratuit et est ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h, fermé le mardi.<br /></p> <h4>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h4> <h4>++ Expositions temporaires - Musée fermé<br /></h4> <h4>++ Expositions permanentes <br /></h4> <p>- Quand le parfum portait remède<br /> - Chroniques d'une abbaye, à partir du 10 juillet 2016<br /></p> <p>Horaires<br /> En mars et avril et en septembre, octobre et novembre<br /> Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h<br /> En mai et juin<br /> Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h<br /> et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> En juillet et août<br /> tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> Les 17, 18 septembre et 23 octobre<br /> de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> Fermé le 1er mai<br /> Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication<br /> Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.<br /></p> <h4>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h4> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /> Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h4>14 - VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h4> <h5>Laure Mary-Couégnias<br /> Love is a beach<br /></h5> <p>19 Janvier – 18 mars<br /></p> <p>"Laure Mary-Couégnias est une artiste issue de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Diplômée en 2015 avec les Félicitations du Jury, elle vit et travaille à Lyon, représentée par la Galerie Houg à Paris. Son œuvre est déjà conséquente. Elle travaille surtout le médium pictural mais s’essaie également à la sculpture. Sa peinture porte sur une iconographie fantasque, à la fois chimères, fruits et fleurs subtilement détournés de l’imagerie ultra-réaliste.<br /> L’univers de cette jeune artiste est la construction d’un monde à priori naïf, totalement revisité par une lecture en second plan. D’ailleurs, elle a comme références la peinture naïve et l’art brut.<br /> Peignant petits et grands formats, elle réalise également in sitù des peintures murales. Sa peinture à l’acrylique lui permet de travailler rapidement tout en ayant un ton qu’on peut qualifier de « belle peinture ».<br /> Mais il faut regarder attentivement pour voir toute la déviance de cette iconographie."<br /></p> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h, entrée gratuite<br /></p> <h4>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h4> <h5>Du 24 novembre 2016 au 4 mars 2017<br /></h5> <h5>"Exposition « Fashion altitude, mode et montagne du 18e siècle à nos jours.  »<br /></h5> <p>L’exposition raconte l’évolution de la silhouette des origines de la pratique des sports d’hiver à nos jours à travers des œuvres iconographiques, vêtements, accessoires, revues, films et photographies.<br /> Au début du XXe siècle, il n’existe pas de costume spécifique pour la montagne. Quelques rares témoignages montrent des ensembles confectionnés dans de la laine tissée pour les compétitions de luge mais les hivernants, quelques familles de l’aristocratie européenne ou de la haute finance, improvisent des tenues en fonction de leur imagination. Superpositions de vêtements de chasse ou de sports d’extérieurs, associées à des lainages de couleurs vives, sont les seules alternatives. Les années entre deux guerres connaissent pourtant de vraies inventions avec la création de pièces dédiées à la montagne comme le fuseau, l’anorak et la doudoune notamment.<br /> Les textiles synthétiques, mis au point pendant la seconde guerre mondiale vont lancer une vraie révolution en permettant la réalisation de vêtements toujours plus performants tandis que l’industrie touristique développe les loisirs de montagne. Tourisme et prêt-à-porter travaillent alors de concert pour permettre l’accès aux sports d’hiver au plus grand nombre, dans les meilleures dispositions possibles et équipé de tenues de plus en plus techniques."<br /></p> <p>Du lundi au samedi, de 11h à 12h30 et de 13h30 à 19h.<br /> Entrée : 6 €, gratuit pour les moins de 13 ans.<br /> Espace enfants en accès libre.<br /></p> <pre></pre> <h4>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h4> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <p>En exposition temporaire, dans le cadre Paysages, paysages<br /> Paysages-in-situ, où se trouvait l'artiste quand il a réalisé le paysage ?<br /> L'exposition associe des œuvres de paysage originales conservées dans les collections des musées et leurs répliques contemporaines réalisées depuis le même point de vue par le public.<br /></p> <pre></pre> <p>Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et 25 décembre. Entrée libre.<br /></p> <pre></pre> <h4>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h4> <pre></pre> <h5>++ Exposition temporaire<br /></h5> <p>Fermé en hiver<br /></p> <h5>++ François Auguste RAVIER <br /></h5> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847. De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.<br /> C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <p>La « Maison Ravier » est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermée le mardi et le 1er mai et entre deux expositions temporaires.<br /> Prix d'entrée 5 euros<br /> Prix réduit 3 euros<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans</p> Pic et Bulle, la montagne dans la B.D. urn:md5:93966d095cd7e5d117a649d5c245c817 2016-12-05T13:26:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère Pic et Bulle <h3>Musée de l'Ancien Évêché de Grenoble<br /></h3> <h4>du 19 Novembre 2016 au Avril 2017<br /></h4> <p>La bande dessinée est née dans les Alpes en 1827, de la pure imagination d'un suisse, Rodolphe Töpfer. Ce n'est donc pas étonnant que ce soit un musée alpin qui pour la première fois consacre toute une exposition sur le thème du rapport de l'homme à la montagne dans la BD, idée soufflée par Michel Jans éditeur grenoblois de BD, (éditions Mosquito), et qui a pris forme grâce au journaliste Hugo Gaspard passionné de BD d'altitude.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Affiche_de_l_expo.jpg" alt="Affiche_de_l_expo.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Affiche_de_l_expo.jpg, déc. 2016" /></p> <p>Le Musée de l'Ancien Évêché de Grenoble nous présente 90 auteurs d'hier et d'aujourd'hui.<br /> La plupart des planches qui sont exposées sont des originaux. Il y a quelques reproductions, lorsque il s'est avéré impossible d'avoir des originaux et en tout près de deux cents documents.<br /> Ont été retenues des images d'une évidente force graphique.<br /> « Celles ci marquent dans la variété, la singularité, et l'évolution du travail des scénaristes et dessinateurs dans le temps, mais témoignent aussi de l'extraordinaire diversité des sujets que la montagne a inspiré aux auteurs de BD depuis deux siècles. »<br /> Il faut dire que la montagne a toujours nourri l'imagination de générations de scénaristes et d'illustrateurs qui ont pris plaisir à la mettre en scène comme simple cadre ou comme figure principale de leur narration, que cette montagne soit symbolique, ou mystique, lieu de méditation, de drames, voire de gags ou de recherche de soi-même.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.1-_Les_amours_de_Mr_Vieux_Bois_de_Rodolphe_Topfer_Album_autographie_Geneve_1827_Reedition_1839_Collection_Municipale_de_Grenoble_s.jpg" alt="1-_Les_amours_de_Mr_Vieux_Bois_de_Rodolphe_Topfer_Album_autographie_Geneve_1827_Reedition_1839_Collection_Municipale_de_Grenoble.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="1-_Les_amours_de_Mr_Vieux_Bois_de_Rodolphe_Topfer_Album_autographie_Geneve_1827_Reedition_1839_Collection_Municipale_de_Grenoble.jpg, déc. 2016" /></p> <p>Six espaces composent l'ensemble de l'exposition : 102 planches originales prêtées par les auteurs, des collectionneurs, ou des maisons d'éditions, 15 albums historiques issus de de collections publiques ou privées, 62 reproductions numériques, réalisées avec l'aide des maisons d'éditions.<br /></p> <p>Le parcours offre une double lecture, historique et par genre. Il propose aussi des focus sur certains auteurs.<br /></p> <p>+++ Les thèmes que l'on retrouve et quelques BD citées en exemples :<br /> - récit de voyage en images : une ascension au Mont Blanc, Des-agréments d'un voyage d'agrément de Gustave Doré<br /> - le tourisme en montagne comme un irréductible marqueur social : Bécassine alpiniste, de Joseph Porphyre-Pinchon<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.2-_Luky_Luke__Le_Klondike__tome_65__Lucky_Luke_Productions_1996_Reproduction_numerique___Lucky_comics_2016_s.jpg" alt="CV_LL-35_KLONDIKE.qxp" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="CV_LL-35_KLONDIKE.qxp, déc. 2016" /> - La montagne hors du temps : Krazy Kat de George Herriman<br /> - les trente glorieuses avec la démocratisation d'un espace de loisirs : Donald alpiniste de Walt Disney, la famille Bigorno au sport d'hiver d'Aristide Perré, Les Pieds Nickelés au Tour de France de Roland de Montaubert<br /> - l'esprit de conquête ou la montagne prométhéenne : la fiancée du Queyras de Fabien Lacaf, Alexandra David-Neel de Pavlovic et Perrissin<br /> - la quête de soi ou la montagne régénératrice : Tintin au Tibet d'Hergé, Astérix chez les Helvètes d'Uderzo<br /> - la comédie des sommets : Boule et Bill flair de cocker de Laurent Verron<br /> - la montagne fantastique : Bunker,les frontières interdites de Bec et Betbeder<br /> - la montagne théâtre de l'intime : Le chemin de Saint-Jean de Edmond Baudoin, Élie de Michel Krespin<br /> - Parcours initiatiques et philosophiques : Le Tour des Géants de Nicolas Debon, L'Homme montagne d'Amélie Fléchais<br /> - la montagne des mangas : le sommet des Dieux de Jiro Taniguchi<br /></p> <p>+++ Focus auteurs sur Derib, Sergio Tippi, Jean-Marc Rochette, Cosey, Krazy Kat,<br />/<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.4-_Le_sommet_des_Dieux__Tome_1__Jiro_Taniguchi_Editions_Kana_2000_Illustration_originale_de_couverture___Le_sommet_des_Dieux_Jiro_Taniguchi_2000_BCF_Tokyo_s.jpg" alt="4-_Le_sommet_des_Dieux__Tome_1__Jiro_Taniguchi_Editions_Kana_2000_Illustration_originale_de_couverture___Le_sommet_des_Dieux_Jiro_Taniguchi_2000_BCF_Tokyo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="4-_Le_sommet_des_Dieux__Tome_1__Jiro_Taniguchi_Editions_Kana_2000_Illustration_originale_de_couverture___Le_sommet_des_Dieux_Jiro_Taniguchi_2000_BCF_Tokyo.jpg, déc. 2016" /> La scénographie est épurée, laissant une place maîtresse aux B.D., reines de l'exposition.<br /> Le parcours commence dès l'escalier d'honneur avec une belle image en train d'être dessinée sur le mur face à l'escalier. L'on monte et l'on se laisse ensuite guidée, découvrant au fur et à mesure l'exposition, retrouvant une âme d'enfant avec Tintin, Bécassine, Les Pieds Nickelés, Mickey, Titeuf , Ricochet… mais aussi Luky Luke, Astérix, XIII, Blueberry, Arzak, Thorgal …... toute une histoire de la BD, des planches, des albums, des mangas, des explications sur tel parcours de tel artiste, sur comment s'imagine et prend forme une BD sous le crayon de son auteur...<br /> Un documentaire vidéo sur Christian Lax donne à voir le parcours d'un bédéiste.<br /> Et en fin d'exposition a été aménagé un coin lecture avec des coussins confortables et des BD mises à disposition pour être lues sur place avec la participation des libraires grenoblois … de quoi terminer en beauté une exposition à la fois ludique et enrichissante.<br /></p> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert :<br /> lundi mardi jeudi vendredi de 9h à 18h<br /> le mercredi de 13h à 18h<br /> samedi et dimanche de 11h à 18h<br /> Fermeture le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.<br /></p> <pre></pre> <p>Entrée gratuite pour tous</p> Nouvelle Saison 2015-2016, Musée de Grenoble, Présentation urn:md5:7b9693ef9921c2cb3bce7e76c2678f11 2016-09-27T17:40:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère 2016saison 2015 <p>Le Musée de Grenoble nous réserve cette année 2015-2016 deux très belles expositions.<br /> La première, qui aura lieu du 29 octobre 2016 au 29 janvier 2017, et faite en partenariat avec le Centre Pompidou, sera consacrée au peintre Kandinsky, dans sa période parisienne qui va de 1933 à 1944.<br /> La deuxième concernera un peintre né à Grenoble, Henri Fantin-Latour, cette exposition est actuellement présentée à Paris au Musée du Luxembourg du 14 septembre 2016 au 12 février 2017 et sera à Grenoble du 18 Mars au 18 Juin 2017.<br /></p> <h3>+++ L’exposition Kandinsky<br /></h3> <p>L'exposition couvre la dernière décennie de vie du peintre.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.9-Kandinsky_Bleu_de_Ciel__1940_s.jpg" alt="9-Kandinsky_Bleu_de_Ciel__1940.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="9-Kandinsky_Bleu_de_Ciel__1940.jpg, sept. 2016" /> En effet, né en 1866 à Moscou, parti de Russie pour Munich et l'Allemagne en 1896, Kandinsky sera classé parmi les artistes « dégénérés » par les nazis et quittera son pays d'adoption, un vrai déchirement pour lui, pour la France en 1933, alors que les nazis viennent de fermer l'école du Bauhaus dans laquelle il enseignait depuis 1922.<br /> A Paris, où il s’intégrera bien parmi le milieu artistique, il va adopter un style tout à fait original, synthèse du vocabulaire géométrique des années du Bauhaus, et des tracés aléatoires et ondulants de la décennie précédente, enrichi de tout un répertoire de motifs biomorphes issus de l'univers des cellules et de l’embryologie qui le passionne, et symbolique de ses tiraillements intérieurs d'exilé et de croyant profondément orthodoxe.<br /> L'exposition dont je vous parlerai plus amplement lorsqu'elle aura ouvert ses portes, sera présentée sous forme chronologique.<br /></p> <h3>+++ L'exposition Henri Fantin-Latour<br /></h3> <p>C'est une belle rétrospective qui arrivera à Grenoble le 18 Mars 2017.<br /> Elle a été réalisée par la Réunion des Musées Nationaux, Grand Palais et Musée d'Orsay.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Fantin-Latour_Capucines_doubles_s.jpg" alt="Fantin-Latour_Capucines_doubles.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Fantin-Latour_Capucines_doubles.jpg, sept. 2016" /> Elle suivra un ordre chronologique, commençant par des œuvres de jeunesse de l'artiste, en particulier de nombreux auto-portraits, ses sœurs comme modèles, mises en scène en liseuses ou brodeuses, les natures mortes savamment composées.<br /> S'ensuivront ses fameux portraits de groupes d'artistes de son époque, les poètes avec Apollinaire, Verlaine et Rimbaud notamment, les peintres dont Manet, les musiciens …<br /> Il reviendra vers les portraits et les natures mortes, notamment dans sa période anglaise.<br /> Peu à peu il s'en éloignera pour ne plus que faire des œuvres dites d'imagination, inspirées par des sujets mythologiques ou des odes à la beauté du corps féminin.<br /> L'exposition nous permettra de découvrir l'évolution dans le temps de l’œuvre de Henri Fantin-Latour.</p> Briser la glace urn:md5:4e8b0a1135cc3aec9dd34d4def4d02cb 2016-07-08T17:33:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h2>Le Magasin, Grenoble<br /></h2> <h3>Exposition du 29 Mai au 4 septembre 2016<br /></h3> <p>Pour sa programmation d'été, Le Magasin a confié le commissariat de l'exposition aux membres de la session 25 de l’École du Magasin, six élèves qui ont collectivement élaboré le projet « Briser la glace ».<br /> Il est frappant de constater que, élèves comme artistes, tous sont jeunes et proviennent des quatre coins du monde, l'art contemporain n'a pas de frontière.<br /></p> <p>Pour attirer les visiteurs, l'exposition imaginée a été conçue comme ludique, interactive, évolutive et gratuite.<br /> Le but est que chacun puisse s'approprier l'espace conçu comme un lieu de vie qui donne envie de jouer, de participer, d'intervenir, de faire évoluer le lieu, par son action propre, d'y revenir plusieurs fois dans le temps pour constater la progression des diverses « attractions » proposées,<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.JacobDahlgren3_MAGASIN-CNAC-S_s.jpg" alt="JacobDahlgren3_MAGASIN-CNAC-S.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="JacobDahlgren3_MAGASIN-CNAC-S.jpg, juil. 2016" /> voir ce que d'autres ont apporté, et à nouveau modifier ce qui est.<br /></p> <p>Installation interactive de cibles<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.JacobDahlgren_MAGASIN-CNAC-S_s.jpg" alt="JacobDahlgren_MAGASIN-CNAC-S.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" title="JacobDahlgren_MAGASIN-CNAC-S.jpg, juil. 2016" /> faisant évoluer l'apparence d'un mur, structure d’aluminium et rubans de soie quipermettent de se déplacer à l'aveuglette dans une masse légère et mouvante, plantation et suivi de l'évolution de la croissance de plantes, coussins empilés évoquant les rêves, le sommeil, le confort, mais détournés de leur utilisation d'origine par l'effet d'un haut mur, salon de lecture composé de livres prêtés à l'artiste par son entourage, et possibilité donnée au visiteur de s'asseoir pour lire, de photocopier des pages de livres et de les exposer sur un échafaudage qui ainsi se transforme au fur et à mesure des jours, broder à la machine des mouchoirs, etc...<br /> Un amphithéâtre a été créé, lieu convivial où les gens peuvent se retrouver, discuter, échanger,<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.RicardoBasbaum_MAGASIN-CNAC-S_s.jpg" alt="RicardoBasbaum_MAGASIN-CNAC-S.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="RicardoBasbaum_MAGASIN-CNAC-S.jpg, juil. 2016" /> voir des performances, des projections …<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Amphitheatre_MAGASIN-CNAC-S_s.jpg" alt="Amphitheatre_MAGASIN-CNAC-S.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Amphitheatre_MAGASIN-CNAC-S.jpg, juil. 2016" /> Les artistes proposent des œuvres sur lesquelles les visiteurs peuvent agir, une façon de rapprocher celles-ci de tous, de briser la glace de l'éloignement ou de l'incompréhension.<br /></p> <p>« Briser la glace » a été conçue pour favoriser l'échange de savoirs et la transversalité et atténuer l'inhibition qui subsiste encore de la part du grand public envers l'art contemporain. »<br /> Rapprocher les gens, par le jeu, l'action, l'intervention, la gratuité, du lieu mal connu du Magasin, les inviter à y venir et revenir, à s'amuser, à faire bouger ce qui est exposé,<br /> A populariser, et faire sortir du « ghetto » des initiés un art qui gagnerait à être plus connu et reconnu.<br /></p> <p>Les artistes participants sont :<br /> Ricardo Basbaum, brésilien, né en 1961 à Sao Paulo<br /> Candice Breitz, d'Afrique du Sud, née en 1972<br /> Jacob Dahlgren, né à Stockholm en 1970<br /> Alicia Egert et Mike Fleming nées en 1981 et 1980 à Denton États-Unis<br /> Cela Floyer née en 1968 au Pakistan<br /> Julien Villaret (Goofypress) né en 1978 en région parisienne<br /> Laura Gozlan née en 1979 en France<br /> Leor Grady né en Israël<br /> Matteo Guidi né en 1978 en Italie<br /> Adelita Husni-Bey italo-libanaise née en 1985<br /> Emmanuel Louisgrand né en 1969 à Lyon<br /> Pipilotti Rist né en 1962 en Suisse<br /> Allen Ruppersberg né en 1944 aux États-Unis<br /></p> <p>Les six « curatrices » qui ont conçu le projet sont<br /> Chen Ben Chetrit née en 1986 en Israël<br /> Laura Caraballo née en 1982 en Argentine<br /> Eleonora Castagna née en 1989 en Italie<br /> Chloé Curci née en 1986 à Marseille<br /> Giulia Pagnetti née en 1989 en Italie<br /> Armance Rougiron née en 1991 en France</p> Expositions en Isère Printemps-été 2016 urn:md5:c23b890d524166a49b11df6f4b6ac873 2016-03-18T18:23:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h2>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>Cristina IGLESIAS<br /> du 23 avril au 31 juillet 2016<br /></h3> <p>Christina Iglesias est une des grandes artistes espagnoles actuelles. Le Musée de Grenoble va présenter à partir du 23 avril « un ensemble de sculptures réalisées ces quinze dernières années. Fascinantes et belles, ses œuvres mêlent en de singulières hybridations, la nature à l’architecture et constituent comme autant d’invitations à passer du réel au rêve et inversement. Ce faisant, dans cet univers de reflets et de bruissements, la familiarité du visible s’estompe peu à peu pour dévoiler l’étrangeté radicale de toute chose.»<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif : 8€<br /> Tarif réduit*: 5€<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /> Tarif titulaires de la carte M'RA: 2€<br /> Entrée gratuite*:<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Étudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Amis du Musée de Grenoble,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse, Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /></p> <pre></pre> <p>Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h2>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h2> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Plein tarif 4€<br /> Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).<br /> Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes.<br /></p> <pre></pre> <h2>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>+++Exposition temporaire<br /> Le spectacle des rues et des chemins<br /> Joseph Apprin Photographies 1890-1908<br /></h3> <h4>28 novembre 2015 - 29 mai 2016<br /></h4> <p>« Une œuvre photographique jusque-là inédite !<br /> Ils ne furent pas nombreux, les photographes amateurs qui, à la Belle Époque, songèrent à immortaliser le quotidien de leurs contemporains ! Passionné de photographie instantanée, Joseph Apprin (1859-1908) ne va pas chercher loin ses sujets : il descend dans la rue et multiplie les prises de vue, avec la curiosité du spectateur enchanté d’être à pareille fête.<br /> L’activité grouillante des rues de Grenoble, mais aussi les charmes d’une campagne encore non urbanisée : Joseph Apprin nous propose une vision stupéfiante de l’agglomération grenobloise. De même, des rives du Drac au lac de Saint-Sixte à Merlas en passant par les chemins de l’Oisans, ses images de l’Isère nous happent littéralement. Il fait preuve d’une belle modernité lorsqu’il documente la vie de ses semblables, tout comme lorsqu’il photographie ses enfants pour lesquels il compose de belles mises en scène.<br /> À travers une sélection de plus de cent dix clichés légendés et documentés, l’exposition présente une œuvre photographique entièrement inédite jusque-là. Un témoignage unique et précieux, qui renouvelle notre vision de la vie en Isère à l’orée du 20e siècle. »<br /></p> <h3>+++Expositions permanentes<br /></h3> <p>Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère.<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h,<br /> Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>l'entrée est gratuite<br /></p> <pre></pre> <h2>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>+++ NUNAVIK. EN TERRE INUIT<br /></h3> <h4>Exposition du 24 mars 2016 au 2 janvier 2017<br /></h4> <p>« Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l'alpe ? L'exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s'intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux. Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XXe siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales.<br /> En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l'Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l'épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l'ingéniosité perpétuelle a permis de s'adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée.<br /> Venus d'Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent. Certains franchissent l'Arctique canadien autour de l'an Mil pour venir à l'Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik.<br /> L'exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques,d'objets de la culture matérielle et d’œuvres d'art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers de la baie d'Hudson et d'Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d'hier comme celle d'aujourd'hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l'Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d'esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires... L'exposition sera l'occasion d'inviter des artistes du Grand Nord québécois qui sculpteront la pierre devant le public et d'organiser des échanges autour de la culture inuit à partir de films, tables-rondes, concerts ... »<br /></p> <h3>+++ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME<br /></h3> <h4>Exposition présentée du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017<br /></h4> <p>« Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s'intéresse aujourd'hui aux populations constituant la minorité la plus importante d'Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens,les Maghrébins, les Pieds-Noirs,etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms,etc., à prendre leur place dans l'histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L'exposition s'interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe.<br /> Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd'hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels... Dans les années 1960, l'administration française les classe « gens du voyage »... malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement... Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d'armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l'Église. Excepté dans l'actuelle Roumanie où ils sont à l'époque réduits à l'esclavage, ils sont généralement tolérés. L'hostilité apparaît au XVIIe siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d'un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l'image du Tsigane « voleur de poules » naît alors... tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème »<br /> Victimes des guerres, notamment d'un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale,les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l'ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n'est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d'autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation.<br /> L'exposition se termine par la présentation du travail d'un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d'Europe de l'Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s'agit d'appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d'humanité »<br /></p> <h3>+++ GRENOBLE 1925<br /> LA GRANDE MUTATION<br /></h3> <h4>Exposition présentée jusqu'au 20 septembre 2016<br /> en parallèle avec « Éloge de la modernité » à la Maison Bergès<br /></h4> <p>« En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises.<br /> La Maison Bergès-Musée de la Houille blanche et le Musée dauphinois, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions sur Grenoble 1925 : Éloge de la modernité au Musée de la Houille blanche et La grande mutation au Musée dauphinois. Au tournant du XXe siècle, Grenoble reste enclavée dans ses remparts et la nécessité de développer la ville mobilise les élus locaux. La forte croissance démographique, l'essor de l'industrie locale avec l'émergence de nouvelles filières techniques (électrochimie, électrométallurgie,...), le développement du tourisme dans les Alpes, vont permettre à Paul Mistral, alors maire de Grenoble, d'ouvrir la ville à la modernité. L'exposition internationale est le symbole de cette grande mutation et la Tour Perret en béton armé,œuvre de l'architecte Auguste Perret, l'incarnation de ce Grenoble moderne.<br /> Dès son investiture en 1919, Paul Mistral confie à Léon Jaussely, architecte urbaniste parisien, le projet d'un vaste plan d'aménagement urbain, qui sera réalisé en partie. La réorganisation des voies ferrées et la construction d'une nouvelle gare,l'aménagement des grands boulevards, la création de terrains de sports et de piscines couvertes, transforment radicalement la ville... qui peut s'étendre au sud grâce à la destruction des dernières fortifications.<br /> Visionnaire et rassembleur, Paul Mistral constitue une commission chargée d'organiser l'Exposition internationale, composée de personnalités confiantes dans le progrès technique. Toutes adhèrent au courant régionaliste de maintien des populations locales sur place, grâce notamment à la houille blanche : le député Léon Perrier, président du Conseil général, les industriels Aimé Bouchayer, Marius Blanchet, Charles-Albert Keller, le géographe Raoul Blanchard de l'Institut de Géographie alpine, les architectes Léon Jaussely, Alfred Rome et Auguste Perret, les conservateurs de musées Hippolyte Müller, Andry-Farcy, Victor Piraud, etc.<br /> Le fameux modèle grenoblois, fondé sur le lien université/recherche/industrie, est l'héritage de cette époque. Aujourd'hui encore, Grenoble conserve et cultive cette image de ville de l'innovation et le 90e anniversaire de l'Exposition internationale sera l'occasion d'une campagne de souscription pour la restauration de la Tour Perret, l'unique vestige de cette importante manifestation qui attira plus d'un million de visiteurs. »<br /></p> <h3>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h3> <h4>Parcours permanent<br /></h4> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h3>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h3> <h4>Exposition de longue durée<br /></h4> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.<br /> L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée. »<br /></p> <h3>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h3> <h4>Exposition de longue durée<br /></h4> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, du 1er septembre au 31 mai, de 10h à 19h, du 1er juin au 31 août.<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <h2>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble)<br /></h2> <h5>Le musée a 50 ans !<br /></h5> <h3>Un camp pour les Tsiganes Saliers, 1942-1944<br /> Exposition de Mathieu Pernot<br /></h3> <h4>A voir jusqu'au 23 Mai 2016<br /></h4> <p>« Mettant à l'honneur les photographies de Mathieu Pernot, cette exposition est complémentaire de celle présentée au Musée dauphinois, Tsiganes. La vie de bohème ? Les conditions de vie des Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale, leur internement en France sous Vichy, leur déportation et leur extermination par le régime nazi, demeurent encore aujourd'hui des sujets relativement ignorés.<br /> En France, la politique de sédentarisation des Tsiganes dans laquelle s'inscrit Vichy est ancienne. C'est en 1912 que le carnet anthropométrique voit le jour, identifiant ceux que l'on appelle « nomades ». Au début de la Seconde Guerre mondiale, le 6 avril 1940 est voté le décret assignant à résidence les porteurs du carnet anthropométrique.<br /> Avec la mise en place de Vichy sont créés les premiers camps d'internement, dont celui de Saliers, en Camargue, qui voit le jour en mars 1942. Avec Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Saliers est le seul camp d'internement réservé aux « nomades » en zone sud. Les conditions de vie y sont lamentables : les nombreuses pénuries alimentaires, le manque d'hygiène et d'eau ainsi que le sentiment d'abandon auxquels doivent faire face les populations internées, rendent leur quotidien déplorable.<br /> À la lumière des documents conservés aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Mathieu Pernot a exhumé l'histoire de ce camp dont il ne reste aucun vestige. À la recherche des survivants du lieu qu'il convainc d'être photographiés, il établit un parallèle entre portraits d'hier et d'aujourd'hui. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi matin, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h, mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.</p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <h2>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h2> <h3>Rencontre avec Napoléon, un empereur à cheval pour la postérité<br /></h3> <h4>jusqu'au 26 mars 2016<br /></h4> <p>« Depuis 1988, année de célébration de l'Assemblée de Vizille, nous avons vécu en temps réel le bicentenaire de la Révolution française et de l'Empire. Ce cycle historique de 28 ans s'achèvera en 2015 avec la défaite de Waterloo (18 juin 1815). Cependant quelques mois auparavant, le 7 mars 1815, Napoléon Bonaparte, empereur déchu, échappé de l'île d'Elbe, ralliait à lui l'armée française à l'entrée de Laffrey, sur le plateau Matheysin.<br /> Après un passage rapide devant le château de Vizille et une étape à Grenoble, il continua sa marche triomphale jusqu'à Paris. À cette occasion, le Musée de la Révolution française présente une exposition consacrée au bronze équestre de Napoléon Ier réalisé par Emmanuel Frémiet vers la fin du Second Empire pour la place d'Arme de Grenoble.<br /> Ce chef d'œuvre de la sculpture, situé depuis 1929 sur la Prairie de la Rencontre surplombant le lac de Laffrey, à l'endroit même où Napoléon a retrouvé sa légitimité impériale, fait en effet partie des collections du musée. »<br /></p> <h4>Exposition permanente<br /></h4> <p>« Créé en 1983 par le Conseil général de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis. Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles. Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre. Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.<br /> L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert<br /> D'avril à octobre : 10h-12h30 et 13h30-18h (fermé le 1er mai)<br /> De novembre à mars : 10h-12h30 et 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, et du 24 décembre 2015 au 1er janvier 2016 inclus)<br /></p> <p>Audioguides gratuits pour les individuels.<br /> Le parc : fermé les mardis, accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /></p> <h2>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h2> <h3>Grenoble 1925. Éloge de la modernité : l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme<br /></h3> <h4>Du 21/01/2016 au 25/09/2016<br /></h4> <p>« En 1925, Grenoble organise l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises.<br /> Le Musée dauphinois et la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions. Au début du 20e siècle, la houille blanche offre un souffle nouveau à l'économie des Alpes et permet à Grenoble de réaliser sa révolution industrielle basée sur l'électricité. Domptées, les eaux des torrents des montagnes sont en effet canalisées à l'intérieur d'impressionnantes conduites forcées établies à flanc de montagne. L'usine peut désormais s'installer au bas des chutes et offrir du travail sur place aux populations locales.<br /> L'électricité est dès lors au centre de l'enseignement technique supérieur à Grenoble, en étroite relation avec les besoins des industriels. L'histoire régionale est ainsi réécrite autour de cette nouvelle énergie, promue dans la seconde moitié du 19e siècle par les pionniers Aristide Bergès, Amable Matussière, Alfred Fredet et Marcel Deprez. L'existence d'un « pays de la houille blanche » se dessine peu à peu au cœur d'une région économique des Alpes françaises que l'on souhaite créer, selon une proposition du Gouvernement, avec Grenoble comme capitale.<br /> Vouée à la technique, au progrès et à la modernité, l'Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme de 1925 accueille pendant près de cinq mois un million de visiteurs. Palais et pavillons des « mille et une nuits » ont pris place dans l'actuel parc Paul Mistral, à l'intérieur desquels pas moins de de 10 000 exposants, dont certains venus de pays étrangers, présentent leurs matériels et équipements électriques dans des stands soigneusement aménagés.<br /> Véritable métaphore de l'hydroélectricité, les fontaines lumineuses constituent l'un des attraits majeurs de l'Exposition. Chaque soir, dômes et gerbes d'eau lumineuses s'élancent vers le ciel et forment un ballet orchestré à distance tandis que 40 000 lampes illuminent le parc.<br /> Si cette confiance dans le progrès et la modernité technique est atténuée par la crise économique de 1929 puis par la Seconde Guerre mondiale, la fée électricité, encore timide pendant la Première Guerre mondiale et magnifiée en 1925, commence une irrésistible ascension dont on mesure aujourd'hui encore tous les effets. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>L'entrée est gratuite et le musée est ouvert :<br /> Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /> Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Entrée gratuite<br /></p> <h2>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent, 38000 Grenoble)<br /></h2> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble. Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble. »<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>L'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /></p> <h2>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)</h2> <h4>A voir au Musée en collection permanente :<br /></h4> <p>Œuvres d'art, mobilier, objets décoratifs, souvenirs, photographies<br /> Autoportait 1834<br /> Portrait d'Ernest Hébert adolescent 1834<br /> La malaria, famille italienne fuyant la contagion, Salon de 1850<br /> La mère de l'artiste, vers 1850<br /> Louise Lefuel enfant, 1858<br /> Le baiser de Judas, 1853<br /> Les Cervarolles<br /> Autoportrait à la cravate rouge, 1870<br /> La Vierge de la Délivrance<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi<br /></p> <pre></pre> <h5>Tarif<br /></h5> <p>l'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h2>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h2> <h5>Tarif<br /></h5> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert (sauf le mardi) tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, les week-end jusqu'à 19h du 1er Mai au 31 Août.<br /></p> <h2>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)<br /></h2> <h3>"Cent papiers", musée Géo-Charles<br /></h3> <pre></pre> <h4>du vendredi 29 janvier au dimanche 24 avril.<br /></h4> <p>« On le tient en main, le plie, le froisse, le déchire, le perfore, le lacère, le lave, l'adresse, le gaspille, le recycle... Le papier est une matière qu'on utilise dès nos premiers jours à l'école. Le papier en tant que support, médium, porteur de message, en tant que territoire. Le papier qui nous accompagne, qui enveloppe, qu'on chante, qui nous sert d'acte de naissance, de témoin, telle une trace de notre passage sur Terre. Le papier sur lequel on s'inscrit, on s'écrit. S'il est si près de nous, c'est qu'il est peut-être vivant... solide et fragile. Et résistant face au numérique.<br /></p> <p>Le musée Géo-Charles nous invite à en percevoir ses identités, ses frontières, ses profondeurs et fractures. "L'histoire de l'art est une histoire de la matière. Le papier en fait partie. C'est un enjeu en soi dans l'histoire de l'art du XXe siècle, dans le renouvellement des matériaux et toutes sortes d'expérimentations sur les techniques possibles de mise en œuvre. Les cubistes, les premiers, ouvrent les horizons et font apparaître le collage", dit la conservatrice Élisabeth Chambon.<br /></p> <p>L'exposition "Cent papiers" réunit des dessins, peintures, gravures, parchemins, maquettes, planches de BD, installations... des œuvres contrastées <del> issues de collections privées, publiques et d'artistes </del> qui interrogent et transcendent la surface originelle. Cent papiers donc, mais l'on peut entendre sans papiers, ou sans-papiers, tant le papier, quand on en est dépourvu ou qu'on le prononce, révèle des enjeux de société, politiques.<br /> Le musée proposera des visites commentées (goûters de l'art, nocturne), une rencontre avec des artistes, des ateliers de pratiques artistiques pour les enfants ou en famille. »<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Le Musée est gratuit<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h, fermé le mardi.<br /></p> <h2>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h2> <h3>++ Exposition temporaire :<br /></h3> <h3>+ Bâtisseurs d'éternité<br /></h3> <h4>du 10 juillet au 9 octobre 2016<br /></h4> <p>  « Prolongeant les recherches conduites autour de l'église abbatiale de Saint-Antoine-l'Abbaye, cette exposition se présentera comme un voyage au cœur de l'histoire des bâtisseurs au Moyen Âge et à l'époque moderne au gré de peintures, estampes, objets d'art, manuscrits, maquettes d'architecture, sculptures en quatre parcours thématiques : Au chevet de la Jérusalem céleste : mythes et symboles - De sable et d'or : une société de bâtisseurs au Moyen Âge - La main et l'esprit : bâtir pour l'éternité - L'héritage des bâtisseurs à l'époque moderne.<br /> A l'instar des précédentes expositions, l'ordre européen des Hospitaliers de Saint-Antoine confère ainsi la sphère géographique et l'ossature à l'ensemble de l'exposition.<br /> Au Moyen Âge comme aujourd'hui, le chantier de construction est ce moment exceptionnel où le projet formulé par le commanditaire et dessiné par l'architecte prend ses formes concrètes entre les mains des hommes de l'art. Planté dans le sol, qui lui suscite des contraintes, l'édifice se déploie dans l'espace : la campagne, où il s'épanouit librement, la ville, où il doit s'imposer aux maisons et aux réseaux des rues et des rivières. Il est beau de ses qualités constructives - c'est l'esthétique du technique - et des œuvres des artistes, des sculpteurs aux maîtres verriers. »<br /></p> <h3>++ Expositions permanentes<br /></h3> <pre></pre> <h4>+ Quand le parfum portait remède<br /></h4> <h4>+ Chroniques d'une abbaye, à partir du 10 juillet 2016<br /></h4> <h5>Horaires<br /></h5> <p>En mars et avril et en septembre, octobre et novembre<br /> Tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h<br /> En mai et juin<br /> Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h<br /> et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> En juillet et août<br /> tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> Les 17, 18 septembre et 23 octobre<br /> de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h<br /> Fermé le 1er mai<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Entrée gratuite aux expositions, concerts, spectacles et ateliers sauf indication<br /> Les espaces muséographiques et les spectacles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.<br /></p> <h2>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h2> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Entrée libre.<br /></p> <h2>14- VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h2> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Entrée gratuite<br /></p> <h2>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h2> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13h30 à 18h30.<br /></p> <h2>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron<br /></h2> <pre></pre> <p>« Le musée, qui porte son nom, présente la donation que Lucien Mainssieux a faite à sa ville natale et nous fait accéder au parcours artistique d’un témoin privilégié de son temps.<br /> Peintre indépendant inscrit dans la modernité qui caractérise le début du XXe siècle, il fut aussi musicien, critique d'art, écrivain, voyageur, collectionneur d’œuvres d'art.<br /></p> <p>La collection nous projette ainsi au cœur de l'évolution anti académique de l'art. Sa collection comprend outre ses fonds d'atelier, des paysages du XIXe (Corot, Courbet), des œuvres orientalistes et des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Renoir) notamment peint par ses amis, représentants la modernité figurative. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et 25 décembre.<br /></p> <h5>Tarif<br /></h5> <p>Entrée libre.<br /></p> <pre></pre> <h2>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h2> <pre></pre> <h4>++ Exposition temporaire<br /></h4> <h3>Collection Jean-Louis et Odette Bernezat, Regard sur la peinture du 20e siècle<br /></h3> <h4>Du 13 mars au 5 juin 2016<br /></h4> <p>« La Maison Ravier ouvre ses portes à la collection privée d’un couple amateur d’art audacieux, établi en Isère. Débutée en 1964, chez la peintre Mena Loopuyt, elle n’a cessé de s’enrichir : chaque toile qui la compose est le reflet d’un coup de cœur, parfois d’un coup de folie ! La dernière œuvre  a été acquise en 2014.<br /> Cette présentation partielle, élaborée en étroite collaboration avec les propriétaires, réunit une soixantaine d’œuvres de près de quarante artistes qui illustrent tout autant leur attrait pour des œuvres figuratives que pour des expressions picturales abstraites.<br /> Ces choix font la part belle aux peintres qui évoquent la « Nouvelle École de Paris » : Pignon, Guerrier, Atlan, Schneider, Doucet, Charchoune, Cherkaoui, Leppien, Noël…. Nous retrouverons aussi des tenants de la peinture lyonnaise : Lauran, Cottavoz, Palué… ou certains qui ont œuvré à Mirmande, dans la Drôme, avec André Lhote : Marcelle Rivier, Garbell, Bolin… Une salle sera dédiée à la passion des collectionneurs pour l’œuvre de Ferrato, peintre qu’ils avaient découvert en 1987.<br /> Quelques assemblages de Vincent Gontier, des sculptures de Jacques Clerc, et des céramiques de Jean-Paul et Suzy Brunet complèteront le parcours de l’exposition. Cette sélection présente également des dessins et des gouaches de Paul Bernezat (1896-1967), directeur et professeur de l’École d’Art de Valence de 1929 à 1962, ainsi que quelques œuvres de ses élèves. Cet ensemble qui est le fruit d’une sincère amitié avec les artistes, exprime une volonté d’éduquer la sensibilité du spectateur, de développer l’esprit d’invention, et de respecter la personnalité des artistes comme l’enseignait Paul Bernezat. »</p> <h4>++ Exposition permanente<br /> François Auguste RAVIER<br /></h4> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois<br /></p> <pre></pre> <p>En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867. C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <h5>Horaires<br /></h5> <p>La « Maison Ravier » est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermée le mardi et le 1er mai et entre deux expositions temporaires.<br /></p> <h5>Tarifs<br /></h5> <p>Prix d'entrée 5 euros<br /> Prix réduit 3 euros<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans</p> Christina Iglesias urn:md5:eb865074ffeed852bc867a97d161d646 2016-03-17T23:52:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère cristina iglesias <h2>Musée de Grenoble<br /></h2> <h3>du 23 Avril au 31 juillet 2016<br /></h3> <p>Née en 1956 à San Sebastian, en Pays Basque Espagnol, Cristina Iglesias s'est fait connaître sur la scène artistique européenne au milieu des années 80.<br /> La cohabitation dans la vie espagnole de cultures diverses (arabe, juive, chrétienne) marque l'imaginaire de l'artiste dans la création et la conception de son œuvre.<br /> Au fil de décennies, elle a longuement pensé et mûri son œuvre.<br /></p> <pre></pre> <p>Elle a eu de grandes commandes publiques un peu partout sur la planète.<br /> Une fontaine lui a été commandée à Anvers, ce qui l'a amené à réfléchir sur l'eau, les fontaines, et leur histoire dans l'Art. L'écoulement de l'eau, les fontaines qui se remplissent et se vident, le choix des matériaux, les reflets qui démultiplient les formes, tout est occasion pour rêver, imaginer, poétiser.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.cristina_iglesias_4_s.jpg" alt="cristina_iglesias_4.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="cristina_iglesias_4.jpg, avr. 2016" /> De même que son œuvre sous marine réalisée en 2010 au Mexique est un véritable hommage des Hommes à la Nature, puisque se mélangent à sa création poissons, coraux, plantes.(« Dessin préparatoire pour œuvres sous-marines » 2009 Collection Particulière ADAGP Paris 2016)<br /> Pavillons suspendus, ou structures posées sur le sol, labyrinthes jeux de lumières, ombres créées, mots sculptés dans les grilles présentant des extraits de textes choisis soigneusement par l'artiste (rappel du fait que juifs et musulmans n'avaient pas le droit de,<img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.cristina_iglesias_3_s.jpg" alt="cristina_iglesias_3.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="cristina_iglesias_3.jpg, avr. 2016" /> représenter dans les lieux de culte la figure humaine, et utilisaient les textes pour rappeler la présence de l'Homme, déjouant ains l'interdiction), monde végétal (« Chambre Végétale Inhotim » 2010-2012 photo Pedro Motta ADGAP Paris 2016), le visiteur se promène au travers des œuvres de Cristina Iglésias, parfois à l'extérieur, parfois à l'intérieur, parfois sous celles-ci.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/cristina_iglesias_7.jpg" alt="cristina_iglesias_7.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="cristina_iglesias_7.jpg, avr. 2016" /> Elle aime reprendre sur des œuvres sur papier ou sur cuivre ses créations, à partir d'une succession de photos faites, véritables jeux de miroirs qu'elle aime renvoyer à ses visiteurs.<br /> C'est à un véritable voyage imaginaire et poétique que nous convie Cristina Iglésias, dans une dizaine de salles plus ou moins grandes, en fonction des œuvres présentées, une déambulation à travers l'espace et le temps. un monde allant du végétal au minéral, du sombre à la clarté, du silence aux bruits, du rêve à la réalité.<br /> L'exposition se termine par le « Pavillon de cristal », où vous pourrez pénétrez, vous asseoir, méditer ...<br /></p> <p>Cette belle évasion muséale vous est proposée par Guy Tosato et son équipe jusqu'au 31 juillet 2016.<br /> N'hésitez pas à en profiter !</p> "Cent papiers" urn:md5:2e2bf16e9ecb9f5264c19d7227cad925 2016-03-15T22:46:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère Géo-CharlesGéo-Charles 2 <h2>Musée Géo-Charles à Échirolles<br /></h2> <h3>du vendredi 29 janvier au dimanche 24 avril 2016<br /></h3> <pre></pre> <p>"« On le tient en main, le plie, le froisse, le déchire, le perfore, le lacère, le lave, l'adresse, le gaspille, le recycle... Le papier est une matière qu'on utilise dès nos premiers jours à l'école. Le papier qui nous accompagne, qui enveloppe, qu'on chante, qui nous sert d'acte de naissance, de témoin, telle une trace de notre passage sur Terre. Le papier sur lequel on s'inscrit, on s'écrit. S'il est si près de nous, c'est qu'il est peut-être vivant... solide et fragile. Et résistant face au numérique."<br /> "Le musée Géo-Charles nous invite à en percevoir ses identités, ses frontières, ses profondeurs et fractures.<br /> "L'histoire de l'art est une histoire de la matière. Le papier en fait partie.<br /> C'est un enjeu en soi dans l'histoire de l'art du XXe siècle, dans le renouvellement des matériaux et toutes sortes d'expérimentations sur les techniques possibles de mise en œuvre.<br /> Les cubistes, les premiers, ouvrent les horizons et font apparaître le collage", dit la conservatrice Élisabeth Chambon.<br /> L'exposition "Cent papiers" réunit des dessins, peintures, gravures, parchemins, maquettes, planches de BD, installations... des œuvres contrastées -- issues de collections privées, publiques et d'artistes."<br /></p> <p>Musée Géo-Charles :<br /> Historique :<br /> Géo-Charles, de son vrai nom Charles Louis Prosper Guyot, est un poète et écrivain français, né le 22 mars 1892, décédé en 1963.<br /> Passionné de sport, ses œuvres traitent souvent de ce sujet.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.280px-Musee_Geo-Charles_-_Echirolles_s.jpg" alt="280px-Musee_Geo-Charles_-_Echirolles.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="280px-Musee_Geo-Charles_-_Echirolles.JPG, mar. 2016" /> Il a été lauréat au concours de littérature aux Jeux Olympiques de 1924 à Paris. Il a été l'ami de nombreux sportifs, d'écrivains français comme Cocteau, Blaise Cendrars. Il a aussi été journaliste de radio.<br /> Grand amateur d'art, ami de Foujita, Survage, Vero Monteiro, … il a été un collectionneur avisé.<br /> Il s'est immergé dans l'effervescence artistique de Montparnasse.<br /> En 1982, bien après sa mort, son épouse Lucienne qui était à la recherche d'un lieu pour rassembler toutes les collections amassées par son mari, en a fait don à la ville d’Échirolles sous la promesse que tout soit garder en un seul lieu. C'est ainsi qu'est né le Musée , dans une belle maison de maître possédée par la Mairie d’Échirolles.<br /> Premier musée Sport / Culture en France, ce lieu est ainsi né de la rencontre de l’art, du sport et de la littérature.<br /> Exposition permanente :<br /> Sa collection regroupe des peintures, dessins, sculptures, lithographies de la première moitié du XX éme siècle. Le Musée en expose une petite partie et pioche dans ses réserves pour renouveler de temps en temps ce qui est montré au public.<br /> On y découvre au premier étage de superbes tableaux, (Derain, Delaunay, Fernand Léger, Otto Freundlich...) dont beaucoup représentent des scènes de sport : lutte, cyclisme … et une vidéo d'un interview de Mme Lucienne Géo-Charles, et au rez de chaussée l'exposition temporaire du moment.<br /></p> <h5>Horaires :<br /></h5> <p>Le Musée est ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h, fermé le mardi.<br /></p> <h5>Tarif :<br /></h5> <p>Le Musée est gratuit<br /></p> <p>Le musée propose également des visites commentées (goûters de l'art, nocturne), une rencontre avec des artistes, des ateliers de pratiques artistiques pour les enfants ou en famille.</p> Georgia O'Keeffe urn:md5:130836ebd88562f156b76e9733b045a1 2015-11-08T13:01:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère O Keeffe <h2>et ses amis photographes</h2> <h3>Musée de Grenoble</h3> <h4>Du 7 novembre 2015 au 7 février 2016</h4> <p>L'exposition programmée pour cet automne au Musée est consacrée pour la première fois en France à une artiste américaine, Georgia O'Keeffe.<br /> Réalisée avec la participation du Musée Georgia O'Keeffe de Santa Fe et du soutien du réseau franco-américain des musées FRAME, elle retrace la carrière d'une grande artiste américaine méconnue en Europe, mais aussi célèbre que Jackson Pollock aux États-Unis.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.O__Keeffe_s.jpg" alt="O__Keeffe.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="O__Keeffe.jpg, nov. 2015" />Photo (Centre Pompidou , Dist.MNAM-CCI, Dist. RMN Grand Palais/ Philippe Migeat)</p> <p>Née en 1887 et morte en 1986, Georgia O'Keeffe aura traversé tout le vingtième siècle, en vivant plusieurs vies géographiques et artistiques, de son pays natal, le Wisconsin, à New-York, au Texas et au Nouveau Mexique.<br /> Femme artiste, elle a su s'affranchir des règles codifiées de son époque, sans militantisme, simplement en vivant comme elle l'entendait.%% Sa grande force est d'avoir su imposer un style, entre abstraction et figuration, se jouant des formes, des couleurs, avec sensibilité et sensualité, et avec un œil de photographe, influencée en cela par son mari, le grand photographe américain Alfred Stieglitz, et leurs amis photographes comme Paul Strand, Edward Weston, Imogen Cunningham, Eliot Porter, Todd Webb.<br /></p> <p>L'exposition suit dans l'ensemble un ordre chronologique, fonction de sa propre évolution dans le temps.<br /> Mais, que ce soient les fleurs, les buildings new-yorkais, les paysages désertiques du Nouveau Mexique, la maison familiale de son mari à Lake George, les ciels, les arbres, quel que soit le thème choisi, l'on retrouve comme fil conducteur une sensualité à fleur de peau, voire une sexualité transposée et exposée, dans sa façon de peindre, dans son choix des couleurs.<br /> Dans la façon de cadrer ses sujets, comme si elle utilisait un zoom, apparaît en outre son penchant pour l'abstraction, isolant pour mieux mettre en avant, à la manière des photographes, recomposant ce qui est, se jouant des formes, tout en s'inspirant toujours de ce réel qui l'inspire tant, en communion avec son mari photographe.<br /> Elle ne représente jamais l'humain en tant que tel, mais tout ce qu'elle peint est si sensuel que l'humain est en fait toujours omniprésent.<br /> Femme la plus photographiée du XXème siècle, par son mari et leurs amis photographes, femme libérée et indépendante, partant seule sur les routes à la recherche de nouvelles inspirations, elle laisse derrière elle une œuvre marquante.<br /> Le musée de Grenoble nous offre cette chance de découvrir cette artiste hors pair.<br /></p> <p>Le Musée de Grenoble est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h30.<br /> Plein tarif 8 euros. Quelques tarifs spéciaux.<br /> Visites guidées les samedis et dimanches à 14h30, sauf le premier dimanche du mois, journée gratuite pour tous.</p> Expositions en Isère Printemps-été 2015 urn:md5:1fdc4b2dccbb9c40c9dbc9fe2ed532a2 2015-05-15T18:58:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère musées en Isère <h2>1- Musée de Grenoble (5 place de Lavalette, 38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>« De Picasso à Warhol - Une décennie d'acquisitions »<br /></h3> <p>« Révéler au public les œuvres majeures acquises ou reçues en don par le musée de Grenoble durant la dernière décennie, tel est l’objectif de cette exposition.<br /> Qu’elles soient d’art ancien, d’art moderne ou d’art contemporain, elles illustrent combien l’enrichissement des collections fait du musée une structure vivante et en constant devenir.<br /> Depuis sa fondation en 1798 et plus particulièrement à partir du début du XXe siècle, le musée de Grenoble s’est signalé par une politique d'acquisition très active. En témoignent les 150 œuvres présentées. Elles dévoilent les lignes de force de la collection, les nouveaux domaines développés ou encore les liens privilégiés tissés avec de nombreux artistes à l’occasion d’expositions temporaires organisées par le musée. Ce sont autant d’histoires d'acquisitions qui sont contées au travers d'un parcours aux multiples facettes mettant en lumière l’ampleur des collections et les correspondances établies entre les œuvres d’hier et d’aujourd’hui.<br /> Ce dynamisme, cette richesse, le musée de Grenoble les doit à un engagement jamais démenti de la part de lma ville mais aussi de l’État, de la Région Rhône-Alpes, des Amis du Musée, du Club des Mécènes et plus largement à la générosité de ses donateurs.»<br /></p> <p>Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h30<br /></p> <p>Plein tarif : 8€<br /> Tarif réduit*: 5€<br /> Séniors (plus de 65 ans), familles nombreuses, étudiants (jusqu'à 26 ans), carte Alice, enseignants, groupes de 10 personnes et plus sur réservation, guides conférenciers, invalides civils et de guerre, ancien combattants, Sociétés d' Amis de Musées.<br /> Tarif titulaires de la carte M'RA: 2€<br /> Entrée gratuite*:<br /> Jeunes de moins de 18 ans,<br /> Chômeurs,<br /> Etudiants de moins de 26 ans de l’École du Louvre, en histoire de l'Art et archéologie, en écoles d'art, écoles d'architecture et écoles des arts décoratifs,<br /> enseignants de l’École d'Art et de Design de Valence -Grenoble,<br /> groupes scolaires accompagnés par les enseignants,<br /> Amis du Musée de Grenoble,<br /> Porteurs des cartes ICOM – AICA – Presse,<br /> Enseignants dans le cadre d'un projet pédagogique,<br /> Artistes sur présentation de la carte professionnelle,<br /> Partenaires autorisés par convention avec la ville de Grenoble.<br /> Gratuité pour tous le premier dimanche de chaque mois<br /></p> <h2>2- Le Magasin (Site Bouchayer-Viallet  155 Cours Berriat, 38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>TAKE YOU THERE RADIO<br /></h3> <h4>du 30 mai au 23 juin 2015<br /></h4> <p>« Nous avons le plaisir de vous présenter Take You There Radio, un projet de radio éphémère conçu comme une forme d’exposition et diffusé par internet. Take You There Radio a pour objectif de transporter ailleurs les participants comme les auditeurs, de les inviter à ce voyage métaphysique qui traverse les audiences depuis que la radio est un média populaire. Le projet se fait en collaboration avec quatre artistes en résidence ainsi que des participants de longues et courtes distances pour des interventions radiophoniques éditées ou improvisées.<br /> La programmation de Take You There Radio propose une série de voyages dans l'espace et le temps : narrations de science-fiction, états de conscience altérés, retransmissions d'utopies, appropriations de sujets politiques par des amateurs... Comme un leitmotiv, Take You There Radio interroge le son à travers le langage et la musique. Pour diffuser son contenu, Take You There Radio joue avec une grille de programmes prévisible qui permet de mystérieux aboutissements. Les participants vont créer des œuvres conçues pour la radio, à Grenoble, en utilisant les ressources mises à disposition par l’équipe de Take You There Radio : un studio d’enregistrement à l’intérieur de la Conciergerie, un centre de ressources et une salle d’écoute ouverte au public, des conseils de connaisseurs de la radio et de théoriciens de différents domaines. Pendant toute la diffusion de la radio, des improvisations auront lieu sous la forme d’appels téléphoniques, de lettres d’amour, de DJ sets, d’interviews, de tutoriaux et plus, si affinités... Une série d’ateliers sera proposée aux adolescents de Grenoble, menée par l’équipe du projet et des intervenants artistes et techniciens.<br /> Take you there Radio est un projet curatorial de Betty Biedermann, Sophie Lvoff, Martina Margini, Théo Robine-Langlois, Asli Seven, Chloé Sitzia de l’École du Magasin, Grenoble. »<br /></p> <p>Le Magasin est ouvert du mercredi au dimanche, de 14h à 19h<br /> Plein tarif 4€<br /> Tarif réduit 2,50€ (étudiants, chômeurs, handicapés, professeurs d'arts plastiques, cartes senior,...).<br /> Gratuit pour les moins de 10 ans, les membres de l'association des Amis du Magasin, les étudiants en histoire de l'art, en écoles d'art et d'architecture de Rhône-Alpes.<br /></p> <pre></pre> <h2>3- Musée de l’Évêché (2 Rue Très Cloîtres  38000 Grenoble)<br /></h2> <p>Situé au cœur du centre historique de Grenoble, à proximité immédiate de la cathédrale, le Musée de l'Ancien Évêché est installé dans l'ancien palais des évêques, édifice protégé au titre des Monuments historiques.<br /> Le site présente en son sous-sol des vestiges archéologiques de première importance, témoins de l'histoire religieuse de la cité : le baptistère daté des premiers temps chrétiens. Les étages du palais devenu musée abritent l'exposition L’Isère en histoire(s) invitant à un parcours chronologique pour découvrir un territoire, son histoire et ses hommes. Chaque année, le musée présente deux expositions temporaires sur des thèmes intéressant le patrimoine de l'Isère.<br /> Le Musée de l’Évêché est ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h à 18h et le Mercredi de 13h à 18h, l'entrée est gratuite, Samedi et dimanche de 11h à 18h<br /></p> <h2>4- Musée Dauphinois (30 Rue Maurice Gignoux 38000 Grenoble)<br /></h2> <h3>++ SAINTE-MARIE D'EN HAUT, QUATRE SIÈCLES D'HISTOIRE<br /></h3> <h4>Parcours permanent<br /></h4> <p>En surplomb de la ville, à l’abri du tumulte et des tracas de la vie urbaine, se dresse le monastère de Sainte-Marie d’en-Haut, quatrième fondation de l’ordre de la Visitation. Né au XVIIe siècle de la rencontre de François de Sales (1567-1622) et de Jeanne de Chantal (1572-1641), cet ordre monastique féminin est l’expression du renouveau du catholicisme après une longue période de guerres de religion.<br /> À l’occasion du quatrième centenaire de l’ordre de la Visitation (1610-2010), le Musée dauphinois remémore l’histoire du monastère qu’il occupe depuis 1968. Les témoignages filmés d’une moniale dans le cloître, d’historiens dans le chœur des religieuses et dans la chapelle, participent à la redécouverte du lieu et à la compréhension de l’engagement dans la vie monastique.<br /> En point d’orgue, une nouvelle lecture lève les mystères du décor de la chapelle conçu en 1666 par le père jésuite Claude-François Ménestrier pour célébrer la canonisation de François de Sales. Rare vestige de l’art baroque à Grenoble, les peintures de la chapelle sont par ailleurs l’unique exemple encore conservé d’un programme écrit par le père Ménestrier.<br /> Une publication éditée en prolongement de ce parcours, actualisée des travaux les plus récents d’universitaires et de spécialistes, décrit quatre siècles d’histoire du site de Sainte-Marie d’en-Haut.<br /></p> <h3>++ « GENS DE L’ALPE »<br /></h3> <h4>Exposition de longue durée<br /></h4> <p>« Il y a plus de trois millénaires, des hommes s'installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l'altitude, la pente, le froid, l'isolement. Rien n'est laissé au hasard dans l'organisation de la communauté où chacun et chaque chose est à sa place., où la rondeur des jours d'hiver succède aux durs labeurs des mois d'été.<br /> L'équilibre et l'harmonie atteints par les gens de l'Alpe ont perduré durant des siècles avant d'être bouleversés par les temps modernes.<br /> L'exposition du Musée Dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d'ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du Musée.»<br /></p> <h3>++ LA GRANDE HISTOIRE DU SKI<br /></h3> <h4>Exposition de longue durée<br /></h4> <p>« C'était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï... Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides.<br /> Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l'impulsion de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l'histoire s'accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers " fanas de la glisse " !<br /> Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d'aventure depuis la préhistoire jusqu'aux tendances les plus actuelles de la glisse. »<br /></p> <h3>++ « À l'arrière comme au front , les Isérois dans la guerre »<br /></h3> <h4>Exposition présentée jusqu'au 30 juin 2015<br /></h4> <p>« Éloignée des zones de combat, l’Isère n’en est pas moins profondément marquée par cette guerre, tant en raison des effets de la mobilisation que par les conséquences militaires, économiques, sociales et politiques sur le territoire même du département. Celles-ci se traduisent notamment par la présence de dizaines d’hôpitaux – la plupart temporaires – pour soigner les blessés qui arrivent depuis le front, ou encore par les prisonniers de guerre allemands dont la maind’œuvre est requise pour de nombreux chantiers.<br /> L’effort de guerre entraîne également une transformation de l’industrie iséroise au service de la défense nationale, avec l’émergence de nouveaux domaines d’activité liés au conflit. C’est le cas notamment du secteur de la chimie. Dans ce contexte et en raison de l’absence d’une part importante de la population masculine, le rôle de la femme dans la société française évolue rapidement et favorisera sans doute son émancipation au sortir du conflit.<br /> En fin de parcours, l’exposition fait place au temps du souvenir qui suit l’armistice du 11 novembre 1918 et au règlement du conflit qui porte en germe le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de cette commémoration et au-delà de l’histoire et de la mémoire, le Musée dauphinois souhaite engager une réflexion autour de la notion de paix.<br /> Un programme des nombreux événements organisés dans le département pour le centenaire de 1914 sera édité par le Conseil général de l’Isère.<br /> Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère présentera, en novembre 2014, l’exposition Les poilus de l’Isère. En partenariat avec les Archives départementales de l'Isère.»<br /></p> <h3>++ « Confidences d'outre-tombe, les archéologues interrogent les morts»<br /></h3> <h4>Squelettes en question<br /></h4> <h5>À partir du samedi 20 décembre 2015<br /></h5> <p>Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd'hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique de Grenoble, La Casemate - Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) croisent leurs regards.<br /></p> <p>Le Musée Dauphinois est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, l'entrée est gratuite.<br /></p> <h2>5- Musée de la résistance et de la Déportation (14 Rue Hébert 38000 Grenoble<br /></h2> <h3>Poilus de l'Isère<br /></h3> <h4>Exposition présentée du 12 novembre 2014 au 18 mai 2015<br /></h4> <p>« Préparée avec le concours de nombreux acteurs locaux, cette exposition est complémentaire de l'exposition À l'arrière comme au front du Musée dauphinois. C'est de l'engagement militaire des Isérois sur les champs de bataille dont il est question ici. Parmi eux, 17 000 à 19 000 hommes ont perdu la vie au cours de la Première Guerre mondiale. Tout en relatant les grandes phases du conflit, le musée reviendra sur les principaux faits d'armes au cours desquels ces soldats ont été engagés : les Vosges, la Somme, l'Artois, la Champagne, Verdun... en s'appuyant sur le parcours documenté de quelques-uns d'entre eux. Le musée souhaite à travers eux donner une vision assez représentative du vécu sur le front. Au lendemain de la guerre, cet engagement humain a été commémoré dans le département par l'érection de monuments aux morts et la tenue de cérémonies du souvenir qui n'empêcheront pas le déclenchement d'une nouvelle guerre mondiale en 1939.<br />  Le Musée accueillera pour l'occasion un emblématique camion CBA appartenant à la Fondation Berliet. Conçu à la veille de la Première Guerre mondiale, il faisait partie des véhicules qui ont acheminé les soldats lors de l'épopée de la « Voie sacrée » de Bar-le-Duc à Verdun, en 1916.  Le camion sera présenté du 12 novembre 2014 au 23 février 2015.<br /> En partenariat avec les Archives départementales de l'Isère et le service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre de l'Isère »<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi matin, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 9h à 18h, mardi de 13h30 à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h. L'entrée est gratuite.<br /></p> <h2>6- Musée de la Révolution Française (place du Château 38 Vizille)<br /></h2> <p>« Créé en 1983 par le Conseil général de l'Isère, dans la perspective du bicentenaire de 1989, le Musée de la Révolution française est installé dans le château du Domaine de Vizille. Il offre un nouveau regard porté sur une période charnière de notre histoire du monde occidental, à partir de la production artistique ou artisanale qu'elle a suscité à l'époque et depuis.<br /> Les collections témoignent de l'état d'esprit des femmes et des hommes contemporains de la Révolution française et des régimes politiques suivants, en tenant compte de la complexité sociale du temps. Le musée présente des œuvres d'art et des objets d'histoire de l'époque révolutionnaire et s'intéresse à tout ce qui s'y réfère ou s'en inspire depuis deux siècles.<br /> Tout en évoquant les événements majeurs dont Paris fut le théâtre, la collection s'ouvre sur l'art et l'histoire dans les régions françaises et dans les pays européens limitrophes.<br /> Les peintures et les sculptures révolutionnaires forment un ensemble exceptionnel d'une grande diversité de styles et de genres. Plusieurs bustes offrent les traits fidèles de personnages célèbres, tels Barnave, Bailly, Mirabeau, et Robespierre<br /> Parmi les objets les plus singuliers, figurent des pierres de la Bastille et les sabres de la garde nationale. Quant aux œuvres du XIXe siècle, elles attestent de la vitalité de la référence à 1789 dans le mouvement qui a conduit à l'établissement de la République française. Expression de leur temps, elles rappellent que l'actualité politique et la recherche historique ont fait évoluer l'approche et l'interprétation de la Révolution.<br /> L'originalité du musée est surtout de rendre compte de l'histoire à partir des œuvres d'art. Ces dernières ne sont pas de simples illustrations des événements et grands acteurs de la Révolution. Grâce à leur puissance évocatrice, à leur contenu et au contexte de leur création, elles nous permettent de mieux pénétrer l'esprit de cette époque.»<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi<br /> de novembre à mars : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h (fermé les jours fériés, entre Noël et le Jour de l'An)<br /> d'avril à octobre : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h<br /> Audioguides gratuits pour les individuels.<br /> Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.<br /> Se présenter à l'accueil du musée environ 15 minutes avant le début de la visite programmée à 15h.<br /> Tarif: 3,80€ par personne, gratuit pour les moins de 12 ans.<br /> Renseignements au 04 76 68 07 35<br /> Le parc : fermé les mardis, accessible janvier et février 10h-17h, mars avril et mai 9h-19h, juin juillet et août 9h-20h, septembre et octobre 9h-19h, novembre et décembre 10h-17h.Visite guidée des collections du Musée de la Révolution française.</p> <h2>7- Maison Bergès, Musée de la Houille Blanche ( 40 avenue des Papeteries Lancey 38190 Villard-Bonnot)<br /></h2> <h3>D'une vallée à une autre : le Grésivaudan en 1968<br /></h3> <h4>Du 21 Novembre 2014 au 30 Août 2015<br /></h4> <p>La Maison Bergès-Musée de la Houille blanche présentera à l'automne prochain une nouvelle exposition consacrée au territoire du Grésivaudan et à son évolution dans les années 1960-1970,à travers la découverte de photographies réalisées par de jeunes passionnés, membres du club photos de la MJC de Crolles.<br /> C'est à Paul Jargot, alors maire de Crolles, que l'on doit la commande de ce travail montrant les mutations de la vallée en 1968. Pas de grands noms, mais des amoureux de l'image qui vont ainsi arpenter la vallée à la manière de reporter et nous livrer leur propre perception de ce territoire alors en pleine transformation avec la construction de l'autoroute, l'essor de l'habitat et des cités HLM, les occupations d'usines au cours de ce mois de mai. Un regard simple, efficace, profondément humain, qui fait aujourd'hui véritablement figure de témoignage sur le passé récent d'une vallée et qui fait écho aux enjeux de développement actuels.<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée est gratuite et le musée est ouvert :<br /> → Du 1er avril au 31 octobre<br /> de 13h à 18h : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 18h : samedi et dimanche<br /> → Du 1er novembre au 31 mars<br /> de 13h30 à 17h30 : du mercredi au vendredi<br /> de 10h à 17h30 : samedi et dimanche<br /> Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre<br />jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus,</p> <h2>8- Musée Archéologique Grenoble Saint Laurent (Place Saint-Laurent 38000 Grenoble)<br /></h2> <p>« Au cœur de l’un des plus anciens quartiers de la ville, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent a rouvert ses portes au public en 2011.<br /> Ce musée est implanté sur un lieu patrimonial majeur, le site de Saint Laurent de Grenoble.<br /> Des premiers mausolées du IVe siècle à l'église du XIXe siècle, présente un ensemble architectural témoin d'une adaptation constante à l'évolution des mentalités, des pratiques païennes aux croyances chrétiennes.<br /> Si sa renommée est acquise, grâce en particulier à son sanctuaire des premiers temps chrétiens pourvu d'une crypte exceptionnelle du Vième siècle, l'exposition permanente enrichie des collections issues des fouilles révèle l'essentiel du contenu des recherches menées sur le site.<br /> Une nouvelle scénographie originale et spectaculaire, faisant la part belle aux technologies numériques renforce le pouvoir d'évocation des vestiges : une véritable renaissance pour ce site qui témoigne de près de vingt siècles d'histoire urbaine, religieuse et humaine de Grenoble.»<br /></p> <pre></pre> <p>L'entrée est gratuite.<br /> Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le Mardi.<br /></p> <h2>9- Musée Hébert (chemin Hébert 38700 La Tronche)<br /></h2> <h3>Joël Negri Sculptures, Collages 1978-2015<br /></h3> <h4>Du 6 mars au 1er juin 2015<br /></h4> <p>De quelques œuvres anciennes, symboliques et énigmatiques, à des œuvres plus récentes, aériennes et légères, aux résonances poétiques, jusqu'à la série actuelle des Douze apôtres, photographies retravaillées et bustes, comme issus de l'antique, le grenoblois Joël Negri n'a cessé d'explorer les formes et d'approfondir son travail. N'hésitant pas à prendre des chemins de traverse pour aboutir à une nouvelle réalisation, il expérimente les techniques et les matériaux les plus divers et les plus inattendus. A travers un parcours plastique très personnel, l'exposition s'ouvre sur un réel onirique.<br /></p> <p>De l'autre côté<br /></p> <p>Le Musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h,jusqu'à 19 h les dimanches du 1er juin au 30 septembre inclus, sauf le mardi, l'entrée est gratuite.<br /></p> <pre></pre> <h2>10- Musée Hector Berlioz (69 rue de la République 38261 La Côte St André Cedex<br /></h2> <h3>La musique, du Phonographe à internet<br /></h3> <h4>Exposition prolongée jusqu'au 30 septembre 2015<br /></h4> <p>« Depuis la nuit des temps, l’Homme rêve d’emprisonner les sons… Au cours du XIXe siècle, apparaissent les premiers dispositifs pour conserver la musique. La diffusion de ces appareils, sans cesse modernisés, va engendrer une mutation profonde des modes d’écoute de la musique. Le Musée Hector-Berlioz ne pouvait occulter l’aventure de la musique enregistrée.<br /></p> <p>L’exposition vous fera découvrir : Phonographes et machines parlantes, 78 tours et TSF, pick-up et tourne-disques jusqu’à la musique numérique. Durant le parcours, l’exposition vous invitera à des expériences sonores inédites : plusieurs dispositifs interactifs permettent de s’enregistrer, d’écouter des cylindres ou des 78 tours ou encore de s’immerger dans une sphère de musique spatialisée. Pour des connaissances et des émotions nouvelles… »<br /></p> <p>L'entrée du Musée est gratuite.<br /> Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, les week-end jusqu'à 19h du 1er Mai au 31 Août.<br /></p> <h2>11- Musée Géo Charles (1 rue Géo-Charles 38 Echirolles)<br /></h2> <h3>Julien Beneyton – THE B.A.G<br /></h3> <h4>dans le cadre du projet Chambre d'écoute, au sein der la collection permanente<br /></h4> <h5>du 1er Avril au 27 septembre 2015<br /></h5> <p>« Le Musée Géo-Charles poursuit son projet « Chambre d'écoute » en invitant Julien Beneyton à investir le 1er étage du musée. Julien Beneyton, né en 1977 à Échirolles, est un peintre figuratif, hyper-réaliste qui puise son inspiration dans son entourage, les personnes qu'il croise et les scènes de la vie quotidienne. Il est représenté par la Galerie Olivier Robert, Paris.<br /> Ce tableau « The BAG » représente un groupe d’amis d’enfance, rassemblé à Echirolles, Isère (38), en 2012. La plupart d’entre eux y sont nés, y ont vécu ou y ont étudié. Le parking du cinéma Pathé-Echirolles où ils se trouvent est hautement symbolique. En août 2012, une vingtaine d’années après, ils se sont retrouvés à cet endroit précis dans le but de réaliser ce portrait de groupe... Chaque détail apporté à la peinture a été décidé ensemble. Ces choix personnels ont un sens et documentent des souvenirs communs. Si certains détails sont anachroniques en 2012, ils ont une valeur symbolique et sentimentale. The B.A.G célèbre l’appartenance à un groupe avec sa « micro-culture », l’éloge de la « loose » adolescente, une certaine nostalgie et l’amitié durable.<br /> Julien Beneyton<br /></p> <p>« Figuratif, l’art de Beneyton est fondamentalement requis par l’humain et la socialité. Paradoxalement, si les scènes ou les portraits qu’il fixe sur la toile ou brosse sur le papier, si les sculptures qu’il confectionne s’apparentent à un arrêt sur image et offrent à voir des compositions comme saisies sur le vif, elles sont le fruit d’une lente et laborieuse élaboration. C’est dans cet écart que l’artiste prend ses distances avec le réel pour mieux l’incarner. »<br /> Philippe Piguet, « A la régulière » , 2011, Maison des Arts de Malakoff.<br /></p> <p>Ce projet est en résonance avec les expositions « La Vie qui va avec » de Julien Beneyton à la Chapelle de la Visitation à Thonon-les-Bains dont le commissariat a été confié au critique d'art et commissaire indépendant Philippe Piguet et « U can't touch this » à La FrabriC – Fondation pour l'art contemporain<br /> Claudine et Jean-Marc Salomon, Annecy.<br /></p> <p>Le Musée est gratuit et est ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 14h à 19h.<br /></p> <h2>12- Musée St Antoine l'Abbaye<br /></h2> <h3>++ Chroniques du Moyen-Âge … guérir l'âme et le corps<br /></h3> <h4>du 9 Mars au 31 Août 2015<br /></h4> <p>Une modeste maison de l'Aumône est à l'origine de la fondation caritative entretenue par des hospitaliers, hommes et femmes, au service des pauvres, puis des malades frappés du terrible mal des Ardents.<br /> Bien implantés au milieu du XIIe siècle, les premiers hospitaliers laïcs demeurent soumis à l'autorité des Bénédictins dépêchés de Montmajour un siècle plus tôt.<br /></p> <p>En conflit permanent avec les hospitaliers, les religieux se voient congédiés par le pape Boniface VIII en 1297, qui érige la maison de l'Aumône en Abbaye : les frères hospitaliers deviennent chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Antoine.<br /> Dès lors se forge peu à peu l'histoire riche et mouvementée du fief des premiers seigneurs de l'Albenc, berceau d'un ordre hospitalier puissant, qui, durant près de sept siècles, rayonnera sur toute l'Europe.<br /> Le Noviciat<br /></p> <h3>++ Jardins des Cloîtres, Jardins des Princes<br /> Quand le parfum portait remède<br /></h3> <h4>du 9 mars au 11 Novembre 2015<br /></h4> <p>« Dès le Moyen Age, les jardins des cloîtres et les jardins des princes accueillent les plantes nécessaires à l'élaboration des remèdes et des compositions odorantes qui constitueront jusqu'au XIXe siècle l'essentiel de la pharmacopée.<br /> Les jardins des cloîtres renvoient à la solitude, au recueillement, à la contemplation, au silence alors que les jardins des princes sont orientés vers le plaisir véhiculé par une société souvent fastueuse.<br /> Pourtant, malgré cette opposition évidente, un point les réunit : tous font une place importante aux plantes médicinales et aux parfums.<br /> En l'Abbaye de Saint-Antoine, maison-mère des Hospitaliers, les jardins sont une ressource essentielle pour l'élaboration de remèdes mais également un lieu privilégié pour l'élévation de l'âme. La rose parfume dès le Moyen Âge les jardins des cloîtres et les jardins des princes. Elle entre dans de nombreuses compositions parfumées, porteuse de bienfaits thérapeutiques, source d'agrément qui, au fil des siècles, ne se dément pas.<br /> La création d'un espace dédié à la rose Au nom de la rose entre Orient et Occident offre ainsi l'opportunité de créer une ouverture sur la future pergola de roses et d'entrer en résonance avec l'histoire des jardins au Moyen Âge. » Coproduction Garde-Temps/ musée de Saint-Antoine-l'Abbaye<br /> Salle voûtée des Grandes écuries<br /></p> <p>Ouverture tous les jours de 14h à 18h.<br /> En juin et septembre tous les jours de 14h à 18h et les samedis et dimanches de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h.<br /> En juillet et août, tous les jours de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h.<br /> Fermé le mardi et le 1er mai.<br /> Entée gratuite<br /></p> <h2>13- Église St Hugues de Chartreuse (dans le Massif de la Chartreuse)<br /></h2> <p>L'œuvre de cette église a été entièrement conçue et réalisée par un seul homme, Jean-Marie Pirot, qui prendra le pseudonyme d'Arcabas. Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris il est enseignant à l'Ecole d'art décoratif de Grenoble au début des années 50.<br /> A cette époque il redécouvre la foi et se met en quête d'une église à décorer, souhaitant ainsi réaliser un travail artistique d'envergure et exprimer sa foi à travers l'art.<br /> Il visite par hasard l'église de Saint-Hugues-de-Chartreuse, rencontre le Père Raymond Truffot, curé de Saint-Pierre et Saint-Hugues, lui propose de restaurer gratuitement l'église en échange d'un projet de décoration. Il obtient l'accord de la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse, présente son projet à l'évêché de Grenoble et se lance dans la réalisation de ce qui sera l'une de ses œuvres majeures.<br /></p> <p>Église ouverte de 10h à 13h et de 14h à 18h, sauf le mardi, entrée libre.<br /></p> <h2>14 VOG Centre d'Art Contemporain (10 avenue Aristide Briand 38600 Fontaine)<br /></h2> <h3>Louise Bossut<br /></h3> <h4>Du 22 mai au 27 juin 2015<br /></h4> <h5>vernissage le jeudi 21 mai à 18h au VOG<br /></h5> <p>« Louise Bossut est une photographe française vivant à Bruxelles.<br /> Puisant son inspiration dans l’histoire de l’art et ses grands maîtres de la renaissance et de l’âge classique, elle crée un lien entre la photographie et l’art du passé.<br /> Ses relations très fortes avec l’histoire de l’art créent le fil rouge de son travail.<br /> A travers ses photographies elle touche à tous les genres de la peinture. »<br /></p> <p>Ouvert du Mercredi au Samedi de 14h à 19h, entrée gratuite<br /></p> <h2>15- Couvent Sainte Cécile -Éditions Glénat, 37 rue Servan à Grenoble<br /></h2> <h3>Exposition TAG, 40 ans en commun<br /></h3> <h4>Du 11 Juin 2015 au 2 Juillet 2015<br /></h4> <p>Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13h30 à 18h30.<br /> Exposition de photographies illustrant les 40 ans d’existence de la Semitag.<br /></p> <p>Entrée gratuite<br /></p> <h2>16 – Musée Mainssieux 7 Avenue Léon et Joanny Tardy, 38500 Voiron Un artiste en Italie. Voyages de Lucien Mainssieux.<br /></h2> <h3>Le Fantastique bestiaire<br /></h3> <h4>Du 27 janvier au 30 septembre 2015<br /></h4> <p>L'exposition montre une sélection totalement inédite de dessins d'animaux réalisés par Lucien Mainssieux, autant de croquis pris sur le vif ou d'entrainement, qui révèlent l'artiste au travail. Parallèlement, des dessins d'animaux fantastiques, hybrides ou imaginaires mettent en valeur un aspect totalement méconnu de son œuvre, entre surréalisme et occultisme.<br /></p> <p>Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et 25 décembre.<br /> Entrée libre.</p> <h2>17 – Maison Ravier Morestel 302, rue Ravier – 38510 Morestel<br /></h2> <h3>++ Georges ROUAULT, vision sur la condition humaine<br /></h3> <h4>Du 29 mars au 14 juin 2015<br /></h4> <p>« Georges Rouault a marqué de son empreinte le XXème siècle ; il occupe une place à part parmi les artistes de son époque. Son œuvre est à la fois riche par sa diversité et originale par la force de son langage pictural ; il témoigne de son intérêt pour la condition humaine. Tout au long de sa vie artistique, son œuvre montre des facettes dérangeantes, voire provocantes du monde avec une dimension spirituelle. Il trouve l’inspiration dans les sujets les plus mystiques et les plus humbles et aborde des thèmes liés à une observation critique de la société.<br /> Georges Rouault utilise différents procédés comme la lithographie, la gravure et d’autres expressions plastiques comme la céramique, les émaux, le vitrail, la tapisserie dont il dessine les cartons, les décors et costumes de théâtre. Sa créativité picturale lui permet d’exploiter de multiples techniques comme l’aquarelle, l’huile, la gouache, le pastel, le fusain, l’encre de chine et la craie.<br /> En présentant cette exposition, grâce à l’étroite collaboration de la fondation Georges Rouault, l’Association des Amis de la Maison Ravier veut offrir aux visiteurs l’occasion de mieux connaître l’œuvre de l’artiste entre 1920 et 1940, et mettre en lumière ses thèmes artistiques.<br /> Cette exposition s’articule autour de quatre thèmes : « Souvenirs Intimes », autour des « Réincarnations du père Ubu », du « Cirque » et des « Fleurs du Mal ». Toutes ces œuvres, entourées de mystère, tentent d’exprimer sous une forme picturale ce monde étrange, inquiet et perplexe. Peu importe, sa représentation n’est qu’un prétexte à désacraliser les idées conventionnelles du beau et du laid, du bien et du mal, du bonheur et de la souffrance, de la vie et de la mort. Ce qui est important comme le soulignait Platon « Il faut aller à la vérité avec toute son âme », pari réussi par Georges Rouault.  Son art fait appel à l’émotion de chacun d’entre nous, émotion que nous ressentons et interprétons selon notre propre sensibilité. »<br /></p> <h3>++ François Auguste RAVIER<br /></h3> <pre></pre> <p>« naît à Lyon le 4 mai 1814, fils de Claude Ravier, confiseur et de Françoise Viennois.<br /> En 1834, il quitte Lyon pour achever ses études de droit à paris, et devenir notaire. Il obtient sa capacité en droit un an plus tard. Ces années sur les pas des peintres de l’École de Barbizon sont enrichissantes et accroissent son envie de se consacrer entièrement au dessin et à la peinture. Il visite d’ailleurs le Louvre et dessine de nombreuses vues de Paris. C’est le peintre lyonnais Nicolas Victor Fonville qui intervient auprès de ses parents pour lui permettre de commencer une carrière de peintre paysagiste et ainsi abandonner son notariat.<br /> De 1837 à 1838, il fréquente l’atelier du peintre Théodore Caruelle d’Aligny et celui de Jules Coignet. Après un refus de ses œuvres au Salon de Paris en 1839, il part en Auvergne où il rencontre Camille Corot à Royat. En 1840, Ravier comme de nombreux autres peintres, part en Italie : à Gènes d’abord puis parcourt la campagne romaine à la découverte de ses paysages et de sa lumière. Il y reviendra en 1843-1844, 1846 et 1847.<br /> De retour à Lyon en 1845, il arpente le Dauphiné, le Velay et le Forez et effectue de nombreuses excursions à Crémieu. En juin 1852, il retrouve Corot, Daubigny, Français et Ranvier, et s’installent à l’Auberge de l’Ecu à Crémieu ; ils campent leur chevalet dans la vallée d’Optevoz. Dès 1854, Ravier habite à Crémieu avec sa femme Antoinette Dessaigne qu’il épouse en 1853 et avec qui il a quatre fils et une fille. Vivant paisiblement à Crémieu il reçoit les visites de ses amis peintres Hector Allemand, Chenu, Vernay, Carrand, Ponthus-Cinir, Borel, Berthon, Beauverie, Bellet du Poizat, Rahoult… de 1864 à 1867.<br /> C’est en 1867 qu’il acquiert à Morestel une belle demeure dauphinoise sur les hauteurs de la ville et dans laquelle il restera jusqu’à sa mort en 1895.<br /> Il rencontre en 1873 Félix Thiollier, amateur d’art éclairé et auteur de nombreuses monographies de peintres, qui devient plus qu’un mécène, un ami fidèle et par la suite son exécuteur testamentaire.<br /> En avril 1884, un glaucome hémorragique le contraint à l’ablation d’un œil, sa vue se dégrade progressivement. Il ne travaille plus que sous la pression de ses amis avec lesquels il entretient une abondante correspondance, dictant le plus souvent à sa femme ou à sa fille.<br /> Il décède le 26 juin 1895 complètement aveugle à l’âge de 81 ans et est enterré au cimetière de Morestel. »<br /></p> <p>La « Maison Ravier » est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermée le mardi et le 1er mai.<br /> Prix d'entrée 5 euros<br /> Prix réduit 3,50 euros<br /> Gratuité pour les moins de 18 ans<br /></p> De Picasso à Warhol urn:md5:e619486a8d5ebca41042b3855afd7e3b 2015-05-15T16:36:00+02:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère Musée de Grenoble <h2>Une décennie d'acquisitions (2003-2014)<br /></h2> <h3>du 7 Mai au 31 Août 2015<br /></h3> <p>Dans une époque où l'on ne parle que de crise, de restrictions budgétaires, de baisses de subventions, et parallèlement où l'on constate une envolée phénoménale du Marché de l'Art, devenu par ces temps incertains un refuge pour milliardaires en mal de placements, il est intéressant de voir quelle politique d'enrichissement des collections peut suivre actuellement un Musée.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.musee_de_Grenoble_s.jpg" alt="musee_de_Grenoble.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="musee_de_Grenoble.jpg, mai 2015" /> L'exposition du Musée de Grenoble est à ce point de vue intéressante et éclairante, puisqu'elle présente les acquisitions faites lors des dix dernières années, cent cinquante environ, que ce soit à l'occasion d'expositions temporaires de peintres contemporains, de donations, de mécénat, de l’apport des amis du Musée, de l'aide de la ville de Grenoble, de la Région Rhône Alpes, de l’État …. une politique déjà menée par les conservateurs successifs et qu'entend bien poursuivre l'actuel, Mr Guy Tosatto, le tout en vue de combler des lacunes relativement à l'art minimal, au Pop Art, au Nouveau Réalisme, de conforter des ensembles, d'enrichir les arts graphiques, et de suivre l'actualité (expositions temporaires) du Musée.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/Camoin_Nu_a_la_chemise_mauve_1908_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix_Adagp_Paris_2015.jpg" alt="Camoin_Nu_a_la_chemise_mauve_1908_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix_Adagp_Paris_2015.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Camoin_Nu_a_la_chemise_mauve_1908_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix_Adagp_Paris_2015.jpg, mai 2015" /></p> <p>Cette exposition a été conçue par Guy Tosatto et Sophie Bernard.<br /> Pour faciliter l'accessibilité directe des œuvres, commentaires et justificatif de l'acquisition accompagnent chacune d'entre elles. Un ordre chronologique a été choisi.<br /></p> <p>Le parcours commence dans les salles d'art ancien :<br /></p> <pre></pre> <p>avec deux tableaux italiens du XVIIème siècle, l'un du napolitain Francesco Guarino, l'autre du génois Gioacchino Assereto qui illustrent chacun à leur manière l'influence du Caravage.<br /> Pour le XVIIIème, « « Les accords » de Michel Lépicié, ravissante scène de genre, et « La visite à l'imprimerie » de Léonard de France, tout imprégné de l'esprit de l'Encyclopédie.<br /> Pour le XIXème siècle, grand portrait post-mortem étonnant de Mademoiselle Monblanc<br /></p> <p>Pour le XXème siècle, côté expositions temporaires du Musée, une quinzaine de petites salles se succède, réunissant une cent cinquantaine d’œuvres mises à hauteur d'Homme, créant ainsi un dialogue entre ces dernières et celui qui les regarde:<br /> On peut découvrir ou redécouvrir notamment parmi les peintures, photographies, dessins, sculptures  :<br /> « Nu à la chemise mauve » de Charles Camoin, (photo Musée de Grenoble, Jean-Luc Lacroix Adgp Paris 2015) prostituée étendant sa nudité dans une attitude de relâchement total, vaut toutes les « Origines du monde » .... gardant toujours sa fraîcheur et son côté provocateur qu'il avait eu en au salon d'automne de 1909.<br /> « Le danseur de flamenco » de Picabia (1922) à l'encre de Chine, si hiératique et vibrant,<br /> Un dessin préparatoire de Bonnard au tableau « Nature morte jaune et rouge » de 1931,<br /> le portrait si expressif de Marcel Bisiaux dessiné par Antonin Artaud,<br /> Le portrait en bleu de Jackie Kennedy par Andy Warhol, 1964<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.Jeff_Wall_A_woman_consulting_a_catalogune_1905_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix_s.jpg" alt="Jeff_Wall_A_woman_consulting_a_catalogune_1905_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Jeff_Wall_A_woman_consulting_a_catalogune_1905_Photo_Musee_de_grenoble_Jean-Luc_Lacroix.jpg, mai 2015" /></p> <p>« L'origine du monde » revue par Stephan Balkenhol acquise en 2011 après l'exposition Balkenhol, la photographie très structurée de Jeff Wall, (Photo Musée de Grenoble Jean-Luc Lacroix Jeff Wall) rappelant Hopper, ….<br /> Et la salle consacrée à l’œuvre de Philippe Cognée « Carcasses », envoûtante avec ses 36 tableaux, variation sur le thème du bœuf écorché, « inquiétant effet de répétition qui mécanise la mort , comme un écho douloureux des temps » actuels …<br /> Mais aussi Van Dongen, Gaston Chaissac, Arman, Polke, Richter, Schütte, Munoz, Jorg Sasse ….<br /></p> <p>C'est un vrai plaisir de découvrir ou redécouvrir toutes ces œuvres acquises récemment et qui démontre de façon éclatante qu'une collection d’œuvres d'art d'un Musée n'est pas statique, mais évolue et s'enrichit grâce aux politiques menées par les conservateurs des musées successifs et ici actuellement, grâce à Guy Tosato, hommage lui soit rendu !<br /></p> <p>A signaler un début de mise en ligne des collections du Musée que tout un chacun pourra consulter sur internet www.museedegrenoble.fr prochainement.<br /> Le Musée de Grenoble, situé 5 rue Lavalette, est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h30.</p> Giuseppe Penone urn:md5:4f960fbe66a24012e4d768c1b43b0522 2014-12-13T14:37:00+01:00 Andrée Laporte-Daube Musées en Isère <h2>Musée de Grenoble<br /></h2> <h3>du 22 Novembre 2014 au 22 février 2015<br /></h3> <p>Né en 1947 dans une famille d'agriculteurs du Piémont, Giuseppe Penone vit et travaille à Turin. Il a créé ses premières œuvres très jeune, à 21 ans.<br /><img src="http://www.allonsaumusee.com/public/.musee_de_Grenoble_s.jpg" alt="musee_de_Grenoble.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="musee_de_Grenoble.jpg, mai 2015" /> Il se rattache à « l'Arte Povera », courant italien artistique des années 60. Il n'est pas académique. C'est un artiste qui se sent en communion avec la Nature, la terre malléable, la végétation, les arbres, avec lesquels il a été en contact dès son plus jeune âge, dans son village natal.<br /> Giuseppe Penone a acquis au fil des décennies une réputation internationale en tant que sculpteur.<br /> Le Musée de Grenoble lui consacre une ample exposition, révélatrice de la richesse du travail de l'artiste, avec beaucoup d’œuvres et des matériaux différents.<br /> L'exposition n'est pas chronologique. C'est un parcours intuitif, poétique, sensible, qui reflète la façon dont l'artiste travaille. Giuseppe Penone expérimente certaines choses, les développe, puis prend une autre direction, puis revient sur ce qu'il a commencé à travailler antérieurement, comme par exemple une œuvre récente en marbre mise en parallèle avec un dessin fait 30 ans auparavant.<br /> Il a une progression cyclique.<br /> L'idée centrale qui en ressort est le temps qui passe, et les évolutions qui en découlent.<br /> Le motif de l'arbre est un thème récurrent chez lui.<br /> Le parcours proposé conduit à aborder les grands thèmes de Penone : la Nature, l'Arbre, le lien de l'Homme à la Nature.<br /> C'est dans cette relation Homme/Nature que se développe le travail de Penone. C'est tout à la fois une approche physique et intellectuelle : contact, préhension, appropriation du réel.<br /> Pour vérifier cette relation, il faut passer par le contact direct : d'où le développement de la notion de travail d'empreintes.<br /> Il ressent qu'il existe une perméabilité entre ce que l'homme est, et ce qui l'entoure, tout en ayant une attention éveillée sur ce que l'homme produit sur l'environnement. C'est comme une respiration, un échange intérieur, extérieur, à l'image du gaz absorbé par les plantes et rejeté par les hommes, et de l'oxygène rejeté par les plantes et absorbé par les hommes.<br /></p> <p>Le parcours se fait en cinq espaces, composés à chaque fois d'une grande salle et d'une galerie. Une série de dessins est mise en parallèle avec des grandes œuvres monumentales.<br /></p> <pre></pre> <p>Giuseppe Penone aime passer du minéral au végétal, à l'animal, à l'humain …. il se joue des matières, les mélange, les assimile, les pétrit, les fait passer les unes pour les autres : jeu subtil qui montre à quel point tout est question d'interprétation intellectuelle.<br /> Le visiteur ne peut qu'entrer dans son jeu et se laisser prendre, comme dans le quatrième espace, où l'on découvre un grand rouleau en marbre de Carrare qui semble se dérouler tel un immense tapis confortable, surplombé par une bouche apparemment sensuelle et tendre, mais qui vu de près est en fait composée d'épines d’acacias collées ..... ce que voit l’œil et ce que pourrait toucher la main ne correspondent pas...<br /> Giuseppe Penone se joue de tout, nous joue des tours, et nous entraîne dans sa magie créatrice.<br /></p> <p>L'exposition est à découvrir au Musée de Grenoble jusqu'au 22 février 2015.<br /> Le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h30. Le tarif plein est de 8 euros. L'entrée est gratuite pour les moins de 18 ans, ainsi que le premier dimanche de chaque mois.</p>